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[RP] "Autuntamarre" Le journal sans tambour ni trompette !

Ethel
Ethel leva la tête et sourit à Tristan.
Curieux, il se plaça derrière elle, comme elle aimait qu'il le fasse, et lut en même temps qu'elle le précieux parchemin.


Non Tristan... ma marraine s'appelle Sholana et c'est bien une gitane !
La baronne de Tracy est ma marraine de coeur.
Tu sais, elle fut ma providence à une période où les choses n'allaient pas très bien, j'étais de passage en Champagne.
Elle m'a ouvert la porte de sa demeure et je suis restée plusieurs semaines chez elle, elle m'a nourrie, logée sans rien me demander en contrepartie.
Si... j'ai quelquefois dansé pour ses invités lors des fêtes qu'elle donnaient en son domaine.

Je te raconterai...
En tout cas, une belle amitié est née entre nous et peu importe qu'elle soit baronne et moi gitane...


Tristan continuait,y allait de ses commentaires.
Ethel se mit à rire


Comment peux tu dire ça Tristan ?
La baronne est une femme pieuse et de grande vertu tu sais...
Elle a été d'ailleurs été longtemps mariée je crois.
Il me semble que son époux est décédé... mais je ne sais pas trop...

Je pense qu'elle se range plutôt du coté de votre évèque et du père Graoully...
D'ailleurs, à ce sujet... mon petit doigt me dit que je vais devoir affronter quelque peu son courroux !

Mais je vais te présenter à elle !
Parce que je t'aime et que ça, elle va vite le comprendre !

Le presbytère ?
Mais c'est une idée sauf que le journal ne sera pas prêt mais on peut écrire quelque chose et le placarder aux quatre coins d'Autun.
Et puis, y'a le crieur !
Tu crois vraiment que ça peut être prêt pour samedi ?

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Tristan_du_cost
Tristan aimait taquiner Ethel et prenait un malin plaisir à la mettre dans l'embarras. Mais la belle avait de la ressource et savait toujours s'en sortir brillamment, et avec le sourire.

Tristan ne répondit pas tout de suite, trop occupé à embrasser la chair tendre de son cou, tout en remontant ses mains expertes des hanches vers sa jolie poitrine.


Si le presbytère peut être prêt pour samedi ... Ce serait bien. On le lui proposera, et si ça ne lui convient pas, je lui ferai une place dans mon lit.

Tristan souriait, heureux de sa blague qui allait faire hurler sa tendre dulcinée.

Mais non, je lui cèderai ma maison et je viendrai habiter dans ta roulotte. Ce n'est pas une bonne idée, ça ?

Et Tristan reprit l'exploration minutieuse du cou d'Ethel ...
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne
Ethel
Une place dans ton lit ?!!!

Ehel se dégagea des bras de Tristan et se réinstalla à son bureau

Dans ton lit ?
Eh ben, tu sais quoi ?
La baronne n'aime pas les barbus... elle dit qu'ils sentent le bouc !


Ethel se retenait de sourire...

Elle reprit sa plume et s'aperçut qu'elle dessinait des fleurs... des coeurs...
qu'elle écrivait en lettres capitales... TRISTAN...
puis encore des coeurs... puis encore des fleurs... des coeurs...
puis encore TRISTAN...

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Tristan_du_cost
Au ton d'Ethel, Tristan comprit qu'il était allé un peu loin et qu'il valait mieux changer rapidement de sujet.

Elle était partie à son bureau et s'était mise à travailler, à écrire avec application, ce qui signifiait que la récréation était terminée et qu'elle ne voulait plus être dérangée.


Bon ... ben ... je retourne aux champs. A ce soir ...

Tristan ouvrit la porte et sortit.
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne
Ethel
De sa plus belle plume, Ethel continuait....

TrIStaN.... TRIsTAN.... NATsIrT...
en gros, en large, en travers lorsqu'elle comprit qu'il sortait et repartait dans ses champs !

Elle se précipita dehors, il n'était pas loin...


