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[RP] Salle des doléances et autres questions pour le Comté

Alleaume
* Le retour était enfin arrivé, il avait traversé une grande partie de la France, pour se rendre dans les terres profondes des Pyrénées jonchant la limite de l'Espagne. Il se devait d'y aller afin d'honorer certaines choses, tout d'abord il devait venir chercher quelques compagnons d'armes qui voulait déménager, mais qui par craintes de voir de vils malfrats sur les routes les dépossédaient de leurs biens, avaient demandés à Alleaume de bien vouloir les accompagner jusqu'au Duché du Berry Libre.

Il devait aussi venir restituer un mandat que la mairie d'Orthez lui avait laissé il y a bien des mois maintenant, il fallait dire que les évènements c'étaient enchainés à une vitesse folle et qu'il lui avait fallu partir les jambes à sont cou s'il ne voulait pas voir sa panse transpercé de multiples coup de lames des Ours Béarnais.

La troisième raison qui le poussait à revenir sur les terres qu'il pensait ne plus jamais revoir, était le remboursement que le Comté lui devait dans l'affaire du procès pour Haute Trahison, la justice avait reconnu que la peine était disproportionné par rapport aux actes qu'il avait commit, et elle avait donc demandé réparation.

Le Comté du Béarn avait beaucoup changé, enfin pas tant que cela, mais son âme avait disparu à jamais, il venait de se rendre compte que les querelles politiques déchiraient toujours autant les hautes sphères de la classe politique. Au moins, il était sur d'une chose, il n'était en rien responsable de la désunion de cette province, comme on l'avait maintes fois accusés.
Ils étaient pourtant encore tous les à se battre les uns contre les autres pour une couronne ternie par les conspirations de certains, les malversations des autres, et la déchéances de certains.

Surtout qu'il venait d'arriver en pleines élections, et comme toujours ici, les Comtes et Comtesses étaient connus avant les votes de reconnaissance, les tractations allaient toujours bon trains pour que la minorité garde le pouvoir, toujours les mêmes qui se ressemblent et s'assemble.
Au final, il n'était pas triste d'avoir quitté tout ceci, car jamais le Béarn ne sortirait de cette impasse, de cette cloison que les néo-champenois lui avait forgé.

Alors qu'il s'avançait dans la salle de doléances du conseil, il fut prit d'un mal de ventre, cela lui faisait étrange de revenir ici, à dire vrai il ne se sentait pas bien, il avait commit des actes qui lui avait coûtait chère, on lui avait prêté de fausses intentions, mais il les assumaient. Il s'avança vers un des valets et se présenta. *



Bonjour,

puis je avoir audience d'une personne du Conseil s'il vous plait ? Annoncé donc Alleaume de Niraco, je pense que cela suffira pour que l'on se souvienne de moi..


* Impassible et calme il attendait donc d'être reçu par les instances suprêmes du Comté, il n'en était plus à la guerre avec ceux qu'il avait combattu jadis, cela lui passait tout bonnement au dessus à présent...*
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Anacron
Ses nouvelles fonctions l’amenaient à devoir fréquenter assidument la salle des doléances, aussi quand il vint y faire sa ronde, quelle ne fut pas sa surprise … Son cœur s’accéléra légèrement et remontèrent en lui de mauvais souvenirs enfouis au très fond de sa mémoire …

Alleaume …

Le nouveau Porte Parole se reprit rapidement et c’est d’une voie posée qu’il s’adressa à cet illustre et inattendu visiteur.


Bonjour All…. Messire,

Vous avez le Porte Parole du Béarn devant vous. Vous pouvez me transmettre votre requête, laquelle sera transmise aux autorités compétentes. Sinon, je peux tenter de vous obtenir un rendez-vous avec le Conseiller de votre choix …


La Justice était passée. Le temps avait passé … L’avocat qu’il était reconnaissait à tout homme le droit de se voir blanchi de ses fautes … à tout homme même à Alleaume de Niraco.
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Alleaume
* Si Alleaume de Niraco avait droit au pardon, et bien une nouvelle ère était engagé, mais tout le monde ne serait pas de l'avis de l'homme qui venait de se présenter devant lui, Anacron, un homme juste, malgré les heurts qu'il avait eu avec lui, il ne pouvait que le reconnaitre.

