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[RP] une famille en quête d'identité

Valentiane
Valentiane reprenait ses esprits après ce chant qui avait redonné à chacun le courage pour continuer la lutte.
Encore engourdie par le froid, elle regagna un brasero pour s'y chauffer les mains. C'est à ce moment qu'elle vit son ami Balga qui s'agitait, rassemblant ses effets, le visage fermé et manifestement près à quitter les lieux.

Elle se dirigea vers lui et l'interpella :


Hop hop hop, que fais tu là Balga, songerais tu à me fausser compagnie et sans même me dire au revoir qui plus est ?
N'y compte même pas mon ami !!! Tu as été le premier à nous tendre les bras lorsque nous sommes arrivés en Normandie, tu m'as suivi dans cette aventure de l'atelier et à nouveau maintenant que nous rencontrons une nouvelle difficulté tu as été des premiers à répondre présent, à nous rejoindre et à enjoindre les bayeusiens à en faire de même.
Comment t'exprimer notre gratitude pour cette confiance témoignée nous qui n'étions que des étrangers pour toi, toi qui nous a ouvert ton coeur et offert ton amitié.
Je t'en prie Balga, j'ai besoin de ton soutien mais bien plus encore de ton amitié que je sais sans faille.


Elle lui attrapa la manche et le ramena bien vite auprès de son tendre époux.

Sarda aide moi à convaincre Balga de rester parmi nous, comment garder courage et foi si notre cher ami nous faisait faux bond. Je crois que nous avons été de bien pitoyables hôtes, et encore plus de piètres amis car il semble penser que nous n'avons que faire de sa venue icilieu, alors que sa présence a été et est toujours d'un grand réconfort.
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Sardanapale
Hop hop hop, non mais dis donc, tu crois pas que tu vas pouvoir t'échapper en douce comme ça? lança Sardanapale à Balga, en lui saisissant la manche. Regarde!

De son doigt pointé, il lui désigna les silhouettes encore congelées qui s'époumonaient à présent autour du tonneau d'Adri.

Tu crois vraiment que ce froid qui nous rentre tous dans les os n'aurait pas eu raison de nous tous, si on n'avait pas senti la chaleur et la solidarité de nos amis? Et puis........ Tu ne crois pas que ça ferait mauvais genre que tu disparaisses alors qu'on se met à chanter l'hymne normand? rajouta-t-il avec un sourire espiègle. Que penserait-on de nous?

Ta ta ta!!!!!! Il en est hors de question, si tu nous lâches, à quoi bon continuer?


Ramassant une pancarte qu'un des chanteurs avait laissé choir, Sardanapale, qui commençait à en prendre l'habitude, la fourgua entre les bras de Balga et poursuivit :

Et puis crois moi, je connais Val. Et si tu ajoutes son angoisse de future mère à son angoisse d'épouse, la nostalgie de son lit douillet et chaud à sa crainte que le froid n'ait raison de sa santé.......... si ses amis la quittent, elle n'aura plus la force de se battre pour notre cause.

D'ailleurs, on n'est pas les seuls. J'ai peut être la chance que ma voix puisse porter plus loin que celle des autres, mais derrière nous, il y a tous nos amis. Cherry, Mad, Grosbec, Michelle, et depuis peu Yoz qui, lui aussi, est venu nous rejoindre comme on arrive dans la terre promise.


Il avait épuisé tous ses arguments, alors il repensa à sa cousine, et à sa façon bien à elle de porter le coup de grâce et, mu par une soudaine inspiration, lança à Balga l'air le plus désespéré et pathétique, jusqu'au tremblement des lèvres et le coin des yeux légèrement humide.
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Balgaroth
Balgaroth était en train de faire ses bagages, désolé de ne pouvoir faire plus pour ses amis et ne se sentant pas a sa place dans le monde de la noblesse.
Il préférait fuir plutôt que de se voir échouer dans une si belle entreprise. Il avait l'impression de ne pas être utile a cette cause et ça le déchirait véritablement de ne pas être plus utile à ses si chers amis.

Alors qu'il était en train de ruminer de bien sombre pensées, il sentit une main se poser sur son bras. Il releva les yeux et croisa le regard bienveillant de son amie Val.
Elle lui dit alors tout le bien qu'elle pensait de lui, toute l'importance que le jeune avait prit dans leur vie et surtout combien elle tenait à lui et à son amitié.
Elle fut bien vite rejointe par Sarda qui s'empressa de lui dire lui aussi combien sa présence était appréciée, et surtout, importante à leurs yeux.

Après ces mots qui lui firent un bien fou, Balga se sentit terriblement mal. Mal d'avoir douter d'eux, mal d'avoir oublier combien ils étaient importants pour lui et combien il les aimaient, mal d'avoir pensé qu'ils se fichaient de sa présence ... Le jeune homme avait mal, mais ce mal symbolisait le très fort attachement qu'il éprouvait pour eux.

