[RP] Salle des doléances et autres questions pour le Comté

Melian

La petite conseillère ouvrageuse fut informée par un domestique qu'une dame demandait qui est le nouveau Chancelier sans avoir de réponse. Elle s'en vint donc voir, et fut assez surprise de trouver l'ambassadrice Franc-Comtoise alors qu'elle était attendue ailleurs par la personne qu'elle semblait chercher. Elle alla à sa rencontre et fit révérence.

Adishatz Excellence, j'espère que vous avez faict bon voyage.

Je suis Melian de Ventoux, conseillère comtale aux affaires religieuses. précisa-t-elle, se disant que les gens aussi insignifiants qu'elle ne marquent pas les esprits.

Le nouveau Chancelier est Son Excellence Paddy de Ouiskai, il est à l'heure actuelle en vostre bureau de la Chancellerie Béarnaise où il vous attend.
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Fleur

Fleur reconnut Melian. Melian avait assisté à son mariage avec son mari, le chevalier Acar de Ventoux. Elle lui sourit.

Bonjour Dame Melian, comment allez-vous? La dernière fois que nous nous sommes vu c'était lors de mon mariage avec Messire Faross, aujourd'hui décédé. Je suis ravie de vous revoir et vous remercie des informations que vous venez de me délivrer. Je suis bien aise que Paddy soit chancelier, il me fera plaisir de converser avec un vieil ami.

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Melian

Surprise bis. Elle ne pensait pas que la Baronne se souviendrait d'elle. Le sourire qu'arborait toujours son visage au teint diaphane s'agrandit.

Je suis heureuse d'avoir pu vous aider. Je vais bien merci, et vous mesme ?
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Caro

Bien bien bien, me voilà à reprendre mes bonnes vieilles habitudes. Je pensais ne pas avoir à le faire, mais au vu de ce que j'ai vu, appris, il m'était impossible de ne pas venir en parler et de demander réponses au questionnement qui est le mien depuis hier au soir.

Ainsi donc, je me rendais en salle de doléances et arrivant sur place, je voyais mon amie Fleur et le sourire aux lèvres m'avançais vers elle pour la saluer

Oh bonjour ma Fleur ? que fais tu donc ici ? .... et sinon vous avez fait bonne route pour revenir en notre si beau Béarn ?

Beau ? dit sur un ton ironique je précise, car pour le moment à part le charme des villes, il n'avait plus rien de beau, bien au contraire...puis de me tourner vers Melian

Bonjour Dame Melian, ravi de vous voir en bonne santé.... excusez moi de couper votre conversation, mais pourriez vous me dire s'il vous plait à qui je dois m'adresser pour qu'on prévienne la comtesse que je souhaiterais lui parler ?
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Fleur

La surprise se lisait sur le visage de Melian, ainsi qu'un sourire, comme si elle pensait qu'elle ne la reconnaitrait pas. Pourtant, Fleur n'oubliait pas ses amis du passé, bien au contraire.

Je vais très bien, je vous remercie. J'ai traversé diverses épreuves depuis mon départ du Béarn, mais maintenant, ma vie reprend son cours normal, ce qui est une très bonne chose.

Soudain, une silhouette qu'elle connaissait bien entra dans la salle, elle reconnut son amie Caro.

Ô bonjour ma belle, comment vas-tu? La route depuis la Basilique où a eu lieu votre mariage s'est très bien déroulé. Je suis vraiment ravie de te voir icilieu, quelle surprise, je ne pensais pas que vous viendriez faire votre voyage de noces ici, toi et Oli.

Elle la bisouilla, puis laissa Melian lui répondre, curieuse de savoir ce que son amie voulait à la Comtesse.

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Melian

Alors qu'elle conversait avec Son Excellence Fleur, voici la Vicomtesse Caro qui venait faire un tour en salle des doléances.

J'ai bien fais de descendre, se dit-elle, comme ça personne n'aura à attendre.

Adishatz Vicomtesse, permettez-moi de vous féliciter pour vostre mariage et de vous adresser tous mes vœux de bonheur. lui dit-elle en faisait révérence.