Il avait simplement était dépassé par les évènements et d'une Comtesse qui le faisait marcher sur les mains, il n'avait certainement pas eu le meilleur des rôles durant les sombres heures qui avaient frappés le Comté, lorsque les siens et lui avaient décidés de prendre les armes pour détrôner Eugénie de Varenne la Comtesse montré du doigts comme étant la plus incompétente de toute l'histoire du Béarn.

Il s'avança à la rencontre de l'homme qui aux traits de son visage affichés un grand étonnement de voir le jeune homme en face de lui, et comment, ils ne s'étaient certainement pas vu depuis des lustres, pourtant ils avaient passés deux mois au tribunal ensemble à travailler main dans la main à rendre la justice de manière infaillible, mais la justice c'était retourné contre Alleaume et il avait eu à en payer le prix. *


Bonjour à vous Messer Anacron, je ne pensais point vous voir ici. Comment vous portez vous, depuis le temps qui est passé depuis que nous nous sommes perdues de vu.. Si je puis le dire de cette manière.

Et bien, plusieurs raisons me porte à venir réclamer audience au Conseil, tout d'abord, je venais restituer le mandat confié par la mairie d'Orthez il y a quelques mois. Et je viens aussi récupérer le remboursement que la Cour D'Appel du Royaume demande au Béarn de me donner, à hauteur de 20 écus.

Je ne désire pas garder cette somme, je veux qu'elle soit transmise à la Capitale du Comté, mais je tiens à le faire en personne, je vous avouerais ne pas avoir vraiment confiance. Je pense que vous comprendrais la méfiance qui est mienne.


* Il s'arrêta un cour instant, il avait payé ses fautes, mais il n'avait jamais demandé de pardon propre, il se demandait comment pourrait il faire ceci.. Il posa son regard sur le porte parole, puis reprit son dialogue. *


Je souhaiterais aussi demander le pardon pour les actes que j'ai pu commettre, mais je ne sais comment y parvenir. Vous l'aviez dit vous mêmes, mes actes entreraient dans la postérité du Béarn, encore aujourd'hui je vois mon nom entaché du sang que j'ai pu laisser derrière moi.

Pourtant chaque homme change, on m'a prêtait des intentions qui n'étaient pas les miennes, le pouvoir pour le pouvoir ne m'intéresse pas et ne m'a jamais intéresse, je me suis battu pour des valeurs que je pensais et que je pense toujours nobles. Pourtant la méthode employé n'était pas la bonne. La discorde n'entraine jamais rien de bon que le sang et la haine.

Je souhaiterais aujourd'hui, demander pardon pour les actes que le sanguinaire Alleaume de Niraco à commit.

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Anacron
AnacrOn écouta les propos d’Alleaume avec intérêt … Il lui sembla qu’avec le temps, l’ex-Orthézien se soit assagi ; l’homme jadis survolté et souvent mordant parlait avec plus de maturité et de pondération.

La fin de son discours étonna particulièrement le Porte Parole … S’il ne pouvait pas oublier les événements de l’été 1457, il pouvait d’un point de vue intellectuel pardonner à cet homme. En revanche, la relation humaine qui avait pu un temps unir les deux hommes était brisée et il doutait qu’elle puisse se reconstituer …


J’enregistre votre demande et la transmets immédiatement au Conseil. Votre demande, assez inhabituelle ne manquera pas d’être débattue et vous comprenez que je ne puis vous donner réponse immédiate.


Seule la Comtesse était en mesure d’accorder le pardon au nom du Béarn … et il n’était pas dit que celui-ci serait accordé si facilement.

