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[RP] Eglise Saint-Miguaël de Dijon

Asclepiade
Asclepiade vit entrer Misandrelle et la regarda puis lui rendit son sourire. Depuis son retour hors des murs de sa demeure, il ne l'avait pas encore vu ni sur la place publique ni en taverne. Il faudrait qu'il rattrape un peu le temps perdu, pensait il.

Il vit arriver son parrain avec grand soulagement. Il avait oublier de lui faire un plan pour retrouver le chemin de l'Eglise mais ma foy il s'en était tiré très bien. Phelim alla droit vers sa suzeraine et dès les premiers mots qu'ils échangèrent, Asclépiade ne put se retenir de rire un brin mais il reprit vite son sérieux.

Son Parrain vint à sa rencontre et le félicita sur sa tenue.


Merci Parrain pour le compliment. Je dois vous retournez le compliment. L'air de Dijon vous va à ravir.

J'espère juste qu'une fois baptisé, je ne fusse point mis en excommunication pour avoir dérober une nonne de son devoir alors murmura t il a son attention.

Il regardait un peu le monde arriver quand il vit l'ambassadrice Edwen qui se faufilait au fond de l'Eglise. Il savait qu'elle resterait peu et il se dit qu'il devrait la remercier quand elle sortirait de sa retraite.

Il se tourna vers le Père BaronSengir et il attendit la suite.
Baronsengir
Le prestre se leva et salua les divers entrants.

Bonjour mes enfants. Installez-vous, nous allons pouvoir commencer.

Se rendant jusqu'à l'autel, le blond se tourna vers la petite assemblée et déclama :

Frères et sœurs aristotéliciens, mes enfants, bienvenue en la maison du Très Haut! Nous sommes aujourd'hui réunis afin de célébrer la venue d'Asclepiade dans la grande famille aristotélicienne. Que ce jour soit pour lui un jour nouveau, une seconde naissance au sein de la communauté des fidèles. Mais pour ce faire, que vous tous ici présents et surtout lui, jettent au loin les misérables pensées et actes honteux pesant sur vos cœurs. Que nos cœurs soient lavés par la prière de la confession.



Il se remémora les noms que lui avaient cité le dijonnais.

Dame Angélyque, en tant que marraine, pourriez vous réciter le credo aristotélicien, serment de notre foy, afin de donner exemple à votre filleul?

Et Sieur Phelim, de mesme,pourriez-vous venir passage du Livre des Vertus que je vous indiquerai?

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Angelyque
Angelyque vit avec plaisir son vassal arriver enfin, telle une jeune mariée il s'était fait languir, il brillait comme un sou neuf à présent, sa chevelure avait enfin retrouvé sa couleur originelle, il fleurait bon, ah ce que son vassal était beau ainsi!! Il méritait son surnom de Déesse!! elle se promit de donner quelques piecettes de plus à l'aubergiste! elle avait bien moins honte de lui à présent et se rengorgea, très satisfaite du résultat...et le suivrait comme une ombre, afin qu'il ne se rende pas dans un lieu mal famé sitôt sorti d'ici...

Sa mine s'allongea quand il s'adressa à elle et elle lui lança un regard d'avertissement, lui promettant ainsi mille représailles sitôt sorti de ce lieu saint


Bonjour Oingt!! nous vous attendions. Et non, je ne mange pas plus de maïs au miel qu'avant...des fraises certes..mais celles ci n'ont aucune incidence sur ma ligne.
permettez moi de vous présenter le curé de Dijon, le Père Baronsengir.


Se retournant vers le blond en question, un grand sourire innocent aux lèvres, elle continua,

Mon Père, voici mon vassal, et parrain d'Asclepiade,Phelim de Guerrero Dict l'imprévisible et Astrée, Vicomte d'Oingt, Seigneur de Tassin la demi lune et de Stigny, il peut paraître grognon, mais c'est pour cacher sa sensibilité, le pauvre homme est complètement perdu depuis le décès de monseigneur Wilgeforte, c'est elle qui recueillait ses confessions voyez vous...sa détresse m'arrache le coeur...

Nous veillerons tous deux à continuer de mener notre filleul sur le chemin de la foy.


Satisfaite d'elle même, Angelyque tourna les yeux vers les bancs de l'églyse et sourit à Dame Edwen et à l'autre dame pour les saluer

[Edit, post croisé avec celui de Baronsengir..je continue]

_________________
Angelyque
Le baptème commençait!!

Angelyque prononça la confession en même temps que le Curé


Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.



