***Ryllas était confortablement installé à sa place, celle de lavo..aheum..de laccusé. Il avait amené devant lui le lourd et encombrant codex bourguignon quil avait néanmoins eu la bonne idée de faire réduire au 1/125è par un moine trapiste qui lavait ruiné en chopes de bière. Il écouta attentivement lacte daccusation et fut surpris par la teneur de lacte. Inquiet, il se demanda sil navait pas à faire à une énième mascarade judiciaire. Finalement on lui donna la parole.***
Monsieur est trop bon. Jai cru un instant en entendant le réquisitoire quon allait passer directement au verdict !
Votre honneur, Monsieur le Maire, à vous cher public qui êtes venus en nombre me soutenir ou me huer, * Aux « A mort langevin » répondaient des « vive la paysannerie, le peuple au pouvoir » * voici une affaire pour le moins surprenante, pour ne pas dire extravagante. Je me retrouve devant la justice aujourdhui pour avoir soi-disant fomenté une révolte !! Accusation contre laquelle je mélève avec la plus vive énergie. En effet, je conteste non seulement le fait davoir fomenté une révolte mais en plus de mêtre opposé aux représentants légitimement élus du Duché.
Mais reprenons lhistorique afin de mieux me faire comprendre. Je suis Ryllas, Boniface Ryllas, chef de la liste Renaissance, premier mouvement politique bourguignon, qui a recueilli 54% aux dernières élections ducales et a donc laminé les quatre autres partis politiques ancestraux qui ont péniblement atteint les 46% à eux quatre. Autant dire que notre mouvement populaire leur a mis une véritable gifle, les a brisés, écrasés, anéantis et surtout dominés de la tête et des épaules, le bon peuple ayant jugé ces partis indignes de les gouverner.
***Ryllas buvait du petit lait en prononçant ces paroles. ***
Je suis donc par la volonté du peuple bourguignon conseiller ducal de droit et cela malgré la soi-disant invalidation de notre liste.
Car sur quelle base légale se fonde linvalidation :
Primo que nous ne serions pas propriétaires
Secundo que Messire Bazin, colistier, serait inéligible.
Or, il a été compris par tous, à tel point que la loi en a immédiatement été changée, que nous étions bel et bien propriétaire. Voici ce que disait la loi : « Le Duché recognoit le droit à tout propriétaire bourguignon, depuis au moins 120 jours, le droit de se présenter aux élections ducales, sous réserve de remplir les conditions financières nécessaires au dépôt dune liste. »
Et voici par quoi elle a été changé : « Le Duché recognoit le droit à tout propriétaire bourguignon (possession d'au moins un champ ou d'une échoppe), depuis au moins 120 jours, le droit de se présenter aux élections ducales au moins 15 jours avant la fin des élections, sous réserve de remplir les conditions financières nécessaires au dépôt dune liste. »
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Il a été rajouté notamment après propriétaire : possession dau moins un champ et dune échoppe. Ce qui signifie bien quauparavant, sans autre précision, ceux qui navaient ni champ ni échoppe pouvaient se présenter. Ce qui est mon cas.
Restait donc linéligibilité de Messire Bazin qui, à mon sens vaut suspension de peine tant que la Cour dAppel navait pas pris position. Et cest dailleurs ce que la Cour dAppel a reconnu puisque le dossier a été accepté avec la suspension de peine dinéligibilité. Voyez donc ces deux documents :
*Ryllas se rapproche et donne copie au Juge et au Maire de Dijon*
La demande de suspension de peine faite par Messire Bazin à la Cour dappel que je cite en partie : « Je souhaite que la Cour dAppel, si elle accepte mon dossier, suspende le verdict pour les raisons suivantes : » Je vous passe les raisons suivantes et vous renvoie vers le dossier qui se trouve en Cour dAppel.
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Et la réponse de la Cour dappel que je cite : La procure accède à votre demande.
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On ne pourrait être plus clair !
Cela est dautant plus mérité que le jugement de prime instance est illégal puisquil nest pas possible selon larticle 412-2 du Code Pénal de prononcer une condamnation qui nest pas spécifiquement « prévue par la loi ». Or, linéligibilité nest pas reconnue comme condamnation.