J'espère que vostre voyage s'est bien passé. Je m'en vais informer nostre Coms que vous souhaitez vous entretenir avec elle, s'il vous sied.
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Caro

Eclat de rire intérieur... voyage de noces en Béarn ? non certainement pas, le voyage sera pour un peu plus tard probablement, sans nul doute

Je vais très bien merci Fleur, mais en fait nous avons décidé avec Oli de faire un petit tour par ici d'autant plus que nous avons appris que toi et Léo veniez aussi. Donc pourquoi pas faire un bout de chemin avec vous et ainsi suzerain et vassal seront ensemble...Mais dire que de venir en Béarn est notre voyage de noces, non je n'irai pas dire cela

Le regard pétillant encore du rire intérieur qui se pose ensuite sur Melian

Merci pour vos félicitations et voeux Dame Mélian. Nous pensions vous voir au mariage étant donné que votre époux avait fait savoir à Oli que vous viendriez.... sinon notre voyage s'est bien passé et sans encombres et vous remercie de prévenir la comtesse
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Melian

En effet, nous avons malheureusement eu des problèmes à régler à plusieurs niveaux qui nous ont empesché de partager avec vous ce moment de bonheur. Veuillez accepter, en mon nom et celui de mon époux, nos plus sincères excuses.

Nouvelle révérence.

Y a-t-il un message particulier que vous souhaiteriez que je transmettre au Coms Vanyel ? Ou bien y a-t-il autre chose en quoi je puis vous aider ? ajouta-t-elle en regardant alternativement les deux dames.
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Caro

Léger sourire à Mélian

Je comprends on ne peut pas toujours faire ce qu'on veut.... quant à la comtesse, nul message à lui transmettre, juste que je souhaite m'entretenir avec elle icelieu.... encore merci à vous

Inclinement de la teste et regard qui se porte sur Fleur.... le temps que la comtesse arrive nous aurons sans doute tout loisirs de papoter un peu
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Fleur

Pour ma part, mis à part que c'est toujours un plaisir de rencontrer les dirigeants du Comté, je vais patienter avec Caro icilieu, le temps que Sa Grandeur vienne la rencontrer, afin de pouvoir faire sa connaissance et la saluer. Ensuite j'irai rejoindre Paddy à mon bureau se situant à la Chancellerie.

Fleur s'inclina légèrement en guise de remerciement puis soudain se rappela de quelque chose.

J'oubliais, j'ai reçu une lettre du chef maréchal d'Orthez, Damoiselle Amarillis qui me prévenait que j'allais recevoir un courrier du Prévôt, avec mon autorisation de séjourner sur les terres béarnaises en lance. Or, je n'ai toujours pas reçu ledit courrier et j'aurai aimé savoir ce qu'il en était. Je vous remercie donc de lui faire parvenir le message en même temps.

En guise de remerciement, Fleur s'inclina légèrement, et une fois Melian repartie, elle commença à papoter avec son amie.

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Melian

Fort bien, si vous voulez bien m'excuser.

Et hop ! Une révérence de plus pour ces dames, et la petite ombre s'en retourne dans les étages du Castèth informer la Régnante du Béarn que la Vicomtesse Caro sollicite audience, et qu'une autorisation s'est perdue en route.

Chemin faisant, elle croisa le domestique qui l'avait informée, et lui demanda de surveiller si ces dames avaient faim ou soif, afin d'y remédier le cas échéant.
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Vanyel

Un léger toquement à sa porte lui avait fait relever le nez de la lettre qu'elle était en train d'écrire. C'était Melian qui entrait et lui portait des nouvelles. Elle la remercia d'un sourire. Au lieu de se triturer les méninges sur le pourquoi du comment de la demande de la vicomtesse, le plus simple c'était d'aller voir, donc en route.

deux dames, Caro qu'elle reconnaissait, une autre qui lui était inconnue. Elle les salua.

Bonjour mesdames.
puis s'adressant à Caro j'ai appris que vous souhaitez vous entretenir avec moi?

L'implicite question "à quel sujet?" était suffisamment palpable, la réponse viendrait.
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Fleur

Fleur vit entrer la Comtesse, elle l'avait déjà aperçue, étant donné qu'elle était l'épouse de Varden. Par contre, vu qu'il y avait de cela fort longtemps, valait mieux se présenter.

Bonsoir Comtessa,

Avant de vous laisser bavarder avec mon amie, je tenais à vous saluer avant de rejoindre le Chancelier en mon bureau et de me représenter à vous, bien que nous soyons déjà croisée dans le passé. Je me présente Fleur, Baronne douairière de Quingey, ancienne béarnaise et avant tout ambassadrice franc-comtoise pour le Béarn.

Fleur fit une révérence. Elle attendit que la Comtessa lui réponde avant de prendre congé de cette dernière et de Caro, pour rejoindre son bureau à la Chancellerie où Melian lui avait dit que Paddy l'attendait.