Puis à sa demande, elle récita le Credo, d'une voix claire et intelligible

Je crois en Dieu, le très haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l’heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer les chemin du Paradis.
C’est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce, Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l’attendait Aristote à la droite du Très Haut.
Je crois en l’Action Divine ;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés ;
En la Vie éternelle.

_________________
Asclepiade
Asclepiade entendit le curé dire que la cérémonie du Baptesme allait commencer.

Afin de préparer son asme du mieux possible, le Curé énonça les mots pour la confession.
Naturellement il les énonça :


Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Puis le Curé demanda à Sa Marraine de réciter le Credo afin qu'Asclépiade puisse le dire. Avec un léger décalage il énonça les paroles du Credo. D'abord d'une voix inintelligible, il prit un peu plus d'aisance pour ensuite le dire distinctement :

Je crois en Dieu, le très haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l’heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer les chemin du Paradis.
C’est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce, Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l’attendait Aristote à la droite du Très Haut.
Je crois en l’Action Divine ;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés ;
En la Vie éternelle.


Et il attendit la suite. A savoir la lecture du Livre des Vertus par son parrain.
phelim, incarné par Angelyque



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Après avoir souri aux paroles que lui avait chuchotées Asclepiade et avoir adressé un regard innocent à Angelyque qui le scrutait avec des yeux inquisiteurs, il prit place sur un banc. La duchesse, pour se venger, inventa une histoire abracadabrante sur la disparation de Wilgeforte qui aurait provoqué chez lui une profonde dépression. Le Vicomte avait ouvert la bouche mortifié pour démentir, mais le curé sans perdre de temps venait de lancer la messe, aussi garda t-il sa cinglante réplique pour lui.

En récitant la prière de la confession, ses azurs se vrillèrent dans ceux de Cruzy, lourd de sous entendus. C'était bien beau de dire qu'on se confessait, mais il faudrait peut-être qu'elle le fasse pour de bon ... soit pour avouer sa gourmandise, soit pour demander pardon de s'être retrouvée enceinte hors mariage !


Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Puis, la petite assemblée eut droit au credo récité par la futur marraine, et chacun attendait désormais avec impatience son intervention. Se levant et prenant le Livre des Vertus que le prêtre lui tendait en lui indiquant du doigt le passage en question, Phelim le lut avec une voix remplie de tant de ferveur que même un hérétique s'en serait jetté à genou en demandant à changer de religion.


Citation:
Vita de Christos, chapitre XII

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
"
Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
"
Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
"
Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

"
Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: "
Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "


Une fois cela de fait, avec un air satisfait, il tendit le bouquin à Baronsengir afin qu'il le récupère et alla reprendre sa place.


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Robinettedesbois
Long voyage de retour, un jour de retard, une jument grincheuse et un automne nouveau...
Elle avait néanmoins réussi ! Et cela n'était pas gagner !

~~~

Au début, elle avait hésité à rentrer, imaginant milles et unes possibilités de fuite, toutes plus abracadabrante les unes que les autres, il est vrai ! Mais en vérité, elle ne voulait affronter cette la dure réalité qu'était celle d'un retour en Bourgogne, d'un passage par Dijon. Bien entendu, elle savait qu'elle pouvait rentrer par la capitale et ne donner aucun signe de vie, rester terrer dans une auberge et ne plus en sortir avant le milieu de la nuit, et ainsi reprendre la route... Mais elle trouvait cela si cruel, pour lui certes, mais surtout pour elle...
Et pourtant il fallait rentrer ! Elle aurait sûrement quantité de choses à faire, mais surtout... On la demandait à Joinville. Elle qui avait cru que son absence longue leurs ferait oublier le fait qu'elle n'était pas là. Elle se trompait, malheureusement...

Mais ce qui l'avait fait changer d'avis avait été cette lettre. Arrivée un soir lui annonçant une date de baptême, l'invitant à venir - comme elle l'avait toujours promis - avec rien de plus qu'un signature. Ainsi cela arrivait enfin ?! Elle n'avait tout d'abord osé le croire, mais à la seconde lecture elle avait bel et bien changé d'avis...
Il fallait qu'elle reprenne la route, elle savait qu'elle arriverait en retard, étant donné la distance qu'elle devait parcourir. Mais elle se devait d'y assister, ne serait-ce que pour honorer sa parole !
Mais maintenant il fallait de nouveau laisser place à la réflexion, cette réflexion douloureuse qui la poursuivait depuis son départ, depuis qu'elle avait quitter le couvent et avait prit la route vers le Sud. La route serait certainement propice à la découverte de réponses à ces questions...

