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[RP] Ethel... la tête dans les étoiles... Entrez !

Lesmoutonsbleus
Les Moutons qui était de retour à Autun vit un attroupement devant une caravane, elle s'approcha et reconnut des amis, tiens Tristan, Sorane, Aure, Irex et Xyl... Et bah elle discuta avec Sorane qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps et se dit ah nous avons une diseuse de bonne aventure, super... Je vais attendre un peu et aller la voir, à mon tour.

Elle s'assied et continue de discuter avec Aure et Tristan, Xyl et Irex.
Ethel
Le mystère de l'homme, c'est que la femme puisse l'aimer...


Ses derniers mots la troublèrent …
Chère Ethel ?!
Elle détourna volontairement son regard et enchaina rapidement par tout ce qui lui passait par la tête à cet instant pour éviter un silence qu’elle redoutait.

Du romarin ?
Mais vous n’y pensez pas... c’est tout juste bon pour les rhumatismes Tristan !

Et la menthe... ben je n’en ai pas.
D’ailleurs, je me garderais bien de vous en servir.
Vous savez, on s’en sert dans la composition des filtres d’amour.
C’est un aphrodisiaque puissant et je ne voudrais pas être accusée de sorcellerie maintenant !
Alors là, ce serait le pompon !

Attendez un instant, j’ai beaucoup mieux…


Elle se dirigea vers son coffre, en sortit tout un tas d'objets sans nom et trouva enfin la bouteille.

C’est du vin de Mayance, il vient de Champagne... de Troyes plus précisément…
C’est mon ami Feu Boismaury qui me l’avait offerte…
Je n’en ai bu qu’une seule fois et bien que ce vin soit particulier, j’ai bien aimé !


Ethel sortit deux godets, ouvrit la bouteille et en servit une large rasade à Tristan.

Goutez… vous allez voir… c’est un vin... comment dire … espiègle !
Oui c'est ça... espiègle !


Alors trinquons Tristan !
Et santé et joies dans vos bra …


Mince... Ethel se reprit immédiatement et bafouilla…

A... euh... à la mémoire de Boismaury !


Elle était restée debout...
Adossée contre la cloison de sa roulotte.
Regardait Tristan...
Elle était heureuse qu'il soit là.
Oui ce soir, son cœur battait la chamade.

Elle le savait depuis son arrivée dans le village malgré les colères qu'il provoquait en elle.

Elle se ressaisit... toucha la médaille qu'elle portait autour de son cou, priant pour qu'il ne soit pas aperçu de son émoi.


Bon... on continue Tristan?
Par les lignes ou par les monts ?
Ou par monts et par vaux ?


Elle sourit et lui reprit la main.

(HRP : Aux gentils RPistes qui attendent sur les marches de ma roulotte,je vous demande un peu de patience... j'arrive, j'arrive)
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Tristan_du_cost
Tristan n'osa pas insister sur la menthe. Il ne connaissait pas cette qualité, et donc, il l'aurait bien testée...
Il prit donc un verre de vin, qui n'avait rien à voir avec le bon vin de Bourgogne. Il essaya de retenir une grimace et la complimenta :

Hummm, délicieux ce vin. Mais je n'en reprendrai pas. Je ne voudrais pas abuser.
Tristan regarda Ethel. Il n'avait jamais remarqué la beauté de son visage. Elle semblait si heureuse.
Il essaya de se reconcentrer sur sa main.

Eh bien, c'est vous la voyante. Je vous laisse continuer par les signes les plus faciles à décrypter...
Tristan prit la main d'Ethel, la porta à sa bouche pour la baiser. Puis il déposa sa main dans la sienne, paume vers le haut, afin qu'elle puisse continuer l'interprétation.
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne
Graoully
Graoully s'approcha de l'attroupement près de la roulotte de la voyante. Il y trouva de nombreux paroissiens. Ainsi donc ils ne font plus confiance au Très-Haut, ils ont besoin d'écouter des boniments ! Où va-t-on si l'on écoute plus la parole d'Aristote ? Il s'approcha donc, salua mollement les paroissiens attroupés, et commença à faire les cent pas devant la roulotte, bien décidé à aller la voir.
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Ethel
Ethel était troublée…
Elle ne savait pas où elle serait dans les semaines qui viennent, mais elle savait qu’elle emporterait ce simple baiser.