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Caro

Un peu de temps pour parler avec Fleur, encore à discuter.... en m'installant dans un fauteuil, lorsque la Comtesse arrivait ...

Me levant je laissais Fleur prendre la parole. Ah mais oui c'est vrai qu'elle ne connaissait pas Fleur. Quoi que je ne doute pas que Varden ait du lui en parler et lorsqu'elle eut terminé.

Comtesse.... bonjour... en effet je voulais vous parler. Parler directement à celle qui dirige le comté....

Un regard un Fleur...

Cependant tu peux rester Fleur ce que j'ai à dire n'est pas confidentiel enfin à demander plutôt....

Retour sur la comtesse

En effet je venais pour deux points. Revenant après de longs mois d'absence, et comme vous devez vous en douter j'ai fait un petit tour d'horizon pourrait-on dire et quelle ne fut pas ma surprise ? la mine d'or est fermée ? Donc j'aurai voulu savoir pourquoi cette mine est fermée car je ne me souviens pas ne l'avoir jamais vu fermée...et surtout quand elle compte rouvrir car vous savez l'importance d'une mine d'or je n'en doute pas ....

Rapide regard en coin à Fleur l'air de dire "oui oui tu entends bien .... mine fermée"

Et puis en second.... vous n'êtes pas sans savoir les destitutions en cascade faite par l'ancienne comtesse. Pas sans savoir que votre ancienne colistière a rejoint nos pilleurs. Grand bruit oh oui cela fait grand bruit dans tout le Royaume... j'aimerai donc avoir votre ressentit face à tout cela

Et là un brouhaha........ Telya qui entre en trombe et qui aborde le même sujet...... (sujet en gargote : le Bearn déshonoré)
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Fleur

Fleur finit par rester sur l'invitation de Caro. Après tout, elle était bien curieuse de ce qu'elle avait à demander à la Comtessa. Après un bref "Très bien, je vais donc rester" et un sourire de circonstances, attendant donc ce qui allait se dire.

Elle fut surprise d'apprendre qu'une des deux mines d'or était fermée. Tiens donc tiens donc... intéressant... combien de fois avait-elle rabâché que les mines fermées étaient plus que pas rentables et que divers ennuis s'ensuivaient bien souvent.

Le second sujet était lié aux destitutions en cascade des nobles béarnais qui avaient pourtant donné beaucoup au Béarn par le passé. Elle avait entendu parler de la Comtessa Gnia, et franchement ce qu'elle avait entendu n'était pas réjouissant, sans compter qu'elle attendait toujours réponse de cette personne.

Soudaine, un brouhaha se fit entendre. Telya entra en salle de doléances et exposa le pourquoi de sa venue. L'ancienne comtesse béarnaise, maîtresse d'un Lion? Ah oui, Sancte qui s'affichait dans toute la Guyenne comme un Lion de Judas. Elle venait d'ailleurs de traverser ce Duché sans soucis et en avait entendu parler. Elle allait prendre la parole pour saluer son amie Telya mais Varden fit son entrée et exposa sa vision des choses. Son esprit tilta sur une simple phrase.

Varden a écrit:

Par exemple, quand vous dîtes le Lion Sancte ? Vous parlez de ce Guyennois venu se venger des actes de l'armée menée par Falco de Cartel à Bordeaux et dont on avait injustement attribué le commandement au Béarn par le fait que nous avions protégée Fleur, notre regrettée Commissaire aux Mines et la Comtesse Améliane ?

Elle? regrettée? Pourtant, elle se tâta un peu et constata qu'elle était bien vivante, c'est quoi encore ces idioties? Protégée? Hum hum mais bien sûr, tellement protégée que lorsqu'elle s'était présentée au poste de Comtessa, Varden en personne n'avait pas manqué de dire qu'il reprendrait le Château car Elle, Fleur, était une menace pour la sécurité du Béarn... tellement une menace que les guyennais lui avaient pardonnée, mais ce n'est pas donné à tout le monde n'est-ce-pas? Il ne fallait surtout pas toucher à sa petite protégée de l'époque, Eugénie de Varennes. Alors bon les mensonges pour se donner bonne conscience, cela va bien 5 mn. D'ailleurs, elle aurait bien ouvert la bouche pour répondre à cela avant que Varden se retire totalement, vu qu'il était en train de faire sa révérence après sa tirade, mais une dame qu'elle ne connaissait point. prononça juste "Ohhh.... Gnia..." avant de tomber évanouie. Elle préféra donc ne rien dire pour le moment, attendant qu'on porte secours à la dame qui semblait être récupérée par Varden...

