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[RP] Quand les Limousins s'envoient des gentillesses

Raspoutine
Oups oups oups !
Rasp qui était là depuis le début de la cérémonie, s'était installé dans un coin sombre, à l'abri des regards et .... s'était endormi !

Un quasi silence le réveilla. La salle n'était pas encore vide mais la comtesse n'était plus là ! Bon sang !

aaaah sauvé ! La voilà qui revenait avec le comte ...
hum ... Un mariage se profilait-il à l'horizon ? mmmmmh ? Pffffttttt !

La prévôte s'avança et s'agenouilla devant Ewa, il allait devoir attendre un p'tit instant.
Il se leva, passa une main lasse dans ses cheveux et sa barbe, haussa les épaules et s'approcha lentement.

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Raspoutine Saincte Merveille, Vicomte de Lastours, Connétable du Limousin Marche, Chef de la sûreté, Râleur Notoire
Ewaele
Ewa vit approcher Alcyone et sa fille, et c’est naturellement sourire aux lèvres qu’elle se leva pour aller au devant… Elle écouta la Baronne puis lui répondit…

Moi Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin Marche aujourd’hui reçoit vos allégeances à vous Alcyone de Sainte Anne, Baronne du Dorat, et vous promet pendant mon règne, protection, justice et assistance. Qu’Aristote veille sur vous et votre fille et vous permet d’œuvrer comme vous avez toujours su le faire pour le Limousin et ses habitants.

Elle tendit ses mains à Alcy et Mara, pour les faire se relever, puis les prit toutes les deux dans ses bras afin de faire l’accolade qui scellait l’allégeance.

Petit regard dans la salle… Oh surprise un Vicomte qui tentait une approche avec dans ses yeux un petit air malicieux, elle ne préférait pas savoir ses pensées a ce moment là… Elle revient aux deux jeunes femmes qui lui faisaient face et sourit simplement en les regardant regagner leur place au milieu des autres nobles…
Raspoutine
hop hop hop, c'était son tour ...
Il jeta un regard à la ronde histoire de vérifier si son improbable promise avait pu s'échapper du couvent où elle faisait retraite ... Humpf un peu trop grenouille de bénitier à son goût la vicomtesse. Il allait falloir changer ça !
Bon pas de Dhéa à l'horizon, si la comtessssse optait pour le baiser vassalique, il n'aurait pas de scène !

Il s'avança doncques vers la comtesssse, un sourire ironique aux lèvres, puis posa genou à terre :


Moi Raspoutine Saincte Merveille, Vicomte de Lastours vous reconnais Ewaële de la Boësnière pour légitime suzeraine et comtesse du Limousin.
Je jure obsequium, auxilium et consilium à la Comtesse Ewaele et doncques bien sûr au Comté du Limousin et de la Marche.

Je jure que si un conflit venait à vous opposer ,vous, Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin et de la Marche, ma suzeraine, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, mon souverain, je prendrai cause pour lui.

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin et de la Marche, ma suzeraine, à un tiers, je prendrai alors cause pour vous bien entendu !


Puis il lui lança un regard quelque peu suggestif, lui faisant un clin d'oeil au passage ...
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Raspoutine Saincte Merveille, Vicomte de Lastours, Connétable du Limousin Marche, Chef de la sûreté, Râleur Notoire
Ewaele
Oh que non, pas de ça… Indescriptible Vicomte… Audacieux aurait-elle pu dire à moins que ça ne soit la prune qui ne lui fasse déjà effet…
Mais que lui prenait-il a lui faire des œillades qui se dirigeaient vers le Comte, ou alors a cligner de l’œil, avait –il une poussière ? Peut être pourrait-elle l’aider à s’en débarrasser, elle avait tout un tas d’instrument laissé par son père, certes pleins de poussières car elle ne s’en était jamais servit mais bien protégé par les années…
Elle s’approcha un peu plus du Vicomte le laissant réciter l’habituelle allocution des allégeances… Puis faisant encore un pas vers lui se voulant discrète, elle sourit en coin et lui dit…


