Kharyn
Chaud, j'ai chaud?
L'idée en elle même semblait absurde à la jeune femme.
Son cerveau essayait péniblement d'absorber l'information, en même temps que l'énorme quantité de calva qui continuait à parcourir son organisme.
Une odeur de cochon grillée parvint finalement à lui faire ouvrir les yeux.
Elle se releva d'un bond, piétinant férocement la neige pour éteindre l'incendie qui menaçait ses bottes.
Mais qu'est ce que je fiche ici, moi? commença à s'interroger la brunette, en observant le campement de ses amis.
De vagues lambeaux de souvenirs commencèrent à affluer dans son cerveau embrumé par l'alcool:
la permanence ducale, leur fuite dans les couloirs, le face à face avec la garde ducale Pourraient frapper moins forts, ces brutes
et puis après, le néant...
Elle réveilla ses acolytes endormis par des coups de pied dans les côtes.
Elle vit un homme plutôt courroucé,entouré par les gardes.
Elle s'approcha en clopinant et tira sur la manche du messire
S'cusez-moi, monsieur, ils vous ont arrêtés aussi?
C'est une habitude chez eux, décidément d'arrêter les gens qui manifestent paisiblement.
Devant le regard interloqué du bonhomme, elle reprit:
Vous n'êtes pas ici pour soutenir les Hauteville?
Dommage!
Figurez-vous que ces braves gens qui s'investissent tant pour leur patrie, n'ont toujours pas reçu confirmation de leur nationalité normande.
Vous vous rendez compte?
On se demande ce que fabrique le Duc!
Et, sur cette remarque particulièrement pertinente,elle tira un énième flacon de ses vêtements, avala une gorgée et le tendit à l'inconnu.
Une rasade pour vous réchauffer, Messire?
_________________
Kharyn, deuxième du nom
Vulnerant omnes, ultima necat
L'idée en elle même semblait absurde à la jeune femme.
Son cerveau essayait péniblement d'absorber l'information, en même temps que l'énorme quantité de calva qui continuait à parcourir son organisme.
Une odeur de cochon grillée parvint finalement à lui faire ouvrir les yeux.
Elle se releva d'un bond, piétinant férocement la neige pour éteindre l'incendie qui menaçait ses bottes.
Mais qu'est ce que je fiche ici, moi? commença à s'interroger la brunette, en observant le campement de ses amis.
De vagues lambeaux de souvenirs commencèrent à affluer dans son cerveau embrumé par l'alcool:
la permanence ducale, leur fuite dans les couloirs, le face à face avec la garde ducale Pourraient frapper moins forts, ces brutes
et puis après, le néant...
Elle réveilla ses acolytes endormis par des coups de pied dans les côtes.
Elle vit un homme plutôt courroucé,entouré par les gardes.
Elle s'approcha en clopinant et tira sur la manche du messire
S'cusez-moi, monsieur, ils vous ont arrêtés aussi?
C'est une habitude chez eux, décidément d'arrêter les gens qui manifestent paisiblement.
Devant le regard interloqué du bonhomme, elle reprit:
Vous n'êtes pas ici pour soutenir les Hauteville?
Dommage!
Figurez-vous que ces braves gens qui s'investissent tant pour leur patrie, n'ont toujours pas reçu confirmation de leur nationalité normande.
Vous vous rendez compte?
On se demande ce que fabrique le Duc!
Et, sur cette remarque particulièrement pertinente,elle tira un énième flacon de ses vêtements, avala une gorgée et le tendit à l'inconnu.
Une rasade pour vous réchauffer, Messire?
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Kharyn, deuxième du nom
Vulnerant omnes, ultima necat