[RP] Revue des forces armées "Place Royale".

[Place Royale à l'aube]


La « Place Royale » avait été néttoyée, une estrade dressée, quelques drapeaux aux couleurs du Périgord Angoumois claquaient au vent.
Le Capitaine arriva de bon matin, accompagné de son seul aide de camp et de son molosse, Périgord le bien nommé.
La place était encore déserte. Ils mirent pied à terre et échangèrent quelques mots anodins pour tromper la nervosité naturelle de l’attente de l’événement.

Louis Vonafred attendait beaucoup de cette revue conjointe des forces armées de la Copa et des forces de sécurité de la Garde Territoriale, une première pour le Périgord Angoumois.
Honorer ses soldats et gardes, dont le rôle essentiel est bien souvent ignoré des citoyens était pour lui une des préoccupations majeur de son mandat.

Flattant l’encolure de son éspiègle petit chien, le Capitaine, l’œil aux aguets, se planta au milieu de la place et attendit les premières troupes.
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Le jeune major adjoint arriva sur la place royal.
Tout en parlant a ses braves gardes heee oui c'est lui le responsable a sarlat.
Mundi indiquant les ordres et guidant sa troupes telle un chef d'orchoestre.
Se plaçant devant ses gardes a vousssssss
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Unus a um fortis pariter vincere

La garde arriva sur la place. Elle etait mal à l'aise dans son costume d'apparat. Elle regardait autour d'elle afin d'appercevoir une connaissance, alors que retentit un "Garde à vous".
S'appercevant que cela venait de son Major Adjoint elle obeït.
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Fanny arrivas sur la Place Royale , avait revêtu son costume d'apparat et allas rejoindre le Major Adjoint , et le garde Miquette et se mis au garde a vous ,bomba le torse et attendit .....
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Le tout jeune Major adjoint de la capital se présenta sur la place royale l'épée à la main, le verre dans l'autre, Alex alla ce mettre ou il y avais de la place attendant, les autre gardes de sa garnisons.
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Impossible de poster quoi que ce soit je rame comme jamais, désolé Périgueux, je ne peux même pas participer à la fête.

Le Connétable du Périgord & Angoumois, conformément aux exigences du dispositif mi en place par le Capitaine du Comté, se présenta à l'estrade prévue pour la revue des troupes. Salut réglementaire entre officiers avec le Capitaine, petit signe de tête en guise de bonjour.

Aubeterre était accompagné de son Ordonnance fraîchement nommé, Franncessco. Il lui fit un signe de rester légèrement derrière lui.

Le Connétable attendit l'arrivée du Comte du Périgord & Angoumois pour prendre place à ses côtés et suivre l'évolution du défilé.
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Brunhilde avança bien droite, portant sur l'habit françois son tartan traditionnel, rappelle de ses origines mais également de sa valeur au combat — archer et éclaireur en attendant de pouvoir faire ses preuves sur une monture.

Elle se posta à six pieds derrière Vinou, qu'elle dépassait d'une bonne tête au moins, ce qui fait qu'elle ne perdit rien de ce qui agitait l'estrade.

Derrière elle, une cacophonie sans nom régnait : des soldats affluaient de partout, sans attendre leur chef, se plaçeant au petit bonheur la chance...

Et bien la brigade d'ordonnances de Sarlat montrerait l'exemple en matière d'ordre et de discipline...
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Avaro omnia desunt, inopi pauca, sapienti nihil
Scribe calligraphe de mairie
Conseillère à la pêche
Députée de Sarlat...

Glak arriva comme d'habitude après les autres. Il n'était pas spécialement pressé puisque la garde de Bergerac devait selon toute vraisemblance passer en dernier. Mug était déjà arrivé avant lui et il décida d'aller le saluer, non sans oublier de saluer de même les officiers qu'il croisait sur sa route. le major adjoint n'était pas spécialement décontracté étant donné les quelques menus problèmes qu'il rencontrait à la caserne:

Bonjour fourrier, belle journée hein? J'avoue que j'aurais préféré ne pas à avoir à mettre cette armure de parade. Je met des heures à l'enfiler. Si ça ne tenait qu'à moi, j'imposerais une convention martiale qui autoriserait uniquement le port de la peau de bête, ça serait de vrai combat viril hahaha.

Pourtant l'armure s'en tenait au stricte minimum. Il ne voulait pas en donner l'air mais cela faisait un moment qu'il n'avait plus de nouvelles du major et ça l'inquiétait grandement.

Ne vous y méprenez pas, jamais Lotx ne serait venu de son plein gré à ce genre de défilé... Non, déjà qu'il avait du attendre son ordination pour avoir une bonne excuse pour quitter la garde, il n'allait pas faire des heures supplémentaires après hein? Bon... Sauf que pour le coup il n'avait pas le choix... Un pari perdu contre le Capitaine suivi d'un gage l'obligeait à se rendre à la cérémonie.
Un prêche pour recruter à la COPA qu'il devait faire... groumpf... Le gamin se targuait bien d'être Grand Prêcheur mais quand même... Il n'était pas à disposition de chacun, ses honoraires étaient habituellement élevées et payables en liquide (gnôle, mirabelle, liqueurs...).
Arrivant sur la place royale vêtu de sa grande bure orange vif de Grand Prêcheur et la lyre à la main, il se posa à côté du Capitaine l'air contrarié. Il rapprocha alors son visage du sien pour lui glisser un mot.

J'suis prêt... Squand vous voulez...
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Journée à la gloire des prestigieuses armées du Périgord Angoumois et surtout des soldats qui les composent. Sinik était comte mais aussi soldat de longue date, membre de la garde territoriale puis de la compagnie d’ordonnance, beaucoup des visages qu’il verra aujourd’hui ne seront donc pas inconnus.

Il était important que les soldats soient considérés comme les héros de ce comté. Etre soldat n’est pas lucratif mais permet de d’obtenir un sentiment de satisfaction unique après un combat bien mené.

Le comte arriva donc sur la place Royale entouré de gardes, il arborait ce jour une tenue militaire de circonstance. Il monta seul sur l’estrade où il y retrouva le Connétable qu’il salua.

Bonjour votre Grandeur Valnor, comment vous allez vous ?

Allons y, prenons place, il me semble que le début du défilé est proche.
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A L'arrivée du Comte du Périgord & Angoumois, le Connétable le salua respectueusement en s'inclinant devant lui.

Relevant la tête, il lui répondit.

- Fort bien Mon Comte. Puis regardant vers la place D'armes, il ajouta.Il semble en effet que le Capitaine est au centre du dispositif près pour la revue. Je vous suis donc.

Le Connétable laissa le Comte du Périgord & Angoumois le précéder de quelques pas et attendit qu'il s'installe avant de prendre place à ses côtés.
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Drine arriva sur la place parrée de son plus bel uniforme. Elle chercha partout son groupe de la GT de Sarlat.

La place était deja bien occupée, se frayant un chemin a travers les autres groupes armés. Elle leva un peu la tete et aperçu son Major Capitaine Vonafred. .

