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[RP] Eglise Saint-Miguaël de Dijon

Baronsengir
Le curé lascha enfin la corde et s'épongea le front perlé de sueur. Depuis son diaconat à Albi, il avait toujours considéré que l'ardeur à sonner les cloches était directement lié à la fréquentation de l'église. Et son raisonnement ne le trompa guère quand il sortit de la sacristie et vit l'église qui s'était emplie.

Il passa sa main dans ses blonds cheveux, lentement, délicatement, le temps de laisser aux dijonnais le temps d'admirer leur bon curé avant que de s'imprégner de ses paroles. Il s'approcha et se tint deva,nt l'autel, faisant tour visuel de l'assemblée. Les rangs étaient moins clairsemés qu'à l'habitude. Mesme la rangée des nobles n'était plus désertée, grasce la blonde princesse.


Bienvenue, Dijon, bienvenue en ce dimanche en la maison du Très Haut! Vous estes réunis icelieu afin de vénérer le Très Haut, afin d'exprimer votre amour envers Lui, de consolider votre foy. Si, si! Tout cela, vous ne resvez pas.

Mouvement rituel de la teste pour éloigner la sempiternelle mèche blonde qui lui pendouillait devant l'œil.

Qu'il soit journalier ou mensuel, vous prenez tous un bain, j'espère? Vous vous débarrassez de votre crasse et sentez ; pour certains ; bon, ou du moins, mieux qu'avant.

Eh bien c'est la mesme chose ici! Vous ne comptiez pas prier le Très Haut avec l'asme souillée de boue, petits gorets? Que nenni! L'on s'essuie l'esprit, c'est le moins que l'on puisse faire!

Donc, en choeur, que résonne la prière du pardon!


Il l'entonna, afin de donner l'exemple.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Charles
    Dimanche matin, aurore sur la Bourgogne, l'heure était à la prière. Mais avant de se rendre en l'église où il fut confirmé de son attachement au très-haut la veille, il prit soin de lire missive de son oncle qui mentionnait son besoin en Sémur ce jour même. Il était un tantinet gêné de se contre temps et qu'il chercherait bien assez vite à se faire pardonner de s'être ainsi perdu dans les ruelles dijonnaises pour ne point revenir à temps à Sémur.

    Après une moue devant le bout de papier, le barbu entreprit de s'habiller afin d'être doté d'un accoutrement favorable à la messe. Entre la robe du jour précédant tachée par la cire, il était plus convenable pour le Baron de se munir uniquement de pauvres braies. Il n'avait malheureusement pas la garde robe florissante sur lui, celle-ci étant soigneusement rangé dans les malles du côté de Sémur.

    Ainsi coiffé presque comme un simple bourgeois, il fit comme à l'accoutumé et en toute cérémonie. Couronne de baron sur son chef et c'était parti, le coche l'attendait en bas de l'hôtel du Prince qu'il squattait abondamment quand le condéen était absent.

    Rapide traversé des quelques rues et autres places qui le séparaient de l'église, il quitta le coche, lui offrant les quelques sous pour le trajet fait, ainsi que la réservation du retour lorsque les cloches sonneraient à nouveau. Affaire réglée, il quitta le parvis affublé de ses bourgeois en quête de pardon et autre manant faisant l'aumône pour un sous. À ces derniers, le brun ne fit aucune attention, il n'allait tout de même pas éclabousser de son or ces sales gens, il était Margny avant tout !

    Pénétrant dans la nef, il laissa échapper un certain soupire, découvrant le lieu à peine plus remplit que le jour précédant, à croire que la capitale était déserte et pourtant, à la vue du monde dans les rues, on avait bien du mal à comprendre. Ainsi donc, couronne sur la tête, il dépassa les premières rangées égayé de bourgeois et autre roturier de ce pays, afin de se trouver une place dans les sièges des sangs bleus. Sans pour autant prendre place en première ligne, il s'était placé tout juste derrière, ceci afin que le prêtre puisse au moins apprécier sa présence comme il l'avait promis.