Oh non Tristan ! Ne pars pas...
Viens, on va aller se promener, il faut trop chaud pour aller travailler !

Et puis moi, tu sais quoi ?... je trouve que tu sens très bon !

On va aller chercher Solomos à la roulotte et on va faire une balade.
Tiens, je te raconterais même des histoires, tu connais celle du gitan forgeron ?


Elle lui prit le bras, se hissa un peu sur la pointe des pieds pour lui déposer un baiser et commença...

Alors, voilà mon chéri... il s'appelait Arton et contrairement aux notres, il avait choisi de ne pas ....
Il faut dire que son grand père était un gadjo....
C'est sur... chez nous, ça n'aide pas...
Alors un jour, le beau Arton, épris....

Et, il n'arrêtait pas de lui répéter
"Regarde bien... regarde dans mes yeux. Ne vois-tu pas ?
Ne vois-tu pas ?"


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Tristan_du_cost
Tristan s'arrêta, se tourna vers Ethel et plongea son regard dans le sien.

Qu'essaies-tu de me dire, ma chérie ? Qu'un amour est possible entre une Gitane et un Gadjo ? Le crois-tu vraiment ?

Oh, ce serait tellement beau, tellement fort ...
Mais comment faire ? Tu sais bien que notre amour est impossible. Je serai toujours rejeté par ta communauté, et toi, je le sais, un jour tu repartiras ... attirée par les paysages lointains, portée par le vent, éprise de liberté ...


Je voudrai tant te garder auprès de moi, ma douce Ethel...

Tristan s'était tu, les sanglots l'empêchants de parler. Il essuya une larme et tourna la tête dans la direction opposée.

J'ai pris une poussière dans l'oeil.
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne
Ethel
Ethel se rendait compte qu'elle avait toujours repoussé cette question, même s'il ne se passait pas une journée sans qu'elle y pense.
Oui, elle était gitane et lui gadjo...

Sans s'en rendre compte, elle laissa tomber le papier qu'elle avait pris avec elle en sortant du bureau et qu'elle voulait lui donner.




Elle sentit le trouble de Tristan, le prit par le bras, l'entrainant à continuer leur marche.
Elle se serra contre lui... regardant devant, au loin et lui dit doucement.


Tu sais, Tristan... cela fait maintenant des mois que ma roulotte n'a pas bougé et, aussi longtemps que nous nous aimerons, elle ne bougera plus.
Par Sainte Sara, j'en ai fait le choix depuis des semaines maintenant.
Parce ce que tu sais... aussi beau que puisse être mes voyages et les contrées que je traverse, ma vie ne serait plus qu'une pale copie du bonheur sans toi.
Oh, je te ne dis pas je ne partirais pas de temps en temps passer une nuit à la belle étoile, comme je l'ai fais la semaine dernière... j'ai besoin de ces évasions et j'ai Solomos maintenant pour ça.
Mais ma roulotte ne bougera plus Tristan...

Tu sais, mon clan est ce qu'il est, je ne l'ai pas choisi... les hommes sont fiers et s'ils n'ont pas de bien, ils défendent leur nom...
On marie ses filles avec des cousins éloignés, tout doit rester dans la communauté...
Et ça, je l'ai fui Tristan, ma liberté n'était pas là...


Elle se reprit

Mais, ce sont des gens généreux et bons tu sais... et je les aime.

Ethel se tut et regarda son bracelet rouge, il avait appartenu à son grand père.
Elle l'avait eu en héritage le soir où le vieux avait fermé les yeux pour la dernière fois.