Enfin sauvée, discretement comme a son habitude elle se glissa dans les rangs :

Coucou tout le monde^^
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Louanne arriva à grandes enjambées sur la place royale qui était pour l occasion tres animée avec de plus toutes ses banières colorées flottantes au vent
Elle saluat derechef tous les soldats ainsi que les gradés elle vit au loin le comte était arrivé aussi elle chercha sa compagnie et vit au loin son major adjoint ainsi que quelques soldat de Castillon elle se dirigeat vers eux saluat tout le monde et prit place derrière étant de grande taille elle pensa ne point géner
Elle se demandait ou pouvait etre sa major Dragones?
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Groch vit arriver le Lieutenant Kiefen ainsi que le restes des Typhons ainsi que les gardes territoriaux. Il vint se placer derriere Kiefen

désolé Lieutenant, j'avais oublié que nous faisions route ensemble. Ca a été pas trop long?

Rhaaaaaa ... choix cornélien ... Que porter ? C'est qu'il était bien beau cet uniforme de capitaine de l'ADC. Et il venait de lui être apporté en plus. Pile poil à ses mensurations.
D'un autre coté, sa tenue de Sénéchal avait été préparée pour l'occasion et était impeccable.
Bon, la parade gratuite attendra. C'est une revue périgourdo-périgourdine.
Le Sénéchal arriva donc sur la place royale, déjà noire de monde.
Saluant les soldats tout en essayent de se frayer un chemin jusqu'au officiers, Matpel crut ne pas en voir la fin. Et TANT MIEUX ! Dieu que c'était bon de voir tous ces braves prets à défendre leur étendard. Et que de beau monde.
Arrivant devant les Grands Offiers :

Votre Grandeur, mon Capitaine, mon Connétable. Mes respects.

Salut militaire de rigueur

Sénéchal Matpel, Lieutenant de la garnison d'Angoulème au rapport.
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Le départ avait été donné de leur caserne en Castillon les soldats et les gardes territoriaux derrière eux a chanté bien des chansons qui la faisait rougir par moment…Elle ne s’y fera jamais…Intérieurement elle remercia Kiefen de faire aucune remarque sur ses rougeurs…
Bientôt la place fut devant eux, elle en fut étonné et sourit intérieurement. La marche s’était passée agréablement en parlant avec le Lieutenant…

Certain garde étaient présent et Dragones les regarda un moment, elle aurait préféré les voir venir avec eux. Chacun un à un prirent place dans les rangs de la Garde Territorial si bien qu’à hauteur de l’estrade ils étaient pratiquement au complet…Salut militaire réglementaire en passant devant ses supérieur et le Comte…

Non Loin de Kiefen, Dragones prit place, droite comme un « i » attendant le début de la cérémonie…

Dragones regarde Méline venir vers eux et fut bien contente de la voir depuis le temps, son époux était à ses cotés…Elle leurs sourit et leur fit un salut militaire puis repris place, attendant la suite…
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Tout le monde était là ou presque...

Le Capitaine se tourna vers l'estrade Comtale pour voir arriver ...le Monsignore. Discret et sobre comme à son habitude notre cher Prélat. Louis Vonafred ne pu contenir un sourire fort parlant quand un rayon de soleil vint frapper habilement la mitre du vieux Grec, l’enveloppant d'un halo providentiel qui lui donna pour une fois,un air de Saint faiseur de miracles.

Un aide de camp arriva jusqu'a lui haletant...
-Il réclame de l'eau pour bénir l'armée mon capitaine...
Le jeune seigneur regarda encore la « Sainte apparition ».
-Dites lui qu'une simple allocution fera l'affaire...et dites le lui avec déference, je ne voudrais pas que notre Monsignore se fâche.
Le Soldat s'en retourna vers l'estrade.

-Que fait donc mon porteur de bannière. Marmonna t’il les dents serrées...

Le Capitaine fit alors un signe au Chaste, pur et innocent Choubinet...et le héla vivement.
-Messire Lotx à vous.
Un large sourire entendu en direction du jeune homme, il l’invita à pendre la parole.
Périgord le molosse du capitaine parti en diréction du jeune Diacre,la babine retroussée.
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Ah ouais... alors comme ça ils avaient invité l'évêque bénir les troupes et à lui, curé, ils ne lui avaient même pas proposé? Humpf! Le gamin se jura de se souvenir de cet affront pour entrer ultérieurement dans une grande bouderie au conseil comtal. Il se jura aussi de se dégoter une crosse comme celle d'Odoacre mais encore plus grande... car oui, bien qu'il fusse prêtre il aimait prouver qu'il avait la plus grosse (crosse, cela va de soi...).
Après avoir fait semblant de ne pas avoir entendu que l'évêque voulait bénir à l'eau -brr!-, le gamin s'avança prêt à donner son prêche parmi le brouhaha de la foule.

Messires... Mesdames... 'chanté! J'me nomme Lotx, porteur de parole et Grand Prêcheur!
Messire le Capitaine m'a fait viendre ici contre mon gré afin que j'vous explique à vous le bas peuple pourquoua nous sommes fiers de nos armées et pourquoua vous devez vous engager!
Je serais donc votre Gentil Animateur (GA) durant ste cérémonie!

Il se racla la gorge, fit quelques vocalises puis frappa deux fois dans ses mains. Un vieil homme lui tendit alors une sorte de viole et lui passa un collier à fleurs autour du cou.
Le gamin lança alors un dernier regard à Vonafred comme pour dire "tu l'auras voulu" et se mit à braill... aheum... à chanter.

Bienvenue à COPAcabana darladiladada!
Y a du soleil et des soldats darladiladada!
On va s'en fourrier jusque là darladiladada!
Pousse la madame et va voir Vona darladiladada!

Venez nous voir à la COPA darladiladada!
Y a du soleil et des soldats darladiladada!
Nos belles villes on défendra darladiladada!
Et des tonneaux on s'descendra darladiladada!

Les armes en main on partrouillera darladiladada!
En chantant COPAcabana darladiladada!
Y du soleil et des soldats darladiladada!
A la GT on t'accueillera darladiladada!

Engagez vous pour le PA darladiladada!
Y a du soleil et des soldats darladiladada!
Pour le comté on se battra darladiladada!
Et rayonner on le verra darladiladada!

Grand sourire, il salue le publ... la foule afin de recevoir les applaudissements qui lui étaient dus.

Un collier d'fleurs pour chaque nouvelle recrue!
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Hagos tapait du pied il était légèrement nerveux car il n'aimait pas qu'on le dévisage ,et en plus il n'y avait pas moyen de se défouler ici car tout était sous surveillance ...

"Ahhh si seulement une petite guerre pouvait venir égayer cette armée" pensa il.

Puis répondant à une garde



Non non tu n'est pas en retard il n'y à encore pas grand monde



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Au Comte, le vieux Grec répondit

Heureux de vous revoir Sire Comte ! Ah, je suis allé chercher le texte validé par la Nonciature à Rome, je vous l'amènerai dans le lieu que désirerez pour entamer les négociations au plus vite !