Balga ne pu s'empêcher de rire tout en versant une larme de reconnaissance en les voyant tout deux prendre des mines suppliantes pour le faire rester.
Se fichant comme d'une guigne d'être au milieu d'une place pleine de monde et de l'incongruité de son geste, le jeune se précipita dans les bras de son amie et enfouit sa tête contre son épaule. Il avait terriblement besoin d'une amie ... Il lui murmura :


- Merci pour tout Val, merci de m'avoir ouvert les yeux sur l'erreur que je faisais. Merci d'être là, merci de continuer a croire en moi. Je vous aime tant tous les deux !!
J'avais peur de vous décevoir en n'étant pas utile ici, en n'étant pas assez important pour réussir a faire. J'ai l'impression d'être insignifiant ici et c'était ça qui me faisait de la peine, de ne pas être capable de vous aider plus.
Je te demande pardon de ne pas avoir assez cru en moi, de vous avoir fait croire que vous ne comptiez pas énormément pour moi. J'ai eu peur de rater et je vous ai fait de la peine, je suis vraiment désolé ...


Le jeune homme releva la tête, puis déposa un baiser sur la joue de Val, un peu plus long que d'habitude pour lui témoigner l'affection qu'il avait pour elle.
Il alla faire une chaleureuse accolade a Sardanapale, lui murmurant bons nombre de remerciement et combien son amitié était importante pour lui.

Après ces sincères effusions, Balga releva fièrement la tête comme a son habitude et remonta ses manches. Il avait repris du poil de la bête et était prêt a tout surmonter quelque soit la difficulté.


- C'est parti pour vous avoir cette naturalisation normande. Vous la méritez j'en suis vraiment sûr et certain. Je reste avec vous !!
Kharyn
Kharyn avait suivi, de loin, la discussion entre Balgaroth, Valentiane et le Vicomte. Voyant l'ardeur renouvelée de Balga, elle sourit, confiante en la force de l'amitié.

[Quelques heures après]

Le froid commençait à l'engourdir.
Elle déposa sa casserole et sa louche, se massa la gorge qui commençait à s'enrouer et partit à la recherche de ses affaiores.
Elle y avait entreposé un médicament spécial: un tonnelet de calva, certes, mais du 30 ans d'âge.
A peine, l'eut-elle mis en perce, que Rwandralle apparut à ses côtés, trainant un Balgaroth frigorifié.

J'aurais-du me douter que tu le sentirais! grommela-t-elle. Tends ta tasse, je ne te le confierais pas!
Les trois compères usèrent et abusèrent du médicament miracle.
Leur conversation s'échauffait aussi vite que montait le degré de sang dans leur alcool.
Les idées commencèrent à défiler en un flot interrompu seulement par les hoquets des comparses

Et si on faisait une pétition...Et si on faisait le siège du chateau...Et si... Et si....
Soudain , l'une d'elles retint particulièrement l'attention de nos trois conspirateurs en herbe. Ils la retournèrent en tous sens, gloussant de plus belle, se poussant du coude tels des escôlatres au printemps.

Allez, on y va!

Sur ces paroles pleines de solennité, les trois compères disparurent dans l'ombre en titubant à qui mieux mieux.
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Kharyn, deuxième du nom
Vulnerant omnes, ultima necat
Rwandralle
Bon allez faut que j'y aille quand même *hips*, y'en a qu'ont besoin de *hips* moi !

C'est sur ces mots que Rwandralle quitta la taverne de la place où il venait de passer les derniéres heures. Le patron émit ce qui pourrait ressembler à un grognement dubitatif chez un être humain normal et frotta plus vigoureusement le verre crasseux qu'il tenait à la main. Ce guignol dégarni du crâne lui avait vidé la quasi totalité de son stock de calva depuis son arrivée, tout en se moquant des manifestants qui faisaient le pied de grue dans le froid.

Rwan se dirigea en titubant vers ces derniers, mantel ouvert et chope encore à la main. Il avait à cet instant plus de calva que de sang dans les veines et ne ressentait même pas le froid. Il tomba -et ce pour de bon- sur son quasi-frére Balgaroth au bout de quelques zizags.

Balgaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !
Mon *hips* z'ami ! Comment que ça se *hips* débrouille vot' *hips* affaire ?


Apparemment ça ne s'améliorait pas. Rendu très joyeux par le récit des malheurs des mécontents qui eux avaient froid et le regardaient d'un sale oeil, le Chauve entraina son ami vers la seule qui avait toujours de bonnes idées: Kharyn !

