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[RP] une famille en quête d'identité

Kharyn
Chaud, j'ai chaud?
L'idée en elle même semblait absurde à la jeune femme.
Son cerveau essayait péniblement d'absorber l'information, en même temps que l'énorme quantité de calva qui continuait à parcourir son organisme.
Une odeur de cochon grillée parvint finalement à lui faire ouvrir les yeux.
Elle se releva d'un bond, piétinant férocement la neige pour éteindre l'incendie qui menaçait ses bottes.

Mais qu'est ce que je fiche ici, moi? commença à s'interroger la brunette, en observant le campement de ses amis.
De vagues lambeaux de souvenirs commencèrent à affluer dans son cerveau embrumé par l'alcool:
la permanence ducale, leur fuite dans les couloirs, le face à face avec la garde ducale Pourraient frapper moins forts, ces brutes
et puis après, le néant...
Elle réveilla ses acolytes endormis par des coups de pied dans les côtes.
Elle vit un homme plutôt courroucé,entouré par les gardes.
Elle s'approcha en clopinant et tira sur la manche du messire

S'cusez-moi, monsieur, ils vous ont arrêtés aussi?
C'est une habitude chez eux, décidément d'arrêter les gens qui manifestent paisiblement.
Devant le regard interloqué du bonhomme, elle reprit:
Vous n'êtes pas ici pour soutenir les Hauteville?
Dommage!
Figurez-vous que ces braves gens qui s'investissent tant pour leur patrie, n'ont toujours pas reçu confirmation de leur nationalité normande.
Vous vous rendez compte?
On se demande ce que fabrique le Duc!

Et, sur cette remarque particulièrement pertinente,elle tira un énième flacon de ses vêtements, avala une gorgée et le tendit à l'inconnu.
Une rasade pour vous réchauffer, Messire?
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Kharyn, deuxième du nom
Vulnerant omnes, ultima necat
Rwandralle
Hurlant plus que chantant une chanson intitulée "La Bière du Donjon", le Chauve bien connu de nos lecteurs, pardon, de nos Bayeusains, était assis sur son séant dans une matiére blanche et cotoneuse que d'aucuns nommaient neige. Bon pour lui c'était juste joli et doux au toucher, la sensation de froid n'arrivant pas jusqu'au cerveau par une bizarrerie dont notre corps est coutumier. Alors qu'il jouait -fort stupidement au demeurant- à recouvrir balga qui ronflait, son attention fut captée par un grand foyer de lumière éclatante.

C'était jaune, et parfois rouge, ça bougeait dans tous les sens et c'était beau ! Il se dressa sur ses deux pieds, juste avant de retomber. On avait peine à croire qu'il avait réussis à faire une course efrénée dans le batiment il y a tout juste quelques minutes avant de se heurter à un gros truc bardé de fer qui...un Garde Ducal ! Voila le nom. Un truc énorme qui bouge et qui fait bing quand on rentre dedans c'est un garde ducal !

Le machin jaune rigolo était à présent à quelques pouces seulements de sa main, et un petit filament volage l'atteignit.


AOUAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !

Il se releva précipitamment, fixa sa main pendant une seconde avant de la rouler dans la neige. Rwandralle, comme bien des hommes depuis quelques centaines de milliers d'années, venait de faire une expérience fondamentale dans l'évolution du génie humain: le feu, ça brûle.

Fort de cette découverte et maintenant complétement dégrisé, le Chauve se releva et rejoignit Kharyn qui semblait curieusement hilare. Elle proposait une flasque d'alcool à un inconnu qui paraissait bien pris des tripes vu son air grimaçant.


Ehhh Kharyn, ta mère ne t'a donc rien appris ? Il ne faut jamais proposer de calva aux inconnus,...

Et joignant le geste à la parole.

...il faut le garder pour soit.

Il attrapa le flacon et en déversa une bonne lampée dans sa gorge assoiffée, avant de se retourner vers l'inconnu entouré des chiens de garde ducaux.

Et c'est pas messire qui va me dire le contraire j'en suis sûr. D'ailleurs, messire...?

C'est à ce moment qu'il s'aperçut que tous les manifestants le regardaient avec des yeux ronds.
Patsy


Le duc regarda les deux soulards qui l'avaient interpellé. il était encore bien imbibés...
Il tendit la main vers le flacon...


C'est avec joie que j'accepte ce calva... pour contredire vostre ami, le calva s'offre toujours de bon cœur surtout à un Normand.