Il avait naturellement reposé sa main dans la sienne et pour la première fois Ethel eut peur de ce qu’elle allait lire.
Qu’allait-elle voir ?
Qui était vraiment cet homme ?
Allait-elle tout lui dire ?

Il était là...
Et cette proximité lui devenait presque insupportable...
Mais il fallait qu'elle se reprenne, il fallait qu'elle se calme et qu'elle termine cette lecture.

Elle releva la tête et lui sourit.

On continue ?

Les lignes étaient clairement dessinées et profondes.
Ethel les suivit du bout du doigt.

Alors…
Votre ligne de vie… c’est celle-ci, vous la voyez ?
Elle part à la base du pouce et se dirige habituellement vers le poignet.
Elle dirige votre énergie, votre force et votre ligne de conduite.
Et je peux dire que vous en avez !

Mais votre ligne à vous Tristan ne prend pas le chemin habituel !
Elle parait courte et intrigue au premier coup d'œil mais si on regarde bien... on s'aperçoit elle va rejoindre votre ligne de destinée. Vous voyez ?
C’est assez rare…
Il est fort possible que vous allez vivre un changement assez radical comme une installation ailleurs…
Je ne sais pas… en tout cas quelque chose va se produire dans votre vie…

Mais vous allez devoir vous battre... et vous saurez le faire avec force...

Je vois autour de vous comme une sorte de harcèlement... de chuchotements... de messes basses...
Des personnes bien pensantes...

Mais vous ne lâcherez rien...
Vous allez provoquer et bousculer les idées reçues... et ce ne sera pas du goût de tout le monde... et surtout pas de l'ordre établi.

Mais rassurez vous !
Vous voyez ces carrés ici… quelque soit le résultat, ils indiquent que ce changement vous sera bénéfique...
Les carrés sont toujours signe de protection et de chance !

Et cette croix à la fin de votre ligne… elle indique chez vous une grande influence religieuse ou spiritualiste… confirmé par cette croix sur votre mont Venus, c’est le signe d’un grand ascendant.

Ethel se tut un instant...

On continue par la ligne de cœur ?
Elle aussi est étroitement liée au mont Vénus...
C'est aussi le nom le nom de la déesse de l'amour vous savez...
Elle symbolise ... comment vous dire ?


Elle cherchait ses mots...

... la qualité de vos forces amoureuses ! Oui, c'est ça !

Le mont était large, bien formé et occupait largement la main.
Ethel ne put retenir un sourire...


Eh bien Tristan... disons que vous... que vous avez une forte personnalité...
Et un bel enthousiasme !
En tout cas... c'est certain... une forte vitalité !
J'ai un peu de mal à trouver mes mots mais... voilà, vous me comprenez ...

Toutefois, il y a aussi ces petits triangles là... et je pense pouvoir vous affirmer que l'affectif domine dans votre vie.
Et malgré les pratiques disons euh... chahuteuses et débordantes dont vous faites preuve... vous êtes un grand sentimental !
Je me trompe ?


Ethel sourit et traça du bout du son index la ligne de cœur ...
Cette ligne, comme les autres, était profonde mais celle ci était annelée.

C'était un signe de grand succès auprès des personnes du sexe opposé... mais le signe aussi d'une vie sentimentale mouvementée...
Peut être une double vie dans le secret et la durée...

Il y avait aussi de nombreuses étoiles sur la ligne...
Signe d'un événement sentimental soudain auquel il ne s'attendait pas.

Ethel était contrariée...
Elle n'était pas certaine de ce qu'elle venait de lire et fit le choix de se taire.


Votre ligne de tête maintenant Tristan ?
C'est celle ci sous votre ligne de cœur... elle est profonde et fine...

Son tracé très net indique chez vous une grande vivacité d'esprit... mais aussi de provocation pouvant aller jusqu'à l'arrogance...
Vous êtes un homme de tête et rien ne vous arrête...
Vous faites preuve d'opiniâtreté et encore une fois ce n'est pas du goût de tout le monde !
Et c'est aussi le signe d'un ego très développé !

Vous êtes aussi un homme d'amitié, vous voyez ces petites étoiles ?
Vous savez prouver votre loyauté auprès des personnes qui vous entourent et que vous estimez... et votre compagnie est recherchée.

De dialogue aussi... je ne parlerais pas de votre prochain voyage à ce sujet, tout le monde le sait.
Soyez simplement prudent... rien d'important ni de grave... mais quelques signes me laissent penser que vous pourriez être retardé...