Et d'ailleurs elle mettait en oeuvre cette réputation en ouvrant un tonneau. Même si les deux compéres étaient à une bonne dizaine de pas d'elle Rwan renifla et délivra sa sentence:

Y'a d'la pomme *hips* .... minimum 30 ans d'âge....pommes du bord de l'Aure...*hips*

Ils se précipitèrent sur leur amie qui accepta de partager. Enfin seulement par tasses. Mais le Chauve était si empli d'alcool qu'un peu plus, un peu moins. *hips* si vous me passez l'expression. Au bout de quelques minutes Kharyn leur soumit l'interessante idée de pas rester dans le froid et de pénétrer dans la permanence si tentante.

FARPAITEMENT ! éructa un Rwandralle au mieux de sa forme pour apporter son soutient au projet. Ils se dirigèrent sous les yeux médusés de la foule vers une ruelle attenante au grand batiment où se trouvait l'entrée de service. Enfin selon Balga qui connaissait les lieux, en digne sergent de police.

Mais il manquait quelque chose à l'action comme s'en rendit compte le cerveau de Rwandralle embrumé par les vapeurs alcoolisé. Ilétait tout de même ecuyer de la Licorne, et il était de son devoir d'assister les manants et les gueux qui géleaient depuis si longtemps. Il fit donc demi tour en zizagant, et se percha difficilement -au bout de quatre essais, on vint l'aider- sur une caisse.

CAMARADES ! *hips* !
On vous exploite ! *hips* On vous créve à la tâche ! Mais *hips* cela ne durera pas ! Prolétaires *hips* de tous les Duchés unissez vous !


Il esperait de toute évidence créer un soulévement populaire et un enthousiasme débordant. Mais la foule silencieuse se contenta de se regarder. Apparemment il y avait trop de termes qu'ils ne comprenaient pas dans la phrase. Qu'à cela ne tienne, prolétaire était un joli mot avait décidé Rwandralle, même s'il ne savait pas ce qu'il voulait dire.

Bon en clair, on va pas se laisser faire. Tous avec moi, ON VA LEUR FOUTRE AU CUL !
Enfin vous m'avez compris...


Là oui. En tout cas la foule hurla leur fameux ALTAVILAAAA et se rua sur les portes du grand batiment. Ils se mirent à tambouriner dessus avec force. Mais les portes ne cédeaient pas. A l'intérieur les gardes paniqués devaient essayer de tenir bon.

Riant comme seul un poivrot peut le faire Rwandralle rejoignit ses amis.

Voila *hips* maintenant on peut entrer par derriére !

Ils arrivèrent rapidement à la porte que Balga ouvrit précautionneusement avant de s'engouffrer dans le mystére...
Keur
Ecoutant le spectacle de dame Adrienne, emportée par la foule, qui reprend l'hymne normand en choeur, le Vicomte de Hauteville venait à la hauteur de Sardanapale qui lui fit une accolade...Aux propos qu'il échangeait, on pensait bien qu'il y tenait à leur naturalisation, mais esperant qu'ils n'aient pas de doute quant à la nature, la bonté et la "justice" normande

Ne vous en faites pas Vicomte,
je sors de la permanence, et je suis sûre que votre action ait été entendu
D'ailleurs, ils pourraient même vous préter des couvertures pour vous réchauffer...


Sardanapale se saisissa d'une pancarte qu'il tendit à Keur... pour reprendre la fin de l'hymne normand... Keur jeta un coup d'oeil sur la pancarte...

Citation:
"Ne soyez pas sans Keur"


Keur regarda intrigué...oh et puis à quoi bon se casser la tête...

Un petit coup sur la tête d'un breton
Et nous finissons tous en prison.


Puis arriva dame Valentiane, un verre de vin chaud à la main qu'elle tendit au Vicomte de Thorigni. De sage paroles venait d'elle, ce qui réchauffa le coeur du Vicomte

Merci Dame Valentiane
Je ne peux apporter l'espoir que vous attendez... toute cette entreprise et le résultat donné n'en sera qu'à votre honneur...
le courage et la persévérence dont vous faites preuve...et une qualité de bon nombres de normands...


Keur gouta au vin chaud afin d'essayer de se réchauffer, quand les Hautevilles allèrent vers Balgaroth qui semblait avoir triste mine... Keur restait là, écoutant dame Adrienne et regardant autour de lui la foule qui n'avait pas l'air de baisser les bras...voir même, très bien profiter du vin chaud en voyant Rwandralle dans son état...quasi normal
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Balgaroth
Balgaroth, Rwan et Kharyn s'étaient tous trois fortement motivés pour leur coup d'éclat à la permanence ducale. Ils avaient bu, chope sur chope, grande quantité de calva. Si ils devaient se faire mal, sûr que ça cicatriserait tout de suite se moquèrent leur compagnon de lutte pour l'intégration des Hauteville.
Ils étaient donc très très motivés a présent. Leur regard se croisèrent, ils se mirent à sourire bêtement et décidèrent sur ce même coup de tête d'investir le château du Duc.