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Alleaume
* Il savait que cela ne serait pas chose facile, sa demande était des plus inhabituels, pourtant il voulait se faire rattraper, quitte à faire n'importe quoi pour cela. Il était croyant, et la croyance donnait le pardon à ceux qui le méritait vraiment, l'eau avait coulé sous les ponts depuis, il avait beaucoup changé, il avait acquit une maturité qui lui donnait aujourd'hui le courage de présenter ses excuses aux gens qu'il avait pu blesser auparavant. C'était choses faites avec Eugénie entre autre.

Il écouta la réponse du Porte Parole, puis marqua sa dernière phrase d'un hochement de tête favorable. *


Je vous remercie de prendre ma considération en compte Anacron. Je dispose du temps nécessaire qu'il faudra aux instances du Béarn pour débattre d'un tel sujet.

Je suis prêt à faire tout ce qu'il faudra pour que le pardon puisse m'être accorder et repartir en paix, car je veux pouvoir éteindre la paix dans l'âme et pouvoir mourir la tête sans rancœur de ce que j'aurais pu faire.

Je vais attendre dans le coin de la salle que l'on vienne me chercher lorsqu'il en sera venue le moment.


* Il s'écarta et alla s'asseoir sur une chaise vide du fonds de la salle.
Le Porte Parole devait être assez abasourdis par les paroles de l'homme qui se tenait devant lui, ce même homme qui quelques mois auparavant parlait comme une tempête qui s'abat sur les côtes.

Alleaume de Niraco savait bien une chose, c'était que le pardon n'avait aucune valeur monétaire, il ne s'achetait pas. Il s'accordait simplement avec respect.

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Anacron
Repassant plusieurs heures plus tard en salle des doléances relever les éventuels messages, le Porte parole remarqua Alleaume assis sur une chaise dans un coin de la pièce …

Il hésita à aller lui parler, mais comme il n’avait rien à lui dire, il repartit.

Alleaume devait se douter que le débat autour de son cas devait être agité et qu’il était difficile pour le Conseil de faire émerger une réponse simple à sa demande …

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Alleaume
* Le jeune homme était lucide sur la situation, il savait que sa proposition allait faire polémiques et que les débats seraient sans doute animés. Il ne le faisait pas pour ça, il le faisait pour véritablement refermé cette histoire autant pour lui, autant pour le Béarn.

Il ne demandait pas au Conseil de lui donner son pardon sans rien en échange, s'il devait accomplir quoi que se soit pour que le pardon lui soit donné alors il le ferait sans broncher.

Il regarda le Porte Parole d'un air calme, il avait semblait à Alleaume qu'il avait voulu allait vers lui, mais qu'il n'avait pas été au bout de son acte. Anacron faisait parti de ses personnes qui avaient côtoyés le jeune homme et qui avait sans doute était beaucoup déçu par les actes qu'il avait pu commettre.

Comment le lui en vouloir ? Il avait un avis extérieur sur la situation, et il était normal qu'il voit en cet homme un fou sanguinaire voulant à tout prit le pouvoir, pourtant ce n'était pas le cas, et il espérait pouvoir le lui montrer, peut être un jour.. *

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Portachu
Un boulet au pied et très en colère, un homme déposa une lettre sur le bureau des doléances

Citation:
Lettre à la juge du Béarn.

Quelle rapidité pour m’envoyer dans vos geôles alors que j’ai du attendre des jours et des jours le réquisitoire de l’accusation que j’ai découvert enfin hier matin. Déjà le premier témoin que j’avais convoqué avait pris son temps pour venir. Vous vous êtes bien gardée de venir me prévenir que ces retardataires avaient enfin trouvé le chemin du tribunal tellement vous étiez pressée de vous montrer. Vous n’auriez jamais osé vous comporter ainsi face à un avocat qui met des semaines avant de se présenter devant le tribunal.
J’ai demandé à la chef de la prévôté Ptitmec13 de remettre au tribunal le registre des sorties de Tarbes constatées le 27 au matin, ce qu’elle s’est gardée de faire car vous auriez pu y voir noir sur blanc que j’avais franchi les portes de la ville durant cette nuit où une autre personne prétend m’avoir vu attaquer la mairie de Tarbes.
Au lieu de cela vous avez préféré croire les mensonges débités par une personne qui a cru me voir, et je ne parle pas de ce gros malin de sergent de Mauléon qui raconte tout et n’importe quoi mais qui surtout manque de la plus élémentaire des réserves et dévoile les secrets de la prévôté haut et fort en taverne. On ne s’étonnera pas la prochaine fois que le château tombera avec du personnel aussi fiable.