Néanmoins, je suis une personne de bonne volonté et puisque cela constituait un fait qui chagrinait lopposition et un argument électoral à notre encontre, que cette même opposition par lintermédiaire de la Duchesse Saxaltesse avait, contre tous les usages, déclaré le 15 janvier 1457 la liste entière invalide alors que linéligibilité ne concernait quun colistier et quen outre, il nest point de sa charge et de ses prérogatives de déclarer quoique ce soit sur la validation dune liste électorale, Messire Bazin a annoncé publiquement le même jour, soit le premier jour des votes cest-à-dire 6 jours avant lélection, quil proposerait sa démission au prochain Duc élu. Il ne lui était hélas plus possible de démissionner avant puisque la Loy de notre bon Roy Levan III empêche de nous retirer une fois la liste déposée et confirmée par les colistiers. Or, nous nous étions pris très en retard, ayant eu du mal à boucler la liste. Messire Kenegan pourra le confirmer puisquil a été le dernier à signer sa participation le 14 janvier 1457 soit le jour même de la clôture.
Voici le courrier quil mavait envoyé le 14 janvier 1457 : « C'est fait, je vous laisse bonne soirée Kenegan »
Ainsi donc la démission de Messire Bazin eut lieu en place publique le 29 janvier 1457 le jour où même où la Duchesse Esméraaldaa prestait allégeance au Roy. Lélection suivie de lallégeance intronisant officiellement la Duchesse comme légitime. Et sa Grâce daccepter la démission.
Ainsi donc par ce fait historique et sans autre précision de la part du codex bourguignon particulièrement silencieux quant à la validation dune liste ou pas, rien ne soppose plus à la validation de la liste Renaissance, les autres colistiers nayant pas à souffrir dune éventuelle inéligibilité de Messire Bazin.
Je suis donc conseiller ducal de plein droit.
Et à ce titre, jaurais le droit, s'il en était ainsi décidé avec les autres membres du Conseil dorganiser une révolte.
*Ryllas ouvre le codex, feuillette, re-feuillette, re-re-feuillette*
aaaaahhhh jai une sainte horreur de ces codex de 1000 pages où on sy perd allègrement.
Uh uh Voilà !
Art. 231-2 Des modalités daccession aux charges de Bourguemestre :
« Le Duché recognoit deux seuls modes daccession aux fonctions de bourgmestres : sont ainsi déclarées légales laccession par lélection ayant lieu tous les trente jours et la prise dassaut de la Mairie avec laval du Conseil. »
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Art. 421-3 De la Haute trahison : Pour être légitime, les attaques contre les mairies doivent avoir été approuvées par le Conseil ducal.
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Or, cette révolte - qui nen est pas une, mais nous allons revenir sur ce fait - a été approuvé par le Conseil à lunanimité des conseillers présents sans être toutefois soumis au vote ainsi que la « Charte de fonctionnement du Conseil Bourguignon (édit du duc Arfax du 30 novembre MCDLIII [1453]) » le permet :
Art. 213-2 : Les seules discussions ou lintervention de chaque conseiller est nécessaire sont les discussions soumises à un vote.
Il ny avait donc pas besoin de lintervention de chaque conseiller et cest probablement pourquoi aujourdhui, par un trop grand zèle du Maire de Dijon et dautres conseillers non présents lors de la réunion et donc restés dans lignorance de la mission qui mavait été confiée, je me retrouve mis en procès.
Voilà pour lhistorique et les précisions générales. Passons maintenant au contexte de lépoque.
Je crois quil nest un secret pour personne que des gens mal avisés fomentaient une révolte et incitaient dautres à se rebeller.
Ainsi, avons-nous entendu en place publique un conseiller ducal appelé à la révolte. Je cite Messire Théognis :
« Levons-nous, bourguignons, et chassons cette engeance malsaine de notre duché! Nous ne pouvons rester sans réagir face à l'ignominie.
Dès à présent, que chacun prenne son arme, sa fourche, son bâton, et aille défendre sa mairie contre les attaques de ces factieux. »
A la suite de quoi, voici un florilège de rebelles à la décision irrévocable du suffrage populaire.
*Ryllas énumère la longue liste des rebelles au Conseil légitime*
Messire_Pignon appelant à la guerre :
« POUR LA TERRE DE NOS PAIRS PERES ! MONTJOIE ! MONTJOIE ST BYYNARD !
QUE MON BRAS ME CHOIT SI JE TRÉPASSE ! »
Le Maire de Joinville : « Je ferai front avec vous Theognis. Pour la Bourgogne!!!!! »
Le Conseiller ducal Aioren : « Nous ferons front ensemble bourguignons ! La crapulerie bazine ne passera pas »
La Baronne de Couches : « Je suis avec vous Baron d'Arquian et appelle tous les bourguignons, les vrais, à nous rejoindre pour chasser ces escrocs hors de nos frontières ! »
Lépouse du conseiller ducal Aioren : « Je serai aux côtés de mon bel Aïoren pour défendre fièrement la Bourgogne, terre qui m'a vue naître. J'utiliserai pour la première fois mon épée afin de combattre ces manants dussé-je y laisser ma vie. »
Le soldat taquis : « J'ai tout perdu et plus rien à perdre mais il me reste une chose la vie qui si je dois la perdre sera avec honneur pour le bien de la Bourgogne ... »
Jai là une affiche signée de la main de Messire Verbam :
« [
]Les membres du chapitre, ne reconnaissant en rien les valeurs quils défendent dans les membres et discours des personnes du parti AIR, a décidé!
