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[RP] Eglise Saint-Miguaël de Dijon

--Gwendoll
--Butor
Il arriva sur le chantier, capuchon sur la tête. Il avait entendu dire qu'on travailler à l'édification d'une église ici.
Butor, sculpteur de son état, connaissait bien les chantiers en tout genre. Il avait travaillé dans les palais des plus grands autant que dans de multiples maisons de petits bourgeois ou du Très-Haut.

Un homme semblait donner des ordres aux ouvriers, c'est naturellement qu'il alla à lui. Baissant la capuche de son long manteau, il s'adressa à l'homme.


Bonjour messire! Il semble qu'on m'ait bien renseigné, cette église n'est pas cmplète! A-t-on besoin de moi? Je me nomme Butor, et je vais de ville en ville pour vivre de mon art, je susi sculpteur...Evidemment, s'il vous faut seulement des bras, les miens devraient être suffisamment forts pour vous êtres utiles.
--Gwendoll
Lohan
--Butor
Butor avait tendu aux contre-maître ses références... Expliquant brièvement qu'il n'en avait que peu : il travaillait pour manger, pas pour se faire une réputation. Etant pressé, Gwendoll le laissa là.
Butor alla donc voir le bois. Il s'y attendait...du bois de charpente, il y en avait en masse...mais impossible d'en faire une seule statue belle et solide!

Butor reprit la route avec une idée en tête. Arrivant sur Dijon, il était passé près de ce qu'il lui fallait. Au beau milieu d'un champ, tronaient roches dures et quelques arbres aux larges troncs. Il se fit indiquer la ferme du propriétaire.

Butor revint sur le chantier. Tout avait été négocié, le laboureur, trop content qu'on le débarrasse d'une gêne dans son travail, laissait gratuitement à Butor troncs et rocs.
Trouvant Lohan, qui dirigeait les travaux, il lui expliqua le problème.

Il avait besoin d'un, voire deux, ouvriers, pour l'aider à préparer sa matière. Grâce à eux, il pourrait fournir un crucifix, deux vierges et une bonne dizaine de saints dans les jours venant. Il en profita même pour toucher au charpentier deux mots sur ce que le sculpteur se proposait de faire sur la façade de l'édifice.
Lohan
--Butor
Huit! Butor n'en espérait pas tant! Mais il n'allait pas s'en pleindre.

Merci bien messire Lohan...

Il réunit tous "ses" gars un peu à l'écart du chantier. Il eut vite faite de leur explkiquer ce qu'il attendait d'eux. Une heure plus tard, Butor commençait à tailler son premier tronc.
Lohan
--Butor
Butor remercia avec chaleur Lohan, il prit un verre, et s'adressa à la cantonnade.

Messires, ne supposez pas la une gêne à votre égard...Mais je suis corps et âme à mon ouvrage, et je ne susi que de mauvaise compagnie quand j'ai commencé un chantier. Je ne serais bon vivant que quand cet Aristote aura une bouche, un nez et qu'il pourra bénir les visiteurs de l'église!

A la vue de ses compagnons, abassourdis par tant de dévoument au travail, il rit.

Bon, j'avoue tout... Je n'appartiens à mon travail que du chant du coq à la fin de la journée...Mais entre temps, ne m'en voulez pas d'être mauvais bougre. Je serais le premier à vous offrir la tournée ensuite!

Il leva son verre, porta un toast à l'église, et retourna à son ouvrage après avoir serré de nombreuses mains.
Lohan
Eldwin


    Chers habitants de Dijon, fidèles aristotéliciens, fils et filles du Très-Haut !

    J'ai la joie et le plaisir de vous annoncer que l'église paroissiale de notre ville est à présent reconstruire et prête à pouvoir accueillir les enfants du Tout-Puissant en sa demeure.

    Vous êtes conviés à la cérémonie de consécration de notre église le vendredi 11 septembre. L'église sera, au cours de cette cérémonie, renommée et dédiée à un saint aristotélicien, et retrouvera tout sa sainteté, elle qui fut souillée par les flammes qui la ravagèrent.

