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[RP] Eglise Saint-Miguaël de Dijon

Eldwin


Alors que le silence s'installait Eldwin le rompit d'une voix forte et claire.

Arsitote, dans son infinie sagesse, nous a fait part de sa vision, que le Très-Haut lui inspira en rêves, et nous à appris quelle devait être la place de chacun dans la société et comment devait s'organiser la Cité idéale. De vils esprits auxquels la Créature Sans Nom susurrent ses paroles maudites tentent de renverser l'Ordre des choses et en ce faisant défie la volonté divine.

Dans Son infinie bonté le Tout-Puissant nous a accordé le libre-arbitre. Mais ce libre-arbitre, qui nous permet de faire nos choix quotidiens, doit être contenu dans les limites de l'Ordre des choses. C'est la volonté de Dieu d'avoir divisé les hommes en trois classes. Et nul homme ne peut aller à l'encontre de la volonté divine. Celui qui oserait commettre paraître hérésie condamnerait son âme aux tourments éternels de l'Enfer lunaire où règnent les Princes-démons.

Chacun doit se satisfaire de sa place au sein de sa société. Néanmoins, notre Créateur, miséricordieux, a permit aux hommes de s'élever, ou au contraire de régresser, au sein de notre société. Ainsi, un homme de la classe d'airain ou de celle d'argent peut, par son mérite au travail à servir la Cité se voir récompenser en étant élever et ainsi rejoindre la classe d'or. A l'inverse, une personne de la classe d'or, rongée par le vice, et qui conduirait la Cité à sa perte pourrait se voir dépossédé de ses droits et être obligé de servir la Cité au sein de la classe d'argent ou d'airain. Encore une fois c'est par le libre-arbitre que Dieu nous a accordé que chaque homme peut rester à sa place ou bien s'élever ou régresser au sein de la société.

Enfin, n'oubliez pas que la classe d'or, celle des dirigeants et des serviteurs de Dieu, mêlent les pouvoirs spirituels et temporels. Et comme chacun le sait le spirituel est au dessus du temporel. Ainsi donc aux esprits fous qui accusent les prêtres de vouloir se mêler de politique, il n'y a qu'une réponse à donner: c'est la volonté de Dieu qui en plus de leur mission de guide spirituel de Ses enfants à donné à Ses serviteurs la mission de les diriger.


Son sermon terminé, la gorge un peu sèche, il laissa de nouveau le silence s'installer pour laisser aux fidèles le soin de méditer ses paroles. Puis il fit signe aux clercs qui s'affairèrent autours de l'autel.

Je vous invite à présent à venir communier pour célébrer l'Amitié aristotélicienne et l'Amour du Très-Haut comme le firent les tous premiers hommes après la mort du Très Saint Oane pour honorer sa mémoire.



Un clerc présentait à chaque fidèle venant devant l'autel des petits morceaux de pains pendant que deux autres présentaient chacun un calice de vin pour que tous puissent boire une gorgée. Et lorsque chacun eut repris sa place Eldwin termina la cérémonie.

Je vous invite à présent à vous joindre à moi pour réciter le credo, réaffirmant ainsi notre Foi.



Une fois la prière terminée Eldwin dit quelques mots avant que les portes de l'église ne s'ouvrent et que les cloches sonnent la fin de l'office dominical.

La messe est à présent terminée. Merci à tous d'être venu honoré le Très-Haut en ce jour et d'avoir célébrer l'Amitié aristotélicienne. Que le Tout-Puissant vous garde du Mal, vivez vertueusement, et que le Très Saint Aristote éclair vos choix.
Lohan
Lohan murmura tout bas!
Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et Paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret
Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

AMEN
Eldwin
Citation:


    A l’Universalité des fidèles,
    A la Pairie, A Son Altesse le Grand Maître de France,
    Aux autorité du Comté de Toulouse,


    Nous avons appris avec stupeur, tristesse, et consternation, l'élection d'un hérétique spinoziste à la tête du Conseil comtal de Toulouse.

    Conformément à la position traditionnelle de la Sainte Eglise Aristotélicienne, nous considérons qu'en aucun cas, quel que soit le lieux considéré, un hérétique ne peut prétendre à la direction d'une province temporelle. A fortiori, nous rappellons également qu'il est impossible pour quiconque de prêter ou de recevoir allégeance de la part d'un hérétique.