On vint alors lui expliquer qu'il faudrait se passer d'eau... petite grimace d'Odoacre... lui qui n'aimait rien moins qu'humilier et railler les gens d'armes, c'est avec une joie non dissimulée qu'il escomptait leur envoyer de l'eau dans les yeux.... dans laquelle il aurait pris soin de rajouter du sel... ah... il ne fallait pas qu'il se fâche... grand sourire de l'évêque

Soit ! Je le bénirai par le Verbe et par l'Esprit ! Vous me préviendrez quand cela sera mon tour !


Puis commença le chant du Père Lotx.... Père... que ne devait-on pas faire pour éviter que les cures soient vides... ordonner prêtre un soldat... Odoacre eut un sourire carnassier... rien ne l'amusait plus aussi que de faire de grosses entorses au Droit de l'Eglise sans vraiment s'en cacher, pour bien clamer silencieusement à la fac de toutes et de tous qul'évêque de Périgueux avait fait de l'"action en toute impunité" un véritable art de vivre...
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Evêque de Périgueux

[... Et le porteur de bannière arrive enfin ]

« - Ha le voilà ! Le fanion ! Disait Flex, heureux d'avoir pu enfin trouver ce qu'il cherchait. Depuis un beau quart d'heure, le borgne en son état s'était rendu - par ordre capitanesque - à la caserne comtale afin de ramener ledit fanion. Fort heureusement les murs épais gardaient une douce humidité qui rendraient jaloux les soldats déjà sur la place royale, assiégés par les rayons brulants du soleil. La recherche se fit lente et calme : sans se mettre trop en retard De Mirandole n'eut le besoin de fouiller. C'est que à l'armée, tout est correctement rangé. Le jeune vicomte prit le tissu, aux couleurs du Périgord Angoumois, sous le bras et s'en allait haletant rejoindre les rangs.

Enguerrand manqua de peu l'hymne de son écuyer Lotx. Il aperçu après un lent regard posé sur les gradés le Capitaine Louis Vonafred. Flex redressa son menton et poursuivit son chemin.
Hola mon Capitaine ! Dit-il d'un salut strictement militaire. Il reprit sur un ton plus doux, j'ai le fanion. » Le borgne tendit la bannière à son supérieur militaire, tandis qu'il détournait son regard respectueux envers les autres grands officiers.
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[i]yvon arriva tout éssoufflé a la revue . il saluat Mug et Glak d'un salut réglementaire sans oublier de saluer de même les officiers qu'il croisait sur sa route.
Bonjour Mug, bonjour Glak ,belle journée , je pensais que notre présentation était prévue pour la fin du mois?

MA-GNI-FIQUE... Orchestration majesteuse... La juste touche de clinquant et de tape-à-l'oeil... Une distribution magistrale digne des plus grandes passions... Un barbu déguisé en maquerelle repentie... Un borgne avec un drapeau... Un chien plus baveux que les chutes de Poissac... Et un balladin haut comme-trois-pommes avec une voix de fosset... et parfaitement aviné.
Les armes en main on partrouillera darladiladada!
Bryn qui commençait et d'une, à trouver le temps long et de deux, à se languir de ces françois un tantinet austères, ne put que se ravir de ce début de spectacle fort alléchant...
Y du soleil et des soldats darladiladada!
Baissant un peu la tête vers Vinou pour surveiller sa colonne, car après tout, c'est bien pour cela qu'ils étaient tous là, elle crut percevoir un léger, presque imperceptible tréssautement de la hanche du Lieutenant... Et son pied qui dépassait de l'habit ne marquait-il pas la cadence ?
Par la déesse ! De la discipline ! Faire ce que le lieutenant fait !
Que cette impression fut la bonne ou qu'il se soit agi d'une simple hallucination, il n'empêche que Bryn fut happée par le lancinant refrain du petit chantre, les mouvements oscillatoires de la foule...
A la GT on t'accueillera darladiladada!
De ses pieds de géante, elle se mit également à marteler le sol de la grande place...
Chantons tous en coeur cet hymne à la gloire de notre belle armée !
Engagez vous pour le PA darladiladada!
Et de reprendre derrière le drôle :
Engagez vous pour le PA darladiladada!
Y a du soleil et des soldats darladiladada!
Pour le comté on se battra darladiladada!
Et rayonner on le verra darladiladada!
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Avaro omnia desunt, inopi pauca, sapienti nihil
Scribe calligraphe de mairie
Conseillère à la pêche
Députée de Sarlat...

Le soleil brillait au firmament, la place s'était petit à petit remplie de soldats, de gardes, de badauds et autres titres de noblesse. Une partie du conseil comtal était arrivée ainsi que Sa Grandeur, le Comte.

Malgré le va et vient, Vinou commençait à s'ennuyer fermement. Il n'y avait pas d'action, pas de paroles, par de débats animés. Juste un attroupement de personnes. Pour la grandeur du Périgord Angoumois, certes mais un attroupement quand même. De toute façon, la jeune femme était convaincue que quiconque s'engageait pour la sécurité et la défense du Comté connaissait les devoirs, charges ou responsabilités qui en incombait. Elle ne voyait pas très bien le but de cette parade à part flatter l'égo déjà sur dimensionné de certains et pour une fois, remplir la place de la Capitale sans animosité aucune.

Le lieutenant des Titans cherchait une excuse pour s'éclipser discrètement. Le risque d'une insolation était peut être jouable mais dans ce cas, tout le monde pouvait partir. Son épaule qui la faisait souffrir ? Inacceptable pour un soldat de son niveau en plus, les barbiers de la visite médicale auraient vite fait de la rendre inapte au service. Périgord à sorti ? Pas très valable comme excuse quand on est au grand air et que le canidé n'a qu'à se lever et trouver l'arbre adéquat pour faire sa commission. La nounou de ses enfants à aller relayer ? Pourquoi pas ? Mais encore fallait-il qu'elle reçoive un pigeon l'en avertissant. Elle leva la tête au ciel, scrutant celui-ci avec supplication. Lorsqu'elle entendit le jeune Lotx ou plutôt le Père Lotx entamer "L'ode à l'armée"...

L'air était entrainant, les paroles faciles à retenir, la voix du jeune homme, pareille à son habitude avec un léger petit quelque chose en plus, un peu envoutant. Peut être était-ce fait pour mettre le monde en transe ? La jeune femme ne le savait pas mais en tout cas, insidieusement elle sentait que cela fonctionnait et que là, tout de suite, elle s'ennuyait beaucoup moins. Lentement, mais surement, sa hanche se mit à tressaillir, son pied martelait le rythme de la mélodie. N'écoutant que son corps, son bassin se mit à chalouper en cadence, ses épaules, plus du tout douloureuses, s'ébranlèrent en mesure. Elle se mit à applaudir en chantant, unissant sa voix avec celle de Bryn.

Engagez vous pour le PA darladiladada!
Y a du soleil et des soldats darladiladada!
Pour le comté on se battra darladiladada!
Et rayonner on le verra darladiladada!
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Le comte attendait la suite des évènements, il restait en attendant sur l'estrade en compagnie toujours du connétable et de l'évêque Odoacre.

Elle est loin monseigneur, vous avez surement mal entendu. Jamais il n'y a eu de suspicion hérétique sur ce soldat.
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Au comte le vieux répondit

Peut-être peut-être.... ou peut-être pas. Laissons la cérémonie se dérouler selon l'Ordo prévu, je mènerai mon inquisitio plus tard.