Enfin vous avez agrémenté votre jugement d’une exigence supplémentaire farfelue pour laquelle il me sera bien impossible de m’y soumettre dans la mesure où je ne suis pas présent à Mauléon en ce moment. Bref dans votre précipitation vous n’avez fait que commettre des erreurs et je demande à ce que la comtesse vous renvoie au plus vite dans vos foyers car si vous pensez rendre la justice j’affirme pour ma part que vous ne faites que ridiculiser le Béarn.

Je ne vous salue pas

Portachu innocent emprisonné
Anacron
Tiens …Une nouvelle lettre placardée en salle de doléances !

Lecture de celle-ci … grattement de tête, grattement de barbe …

Métier difficile que celui de Juge ! On finit, quoiqu’on fasse par mécontenter quelqu’un ! Souvent l’accusé, parfois la victime … et au pire, les deux !

Bon … trêve de méditation !

Messire Portachu, tout prisonnier qu’il fut méritait une réponse !

Le PP recopia la lettre qu’il s’empressa de rapporter au Conseil.

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Lubna
Lub' passant sur la place de Pau vit qu'une lettre lui était adressée ! Elle rédigea une missive en la salle puis demanda aux gardes d'amener réponse au prisonnier.

Citation:
Messire Portachu

Effectivement vous n’êtes point à Mauléon en ce moment mais en Prison ! Il n’y a pas de geôles à Mauléon ! Votre résidence étant à Mauléon il me semble logique que vous y fassiez ensuite votre peine !

J’ai agrémenté mon jugement sur des faits. Des faits de témoins vous ayant vu ! Dont un témoin assermenté. Laissez-moi donc rire quand à votre innocence ! De plus vous n’avez même pas daigné vous présenter pour votre dernière plaidoirie . Vous aviez deux jours pour cela ! C’est certain après avoir menti honteusement lors de votre première plaidoirie que dire de plus.

Affirmez ce que vous voulez pour ma part je pense que vous vous ridiculisez vous-même du fait de ne pas assumer vos actes! Des actes indignes un ancien chef-maréchal .

Salutations

Lubna Juge en Bearn

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Anacron
Le Porte parole arriva en salle des doléances … Il tenait à la main la réponse du Conseil à Alleaume…

Il lui en remit une copie et mains propres et en afficha une seconde à la vue de tous …


Citation:
Le Conseil du Béarn à Messire Alleaume,

Il vous est demandé de commencer par rendre votre mandat à la ville d’Orthez. C'est quelque chose que vous avez dit vouloir faire, nous ne pouvons qu'aller dans ce sens.

Une fois cette étape franchie, la question des 20 écus que vous souhaitez céder à Pau sera abordée. Les modalités du don de 20 écus que vous souhaitez faire à la ville de Pau seront définies. Vous vous doutez que l'utilisation d'un mandat reste exclus.

Pour votre demande de pardon, rien de vous empêche de la formuler. Cela ne vous surprendra pas que le Coms ait fait des recherches et se soit informée sur vous et vos actes. Elle n'est pas encline à vous l'accorder au nom du Béarn, ca serait aux Béarnais et ceux à qui vous avez eu à faire de vous l'accorder, sincèrement.