    Comme ce fut le cas jadis en Artois et comme il l’est aujourd’hui, la Sainte Eglise s’oppose farouchement à toute reconnaissance d’allégeance de celui qui se pose en comte élu en terres de Toulouse. En tant que monarque aristotélicien, sacré par l’Eglise, le roi de France ne peut recevoir ce serment sans s’opposer aux préceptes élémentaires de notre spiritualité et aux fondements même du message divin.

    Nous avons par ailleurs eu vent que certains serviteurs du Sans Nom ont tentés et tentent encore d'abuser les simples d'esprits par une fausse interprétation du concordat toulousain, ce qui nous pousse à remettre définitivement les choses à leur juste place. Le Concordat toulousain, si il ouvre les fonctions de conseiller comtal et de maire, du fait de la tolérance limitée apportée au culte spinoziste dans le comté de Toulouse, ne stipule nullement que le Saint Siège accepte que soit élu comte un hérétique et qu’il puisse être légitimement reconnu comme tel par son allégeance envers le roi de France.

    Aussi, fort de ce constat, nous rappelons à Sa Majesté Lévan, roi de France, et à ses ministres que l’acceptation de l’allégeance d’un comte hérétique, les mènerait sur les chemins de l’apostasie, et ipso facto sur ceux d’une condamnation inquisitoriale, comme il l’a toujours été et comme il le sera toujours et continuellement.

    Tibère de Plantagenêt, dict Rehael,
    Cardinal Camerlingue.



    Faict à Rome, le XV du mois de septembre de l’an de grâce MCDLVII
    de notre Seigneur.

Beatritz
La Duchesse du Nivernais, également Comtesse du Lauragais dans le pays toulousain, lisant cette annonce, en fit faire une copie par un écrivain public ; elle se sentait on ne pouvait plus concernée, et se faisait un devoir d'expédier à Toulouse son avis sur la question. Prêter allégeance à un hérétique ! Qui oserait telle infamie dans la noblesse toulousaine ?
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Asclepiade
Asclepiade se recueillait a la messe quand il lut le panneau. Le contenu de la lettre lui était familier ainsi il suivit la messe.
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Eldwin


Nouveau dimanche, nouvelle messe. Une nouvelle fois la petite armée de clercs d'Eldwin avait tout préparé avec le curé pour l'office dominical et lorsque l'heure fut venue Eldwin, accompagné de deux clercs, gagna le parvis de l'église pour accueillir les fidèles qui viendraient assister à la messe. On ouvrit les portes de 'église et les clochent se mirent à carillonner, appelant les dijonnais à venir rejoindre le lieu saint.
Ange42
Ecoutant le son des cloches, Anges arrêta tout travail et se dirige vers l'église afin d'assister à une messe.

Elle vit le père Erwin sur le parvis, elle ôta son châpeau du Dimanche et le salua.


Bien le bonjour mon père
Beatritz
Chaque dimanche, c'était peu ! La Duchesse de Nevers était habituée aux sept offices du jour.
Encore une fois de bleu vêtue, elle se présenta à l'église. Elle salua le prêtre qui avait son amitié et devait lui trouver un officiant pour son baptême. La semaine suivante, elle ne serait pas à l'église, c'est au Louvre sans doute qu'elle assisterait à l'office... Et ce serait avec la jeune Della de Volvent.

Béatrice s'installa au premier rang et attendit, en prière, le début de la cérémonie.

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Lohan
Lohan accourra pour etre a l'heure a la messe et salua le pretre puis prit sa place et attendit il apercut egalement Ange et lui dit bonjour egalement !
Eldwin


Eldwin salua chaque fidèle venant ce jour à l'église Saint-Miguaël. Il salua plus particulièrement d'un grand sourire et d'une profonde révérence la jeune Béatrice pour qui il avait une affection presque paternel depuis qu'il l'avait rencontré et avait appris à la connaître. Lorsque il eut assez attendu il rentra dans l'église, les clercs fermant les portes derrière lui, et gagna sa place, derrière l'autel. Il commença alors la messe.