« Hum… vous avez un soucis ou je ne m’abuse, votre œil fait de drôle de choses… » Froncement de sourcils d’une Comtesse essayant de comprendre, elle voulu alors voir de plus prêt et pencha la tête pour mieux voir l’œil défaillant ses mains remontant vers le visage de Raspoutine… Puis allez savoir pourquoi un instant de lucidité sans doute, elle reprit ses esprits avant que qui conque interprète un geste sans doute fort déplacé, ou que le Connétable n’en profite plus que de raison, elle fit machine arrière reprenant sa place et débitant sa réponse…

Moi Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin et de la Marche je vous reçois, Vous, Raspoutine Saincte Merveille, Vicomte de Lastours, avec plaisir ce jour et accepte vos allégeances… Pour votre fief en Limousin, je m’engage, Moi Ewaële de la Boësnière à vous accorder protection, justice et assistance durant mon règne. Qu’Aristote vous protèges pour votre dévouement et l’amour que vous portez à nos terres, et qu’il vous permet d’œuvrer dans vos engagements comme vous l’avez toujours fait.

Elle fit le fameux pas qui les séparait un poil hésitante en voyant le regard un peu alambiqué du Vicomte de Pfffttttttt… Elle fit aussi vite qu’elle pu, le prenant dans ces bras espérant qu’il ne la retient pas plus que nécessaire… Ouf se dit-elle dans sa tête l’allégeance était scellée par cette accolade, il fallait juste pouvoir se reculer en douceur, pour ne pas faire croire a une fuite…
Raspoutine
Rasp regarda Ewa venir à lui, un regard inquiet ou plutôt inquisiteur levé vers ses yeux à lui... des mains qui s'approchent de son visage allant jusqu'à l'effleurer et et et ... non ! Pfffftttt ! La voilà qui se sauve, fait quelques pas en arrière et répond à son allégeance de la façon la plus naturelle qu'il soit ...

Bien et maint'nant ? mmmmh ? Arf l'accolade ! Humpf ces bonnes femmes ! Savent pas ce qu'elles perdent !

Rasp sourit dans sa barbe et d'un geste rapide enserra la comtessse dans ses bras tout en lui chuchotant :


Mmmmmh Comtessssse, enfin dans mes bras ! Mais enfin ce n'est pas raisonnable, on nous regarde, je ne saurais vous mettre dans l'embarras plus avant !

Il la lacha, rencontra son regard furibond, lui sourit innocemment et inclina la tête...
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Raspoutine Saincte Merveille, Vicomte de Lastours, Connétable du Limousin Marche, Chef de la sûreté, Râleur Notoire
Ewaele
Non mais de mieux en mieux le Connétable, pour qui se prenait-il ? Ses yeux émeraudes l’embrochèrent, il allait voir un peu pour qui serait l’embarras, elle leva les yeux au ciel au moment ou il faisait incliner sa tête et lui répondit par un haussement d’épaule significateur…

Puis doucement revient à sa place, elle avait juste oublié de faire le point avec le Comte, pour savoir ou ils en étaient, la journée avait été fort longue, et elle n’avait pas vu certains visages, peut être que des parchemins étaient arrivés entre temps et que Nicotortue attendait patiemment pour lui faire savoir…

Elle n’osa tourner son visage vers lui pour savoir la suite des événements, et s’enfonça dans son fauteuil ou une longue attente pensive repris place…

Un temps… Là suspendu immobile, face à eux, face à rien… Un point, là-bas derrière elle… Rond de son mystère… Un point déjà indécent affamé, à valoir sur le compte du vide… Image de lui impossible à défaire… Insoutenable dans ce temps là suspendu, immobile… Fermer les yeux, rapidement, ne pas se perdre, ce n’était pas le moment… Ca n’était jamais le moment… Flottement passager, oublier, s’oublier… Paupière noyer par la lumière qui faisait mal a ses yeux en perdition… Mains qui glissaient sur son assisse, se relever, se retirer… Jamais le moment… Patienter, et arrêter dans cet espace temps de laisser s’envoler ses pensées…

Mais elle se leva et se tourna, à la recherche d’un signe, une toute petite chose, elle n’y avait pas pensé plutôt… Elle scrutait la poitrine du Héraut… Elle baissa le regard ne sachant plus trop ce qu’elle cherchait vraiment… Cette petite campanule aurait pu lui donner a ce moment, un nouvel éclat dans les yeux, mais elle ne voulait rien laisser paraitre, ne rien dire, laisser le temps s’écouler inlassablement, encore et toujours, oublier…
Nicotortue
L'interminable cérémonie semblait enfin terminée. Regardant sa liste, sur laquelle il avait soigneusement noté les nobles qui s'étaient succédés devant la Comtesse, il vit avec satisfaction que l'on n'attendait plus personne. Une grande partie de la noblesse limousine avait prêté allégeance, l'autre étant occupée ailleurs.

