Kalamite
La jeune femme fut tirée de son sommeil par un bruit inhabituel.
Elle resta là aux aguets, les brumes du sommeil se dissipant lentement.
Elle fit le tri des bruits: le vent dans les arbres d verger, la respiration du dormeur dans la chambre voisine,le murmure étouffé de la rivière en contre bas...
Là, le bruit se fit entendre de nouveau près de la porte.
Se levant doucement, elle enfila un pagne à tâtons et se dirigea vers la salle.
Essayant de ne pas réveiller le guerrier endormi, elle se guida aux dernières lueurs de l'âtre vers l'entrée proche. Ouvrant la porte précautionneusement, elle essaya de déterminer la provenance du bruit qui l'avait réveillé.
Là!
Elle l'aperçut, minuscule boule de poils miaulant désespérément tapi dans une aspérité du sol. Elle s'accroupit près de lui à gestes lents, essayant de ne pas l'effrayer plus qu'il ne l'était. Elle avança une main tendue tout en lui parlant d'une voix rassurante.
Elle t'a abandonné? C'est ce que font les mères, tu sais. Elles partent toujours.
Si tu as faim et froid, je peux t'aider. Mais il va falloir que tu me fasses confiance.
Elle continua à lui parler ainsi, un long moment avant que la petite bête se décide à lui toucher le bout des doigts du museau.
Je vois, tu es du genre prudent. Tu as bien raison. La confiance, ça se mérite. Prends ton temps, je ne suis pas pressée.
Elle commença à agiter lentement les doigts devant le nez du chaton en un rythme hypnotique, tout en continuant à lui parler d'une voix douce.
La bestiole, enhardie se décida à approcher davantage.
Quand il enfonça une griffe hardie dans un doigt, elle referma la main sur la boule de poils et se releva. Elle commença à lui caresser la tête d'un doigt doux, tout en continuant son dialogue avec le chat mécontent.
Allons, n'aie pas peur. Je ne te dévorerais pas, tu es bien trop maigre.
Je vais voir si je trouve de quoi te nourrir. Oui, je sais. Tu es surpris et mécontent.
Continuant à babiller des petits riens et tenant son trophée serrée contre sa poitrine d'une main, elle rentra dans la calli.
Chut, pas de bruit. J'ai un autre invité qui a besoin de sommeil, lui.
Elle trouva un reste de semoule de maïs dans un bol qu'elle allongea d'un peu de lait. Elle posa le tout près de la cheminée.
Après un moment d'hésitation, le chaton se mit à manger goulument, trop affamé pour songer à continuer de se méfier.
Amusée par sa voracité, elle s'agenouilla près de lui.
Et voilà, l'affreux. A manger et un coin chaud.
Si tu veux partir, la porte est entrebâillée, sinon, tu es le bienvenu. Je manque souvent de compagnie.
Elle hésita, tendit la main pour une dernière caresse sur le dos maigrelet et se ravisa à mi-chemin.
Pas la peine de commencer à s'attacher : il serait parti le lendemain.
Elle haussa les épaules, la constante de sa vie, personne ne restait bien longtemps.
Un dernier regard sur son protégé d'une nuit, elle se releva d'un mouvement souple et gagna sa chambre.
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Peste en pleine forme, à la recherche de Plumes
Pas de réponse au HRP dans les sujets RP
Elle resta là aux aguets, les brumes du sommeil se dissipant lentement.
Elle fit le tri des bruits: le vent dans les arbres d verger, la respiration du dormeur dans la chambre voisine,le murmure étouffé de la rivière en contre bas...
Là, le bruit se fit entendre de nouveau près de la porte.
Se levant doucement, elle enfila un pagne à tâtons et se dirigea vers la salle.
Essayant de ne pas réveiller le guerrier endormi, elle se guida aux dernières lueurs de l'âtre vers l'entrée proche. Ouvrant la porte précautionneusement, elle essaya de déterminer la provenance du bruit qui l'avait réveillé.
Là!
Elle l'aperçut, minuscule boule de poils miaulant désespérément tapi dans une aspérité du sol. Elle s'accroupit près de lui à gestes lents, essayant de ne pas l'effrayer plus qu'il ne l'était. Elle avança une main tendue tout en lui parlant d'une voix rassurante.
Elle t'a abandonné? C'est ce que font les mères, tu sais. Elles partent toujours.
Si tu as faim et froid, je peux t'aider. Mais il va falloir que tu me fasses confiance.
Elle continua à lui parler ainsi, un long moment avant que la petite bête se décide à lui toucher le bout des doigts du museau.
Je vois, tu es du genre prudent. Tu as bien raison. La confiance, ça se mérite. Prends ton temps, je ne suis pas pressée.
Elle commença à agiter lentement les doigts devant le nez du chaton en un rythme hypnotique, tout en continuant à lui parler d'une voix douce.
La bestiole, enhardie se décida à approcher davantage.
Quand il enfonça une griffe hardie dans un doigt, elle referma la main sur la boule de poils et se releva. Elle commença à lui caresser la tête d'un doigt doux, tout en continuant son dialogue avec le chat mécontent.
Allons, n'aie pas peur. Je ne te dévorerais pas, tu es bien trop maigre.
Je vais voir si je trouve de quoi te nourrir. Oui, je sais. Tu es surpris et mécontent.
Continuant à babiller des petits riens et tenant son trophée serrée contre sa poitrine d'une main, elle rentra dans la calli.
Chut, pas de bruit. J'ai un autre invité qui a besoin de sommeil, lui.
Elle trouva un reste de semoule de maïs dans un bol qu'elle allongea d'un peu de lait. Elle posa le tout près de la cheminée.
Après un moment d'hésitation, le chaton se mit à manger goulument, trop affamé pour songer à continuer de se méfier.
Amusée par sa voracité, elle s'agenouilla près de lui.
Et voilà, l'affreux. A manger et un coin chaud.
Si tu veux partir, la porte est entrebâillée, sinon, tu es le bienvenu. Je manque souvent de compagnie.
Elle hésita, tendit la main pour une dernière caresse sur le dos maigrelet et se ravisa à mi-chemin.
Pas la peine de commencer à s'attacher : il serait parti le lendemain.
Elle haussa les épaules, la constante de sa vie, personne ne restait bien longtemps.
Un dernier regard sur son protégé d'une nuit, elle se releva d'un mouvement souple et gagna sa chambre.
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