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[RP] Eglise Saint-Miguaël de Dijon

Ericlebon
Ericlebon vint s'installer à sa place habituelle au fond de l'église à droite en entrant, il s'assit et attendit la suite de l'office.
Mogi
Mogi avait entendu les cloches de Dijon de son bureau...
Il termina donc l'affaire en cours et revêtis son mantel et sa toque pour prendre la direction de l'église, qui n'avais jamais sonnée aussi fort...

Il salua a l'entré le père Baronsengir, qui tirait de toutes ses forces sur la corde....

Puis alla s'installer au premier rang.


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Aube : Une Bourgogne Accueillante, Une Bourgogne Légère, Une Bourgogne Juste
Occitane
Occi se hâta vers l'église ;elle n'avait encore jamais rencontré le nouveau curé de Dijon mais avait comme tout Dijonnais eu connaissance de son arrivée ;
elle le salua d'un signe de tête en arrivant et alla prendre place ; les présentations ,ce serait pour plus tard ...l'office n'attendait pas .
Xaledrane
Xaledrane avait entendu les cloches de la ville sonner alors qu'il déambulait dans la ville. Il lui semblait pourtant qu'il n'y avait pas de Curé dans la Capitale Bourguignonne. C'était le cas quelques jours auparavant. Mais désormais, un homme d'église avait repris en main l'église de Dijon.

Il se présenta donc devant l'église. Il monta les marches religieusement. Xal poussa la porte et entra dans l'édifice. Il s'avança un peu plus pour voir les personnes présentes: le maire, le tribun... Et Alix!

Le jeune homme avança un pu plus. Il vit qu'elle avait prit un banc. Il s'engouffra dans la même rangée que la jeune femme et vint s'assoir auprès d'elle. Il lui adressa un sourire.

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Baronsengir
Ah cela faisait du bien! Les cloches avaient dû réveiller toute la capitale, si ce n'est toute la Bourgogne. Les oreilles bourdonnantes et l'équilibre aléatoire, c'est un prestre chancelant qui parvint à l'autel, en vue de tous les paroissiens. Quelque chose qu'il avait malheureusement trop connu en sa cure précédente se répétait à nouveau. Cela ne resterait pas tu.

Le bon jour à vous dijonnnais, et soyez la bienvenue en la maison du Très Haut! Je me présente à vous, subjugués par ma blonde prestance, je suis le père BaronSengir, beau, blond, comme vous avez pu le remarquer, mais également qui sent bon! Et je voudrais à ce propos interpeler ces messires et dames s'agglutinant dans le fond de l'église ou se cachant derrière les piliers. Votre curé ne sent pas le pourceau se vautrant dans la fange! Et les premiers bancs sont réservés à la noblesse, donc eux-mesme doivent sentir bon le savon et les parfums hors de prix! Donc faites moi plaisir de cesser de vous placer le plus loin possible. Les bancs, je pensais les faire remplacer, mais en attendant, je pourrais enlever ceux du fond et garnir plus à mesme le milieu. Ceux qui tiendront à tout prix à rester dans l'air froid de l'extérieur et le plus loin des paroles de votre bel et bon curé, n'auront qu'à rester debout pendant la messe, j'ai dit!

Bien, bien.


Le blond reprit ton plus calme après la diatribe d'introduction qu'il entendait faire entrer dans les esprits.

J'imagine que vous fustes bien longtemps laissés sans guide spirituel, sans personne pour vous rappeler les enseignements des prophètes et vous éloigner du vice. Oh comme vous devez avoir l'asme noircie par l'accumulation de plus ou moins petits péchés!

Pose théastrale, avec air affligé et main sur le front.

Mais rassurez vous chers fidèles, car mesme si ce qu'il y a en vous tient plus de la cheminée encrassée que de l'eau clairette d'un torrent, vous n'estes point condamnés, il subsiste un espoir! Car vous estes tous les enfants du Très Haut, et si vous avez repentir sincère et franc, Il vous pardonnera. Aussi, quand cela sera mis en place, je ne vous recommanderai que trop de m'accompagner au confessionnal une ou quatre heures, le temps de vider un peu votre sac, si je puis dire... Mais en attendant, que tous ici récitent d'un cœur honneste et d'une voix forte la prière de la confession!