Il était désormais temps de clôturer l'événement et de rendre sa liberté à la Comtesse. D'un signe de la main, le Comte fit approcher un valet qui lui tendit un maroquin de cuir bordeaux damasquiné d'or. S'en saisissant, l'ouvrant, le Comte en sortit les quelques lettres qui lui étaient parvenues et les tendit à la Comtesse afin qu'elle en prennent connaissance et puissent y répondre, scellant ainsi l'allégeance des auteurs.

Daresha a écrit:
/SPAN>
Citation:

A sa Grandeur Nico de Brassac,

Salutations respectueuses,


Etant dans l'incapacité de nous déplacer et ne pouvant envoyer notre héritier remplir cette charge en notre nom, veuillez trouver par la présente, le renouvellement de nostre allégeance envers le Comté du Limousin et de la Marche pour notre Vicomté d'Isle, détenu en douaire et en régence, selon la volonté de feu notre premier époux, le Chevalier Bralic Fauconnier.


/SPAN>
Citation:
Par la grâce d'Aristote,
Nous, Daresha de Jeneffe Riddermark, Vicomtesse douairière et régente des terres d'Isles,

A vous, Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin et de la Marche

Salutations,

Par la présente, nous vous reconnaissons vous comme suzeraine , Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin et de la Marche,

Que nous vous devons désormais l'obsequium, l'auxilium et le consilium,

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous, Daresha de Jeneffe-Riddermark, avons écrit et ratifié,

Castel de Condé,
Le Sixième Jour du Douzième Mois de l'An 1456,


Daresha de Jeneffe Riddermark

Citation:






























Enguerrand_de_lazare a écrit:
Par la grâce d'Aristote,

nous, Enguerrand de Lazare, humble baron du Bazaneix en Limousin,

à vous, Ewaële de la Boesnière , Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Ewaële de la Boesnière, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Ewaële de la Boesnière, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous Enguerrand de lazazare, humble seigneur de la baronnie du Bazaneix en limousin, a écrit et ratifié,

Date en les murs de Poitiers, le vendredi XII des calendes de décembre de l'an Pâques 1456

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.



Citation:
nous, Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, Vicomtesse de Chabrières en terres du grand Comté du Limousin et de la Marche,

à vous, Ewaele de la Boesniéres, Comtesse régnante du Limousin et de la Marche, par le choix du peuple et avec la reconnaissance de Sa Majesté nostre Roy Levan.

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous,Ewaele de la Boesniéres, Comtesse régnante du Limousin et de la Marche.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Ewaele de la Boesniéres, Comtesse régnante du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.


Date en l'enceinte de la bonne ville de Niort, le 14 éme jour du mois de Décemdre en l'an de grasce 1456.





Damecafetiere a écrit:
Par la grâce d'Aristote, moi, Dame Cafetière dame de Saint Auvent en Limousin,

à vous, Ewaele, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,

Par la présente, je vous reconnais comme suzerain. De ce fait, je vous dois respect, aide et conseil.

Fait à Guéret, ce 22 décembre, par moi, Dame Cafetière de Saint Auvent.


[img=http://img124.imageshack.us/img124/274/blasonstauventif2.png]



Cela étant fait, le Comte descendit de l'estrade sur laquelle il se trouvait et vint se placer devant sa suzeraine. Il avait vu les autres défiler, maintenant c'était à lui. En tant que héraut intérimaire, il ne lui avait pas été donné le loisir de faire son allégeance avant que tous ses pairs ne soient passés.
Il prit une profonde inspiration, regarda un bref instant la Comtesse droit dans les yeux, une étincelle au fond des yeux, soucieux de lui faire passer les émotions qui l'animaient alors. Il prit enfin la parole :


Comtesse,

C'est par ma propre allégeance que je clos cette cérémonie qui entame votre deuxième mandat.Vous savez déjà que ma fidélité et mon estime vous sont acquises indéfectiblement, et bien plus encore. Je suis heureux de vous voir à la tête de notre beau Comté pour les deux prochains mois et je suis certain que le Limousin continuera à prospérer, ainsi qu'il l'a fait durant votre premier règne.