Balga réussi tant bien que mal à crocheter la serrure de la grande porte du château et ils purent tous trois entrer en catimini plus ou moins efficace. Leurs compagnons de lutte étant en train de perturber les gardes. Ces derniers voyant que personne ne tentait un mouvement de force (ils n'avaient pas vu passer nos trois agitateurs du dimanche ^^), ils partagèrent le calva avec les manifestants avec plaisir.

Voila donc Balga, Rwan et Kharyn dans le hall du château ducal. Celui ci était si grand, que la modeste maison du jeune homme, qu'il partage pourtant avec sa chérie et qui est l'une des plus grandes bâtisses de Bayeux, entrait à peine a l'intérieur.
Plusieurs choix s'offraient à eux : soit prendre le grand escalier en colimaçon qui se trouvait devant eux, soit les couloirs du rez de chaussée.


- Bah moi les cop **hips**, les copains, je pense que le Duc et ses **hips** fainéants de conseillés, bah ils doivent être en train de boirent du bon calva de chez nous ^^Non qu'est ce que je raconte **hips** ils sont là haut je suis sûr. Qui m'aime me suive ^^

Balga s'avança donc dans l'escalier, ou plutôt zigzagua vers celui-ci, souriant bêtement en voyant que ses deux comparses l'aimait ^^
L'ascension fut rude, et bien longue surtout. Il fallait se rappeler quel pied mettre devant l'autre pour avancer, bien les lever pour ne pas se prendre les pieds dans les marches, évitez de vomir sur les bottes de celui devant soit et surtout ne pas tomber a la renverse sous peine de devoir tout recommencer. Ce fut donc une TRES longue ascension ^^
Quand ils furent arrivez en haut, tout trois avaient pas mal décuvé, bien qu'encore très éméchés, et la marche pouvait reprendre.

Le couloir n'était même pas droit, quelle bande de guignols ces architectes ducaux vraiment. Puis en plus ça tangue ...

Les trois compères parcoururent le long couloir vers la salle du Conseil, celle qui était tout au bout avait dit Keur, c'était facile a trouver logiquement.
Il y avait dans ce couloir de grande et magnifique tapisserie finement ouvragées ainsi que les portraits des plus illustres Duc de Normandie ainsi que celui du non moins illustre Roy Levan, quelle classe et quelle prestance dans son beau manteau d'hermine avec les fleurs de Lys brodées dessus. Des oeuvres magnifiques mais donc les trois lurons n'eurent cure et se gaussèrent de façon stupide avec le ricanement des gens ayant plus d'alcool que de sang dans les veines ^^

La grand porte fut là, c'était forcément celle là. Ils entrèrent donc sans frapper, c'était une révolution et ils étaient des gros rebelles dans l'âme donc pas de rigolade sur la manière, faut pas déconner quand même.


- Bonjour a vous mon **hips** Seigneur, nous sommes le front de naturalisation des Hauteville, et nom d'une pomme à calva **hips**, ça ne se passera pas comme ça.
Et pourquoi que des gens si bien n'auraient pas le droit d'avoir ce titre qu'ils **hips** mérite ?? Hum ?? Bien sûr qu'ils le méritent ce titre d'abord, ils sont autant **hips** normands que vous et moi puisqu'ils l'ont dans les veines.
Réfléchissez bien monseigneur, parce qu'on ne vas pas bouger d'ici tant qu'ils ne seront pas normands, je vous le jure sur la sacro sainte boulasse et le Très Haut Aristote ^^


Balga se sentait mal, il avait besoin de s'allonger et espérait beaucoup que le Duc Patsy prenne vite sa décision pour que le jeune homme n'est pas a salir le beau tapis et la livrée du page près de lui et qui le regardait d'un air furieux.
Il prit appui sur l'épaule de Kharyn et de Rwan et continua de sourire bêtement en attendant le verdict.
Mirail
Juste pitite précision, le Très-Haut est Dieu. Aristote est son premier prophète, envoyé sur le monde pour diffuser la parole Divine.
Rwandralle
Ils étaient dans une grande pièce. Enfin ce devait en être une, mais la vision de Rwan s'arrêtait à peu de distance de ses yeux pour se noyer dans un océan flou. Il n'arrivait même pas à distinguer ses pieds. Soudain inquiet de savoir s'ils étaient toujours en place il tenta de les soulever tous les deux en même temps. Bon évidemment il finit étalé de tout son long sur le sol bien propre, le tout sans rien se casser, y'a vraiment un bon dieu pour les ivrognes j'vous jure ! Il se releva rapidement et reprit légérement constance et équilibre tandis que balga parlait.

