[RP]Eglise St Bertincourt, Cérémonies & Annonces Officie

Mari s'avanca elle aussi et entra a pas lent..Elle sentait monté en elle cette....chaleur que dieu transmet a ses fidele ..et cette odeur..si bonne et si sacré..Mari se mit alors juste devant notre bien cher pere et lui demanda de se faire baptiser , puis elle s'asseya attendant sa reponse...
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Mzelle Mari

Depuis sa petite chambre à l'auberge 100drine regarde vers la fenêtre en direction de l'église. En ce jour du seigneur il était recommandé de rester chez soi, de s'isoler. Elle se mit alors à genoux et se signa dans cette triste chambre au lieu d'aller à la messe. Elle ne savait même pas qui était le curé et s'il était en bonne santé.

Elle se dit que le Très-Haut lui pardonnerait son absence à la messe, en de telles circonstances.

Protégez nous, mon fils et moi et tous mes amis... Aidez moi à soigner, protégez notre route. Ce soir nous irons à Azincourt.

Ivan veille sur nous... N'abandonne pas ton fils.

100drine s'affaira ensuite à faire à manger pour Laurent, elle ne se contenterait que d'une miche de pain. Elle voulait jouer la sécurité et ne plus manger dans les lieux publics, son fils et elle ne mangerait plus que ce qu'elle préparerait. Le mal qui sévissait en Artois ne la priverait pas de sa seule raison de vivre!
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Neferae avait prit sa plus belle plume et son parchemin de la plus belle facture pour adresser sa requête au Père de Bertincourt. Elle avait demandé à une habitant de Nevers de l'aider à trouver la plus jolie et gracieuse des tourterelles de la ville afin de montrer son attachement et sa fidélité à l'Eglise. La lettre ainsi envoyée contenait ses quelques mots:

Mon Père, je vous adresse aujourd'hui cette missive afin de vous faire part de mon dévoument à Aristote. Il y a aujourd'hui plusieurs lunes je vous avais fait part de mon désir de me faire baptiser. J'avais été soumise à un questionnaire religieux afin d'éprouver ma croyance envers le Trés haut, ainsi que ma connaissance de ma propre croyance. Etape que j'ai su passer sans trop de mal vous comprenez pourquoi.

Suite à cela je n'avais pas eu de nouvelle de vous, ni de mon potentiel baptême. Je réitère donc ma demande à votre encontre. Plus que jamais, je souhaite être reconnue en tant que fille d'Aristote par mes pairs, puisque je suis sure, Notre Père me connait déjà en tant que telle. Je suis actuellement à Nevers mais compte prendre la route du retour en mes terres cette fin de semaine. J'espère qu'à mon arrivée j'aurai une réponse enfin claire de votre part.

Sincèrement, Neferae.

Le diacre Olivier trouva à la sacristie une bien jolie tourterelle et son message. Le père Kolmar étant absent, le diacre nourrit le bel oiseau puis écrivit une réponse qu'il lui attacha à sa patte avant de l'offrir au ciel pour rejoindre Neferae.

Le diacre laissa le message de Neferae en évidence à la sacristie avec un mot de sa part informant le père Kolmar qu'il baptiserait Neferae à son retour si son curé n'y voyait pas d'inconvénient.

Dillaime entra dans l église avec un parchemin a la main elle avait recensé les mort de bertincourt ceux qui avais péri de la peste elle se signa et se dirigea vers olivier elle avait les larmes aux yeux des amis a elle y été resté elle tendit le parchemin ..En s adressant a lui tenez monsieur j aimerai que vous chantier une messe pour les disparus certains était des amis vivement que cela arête dillaime sens retourna la tête basse ne pouvant rien faire de plus………..

Le diacre Olivier, vêtu d'une soutane et d'une étole de cérémonie, alla s'installer derrière l'autel afin de célébrer une messe en l'honneur de tous les défunts morts de la peste à Bertincourt. Les cendres de ceux-ci avaient été rassemblées dans une grande urne funéraire au pied de l'autel. Le diacre se tourna vers l'assemblée et dit:

Mes biens chères soeurs, mes bien chers frères, l’homme fait de terre et d’eau est par nature attiré par le centre de la terre, mais l’amitié vraie élèvera son âme et si elle est digne de rejoindre le Seigneur elle ne s’enfoncera pas comme le corps vers le feu des enfers mais au contraire elle trouvera sa vrai nature qui est de s’élever vers notre Seigneur.