Et son regard se focalisa à nouveau sur la jeune femme.
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Evêque de Périgueux

… Suffocant sous le soleil et sous la joie, Bryn entend dans la musique les cris, les rires qui éclatent et rebondissent autour d’elle. Et perdue parmi ces gens qui la bousculent, étourdie, désemparée elle reste là. Quand soudain elle se retourne, il se recule et la foule vient la jeter entre ses bras...
Euh, non ! Ça, c’est certainement l’effet du soleil et des beaux yeux du comte qui se sont fugacement posés sur elle. (piouffff, que le pouvoir est un puissant aphrodisiaque, pioufff piouff!) Bah, puis le vieux sanglier tout enrubanné qui la dévisage aussi (bon, là ! pas de piouff, piouff… pas de tachycardie… Ah ben oui ! Tout le monde n’est pas Messire Comte !)
Tout en continuant à chanter à tue-tête, Bryn s’interroge : Quoi ? Je chante faux ? Je suis mal coiffée ? J’ai du persil entre les dents ?...
La chaleur lui fait tourner la tête (à moins que...) : Un rendez-vous à la tombée du jour, derrière l’Eglise, Monsieur le comte ?(Ben quoi… il fait chaud, et puis moi je lis pas dans les regards surtout à cette distance… Le langage corporel, là je dis pas…)
Puis agacée de cette persistance épiscopale, avec la grâce et l’élégance insulaires qui la caractérisent, l’écossaise finit par lâcher à destination de Vinou et Max, ses plus proches voisins :
Par les saintes couilles d’Aristote ! Qu’est-ce qu’ils me veulent tous les deux ?
(Bon, là il est calmé le vieux grec ! Le dérapage translittéraire, ça existe aussi ! Il écrit, lui en runique !!!)

Et le petit chantre… Ou il est mon petit chantre ?
Emportés par la foule qui nous traine et nous entraine nous éloigne l'un de l'autre, je lutte et je me débats, mais le son de ma voix s'étouffe dans le rire des autres et je crie de douleur de fureur et de rage et je pleure…
Oui ben, il fait vraiment chaud, sur cette place… Une bonne bière, voire un fût, serait quand même les bienvenus.
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Pari réussit, le chantre chaste et pur avait enflammé l'armée, tous reprenaient en cœur un chant qui malgré ses airs remuait leurs instincts patriotiques les plus profonds.

Gagné par une émotion croissante, Louis Vonafred ne pouvait détacher son regard de ces soldats et de ces gardes, fier de les voir ainsi, unis, formant un tout. Cette démonstration de force, donnerait à réfléchir à deux fois aux ennemis du Comté…Ses hardis défenseurs sont là et prêts à toute éventualité.

Le capitaine prit le fanion que lui tendait Flex, héla son aide de camps qui s'avança tenant une hampe en bois sombre sur laquelle fut fixé le fanion du Périgord Angoumois.



Se tournant alors vers le jeune Mirandole, un grand soldat qui fut un magnifique officier…
-Garde Flex portez le et restez à mes cotés.
Il salua militairement porteur et fanion.

Il se raidit alors et d’une voix puissante…

-Pour l’ensemble des troupes…Gaaarde à Vous.

Comme un seul homme, la troupe se raidit et se figea à son commandement.
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Porteur de fanion, lui ? Comme s'il avait une tête à cela. Enguerrand un est noble - par n'importe lequel - de sang bleu de Bourgogne - le plus beau des sangs. Cette tâche là rendait sa prestance au plus bas. Maudit soy Pringonriou ! Il exécuta l'ordre en ajoutant, d'un ton maudissant, « - A vos ordres mon capitaine. »

En fin de compte, le jeune borgne fut le seul garde à hisser les couleurs. Situé en hauteur géographique et à proximité des grands officiers, De Mirandole prit une grande bouffée de fierté. C'est lui qui portait les couleurs du Comté.
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Brise vient pour l'événement et reste discrète. Elle salue les gens qu'elle connait et ne peut s'empêcher de griffonner quelques notes par moments.
La députée regarde Birdy avec son tambour et sourit, amusée plus par ses mimiques que par ses capacités à jouer de cet instrument somme toute correctement.
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~ Le vrai courage ne se laisse jamais abattre ~

Miquette appercut Mug qui s'approchait. Elle répondit à son clin d'oeil et lui sourit. Beaucoup de soldats et gardes étaient arrivés et la présence de sa Grandeur laissait entendre que la revue allait pouvoir commencer.

Miquette s'executa sur le champs.
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Il arriva et salua les autres et alla se mettre en place...

-A vos ordre!!!!! et se mit au garde a vous...

Vinou était toujours en train de se déhancher sur l'air entrainant du porteur de parole comtal. Tout compte fait, elle aimait cet "Ode à l'armée", se disant que finalement, elle avait bien fait de venir. Écoutant distraitement ce qu'il se passait autour d'elle, des brides de mots lui parvinrent néanmoins aux oreilles. On parlait de fausse religion et d'un soldat qui aurait invoqué "La déesse". Elle sourit en reconnaissant l'expression et savait sans même avoir à le demander de qui provenait la voix qui demandait les fers.

Le jeune prêtre venait d'entamer une seconde chanson que le Lieutenant trouvait encore plus irrésistible que la première. Elle se mit à danser de plus belle. Oui, à ce moment-là, elle dansait carrément et ouvertement devant tous, un peu d'animation n'a jamais fait de mal à personne. Mais étant une femme, cela ne l'empêchait pas de faire deux choses en même temps et d'entendre la réponse que le Comte faisait à Monseigneur. Pour une fois, cela n'étant pas coutume, elle était d'accord avec celui-ci. Qui pouvait traiter le soldat Bryn d'hérétique ? C'était tout bonnement inconcevable.

Poursuivant là ses réflexions, sans pour autant arrêter de danser, Vinou trouva étrange que pour un érudit d'origine hellènique, l'homme d'Eglise n'ait jamais entendu parler de Gaïa. N'était-elle pas la mère de tous les Titans, régiment auquel la jeune femme et le soldat Bryn appartenait ? Ne peut-on pas vénérer le Très Haut et avoir une pensée pour la "déesse fondatrice" de leur garnison ? Après tout, en plein milieu d'une bataille, on tire son courage et sa force de tout ce que l'on peut, que ce soit du Tout Puissant, de Gaïa, de sa famille, de ses amis, ... tout ce qui comptait était la victoire et le survie à tout prix.

Laissant ses bras virevolter au rythme de la mélodie, son bassin onduler de manière peut être un peu trop sensuelle pour ce genre de revue militaire, Vinou sourit en repensant à une discussion que certains de ses soldats et elle avait eue en taverne. L'idée de noms de code était venue, elle ne savait plus comment, dans la conversation. Par plaisanterie, "Gaïa" lui avait été attribué suite à une remarque qu'on lui avait faite du temps où elle était maire, soit disant qu'elle maternait trop les habitants de Sarlat. Elle était de ce fait devenue la "mère" de tous les titans. "Ouréa", personnifiant les montagnes convenait bien à Bryn pour sa grande taille tout d'abord mais également pour son amour de la nature. "Ouranos" ou le ciel, revenait naturellement au jeune Maxtitus qui était bien souvent dans les nuages. Quant à Golgotux, "Pontos", lui convenait à merveille, lui qui avait une prédilection pour les flots marins.