...Qui m'aime me suive ^^

Aussitôt dit, ausitôt fait. C'est à dire que Balga commença douuuuucement à monter l'escalier tandis que le chauve s'esquivait bruyamment dans la direction opposée. Malheureusement Kharyn était encore là et le saisit brusquement par le col avant de le trainer dans les escalier, ignorant les protestations avinés du Chauve comme quoi il pouvait marcher tout seul et qu'il avait un truc urgent à faire ailleurs, et qu'un sanglier sur le feu ça n'attendait pas.

Ils montèrent donc lentement l'escalier. Toujours se méfier des escaliers. Y'a rien de plus fourbe, surtout que ça glisse. Ils atteignirent finalement un long couloir avec de jolis dessins sur les murs. Le Chauve voulait en rajouter un tout petit illustrant leur haut fait d'arme mais Kharyn ne semblait pas partager sa vision artistique, et le pressa d'une tape sur la tête de suivre le blondinet qui s'était proclamé chef.

Rwan allait protester comme quoi s'il devait y avoir un chef ce devrait être lui, parce qu'il était le plus beau, le plus intelligent et le plus fort, mais il sentit que s'il ouvrait la bouche non seulement il se ferais frapper une nouvelle fois, mais en plus il n'y aurai pas que des paroles qui en sortiraient.

Une autre grande porte. Chance, elle s'ouvre. C'est bien fait quand même ce palais pour les révolutions. Et pis y'avait un petit bonhomme très énervé dans la piéce, entouré de pages. Rwan soutint balga un instant devant le spectacle fort amusant de petit bonhomme devenant de plus en plus rouge.


Ohhh la belle *hips* rouge !

Qu'est ce que cela signifie !
Je suis le conseiller du Duc, et vous aurez à rendre compte devant lui de cet affront à sa dignité ! Gardes, saisissez vous de ces manants !


Ehhhhh mais *hips* c'est que ce fils de liche *hips* nous insulte !


Pas question de se laisser faire. Comme il n'y avait pas de garde les pages crurent que l'ordre leur était adressé et s'emparérent de leur dagues avant de s'avancer vers eux. Aussi vif que pouvait l'être un tigre avec un taux de calva supérieur à une futaille par ml de sang, le Chauve saisit son épée avant de se rendre compte qu'il n'en avait pas. Il prit alors un objet massif qui trainait par là et entreprit de les massacrer à grands coups de tabouret. Bon ils bougeaient un peu...
Porphyrogenete
Un froid particulièrement cinglant fouettait la place de Rouen... En d'autres occasions, la dame de Guernesey serait restée bien au chaud chez elle, accompagnée de quelques travaux de copie pour la bibliothèque, et de quelques nouveaux cartons à envoyer à ses tailleurs parisiens préférés, mais l'affaire qui était parvenue à ses oreilles était bien trop importante pour ne pas y apporter son soutien.

En effet, la petite troupe de flamands revenue dans la patrie de leur naissance étaient de près ou de loin particulièrement appréciés des bayeusiens, et il était temps pour les habitants de la cité normande de leur montrer leur affection en soutenant leur combat.

La rouquine enfila donc une houppelande très simple et discrète (comme à l'accoutumée) pour affronter les rigueurs de l'hiver, doublée en chatounette cendrée (ventres de petit chatons femelles écorchés à la naissance et couds ensemble pour faire une doublure toute douce, et qui résiste au lavage !), et débarqua ainsi habillée pour l'hiver au milieu de la manifestation :


Elle voyait de loin Kharyn et Rwandralle s'exercer à un étrange exercice, mais fut coupée dans sa réflexion à la vision du sire de Hauteville, auprès duquel elle se présenta en ces mots.

- Messirrre. Tout Bayeux parrrle de votrrre inforrrtune, et je suis venue vous apporrrter mon soutien. Que puis-je fairrre pourrr vous aider ?

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Kharyn
[Permanence Ducale]

Ouatchhhhhhhh!

Retour de volée et un coup de tabouret dans le ventre pour Kharyn, qui pliée en deux, régurgite le 30 ans d'âge sur la livrée du page le plus proche.
Pendant ce temps-là, Balgaroth, soudainement privé d'appuis choît lamentablement sur le tapis, les yeux dans le vague et un sourire aux lèvres, entrainant dans sa chute, un deuxième page.
Le chauve s'esclaffe, persuadé de son triomphe et continue à agiter son tabouret en tous sens.
Kharyn, retrouvant enfin son souffle, se redresse
Et,
Pan
deuxième coup qui cette fois l'envoie voler contre un pilier.

Gnaaaaaaaaaaahhh! Aie mallllll!
Elle reprend plus ou moins ses esprits aprés d'interminables secondes où elle voit défiler une cohorte de chandelles.
Sont en cuir, les piliers? se demande-t-elle en tatonnant pour recouvrer son équilibre.
Se décidant à ouvrir les yeux, elle se rendit compte que le pilier était en fait les bottes du Connétable.