En tant que Comte de Turenne et Baron de Neuvic, je vous jure fidélité, aide et conseil. Je saurai me montrer vassal fidèle et espère sincèrement que vous saurez faire appel à mon amitié lorsque vous en aurez besoin. Elle vous est toute acquise et je serais heureux de participer au bien du Limousin, àvos côtés, dans la mesure de mes humbles moyens et capacités.

Cela dit, il se tut, attendant la réponse protocolaire.
_________________
Ewaele
Ewa vit venir le valet vers elle et rajouta dans le petit le petit marocain en cuir quelques documents qu’elle avait reçus…

Citation:
Par la grâce d'Aristote,
nous, Marie Alice Alterac, humble Vicomtesse d'Arnac Pompadour, Baronne d'Eymoutier, Dame de la Tour du Chavan en Limousin,

à vous, Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

NousMarie Alice Alterac, humble Vicomtesse d'Arnac Pompadour, Baronne d'Eymoutier, Dame de la Tour du Chavan, avons écrit et ratifié,

A Poitiers, le 12ième jour du mois de Décembre de l'an MCDLVI.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.



Citation:
Ma Dame La Comtesse,

je suis ravie de voir que vous prenez à cœur personnellement les allégeances et ce qui en découle. Je ne me souviens aucunement avoir été avertie plus tôt de l'ouverture de cette cérémonie et je le regrette bien sincèrement du fait que je ne puis m'y rendre.
Etant toujours en Bourgogne et ne pouvant me déplacer (les allégeances du limousin et de la Bourgogne sont toujours en même temps je vais croire que vous le faites exprès ! (^^)), je vous joins mon allégeance par écrit.

Ainsi, Comtesse Ewaele, pour notre fille Aliénor de Lasteyrie, encore trop petite pour pouvoir assumer son héritage, nous souhaitons renouveler notre allégeance au Comté du Limousin et de la Marche en votre personne, Comtesse Ewaele pour les terres de Meyssac.
Nous jurons donc fidélité, aide militaire et conseil. Puissiez vous en échange nous accorder justice, protection et subsitance.

Fait à Dijon

le 15 décembre 1456

Juliette d'Harles de Lasteyrie
Baronne de Mervans, Dame d'Etroyes, Douairière de Meyssac



Citation:
Par la grâce de Dieu,

Nous , Shimir de Demessy dict Kazert, Vicomte de Bruilhois, Seigneur de Pierre-Buffière, de Chantemerle et d'Auzillac,

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Ewaele, Comtesse du Limousin-Marche par la grâce des urnes,

Que nous vous devons pour les terres de Pierre-Buffière désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Ewaele, Comtesse du Limousin-Marche, notre suzerain, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Ewaele, Comtesse du Limousin-Marche, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous, Shimir de Demessy, dict Kazert, Vicomte de Bruilhois, Seigneur de Pierre-Buffière, de Chantemerle et d'Auzillac, avons écrit et ratifié ce courrier,

Fait à Marmande, ce samedi, XX eme jour du mois de Decembre de l'an de grâce MCDLVI.

Shimir de Demessy,
Dicte Kazert,




Puis elle rajouta une réponse qu'elle avait oublié de donner au Comte un peu plus tôt...

Citation:
A Dame Cafetiere de St Auvent

Salutations,

J'ai bien reçus votre allégeance.

En ma qualité de XXIème Comtesse du Limousin et de la Marche, je vous accorde protection, justice et subsistance.

Fait à Limoges le 12 Décembre de l'an de grâce 1456.