Et puis... vous êtes un passionné pour tout et pour tout ce qui sort de l'ordinaire Tristan...
Vous provoquez !


Ethel releva la tête et sourit.
Elle connaissait peu le diacre mais n'était pas étonnée de ce qu'elle venait de découvrir...


Voilà mon cher Tristan, ma modeste contribution auprès de vous ce soir...

Elle s'inclina d'un signe de la tête.
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Faflo
Faflo avait croisé Ethel la veille en taverne et était curieuse de voir sa roulotte.

Elle arriva près de sa "maison" bien décorée. IL est vrai que toutes ses couleurs mettaient de la gaité à Autun.

Elle approcha et frappa doucement à la porte.

Oserait-elle demander à Ethel ce que lui réservait l'avenir.

Elle regarda sa main. Ethel parlait de la ligne de vie, de la ligne de coeur... Elle cherchait dans sa main mais ne voyait rien.

Invitée à entrer par la voix douce d'Ethel, elle poussa la porte.


Bonjour Ethel.

Je voulais voir comment est ta roulotte.

Elle mit ses mains derrrière son dos, hésitante. Elle n'osait poser des questions à Ethel

C'est bien joli chez toi.

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Tristan_du_cost
Tristan regardait alternativement Ethel puis son doigt qui parcourait les lignes de sa main. Il écoutait avec attention.
Les étoiles, il ne les voyait pas, mais qu'importe.
Mais il réfléchissait à ce qu'elle disait : un changement radical comme une installation ailleurs... Oui, l'idée lui avait en effet traversé l'esprit...
Elle voyait une sorte de harcellemment autour de lui ... Voulait-elle faire allusion aux tracas induits par les "soit-disant" bons Pères ? Par ce haut clergé qui a perdu toute notion avec la réalité du terrain ?
Elle continuait ...
Citation:
vous êtes un grand sentimental !
Je me trompe ?

Tristan sourit. Non, Ethel, vous avez tout à fait raison. Mais si vous ne l'avez pas lu dans ma main, je pense que mes concitoyens s'en sont fait l'écho ...
Tristan était tombé sous le charme d'Ethel. Il l'avait considérée à son arrivée comme une vulgaire bohémienne, mais à son contact, il avait appris à mieux la connaître. Il découvrait une damoiselle sensible, un peu timide, mais riche d'une force intérieure dévorante et communicative.
Lorsqu'elle releva la tête à la fin de sa lecture, leurs visages initialement penchés sur la main furent très proches. Tristan n'eut qu'à avancer légèrement sa tête pour que sa bouche effleure celle d'Ethel.
Le contact fut soudain, bouillant, émouvant. Il plaqua sa bouche sur la sienne, prit son visage dans ses mains et l'embrassa avec passion pendant plusieurs secondes. Puis, il repris ses esprit. Il se recula, et rougit

Excusez-moi ... je ... je ...
Tristan regardait le sol et n'osait croiser le regard d'Ethel. Il n'osait affronter sa réaction. Il continua, tout en regardant le tapis aux motifs champêtres et floral.
Je ne sais pas ce qui m'a pris ... Vous étiez si ... j'étais ... enfin ....
C'est à ce moment là que la porte s'ouvrit et que l'inopportune Faflo passa la tête.
Merci pour tout Ethel. je vais vous laisser, je crois que vous avez de la visite...
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne
Graoully
Graoully vit une jeune femme passer ainsi devant tout le monde.

Dites-moi ma fille, ne voyez-vous pas qu'il y a la queue ici ? Veuillez la faire comme tout le monde.

Bien que sachant pertinemment que ce n'était pas à lui, Graoully s'avança au bas des marches.

C'est à quelqu'un ? Non ? Alors c'est à moi.

La rapidité de la réponse qui faisait en sorte que personne ne puisse répondre faisait donc passer sa question pour rhétorique. Il entra donc dans la roulotte, se déchapota et commença directement.


Dame...Ethel, je crois. Je suis le Père Jean de Graoully. Si je viens ici, ce n'est pas pour que vous me lisiez les lignes de la main, mais pour vous parler, et sérieusement. Sachez que votre "profession" est dangereuse, et qu'elle peut être considérée comme de l'hérésie. C'est donc en ma double qualité de vicaire d'Autun et de procureur ecclésiastique que je viens vous rencontrer. J'aimerais discuter avec vous. Si je juge que vous faites simplement votre travail sans bafouer la religion, alors je vous laisserais faire. Si je me rends compte que vous bafouez la foi, alors vous me suivrez immédiatement à l'archidiocèse pour est traduite devant l'officialité archiépiscopale. Veuillez donc décliner je vous prie vos nom et votre profession telle que vous la définissez.

