Virtuellevinou
Après avoir habité un long moment à lauberge avec ses enfants, Vinou avait décidé de rouvrir la maison du Lac. Lendroit lui manquait, sa tranquillité, son calme et sa quiétude lui manquaient. Elle avait vécus de bons moments avec Matthéa, Emma et Audric à la taverne mais il leur fallait un foyer stable où ils pouvaient se sentir totalement chez eux et où ils pourraient grandir sereinement.
La jeune femme et la nourrice, Dame Ilona, avaient rassemblés les vêtements, livres, jouets et autres objets quils avaient dans leurs chambres et avaient tout fait apporter à la maison, leur maison. Cest dans la joie et la bonne humeur quaprès la sieste des enfants, la petite troupe partit dans la direction de celle-ci.
Matthéa, du haut de ses deux ans, trottinait sur le chemin de rocailles, sarrêtant ça et là pour observer les papillons, ramasser une pierre ou bavasser gaiment. La petite avait le caractère enjoué, passionné, têtu et obstiné de sa mère, la tempérance, limpétuosité, la brusquerie et la maladresse de son père. Elle pouvait rester des heures durant au même endroit pour observer une colonie de fournies comme elle pouvait ne pas tenir en place lorsquon le lui demandait. Elle possédait déjà un caractère affirmé et malicieux mais totalement dépourvu de méchanceté. Curieux mélange chez ce tout petit bout de femme qui pouvait en surprendre plus dun.
Emma, sur jumelle dAudric, âgés tout deux dun peu plus de 9 mois, reposait dans les bras de Dame Ilona. La pouponne ouvrait de grands yeux remplis de curiosité sur tout ce qui lentourait, elle désirait tout attraper, tout prendre, comme si une soif de connaissance lhabitait. Arrivée au monde la première, elle semblait toujours vouloir lêtre et devancer son frère dans tout ce quelle entreprenait. Elle commençait déjà à vouloir marcher seule, elle sagrippait et agrippait tout ce quelle pouvait. Elle communiquait plus par les gestes que par la parole. A part des cris, il était assez rare dentendre un son sortir de sa bouche.
Audric, plus calme et plus pondéré que sa jumelle, avait profité du confort de sa mère pour se rendormir contre la poitrine de celle-ci. Le nourrisson était très certainement le plus paisible des trois mais ne laissait pas ses surs en reste. Il aimait accaparer sa mère, être assis dans ses bras et lui montrer les images, les gravures, les miniatures, tout ce quil voyait dans les livres ou autres grimoires quil y avait chez eux. Il répétait les sons entendus, en utilisait seul, prononçait déjà ses premières syllabes ayant un sens et recherchait le dialogue avec les autres.
La jeune mère était très fière de ses enfants à la fois si semblables et si différents. Différents de par leur caractère et leur évolution, semblables par leur physique. Ils étaient tous trois un savant mélange de leurs parents, ayant le regard azur profond de leur mère et la chevelure couleur des blés gorgés de soleil de leur père. Relativement grands pour leur âge, ils nen avaient pas moins la silhouette potelée de bambins bien portant.
Contente et ravie, Vinou vit enfin se profiler la maison du Lac, leur maison, leur chez-eux. La demeure pouvait être imposante de prime abord, tout comme sa propriétaire, mais cétait un endroit voulu convivial et ouvert à tout un chacun. Les personnes qui connaissaient bien la jeune femme savaient quelle ne laissait jamais quelquun à la porte et que celle-ci nétait dailleurs jamais fermée à clé.
Seul le jardin avait changé. Lorsquelle lavait quitté, il y avait un peu plus de 6 mois, lhiver était encore présent, les arbres étaient dépourvus de feuilles et les fleurs nétaient même pas encore des bourgeons. La jeune femme, aimant la nature, avait demandé à un homme de main de continuer à sen occuper ce qui faisait que celui-ci était accueillant et fleuri. Bien sur, quelques mauvaises herbes poussaient ça et là mais elles aussi faisaient partie de lordre des choses.
Tout ce petit monde rentré dans la bâtisse, les chambres des enfants furent vite préparées et ceux-ci installés. Une chambre pour Matthéa qui dormait seule à présent. Non par parce que sa mère ly avait poussée mais parce que la petite en avait décidé ainsi et quelle avait bien fait comprendre à sa mère quelle ne souhaitait plus être dérangée pendant la nuit par les pleurs de ses frères et sur. Une chambre pour Emma et Audric, près de celle de leur mère qui pouvaient ainsi les entendre lorsquils se réveillaient.
Dame Ilona ayant ses appartements dans une servitude à côté du bâtiment principal. La servitude qui avait été quelques temps un atelier de boulangerie, avait été aménagée pour recevoir la vieille dame qui suivait Vinou depuis son enfance. Elle avait été sa propre nourrice de lait et avait accepté de la suivre tout au long de ses différents voyages et déménagements. La jeune femme lui en était très reconnaissante car sans elle, elle ne sait pas très bien comment elle se serait débrouillée.