    Une fois installé, les cloches venaient tout juste de retentir et la cérémonie s'apprêtait à démarrer, le silence traversa l'assemblée et tout le monde écouta le blond. Et pour l'écouter, il était dur d'en faire autrement aux phrases qu'ils débitaient, à croire que le curé s'imaginait que le lieu était remplit de noble allant se laver tous les jours et ayant surement oublié les autres fripouille se lavant de temps à autre dans la rivière. Enfin cela n'était qu'un détail et lorsque l'officiant entonna la prière, le milanais se mit à la réciter à mi-voix.

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Charles de Margny
Baron de Fondi
Chancelier de Condé
Armoria
Si elle se lavait... Bien sûr qu'elle se lavait ! Bain quotidien, plus celui du samedi, au lait 'ânesse, comme cette reine barbare dont parlaient les récits.

Elle récita donc le confiteor, dans un humble murmure, ajoutant une phrase pour chacun de ceux avec lesquels elle avait fauté - comme promis, ne prenant guère garde à qui était entré. Elle partait du principe que la foi avait quelque chose d'intime, et ne perdait pas de temps à la messe pour faire un relevé des présents... Les prêtres, en général, s'en chargeaient.

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Pfff...

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.
Marie_gatienne
La jeune femme s'est briquée comme un sou neuf, a enfilé sa plus jolie robe et se présente à la messe. Il est vrai qu'elle s'est fait un peu grondée par son tonton de cœur de curé... Alors, elle ne veut pas le décevoir. Elle se met dans un petit coin, parce qu'elle arrive en retard... Depuis que Kingrade est parti accompagner sa marraine, elle se sent bien seule dans le grand lit froid quand elle se couche. Elle a beau bassiner le lit avec les braises du feu, dans la belle bassinoire de cuivre, elle est toujours glacée. Il lui faut beaucoup de temps pour s'endormir. Alors, le matin, quand le lit est bien chaud et que le feu dans la cheminée de la chambre est éteint... pfff... c'est dur pour se lever ! Une toilette rapide à l'eau froide, un bon café d'orge, un grand bol de soupe réchauffée à la hâte dans la cheminée et hop... en avant pour la messe.

Lorsqu'elle arrive dans l'église pleine, elle s'installe dans un coin, juste à temps pour réciter le confiteor :


- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Christyl
Chris écoutait religieusement et sourit aux paroles du prêtre. Elle récita avec lui :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Elle reporta ensuite son attention sur la suite de la messe en essayant de chasser de son esprit la présence de l'homme derrière elle, mais sans y réussir. Un petit sourire taquin naquit sur ses lèvres et passant une main derrière son dos, sans se retourner, elle lui fit un petit signe.
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Baronsengir
Satisfait, le prestre leva les mains vers les voustes, tonnant :

Et lors, qu'avez-vous à dire au Très Haut? Il vous écoute, Il vous entend! Est-ce l'heure de vouloir que votre champ pousse plus vite ou vos transactions vous rapportent plus d'écus? Non! Devez-vous à présent reluquer la jeune fille sise à deux rangées de vous, ou maugréer contre votre concurrent que vous apercevez non loin? Non! L'unité et non la discorde, la communauté et non l'individualisme. Comme le dit le quinzième logion de Christos :

A des hommes qui se battaient, Christos a dit : " Mais vous allez vous aimer les uns les autres, au nom de Dieu !"


Vois plus calme.

Aussi, mes chers enfants, unissez votre voix à la célébration du Très haut, criez votre foy, déclamez votre amour, récitez moi le credo aristotélicien! un, deux, trois, quatre....



Quand le tumulte ambiant se fut calmé, BaronSengir ouvrit le Livre des Vertus.

J'ai fait mesme lecture que je m'appreste à vous faire partager en ma précédente cure d'Albi. Elle concerne l'une des plus anciennes hérésies connues. Oyez avec attention.



Parmi les tribus qui avaient fui la cité d’Onalyone, il y avait une tribu portant le nom de Bisounours, on sait qu’ils avaient une vision de la vie très tournée vers Dieu, mais de façon assez simpliste.