[suite à côté : [le RP] Le Béarn déshonoré]

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Salle des doléances et autres questions pour le Comté

Fleur

Chères béarnaises, chers béarnais,

Afin de faciliter la communication entre tous les béarnais et leurs conseillers, il a été décidé de vous mettre à disposition cette salle des doléances où vous pourrez venir y poser vos questions diverses et variées, vos remarques ainsi que vos plaintes à formuler auprès du Conseil comtal.

Une réponse vous sera donnée sans tarder par l'un de nos conseillers.

Je vous rappelle toutefois qu'une salle de ce type existe également au Château de Pau.

N'hésitez pas à nous faire part de vos demandes ici-même.

Sur ce, je vous souhaite une excellente journée.

Fleur

est-il possible de mettre ce topic en post-it? merci bien - ljd fleur

Fait par {The_Doors}

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Mahefik

C’est un homme à l’air particulièrement agacé, au visage fermé et au regard redevenu sombre qui, d’une écriture appuyée, achève de rédiger un pli. Puis, profitant de ce qu’il doit rejoindre l’Université du Béarn, fait un détour afin de faire le nécessaire pour que ce pli soit remis aux autorités béarnaises.

Citation:

Tarbes, le 14 janvier 1458

A la Comtesse et au Conseil du Béarn,

J’apprends par hasard, ce jour, que je suis désigné persona non grata sur les terres du Béarn. J’apprends également, par une déclaration publique du Conseil comtal, que, puisque mon nom figure sur cette liste, je dois désormais comprendre que je suis considéré comme ennemi du Béarn et que les portes de la vie publique, tout comme celles de la liberté et de ma sécurité, me sont désormais fermées sur ma propre terre.

Au-delà de mon premier réflexe, qui est de remercier Aristote d’avoir eu la chance de découvrir cet affichage, alors que j’aurais au moins espéré connaître les raisons d’une telle décision – totalement incompréhensible – à mon égard et que j’aurais aussi espéré qu’elles me soient personnellement justifiées avant de courir le risque d’en découvrir, à mon propre détriment, les conséquences, je tiens à faire part au Conseil de mon étonnement le plus effaré.

Alors que je vis en Béarn depuis plus d’un an, je mets quiconque au défi de mettre en exergue la moindre infraction, le moindre acte, la moindre parole condamnable et condamnée, qui ait été dirigé contre la sécurité, contre la paix et contre les lois du Béarn ou qui ait fait l’apologie des Lions de Judas, et qui justifie que l’on m’assimile de facto à un Lion, à un Reitre genevois, à un Réformé ou à un de leurs alliés. Je crois même avoir toujours su aider les intérêts du Béarn, notamment en travaillant pour ses institutions ou encore en mettant mon savoir au profit de son université.

Partant de là, je demande que me soient fournies :
- Des explications quant à ma présence sur une liste de personnes indésirables en Béarn ;
- Des justifications de ce choix totalement arbitraire, aveugle et insensé, pour ne pas dire injustifié (ne serait-ce que de par le fait que je me sens condamné et catalogué, sans même avoir eu le droit élémentaire d’être informé d’une chose aussi grave ni même de me défendre).

Et, puisque demander est une chose, mais que bien souvent elle n’est pas suffisante pour obtenir :
- J’exige, en tant que citoyen honnête du Béarn, que me nom soit retiré de cette liste tant que les raisons y justifiant sa présence ne seront pas éclaircies et prouvées ;
- J’exige, si les Autorités béarnaises sont convaincues de leurs raisons, de pouvoir faire l’objet d’un procès AVANT que l’on me condamne de la sorte, car je considère que le fait de me placer sur cette liste, ainsi que les conséquences qui en découlent, revêtent tout le caractère d’une condamnation… sans qu’il y ait eu procès équitable. Si je dois respecter la Justice, j’attends que ceux qui prétendent la défendre en fassent de même.