Après que la dernière voix se fut tue, celui qui fut appelé en d'autre lieux "votre blondeur" reprit.

Vous vous sentez mieux, mes enfants, j'en suis certain. Regardez-vous les uns les autres et observez les mines joviales, les yeux rieurs, la joie qui transparait d'estre ici tous réunis afin de... de quoi donc au fait? Qu'est-ce qu'Oane le grand, le prime, nous a appris? Afin de célébrer notre amour envers le Très Haut, tout à fait Gertrude!

S'adressant à la petite vieille édentée qui avait donné la bonne réponse :

Vous vous appelez bien Gertrude? Non? Cela vous allait pourtant... Enfin bref! Donc nous sommes ici en cette église, pour la messe dominicale, afin de vénérer le Très Haut, de Lui exprimer notre amour et de nous redonner motivation à suivre les vertus! Pour ce faire, nous allons tous réciter haut et fort jusqu'aux ogives le credo aristotélicien.



Vous allez maintenant ouïr et écouter avec attention cet extrait du Livre des Vertus.

Le curé ouvrit le livre épais, rejeta d'un grascieux et caractéristique mouvement de teste la mèche blonde qui pendait devant son oeil, mouilla son index et tourna les pages jusqu'à la voulue.



Livre de la Pré-Histoire
Chapitre V - « Le roi du péché »


1 Cela dura des semaines et des mois. La débauche des humains n’avait plus de limites. Plus aucun, alors, n’avait la moindre intention de travailler. La violence et le stupre étaient leur pain quotidien. Les greniers furent jetés à bas et tous se battirent pour récupérer le plus possible de denrées. Ils ne voulaient plus que s’abandonner à leur excès pour les choses matérielles.

2 Tous se méfiaient les uns des autres. Le moindre prétexte était bon pour recommencer leur ode à la violence. Lorsque l’un, poussé par la gourmandise, enviait les nourritures que l’autre possédait et tentait de les lui dérober, l’autre, poussé par l’avarice, répondait par la violence. Plus personne ne se parlait, sinon en se menaçant et en s’insultant.

3 Les hommes et les femmes ne regardèrent plus vers les étoiles. Le péché avait prit le contrôle de leur vie. Ils avaient oublié jusqu’à l’existence même de Dieu et ne ressentaient plus son amour. Ils n’aimaient plus que les plaisirs malsains du péché. Sans Oane pour la leur rappeler, la vertu fut oubliée et le vice fut élevé sur le piédestal de leur détestable vie.

4 Leur seul interlocuteur était la créature à laquelle Dieu n’avait pas donné de nom. Elle exultait de bonheur, pensant avoir enfin démontré au Très Haut que sa réponse était la bonne et que celle d’Oane était fausse. Selon elle, le fort devait dominer le faible et le faible se soumettre au fort. Elle niait la puissance de l’amour comme sens de la vie et détestait Oane pour la pureté de sa foi.

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Baronsengir
L'abbé de Dijon cessa sa lecture et regarda les paroissiens qui l'avaient écouté, il l'espérait, avec attention.

Que se passa-t-il après cela pour Oanylone? Le Très Haut fut courroucé de voir autant de vice et de corruption et après en avoir prévenu les habitants, Il détruisit la cité impie. Seuls quelques hommes bons furent jugés vertueux et rejoignirent le Paradis solaire. Les autres s'en allèrent geler pour l'éternité dans l'Enfer lunaire.

Qui parmi vous souhaite rejoindre la Lune après sa mort? Levez-haut le bras! Personne, bien entendu. Mais si vous comptez rejoindre le Soleil, faites-vous ce qui est nécessaire? Suivez-vous les vertus et fermez-vous vos oreilles aux appels du Sans nom?