Tu vois ce que je porte à mon poignet Tristan, c'est un cadeau de famille.
Ma grand mère me l'a remis il y a longtemps.
Elle m'a simplement dit
"Garde le comme un bien précieux...
Tu t'en sépareras le jour où celui qui fera battre ton coeur sera devant toi.
Et tu sais Loukka, tu le reconnaitras...
On reconnait toujours l'amour...
Alors ce jour là, passe lui à son poignet et vous serez aussi heureux que je l'ai été avec ton grand père"


Ethel retira de son poignet le bracelet soigneusement tissé, prit la main de Tristan et lui déposa autour du sien...
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Tristan_du_cost
Le regard de Tristan s'embua et rapidement ses yeux débordèrent de larmes. Il regarda Ethel lui passer ce bracelet au poignet, signe de leur immense amour.
Alors cet amour qu'il croyait impossible était présent et futur, le passé était à oublier.
Alors ils allaient maintenant construire l'avenir, quoi qu'en pensent les commères et autres intrigants.

Tristan prit Ethel par la taille, la serra contre lui et embrassa sa bouche, son cou. Il était comme un chiot un peu fou qui découvre la vie hors de son panier.


Ma chérie, ma chérie, je t'aime. Veux-tu devenir ma fiancée ?
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne
Ethel
Ethel prit ses lèvres sans retenue... le laissa descendre dans son cou.
Pour la première fois, elle goutait à ses larmes salées...
Ses cheveux collaient sur son visage, sa tête tournait...

Elle savait qu'elle ne s'était pas trompée.
Ses lignes de sa main, à lui... la première fois qu'il était entré dans sa roulotte...
Mais elle ne lui avait rien dit ce soir là...
Ses propres lignes à elle, qu'elle avait osées regarder le jour où Sorane l'avait mise en garde.
Elle n'y avait vu aucune larme, aucun chagrin...

Il était là contre elle.... il était le cadeau de sa vie...
Elle l'aimait tel qu'il était... avec ses fougues, avec sa façon de bouger... butinant et libre.

Tristan se rapprocha de son oreille...
Et il lui chuchota les mots... ceux qu'elle attendait sans vouloir se l'avouer.
Elle les reçut comme une nouvelle et douce caresse...
Une caresse extraordinaire, pleine de promesses.

Oh.... Tristan.... mais oui... oui... mille fois oui !

Elle se tut... chercha sa bouche et murmura dans un baiser

Je vais t'aimer Tristan.... je vais t'aimer...


Elle chercha son regard.

Nous allons nous aimer...
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Tristan_du_cost
Tristan essuya ses yeux, ses larmes faisant maintenant place aux rires.
Il prit la main d'Ethel et la porta à sa bouche. Il l'embrassa tendrement.


Ah ma chérie, ma beauté ! Nous sommes fiancés ! J'ai envie de le crier à tout le monde.

Nous sommes fiancééééééééééééééééééééés

Rentrons au journal. Le travail nous attend, et peut-être des gens veulent-ils te voir ...


Il prit Ethel par la taille, et lentement, ils retournèrent au journal tout en faisant des projets d'avenir.
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Haut Fonctionnaire
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Ethel
Ethel était revenu au journal au bras de son chéri.... non... de son fiancé !
Et comme dirait Irex, elle était fière comme un bar tabac !
Elle regardait le bracelet rouge de son grand père autour du poignet de Tristan et pensa que sa place était bien là.

Il l'avait quitté devant le bureau, retournant à ses champs et lui promettant de passer la rechercher à son retour.

Oui, des projets, ils en avaient...
Peut être allait elle même l'accompagner en Bretagne.
Hmm... des nuits au clair de lune...
Et puis après...
C'est la tête dans les étoiles qu'elle se réinstalla à son bureau... elle se secoua un peu... dernière ligne droite avant la sortie du journal !


Elle farfouilla dans ses papiers et marmona :

ça... c'est fait... ça aussi...
Ah si ! faire un article sur l'incendie inexpliqué du presbytère, le départ du père Graoully, sur la création de l'équipe de soul.... le baptême de Lenine, de Ganju, de son amie Lili...
Les fiançailles de Ice et de Caro... et des siennes !!!


Son visage s'assombrit.

Et puis... sur la disparition de son ami Silverpipo et puis aussi...

Elle chercha sa dernière lettre...