~~~

Elle était arrivée, oui, enfin arrivée...
Elle était en retard aussi, cela elle le savait, mais le principal était bien qu'elle soit là non ?!
Devant l'Eglise de Dijon aux portes fermées, elle y était, oui ! Après être passer à l'auberge et y avoir laisser ses affaires et sa jument, elle était directement partie... A présent elle se demandait si y entrer était une bonne chose ?! Après tout elle se sentait si fatiguée et si abattue qu'elle ne savait plus... Durant son retour aucune réponse ne lui était apparue miraculeusement, bien malheureusement. Et même si jamais elle ne pourrait continuer de fuir, jamais, elle aurait voulu disparaître !

Finalement elle prit son courage à deux mains ! Espérant que cette porte ne ferait trop de bruit, elle remonta sa cape sur sa tête et poussa le plus lentement et silencieusement possible la porte, ne faisant ainsi aucun bruit. Elle se glissa enfin à l'intérieur par le petit espace ouvert et referma la porte tout aussi silencieusement.
Ne lui restait plus qu'à s'avancer discrètement pour aller trouver une place ni trop loin, ni trop près, afin qu'on ne remarque pas la nouvelle arrivée.
Chose faite elle s'assit silencieusement. Voilà, elle venait d'apparaître au nez et à la barbe de tous. Maintenant elle se concentrait sur la cérémonie de baptême. Ascle allait se faire rebaptiser !

Mais avait-elle était bien silencieuse ?! Elle avait oublié le fait que Ange serait la marraine d'Ascle... Et Ange, elle le savait, avait l'ouïe fine... Ne restait plus qu'à espérer qu'elle soit complètement concentrer et qu'elle n'ait rien remarqué...
A part elle personne ne pouvait l'avoir entendu, c'était certain ! Ou du moins... elle l'espérait très fort...

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Coupdesoleil
Soleil qui n'était pas croyante rentre quand méme à l'église et s'assoie sur une banc et prie pour que sa petite vie se passe bien
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Baronsengir
Le blond remercia le parrain et déclara :

Chers amis, comme vous le savez, l'Eglise Aristotélicienne a été fondée par Christos, suivant les enseignements d'Aristote et l'exemple d'Oane. Seul le pur et le vertueux aura accès au Paradis solaire, tandis que ceux qui se seront vautrés dans le péchés souffriront mille et mille tourments aux Enfers lunaires pour l'éternité.

Une fois accueilli au sein de la famille aristotélicienne, le baptisé se voit doté d'une nouvelle vision de l'existence, allant bien au delà des choses matérielles et tendant vers les Idées qu'enseignait Aristote et les vertus qui conduiront à son salut. En effet, en tant qu'enfants du Très Haut, nous avons de Sa part promesse du Paradis, mais ce en échange d'une vie passée dans la culture de sa foy, du respect et de l'amour à Dieu, de la volonté de suivre la voie de la vertu.
Que l'asme de chaque fidèle aristotélicien se transcende par la foy et la vertu, qu'il puisse accéder au Soleil. Que chaque fidèle aide et encourage les nouveaux baptisés, ainsi que les autres fidèles, à ne pas se détourner de la vertu et à tourner le dos à la Créature sans nom.


Le prestre se tourna vers Asclepiade.

Mon fils, as-tu bien entendu mes paroles? Suis-moi à présent, accompagné de ton parrain et de ta marraine.

BaronSengir se rendit au baptistère.

Parrain, marraine de ce futur baptisé, vous devez estre les piliers de la foy de votre filleul. Ne jamais l'abandonner dans ses moments difficiles, le conseiller et le ramener dans la juste voie s'il s'égare.

Mon fils
, dit-il à Asclepiade, par le sacrement du baptême, tu renonces au péché, tu choisis de vivre selon les règles de notre Sainte Eglise, tu choisis de t'abstenir de tout mal, et de te rapprocher de Dieu par la voie de l'amitié aristotélicienne.
Acceptes-tu cela ?
Acceptes-tu de prendre le chemin difficile des Vertus ?