Dijon fut laissée à elle-mesme, et seule la piété en chacun d'entre vous a pu lutter contre le péché, il n'y avait plus de guide ni de partage spirituel à la messe. Certains ont du succombé au vice, d'autres ont du résisté. Mais dans tous les cas, c'est en venant régulièrement à la messe que la foy de chacun pourra estre renouvelée, que l'armure de vertu pourra estre renforcée et que les tentations et les péchés pourront estre repoussés.

Il faut vivre dans la vertu, mes enfants, et combattre à chaque instant le vice dans nos cœurs, dans celui des autres, l'hérésie ou l'acédie rampantes partout où elles se cachent. Et dès à présent je veux que l'amitié aristotélicienne soit ressentie par tous. Aussi, levez-vous, et venez tous partager le pain et le vin à l'autel, symboles de l'unité aristotélicienne.


Le curé avait disposé coupes et bouteilles afin de servir tout le monde, ainsi que des miches de pain. Il scruta l'assemblée, point d'enfants cette fois-ci. S'il en était beaucoup, il leur préparerait menu spécial à leur attention.



Après avoir trinqué une ou trois fois, essuyé ses miettes autour de la bouche, le bel et blond invita les dijonnais à se rasseoir.

La semaine prochaine, si vous le voulez bien, nous referons un point sur les vertus, sur ce qu'il faut travailler en chacun d'entre vous pour suivre au mieux les enseignements d'Oane, d'Aristote et de Christos. En attendant, je suis ouvert à toute question, discussion, dégustation de produits locaux...

Je suis nouveau en Bourgogne aussi si vous souhaitez me faire découvrir tel ou tel plat, tradition, vignoble... Je suis preneur! J'annonce également, dès que les fonds de l'église seront suffisants, la construction d'un presbytère où vous pourrez venir vous entretenir avec moi quand le souhaiterez. A vos dons! Enfin, sachez que pour ceux désirant cérémonie de baptesme ou de mariage, il convient auparavant d'estre un assistant fidèle de la messe dominicale et de venir s'entretenir avec moi.

Sur ce, je vous souhaite bonne et vertueuse semaine. Allez dans la paix du Très Haut!

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Alix
Elle vit Xaledrane s'asseoir près d'elle et lui sourit.

L'officiant arriva enfin devant eux, légèrement tremblotant, elle soupira et pensa: "V'la encore un curé qui communie plus au pain qu'au vin!" et attendit le mot d'accueil.
Lorsque le prête prit enfin la parole, elle ouvrit de grands yeux à la fois perplexe et légèrement amusée...Ha ben vala, le ton était donné!
Elle aimait juger de la qualité des officiants lors de leur première messe. Il y avait les timides, ceux qui bâclaient, les angoissés, les faux curés (ben vi, ne fois elle avait eu droit dans son village à un sermon de la part d'un homme qui se prétendait homme d'église...mais c'était le bedeau! A ce train là, le facteur est homme de lettres!)

Ce prêtre-ci avait l'air très joyeux, sans doute la joie du Très-haut lui était-elle parvenue de façon plus directe qu'à certains autres? Il avait l'air également de prendre à cœur son ministère.
Elle fut ensuite noyée dans le flot de recommandations suivi de la confession et la lecture du Livre des vertus sur la débauche et le vice...Elle resta songeuse lorsque le curé les questionna sur le désir de rejoindre la lune ou le soleil car elle préférait la lune!
Mais il lui faudra accomplir ses connaissances du Livre sacré car elle ignorait si cela était péché de détester le soleil...Elle espérait que la préparation à son baptême allait lui éclaircir les voies du Très Haut qui lui semblaient pour l'heure impénétrables!
Elle avait seulement compris qu'il fallait être assidue à la messe, aller à confesse et ne pas pêcher...Elle se promit de demander des éclaircissements.
Alix était profondément croyante et ce discours la perturbait un peu. Elle se demanda si en venant dans cette grand ville, elle ne s'était pas éloignée quelque peu des préceptes de sa famille.

