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[RP] La derniere demeure.

Passy
A l’aube de cet automne et de cette journée, une carriole attelée à 2 chevaux traversait le bon village de La tremouille. Les graviers craquelaient à la rencontre des roues de bois et de fer. Personne dans les rues, même si derrière certains volets des yeux guettaient toujours.
L’attelage s’approcha de la rue du Fort et se gara non loin de l’une des forges les plus anciennes du village. Si ancienne que son four ne fonctionnait même plus depuis le printemps.

Le coq chantait. Un homme sale en sortit. Le voyage avait du être long. A travers la toile blanche de la carriole, une femme en sortit également avec un insigne de croix rouge sur sa blouse blanche. Le couple de missionnaire aida un homme rabougri sur lui-même à descendre. Et tandis que les 3 individus se dirigèrent vers la maison a coté de la Forge, le vieux interpella :

- vous voyez ca, c’est ma ville, c’est ma vie ! C’est ici que je suis né, c’est ici que je mourrais ! C’est pour cela que je tenais tant à revenir ici surtout que vos bons soins, votre médecine et Aristote lui-même n’arrive plus à me donner force de vie. Merci, merci quand même de m’avoir permis mon dernier retour.

La porte s'ouvrit en craquant. L'odeur du vieux bois emplitssait la salle principale. Ils se dirigerent vers la chambre.On le coucha sur son lit. La femme partit préparer une tisane. L’homme debout attendit.
- Sir Passy, si je peux vous être utile ?
- Ah oui j’y pense, prenez une plume et écrivez pour le bon maire quelques mots s’il vous plait ! Je vous dicte : « Cher maire, Je suis de retour en ville pour quelques soupirs, j’aurais besoin de votre visite pour établir la liste de mes biens et accomplir la destinée du Bon telle que ma femme Wilhem m’avait montré le chemin. A tout de suite. Passy. »

L’homme finissa sa prose, plia le papier et le glissa dans sa chemise en franchissant la porte. La femme revint avec la tasse qu’elle tendit à Passy en l’approchant de ses lèvres. Avec ses cheveux attachés et la poussière accumulée sur ses petites lunettes rondes.
- Buvez, cela vous fera du bien après ce voyage de 4 jours du monastère.
- Merci Geneviève.

Il but en attendant la visite du maire.
- Vous savez Geneviève, j’ai toute ma vie ici. Tous mes souvenirs. Et revenir ici me fait revivre un peu. Je me souviens de presque tout ! Ce jour où je suis arrivé en guenilles enfant dans ce village. Vous ne pouvez pas savoir comment j’étais farouche. Je ne me suis rapproché des gens qu’à travers la fonction de policier. C’était à l’époque ou il n’y avait pas de véritable grade. On faisait les rondes avec un bout de bois à 2 et on n’avait aucun moyen d’action pour obliger les gens à payer. Nous faisions de la prévention. Hi Hi, ce n’est pas bien ce que tu as fait la, redonnes le pain volé a la boulangère, gredin ! Et c’était l’époque ou même une leçon de morale suffisait. Le monde a changé sans doute.
- Continuez Sir, je vois votre visage éclairé. L’air d’ici vous donne bonne mine.
- Apres je me suis tourné vers une association d’entraide économique et politique mené par Le cookie. Vous irez voir dans les Histoires de La Tremouille dans la halle de La tremouille. Au pire vous demanderez. J’ai donc commencé à me faire des amis dans ce village et donc lors du fameux bal du village, j’ai osé en fin de bal inviter une fille que j’avais remarquée pour son mauvais caractère. Une femme dure mais pleine de bonté qui s’appelait Wilhem.
- Je vois vos yeux rempli d’amour Monsieur, vous avez du l’aimer.
- Plus que ca je pense mais vous savez il ne faut pas s’abaisser en amour. Il faut respecter sa Mie et se respecter. Je me souviens d’une engueulade mémorable entre elle et moi a propos de mon investissement et mon départ a la guerre. J’ai oublié de vous dire que je montais peu à peu les grades de l’armée pour finalement en être le maréchal en chef.

Il finit sa tasse et la posa dans les mains de son infirmière.
- Vous savez ? Je n’ai pas cédé malgré tout l’amour que j’avais pour Wilhem et les deux jumeaux que j’avais eu avec elle. Un homme d’honneur doit se battre pour l’honneur. Elle ne m’a pas abandonné et elle a même repoussé l’envahisseur de La tremouille pendant qu’on attaquait l’Anjou et qu’on s’était fait reprendre à revers.