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Asclepiade
Asclepiade avait écouté silencieusement... non religieusement la lecture de son Parrain. Le Passage était fort beau et il était non moins bien admirablement lu.

Il écoutait donc tout en laissant parcourir son regard sur l'Assemblée dans l'espoir de LA voir. Elle qui était partie sans donner signe de départ et qui voulait point qu'il la retrouve.

Recueilli et dans un moment de silence de la lecture de Phelim, une lumière apparut furtivement et une porte semblait-il s'ouvrait discrètement. Il regarda et une silhouette qu'il aurait reconnue entre mille se dessina. Son coeur battit plus fort dans sa poitrine. Et en cet instant il perdit un peu le fil de son Baptesme. Il se ressaisit assez vite mais ses pensées s'entrechoquaient ne sachant ce que l'avenir lui réserverait.

Au moins elle n'avait pas failli à la parole donnée et elle était venue assister à son baptesme. Le temps semblait s'écoulait plus lentement...

Finalement il détourna les yeux de Robi et se concentra sur la fin de la lecture et les paroles du Curé qui se retourna vers lui.


Citation:
Mon fils, as-tu bien entendu mes paroles? Suis-moi à présent, accompagné de ton parrain et de ta marraine.


Il répondit :

Oui mon Père je vous ai entendu.

Et il suivit le Père vers le Baptistère, accompagné de sa marraine et de son parrain, auxquels il fit un sourire.

Puis le Curé reprit paroles :


Citation:
Mon fils, dit-il à Asclepiade, par le sacrement du baptême, tu renonces au péché, tu choisis de vivre selon les règles de notre Sainte Eglise, tu choisis de t'abstenir de tout mal, et de te rapprocher de Dieu par la voie de l'amitié aristotélicienne.
Acceptes-tu cela ?
Acceptes-tu de prendre le chemin difficile des Vertus ?


Alors Asclépiade, lentement, comme pour mieux donner sens aux mots qu'il allait prononcer répondit :

Oui j'accepte cela, Mon Père.
Et oui j'accepte de prendre le chemin difficile des Vertus.



A ce moment là, il était calme. Tout le tumulte qui l'avait assailli tout à l'heure avait laissé place à un grand vide intérieur, comme les mers après une tempête. Il était détendu et prêt à entrer dans la communauté Aristotélicienne.

Il attendit calmement la suite de la cérémonie.
Baronsengir
Le prestre poursuivit après que le dijonnais lui ai répondu.

Mon fils, agenouille-toi.

Récite après moi le serment du baptisé aristotélicien.



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Asclepiade
Baronsengir a écrit:


Mon fils, agenouille-toi.

Récite après moi le serment du baptisé aristotélicien.


Ca y est le moment tant attendu depuis des moys était arrivé. Ainsi donc il s'agenouilla comme demandé, les deux genoux touchant le sol.

Dans une position recueillie, il récita le serment d'allégeance, d'une voix forte et distincte. Il jurait fidélité et prenait l'Eglise Aristotélicienne comme guide pour estre au plus près de Dieu
:

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
la pensée supresme et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité seule représentante sur terre de l'Etre divin.


Une fois ces quelques phrases dites, il ne dit mot et attendit la suite, toujours agenouillé devant le beau blond .
Baronsengir
Le curé s'en alla remplir une burette de l'eau bénite du baptistère et entreprit d'en verser un peu sur la nuque de l'aspirant au baptesme.



Oh et après tout, pourquoi se contenter d'un filet d'eau? Il pencha plus encore le récipient et aspergea consciencieusement le cuir chevelu tout entier, vidant en fin de compte toute l'eau. L'on n'était jamais trop généreux avec la symbolique de l'eau purificatrice!

Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

En cette église et sous le regard du Divin, sois le bienvenue mon fils, dans la communauté des fidèles et la famille aristotélicienne.


Voilà, les paroles cérémonielles étaient dites. Pendant que le dégoulinant baptisé se relevait, le blond revenait déjà avec un cierge allumé à la main, qu'il tendit à Asclepiade.

Reçois ce cierge, représentant ton asme purifiée. Sois une lumière pour les autres et aide-les à trouver le chemin de la foy et de la vertu. Ne laisse pas ta propre foy s'éteindre et n'oublie jamais le serment que tu as prononcé.