L'office se déroula ensuite plus calmement. Quand il les renvoya chez eux, elle resta un moment prier pour sa famille et ceux qu'elle aimait.
Mogi
Mogi avait écouté avec attention le sermon et récité sa confession et son credo...

Citation:
Je confesse à Dieu Tout Puissant,
à tout les saints,
et à vous aussi,
mes amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action,
Je supplie tout les saints et vous,
mes amis,
de prier le créateur pour moi.
Que le Très Haut
nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission
de tous nos péchés.

Amen.


Citation:
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Ce nouveau curé avait l'air plein d'entrain... Son vieil ami Bender l'avais prévenu dans son dernier courrier.

Mogi allait essayer de lui parler, une fois que fidèles auront quitté l'église...

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Aube : Une Bourgogne Accueillante, Une Bourgogne Légère, Une Bourgogne Juste
Baronsengir
Après l'envoi, le prestre ramassa ses affaires et redescendit la nef.

Il sortit et se tint sur le parvis de l'église, au cas où un dijonnais aurait quelque question à lui poser.

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Baronsengir
Le bel et blond curé se rendit en place dijonnaise au sortir de sa chambre d'auberge ; vivement que les fonds de l'église atteignent niveau suffisant pour entamer la construction du presbytère ; et se dirigea vers l'église. Les habitants avaient été surpris de le voir arriver et de trouver prestre en la capitale.

Eh bien oui, il était là et bien là, l'abbé blond qui sentait bon. Il ouvrit les portes et alluma quelques cierges épars le long de la nef, puis une certaine quantité près de l'autel. C'est que les paroissiens ne devaient sous aucun prétexte estre privés de sa blondeur et des paroles aristotéliciennes qu'il allait émettre. Des deux, ils ne devaient en perdre une miette!

Panier déposé, livre des vertus ouvert à la bonne page, tout était prest. Il se rendit dans la sacristie, au fond de l'église. Là, il déverrouilla la porte qui menait au clocher, où l'attendait la solide corde avec qui il allait jouter quelque moment. Il prit inspiration, fléchit les genoux et c'était parti! Les cloches carillonnèrent à tout rompre, appelant les paroissiens à la messe.



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Mogi
Au son des cloches, Mogi se rendit à l'église...sans oublier son petit coussin

Il entra de l'église et se plaça au premier rang comme d'habitude.....

L'église était encore vide, et le père battait encore les cloches..


Quel Fougue!
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Aube : Une Bourgogne Accueillante, Une Bourgogne Légère, Une Bourgogne Juste
Baronsengir
Le blond revint vers ses paroissiens, les mains rougies et les oreilles un peu sourdes. C'est d'une voix un peu plus forte qu'elle ne devrait qu'il prit la parole.

Dijonnais, soyez les bienvenus en la maison du Très Haut! Avez-vous passé bonne semaine? Et j'entends par là vous interroger sur la manière dont votre vie s'adapte aux vertus et non passer chaque soirée à boire ou en activités fort peu aristotéliciennes...

Son regard inquisiteur parcourut la salle, et quelques visages se baissèrent comme par hasard vers le sol.

Foin des abus du stupre, des vices divers et de la boulasse! Enfin... Oubliez le dernier point. Donc je disais... Oui, foin! La messe est une communion avec le Divin, allez-vous Lui déclarer votre amour avec une asme noircie? Que nenni! Confessez-vous! Vous vous essuyez les chausses boueuses avant d'entrer chez les gens, je l'espère en tout cas, c'est la mesme chose ici! Allez, haut et fort!



Voilà, c'est bien mieux... A présent, pourquoi estes-vous là encore? Oui, bien pour exprimer votre foy, votre amour, votre piété... Ainsi, que les murs de cette église tremblent de par vos voix en chœur déclamant le credo aristotélicien! Je veux vous entendre!