A son tour le Comte vient se présenter devant elle, son regard croisa le sien, une lueur bien connu, la réconforta un instant… Elle rechercha à nouveau ce qui aurait pu à cet instant changer beaucoup de choses… Mais ses yeux étaient plus attirés par les lèvres qui commençaient à laisser filer les mots, elle revint sur le visage du héraut intérimaire et le fixa… Elle l’écoutait et au fur et à mesure qu’il parlait elle se sentait faiblir, comme si elle se vidait de son sang… Fermer les yeux, souffler et reprendre le dessus… Vient le moment où il présenta ses allégeances… Soupire... Elle avait l’impression de flotter, de ne plus être dans son corps... Frisson… Il fallait être à la hauteur… Finir d’écouter tout ce brouhaha de mots qui s’enchainaient et qu’elle n’arrivait même plus à comprendre tellement elle se sentait perdue… Silence… Elle prit sa main dans la sienne délicatement autant pour avoir un soutient que pour le sentir a ce moment proche d’elle…

Comte de Turenne, Baron de Neuvic, aujourd’hui moi Ewaële de la Boesniëre, Comtesse du Limousin et de la Marche, reçoit et accepte vos allégeances. A mon tour moi Ewaële de la Boësnière, m’engage à être une suzeraine attentive et à vous accorder protection, justice et assistance durant mon règne. C’est avec plaisir que je ferais appel à vos services pour le Limousin et ses habitants si cela est nécessaire. Mon amitié, et mon épée seront votre comme je vous l’ai déjà promis. Qu’Aristote vous protège encore durant de longues années et nous permettent de partager à vos côtés encore de merveilleux moments…

Voilà il était temps de sceller ces allégeances elle fit le pas qui les séparait sans lâcher sa main et vient déposer un baiser vassalique sur ses lèvres, puis se recula légèrement en baissant les yeux…
Nicotortue
Le baiser fut reçu avec un plaisir plus que vassalique et la main qui tenait celle de la Comtesse se crispa imperceptiblement, instinctivement. Alors que sa suzeraine se reculait, fuyant son regard, un léger sourire apparut sur les lèvres comtales : les circonstances arrangeaient parfois bien les choses et l'utile pouvait sans effort se mêler à l'agréable...

Il était désormais temps de clore définitivement la cérémonie. Ce fut fait en quelques mots, le Comte prononçant les formules rituelles et invitant ses pairs à profiter de la soirée. Cela fait, il présenta son bras à la Comtesse, un sourire complice aux lèvres, le regard pétillant de joie et de complicité. L'épreuve était finie, ne restait plus qu'à se divertir...
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Ewaele
Pourquoi avait-elle donc baisser la tête, serait-ce le fait de sentir sa main enserrer la sienne qui l’avait fait réagir, ou le léger tressaillement intérieur qu’elle ne pouvait expliquer… Relever son visage, et déceler un léger sourire sur les lèvres comtales de Nicotortue… Spectacle hors du commun qui s’offrait a elle. Elle fit abstraction de tout pour éviter le trouble intérieur de remonter à la surface…

Il prit alors la parole pour clore la cérémonie et ouvrir enfin les réjouissances après une trop longue journée… Son bras se présenta à elle… C’est naturellement qu’elle vint faire glisser ses doigts dessus, comme si ce geste faisait parti maintenant de leur quotidien, et se charmant sourire qu’elle ne pouvait que lui rendre accélérait les battements de son cœur… Plaisir oh combien partagé d’être a ses côtés, son visage épanoui d’un coup reflétait un calme et une sérénité qu’on ne lui avait pas connu depuis fort longtemps.
--Plantoncomtal
sur un coté de l'estrade se tenait un garde qui était soulagé de voir la cérémonie se terminer, sa vessie le travaillait depuis le début de la cérémonie et entre le grand couvain et les allégeances, le tout lui avait paru interminable.
Il entendit le comte

Citation:
C'est par ma propre allégeance que je clos cette cérémonie qui entame votre deuxième mandat.Vous savez déjà que ma fidélité et mon estime vous sont acquises indéfectiblement, et bien plus encore. Je suis heureux de vous voir à la tête de notre beau Comté pour les deux prochains mois et je suis certain que le Limousin continuera à prospérer, ainsi qu'il l'a fait durant votre premier règne.

remarqua bien que le baiser était plus que vassalique mais cela lui importait peu

La je peux plus attendre

n'attendant pas l'ordre du "repos" il quitta son poste expressément ce qui ne lui réussit guère, il s'emmêla les pieds et parti en déséquilibre au milieu de l'estrade, sa lance tomba devant lui déchira le bustier de la comtesse, lui pris appui sur elle pour éviter la chute. Certes il resta debout mais Ewaele elle fut poussée et tomba dans les bras du comte. son bustier étant déchirée elle n'avait plus que le corps du comte de Turenne pour cacher sa poitrine a l'assistance.
le garde vit la scène et pris la fuite en courant


