Baptême de Sampieru de Corse

La remarque du vieux grec la fict sourire, et elle tourna vers luy un regard franc.

Sans vouloir vous offenser monseigneur, il arrive que les mécanismes des horloges ne se dérèglent...

Et, se moquant comme d'une guigne de ce qu'il pourrait bien penser de cette réponse, elle se retourna vers l'autel et vérifia mentalement que tout estoit en place pour le baptesme.
D'un regard, elle jaugea le monde présent dans l'abbatiale, supposant que le futur baptisé estoit jà là, au vu de son immense retard...

Elle s'avança donc devant l'autel, et entama la messe.

Mes frères, mes soeurs, bienvenue en l'Abbatiale Sainct Bernard en ce jour de juillet 1457.



J'ai l'honneur de pouvoir célébrer ce jour le baptesme de sieur Sampieru de Corse, avec la coopération de Monseigneur Odoacre de Corinthe, évesque de Périgueux.

Avant que de nous diriger vers le baptistère, je vous invite à confier nos fautes au Très Hault.








S'étant dirigée vers le baptistère, elle attendit que le l'aspirant au baptesme et l'évesque l'aient rejointe, puys elle éleva de nouveau sa voix vers les haultes voultes de l'abbatiale.

J'appelle le parrain et la marrraine à venir près de nous afin que de témoigner de leur volonté d'accomagner sieur Sampieru dans ce chemin...

mickaella ecoutait la soeur et la suivait du regard



aussitot, mickaella se leva et dit a voix haute et claire

je me nomme mickaella de foncombes , je suis la marraine de sampieru di corsu ici present et desire l'accmpagner dans le chemin qui mene a aristote

elle sourit puis regarda son filleul et attendit la suite des evenements

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se leve et se dirige vers le baptistère,
arrivé, il se tiens droit en silence,
sourit a sa maraine et attend que la cérémonie continue

Uriel s'agenouilla et baissa la tête tandis qu'il récitait la prière du pardon :

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen.

Le Grec, ostensiblement, ne récita pas la prière du pardon. Il ne l'a récitait jamais. Grec il était, évêque qui plus est, et surtout tellement lui-même, pour quelle raison aurait-il demandé pardon, n'était-il pas parfait ?

murmure :

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen.

mickaella recita as sa tete ces parols de prieres afin d'etre pardonnee de tous pêchés

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen.

elle se signa aux cotes de sam et regarda le baptistere, tout se deroulais bien et son filleul s'etait quelque peu calmé elle le vit faire un signe discret a pyro et en sourit heureuse que a cousine est trouvé le compagnon fait pour elle

elle attendit ensuite que la soeur continue la ceremonie

il sourit regardant l'eveque

Pyrotess écouta la cérémonie et recita doucement la prière

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen.

Elle regardait son amour avec émotions et souriait

Les bottes brillantes foulèrent le parvis, avec un léger retard, mais le foulèrent malgré tout.
Au dessous, il y avait des bas, noirs eux aussi. Ils protégeaient des pieds fins, des chevilles menues et un galbe alléchant.
Les sous vêtements, eux aussi étaient noirs !

Contrastant farouchement avec la blancheur immaculée de la houppelande, que l'on aurait dit cousu sur elle tant elle épousait ses formes à merveille ...
Et pourtant, elle avait dû bataillé avec ce corset, désireuse de cintrer sa taille jusqu'à presque en défaillir, tant la respiration était alors compliquée !
Mais le double résultat escompté était là, sur le parvis de l'Abbaye : une taille fine et délicieusement marquée et un corsage, dont le décoleté pigeonnant, devrait nécéssairement attiré les regards.

Au cou, quelques pierres clinquantes, assorties au peigne dans ses cheveux noirs, remontés en un savant chignon.
Le regard émeraude et pénétrant avait été souligné d'un trait de crayon noir, et les lèvres qu'elle s'était appliquée à mordiller toute la journée, avaient revêtue la couleur rouge vermillon qu'elle aimait tant.

Dans son sillon, un lourd parfum capiteux, fruit de mélange savant et travaillé, émanait doucement de la naissance de ses seins.