Puis il se mit à chanter de sa voix grave.

Après tous nos regards qui ont croisé le leur, qu’ils puissent enfin voir le tiens, Seigneur.
Seigneur ne détourne pas ton regard de nos défunts morts de la peste.
Après l’amitié qu’ils ont reçue et qui ont guidé leur vie, accorde leur l’amitié ultime qui est la tienne, Seigneur.
Seigneur ne détourne pas ton regard de nos défunts morts de la peste.
Après les peines et les larmes qui ont obscurci leur vie, illumine leur route pour l’éternité.
Seigneur ne détourne pas ton regard de nos défunts morts de la peste.
Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de tous ces morts qui nous sont chers.
Accorde-nous l’espérance de les revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.
Amen


Au pied de l'urne funéraire se trouvait un panier en osier où chacun pouvait déposer si il le souhaitait un présent. Le contenu de cette corbeille était destiné aux nécessiteux. Il y avait déjà un médaillon d’Aristote et trois fruits. Olivier reprit la parole:

Frères et soeurs, si nous sommes ici, c'est pour entourer de notre amitié toutes ces familles qui sont dans la peine. C'est aussi pour nous rappeler que Dieu se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans leur vie et de lui demander de leur faire bon accueil.

Olivier quitta l'autel et se dirigea vers l'urne funéraire afin d'allumer les cierges tout autour. Une fois le dernier allumé il regarda l'urne et dit:

L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Qu'elle éclaire maintenant la route de nos défunts, qu'elle les conduise maintenant au Royaume de Dieu.
Frères et soeurs décédés de cet abominable maladie, nous déposons cette croix aristotélicienne sur vos cendres.
Que cette croix soit pour vous signe de salut et de vie éternelle.

Après ces quelques paroles Olivier invita l'assemblée à se lever et à défiler devant l'urne pour rendre un dernier hommage en offrant quelques présents.


Une fois les fidèles assis, Olivier retourna derrière l'autel face au cercueil:

Frères et soeurs décédés, nous déposons ces présents devant vous, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur.

Olivier s'adressa alors à l'assemblée:

Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :
Le souvenir de nos amis et amies qui viennent de nous quitter. De femmes et d'hommes, de vieillards et d'enfants qui avaient une histoire unique, avec Dieu. Qui étaient entourés de tendresse par Dieu. Qui ont fait l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux dans cette église, auprès de nos défunts, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui les ont toujours unis à Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.
La mort viendra pour chacun de nous. Pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Notre présence ici est prière. Comme le bon larron, nous invoquons Aristote afin qu’il mesure les péchés de nos frères et soeurs décédés pour que le Seigneur les reçoive en son Paradis.

Avant de quitter l'église, nous allons dire un dernier adieu à nos frères et soeurs défunts.
Avec respect et affection, confions-les à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès d'eux.

Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur, avec l'immense cortège des saints, nous souhaitons un bon dernier voyage à nos amis, à nos amies qui s'en vont rejoindre l'Eternel.


Olivier descendit de l'autel remontant le long de la nef lentement, suivi de deux hommes portant l'urne funéraire, puis des fidèles. Tous sortirent de l'église se dirigeant vers le cimetière où l'urne allait être enterrée, alors que les cloches se faisaient entendre.


Une fois arrivée devant la dernière demeure de ces défunts, l'urne fut posée à côté du trou qui avait été creusé dans le sol du cimetière, Olivier en face, et devant lui les familles et les amis.

Nous allons maintenant confier à la terre les restes de nos frères et soeurs. Le moment est venu de leur dire adieu.
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. Car nous espérons les revoir quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec nos défunts, à ce qu'ils ont été pour nous, à ce qu'ils sont pour Dieu.

L'urne entama sa descente pour la mise en terre, tandis qu'Olivier l'aspergeait d'eau bénite.

Cette eau, souvenir de votre baptême, nous rappelle que Dieu a fait de vous ses enfants.
Qu'Il vous reçoive aujourd'hui dans sa Paix !

Une stèle fut placée, reprenant tous les noms des défunts inhumés en ce lieu. A la fin de la cérémonie, les amis et les familles défilèrent devant la tombe en se signant.

Le diacre alla ensuite leur présenter ses condoléances puis se retira.