De na pas reconnaître les élus du parti dict renaissance ou AIR, comme autorité Bourguignonne.
Les considèrent comme usurpateurs, manipulateurs et dangereux pour la Bourgogne.
En conséquence, le chapitre de lordre des Basilics, demande a tous ses membres et amis, de prendre les armes et de chasser au plus vite de notre terre ces souillures!
Verbam
Seigneur de Collonges, maître Basilics pour le chapitre ».
Le Procureur adjoint à la Cour dAppel, messire Xabi, éminent confrère : « J'offre moi aussi mon épée à ce mouvement, afin de que la Bourgogne et ses fiers habitants recouvrent leur honneur et leur liberté, et qu'à sa tête soit nommé un conseil légitimement élu par les Bourguignons. »
Lacariâtre Effilissianor : « Je suis avec vous, Thonnance lès Joinville se mobilise et nous ne sommes pas les seuls! »
Le Maire de Chalon : « Chalon est avec vous Messire Théognis et avec tous les anciens élus du Duché, sauvons la Bourgogne !!! »
La folle Jovalpeye : « nous allons leur faire sortir les yeux de la trogne et leurs seant de la bourgogne »
Le Conseiller ducal Vaxilart : « Au Château! [
]Que ceux qui sont assez brave pour diriger et croire en une Bourgogne, PAS SOUMISE, mais une Bourgogne LIBRE PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE se rendent au Château! »
La gourgandine Robinettedesbois : « Je suis des votres Messire Theognis ! »
Le Chef des Préfets de Bourgogne Dnapo qui a lui aussi aposé une affiche : « Mon cher Théognis, j'ai entendu parler de votre appel à la mobilisation. [
] Mes chers amis, chassez ces félons de nos terres, même si il va falloir faire couler du sang pour ca ... Je vous soutiens [
] Chassez les et libérez la Bourgogne ! »
Le vilain Borris : « comme vous, je tire mon épée pour une Bourgogne libérée de ces brigands. »
Létranger Celeste007 : « Sache que certains de Bourgogne ont fait appel à moi ...Et celà va sans dire que certains de mes couteaux se feront plaisir à te pousser hors de Bourgogne, et sache que si tu passes de vie à trépas »
*Ryllas sarrete enfin*
Dois-je continuer ? Non je crois que nous avons plus de preuve quil nen faut pour savoir quun mauvais coup se préparait, quune révolte se fomentait, quune guerre civile venait dêtre déclenchée !
Dès lors, mon devoir de conseiller ducal mordonne de tout mettre en oeuvre pour massurer de la défense de la capitale et pour faire rendre gorge aux comploteurs. Cétait déjà le sens de lannonce faite au peuple de bourgogne qui suivit les élections. Je me cite, dautant plus que jadore me citer :
« [
] Mais je vois là quelques défaites amères, quelques personnes récalcitrantes à abandonner le pouvoir quils avaient su si bien confisquer. Oui ! jentends de petits pas furtifs de Palais, des bruits de bottes martelant le sol.
Jinvite ceux qui auraient des idées négatifs, qui voudraient se faire le Héraut don ne sait quelle machination à ne pas se lancer dans une aventure hasardeuse qui plongerait la fragile Bourgogne dans un destin qui ne peut être le sien. La bourgogne est encore aujourdhui un Duché uni malgré quelques petites escarmouches politiques. Allez contre la volonté populaire serait un remède pire que le mal dont on nous affuble. [
]
Enfin, jinvite lancien Conseil et principalement la Duchesse Saxaltesse à réfléchir à lavenir de la Bourgogne et à sa stabilité. Des menaces se font jour qui pourraient plonger la Bourgogne dans une nuit sans fin, ouvrant des plaies béantes, des fractures irréparables, laissant place à la haine et au ressentiment, facteurs de déstabilisation. Seul le Duché en souffrirait qui verrait fuir ses forces vives, son armée satrophier, la politique de construction et de rassemblement laisser place à une politique de vengeance et de division. Lavenir du Duché sinscrirait alors dans un cercle vicieux qui le faisant tomber de Charybde en Sylla briserait, et pour longtemps, toute capacité daction en ce si beau Duché. »
Suivant donc en cela cette première annonce, il était nécessaire, compte tenu que certains rebelles au pouvoir légitime se trouvaient à lintérieur même du Conseil - Messire Théognis, Messire Aioren, Messire Vaxilart - de sassurer que les défenses de la ville étaient bien en place et en mode défense.