Passy prit un regard plus tranché.
- Il n’y a pas que les guerres et les femmes de dangereux. Il y a aussi les politiciens. C’est terrible cette fonction de chef dans l’armée quand tout part a volo. Il y avait des taupes et donc je commençais à me méfier de certains mais aussi de la manipulation politique. Le Comte Mazarin a un moment de son règne, décida de prendre les clés de la caserne sans m’en avertir. Je fus réveiller par un de mes adjudants les plus surs. Un complot de renversement de l’armée était en cours. Tandis que les rumeurs d’invasion des angevins sur nos terres se précisaient et que des alliés au Comte avait tramé son arrivée, je pris la décision de fermer la caserne. Plus personne n’aurait accès a la caserne et les soldats restaient enfermé dedans. Le Comte avait souhaité asseoir son règne avec l’aide de l’armée alors que le Roy lui-même était prévenu d’une fraude électorale. Et finalement L’armée n’était plus sous le pouvoir du Comte. La tension était elle que mes soldats et moi-même devions être pendu des que la caserne serait reprise. Le Roy intervint et Mazarin et sa clique se refugia en Anjou.
- Bon sang, il vous en arrive des choses.
- Ce n’est pas la plus intéressante madame, le plus de la vie, c’est l’amour. L’amour et toutes les joies et les peines qui en découlent. Sans doute la fatigue du poste de Marechal permit à la maladie de me toucher. Une Peste qu’Aristote nous jeta sur Wilhem et moi-même. Nos jumeaux nous furent retiré et envoyer je ne sais ou.

Passy s’interrompit quelques secondes, et reprit :
- Et je ne sais toujours pas ou ? Le chagrin dut nous affecter encore plus et Wilhem s’enfuit dans les cieux en me laissant quasi mort. Je ne pensais pas me relever, pas de cette épreuve la. Je revins et m’enferma dans ma forge à fabriquer, fabriquer, fabriquer. Le métal claquait et mon âme se reforgeait.
- Le temps est un baume Sir Passy.
- Comme vous dites ! Par la suite, je vous passerais ma nuit d’amour avec Marinette à l’imprimerie.

Il rigolait a tue tète en voyant l’air affolé de Geneviève.
- Ca vous amuse au moins.
- Oui ca fait du bien de rire. D’ailleurs J’ai ri avec beaucoup de monde ici et les gens ne le savent pas mais dans les murs de la mairie, les conseillers municipaux ne font pas que travailler. Nous avons de franches rigolades et c’est peut être pour cela que notre conseil a en son sein de vieux brisquards qui ne veulent pas décrocher.

De son lit, il se redressa et regarda la femme droite dans les yeux.
- Mon dernier bonheur. Ma petite Little. Encore au bal vous me direz, mais ce bal est mythique et j’espère qu’il perdurera après moi. Cette fille, à l’intelligence aiguisée et la douceur du printemps, savait me parler, m’enflammer ou me faire fondre. Elle maitrisait mes éléments. Ma relation fut interrompue quand j’arrivais en piteux état dans votre monastère pour me faire guérir. Ah la maladie gagne toujours à la fin.

Il regarda toujours fixement Geneviève, les yeux embués.
- Je n’ai plus de nouvelles d’elle depuis. Ni de personne d’autres d’ailleurs.

Il tourna la tête en direction de la porte de la chambre quand il entendit une ou des personnes rentrer dans sa demeure.
Petitjehan
Jehan se promenait dans La Trémouille profitant de la douceur du temps en ce mois de septembre...
Une charrette le dépassa puis s'arrêta devant la forge de Passy.

Passy, une figure de La Trémouille, un des piliers de ce Poitou. Homme discret mais enjoué, conseiller municipal depuis des lustres ses conseils étaient toujours empreints de bon sens et de sagesse.

Un homme en descendit aidé par une femme et un autre homme et tous trois entrèrent dans la forge.
Passy? Passy est de retour et rentre aidé par du monde.Hum je dois voir cela de plus près.
Jehan frappa à la porte mais, celle-ci étant mal fermée s'ouvrit...
Passy était là, la femme à ses côtés.
Autant que Jehan put en juger l'ancien Maréchal racontait sa vie et, très involontairement Jehan eut la réponse à une question qu'il se posait depuis fort longtemps...


Hum Passy excuses moi la porte était entrouverte et...

