Ensomulv
Ensomulv écoutât et appréciât la répartit d'Icarionnoste, il était à la hauteur de sa réputation. L'art du maniement du Verbe et du Mot n'avait point de secret pour lui. L'art d'écouter et de comprendre semblait pourtant lui être plus étrange, Ulv devinât néanmoins que le Sire devait bien le faire exprès. Choisir ce qu'il entendait pour maitriser ce qu'il répondrait.
"En effet messire, je suis déçu mais non pas de vous avoir comme dirigeant. Cela est, au contraire un plaisir. Je suis déçu que vous ne reconnaissiez pas vos ambitions si mal caché car si souvent avoué de part vos sous-entendu."
Ulv rendit alors le même genre de sourire narquois qu'Icarionnoste lui avait tendu puis continuât.
"Ecoutez moi quand je parles messire car je vous écoute lorsque vous parlez. Alors vous vous souviendrez que je n'ai pas dit que vous critiquiez explicitement le choix du peuple mais implicitement. Cela signifie par des sous-entendus, des critiques, et votre présence dans tous les débats politiques même lorsque cela ne vous concerne pas afin, tout simplement, de vous voir être au centre de l'attention. On pourrait presque en oublier les sujets débattus. Comme en salle de doléance par exemple. Le sujet premier, il me semble, était le désaccord au sein du Conseil pour l'élection d'un Coms. Grâce à Aristote, cette situation est terminé (incline la tête à la Comtesse Caro puis reviens sur Icarionnoste). Puis on en est venu, grâce à votre maniement des magouilles, à parler de vous puis des parties politiques. Je me suis demandé alors quel est le rapport, en ce qui concerne le peuple, entre l'élection du Conseil et celui de la Comtesse ? Puis je me suis aperçut que vous étiez au centre de toutes les attentions, de tous les débats... comme un serpent ayant une place au soleil sur une route commercial. L'endroit idéal pour quelqu'un comme vous, en somme.
Certes, le peuple vote les Conseillés, les Conseillés votent le dirigeant. Mais pourquoi tout déblatérer et débattre sur les listes alors que celle-ci sont réduite à une seul, la liste des Conseillés Comtaux ? Pourquoi le faire si ce n'est pour critiquer le vote des Conseillés, vote fait par le peuple ? Pourquoi le faire si ce n'est pour vous mettre au devant de la scène ? Vous allez me dire "mais non, mais non, j'ai juste voulut informer le peuple de la situation". N'avez vous pas brisé votre fameux "devoir de réserve" qui, à vous entendre, fut brisé par tous excepté vous ? Etait-ce vraiment de votre ressort de raconter en salle de doléance et ici dans les rues tout ce qui se passe au Conseil ?
Oui je parle, j'aurais voulut me taire mais je ne pouvais pas resté muet plus longtemps face à votre venin. Oui je juge comme vous même vous jugez les personnes que vous rencontrez dans les rues, c'est humain de juger les gens. Mais juger quelqu'un n'est que se donner un avis sur cette personne. Et comme on est sur le sujet j'éprouve un peu d'antipathie à votre égard, mais vous l'aviez certainement déjà deviné. Quand au soutient de quiconque, je n'en ai cure. Je suis juste prêt à me battre pour protéger ce Comté des gens de votre espèce. Du temps qui séparât ma découverte du Béarn jusqu'à mon emménagement, je fus en Limousin à rêver d'ici. Rêver de cette terre sous nos pieds qui est certainement l'une des plus belle du Royaume de France. Nos tavernes toujours remplit, nos halles toujours animés, de la bonne humeur et des rires à foison... puis j'ai découvert qu'il y avait vous... C'est alors que j'ai prit parole sans me soucier de votre majorité ou quoi ou qu'est-ce. Je me fiche bien de la politique, je ne veux pas me pervertir dans ces affaires là et maintenant que nous avons notre Comtesse (salut de nouveau le Comtesse Caro), ce débat, s'il en est, est terminé.
En ce qui nous concerne, messire Icarionnoste, je devine que vous allez avoir à redire encore. Avoir le dernier mot ou bien faire bonne figure, mais le point central de notre présence en ce lieu est réglé, me semble-t-il. En ce qui me concerne, en tout cas, il l'est.
Comtesse Caro, félicitation pour votre nomination, puisse votre règne sur ces terres être prospère pour votre peuple. Au revoir."