Coucou chère Ethel,
Chose promise, chose due....
Je te fais parvenir mon premier remède, si ca te convient, je t'en fait parvenir sous la même forme plusieurs autres.
Il est évident que tu peux le mettre en forme à ta guise.
voilà, si çà te fait plaisir je continuerai.
Ton ami Irex

Toutes ont été testées, avec plus ou moins de bonheur par ma compagne et si fidèle Leapuce et parfois par mon amie Aure


Oui... Ethel allait mettre en forme la page d'Irex...

Ô remèdes d'Irex!

Elle travailla pendant des heures, la nuit commençait à tomber.

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Ethel
Ethel commençait à ranger ses affaires lorsqu'elle entendit un pigeon se poser sur le rebord de la fenêtre.
Elle se leva et vit que le volatile était porteur d'un message.
Elle reconnut tout de suite... c'était Darka !

Elle libéra l'animal, retourna s'assoir et déroula le parchemin avec impatience.


Citation:


Troyes, le 27ème jour du mois de septembre de l'an de grasce 1457

Ma chère filleule de coeur Ethel et Cher Sieur Tristan,

Je suis impardonnable de n'avoir pris ma plume en arrivant lundi matin à Troyes.

Le retour s'est passé sans encombre sur les routes. Soyez rassurés.

Je suis encore désolée d'être partie, si rapidement sans pouvoir vous dire au revoir.
Mon Maréchal Colvert étant souffrant, ils nous fallaient rentrer d'urgence.
De plus, nous sommes de noces le 7ème jour de septembre, qui se dérouleront à Tracy.

Je garde d'excellents souvenirs de notre séjour et de votre ville si accueillante. J'espère revenir au plus vite pour le baptème d'Ethel et surtout pour vos épousailles.

Transmettez toutes mes sincères amitiès et mes salutations chaleureuses à Léapuce, Dame Sorane, Lénine, Ganju, Lillypuce, Ice. Je dois sûrement oublier des noms.

Une pensée particulière à Léapuce en ce moment si difficile. Je prie pour elle et pour l'âme de son bien aimé époux Irex.

Comment se passe votre pastorale. J'espère que vous êtes assidue aux cours.


Que le Très Haut veille sur vous

Je vous embrasse affectueusement






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Tristan_du_cost
Tristan revenait de ses champs et s'arrêta pour embrasser sa belle.
Ethel était en train de lire une missive et il reconnut de loin le cachet de cire de sa marraine la Baronne.
Sans bruit, il s'avança et l'embrassa dans le cou. Il reniflait son parfum qui envahissait tout son être. Il posa ses main sur sa taille et la serra tout contre lui.


Bonjour ma chérie

Il lui susurait des mots doux à son oreille.

Que ditais-tu d'une promenade champêtre et un petit câlin sur les berges de l'Arroux Une petite pause te ferait du bien.
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
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Ethel
Ethel avait entendu arriver Tristan mais n'avait pas bougé.
Elle faisait semblant de continuer sa lecture.
Elle aimait bien quand il venait, comme ça... sans qu'elle le voit, chercher son cou et se serrer contre elle.
Elle frissonnait d'avance... ceux qui descendent jusque dans les doigts de pieds...

Elle sourit et lui murmura.


Bonsoir Messire que j'adore...
Une promenade sur les berges de l'Arroux ?
Mais, vous me comblez...
Laissez moi juste le temps de vous embrasser.

Elle se retourna, Tristan souriait.


Quant au calin... hmm... et bien... je suis d'accord aussi !
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Tristan_du_cost
En guise de réponse, Tristan l'embrassa et la renversa sur le bureau, au milieu des articles en préparation et du courrier en retard.
Il était tout contre elle et sentait son corps qui bougeait avec sa respiration saccadée.
Il poussa délicatement son genou entre ses jambes pendant que ses mains remontaient le long de ses côtes. Il aimait sentir les réactions de sa belle, ses soupirs, ses gémissements.
Il plaqua sa bouche sur la sienne et débuta un baiser passionné dans lequel les langues s'entremêlaient et tournaient dans un ballet improvisé.


mblmmllmmblbl

Pas facile de parler dans ces conditions...
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