Jehan s'avança et serra la main de son ami jetant un regard interrogateur à la femme.

Alors de retour à La Trémouille? J'en connais une qui va être heureuse de te voir enfin de retour.
Alors dis moi comment vas tu? Cela me fait vraiment plaisir de te revoir et de prendre le temps de bavarder un moment avec toi.

_________________
...
Voter POITOU c'est voter pour VOUS!
Passy
Son visage s'eclaira quand il vit une tete connu. Il leva la main en signe d'invitation dans la chambre.

Rentres mon bon Jehan. Cela fait tres plaisir de voir depuis des mois quelqu'un que je connais et que j'apprecie. Assieds toi! Genevieve, donnez lui un tabouret et servez lui une tisane. Tu m'excuseras, je n'ai plus de bonnes cervoises depuis le temps que j'ai quitté les lieux.

Il avait un sourire affiché et tentait de retenir sa toux. Ses bronches se contracterent et au prix d'un violent effort, rien ne sortit de sa trachée.

Qui sera content de me voir? Ta femme? Je ne crois pas, malgré tout le respect que j'ai.

Il ricana.
Allydou
Promenade dans le village pour Ally et Antoine qui commençait à tenter ses premiers pas.
La sortie risquait de prendre un temps certain ce jour la, mais la douceur du jour lui donnait envie de rester dehors. Pas envie d’aller au Jardin, pas envie de prendre la direction des élevages non plus. Juste envie de marcher.

C’est donc en tenant son petit bonhomme du bout des doigts qu’elle avance, lentement, très lentement. Si lentement qu’elle a bien le temps de voir une carriole garée devant l’ancienne forge. Cette forge qu’elle-même n’avait jamais vue en activité.

Tout naturellement poussée par sa curiosité légendaire, elle prend donc cette direction.
Elle voit Jehan entrer dans la maison et se dit que le temps qu’ils arrivent plus près, il sera peut être sorti et pourra lui dire qui vient de s’installer ici.

Quelques pas maladroits plus tard, Antoine décide de lâcher la main de sa mère, pour se tenir tout fier à la barrière de bois qui borde la route.

Tout en le surveillant du coin de l’œil, Ally peut donc essayer de découvrir qui se cache dans cette maison, au moins quelqu’un que son parrain connait, elle aussi peut être …
De plus en plus curieuse, elle cherche un moyen de faire savoir qu’elle est la … et la seule idée qu’elle a, est de tousser bien fort.

Pas génial, mais elle n’a pas trouvé mieux.

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Passy
Mon bon Jehan, calme donc cette toux! la mienne n'est plus contagieuse. Et puis je trouve que tu te feminises. Une toux d'homme est plus franche! A moins que... Qui est la?

Passy fit un clin d'oeil a Genevieve.

Je crois qu'il va nous falloir plus de tisane et de banc pour s'asseoir.
Petitjehan
Non Passy pas ma femme, Aristote seul sait sur quel chemin elle court à présent...

Euh non je n'ai pas toussé depuis...deux hivers...tu attends du monde je dérange peut être excuses moi...
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...
Voter POITOU c'est voter pour VOUS!
Letilet
Il y avait bien longtemps qu'elle ne s'était pas promené dans les ruelles du village, Letilet ne reconnaissait plus grand chose...
Les tavernes avaient changé de noms et de propriétaires, les echoppes avaient été remaniées elle aussi...
De sa jeunesse, seul subsistait le celebre bassin... le lavoir de La Tremouille, tout une légende!
La baronne sourit en caressant du revers de sa paume la vieille pierre...



Tiens mais on dirait mon vieux Passy là bas qui rentre chez lui...
Je ne reconnais pas sa démarche d'habitude si altiere, mon cher papy a l'air bien fatigué!



Letilet s'approcha et frappant de legers coups sur la porte entrouverte, passa la tête par l'entrebaillement.


Passy tu es là?
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Littlman
Cela faisait déjà plusieurs mois maintenant qu'elle n'avait pas mit le nez dehors, surement depuis que son tendre amour l'avait quitté pour se faire soigner.
Avec lui et sans le savoir, il avait prit toute la joie de vivre de Little, sa raison d'être..

Récoltes, traites, boucherie.. récoltes, traites, nostalgie.. Voilà à peu près à quoi ressemblait son quotidien depuis.