Bonjour et bienvenue à tous en ce jour béni du Tout-Puissant. Je vous invite à vous joindre à moi pour réciter la prière du Pardon. Pardon nécessaire au repentir de nos âmes et à leur Salut.



La prière terminée Eldwin ouvrit le Livre des Vertus et fit lecture d'un célèbre passage, si ce n'était le passage le plus célèbre, du livre saint des aristotéliciens.

    Et Dieu lui demanda:

    “Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !”.

    Alors, Oane, hésitant, répondit:

    “Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.

    Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait.”

    Alors Dieu dit:

    “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants.”


Contrairement à son habitude Eldwin avait cette fois ci fait une courte lecture. Mais plusieurs choses expliquaient cela. Et contrairement à son habitude le Renart fut rapide à enchaîner sur son sermon, plutôt bref pour une fois.

Chasser, se battre ou encore tuer. Sont-ce là de pieuses actions ?

On pourrait croire que non, et pourtant, Oane fut auréolé pour une telle réponse. En effet, sa réponse n'était pas barbare, mais sainte, car elle fut la preuve pour les humains du libre arbitre ! Ce don du Tout-Puissant.

Le libre arbitre, c'est cette capacité que nous avons de pouvoir juger de la vertu de nos gestes. Chaque fidèle doit toujours se demander, avant d'entreprendre quoique ce soit, si cela est bien ou mal, bon ou mauvais. Car c'est seulement si il choisit sagement qu'il pourra mener une vie vertueuse et ainsi accéder au royaume des Cieux.

Or, mes chers enfants, ne craignez pas le Divin, car Son amour est plus grand que le péché. Dieu sait pardonner, mais encore faut-il se repentir, faire pénitence.

Là est tout le sens de la confession ! Faute avouée est faute à demi-pardonnée. De là l'importance de visiter régulièrement les confessionnaux !


Et sans perdre plus de temps encore une fois Eldwin continua en invitant les fidèles dijonnais à venir communier un à un devant l'autel, célébrant ainsi l'Amour et l'amitié aristotélicienne.



Voici que la messe touche à sa fin. Je vous remercie tous pour être venu honoré le Très-Haut en ce jour, sachez qu'Il vous le rendra. Je vous souhaite une bonne journée. Vivez vertueusement et éloignez vous des péchés, que le Tout-Puissant vous garde !

Une nouvelle messe se terminait et Eldwin observa l'église se vider, lui-même sentant comme un vide en son coeur ...
Lohan
Lohan s'aprochant du pere et apres lui avoir fait une révérence lui fit
c'etait une tres belle messe mon pere et je vous en remercie infiniment ! ainsi que de nous éclairer le chemin comme vous le faite!si vous avez besoin de quoi que ce soit surtout n'hésitez point mon pere je suis charpentier !
Eldwin


Citation:
    Aux fidèles aristotéliciens de Dijon,

    De Monseigneur Eldwin de Volvent, Evêque de Toul, Seigneur de Nouâtre, Hospittler teutonique,

    Mes salutations épiscopales,

    Je porte à votre attention la nouvelle de ma nomination en tant qu'évêque suffragant de Toul. Mon passage aura été assez bref en tant que curé de Dijon bien que je sois revenu en Bourgogne depuis de nombreuses semaines. Sachez que si j'ai pris la décision de porter ma candidature à cet évêché, sur les conseils de nombreuses personnes, c'est pour venir en aide au peuple lorrain qui est depuis longtemps sans guide spirituel et désoeuvré.

    Je suis certain que Dijon aura bientôt un nouveau curé, ainsi l'église Saint-Miguaël ne restera pas longtemps sans le son des cérémonies religieuses.

    Que le Très-Haut vous garde du Mal et qu'Aristote éclair vos esprits.