Sans vraiment réaliser ce qu'elle faisait, la jeune femme laissa échapper de sa voix douce et chaleureuse une partie de l'air entendu.

Agadou, dou, dou, vas à la COPA pour t'éclater!
Tape la pomme, tape la poire, amuse-toi à la GT!

Elle entendit la voix de son frère, Mug, qui s'unissait à la sienne et le son d'un tambour au loin. On pouvait dire que la joie et la bonne humeur étaient au rendez-vous, ce qui n'était pas du tout pour déplaire à la jeune femme. Le porte fanion fit son apparition en la personne de Flex. quel dommage pour celui-ci d'avoir perdu un œil, probablement par orgueil. Mais bon, il fallait admettre qu'il portait admirablement bien l'uniforme et le drapeau qui les unissait tous ici lieux.

Une voix pas très douce ni très mélodieuse mais puissante se fit soudain entendre, franchissant allègrement le brouhaha ambiant, celle du Capitaine lançant son ordre et tirant la jeune femme de sa torpeur. N'écoutant que son supérieur, elle réajusta un peu ses vêtements que sa danse un peu effrénée avec désordonnés et se mit au garde à vous.
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me voila sur la place royal , a vos ordre !!!

Pour l’ensemble des troupes…Gaaarde à Vous.
Hou qu'elle fut brutale la sortie de la torpeur phantasmagorico-n'importe quoi dans laquelle Bryn était plongée depuis que le petit chantre avait commencé à, comment dire, braire... entonner... l'hymne des troupes du PA...

Elle vit tout à coup le lieutenant se figer (un peu dans la même crispation neuro-musculaire que quand on lui propose de s'entraîner à l'arc, vous voyez ?), une partie des curieux à l'avant s'effondrer, mus par quelque force certainement « suprême », le petit chantre qui regrimpait l'estrade comme s'il avait le feu aux... sandales.

De l'ordre et de la discipline... C'est pour ça que nous sommes tous là...
Alors, benoîtement, comme une grande fille, elle se redressa pour culminer fièrement tel le Mont Olympe.
(Ben oui faut ce qui faut pour calmer l'épiscopat. Déjà que je vais pas couper au sermon dimanche !)
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Députée de Sarlat...

Zalome au commandement se mit au garde à vous!

Il réajusta un peu son uniforme pour être impeccable pour la revue.
Pas de déshonore pour les centaures d'Angoulème.

Après les chants et la musique, il fallait revenir à ce pourquoi il était là.

Garde à vous!

Glak comprit de travers:

Garde à moi? comme c'est gentil d'y penser vraiment mais je croyais qu'on disait plutôt "à moi la garde"???

Salut Birdy, où est ce que t'as trouvé ce tambour? Et pourquoi lui faire autant de mal, il t'a rien fait... Bon elle est où la bière?

Il vit alors tout le monde se raidir et devenir droit comme des piquets. C'était une technique que Glak utilisait lorsqu'il voulait contrôler son sphincter. Il devait certainement y avoir une épidémie de gastro-entérite.

Il se raidit de même. On ne sait jamais.

Odoacre retint un baillement... ces histoires de soldats commençaient à l'ennuyer, mais il fallait parfois faire des sacrifices....

S'appuyant sur sa crosse, il ferma à demi les yeux pour somnoler.
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Evêque de Périgueux

Mug commençait à avoir des impatiences dans les jambes à rester immobile comme cela. Soudain, une petite main attrapa la sienne et lui donna une chope bien fraîche. Mug se retourna et vit le visage tout sourire de Fanny. Il approcha la chope de ses lèvre s et la bière bien fraîche s’écoula dans sa gorge en feu, apportant une sensation de fraîcheur et bien être.

Merci mille fois ma chère Fanny, c’est une délectation que de boire ce breuvage en cette canicule. Excellente initiative. Je vois que vous avez le savoir faire pour remonter le moral des troupes.
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POTIUS MORI QUAM FOEDARY

Un silence pesant régnait à présent sur la place.Quelques hommes s'impatientaient, Vonafred les laissa mariner un instant.

Il était maintenant temps de poursuivre...Le Capitaine suivi du Porte Fanion et de son aide de camp, se rendit à l'extrémité droite du dispositif.
D'un pas lent il passa devant eux, fixant chacun quelques instant, comme s'il gravait leurs visages…à jamais.
Arrivé au bout de la rangée des fiers combattants, Louis Vonafred regagna le centre de la place.

Le Molosse, Périgord le bien nommé, bailla, ouvrant une mâchoire à engloutir un régiment et partit en gambadant dans la direction opposée.
Les babines retroussées, il prit la direction du jeune Prêtre « court sur pattes ».

-Officiers, Sous officiers, Soldats et Gardes.
Vous méritez tous la reconnaissance du Comté pour le service et l'abnégation dont vous faites preuve au quotidien.
Je vais maintenant procéder à une remise de décoration au nom du comté et honorer certain d'entre vous.
La Croix de la Valeur Militaire récompense la bravoure, l’abnégation, le dévouement dans le service aux forces de défenses du Périgord Angoumois.

Embrassant l'ensemble des troupes d'un regard soutenu, d’une voix forte il appela les récipiendaires.

-Connétable Valnor
Lieutenants VirtuelleVinou ,Matpel,Munsu, Kiefen, Pierobero
Sénéchal Lekaiser
Sénéchal Méline
Soldat Lenanceendu25
Major Général Shumif
Major Général Adjoint Dragones
Major Mizuki
Majors Adjoints Glakdatagul,Camulus,Grimord,ki_adi_mundi.
Instructeurs Paul,Fanny,Shapeless
Fourriers Delvina,Doc,Mug.
Gardes Flex,Thermo,Pytiki,Mariceleste,Miquette
Gardes Ephéar,Saintpreux,Jolius,Autheville.

-Les Soldats et gardes démissionnaires suivant recevront leur médaille ultérieurement :
Soldat Phyladeplphia,David36,Frah, Garde Patbis,Garel


L’aide de camp ouvrit un coffret contenant les médailles…




Le premier qu’il décora fut le porte fanion qui se tenait à ses cotés. Simplicités des gèstes, une accolade et un mot rapide…
-Recevez Garde Flex ce témoignage du comté pour votre dévouement passé et à venir au service de ses armées.

Puis faisant face de nouveau à la troupe il se dirigea vers le premier de la liste, le Connétable Valnor.
Il le décora suivant le même protocole avant de le saluer et lui serer la main.
Le geste et le verbe se répétèrent pour l’ensemble des récipiendaires...

Sa tâche terminée, il fit quelques pas en arrière et les regarda arborer leur nouvelle médaille, une lueur de fierté illumina son regard.
Exécutant un demi-tour à droite dans les règles de l’art, il se dirigea vers l’estrade…
Se figeant au garde à vous, il salua le Comte.