Se passant une main dans sa blonde chevelure, le bel et bon curé sourit de satisfaction. Il se rapprocha du Livre des Vertus annexé des doctrines aristotéliciennes et entama lecture pour l'assemblée.



Des vertus et des vices correspondants

L’amitié est la faculté de se préoccuper du sort d’autrui. Elle est empathie, charité, entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain… A l’amitié correspond l’avarice, qui est le vice de l’être dont l’égoïsme n’a d’égal que le mépris de l’autre.

La conservation est la faculté d’œuvrer à sa propre survie. Elle est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. A la conservation correspond la gourmandise, qui est l’abus du plaisir des besoins premiers, vice de ceux qui n’ont pas la mesure des nécessités de leurs subsistance.

Le don de soi, est la faculté de se sacrifier au profit de la communauté aristotélicienne et de la république, abstraction faite de sa propre individualité. Elle est la conscience de faire partie d’un tout. Au don de soi correspond le vice de l’orgueil, qui est le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin.

La tempérance est la faculté de se modérer, de suivre la voie du juste milieu qu’exige sa condition de croyant, de faire preuve de compréhension à l’égard de ses semblables. A la tempérance correspond la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à sa haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.

La justice est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice correspond l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.

Le plaisir est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.

La conviction est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). A la foi correspond la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.

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Baronsengir
Eh bien, sa lecture avait dû les frapper de stupeur ou de paralysie, car nul ne bougeait, pas un son ne se faisait entendre dans l'église.

Ma foy, vous avez l'air tout ébaubis par ce rappel des vices et vertus? Je ne vais donc en rajouter et vous laisse méditer dessus? Voyez dans votre vie ce qui se rapproche ou s'éloigne de ceux-ci.

Partageons à présent, comme toute communauté aristotélicienne qui se respecte. Que l'amitié se fasse jour entre tous, par le symbole du pain et du vin.


Voyant que bien peu avaient compris le message, il ajouta :

Allez, venez boire et manger à l'autel, par les sandales d'Oane!



Après sa coupe réglementaire et une deuxième pour la forme, il déclama à l'assemblée :

Allez dans la paix du Très Haut! Si vous souhaitez vous entretenir avec votre blond curé, rejoignez moi sur le parvis.
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Mogi
Mogi avait suivie la messe, et écouté l'annoncé des vices et vertus...qu'il connaissait déjà...

Ensuite il alla communier...en se disant que l'église était bien calme aujourd'hui...

Il se dit que certain n'avais peut être pas encore entendu les cloches sonner à nouveau... il tacherai d'ajouter un mot dans son prochain courrier du maire pour y remédier...

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Aube : Une Bourgogne Accueillante, Une Bourgogne Légère, Une Bourgogne Juste
Asclepiade
Asclepiade, travaillait à ses Mémoires car depuis quelques temps, le sable du temps fuyait moins vite et les jours passaient lentement.

Il était donc sur un énième parchemin à raturer et corriger les phrases qu'il couchait péniblement quand il entendit un bruit de cloche vibrer dans Dijon.

Tiens se dit il que se passe t il???

Un enterrement?? Non ce n'était pas le bon son
Un mariage??? Cela pouvait vu le boucan mais non il l'aurait su sinon.

Finalement le plus simple lui vint à l'esprit enfin : LA MESSE !!!

Diantre Dijon avait un nouveau curé. Il se dit qu'il devait y aller ne serait ce que pour souhaiter longue vie sur Dijon au curé.

Il se doutait bien qu'il arriverait en plein milieu mais bon on lui pardonnerait bien ses excentricités et puis il allait a la messe. C'était déjà un exploit lui qui s'était cloitré depuis quelques semaines chez lui.

Il arriva et fichtre la messe déjà finie. Le pretre sur le parvis, il alla donc le voir :


Mon père toutes mes félicitations pour votre nomination. Je me nomme Asclepiade et j'espère que vous resterez le plus longtemps parmi nous.
J'ai manqué la messe mais le temps que je comprenne ce qu'il se passait et que je m'habille décemment et ben c'était déjà fini.

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