Tant que perdurera cette situation, tant que je serai injustement, arbitrairement et abusivement considéré comme un ennemi du Béarn, je tiens à informer le Conseil que je ne participerai pas à l’effort de défense du comté, tout comme je ne me permettrai(s) pas de m’en prendre à ses intérêts ni de lui nuire.
Je tiens également à informer le Conseil que je continuerai à vaquer à mes occupations, comme je le fais depuis plus d’un an. Cela inclut ma présence auprès de mes amis, en taverne, ma présence en salle de cours à l’université, ma mise à disposition du Bailli si mes points d’Etat sont requis, ma présence sur le marché de Tarbes et d’ailleurs et j’en passe. Si cela ne plait pas, je réitère ma demande de mise en procès immédiate, car je n’accepterai pas que l’on me prive de ces droits que j’ai toujours, pour ma part, respectés.

Le Conseil aspire à la résolution de ce conflit contre la République de Genève et à revoir venir une période de paix ? Dans ce cas, pourquoi s’invente-t-il de nouveaux ennemis ?!?

Je reste dans l’attente naïve d’un témoignage de sagesse.

Mahefik

Anacron

Nous, avocats de l’Ordre des Avok Haillons, tenons à rappeler le droit reconnu à tous, de consulter, de se faire assister ou représenter par un avocat, que ce soit pour un acte de la vie quotidienne ou au cours d’un procès.

Nous déclarons, appliquer la Charte de notre Ordre et notamment son article 5 .

Citation:

Article 5 :
L'Ordre des avocats est un organisme indépendant de tout parti ou organisation religieuse ou autre.
Toute manifestation idéologique, religieuse ou politique est interdite.
Il a un budget autonome et n'exerce aucune activité de profit.

Nous déclarons appliquer la Charte du Barreau du Béarn et en particulier son article 3.6.

Citation:

3.6 Du droit de grief et de conseil en matière législative, devant le Conseil

Le Bâtonnier doit pouvoir être entendu en tout temps par le Comte et son Conseil, notamment pour s'émouvoir des irrégularités qui auraient pu être constatées dans la façon dont la justice est rendue en Béarn, particulièrement si les propos d'un avocat sont tournés au ridicule ou complètement inconsidérés.
Le droit à la défense est reconnu par tous, et les avocats n'ont pour mission que d'aider, suivant les consignes que leurs clients leur donnent. Tout manquement à ces principes doit pouvoir être rapporté sans délai au Comte, qui se devra de prendre des sanctions ou des décisions pour corriger ces erreurs.
D'autre part, le Bâtonnier du Barreau du Béarn et l'ensemble des avocats étant appelés et habilités à manier le Droit béarnais, ils se doivent de pouvoir formuler leurs recommandations quant aux modifications de la législation qui leur sembleraient souhaitables.
Le Bâtonnier aura donc le pouvoir de proposer au Conseil les modifications législatives qui seront enregistrées par le Chancelier, et débattues en salle du Conseil.

Nous tenons également à rappeler l’évidence, à savoir qu’ aucun avocat de l’Ordre des Avok Haillons ne pourrait être associé de près ou de loin aux crimes et délits pour lesquels ses clients pourraient être poursuivis.

AnacrOn, Bâtonnier suppléant de l’Ordre des Avok Haillons.

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Varden

Varden reçut une missive du Sieur Mahefik et fit parvenir à l'homme qui la lui transmit de faire part au Sieur qu'il aurait réponse rapide quand à ses questions.

Puis, il lut la lettre du Sieur Anacr On dont la réponse était plus évidente encore à faire.

Citation:

A l'attention des avocats du Béarn,

Et plus particulièrement du Batonnier, Sire Anacr On,

Saludi e Patz !

Messer, j'ai pris connaissance de votre remarque par missive et elle est judicieuse.

Apprenez, si vous ne le saviez pas, que le droit à être défendu par un avocat est reconnu par la Cour d'Appel du Royaume et peut donc être vue comme une Coutume Royale que nous ne serions, nous Vassaux de notre Roy, en mesure de contester.

Vos mots ont la justesse de l'évidence mais vous avez eu raison. Il vaut mieux dire ce qui pourrait porter préjudice à votre ordre si jamais vous veniez à être accusé de liens avec nos ennemis. Dans le cadre d'un procès, vous serez autorisés à défendre quiconque sollicitera vos services et ce sans aucun risque de menaces ultérieures.

Apprenez simplement que le recrutement d'avocats considérés comme ennemis au Béarn ne saura être toléré et que le Conseil Comtal ne laissera pas plaider quelqu'un qui le jour proclame de grands principes judiciaires, et le soir, conspire contre notre Comté. Lorsque la guerre sera finie, cette contrainte disparaitra.

En espérant vous avoir rassuré sur les limites du décret que vous visiez par vos mots.