-Mon Comte, nos troupes sont à vos ordres et prêtes à entendre votre allocution.
Louis Vonafred le salua de nouveau et l’invita à prendre la parole, d’un geste respectueux.




Edit ptit oubli
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... nos troupes sont à vos ordres et prêtes à entendre votre allocution.

Le vieux Grec ouvrit brusquement les yeux. Il avança alors d'un pas et dit à Vonafred

Pas trop tôt mon fils ! Poussez-vous un peu vous voulez bien ? Vous pensez qu'on me voit assez d'ici ? Je peux faire amener mon trône si vous préférerez mmh...
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Evêque de Périgueux

La monotonie et l'engourdissement recommençaient à revenir dans la revue militaire. Se tenant bien droit au garde à vous, elle faillit éclater de rire lorsqu'elle vit certains militaires tomber grâce ou plutôt à cause de Lotx. On ne pouvait pas le nier, le jeune homme mettait de l'animation, c'était déjà ça de gagné pour les participants.

Son attention fut attirée par la voix du Capitaine qui reprenait la parole. Il allait lui falloir encore et toujours écouter des discours longs et ennuyeux mais bon, il fallait bien faire des sacrifices parfois et puis c'était son supérieur, elle ne pouvait faire autrement.

Néanmoins, la jeune femme vit Périgord se lever et se diriger vers le jeune prêtre qui n'était pas bien loin d'elle. Très discrètement, comme à son habitude, elle essaya de l'appeler en sifflant très très légèrement.

Siiiiiifffffffffiiiiiiiiiffffffff.

Le sifflement se fit entendre à l'autre bout de la place, elle avait probablement dû trop exagérer sur la quantité de souffle qu'elle avait inspirer pour ce faire. Vinou prit un air totalement innocent mais ne pu s'empêcher de sourire en voyant le canidé arriver en sa direction. Elle pourrait au moins lui donner une caresse de temps en temps que qui ferait certainement passer la cérémonie plus vite.

Distraitement, tout en cajolant le chien, elle écouta le discours de Capitaine. Hein ? Quoi ? Une croix de la Valeur Militaire récompensant la bravoure, l’abnégation et le dévouement dans le service aux forces de défenses du Périgord Angoumois ? Depuis quand cela existait ? La jeune femme n'en savait absolument rien mais félicita mentalement les récompensés. En entendant son nom parmi les personnes citées, lentement, son visage perdit son sourire ainsi que sa couleur. Elle vira au blanc en un rien de temps et leva les yeux au ciel. Bien voyons ... Manquait plus que ça, une médaille. Qu'allait-elle en faire ? Sur son uniforme, cela allait l'abimer et déséquilibrer sa marche. En plus, il lui faudrait faire des remerciements pour les félicitations qu'elle recevrait. Vinou n'aimait pas les félicitations surtout pour un travail et des fonctions qu'elle avait choisi de faire et de servir. Pas besoin d'en faire tout une histoire non plus. Si elle le faisait, c'était pour sa ville et son Comté mais pas pour un morceau de tissus avec de la ferraille accrochée dessus.

Lorsque le Capitaine arriva pour lui remettre la sienne, avec son sourire de rigueur et sa voix mielleuse, elle lui lança un regard noir. Vonafred savait tout cela, il savait très bien ce qu'elle pensait du protocole et s'était bien gardé de le lui dire sinon, il savait pertinemment qu'elle ne serait pas venue et aurait préféré se porter pâle suite à son agression. Mais bon, elle était -là et ne pouvait pas ne pas l'accepter ce morceau d'honneur. Elle le laissa faire, jetant quand même un petit.

Merci de cet honneur, Capitaine.

En elle, elle fulminait, il le savait et elle savait qu'il le savait. Ce qui la faisait encore plus enrager. Décidément, il la connaissait trop bien. Se maitrisant et gardant son calme, Vinou attendit patiemment que la remisse des prix soit finie espérant pourvoir enfin rompre les rangs. Le jeune Lieutenant leva à nouveau les yeux au ciel lorsqu'elle l'entendit dire au Comte que les troupes étaient prêtes à écouter son allocution. Elle poussa même un gémissement de dépit en entendant Monseigneur prendre la parole. Pas le Tout Puissant, cela n'en finira donc jamais ...
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Le Capitaine lui murmura discrètement...
-Elle n'est pas la seule...les officiers sont débordés, ils ont souvent eu du mal à me fournir leurs listes à temps...Il y a aussi le Soldat Zalome et probablement d'autres. Notez les noms je les décorerai après la cérémonie à la caserne.
Voyant l'évêque se mouvoir il fit un signe expressif à Lotx..."Arrête le par tous les moyens".
Regardant de nouveau le Comte...il l'annonça...
-Sa grandeur le Comte du Périgord Angoumois.
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Le soleil tapait fort sur son visage maculé d'une fine couche de sueur ardente. Le corps bouillonnait que d'un unique désir : rejoindre le major de Bergerac Glakdatagul pour déguster une délicate boisson fraiche.
Le discours du Capitaine Louis Vonafred commençait. Le jeune vicomte l'écoutait d'une oreille attentive. Une distribution de médaille : son surnom fut nommé ? Crémandieu !
Il ne pu que quitter la position du garde à vous militaire pour admirer, yeux ébahis, le Capitaine. Était-ce une farce ? cela n'en semblait pas être l'ombre..

Enguerrand répondit haletant,

« - Merci.. Mon Capitaine. » Fichetredieu, que cette distinction l'honorait grandement. Son unique œil remerciait le capitaine du regard, intense. Son menton redressé et son torse était bombé : cela se voyant que cela qu'il était fier ? C'était lui qui portait par dessus la bannière. Le bellâtre peignit un sourire.
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Le Major adjoint regarda le capitaine arriver vers lui le salua

Mon capitaine je refuse qu'on me donne une medaille.
Je suis pas entré dans la GT pour recevoir des medailles en plus cje n'estrien fait pour en meritéunej'ai juste fait mon boulot et j'ai pas bessoin de reconnaissance.

certain la merite beaucoup plus que moi.
Par exemple fanny qui fait un extraordinaire et un enorme boulot elle merite vraiment cette honneur.
Moi jai fait quoi?
Pas grand chose.

Je vous en pris gardez la.

Mes respects mon capitaine

Mundi repris sa place a la tete de sa garnisons.
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Unus a um fortis pariter vincere

Certains semblaient ne pas réaliser la valeur qu'accordaient les institutions militaires à une telle médaille.Le Capitaine avait reçu leurs commentaires sans broncher.Le Major Adjoint de Sarlat avait même reffusé la croix...Louis Vonafred lui avait jetté un regard noir fort parlant, un de ces regards qui en disent long quand on connait le personnage...il ne prononça aucune parole.

Refuser l'honneur fait équivalait à une grave désobéissance et à insulter l'armée dans son ensemble.Le Major Adjoint recemment sanctionné pour un manquement disciplinaire allait s'en souvenir...
Le Capitaine avait malgré tout gardé son calme comme il sied à un officier.