Je suis bon pour passer un bon moment au gnouf

il profita de la confusion pour sortir de la salle sans se faire alpaguer par les gardes et personnes présentes
Ewaele
Rien le temps de dire ou de faire, la voila projeter dans les bras du Comte en bien fâcheuse posture… mais d’un coup une brûlure se faisait sentir sur le côté ou la lance avait coupé sans vergogne son bustier qui l’avait mis dans un état de nudité premier… Heureusement le corps de sa grandeur lui fournissait de quoi cacher ses formes…

Elle senti quelque chose couler… Quelque chose de chaud de gluant prenait possession de ses côtes, et ça brulait, elle retient un cri de douleur… Mais il fallait réagir et vite, la situation était inconcevable, être dans les bras d’un homme passe encore, mais pas ici pas maintenant pas comme ça… Pas la personne qui la gênait, mais l’état dans lequel elle se retrouvait… S’offrir ainsi a l’assistance… Elle essayait de s’accrocher à une de ses épaules pour ne pas tomber et se faire discrète… Mais qui n’avait pas vu la scène, qui… Le mal était fait de toute façon, il fallait que le Comte bouge… Au diable les convenances, elle l’interpella…
Nico, Nico, je vous en supplie sortez moi de là, fait moi sortir de cette pièce, je crois… je… Elle retient une grimace non a son encontre, mais la douleur qu’elle ressentait sur le flanc devenait vraiment plus que désagréable, mais se tenir, rester elle, et sortir avec autant de dignité que les circonstances lui permettaient de le faire…

Et une larme sans doute du à la douleur vient rouler sur sa joue, elle ne savait plus comment se tenir, refouler ce qu’elle ressentait, la gêne, la brûlure qui se faisait de plus en plus intense, et un Comte qui apparemment se demandait ce qu’il se passait… Elle n’allait quand même pas crier…
Nico s’il vous plait faites quelque chose ne me laisser pas là, en spectacle a tout ce monde… Aidez-moi… Son regard se planta dans le sien suppliant… mais il n’y avait pas que ça… Comprendrait-il qu’elle avait été touchée par la pointe de l’arme du garde…
Nicotortue
Il avait fallu un moment au Comte pour se rendre compte de la situation et de la gêne que la Comtesse pouvait éprouver. Tout en la cachant de son propre corps, il essayait autant que possible de demeurer impassible devant sa quasi-nudité et les regards soudain plus qu'intéressés de l'assistance. Il entendit ses suppliques et, aussitôt, prit les choses en main. Il interpella un valet et lui ordonna d'un ton pressé de mettre à bas l'un des drapeaux représentant les fiefs limousins accrochés aux murs. Le regard quasi-meurtrier qu'il lui jeta suffit à motiver le serviteur et, quelques instants plus tard, le Comte se retrouva avec une vaste étoffe de soie entre les mains. A peine prit-il le temps de reconnaître inconsciemment les couleurs, celles de son fief de Neuvic, comme si Aristote profitait de la situation pour s'amuser quelque peu, qu'il en couvrit la Comtesse, cachant ses formes sous les nombreux plis du tissu.

Satisfait, il commençait à donner les ordres pour que l'on emmène la Comtesse au plus vite dans ses appartements afin qu'on l'y change lorsqu'il s'aperçut que du sang tâchait le tissu. Il pâlit visiblement mais reprit rapidement ses esprits.
Tenant fermement Ewaele, il lui fit franchir la salle en quelques pas et l'emmena vers les appartements comtaux, qu'il connaissait pour les avoir occupés longtemps auparavant, tout en ordonnant de convoquer le médecin comtal. Le trajet fut court et la Comtesse fut remise entre les mains de ses femmes en un temps qui aurait pu être record vu les circonstances. Pendant qu'on la faisait passer dans son boudoir, à l'abri dans cet espace de féminité, le Comte fit les cent pas dans l'antichambre, attendant impatiemment le médicastre. Lorsque celui-ci fit enfin son apparition, il l'envoya aussitôt auprès de sa patiente. Il essaya de se calmer et s'assit sur l'un des coffres qui décorait la pièce, attendant des nouvelles.
_________________
Finitou
[Appartement Comtaux]

La chef barbière qui venait d'être anoblie quelques heures auparavant, était dans la salle quand l'incident éclata.