Oups! heureusement que je n'ai pas mon uniforme, moi!
Mes respects, Mon Connétable!
Dame Garance, ravie de vous revoir!
Messire, enchantée de faire votre connaissance!
Désolée d'avoir interrompue votre conversation!


Ayant retrouvé son équilibre à défaut de sa sobriété, elle se remit péniblement debout en titubant.
Drôle d'idée qu'ils ont eu les architectes de concevoir un parquet mouvant. Je sais que les Normands sont censé avoir le pied marin mais c'est un peu exagéré, non?
Sans attendre de réponse, elle se retourna vers ses amis et essaya de se rendre compte de l'étendue du désastre.
Balgaroth, toujours à terre, baptisait les bottes du conseiller ducal, tandis que Rwandralle, toujours armé tenait tête à 3 pages hilares.

Par les cornes de Moumoule, c'est pas gagné!
Par les cornes de Moumoule?Une idée, encore plus fumeuse que les autres, lui traversa l'esprit.
Sortant de sa poche, une flasque, elle engloutit rapidement une gorgée de sa cuvée "Spécial Crises Graves"
La nouvelle dose d'alcool lui ayant éclairci les idées et restauré son équilibre, elle décide d'appliquer son plan.


Une course d'élan,et.....
Elle percute de tout son poids l'arrière des genoux de Rwan qui tombe entraînant dans sa chute les trois pages.

STRIKE!
Kharyn se reléve d'un bond sous les regards surpris. Tiens, voilà que je me mets à parler Anglois, moi! Bizarre.
Essayant de reprendre les choses en main, elle redresse Balgaroth qui chancelle mais reste, enfin, en position verticale.
Elle intercepte Rwandralle, prêt à repartir à l'assaut:

Ton chef Licorneux est là. Faudrait peut-être que tu ailles le saluer, non?

Et, se sent soudain bien seule, face aux regards furibonds du conseiller ducal et à ses bottes nauséabondes.

je n'ai qu'une chose à dire pour la défense de mes camarades:

ALTAVILLA
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Kharyn, deuxième du nom
Vulnerant omnes, ultima necat
Sardanapale
Finalement, après une petite période de mou dans les résolutions, la foi revint peu à peu chez les manifestants qui, quelque peu réchauffés par l’alcool qui coulait en abondance, retrouvaient entrain, dynamisme et caractère. Les pancartes, qui avaient été un peu moins nombreuses pendant un temps, étaient à nouveau brandies avec vigueur, et se balançaient au dessus des têtes au rythme des slogans repris par tous.

Dans la ronde, il y avait à présent de plus en plus de soutiens, parmi lesquels le Vicomte de Thorigni, dont Sardanapale avait du changer la pancarte, l’air de rien, en espérant qu’il n’avait pas eu le temps de lire la première. Le cri de guerre à présent bien installé dans les esprits, le « siège » s’en trouvait plus uni, et les « ALTAVILLA » ponctuaient à intervalles réguliers les cris et les rumeurs.

Sarda avait reconduit son épouse dans le carrosse aménagé, pour que cette épreuve ne mette pas en danger l’avenir de sa maternité. Tout avait été fait pour qu’elle puisse retrouver, lorsqu’elle était trop lasse ou frigorifiée, un hâvre de paix et de confort. Le Vicomte avait fait le tour de ses amis et venait juste de réaliser qu’il n’avait aperçu ni Kharyn, ni Balga, ni Rwan depuis quelques temps, lorsqu’une créature toute en fourrures et brocard apparut devant lui, étincelant des mille feux de son manteau constellé de pierres fines. Sarda avait déjà eu l’occasion de voir des reproductions d’art byzantin, et la première idée qui lui vint à l’esprit fut que l’impératrice Théodora était descendue du plafond de la cathédrale de Ravenne, où elle siégeait depuis plus de mille ans à côté de son époux sur une antique mosaïque.

Puis la créature parla, et tout lui revint en mémoire. Sous ce manteau hiératique et précieux, la dame de Gernesey, dont il connaissait le phrasé inimitable depuis qu’il avait eu le plaisir de converser avec elle, lui proposait ni plus ni moins que son aide. Tout étonné d’avoir pu déplacer en un tel lieu et sous de telles intempéries une dame qui tenait visiblement à un confort exigeant, il s’inclina courtoisement et balbutia :


Ma Dame, c’est heu….. mais comment dire …… mais que faites vous là ? Enfin je suis extrêmement honoré, mais je ne pensais pas que notre situation était en mesure de susciter votre compassion. Croyez bien que je vous en suis obligé, de telles marques d’amitié, pour nous ? Je puis déjà vous dire qu’un tel soutien de nos amis, que nous découvrons nombreux de jour en jour, sera sans doute bien plus enraciné dans notre mémoire que l’hypothétique naturalisation que nous attendons.