CRIIIIIIIIHIHI HI HI HI RI CRI CRIC ... CRIC

La lourde porte finit de s'ouvrir, laissant derrière elle un vide sonore des plus assourdissants. Le centre de gravité de la chapelle semble basculer en un instant vers l'entrée, venant peser de tout son poids sur la silhouette grise du pèlerin.

Tandis que son pas vient frapper la première dalle de l'entrée, ses pensées, entièrement tournées à une embrassée derrière lui, viennent glisser un sourire au coin de ses lèvres.

Puis, négligeant la multitude de paires d'yeux qu'il endosse probablement, il se retourne.

La main se tend, ouvre ses doigts en cascade, venant mettre le cou de son pouce au service de la Duchesse.

La main gantée s'y dépose, la femme avance, prenant en charge toute l'attention générée par l'homme, pour venir enfin, arrivant à sa hauteur, d'un simple sourire, prendre possession de la chapelle.

Au bras de l'Homme, elle entra enfin dans le lieu sacré, flanquée d'une petite Eloa, terriblement ronchon mais pomponnée de près par sa mère, maîtresse en la matière.

Ils avancèrent tous trois dans la travée principale, Sampieru et Tess se tenant au premier rang.
La démarche chaloupée de la brune Duchesse se figea cependant à mi-chemin.
Le regard vert venait de remarquer le Comte, et sans doute son épouse à ses côtés.
Tirant Staron par la main, elle entreprit d'aller s'assoir non loin du couple, obligeant les invités à se lever.

Arrivée enfin, une révérence parfaite vint saluer le charmant homme et son épouse.

Messire Comte, ravie de vous revoir. Comtesse mes hommâges !

Accepteriez vous la présence d'une Duchesse terriblement en retard, non loin de vous ?

Elle sourit, en s'installant, sans attendre la réponse.

La cérémonie fut suivie avec attention par le Comte qui tenait la main de son épouse. Il était heureux de voir Sampieru entrer dans le giron aristotélicien et remarqua combien la dame de Genté, sa cousine, semblait épanouie et radieuse. Peu après la prière du pardon des péchés des hommes vint la brune Duchesse, son compagnon et la petite Eloa. Phenix fut amusé et ravi de les voir et répondit doucement à la dame, car on était en plein dans les œuvres du baptêmes :

Ma Dame oncque ne pourrait se départir de vous voir arriver, tel une brillante lumière dans la pénombre, à vrai dire, si l'on ne vous connaissait guère on pourrait croire venue l'apparition de la plus belle madone des lieux.

Puis il lui sourit, de ce sourire qui pouvait souvent le caractériser, lorsqu'il y avait de la malice sur son visage., se leva le moment qu'ils furent à s'asseoir avant de faire pareil.

Il n'y avait semblait-il pas de parrain, le vieux Grec haussa un sourcil en voyant le couple entrer. Ils puaient la nobliaille à plein nez, engeance à laquelle l'évêque de Périgueux vouait une inimitié farouche, et grimaça ostensiblement, puis se tourna vers le Corse

Mon fils, tu as exprimé ton désir d'entrer dans la Communauté des servants d'Aristote, sois béni de ce choix.

Pour cela tu as accepté d'ouvrir ton coeur aux enseignements des moines, qui pour ne pas être parfaits, ont eu le mérite de conscientiser ton âme sur les principales vertus que ceux qui veulent assumer la plénitude du don créateur doivent suivre...

Mais il te reste encore deux étapes à franchir, celle du serment, qui liera ton âme au Ciel pour toujours... et l'autre étape, qui vient maintenant : la preuve de ta Foi.

Sampieru mon fils, que peux tu dire ou faire qui montrera à ton évêque la sincérité de ton engagement ?

Assis dans son bureau, le frère Bardieu entendit les cloches pour une cérémonie. Il regarda sur son planning et vit que c'était une cérémonie de baptême. Pour une fois, il décida de ne pas aller à la cérémonie pour terminer son travail dogmatique sur un saint.

Dame Eloin passa par son bureau et lui signala que Mgr Odoacre était présent à la cérémonie comme convenue.
Le Grand Prieur resta coin. Comment ! Son homologue de Périgueux vient à Noirlac et il n'était même pas venue l'accueillir. Bardieu décida d'aller à l'abbatial pour assister au baptême. Il se mit discrètement près de la porte et entendit la liturgie se dérouler.