Graoully fixa alors un regard dur sur Ethel. Tant qu'il ne savait rien d'elle, il se bornerait à la voir comme une possible hérétique.
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Faflo
Faflo regarda le Père Graoully.

Je viens juste saluer une Dame que j'ai croisée hier en taverne. Je ne viens pour rien d'autre....

Mais si vous êtes si pressé... je me retire!

Elle haussa les épaules et s'en fut.

La mine de ce prêtre ne l'inspirait guère, elle l'avait croisé plusieurs fois déjà en taverne sans qu'il ne réponde à ses bonjours. Il se prenait vraiment pour un très haut personnage. On lui avait donné son nom, lui ne s'était jamais présenté.

Elle salua Ethel de la main et se dirigea vers la porte.
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Ethel
Elle écoutait Tristan… sentait son trouble à lui aussi.
Et elle ne bougea pas lorsqu’elle le sentit venir chercher sa bouche.

Elle ferma simplement les yeux et goûta sans retenue à ses lèvres et à ses doigts sur son visage…

Un instant à l’écart, pour un moment seulement où l’on s’éloigne un peu à l’abri des regards.
Ces instants où l’on se glisse furtivement l'un contre l'autre.
Le temps était en pause.
Seulement l’instant présent et cette furieuse fragrance de désir …

Puis Tristan se dégagea un peu confus…
Il n’avait pas à l’être…
Ethel n’eut pas le temps de l’apaiser et de le rassurer par ces gestes et par ses mots que Faflo, après avoir discrètement frappé à sa porte, entra dans sa roulotte.

Tristan s’éloignait déjà… prit comme elle entre la confusion de ce moment d'abandon et cette visite qu’ils n’attendaient pas.


Ethel n’eut pas le temps d’accueillir Faflo qu’un homme en soutane qu’elle ne connaissait pas fit irruption chez elle, ignorant les personnes qui attendaient et congédiant sans autre forme sa visiteuse.

Le sang d’Ethel ne fit qu’un tour.

Elle s’empressa de rattraper Faflo qui déjà sortait.
Elle la prit doucement par le bras et la ramena à l’intérieur de sa roulotte.


Ffalo, je suis ici chez moi et tu es la bienvenue !
Personne, tu m’entends bien, personne ne peut prendre de décision à ma place en ce lieu.
Viens…


Puis elle se tourna vers le curé.
L’homme parlait d’hérésie, de religion, de foi, d’officialité archiépiscopale… de jugement...

Et vous … père Jean de Graoully…
De quel droit vous permettez vous de rentrer chez moi sans en avoir l’autorisation, sans même frapper à ma porte ?
Sans vous soucier de savoir avec qui je suis, ce que je fais et si je suis en tenue respectable pour vous recevoir.


L’homme était d’une impolitesse qui choqua Ethel.
Il était fermé et ses paroles semblaient sans appel.


Est-ce là le respect ?
Est-ce là l’image de votre communauté ?
De la tolérance et du dialogue ?
Est-ce de cette manière que votre église reçoit et parle ?
Je ne le crois pas !


Ethel regarda les mains de l’homme... elles étaient rouges, épaisses et molles…
Ils serraient les poings.


Je m’appelle Ethel oui !
Ma profession ?
Je suis une fille du vent Père Graoully !
Je chante, je danse, je donne et j'aime !
Et je n'ai jamais bafoué votre foi !

Et cela me donne aussi la liberté de vous demander de bien vouloir sortir de chez moi.
Je répondrais volontiers à vos questions mais seulement quand vous serez enclin à l'écoute...


Cela me donne aussi la liberté d’aller rejoindre l'homme que j'aime… parce que je n'ai pas eu le temps de lui dire et que vous n'arriverez pas à ternir ma journée...

Ethel sortit en hâte de sa roulotte…
Elle fit comprendre par un signe de la tête aux personnes qui l’attendaient qu’elle allait revenir.

Elle s’engagea en courant entre les étals des marchands.

Elle le voyait au loin…
Il fallait qu’elle lui dise…
Il fallait qu'elle le sente contre elle, qu'elle le touche, qu'elle le respire...
Tristan...