Le sourire irradiant de gratitude, il ajouta en observant son manteau et en se demandant si elle pouvait lever les bras : sauf votre respect, je ne suis pas sûr que vous soyez équipée pour brandir une pancarte. Si vous souhaitez dispenser quelques bols de vin chaud ou de calva à tous ces volontaires, ils en seront ravis. Mais vous pouvez aussi tenir compagnie à mon épouse, que sa condition de future mère oblige à prendre quelque repos dans le carrosse là bas. De toute façon, je suis certain que votre simple vision redonnera du cœur au ventre à bon nombre des manifestants. Et en ça, vous nous aidez déjà beaucoup.

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Rwandralle
Tu vas *hips*, te tenir tranquille sale *hips* petite punaise !

Cela faisait maintenant plusieurs minutes que Rwan tentait maladroitement d'assomer un page insolent qui le narguait en évitant ses coups au dernier moment. Le tabouret, devenu arme entre les mains de l'ivrogne ne parvenait pas à toucher le jeune homme.

Il trébucha légérement en avant sur un des coins du tapis et les trois pages en profitèrent -honteusement- pour l'attraper de leurs petites mains. Il commençait à ne plus pouvoir se débattre quand il eu recours à son arme ultime. Ses hésitations avaient été nombreuses à l'utiliser contre des êtres humains. Mais la situation était desespérée.

Aristote pardonne moi... Et l'Arme fut utilisée pour la premiére fois de l'humanité. Une nouvelle ére de destruction était inaugurée.

*hips*

Les trois pages n'eurent que quelques secondes de conscience après le hoquet avant que leur cerveau ne soit saturé par les effluves d'alcool. Ils sombrérent les uns après les autres dans un coma éthylique profond, leur esprit vaincu par l'haleine alcoolisé du Chauve.

Ce dernier avait le triomphe modeste, c'est pourquoi il chercha juste un endroit pour soulager sa conscience du poids du péché dont il venait de se charger. Et accessoirement de la quantité inouïe de vomis qui encombrait ses tubes digestifs.

C'est à ce moment précis qu'il sentit quelque chose le percuter dans le dos. Non, quelque chose n'est pas le bon terme, disons plutôt qu'un troupeau de placides vaches normandes avait soudainement décidé de quitter ses verts paturages uniquement dans le but de venir le piétiner. Il s'effondra sur les corps des trois jeunes hommes, libérant le liquide malodorant sur eux sous l'effet de la surprise.

Confus, énervé par la perturbation de sa victoire, et avec un solide mal de genoux, le Chauve se releva rapidement, cherchant l'invisible ennemi qui l'avait lâchement assailli dans le dos. Il tomba en premier sur le conseiller ducal, terrifié par cette bande de fous, et plus particuliérement par l'éclair de folie dans les yeux de celui ci.


Ahhhh le voila ! Espéce de baltringue, tu vas payer pour ce que j'ai subis !!!

Et il repartit à l'assaut, faisant tourner le tabouret au dessus de sa tête dans la ferme intention d'occire le pauvre homme pelotonné dans un coin. Heureusement il fut stoppé dans sa "noble" tâche par la poigne ferme de son amie kharyn.

Son chef licorneux....

A la simple mention du nom de son Ordre, le cerveau complétement hors service de Rwandralle fit un travail phénoménal pour se rendre à la conclusion suivante: FALLAIT PAS QU'IL LE VOIT LA !

Si on le reconnaissait dans un tel état d'ivrognerie, c'était les ennuis qui ne tarderaient pas à tomber. Il passa aussitot en mode bersek. Plein d'une force incroyable, il saisit Kharyn par la main alors qu'elle hurlait un ALTAVILLAAAAAA, attrapa balga qu'il mit rapidement sur son épaule et s'enfuit par le premier couloir qui lui vint sous les yeux en hurlant pendant que le blondinet faisait stupidement coucou de la main à ceux qu'ils laissaient derrière eux, stupéfaits par tant d'audace.


CASSOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOS !!!!!!!!!!
Porphyrogenete
Sardanapale a écrit:
Ma Dame, c’est heu….. mais comment dire …… mais que faites vous là ? Enfin je suis extrêmement honoré, mais je ne pensais pas que notre situation était en mesure de susciter votre compassion. Croyez bien que je vous en suis obligé, de telles marques d’amitié, pour nous ? Je puis déjà vous dire qu’un tel soutien de nos amis, que nous découvrons nombreux de jour en jour, sera sans doute bien plus enraciné dans notre mémoire que l’hypothétique naturalisation que nous attendons.