Cordialement,

Valère d'Arezac, Porte Parole du Béarn.

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Stamildon

Stamildon passait régulièrement en salle des doléances. Voyant de nombreuses discussions, il préféra laisser un courrier.

Citation:

Le 15 janvier 1457

Mesdames et messieurs les conseillers comtaux,
c'est en tant que simple Béarnais que je souhaite poser ma question. Je sais que le comté a des soucis certainement plus importants à gérer mais je suis persuadé que le problème que je souhaite soulever a son importance sur la crise que subit le Béarn.
Les précédentes élections étaient marquées par de nombreuses tensions entre les Béarnais, mettant au second plan les programmes, les idées, et les débats.
Plusieurs d'entre nous ont constaté que les trente signatures requises pour candidater aux élections étaient inutiles d'une part, mais surtout aussi d'autre part, qu'elles retardaient considérablement les élections et incitent les gens à, non pas à voter pour un programme, mais à voter pour des gens.
Médusé par le triste spectacle offert par ces élections, j'avais demandé aux trois listes si elles étaient enclines à rediscuter de cette procédure. Les trois listes m'avaient promis un débat, certains listiers s'étaient également déclarés pour une remise en question de ces signatures. L'un d'entre vous, Varden pour ne pas le citer, m'avait déclaré qu'un éventuel changement devait s'opérer au moins trente jours avant le début des prochaines élections, dans un soucis d'équité à l'égard de toutes les listes.
Je n'ai pas eu vent de l'existence d'un tel débat et demande donc au conseil si le sujet est bien en discussion et si une réponse sur le sujet, positive ou négative, sera bien apportée au moins trente jours avant les élections.
En vous remerciant de l'attention que vous porterez à ce courrier,
Je vous prie d'agréer, Mesdames et Messieurs les conseillers, mes sincères salutations,

Stamildon

Varden

Citation:

Le 15 Janvier 1457. A Pau.

A l'attention de Messer Stamildon,

Nous avons bien reçu votre missive et je puis vous affirmer que le sujet a été évoqué au Conseil et qu'un débat d'ordre public d'une durée de 10 à 15 jours sera mis en place en gargote avant la fin de la semaine sur le thème de la nécessité ou non de conserver les signatures pré-électorales et sur l'éventualité d'adopter un système différent. J'animerai ce débat avec les émissaires et appellerai les Béarnais à venir en discuter.

Je vous avais donné ma parole, je tiendrai celle ci.

En espérant vous avoir éclairé sur votre demande,

Amicalement,

Varden, Porte-Parole du Béarn.

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Telya

Elle avait vu la Comtesse et Manga partir en bougonnant . Des oiseaux parcheminés voletaient à travers la piéce , portant des messages à qui de droit.
Eugénie devait trainer dans un coin car elle ne l'avait pas vu ressortir.

Hou , hou !!!!
y'a quelqu'un ? .... qu'un ? .... qu'un ?

Une salle vide , immense qui lui renvoyait l'echo de ses propres mots. Il devait bien y avoir ne serait ce qu'un garde dans le coin.
Elle attendit patiemment que quelqu'un lui réponde. La situation de Pau etait préocupante.
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Varden

Varden ouvrit de grands yeux alors que Telya se tenait devant lui et semblait ne pas le voir. Alors, certes, il utilisait la petite table de la salle de doléances pour répondre au plus vite aux courriers reçus ici, mais quand même, il n'était ni nain, ni fantôme ...

Bougonnant devant l'humour douteux de la Duchesse ... Il s'avança et la regarda avec un air légèrement surpris ...

Bien sûr que je suis là. Croyez vous que ces pigeons qui vont et viennent écrivent eux même les missives qu'ils transportent ?

C'est le lot d'un Porte-Parole de passer ces journées ici, notamment.

Que puis je pour vous ?
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Telya

Sentant le fou rire montait, elle dut faire un effort pour se reprendre.

Excusez moi je ne vous avez point vu , caché derriére vos piles de parchemin et je pensais que vous aviez un bureau plutot que cette grande salle froide.

Bref , voici le motif de ma visite

Pau va mal , je ne vous apprend rien , mais lorsque vous avez declaré pau ville morte , vous aviez demandé aux paysans de changer de culture et de cultiver du maïs.
Or , à ce jour , le prix du maïs s'effondre.

A cela deux causes , la premiére est le manque d'ecus .
Les embauches à 12 écus appauvrissent la population. Nous avons une foret mais peu ou jamais de hache. Il ne reste que la mine pour ceux qui ont besoin de travailler.