Les Bisounours vivaient à l’écart des autres, car ils ne voulaient pas trop qu’on leur fasse des remarques sur le fait qu’il mettait tellement l’amour au-dessus de tout qu’ils en oubliaient de travailler et vivaient donc surtout au crochet des autres. Pour eux, Dieu vivait tout là haut, au pays des arcs-en-ciel et des nuages douillets, dans un royaume merveilleux où à leur mort, ils seraient reçu sans être jugés, puisqu’ils vivaient sans malice d’amour et de fêtes.
Prenant la réponse d’Oane au pied de la lettre, pour eux la seule chose demandée par le Créateur était de s’aimer et de l’aimer, chacun sa place et la leur était clairement de faire la fête.

Dans la grande cité, ça ne dérangeait personne et au contraire on aimait les inviter aux fêtes, car ils n’avaient pas leur pareil pour inventer des concours et des thèmes de fêtes pour n’importe quel sujet. Il avait fait bien entendu des concours de celle qui avait la plus belle coiffure, celui qui avait les plus beaux pectoraux, les plus jolis mollets et même organisaient des courses d’escargots. Ils aimaient tant les fêtes, qu’ils se mariaient juste pour en avoir une et demandaient l’annulation du mariage en inventant des vices de procédures lors de grand concours... on dit même qu’ils avaient organisé des concours sur les plus belles raisons d’obtenir le divorce et avaient demandé aux législateurs d’étudier un texte de loi, qui limiterait la validée du mariage pour ainsi économiser une procédure en séparation qui étaient très coûteuse à l’époque et qu’en général les Bisounours étaient toujours fauchés.

Bref vous comprendrez que tout ça était très amusant, mais qu’après la punition de notre Créateur les survivants ne désiraient plus trop ne penser qu’à des futilités même pour favoriser l’amour de son prochain.
De plus, la vie était dure et si le partage était de mise, tout le monde devait participer ce qui n’était pas du goût des Bisounours.

Les Bisounours désignèrent leur Miss et Mister sourire comme chef, et celui-ci vint chaque soir trouver Mhour pour lui demander de contacter Oane et demander qu’ils aient leur propre oasis puisqu’ils n’étaient plus les bienvenus... ce à quoi Mhour finit par répondre : « aide-toi et le Ciel t’aidera ».

Les Bisounours firent un concours pour trouver la meilleure explication et décidèrent de suivre l’explication gagnante «si on se tire, Dieu que nous aimons ne nous abandonnera pas et on aura notre oasis »
Ils firent donc une grande fête d’adieu et partirent avec un minimum de bagage, histoire de ne pas se charger puisque Dieu viendrait satisfaire à leur besoin le moment voulu.

Malgré tout, les sages des autres tribus tentèrent de les dissuader de partir, mais ils dirent que rien ne pouvait leur arriver, car ils aimaient Dieu et attendaient que Lui à son tour les sauve par amour.
Mhour eut beau les sermonner et leur dire que chaque action que nous faisons détermine ce que nous devenons, et que le Créateur attend de nous que notre amour soit sans condition. Ils n’écoutèrent qu'eux même et prirent la route vers le levant, sans même admettre qu’ils retournaient en fait vers le lac salé qui recouvre les ruines de la cité maudite.
On n’entendit plus parler d’eux en dehors de contes pour enfants où on parle de gens qui pensent que tout est amour gloire et beauté...


Le texte était long, mais les dijonnais se devaient de savoir. Tout en laissant les paroissiens méditer les parole du beau blond, icelui revint en arrière, au niveau de l'abside. Il récupéra un long et fin paquet, qu'il amena à l'autel.

D'aucuns ne voudront croire à l'histoire que je viens de raconter. Et pourtant! Cette tribu qui s'était fourvoyée a bel et bien existé. L'on puit de temps en temps trouver de leurs émules spirituels, et en d'anciennes églises qu'ils auraient jadis infiltré...

... et balayées depuis par la Sainte Inquisition, pensa-t-il...

... l'on pouvait trouver ceci!

Il dévoila l'objet qu'il tenait, montrant à tous les paroissiens stupéfaits la preuve de ses dires.


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Asclepiade
Asclepiade écouta donc la messe et la parole du curé avec attention. Son baptême était prévu pour les prochains jours mais il restait toujours vers le fond de l'Eglise
Baronsengir
Le curé déposa sur le costé le vitrail.