Il lui tendit enfin une chaisne d'où pendait un symbole bien connu.

Voici ta médaille de fidèle baptise aristotélicien. garde la toujours sur toi, qu'elle te rappelle le long chemin contre le vice et vers la vertu que tu dois parcourir, ton serment de foy et ton appartenance à la grande famille des fidèles.



Félicitations mon fils! Puissent ton parrain et ta marraine estre toujours de bon conseil dans ta vie d'aristotélicien.

Il se recula, laissant le baptisé auprès de ses proches. Il lui aurait bien fait l'accolade d'amitié aristotélicienne, mais enfin, il n'était d'apparence très féminine, et surtout fort mouillé...
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Robinettedesbois
Erreur, erreur !
Elle avait été repérée !
Catastrophe !
Avait-elle donc fait tant de bruits que cela ?! Qu’est-ce qui avait bien pu la trahir ?!

Non, le pire n’était certainement pas cela… Le fait est qu’elle ne se serait jamais attendu à ce que ça soit lui qui la remarque en premier ! Elle n’était pas prête à ce qu’il la voit tout simplement… Et pourtant lorsqu’il avait tourné ses beaux yeux bruns vers elle, son cœur avait manqué un battement. Heureusement pour elle, il n’avait pu la voir rougir violemment, sa cape rabattue légèrement sur son visage avait pu l’aider à dissimuler son trouble…
Après un temps qui lui avait paru immensément long, il avait finalement détourné son regard pénétrant, reprenant ainsi le cours de son baptême. Elle avait eu l’impression que dans ses yeux défilaient une infinité de questions silencieuses, auxquelles elle ne savait répondre sans pouvoir exprimer clairement ce qu’elle ressentait, maintenant et avant… Mais, son arrivée l’avait-elle donc dérangé ?! Certes elle n’avait répondu à sa lettre, ne l’informant pas ainsi de son retour… Mais elle lui avait toujours dis qu’elle serait présente - quoi qu’il arrive - à son baptême, peut-être l’avait-il oublié ?! Mais ce qui était certain, c’est qu’elle lui avait fait perdre le fil de son baptême un instant, un instant qui lui avait paru une éternité, un instant qui devait sûrement être nécessaire... Le Très-Haut voulait-il donc qu’elle cesse de fuir à présent ?! Voulait-il lui souffler ainsi les réponses à ses questions tant de fois posées lorsqu’elle était seule, perdue au milieu de nulle part ?! Voulait-il qu’elle comprenne ?! Peut-être trouverait-elle donc les réponses à ces questions avant la fin de la cérémonie… Peut-être pourrait-elle ainsi retrouver un semblant de sommeil, après ces nombreuses nuits blanches…

Reprenant elle aussi le fil du baptême, elle le vit aller s’agenouiller devant le baptistère et prononcer le serment des baptisés. Elle l’avait prononcé elle aussi, il y a longtemps et cela lui rappelait beaucoup de souvenirs…
Puis venait le moment où le Curé devait le bénir avec l’eau bénite… Chose étrange il vida l’eau totalement sur sa tête. La chose était fort amusante, elle avait faillit se laisser aller à rire - ce qui n’était sûrement pas une bonne idée, même si c’était énormément tentant - sa raison la rappelant toutefois à l’ordre, elle finit par se raviser… Elle ne connaissait pas réellement le curé, n’ayant assisté qu’à une ou deux de ses messes, mais il avait l’air d’être très très drôle. Allait-il lui réserver une nouvelle farce ?! A priori non, ne lui manquait plus que la médaille, qui arrivait elle aussi... Et le cierge déjà avait été donné.

Le baptême était donc terminé, qu'allait-il donc arriver à présent ?!
Elle se refusait à fuir de nouveau, mais ne savait trop quoi faire également...
Finalement, ôtant sa cape de sur sa tête - puisqu'elle ne lui servait plus à rien, ayant été repéré déjà depuis un moment - elle finit par se lever tout simplement... Restant à sa place tout en regardant Ascle, elle attendit là...
"Alea jacta est", comme avait dit César par le passé.

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Christyl
Christyl arriva une fois de plus la première à l'église pour la messe du Dimanche. Elle voulait voir le père Baronsengir pour fixer avec lui la date du baptême. Elle avait fini sa pastorale et était prête à recevoir le sacrement.

Elle s'assit à nouveau au même endroit et attendit que tout le monde arrive.
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