Un grinçement se fit entendre derrière la porte. Elle posa sa tisane bien chaude sur la table et, pas vraiment rassurèe, pencha sa tête doucement au coin de la fenêtre... personne a vue.
Elle entrouvit la porte de la même manière pour enfin sortir, toujours personne! Mais qu'était-ce ce bruit?
Deux pas en arrière.. nouveau bruit, sous ses pieds cette fois.
Elle leva son pied pour laisser apparaître un petit rouleau de papier.. une lettre? Tiens, curieux ça..
Elle ramassa le mot, nouveaux regards scrutant l'horizon puis rentra.

De nouveau atablèe, son coeur s'emballa peu à peu au fil de la brève lecture.

Pourquoi me rendre vite à la forge? Mais qu'est ce qu'il se passe? Et pourquoi ce mot, de qui est-il?

Intriguèe mais hésitante à sortir, sa curiosité l'emporta. Elle se recoiffa un peu, prit son châle et sortit de chez elle pour marcher lentement vers la forge de son Passy.
Arrivèe non loin de la batisse, une carriole garèe devant et.. serait-ce Letilet là-bas? Tout ça est si étrange..
D'un pas pressant cette fois, elle rejoint son amie.


Coucou Leti! dit-elle en lui souriant.
Dis donc, ça fait un moment que je ne t'ai vu, tu vas bien?
Mais qu'est ce qu'il se passe ici?


Son coeur s'accélérait, étrange mélange d'appréhension et de nostalgie surement..
Allydou
Qui est la?

Bon, ben ça, je le prend pour nous, allez viens mon ‘Toine, il est temps de satisfaire ma curiosité, je crois que … nous sommes repérer.

Elle rit en prenant la main du petit, et se dirige vers la porte, qui s’entrouvre quand elle frappe un léger coup.

Heuuu c’est Ally … la curieuse.

Cette voix, elle l’a déjà entendu, il y a un moment. Serait-il possible que ce soit bien Papy Passy, celui qu’elle avait tant pris plaisir à embêter ou à réveiller au conseil municipal.

Elle fait un pas dans la pièce et sourit de voir qu’elle n’était pas la seule à avoir voulu visiter la maison.


Bonjour, heuu … tout le monde !
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Forcehung
Citation:
Cher maire, Je suis de retour en ville pour quelques soupirs, j’aurais besoin de votre visite pour établir la liste de mes biens et accomplir la destinée du Bon telle que ma femme Wilhem m’avait montré le chemin. A tout de suite. Passy.



Un homme courait, et arriva au bureau du maire, tout essoufflé.
Toc toc toc.


Entrez !

L'homme entrait en sueur.

Messire le bourgmestre, par... pardonnez mon intrusion mais j'ai une lettre im... importante à vous remettre de ... de ...de la part ...de MEssire Passy, Ancien Maréchal des arméesss. disait-il en haletant.

Merci. Prenez une tisane, Messire, en attendant,disait force. Force lui versa un verre et le lui offrit.
Le messire échangea la lettre d'une main contre une tisane de l'autre.

Force prit la lettre et la lut.
Son visage a changé d'expression et s'assombrit. Le moment tant redouté arrivait. Il ne voulait pas le croire mais ce moment était venu et cette lettre était bien réelle. Voilà un autre rare bon samaritain qui allait les laisser dans la tristesse. Ses yeux étaient rouges.
Force plia la lettre et la rangea dans le revers de son mantel bleu fabriqué par sa fillote, accroché à un porte manteau.

Puis il alla préparer les dossiers : les feuilles d'inventaire, de donation, d'héritage ainsi que l'arbre généalogie de la famille de Passy.
Le tout bien rangé dans une sacoche ainsi que sa plume, son encrier et ses tampons officiels.
Puis son mantel mis, Force se dirigea vers le messire.


Messire, je prends mon cheval et suivrai votre carriole. Conduisez-moi à Messire Passy le plus promptement possible.

Ils galopèrent et arrivèrent devant la maison près de la forge de Passy.
Force descendit mais son cheval hennissait fort comme l'annonce d'une mauvaise nouvelle.
Les animaux ont un 6è sens très aigu pour sentir les choses, les évènements qui allaient se produire.

Oulà tout doux, ma belle.
_________________
Vice Ambassadeur du Poitou au Lyonnais - Dauphiné
Passy
Citation:
Euh non je n'ai pas toussé depuis...deux hivers...tu attends du monde je dérange peut être excuses moi...


Mais non Petitjehan ! Restes donc ! Je demandais a genevieve, d’installer plus d’assises pour les nouveaux visages qui arrivent.