La tribu des bisounours s'était fourvoyée dans ce qu'elle pensait estre le sens de la vie, la façon d'honorer le Très Haut. Sans s'en rendre compte, ils se mirent à pratiquer l'acédie, oubliant le costé vertus et n'en gardant que l'idée célébrations.

Ils ne pratiquaient pas le travail, chose que le Très Haut avait imposé aux hommes, contrevenaient à l'idée de partage, et étaient emplis d'orgueil ; ou de stupidité ; à l'idée que le Divin viendrait en aide à ceux qui ne s'étaient nullement donné la peine ou fourni le moindre effort.

Rien n'est nuisible dans l'idée d'organiser une feste de temps en temps, pour oublier la dureté su quotidien. Mais celui qui ne vit égoïstement que pour l'amusement, qui profite du labeur des autres et préfère organiser concours de prénoms pour sa prochaine portée de jumeaux ou triplés, en vérité je vous le dis, méritera bonne bastonnade ; ou gentillet coup de chausse dans le fondement ; et se remettra au labeur!

Sommes-nous des bisounours voués à l'extinction? Non! Il y a temps pour s'amuser et temps pour se rendre utile à la communauté. Maintenant, il est tant de rassembler notre communauté aristotélicienne, de ressentir l'amitié qui nous lie tous, de partager le pain et le vin, symboles de notre unité, que je vous invite à venir partager à l'autel.


BaronSengir disposa corbeilles de pain et miches de vin. Chacun serait libre de se servir, et il en montra l'exemple, s'hydratant comme il se devait d'un bon Bourgogne après avoir tant parlé.



Après quelques échanges avec les paroissiens, coupes dûment trinquées et pain avalé pour caler le tout, le blond enjoignit les dijonnais à se rasseoir. Une fois le bruit des bottes et le froufrous des vestements achevés, quand les fessiers eurent retrouvé leurs bancs consciencieusement chauffés, il reprit.

Mercredi 22 nous serons la Sainte Boulasse. Je vous invite tous à boire avec modération et surtout à prier avec ferveur à cette occasion, comme le prosnait cette sainte bourguignonne. Célébration à la cathédrale sera peut-estre organisée en la cathédrale dimanche prochain, aussi restez attentifs.

Je compte sur tous pour lutter contre les tentations du Sans nom et cultiver en vous les vertus comme la plus délicate et la plus précieuse plantation qui soit.

N'allez pas tout de suite après la messe vous vautrer dans le vice! Allez dans la Divine paix!

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Baronsengir
Mardi XXI...

Le blond s'était rendu à l'église, afin de célébrer un baptesme. Il s'assit sur un banc, lisant passages du Livre des Vertus, en attendant que les principaux intéressés se présentent.

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Asclepiade
Asclepiade , habillé pour l'occasion arriva sur ces entrefaites et alla saluer le curé avant de commencer la cérémonie.

Il espérait que sa marraine et parrain pourraient se libérer assez vite pour pouvoir commencer.


Comment allez vous, mon Père?
Angelyque
Angélyque vêtue d'une ample robe couleur ciel d'orage, pour cacher son état fit son entrée dans l'église Saint Miguaël, elle se rapprocha de son filleul et du curé de Dijon.

Bonjour mon Père, bonjour mon cher Asclepiade, comment allez vous? je vois que le parrain, mon adorable vassal, n'est pas encore arrivé, je lui ai conseillé d'aller prendre un bain avant, vu qu'il passe toutes ses nuits sur les remparts...bref, il sentait pas la rose, il ne devrait pas tarder normalement.

Affichant son sourire le plus innocent, elle joignit ses mains devant son ventre et attendit, lançant un regard autour d'elle en admirant les vitraux, esperant que personne ne lui dirait qu'elle s'était empatée.
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Asclepiade
Asclépiade patientait depuis peu quand il vit arriver sa marraine. Il alla au-devant d'Elle en faisant une profonde révérence

Bienvenue à vous, chère Marraine,

Je vous remercie d'être présente parmi nous malgré la lourdeur de Vostre charge. J'espere que nostre Parrain n'a pas trop pris de mauvais coup lors de la défense de nostre Capitale?