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Portachu
Citation:
Chère madame

Je n'ai nullement à accepter cette peine supplémentaire dans la mesure où j'ai purgé ma peine de prison et acquité les 2 écus d'amende auxquels vous m'avez condamné sans prendre la peine de m'écouter et en ne me laissant pas le temps de me défendre alors que nous avons attendu des jours et des jours pour avoir le réquisitoire de l'accusation.
La peine supplémentaire que vous voulez m'infliger, cela se négocie, ce que vous vous êtes bien gardée de faire préférant agir dans la précipitation. N'ayant donc pas signé le moindre engagement supplémentaire, je ne vous dois rien. Quand au travail à la mine, je ne vous apprendrai rien si je vous dit qu'un fromager privé de sel n'a que comme seule ressource que de travailler à la mine et que ce n'est pas en condamnant les gens à aller y travailler que vous revaloriserez ce travail.

Portachu


Cela fait, l'homme s'en alla chercher une pioche pour accomplir un travail salissant dans une galerie sombre, surchauffée et remplie de poussière qui lui irritait la gorge et les yeux, mais c'est ce qui le nourrissait au quotidien dans ce comté.
Lubna
L'homme était sortit de prison! Il devait accomplir 1 semaines de T.I.G et acheter des pains surtaxés dans sa ville de résidence puis envoyer ses preuves!

Citation:
Messire Portachu

Une révolte est un cas extrêmement grave ! Vous n’avais pas demandé une autorisation pour vous révolter et essayer de prendre d’assaut la mairie de Tarbes!

Faites comme bon vous semble ! Si vous n’acceptais pas votre peine ne vous étonnais donc pas de me revoir dans quelques temps au tribunal.

Salutations

Lubna juge en Bearn

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Fleur


Fleur était loin d'être de retour icilieu mais une petite visite de courtoisie dans un Comté qui lui avait tenu à coeur n'était pas anodine. Elle avait parcourut les dernières annonces comtales, y avait trouvé la destitution de la chancelière... "Mmmmm voilà qui explique que je n'ai plus aucune nouvelle de la part de la chancelière", se dit-elle. "C'est bien beau tout cela, mais à qui que je dois m'adresser maintenant. Les élections sont terminées depuis quelques temps déjà... alors pourquoi ce silence?"

Fleur se dirigea donc vers la salle de doléances qu'elle connaissait très bien, d'ailleurs, afin d'annoncer sa venue mais également pour savoir qui était le nouveau ou la nouvelle chancelier(e) du Béarn. Elle espérait au moins trouver écho à sa demande.


Bien le bonsoir à vous conseillers béarnais, votre Grandeur,

Beaucoup d'entre vous me connaissent déjà, mais pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Fleur, Baronne douairière de Quingey, ancienne béarnaise, et pour l'heure, ambassadrice franc-comtoise pour le Béarn. Je me présente à vous aujourd'hui, car je viens de parcourir vos diverses annonces des derniers temps, et j'ai remarqué la destitution de la chancelière Ingenue, qui n'a d'ailleurs pas pris la peine de m'annoncer elle-même qu'elle n'était plus mon interlocutrice. J'aimerai donc si cela est possible, connaître son ou sa successeur(se). Il me semble important de pouvoir communiquer entre nos deux Comtés, et savoir à qui s'adresser en cas de besoin. Je vous remercie donc de votre attention et espère recevoir réponse à ma question, en somme légitime.


Fleur se tut et s'installa dans un fauteuil qui se trouvait là, en attendant qu'on lui réponde.

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Fleur


Décidément, l'attente était bien longue pour lui donner une seule et simple réponse. Même pas un geste pour l'accueillir, les bonnes manières s'étaient-elles perdues. Depuis quand on ne recevait pas un ambassadeur ? Elle décida d'interpeller n'importe qui... se croyant désespéremment seule dans la salle.

Youhou y a quelqu'un? Je dois dire que je commence à désespérer de voir quelqu'un de vivant icilieu. Le Comté a bien un Conseil non? Personne ne peut me répondre, ma question est secret défense? J'avoue que je ne sais pourquoi l'attente est si longue. Même pas un simple bonjour... cela promet.

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