La seconde est comme je l'ai dit plus haut , le changement de champ
peut etre n'y a-t-il plus assez d'eleveurs de cochons pour acheter le mais ou la mairie ne rachete peut etre pas les surplus ou il y a trop de champ de mais , je ne sais pas trop , il faudrait etudier cela de prés.

Mais en principe , quand on cherche à vendre à tout prix , il y a soit surproduction mais à pau on en peutparler de surproduction soit comme je le suppose un sérieux manque d'écus.

Le comté compte faire un geste pour les palois ? Je vous rappelle que nous n'avons qu'un champ et qu'en temps normal la vie n'est pas toujours facile alors avec les mesures de restriction que vous avez prises , elle l'est encore moins
je sais que nous sommes en guerre mais ces embauche à 12 écus ne font qu'appauvrir les palois
Les lions s''embauchent entre eux à 21 écus et se moquent comme d'une guigne de vos mesures.
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Varden

Varden réfléchit un instant ... Sans doute la communication avait été mauvaise ... Mal lui en avait pris.

Je comprends le problème soulevé, mais le salaire à 12 écus n'ayant pas été repris dans les décrets du nouveau Conseil, il n'est en aucun cas valable. Il n'était valide que pour le temps de la Régence. J'en ferai informé les Palois pour qu'ils ne s'y méprennent plus. J'espère que cela pourra permettre à Pau de relever un peu la tête malgré la crise que cette ville subit par l'occupation de la cité par nos ennemis. Les décrets sont pris d'ailleurs dans le but de leur faire quitter la capitale au plus vite.

Je me charge de vous rappeler que nous n'avons jamais déclaré Pau, ville morte et que le sort de notre Capitale nous tient énormément à cœur.
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Lucasd

Lucasd décida d'apporter quelques éléments à la discussion, il toussota donc légèrement avant de prendre la parole.

Mes excuses pour mon intervention, mais je pense pouvoir vous apporter quelques éléments d'informations qui vous permettrons je l'espère d'analyser la situation au mieux concernant le maïs.
Avant toutes choses je vous remercie Dame Teyla de l’attention que vous portez à la sauvegarde du bien être de Pau et de vos concitoyens.
Concernant tout d’abord le nombre d’élevages de cochons, si je consulte mes registres par rapport à l’époque où j’étais bailli, ce qui nous ramène à début novembre, le nombre d’élevage n’a baissé que d’une unité.
En ce qui concerne le maïs sur le marché, j’ai pu en acheter une trentaine cet après midi à 3,30 écus afin de pourvoir une demande de notre Cac. Dans le cas de la personne à qui je les ai acheté je pense pas qu’il s’agisse d’un désir de vente à tout prix à proprement parler mais plutôt d’un besoin ponctuel et rapide de trésorerie. Le prix le plus bas est actuellement de 3,40 écus.
Je ne trouve pas pour ma part la situation encore trop alarmiste, mais je ne suis pas des plus férus en matière d’économie je dois le reconnaître et il n’est peut être en effet pas inutile d’y apporter une attention particulière pour la période à venir.
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Telya

Je comprends for bien que vous désiriez debarrasser le Béarn des Lions
Nous voulons tous retrouver la quiétude des jours d'antan

Mais si ce decret d'embauche à 12 écus n'a pas été validé par le nouveau conseil , il n'a pas non plus été explicitement supprimé.

Cela crée une confusion dans l'esprit des palois qui ne savent plus trop ce qu'ils doivent faire et continue donc à embaucher à un prix ridiculement bas, pour inciter les ennemis à quitter nos terres

Ils se comportent en bon citoyen , faisant sans rechigner ce que le comté demande, mais les conséquences sont lourdes .

Il est vrai que vous n'avez jamais decrété pau terre brulée , ce n'est pas vous mais la régence , pourtant , les conséquences se sont vite révélées désastreuses par manque de communication et d'une intendance efficace pour le ravitaillement des palois.

Là encore , ce ne sont pas nos ennemis qui ont souffert de vos mesures mais des béarnais.

Tout comme votre decret visant à interdire de parler , marchander ou d'avoir tout contact avec des ennemis .
Je sais que nous sommes en guerre mais savez vous bien ce que votre loi implique au jour le jour ?

Vous avez crée en Béarn un climat détestable , ou chacun se mefie de son voisin , ou l'on dénonce allégrement des gens que l'on n'aime pas et ou plus personne n'ose aller en taverne de peur de voir rentrer un Lion ou un réformé et de se voir denoncer de collusion avec l'ennemi.