Citation:
Passy tu es là?
Dit une petite voix. LA jeune fille apparut dans un accoutrement qui interrogea Passy.

Mais dis donc ? Tu ne serais pas passé de sang royal ? Tu as toujours la meme frimousse mais tes habits m’ont l’air frisoté comme une baronne.

Il eut juste le temps de lui sourire qu'une espiegle autre jeune tremouilloise apparut dans le cadre de la porte de la chambre.

Tiens celle qui tousse ! Tu crois que je ne reconnais pas la voix qui me reveille dans mes songes quand le vieux roupille un peu trop apres la cervoise de bienvenue au conseil municipal ? Ca fait plaisir de voir autant de monde apres tant d’absence. Vous m’avez manqué.

Citation:
Coucou Leti!
Dis donc, ça fait un moment que je ne t'ai vu, tu vas bien?
Mais qu'est ce qu'il se passe ici?

Cela ne s’adressait pas a lui mais son cœur bondit . Quelqu’un avait interpellé Letilet du pas de la porte d’entrée. Ses sentiments se trouverent melangés comme au jour du bal. La lumiere filtrait deja pas mal a travers les vitres. Le matin etait bien la. Mais elle n’approchait toujours pas ; il ne la voyait toujours pas.

C’est elle ? C’est elle !

Il chuchotait cette phrase en s’adressant aux autres convives comme si les autres pouvaient la voir et pas lui. Passy essaya de se lever alors. Il prit appui sur ses bras pour s’elancer debout. Mais sa tete lui tourna et il ne sut pas positionner ses jambes suffisamment pour reprendre son equilibre. Il chuta au sol dans un fracas sourd tandis que le hennissement d'un cheval glaca le sang des vivants.
Forcehung
Un grand fracas se fit juste après le hennissement du cheval.
Force se retourna d'un coup vers la maison. Certains volets étaient encore fermés. Le matin était là et les premiers rayons de soleil traversèrent les quelques rares nuages pour finir leur trajet dans les volets ou vitres.

Le hennissement avait fait fuir les corbeaux de malheur, corneilles, moineaux et autres volatiles. Certaines plumes retombèrent lentement sur le sol juste devant la maison.

Il faisait frais en ce mois de septembre. L'automne arrivait avec son premier cortège de feuilles jaunies par le temps, par la vieillesse et finiraient indubitablement par mourir comme tout être vivant, tout être humain...

Force s'empressa de vérifier si dans une de ses poches, il y avait encore une fiole de liqueur pour réchauffer ses paumons au cas où. Puis il attacha rapidement son cheval avant de courir vers la porte d'entrée.

En chemin, il aperçut du coin de l'œil d'autres traces de roues que celle de la carriole du messager de Passy. Un carrosse? Un chariot?
Il ne put le dire pour l'instant. Ce qui était sûr c'est que les traces sont fraîches. Cette maison a reçu de la visite récemment.
Force espérait que ce n'était pas celle du curé pour la dernière prière ou pire du croc mort... cela signifierait il arrivait en retard.
Non! Pas ça!

Devant la porte, Force tambourina. Pendant l'attente, il tapait des pieds d'impatience. Ses bottes résonnèrent sur le sol.

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Vice Ambassadeur du Poitou au Lyonnais - Dauphiné
Petitjehan
L’ami lui semblait dans un triste état et Jehan sentait son cœur se serrer. Autant il est des êtres qui vous sont indifférents autant d’autres vous attachent et vous lient plus surement qu’avec une corde.
Passy était pour Jehan un de ceux là.
Aussi essayait-il de lire sur le visage du Maréchal et dans ses phrases les attentes et le besoins de ce dernier.

Quand Allydou parut le vieillard s’anima et lança une de ses répliques qui avaient égayé et remis de l’animation au conseil…

La voix de Littl parlant à Letilet, la tante de Jehan, lui parvint.

Passy s’anima à entendre la voix de Littlman ce qui amena un sourire sur les lèvres de Jehan.

Cette dernière avait réussit l’exploit de faire sortir Passy de sa retraite et de lui rendre un peu de joie de vivre. Mais la maladie veillait hélas sur sa proie.
Passy tenta de se lever mais ses forces le trahirent et il s’affala de tout son long.

Jehan se précipita et releva son ami. Celui-ci avait tant maigri qu’il n’eut aucun mal à le soulever et le repose délicatement sur sa couche.