Asclépiade observa ses mouvements de mains mais ne dit mot la trouvant quelque peu changée néanmoins.
Misandrelle
misandrelle avait vu l'annonce du baptême d'asclepiade son parrain,elle ne pouvait manquer l'occasion, meme si elle avait été fort longtemps absente elle n'oubliait pas son parrain et ami!
elle avait revetue une jolie robe mis un peu de rouge a ses joues et ses levres et entra discretement dans l'eglise......
elle s'avança,fit un sourire a asclepiade,elle trouverait un moment apres la ceremonie pour discuter un peu avec lui ,prendre de ses nouvelles et le feliciter.
En attendant,elle prit place sur un banc et attendit le debut de la ceremonie....
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Phelim
Après avoir passé toute la nuit sur les remparts, Phelim avait besoin de dormir. Sa Suzeraine lui reprocherait encore de fainéanter tout le jour et de ne pas voir la lumière du soleil, mais tant pis. Pour ses gardes, il préférait être en forme et garder l'oeil vif, car la princesse se baladait toujours dans les parages avec ses dagues, représentant ainsi un danger potentiel s'il venait à s'assoupir sur les remparts.

Soudain, ses rêves furent perturbés par une latte géante qui apparut et lui dit d'aller prendre un bain. Puis elle se mit à vouloir l'assomer et le Vicomte s'enfuit en courant. Alors qu'il était acculé contre un mur, le bâton parleur face à lui et qu'il allait surement mourir, les brumes du sommeil s'estompèrent et le Guerrero se leva en sueur sur son lit.

Tout cela n'avait été un cauchemar ... sauf pour la voix d'Angelyque qui tambourinait à la porte de sa chambre d'auberge et le houspiller pour qu'il pense à se laver. D'une voix ensommeillée et tout en étouffant d'abord un baillement avec son poing, il répliqua ensuite, grognon, qu'il n'avait pas besoin qu'elle lui dise quoi faire et qu'elle déguerpisse se préparer de son côté.

Les dernières pièces de l'argent de poche de la Cruzy changèrent de main pour rejoindre celle de l'aubergiste afin qu'il lui fasse préparer un bain. Il faudrait qu'il s'efforce d'être poli avec elle car il allait devoir à nouveau lui réclamer de l'argent ... résolution qu'il oublierait bien vite évidemment.

Les muscles détendus grâce à l'eau chaude, les cheveux plus soyeux que d'ordinaire et la peau moins crasseuse, le vassal de la Duchesse finissait de se préparer et une fois satisfait du résultat, il se dirigea vers l'église de Dijon.

Arrivé à bon port, il rejoignit la première dame de la Bourgogne, qu'il ne manqua de repérer grâce à la robe immensément large qui la recouvrait.
Un sourire au bec, il la réprimanda gentiment, comme s'il s'adressait à un enfant gourmand qui ne pouvait s'empêcher de mettre ses doigts dans le pot de confiture.


Angelyque, combien de fois devrais-je vous dire de ralentir dans la dégustation du maïs au miel? Bientôt vous ne passerez plus les portes.

Puis avisant son futur filleul habillé pour l'occasion, son sourire s'élargit. Sa paluche alla lui taper l'épaule de manière familière en s'exclamant.

Ah mon filleul ! Vêtu ainsi, les nonnes n'auront de cesse de vous dévorer des yeux durant toute la messe.
Tiens, bonjour mon père.

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Edwen
A la demande de Asclépiade, Edwen était venue assister au re-baptème de l'ex Chambellan; nouvelle à Dijon, elle avait trouvé assez difficilement le chemin de l'église et espérait de pas être trop en retard. Soupire de soulagement lorsqu'elle s'aperçut que la foule n'était pas encore là. Elle distingua Asclépiade déjà présent, souriant au passage en se remémorant la danse en taverne qu'elle avait eu avec lui. Elle lui fit une légère révérence ainsi qu'à la Duchesse ,au Père Baronsenguir, à Misan et aux quelques personnes présentes qu'elle ne connaissait pas puis s'installa discrètement au fond de l'église; elle savait qu'elle ne pourra s'éterniser au baptème....
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