Neferae reçut une lettre de Bertincourt. Elle tremblait... Elle avait eu vent des tragédies qui secouaient actuellement sa ville natale, et cela la chagrinait beaucoup... d'autant plus qu'elle n'avait plus de nouvelles de certans de ses amis... Elle priait tous les jours Aristote que ce silence ne soit du qu'à l'éloignement... Ele ouvrit donc d'une main incertaine le pli... mais qu'elle ne fut sa surprise d'avoir entre les amins un écrit de messire Olivier... Ce grand homme avait prit connaissance de sa demande et se proposait de la baptiser des son retour... Un large sourire se dessina sur son visage qui s'éclaira alors... Enfin ses pairs la reconnaissaient come fille de leur Père à tous... quel soulagement. Elle fut encore plus pressée de rentrer chez elle... Elle se précipita sur un parchemin et une plume de belle qualité pour répondre au sire;

"Messire Olivier, je suis très heureuse de voir que la tragédie qui secoue Bertincourt ne se soit abattue sur vous. J'espère que dame votre épouse et votre enfant se portent bien, saluez les pour moi s'il vous plait.

Pour en revenir à notre affaire, je tiens à vous remercier du fond du coeur pour accepter de me baptiser, vous ne savez pas quelle importance cela peut avoir pour moi, et ce que cela représente. Je me hâtte donc de rentrer. notamment que j'ai appris que Bertincourt était atteinte de maladie, et en tant qu'ancienne infirmière de l'équipe des Soiffards je pourrais sans doute être d'une quelconque aide ou d'un quelconque secours pour mes amis. Je vous tiens au courant de mon arrivée.

prenez soin de vous surtout, faites très attention.

Neferae."

Elle envoya donc le pli à Bertincourt. Relut une nouvelle fois la du sieur Olivier, la plia avec soin et la glissa dans sa sacoche à l'abri, comme le plus pur des trésors. Elle reprit une tisane dans la taverne où elle s'était arrétée, puis après avoir payer elle repit la route du retour.

Judo n'avait que rarement mit les pieds dans une église,il se rappelait l'avoir fait pour rendre un dernier honneur à des personnes qu'il avait maintenant dans son coeur.

Il avait encore en mémoire le mariage de son ami Neiv à Rouen,mais rarement pour prier.

Il avait reçut une demande qui l'avait d'abord étonné,puis ensuite honoré.

On le souhaitait comme parrain.

Il avait en premier lieu hésité un peu,puis avait décider d'accéder à cette requête,connaissant la personne,et respectant son engagement envers Aristote.

Il se présenta donc ce matin à l'église,dans le but d'y rencontrer le diacre,Olivier_le_gentil.

Il passa la haute porte du saint lieu,et se signa.

Messire Olivier?

Il avançait lentement,observant l'architecture de l'église de Bertincourt.

Scrutant les endroit dans la pénombre,cherchant âme qui vive...
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Occupé à prier tout là-haut sous la rosace, en cet endroit secret où le soleil donne sa pleine lumière pour éclairer les âmes de la bonté de Dieu, le diacre entendit des pas dans la nef et un appel.

Il se releva et descendit bien vite par l'escalier en colimaçon qui donnait derrière une tenture dans la sacristie.

Puis il s'approcha de l'homme qui le cherchait et lui adressa un sourire chaleureux.

Bonjour Judowarrior, soyez le bienvenu dans la maison de Dieu.

Que puis-je pour vous ?

Judo vit arriver le Diacre,apparaissant de derrière une tenture.

Bonjour messire..ou bien dois-je vous appeler mon père?

Bref,je viens vous voir afin de m'enquérir sur la faisabilité ou pas de me voir baptisé en cette église.

Je fais cette démarche dans le but d'être à mon tour le parrain d'une personne m'en ayant fait la demande.

Peut-être la connaissez vous,il s'agit de Dame Neferae.

Elle m'a précisé que je n'aurais peut-être pas besoin de parrain ou marraine,est-ce vrai?

Se rendant compte qu'il avait posé plus d'une question,Judo fit silence et le laissa répondre...
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Olivier avait préparé l’église afin d'y recevoir les fidèles en cette journée de baptême. Il avait décoré le choeur avec de beaux bouquets de fleurs en tissu.

L'atmosphère y était chaleureuse malgré le grand froid qui régnait au dehors. Le soleil brillait, éclatant dans cet air pur et vivifiant.

Le diacre attendait la venue de Judowarrior.