Bec Thomas bu...

Arfff, voilà bien longtemps que ce doux nectar n'avait pas toucher mes papilles, il est vrai qu'avec mes responsabilités actuels, je n'ai guère le temps de pouvoir m'attabler dans une taverne...remarquez c'est un tord.

Le Duc fit un signe aux gardes...une main levée pour leur signifier de prendre un peu de recul. Il ne souhaitait pas que leurs présence ne puissent envenimer la situation.
Et puis il ne sentait point d'hostilité à son égard...beaucoup de questionnement certes mais rien de bien méchant.


Que fait le duc?...bonne question, pour certains rien...pour d'autres tout. Çà dépend de leurs attentes ou de leurs convictions. Personnellement je dirais beaucoup de chose mais je crains de ne pas être très objectif.

Il retendit le flacon à la jeune femme...

En vous remerciant...
D'ailleurs j'ai oublié de me présenter...quelle impolitesse de ma part, veuillez m'excuser!

Je suis Patsy, Baron de Bec Thomas, Seigneur de Criquebeuf en Caux et de Claville et Duc de Normandie...

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Kharyn
Patsy a écrit:



En vous remerciant...
D'ailleurs j'ai oublié de me présenter...quelle impolitesse de ma part, veuillez m'excuser!

Je suis Patsy, Baron de Bec Thomas, Seigneur de Criquebeuf en Caux et de Claville et Duc de Normandie...


Kharyn manqua s'étouffer avec sa rasade de calva et se reprit précipitamment.
Elle donna une grande claque sur l'épaule du duc:

J'aime les hommes qui réussissent, surtout quand ce sont des compatriotes!
On va fêter ça. Calva pour tout le monde.
Euh, z'étiez là pour quoi , au fait?

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Kharyn, deuxième du nom
Vulnerant omnes, ultima necat
Patsy


Une claque sur l'épaule...cette jeune femme ne manquait pas d'assurance surement amplifiée par le Calva...
En tout cas, cela ne manquait pas de plaire au Duc...il avait eu son trop plein de courbette pour la journée.


La réussite, jeune femme, ne se voit que part les actes et ce qu'il en ressortira pour la Normandie...

Il eu un petit sourire aux lèvres...

Ce que je fais là...je venais voir ce que les Normands voulaient, il semble être bien nombreux...surement quelques problèmes dont on m'a parlé récemment...à vrai dire il y a moins d'une heure...
Il s'agit d'une demande d'une famille...

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Rwandralle
Le duc.

Non, je la refais.

THE Duc.

Le Seul, l'Unique...

Damned.

Tout sauf prévu ça.

Certes rien n'était jamais prévu dans la vie du Chauve, mais là quand même ça dépassait du cadre. Le Duc Patsy machin truc bidule en personne. Commencer par se dédouaner.


Ah euuhh enchanté m'sieur l'duc, je veux dire, honoré de votre présence messire Duc, aloooors le vomis sur les bottes de votre conseiller, c'est pas moi hein, c'est la folle là bafouilla t'il en désignant Kharyn du doigt. Et l'autoradio, il est toujours dans l'carosse, et...

Kharyn ne comprenait rien apparemment, et tenta de toute évidence de lui déboîter l'épaule par une frappe massive. Bon, à vrai dire, Rwan s'en fichait comme de sa première boulasse, tout occupé qu'il était à chercher une porte de secours. Mais le Ducaillon avait pas l'air de se facher
Patsy


Bec Thomas écouta l'homme se complaindre en excuse...il préférait quand se dernier était batailleur...mais bon.
Disons que cela était bien plus drôle pour lui...


Sachez jeune homme, que je ne vous en veux point. Nous mettrons tout cela sur...disons...un "accident de bouteille".

Patsy ne comprit pas deux mots de la phrase, qui parlait du carrosse Ducal, sans doute l'alcool était-il toujours présent ce qui le faisait bafouiller quelque peu.

Mais bon, le duc détourna son regard afin de regarder la foule et trouver un interlocuteur qui pouvait tenir droit...

Il regarda de nouveau les trois personnes ramenés de la Permanences Ducales.

Veuillez m'excuser d'interrompre cette échange...

Il se tourna de nouveau vers la foule...

Normands, normandes...
Vostre Duc se présente à vous. Il semblerait que vous ayez des doléances à me soumettre...et bien je suis fasse à vous.