Ne t’agites pas ainsi Passy elle arrive elle vient je serais d’ailleurs fort étonné qu’elle ne soit pas la prochaine à franchir cette porte.
Et tiens regardes je pose un tabouret là, pres de ton lit tu la verras mieux ainsi.
Et puis je vous laisserai. Allydou viendra prendre l’air avec moi si elle veut. Vous pourrez ainsi vous retrouver Littl et toi.

Jehan se creusait les méninges pour trouver ce qui pourrait adoucir la maladie de son ami.
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...
Voter POITOU c'est voter pour VOUS!
Littlman
De la porte entre-ouverte, elle pouvait vaguement entendre des personnes discuter dans la maison de Passy.
Elle tendit un instant l'oreille pour essayer de reconnaître quelques voix qui lui seraient peut être famillières.


Citation:
C’est elle ? C’est elle !


C'est lui!

Elle aurait reconnu sa voix entre mille!

Elle passa précipitement devant son amie oubliant même toute marque de politesse. Il faut dire qu'elle ne croyait plus en cet instant, elle le rêvait pourtant chaque nuit, revoir une fois encore son Passy..
Son élan l'amena directement dans la chambre où elle ne vît que lui. Il était là, allongé dans le lit, Jehan à ses cotés.
Un bref temps d'arrêt, le temps surement de se demander si elle ne rêvait pas et, c'est avec les yeux brillants qu'elle regarda un instant Jehan en souriant.


C'est lui! Passy!

Elle ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait, la joie de le revoir était bien trop forte pour qu'elle puisse y réfléchir ne serait-ce qu'un instant.
Elle s'empressa de s'installer sur le bord du lit, le regarda émue en caressant doucement son visage pour pouvoir enfin comme dans ses rêves, se blotir une nouvelle fois auprès de lui, la tête posèe sur son torse et fermer les yeux.
Bercer par les battements de son coeur, une vague de chaleur s'emparait d'elle. Le temps s'était arrêté et elle était tellement bien auprès de lui, elle le retrouvait enfin mais pour combien de temps..
Passy
Le vieil homme avait bien du mal a se reorienter. Des mains d'hommes l'avaient aggripés et saisis. On sentait une force sure, et passy se fit mal a etablir la comparaison avec sa force actuelle. Il se fit violence et de nouveau sa vision se reforma. le choc contre le bois du parquet l'avait legerement assomé.

mince de mince! Quel sot je fais a me melanger les lacets de sabot sans cesse!

il se frottait la tete, regardait un a un les convives qui le fixait certains avec anxieté, d'autres compassion. Il se sentait entouré.

Merci Jehan pour ton aide!

Puis il se rappela la motivation de l'action de sa chute. Il la chercha de nouveau du regard en direction de la porte d'entrée mais celle ci devait s'etre refermé car il entendait tambouriner.

S'il vous plait, quelqu'un pour ouvrir, je crois que Little est bloqué dehors.

Il voyait allydou se ricaner dans sa barbe et regarder en direction du pied de lit. Il tourna la tete et la vit.

Elle etait toujours aussi belle. Il n'eut pas le temps de reagir que la douce Little lui posa la main sur le visage. Puis sur de la realité de son retour, elle se cacha la tete sur son torse.

C'etait bon. Passy ressentait de nouveau son parfum. Il etait delicat et fleuri comme au printemps. Les saisons n'etaient pas passés. De nouveau il se remmemora le bal du printemps avec Little. La robe, les masques, les odeurs et les sentiments.

Rien a changé sauf moi peut etre.

Il s'efforca a ne pas laisser couler les larmes avait gonfler ses yeux. Il baissa la tete, la regarda. Elle etait belle, les yeux fermés, sa belle au bois dormant! Il lui caressa a son tour la joue. Il regarda de nouveau autour de lui et dit:

Merci d'etre tous la! Vous m'avez manqué.

Puis il vit Force qui se tenait derriere tout le monde, le teint tres pale.

Mais non Force, je ne suis pas encore mort, et je ne suis pas un fantome. Je suis desolé pour le courrier succint mais je tenais a ce que tu viennes pour officialiser mon heritage à mes enfants si Aristote veut qu'un jour ils se souviennent de moi et reviennent ici. Gardes donc au coffre du conseil municipal le maximum que tu pourras. J'espere que tu as suffisamment de temoins ici pour faire les choses officiellement?

Puis il sourit a l'assemblée tandis qu'il bercait toujours sa poupée de chair et de sang. Il se sentait vivant.
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