Saluant les gens rassemblait en ce lieu, Ulv repartit pour les animations et la bonne ville de Tarbes. La Comtesse était désigné, maintenant les politiques travailleraient peut-être ensemble pour le Béarn.
_________________
"En effet messire, je suis déçu mais non pas de vous avoir comme dirigeant. Cela est, au contraire un plaisir. Je suis déçu que vous ne reconnaissiez pas vos ambitions si mal caché car si souvent avoué de part vos sous-entendu."
Ulv rendit alors le même genre de sourire narquois qu'Icarionnoste lui avait tendu puis continuât.
"Ecoutez moi quand je parles messire car je vous écoute lorsque vous parlez. Alors vous vous souviendrez que je n'ai pas dit que vous critiquiez explicitement le choix du peuple mais implicitement. Cela signifie par des sous-entendus, des critiques, et votre présence dans tous les débats politiques même lorsque cela ne vous concerne pas afin, tout simplement, de vous voir être au centre de l'attention. On pourrait presque en oublier les sujets débattus. Comme en salle de doléance par exemple. Le sujet premier, il me semble, était le désaccord au sein du Conseil pour l'élection d'un Coms. Grâce à Aristote, cette situation est terminé (incline la tête à la Comtesse Caro puis reviens sur Icarionnoste). Puis on en est venu, grâce à votre maniement des magouilles, à parler de vous puis des parties politiques. Je me suis demandé alors quel est le rapport, en ce qui concerne le peuple, entre l'élection du Conseil et celui de la Comtesse ? Puis je me suis aperçut que vous étiez au centre de toutes les attentions, de tous les débats... comme un serpent ayant une place au soleil sur une route commercial. L'endroit idéal pour quelqu'un comme vous, en somme.
Certes, le peuple vote les Conseillés, les Conseillés votent le dirigeant. Mais pourquoi tout déblatérer et débattre sur les listes alors que celle-ci sont réduite à une seul, la liste des Conseillés Comtaux ? Pourquoi le faire si ce n'est pour critiquer le vote des Conseillés, vote fait par le peuple ? Pourquoi le faire si ce n'est pour vous mettre au devant de la scène ? Vous allez me dire "mais non, mais non, j'ai juste voulut informer le peuple de la situation". N'avez vous pas brisé votre fameux "devoir de réserve" qui, à vous entendre, fut brisé par tous excepté vous ? Etait-ce vraiment de votre ressort de raconter en salle de doléance et ici dans les rues tout ce qui se passe au Conseil ?
Oui je parle, j'aurais voulut me taire mais je ne pouvais pas resté muet plus longtemps face à votre venin. Oui je juge comme vous même vous jugez les personnes que vous rencontrez dans les rues, c'est humain de juger les gens. Mais juger quelqu'un n'est que se donner un avis sur cette personne. Et comme on est sur le sujet j'éprouve un peu d'antipathie à votre égard, mais vous l'aviez certainement déjà deviné. Quand au soutient de quiconque, je n'en ai cure. Je suis juste prêt à me battre pour protéger ce Comté des gens de votre espèce. Du temps qui séparât ma découverte du Béarn jusqu'à mon emménagement, je fus en Limousin à rêver d'ici. Rêver de cette terre sous nos pieds qui est certainement l'une des plus belle du Royaume de France. Nos tavernes toujours remplit, nos halles toujours animés, de la bonne humeur et des rires à foison... puis j'ai découvert qu'il y avait vous... C'est alors que j'ai prit parole sans me soucier de votre majorité ou quoi ou qu'est-ce. Je me fiche bien de la politique, je ne veux pas me pervertir dans ces affaires là et maintenant que nous avons notre Comtesse (salut de nouveau le Comtesse Caro), ce débat, s'il en est, est terminé.
En ce qui nous concerne, messire Icarionnoste, je devine que vous allez avoir à redire encore. Avoir le dernier mot ou bien faire bonne figure, mais le point central de notre présence en ce lieu est réglé, me semble-t-il. En ce qui me concerne, en tout cas, il l'est.
Comtesse Caro, félicitation pour votre nomination, puisse votre règne sur ces terres être prospère pour votre peuple. Au revoir."
Saluant les gens rassemblait en ce lieu, Ulv repartit pour les animations et la bonne ville de Tarbes. La Comtesse était désigné, maintenant les politiques travailleraient peut-être ensemble pour le Béarn.
_________________