Le Comte semblait ne pas avoir entendu...Le Capitaine se fit plus expréssif...
-Mon Comte c'est à vous,les troupes attendent votre bon vouloir.
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Méline avait suivi la cérémonie au sein de la colonne castillonaise, des chants du jeune Lotx qui s'ils la faisaient sourire lors du compte rendu du porte parole, ne lui arracha pas même un rictus dans une cérémonie officielle des forces armées du Perigord ANgoumois.
Elle évita de regarder son époux imaginant son air navré devant cela.

Puis le sérieux avait repris sa place, l'étendard présenté, le garde à vous demandé, le capitaine commençait son discours, et annonçait la remise de médaille, la croix de la valeur militaire... Une médaille de plus, mais la reconnaissance ne faisait jamais de mal sans doute... Elle écouta le nom des récipendiaires un grand sourire aux lèvres : Valnor, Lekaiser... Les souvenirs de la guerre remontèrent à la surface, ses premiers combats mené auprès de ces grands hommes de guerre, elle ne les oubliait pas... Un regard à son époux... Ses deux filleuls qui tous deux avaient l'armée dans le sang, le sens militaire et la loyauté... Elle perdit le fil sous le coup de la surprise, elle venait d'entendre son nom... Elle avala difficilement sa salive devant l'oeil taquin de Roland, elle accentua sa position de garde à vous, répondant ainsi à l'ordre du capitaine qui s'il remettait une récompense, n'en était pas moins son officier supérieur.

Tandis qu'elle le regardait remettre les premières croix aux premiers récipendiaires, elle observa chacun d'entre eux, elle savait bien que leur bravoure et l'amour de leur comté, de leur ville les animait...
Méline avait toujours eu du mal avec ce genre de reconnaissance mais jamais au grand jamais elle n'aurait fait l'affront à son capitaine de la refuser, alors comtesse, elle avait elle même remis les médailles aux soldats à leur retour de Bretagne, elle savait la valeur qu'un capitaine accordait à cet acte symbolique de reconnaissance envers ses hommes.
Sous le regard fier de l'homme qu'elle aimait au delà de tout, elle reçut la médaille en souriant, remerciant le capitaine sobrement.
Salut règlementaire, puis elle se détendit un instant.
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Rejoignez-nous... Ensemble Pour le Perigord Angoumois.

Non mais quelle misère !!!!... c'était toujours la même histoire pour eux , les simples gardes , les petits ,les faire-valoir , ils n'étaient bons qu'à suer toute une journée sur une place pour que certains se pavannent , fassent la roue et se délectent égoïstement d' une remise de médailles .....ah ces médailles !!!!!!!!! bien entendu certains qui en avaient n'en voulaient pas et ceux qui n'en avaient pas auraient bien voulu en avoir !! pffffffffff!

Ciaram qui commençait à avoir des crampes un peu partout ne rêvait plus que d'une chose ........aller lever un hanap bien frais à la taverne du coin !!!!!!
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Le capitaine avait dit Repos et pourtant cette revue n'avait rien de reposant...
Amusant, oui certes, cela le restait...
Vinou qui pestait contre les honneurs tandis que la fille qui accompagnait le grand machin tout encombré de ferraille boudait de manière délicieusement militaire, il faut l'admettre, parce qu'elle en voulait elle, des honneurs. Si si les fumelles ça boude... Les militaires moins... Mais c'est juste une question de priorité...
Ca s'agitait beaucoup sur l'estrade, à croire que Périgord avait refilé ses puces à tout le monde... Le capitaine semblait quand à lui au bord de l'implosion, comme si son molosse lui avait enplus communiqué des vers... A moins que ce ne fut le petit chantre !
Le discours du comte avait été bref et pas trop larmoyant, juste ce qu'il fallait à Bryn. (Pas de tiouff, tiouff, là... Au bout de trois heures debout à attendre, j'ai épuisé le stock de tiouff tiouff...) Mais Bryn aurait tout de même préféré qu'il annonce l'arrivée de la bière... Ca oui, ca vaut tous les honneurs quand il faut chaud...
En résumé, Bryn s'amusait follement à ce spectacle... Et se demandait intérieurement : C'est quand qu'on recommence ?
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Avaro omnia desunt, inopi pauca, sapienti nihil
Scribe calligraphe de mairie
Conseillère à la pêche
Députée de Sarlat...

Opina du chef

Merci mon fils... aurez pu mieux vous organiser... un évêque à la préséance sur un Comte dans l'Ordo divin mais enfin.... ainsi sont les barbares...

Poussant un profond soupir, le vieux Grec s'avança, tout de blanc et d'or, ouvrit grand les bras en levant sa crosse pour s'exclamer

Filles et Fils de Périgord,

Voici qu'en cette journée de Fer, je viens vous porter ma bénédiction...

Sachez que d'aucun parmi vous pourraient penser vouloir être de bons croyants et éprouver parfois du remord à être des instruments de mort... eh bien je vous dis de ne pas en avoir !

Haut Théologien et évêque sacré je puis vous le dire, rien dans les textes sacrés n'interdit de donner la mort... la Résurrection est permise, la Résurrection est encouragée.... sachez que chaque ennemi que vous tranchez en deux, vous le faites par amour en lui permettant une rencontre avec le Tout Puissant !

Alors brandissez le fer, frappez, tuez, éviscérez, découpez, égorgez, massacrez, décapitez, éparpillez membres et quartiers de corps, que le sang coule à flots, et offrez le à la voie de l'Unique et à la mémoire d'Aristote !

Et si le fer manque, alors ne reculez jamais, je dis bien jamais, obéissez à vos capitaines car de leur bouche hurle le souffle sacré des patriarches antiques, prêtres guerriers, avancez toujours, repoussez les ennemis, et partez à la conquête de leurs fiefs, brûlez les méchants, et tous ceux qui vous résisterons, buvez alors leur sang et offrez en le dixième à l'Eglise et au prophète Aristote !!!


Emporté, le vieux Grec essuya un filet de bave du revers de la manche.

Il donna alors sa crosse à Vonafred et entendit les deux mains, paumes vers l'avant, en direction des soldats assemblés

Par la toute puissante voie de l'Unique, le Prophète Aristote et le vrai Dieu qui fut le sien, voici que je vous bénis par l'Esprit, recevez cette force, et mobilisez là à toujours depuis les éléments de la Création pour écraser les ennemis du Périgord, Amen !!!
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Evêque de Périgueux

Louanne se tenait toujours au garde à vous en assistant à la remise des décorations qui la laissèrent dubitative elle écouta le discourt du Comte un peu court cerne mais clair et concis mais quand fut venut le temps d allocution de l évèque Odoacre elle en resta pantoise

Elle pensa comment un homme d église qui prone l amour de son prochain peut il proférer autant d horreurs au nom de la résurection l ouverture à la foie et la rencontre du tout puissant cela dépassait l entendement décidément les voix d Aristote sont impénétrables
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Don, comme beaucoup certainement, eut comme un sentiment de malaise à l'écoute de la bénédiction de l'Evêque. La première stupeur passée, elle était logique, en tout cas dans la droite ligne de ce qu'enseignait l'Evêque. Animus et Anima, résurrection et tout le reste... Bon l'excitation qui tout d'un coup prit l'ecclésiastique, ne prètait guère à philosopher sur ses paroles, plutôt à le croire possédé. D'autant que ce n'était pas la première manifestation du genre...
Mais rien en somme de très étonnant venant de la part du Grec...
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Après l'interlude des médailles à la noix , qui veut quiveut pas , voilà que le vieux Grec , déguisé en bonbonnière se mettait en frais d'un discours

Ciaram que ses crampes tourmentaient toujours avait écouté avec résignation son prélat favori .........pfffffffff toujours égal à lui-même ce cher Odo !!!