Javais personnellement reconnu lors dune audience exceptionnelle tenue sur une estrade devant le château, le pouvoir souverain et lentière légitimité de la Duchesse Esméraaldaa par ces mots :
« Votre Grâce Esmeraaldaa,
Selon votre plaisir, vous avez permis que cette intrevue soit possible. Aussi, au nom de la liste Renaissance, j'ai l'honneur de me présenter devant vous et de vous reconnaître comme la Duchesse légitime et incontestée de la Bourgogne, qui fut sans faute aucune reconnue par les membres de votre conseil choisis par le peuple.
Cela sera pour moi un plaisir que de vous servir. »
Je métais donc mis publiquement devant le peuple bourguignon au service de la Duchesse légitime, je nallais pas renier ma parole ?!!
Cest pourquoi il a été décidé dun commun accord au sein du Conseil avec les conseillers présents ce soir-là de tester les défenses de la ville et non pas de nous rebeller, ce qui serait ridicule, mon annonce est sans ambages, tant ma volonté a toujours été de préserver la Bourgogne des tumultes et turpitudes des politicards au pouvoir : dépôt de plainte de nos opposants les uns contre les autres (Vaxilart dépose plainte contre Olivier1er, Aioren dépose plainte contre Théognis, etc
) ; engueulades en série (Le procureur adjoint à la Cour Royale Xabi insultant la duchesse de Bourgogne Saxaltesse qui elle-même avait décidé doutrepasser le cadre juridique légal en accordant un droit de grâce quelle ne détenait pas entre ses mains de la même manière quelle décida une nuit, imbue de son pouvoir et en mésusant largement, dinvalider la liste politique RENAISSANCE; Messire-Pignon, homme des basses oeuvres du Duché de Bourgogne, licenciant Vaxilart du parti politique BOUM ; Messire Théognis appelant à la sédition suivi en cela par laxe du haut Mal qui rassemble des préfets, des maires, des soldats, des conseillers ducaux, des procureurs adjoint à la Cour Royale ce qui en dit encore plus long que cette plaidoirie sur la décrépitude des moeurs en Bourgogne et la situation politique catastrophique dans lequel nous avons trouvé ce Duché et qui avait grand besoin dêtre réformé par nos soins. Pour des raisons techniques et dhonneur évident, je me suis donc porté volontaire. Et jai été seul me rendre compte de la vigilance et de la promptitude de nos défenses. Et jen fus satisfait.
*Ryllas virvolta sur ses pieds*
Oui, Monsieur le Juge, vous avez parfaitement entendu ! Jétais seul! Cest dailleurs la raison pour laquelle cette nuit là, les défenseurs nont repéré quune seule personne, moi ! Jentends ici le défenseur Messire Barakam raconter avec moults détails le panache qui la animé en cette nuit. Cest un très beau récit et nul doute que les enfants doivent en raffoler. Mais nous sommes ici dans une cour de justice et je me permettrais de faire remarquer à la cour que cette histoire dassaillants au pluriel ne tient pas la route.
Lart. 532-7 de la procédure judiciaire indique clairement que les « les témoins doivent sen tenir au faits observés par eux-mêmes. Les ouï-dire ne sont pas recevables. »
Cette nuit, seul Ryllas, est allé tester les défenses de la ville. Messire Barakam na pu voir dautres assaillants ou alors quil en apporte la preuve. Jai dailleurs moi-même été consulté le dossier de plainte. Faisons donc la liste des gens qui ont vu Ryllas : Ella, Eoline, Barakam, Malkieri.
Et maintenant ceux qui ont vu dautres gens : Personne !
Or, il aurait fallu être un fou ou un pauvre demeuré consanguin pour croire quil y avait là la moindre chance de succès ! Seul contre une soixantaine de défenseurs !!!
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Dailleurs, deux jours avant, je mettais moi-même la main à la pâte en défendant le pouvoir au milieu des maréchaux.
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Cest donc la preuve même quil sagissait là dun simple test et non dune réelle révolte.
*Ryllas revient vers le centre de la pièce*
Il ny avait donc aucune raison valable que le Maire de Dijon senflamma pour un simple exercice de routine et dresse, contre toute logique et sans se soucier de lavis du Conseil, un acte daccusation à lencontre dun Conseiller ducal au service de la Duchesse légitime Esméraaldaa.
Et voilà pourquoi je ne peux être accusé ni davoir fomenté une révolte, ni de mêtre opposé aux représentants légitimement élus.
*Ryllas retourna sasseoir*