_________________
--Berthe
De toute la maison des Hauteville, Berthe était sans conteste celle qui était la plus à même d’affronter toutes les situations sans perdre ni la face, ni la contenance. Avant que les nouvelles règles qui régissaient l’apparence publique du Personnel Négligeable et Jetable la contraignent à adopter une vêture parfaitement neutre, elle avait à cœur de toujours s’habiller comme si le roi allait apparaitre à n’importe quel moment devant elle. Hérissée d’un incroyable hénin poussiéreux mais très voyant, digne des courtisanes les plus affublées, elle avait été, en son temps, le cerbère de l’hôtel de Hauteville, houspillant les petites bonnes et ne se laissant rien conter par les palefreniers. Encore aujourd’hui, si elle s’était trouvée en face de la grande Armoria, elle l’aurait dévisagée sans vergogne, inspectant le moindre de ses traits, à la faire rougir et baisser les yeux.

Alors un Duc de Normandie, elle n’était pas loin de le considérer au pire comme du menu fretin, ou au mieux comme un étalon, car son passé de mère maquerelle remontait régulièrement depuis que ses maîtres étaient titrés. Après tout, ces gens là, c’était un peu comme qui dirait des bêtes à concours, qu’on accouplait dans le but purement scientifique d’améliorer la race. Berthe avait grandi entourée par les chevaux, et finissait par voir les choses d’une manière fort peu compliquée.

Au moment où les trois ivrognes avaient été refoulés du palais ducal, elle avait tout d’abord observé la scène, comme les autres badauds, rassurée autant par la bonhommie du duc que par l’incapacité évidente des trois bayeusiens à faire quoi que ce soit de dangereux. Mais lorsque le duc se tourna en direction de la foule, et demanda de quoi il retournait, elle se fit de la place en deux coups d’épaules qui envoyèrent ses voisins à terre, s’avança telle un chien de garde, se figea à deux doigts de lui et, les deux jambes bien plantées sur les pavés, vrilla ses yeux surmontés de deux gros sourcils sur sa figure.


Des doléances, Vôt’Grâce ? aboya-t-elle. Vous demandions si on avions quekchose à réclamer ? Sauf vot’respect mon duc, soit vot’ bureau est aussi bien rangé que l’armoire à sous-vêtements de ma maîtresse, soit vous étions entouré d’une équipe de branquignoles incapables de trier vot’ courrier. J’vous foutrais tout ça dehors à bon coups de chausses, z’avez qu’à demander.

Berthe se calma en mâchonnant quelques chicots, ce qui avait toujours pour effet de lui rappeler le faible outillage de son dernier amant, aussi se radoucit-elle subitement en évaluant le duc, des pieds à la tête.

C’est rapport à mes maîtres, vot’ grâce, les Hauteville, et leur cousine Adrienne, qu’est tellement appétissante qu’elle pourriont êt’ vendue à un bon prix à un sultan en Arabie. Rapport au fait qu’y se sont installés à quek lieues d’l’endroit où j’ai extirpé le petiot du ventre de sa mère, y a d’ça une trentaine d’années, et qu’est ce qu’on apprend ? Y s’raient pas normands c’gens là ?

Berthe arrima ses deux mains sur ses larges hanches, les pieds bien écartés, et continua en offrant au duc la digne image de la vertu bafouée.

Rapport au fait que l’vicomte, pas plus tard qu’y a une semaine, vous a envoyé une belle lettre, avec la cire et tout, sur un papier qu’a coûté la peau des fesses en plus, pour que vous lui rendions ses droits à êt’ normand. « Naturalisation » qu’y z’appellent ça. Si c’est pas Dieu possible c’t’affaire. Mais bon, l’vicomte, là, y s’repose un peu. Ça fait une semaine qu’y crie sous vôt’ fenêtres.

En se retournant, elle indiqua de son gros doigt le carrosse qui, tous rideaux tirés, était rangé près du campement, de l’autre côté de la place.

M’est avis que mon maître, en c’moment même, l’est sûrement en train de faire un aut’ gosse à sa femme, sans attendre que l’premier soit sorti de la vicomtesse.

Puis une idée surgit dans le cerveau de la Berthe, qui ne perdait jamais le nord. Elle se retourna vers le duc et lui offrit son plus beau sourire édenté.

A part ça, vot’ grâce………. Z’êt’ marié, vous ? V’connaissez la vicomtesse de Ménin ? Un beau brin de femme, avec des seins, on dirions les monts de Vénus. Ajouta-elle avec des gestes suggestifs.
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