Toute la maisonnée était fin prête pour une nouvelle page de leur vie.
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La jeune femme et la nourrice, Dame Ilona, avaient rassemblés les vêtements, livres, jouets et autres objets quils avaient dans leurs chambres et avaient tout fait apporter à la maison, leur maison. Cest dans la joie et la bonne humeur quaprès la sieste des enfants, la petite troupe partit dans la direction de celle-ci.
Matthéa, du haut de ses deux ans, trottinait sur le chemin de rocailles, sarrêtant ça et là pour observer les papillons, ramasser une pierre ou bavasser gaiment. La petite avait le caractère enjoué, passionné, têtu et obstiné de sa mère, la tempérance, limpétuosité, la brusquerie et la maladresse de son père. Elle pouvait rester des heures durant au même endroit pour observer une colonie de fournies comme elle pouvait ne pas tenir en place lorsquon le lui demandait. Elle possédait déjà un caractère affirmé et malicieux mais totalement dépourvu de méchanceté. Curieux mélange chez ce tout petit bout de femme qui pouvait en surprendre plus dun.
Emma, sur jumelle dAudric, âgés tout deux dun peu plus de 9 mois, reposait dans les bras de Dame Ilona. La pouponne ouvrait de grands yeux remplis de curiosité sur tout ce qui lentourait, elle désirait tout attraper, tout prendre, comme si une soif de connaissance lhabitait. Arrivée au monde la première, elle semblait toujours vouloir lêtre et devancer son frère dans tout ce quelle entreprenait. Elle commençait déjà à vouloir marcher seule, elle sagrippait et agrippait tout ce quelle pouvait. Elle communiquait plus par les gestes que par la parole. A part des cris, il était assez rare dentendre un son sortir de sa bouche.
Audric, plus calme et plus pondéré que sa jumelle, avait profité du confort de sa mère pour se rendormir contre la poitrine de celle-ci. Le nourrisson était très certainement le plus paisible des trois mais ne laissait pas ses surs en reste. Il aimait accaparer sa mère, être assis dans ses bras et lui montrer les images, les gravures, les miniatures, tout ce quil voyait dans les livres ou autres grimoires quil y avait chez eux. Il répétait les sons entendus, en utilisait seul, prononçait déjà ses premières syllabes ayant un sens et recherchait le dialogue avec les autres.
La jeune mère était très fière de ses enfants à la fois si semblables et si différents. Différents de par leur caractère et leur évolution, semblables par leur physique. Ils étaient tous trois un savant mélange de leurs parents, ayant le regard azur profond de leur mère et la chevelure couleur des blés gorgés de soleil de leur père. Relativement grands pour leur âge, ils nen avaient pas moins la silhouette potelée de bambins bien portant.
Contente et ravie, Vinou vit enfin se profiler la maison du Lac, leur maison, leur chez-eux. La demeure pouvait être imposante de prime abord, tout comme sa propriétaire, mais cétait un endroit voulu convivial et ouvert à tout un chacun. Les personnes qui connaissaient bien la jeune femme savaient quelle ne laissait jamais quelquun à la porte et que celle-ci nétait dailleurs jamais fermée à clé.
Seul le jardin avait changé. Lorsquelle lavait quitté, il y avait un peu plus de 6 mois, lhiver était encore présent, les arbres étaient dépourvus de feuilles et les fleurs nétaient même pas encore des bourgeons. La jeune femme, aimant la nature, avait demandé à un homme de main de continuer à sen occuper ce qui faisait que celui-ci était accueillant et fleuri. Bien sur, quelques mauvaises herbes poussaient ça et là mais elles aussi faisaient partie de lordre des choses.
Tout ce petit monde rentré dans la bâtisse, les chambres des enfants furent vite préparées et ceux-ci installés. Une chambre pour Matthéa qui dormait seule à présent. Non par parce que sa mère ly avait poussée mais parce que la petite en avait décidé ainsi et quelle avait bien fait comprendre à sa mère quelle ne souhaitait plus être dérangée pendant la nuit par les pleurs de ses frères et sur. Une chambre pour Emma et Audric, près de celle de leur mère qui pouvaient ainsi les entendre lorsquils se réveillaient.
Dame Ilona ayant ses appartements dans une servitude à côté du bâtiment principal. La servitude qui avait été quelques temps un atelier de boulangerie, avait été aménagée pour recevoir la vieille dame qui suivait Vinou depuis son enfance. Elle avait été sa propre nourrice de lait et avait accepté de la suivre tout au long de ses différents voyages et déménagements. La jeune femme lui en était très reconnaissante car sans elle, elle ne sait pas très bien comment elle se serait débrouillée.
Toute la maisonnée était fin prête pour une nouvelle page de leur vie.
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