Aussi rapidement qu'il ne fut pour le dire, le Comte prit les devant et cacha pudiquement La Comtesse dans sa bannière.

Corenthine ouvrit de grand yeux et vit une tâche de sang...
Ewaële était partie dans ses appartements et la jeune anoblie partie en trombe à sa suite.

Arrivée devant les gardes, elle leur montra pattes blanches et pu rentrer dans les appartement rejoindre Ewaële.

Elle arriva en même temps que le médicastre auprès de la Comtesse et le laissa oeuvrer.
Elle ne voulait en rien être désobligeante pour le travail du Médicastre.

Corenthine resta en retrait en regardant Ewa et sa blessure.
Soulagement quand la plaie fut découverte.
Plus de peur que de mal. Son amour propre avait sans doute plus souffert que la blessure en elle même.

L'homme prit grand soin d'elle.

Je puis vous assister si vous le désirez je suis chef barbière.

L'homme peu loquace, fut fit un oui de tête. Corenthine sourit à Ewa et chuchota.

Plus de peur que de mal ma belle. Encore une belle estafilade dans ta collection.

Le médicastre assisté de Corenthine, qui lui passait le fil et les linges, finit son bel ouvrage puis prit son congés.

Corenthine s'assit sur le lit et regarda autour d'elle, les appartements Comtaux.


Et ben...C'est pas dégueu ici.

Petit sourire appuyé.

Aller je te laisse te reposer. Je vais rassurer le Comte et lui dire que tu as 7 sutures de plus à ton arc.


Corenthine se leva en embrassant Ewa sur le front. Le Capitaine avait eu une belle frayeur. Ewa en profita pour lui glisser quelques mots à l'oreille.
Puis elle sortit d'un petit signe de la main.


[Antichambre]

Corenthine entra dans l'antichambre. Elle lui fit une petite courbette au Comte visiblement inquiet.

Vostre Grandeur. j'étais à l'instant avec la Comtesse dans sa chambre. Je suis chef barbière à mes heures perdues.

Elle sourit en coin.

Je suis venue vous rassurer sur son état de santé. Le médicastre, très bon soit dit en passant, a pratiqué 7 sutures sur son flanc.
Il y a eu fort heureusement plus de peur que de mal.

La Comtesse va très bien et je pense que son amour propre en à prit un coup mais grâce à votre rapidité son honneur est sauf.

La Comtesse est visible et elle désire votre présence.


Dans une petite courbette, Corenthine prit congés.
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Nicotortue
L'attente ne fut pas longue et la jeune femme qui avait été annoblie un peu plus tôt dans la soirée vint le trouver et lui adressa des paroles réconfortantes sur l'état de santé de la Comtesse. Il se leva donc et d'un hochement de tête la remercia.

Merci, ma Dame, d'avoir pris la peine de me prévenir. J'étais en effet fort inquiet de la santé de notre suzeraine. Grâce à vous, je respire à nouveau plus librement. Si vous voulez bien m'excuser, je vais me rendre auprès de Sa Grandeur puisqu'il semblerait qu'elle souhaite me voir.

Nouvelle inclinaison de tête, avant de se rendre dans la chambre comtale. Le Comte jette un rapide coup d'oeil sur les lieux qui ont bien changé depuis son époque : aussi luxueux, certes, mais beaucoup plus féminins, plus apprêtés, moins "rugueux". Cela se voit que de nombreux Comtes ont été en fait des Comtesses et ont aménagé la pièce en fonction de leurs besoins tout particuliers.
L'actuelle Comtesse est étendue sur son lit, bandée mais pâle. Un pauvre sourire s'affiche sur ses lèvres alors qu'elle voit le Comte entrer. Celui-ci s'approche doucement et se poste au pied du lit.

Votre Grandeur a désiré me voir ?

La formalité des mots n'empêche guère l'émotion qui l'anime de transparaître. Une émotion qui oscille entre les vestiges de peur quant à sa santé et l'angoisse d'avoir failli la perdre sans avoir rien pu faire.
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