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Faflo
Faflo avait suivi la scène avec le Père Graoully un peu interloquée.

Ethel l'avait rattrapée, ramenée à l'intérieur et poussée sur une banquette confortable. Elle était partie très vite.
Fallait-il l'attendre?

Elle s'installa sur les coussins moelleux qui garnissaientt cette banquette.
Elle aimait bien ce décor chatoyant. Toutes ces couleurs, çà changeait des intérieurs austères de Autun.
Elle s'installa confortablement et s'endormit.

Elle avait passée sa nuit en prison. L'humidité du cachot, la présence des rats l'avaient empêchée de dormir.
Elle s'était retrouvée dans cet endroit sombre alors que son "Rayon de Soleil " venait d'arriver à Autun, elle avait du tout laisser pour se retrouver ainsi... privée de liberté, de l'homme qu'elle aime.

Fallait-il demander à Ethel si cet homme qui obsédait ses jours et ses nuits était bien celui qu'elle attendait?

Elle sombra dans un profond sommeil où chauchemards et rêves se succèdèrent.
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Tristan_du_cost
Tristan avait vu le Père Graoully en sortant de chez Ethel. Leurs regards s'étaient croisés mais ils n'avaient échangés un mot.
Tristan préféra s'enfoncer rapidement dans le marché. Il s'arrêta devant le boulanger, ne sachant pas s'il lui restait du pain pour aujourd'hui. Tout son esprit était accaparé par Ethel.
C'est à ce moment là qu'il entendit courir dans son dos une personne pressée. Il se retourna et vit arriver Ethel, essouflée, la jupe virevoltant et laissant apparaitre de manière furtive ses cuisses, ses cheveux volant dans le vent.
Tristan était tétanisé. Il n'eut que le temps d'ouvrir ses bras et Ethel s'y engouffra. Il la serra contre lui, son visage enfoui dans son cou et se retenant à la charette d'un marchand pour ne pas tomber à la renverse.
Ils ne disaient rien ... Les yeux de Tristan s'embuaient de larmes et il serrait Ethel contre lui comme un bien précieux.
Les gens autour étaient également silencieux, émus par cette scène peu banale. Même la vendeuse de poissons s'était tue.

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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne
Ethel
Ethel s’était précipitée dans les bras de Tristan.
Plus rien n’avait d’importance … sauf l’amour qui rythmait son cœur depuis le jour où elle l’avait rencontré.
Elle l'avait tout de suite reconnu...
C'était lui...
Peu importe les qu’en-dira-t-on… peu importe les recommandations et les mises en garde.
Elle aimait cet homme et rien ne la freinerait.

Il était là... contre elle.
Il lui avait ouvert ses bras et à cet instant, leurs cœurs et leurs corps célébraient cet hymen…
Noce des sentiments et du désir…
Pas un mot n'avait été prononcé... mais c'était une vraie conversation qui se tenait là...

Elle ferma les yeux…
Elle posa une main sur sa chemise et en froissa le tissu.
Envie violente de le toucher...
Pour la première fois, elle respirait son odeur… son souffle dans son cou...


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Graoully
Graoully était resté stoïque devant l'emportement d'Ethel. Il en avait déjà vu d'autres dans son cas, il savait très bien qu'il était plus évité qu'apprécié, et qu'on parlait dans son dos, mais il était venu porter la bonne parole, et ils l'entendraient milles tonnerres ! Puis, à peine Ethel avait-elle terminé sa phrase qu'elle était partie en courant.
Rien ne pouvait plus confirmer le Père dans sa quête. Elle s'emporte, puis elle fuit, deux beaux aveux de culpabilité. "En une phrase je lui ai fait perdre tous ses moyens, je ne pensais pas que cela irait aussi vite."
Il s'approcha de la porte pour voir où irait Ethel, et c'est sans grande surprise pour le Père qu'elle alla se jeter dans les bras de Tristan. Graoully, se demandant comment il avait fait pour douter de la destination d'Ethel, ne put se retenir d'éclater de rire tout en faisant un clin d'œil de loin à Tristan. Décidément, il n'en ratait pas une celui-là !

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Xylona
Xylona trépignait d'impatience et commençait à fatiguer d'attendre .

Elle décida de frapper à la porte de la roulotte même si elle savait que le père y était.

_Désolée de vous déranger mon père et Ethel mais je suis pressée ,je dois repartir en retraite et aimerait parler à Ethel avant ...
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