Après lui avoir saboté sa pastorale en ayant installé des barbecues de chair humaine près de l'autel de la pauvre église de Castillon voilà maintenant qu'il faisait l'apogée d'une guerre cruelle , barbare et sans merci tuez, éviscérez, découpez, égorgez.......du grand n'importe quoi mais de l'Odoacre tout craché !!!!!

Ciaram s'inquiétait quand même , heureusement elle n'était pas trop près de l'enturbanné .......il était enragé, on le savait déjà , mais là un filet de bave lui pendait aux lèvres et les soupçons devenaient réalité !!!!!!!!
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Autant Matpel avait reçu un premier coup de sang en écoutant l'évèque, autant là c'était une véritable baffe.
Il se demanda un instant s'il avait bien entendu. Le regard insistant du Capitaine était sans équivoque. C'était donc en tant que Capitaine de l'Alliance du Centre qu'il était invité à officier à cet instant. Merdouille, il savait bien qu'il fallait l'étrenner aujourd'hui cet uniforme de capitaine ... Mais entre ses fonctions de lieutenant, de sénéchal, de capitaine, d'intendant, fallait bien en choisir un. Il réalisa d'ailleurs qu'il était grand temps de passer la main pour certaines d'entre elles.
Bon, aucune importance pour l'instant...
Matpel s'avança et grimpa sur l'estrade occupée par les Grands Officiers et l'évèque.
Il jeta un oeil en direction des deux médailles qui lui étaient tendues dans leur écrin et en saisit une.

Il marqua un pause qui dénonçait une intense réflexion. Puis se tourna non vers le Comte qui l'attendait, mais vers les soldats.

Il s'adressa alors à eux d'une voix forte.

Je me suis dit que c'était par manque d'expérience. Par humilité pour certains. Ce que je peux à la limite comprendre.
J'ai assisté parmi vous à cette longue cérémonie. J'ai entendu beaucoup de mercis. J'ai vu des gens fiers. Beaucoup.
Mais j'ai aussi entendu des soupirs. Des ricanements. Des reflexions pleines de cynisme.
A ceux là, qui sont persuadés que cette médaille n'est qu'un morceau de métal, je voudrais leur dire ce que j'y vois.
J'y vois l'éclat du Périgord Angoumois. Fruit du labeur de tous.
J'y vois le sourire des braves qui, partant au combat, ignoraient qu'ils n'en reviendraient jamais.
J'y vois la confiance mutuelle que les officiers partagent avec leurs subordonnés.
J'y vois la reconnaissance des villageois qui n'ont pas à subir les assauts de nos ennemis.
J'y vois cette quantité ahurissante de sacrifices et d'efforts fournis par l'ensemble des membres de notre caserne. Tous, sans exception, comme l'a souligné notre Comte.
J'y vois le patrimoine du Périgord Angoumois. Et la volonté de tous ces hommes et de toutes ces femmes d'en faire ce qu'il est aujourd'hui.

...

Voyez y ce que j'y vois, et vous porterez cette médaille comme le plus précieux des trésors. Fiers de rappeler à tous ceux qui la verront, à quel point ils comptent.
A ceux qui ne l'ont pas reçue. Soyez tranquilles. Un jour cet honneur vous sera rendu. Pas parce que vous vaudrez mieux qu'aujourd'hui. Non. Mais parce que justement, vous serez restés fidèles à ce que vous êtes aujourd'hui.

Sans prendre la peine de s'excuser d'avoir sauvagement pris la parole, il s'avança devant le Comte. Il épingla la médaille en silence.

Mon Comte, toutes mes félicitations.

Puis il prit place devant Vonafred et fit de même en souriant.

Mon Capitaine, toutes mes félicitations. Et encore merci. C'est un honneur à plus d'un titre.
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Louis Vonafred le salua chaleureusement.

-L'honneur est pour moi Mat,belles paroles,fort belles Lui dit il une émotion palpable dans la voix.
-Nul en se Comté n'est plus digne que toi de nous avoir remis ses médailles. Tes paroles sonnent juste mais ne soit pas trop dur avec eux...ils apprendront avec le temps ce que veut dire le mot servir,ils apprendront la valeur que nous accordons nous, soldats à ces petits bouts de ferrailles qui sont autant de morceaux de l'âme de nos morts,de notre armée et de ce Comté que nous aimons tant...

Le Capitaine se ressaisit d'un coup...
-Allons nous rincer le gosier mon cher Matpel...Comte vous vous joignez à nous ?
Hola quelq'un...à boire...nous dépérissons !
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Dragones avait entendu le mot « Romper ! » et détendit ses muscles lentement le corps se détend et la crispation se relâche…A la vue du Sénéchal Maptel montait sur l’estrade rejoindre les officiers, elle se remit au garde à vous et attendit en l’écoutant…
Elle savait que pour beaucoup la médaille était importante mais cela ne changer pas sa vision, une récompense pour elle était pas ce qu’elle rechercher, de vois ses hommes et ses femmes donnaient leur vie sans discuter était là ce qui était le plus important, le dévouement et la confiance que chacun avait pour sa caserne, ses frères et sœur d’arme…
Elle regarda ses supérieur, fit un salut militaire, sorti son épée de son fourreau et le pointa au ciel…

Pour le Périgord Angoumois, pour nos frères et sœur à la vie, à la mort !

Dragones avait parlé haut et fort, son épée retourna dans son fourreau, elle parti en direction d’une taverne pour étancher sa soif…La main se porte a son front pour y essuyer la sueur du front, la lumière s’accroche sur sa bague familiale, machinalement son regard se porte sur elle…

Que le souffle du dragon réchauffe vos âmes…J’espère que vous êtes fière de moi où que vous soyez…Son regard se fait triste, le visage se ferme au moment ou elle entre dans la taverne…
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franncessco souria il ne s'attendait a rien,vu qu'il avait integrer l'armée depuis pas plus d'1mois,il souria ,aucune goutte de sueur mouillé son visage,il regarda a gauche et a droite et son regard tomba sur le comte,il se ditCet homme est très charismatiqueIL sourit,finalement le monde était beau,pour un homme qui 3mois auparavant vivait de la chasse,il avait même integerer un ordre de mercenaire angevin,puis il avait integrer la legion poitevinne..un jour peut être il les rencontreraient a nouveau,sur le champ de bataille,franco esquissa un rictus,puis pensif il criaGLOIRE AU PERIGORD-ANGOUMOIS!!!!!GLOIRE AU COMTE!!!!!!!!!!