    Après cette cérémonie elle pourra donc accueillir de nouveaux vos prières et les cérémonies religieuses de notre ville.

    Que le Très-Haut vous garde et qu'Aristote vous guide,

    Père Eldwin de Volvent


Beatritz
La Duchesse de Nevers - d'aucuns tatillons héraldiques diraient « du Nivernais » - était de retour en Dijon. Pour combien de temps ? Elle l'ignorait. Sa vie, elle commençait à l'entrevoir, était grevée d'imprévus. Après tout, pourquoi pas ? Elle ne s'ennuierait pas.

La fille, qui avait grandi dans une abbaye, ne savait pas où était son certificat de baptême. Elle avait été baptisée dans la petite enfance... La foi avait tellement été son quotidien, que se préoccuper de savoir où étaient les papiers qui attestaient de son appartenance à la famille d'Aristote n'était jamais parvenu à son esprit.

Elle se vêtit de jaune et de vert, deux couleurs d'un renouveau qu'elle espérait. L'église serait consacrée demain... Il devait s'y trouver du monde pour préparer l'édifice et la renseigner. Une boucle noire s'échappa de sa coiffe pour danser sur sa tempe.
Comme sa mère.
Comme sur le portrait qu'elle avait vu de sa mère.

Elle entra dans l'édifice, se signa par réflexe, quoiqu'il ne fût pas encore par l'éther relié au Très Haut, et chercha celui qui pourrait la renseigner.

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--Clerc


Un jeune clerc, au service de la paroisse et du nouveau curé de celle ci, était en ce moment même dans l'édifice religieux, le préparant, avec ses confrères, pour la cérémonie du lendemain. Pour le moment le jeune homme se chargeait de disposer les multiples chandeliers, bougeoirs et autres portes cierges dans l'église. Il faudrait ensuite amener les bougies et les cierges et les allumer. C'est alors qu'il fit une jeune femme entrer, alors que cela était défendu, tant que les lieux n'avaient pas été consacrés. Il vint donc rapidement à sa rencontre, s'inclina bien bas, celle ci portant de beaux vêtements ce devait être une jeune femme noble et lui sourit timidement.

Excusez-moi, ma Dame, mais l'église est fermée, elle ne rouvrira ses portes que demain, une fois qu'elle aura été consacrée.
Beatritz
La Duchesse de Nevers eut une moue déçue, et se mordit les lèvres. Ses mains gantées de soie verte se joignirent, comme elle faisait lorsqu'une chose contrariait ses projets, ou quand elle attendait un événement avec angoisse. Elle se tordait les doigts, et c'était bien parce qu'elle portait des gants qu'elle ne se rongeait pas les ongles. Ses mains, en vérité, étaient horribles.

-« Le Très Haut interdit-il à ses enfants de lui rendre visite ?
Est-ce à dire qu'il n'est nulle part en Dijon où un clerc pourra entendre la confession pressante d'une ouaille, nulle part où le Très Haut pourra ouïr avec miséricorde les prières de ses enfants ? Il nous faut parler à un serviteur du Très Haut, et nous pensions qu'il n'était lieu plus indiqué pour en trouver qu'ici, quoique l'église ne soit pas encore consacrée. »

_________________
--Clerc


Le clerc, dans une attitude respectueuse, mais ferme, écouta la dame parler, hochant légèrement la tête, comme pour montrer qu'il comprenait et avait des réponses. Quand elle eut fini il répondit à ses demandes, d'un ton qui se voulait rassurant, celle ci semblant quelque peu nerveuse.

Ma Dame, vous ne rendrez visite à personne en ces lieux, même si on vous y autoriserait. L'église n'étant pas consacrée ce lieu n'est pas encore la demeure du Très-Haut, l'église n'est pas bénie et sanctifiée. En attendant, la cathédrale de la ville peut très bien accueillir les fidèles dijonnais pour leurs prières. Pour ce qui est de votre confession, je vous conseil de vous adresser au Père Eldwin de Volvent, qui est le guide spirituel de la paroisse. Vous le trouverez à l'hostel Saint-Louis, le presbytère de la ville, à deux pas sur votre droite en sortant de l'église.
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