Tant qu'Elwin ne partira pas pour la Lorraine il restera en poste et les messes ig seront ainsi assurées. Bon jeu à tous.
Leapuce
lea était de passage a Dijon elle entra donc dans l'église pour se recueillir et prier.
Elle savait qu'elle faisait souffrir une personne qu'elle aimait énormément
mais .............
elle s'adressa au très haut dans sa prière
faite qu'un jour il puisse me pardonner
faite qu'un jour il puisse être mon ami

Une larmes coula le long de sa joue les épreuves depuis quelques temps s'accumulaient.
Serait elle assez forte encore et encore ou allait elle rejoindre les sœurs au couvent,elle n'arrivait pas à réfléchir et cherché les réponses dans le recueillement
Asclepiade
Asclepiade lit la missive et ne dit mots. C'etait une promotion et l'homme d'Eglise devait y aller. Il espérait juste qu'un curé vienne le remplacer assez vite.
_________________
Bender.b.rodriguez
Monseigneur Rodriguez était de retour à Dijon, il avait fait le voyage depuis Chalons en diligence car il était très malade. Pris de fièvre et de quintes de toux interminables, Bender n'était plus en état de faire quoi que ce soit à part se reposer, néanmoins, il se rendit à l'église de Dijon pour y prier le Très Haut de l'aider à guérir, ce qui, selon les médicastres qu'il avait vu, n'arriverait peut-être jamais.

C'est ainsi qu'il tomba sur la petite note chétive laissée par le père Eldwin, celle-ci fit enrager le religieux, malgré sa faiblesse. Il s'avança sur sa cane et entra dans l'édifice pour se diriger lentement, en soufflant, vers la sacristie. Là, il pris une plume, de l'encre et un parchemin et se mit à écrire à la lueur d'un faible soleil d'automne.

Une fois qu'il eut terminé, il alla afficher cette note sur les portes de l'église fraîchement reconstruite par les aimables fidèles et croyants de Dijon. Sur ce message, voici ce qu'on pouvait lire :




Citation:
Chers fidèles, chers croyants,

J'ai servit l'église de Bourgogne et plus particulièrement le diocèse d'Autun pendant une longue période, ma Foi et ma croyance envers le Très haut ont toujours été ce qui a guidé mon intervention. J'ai toujours placé le bien de la communauté en avant, le bonheur des fidèles et des croyants. Cependant, aujourd'hui, je suis malade, gravement malade et mes forces me quittent. C'est ainsi la plus triste et la plus poignante décision que j'ai eu à prendre ces dernières années, et ce, sur l'avis de nombreux médicastres qui n'ont pas su soigner ce mal qui m'atteint. J''ai donc du me résigner à prendre une décision qui est lourde de conséquence pour vous, celle de quitter mes fonctions religieuses.

C'est pourquoi, j'ai déposé ma démission à l'Assemblée Episcopale de France qui l'a accepté. Sachez que je ne fais pas ça par manque de motivation ou par manque de foi, au contraire. J'aurais pu rester évêque d'Autun tout en étant quasiment invisible, mais c'est bien dans votre intérêt que j'ai pris cette décision. En effet, quelqu'un viendra pour me remplacer et fera un travail bien plus efficace que celui que je pourrais jamais faire dans cet état.

Enfin, je souhaiterais aussi m'excuser pour l'incident Eldwin. En effet, j'avais pris la décision de nommer cet individu envers et contre ma hiérarchie, en m'étant assuré qu'il avait l'intention de rester. Pour mémoire, Eldwin avait été refusé à de nombreuses reprises à des postes d'évêques et avait pondu un pamphlet dérisoire en place publique à Rome pour jeter l'opprobre sur l'institution religieuse. Je ne lui en ait pas tenu rigueur, pensant que chacun avait droit au pardon, il m'avait assuré qu'il resterait auprès de vous et ne se représenterait pas à la candidature d'un poste d'évêque. Malheureusement, il n'a pas tenu parole et vous a laissé à l'abandon pour embrasser un avenir carriériste qui est déjà, à ce que l'on en dit, avorté. C'est donc avec humilité et déférence que je vous demande pardon, en son nom, pour ce qu'il a fait.

Enfin, sachez que je serais toujours à vos côtés et que, lorsque ma santé me le permettra, je reviendrais aux affaires religieuses pour mieux vous abreuver de Foi et de théologie.

Que le Très Haut vous ait en Sa Sainte Garde,




Evêque d'Autun.





+ S : QUIDQUID LATET APPAREBIT NIL INULTUM REMANEBIT - Tout ce qui est caché sera connu, et rien ne demeurera impuni.

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