- "Bayeux l'Enchanterrresse, Ville de l'Amourrr et de l'Ivrrresse", tout est pourrrtant dit dans notrrre devise ! Du jourrr où vous avez décidé de vous installer dans notrrre petite cité norrrmande, vous êtes tombé sous le coup de notrrre vieille trradition d'accueil, et je dois dirrre que même si nous ne le manifestons que peu, je pense pouvoirrr affirrrmer sans crrrainte de me trrromper que votrrre arrrrivée a rrravi l'ensemble de mes compatrrriotes.

Quand au sentiment qui fut le mien en apprrrenant votrrre mésaventurrre, il est celui de l'empathie, sachant moi-même quelles éprrreuves ont put êtrrre les vôtrrres en arrrrivant d'ici, pourrr avoirrr connu les mêmes. Mais comme vous pouvez le constater, les choses se sont quelque peu arrrrangées pourrr moi depuis que j'ai obtenu la nationalité norrrmande, et il est donc grrrand temps que je mette un peu la main à la patte pourrr aider les perrrsonnes dans votrrre situation... Ce que je fais avec d'autant plus d'entrrrain lorrrsqu'il s'agit d'un grrroupe de votrrre qualité .


Sardanapale a écrit:
Le sourire irradiant de gratitude, il ajouta en observant son manteau et en se demandant si elle pouvait lever les bras : Sauf votre respect, je ne suis pas sûr que vous soyez équipée pour brandir une pancarte. Si vous souhaitez dispenser quelques bols de vin chaud ou de calva à tous ces volontaires, ils en seront ravis. Mais vous pouvez aussi tenir compagnie à mon épouse, que sa condition de future mère oblige à prendre quelque repos dans le carrosse là bas. De toute façon, je suis certain que votre simple vision redonnera du cœur au ventre à bon nombre des manifestants. Et en ça, vous nous aidez déjà beaucoup.


Hum... Effectivement, la belle n'était pas forcément la plus douée pour tout ce qui concerne l'exercice d'une quelconque activité manuelle . Mais elle avait de la ressource ! Deux tapes dans ses mains, et Hypolite et Zébulon accoururent devant leur dame.

- Messieurs, il fait un frrroid à fairrre passer la gaine de la mèrrre supérrrieurrre pourrr un feu de cheminée. Prrrenez ce dont vous avez besoin et voyez si vous ne pouvez pas nous amener quelques brrrasérrros pourrr rrréchauffer l'atmosphèrrre... Allez, prrronto !

Puis après leur avoir jeté une bourse, elle fit une élégante révérence au sire de Hauteville.

- Mon cherrr, je me viens justement d'assister à la cérrrémonie d'hommage au Duc de Norrrmandie pourrr laquelle je dois me prrrésenter au sujet de Guerrrnesey. J'en ai prrrofité avec grrrand plaisirrr pourrr lui toucher quelques mots à votrrre sujet. J'espèrrre que cela aurrra eu son effet. Mais d'aborrrd, voyons voirrr si je ne peux apporrrter quelques soutiens à votrrre Dame !

Au moment de tourner les talons en direction du carrosse flamand, la rouquine sentit alors une étrange odeur de calva frelaté émanant du château de Rouen. Kharyn et Rwandralle venait d'y disparaître, et elle espérait ne pas perdre là deux de se très bon clients au "Poney qui Fouette".
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Patsy


Le Duc fut interpeller par la Dame de Guernesey au sujet de quelques personnes manifestant devant le château...
Quelues heures après, à la fin de la Cérémonie des Allégeances...le duc se rendit vers ces personnes, voir ce qu'ils demandaient.
Un garde vint à sa rencontre, sa troupe trainait trois corps:


Soldats, qu'est ce que ceci?

La troupe s'arrêta et s'inclina avant que l'homme de tête prit la parole...

Vostre Grace, nous venons d'appréhender trois fauteurs de troubles, nous les conduisons dans les geôles, ils sont complètement ivres et parle de choses étranges, je n'y comprend rien...ils ont causés quelques problèmes en permanence en tout cas.

Les hommes et la femmes était portés par des gardes, il semble que l'alcool avait eu raison d'eux...Ils ronflaient!

Vous venez avec moi, il semble qu'il fasse parti des manifestants...et qu'il est abusé du calva, l'abus de certaines choses peut dès fois faire perdre la raison.

Le Duc et les quelques gardes firent route vers la cour du Château afin de rencontrer ceux qui se plaignaient.
Après quelques temps, ils arrivèrent dans la cour, le froid était intense...le Duc s'adressa à la foule...


Je voudrais savoir qui vous mène et connaitre le but de tout ceci...

Les gardes Ducaux posèrent les trois ivrognes par terre, non loin d'un feu improviser par les manifestants, ils continuaient à cuver.
Le Duc ne vit pas de suite Sardanapale...

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