Savez vous qu'à l'heure ou je vous parle , les tavernes sont vides de palois , la seule taverne qui acceuille nos jeunes est celle des réformés .
Pensez vous que ces jeunes a l'esprit malléable ne vont pas les ecouter , les remercier de les avoir aidé?

Vous etes en train de faire du béarn une terre de réformé et ceux avec la meilleure volonté du monde , vous voulez aider mais ne reflechissez pas aux risques que cela comporte et le risque est grand messire de voir nos terres devenir le repaire des ces suppots du sans nom.

Elle se tourna vers le maire

La maïs subit des baisses journaliéres , cela est la conséquences des decrets desastreux pris par les differents conseils.
Je ne vous mets pas en cause , vous faites ce que vous pouvez.
La situation n'est pas alarmiste pour le moment , mais c'est un signe et il faut toujours surveiller de prés ce genre de signe sur un marché .
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Mahefik

La réponse rapide mettant un peu trop de temps à lui parvenir, Mahefik profite d'un passage par l'université pour mettre les pieds dans la salle où les conseillers sont sensés recevoir, écouter et répondre aux Béarnais.
Là, il voit deux hommes et une femme palabrer. Souriant aux mots de la dame en question, il finit par intervenir.

Détrompez-vous, madame : le climat n'est pas si détestable que cela, puisque les dénonciations ne semblent pas aller de bon train partout. Cela est, d'ailleurs, proprement scandaleux puisque voilà 3 jours que je commerce, que je sors en taverne à Tarbes, que je vais même à l'université alors que mon nom figure sur cette merveilleuse liste que nos esprits lumineux et bien pensants ont pondue avec un talent que même la meilleure des poules du royaume de France leur aurait envié. Et vous savez quoi ? Pas une plainte, rien... pas même de nouvelles de notre prévôté ou d'un procureur.

J'ai même écrit à la Comtesse et aux Conseil, on m'a promis il y a 3 jours une réponse rapide. Et je vous le donne dans le mille ! La rapidité n'est pas l'apanage de notre Conseil !

Secoue la tête.
C'est proprement consternant, navrant et lamentable. Remarquez, je devais bien être le seul naïf, à croire qu'ils feraient preuve de rapidité et qu'ils assumeraient leur décision à mon égard. Déjà qu'ils ne sont pas fichus d'appliquer leur propre décret...

Enfin, bref, si quelqu'un ici voulait bien se sortir les doigts, ça m'arrangerait.

Varden

Soupir et désespoir devant tant de vulgarité ...

Messer Mahefik j'imagine ?

Puisque vous avez pris la peine de venir ici même, permettez que je vous explique votre situation.

Conscient que votre nom était source de peur pour quiconque connait un peu l'histoire de notre Royaume et de ses provinces, j'imagine sincèrement que vous n'avez eu que peu de surprises de voir qu'après avoir été jugé haut-traître à notre Royaume, vous fûtes, peut-être à la hâte, considéré comme un ennemi du Béarn.

Prenant donc en considération votre doléance, enquête a été menée, et pigeons envoyés aux quatre coins du Royaume pour saisir pourquoi vous êtes vu par les autorités royales comme un danger potentiel et de facto mis en ennemi du Béarn.

Dès lors, puisque nous prenons renseignements sur les informations vous concernant, nous avons pris parti de vous accorder une immunité temporaire jusqu'à ce que l'on vienne confirmer votre innocence. Auriez vous préféré que l'on brûle votre missive et vous par la suite dans une rapidité défiant toute concurrence ?

C'est votre droit, mais en attendant, profitez de vos instants de liberté, vous aurez une réponse ce soir. Et une réponse qui vous sera transmise à vous seul.

Puis se tournant vers Telya.

Duchesse, vous prenez les Béarnais pour des benêts ? Il n'est pas un crime de se retrouver avec des réformés dans une taverne, puisque le délit est alors commis par le réformé. La liste, citée et publiée partout sur nos terres tente de viser uniquement nos ennemis. Le Sieur Mahefik a dénoncé la présence de son nom, et il nous appartient de considérer si nous avons commis une erreur ou non. Auquel cas, nous la réparerons.

Quoiqu'il en soit, l'intelligence de ce décret fait qu'il est là pour qu'une part des choses soit faite entre une personne qui côtoie sans le désirer et en le dénonçant un ennemi du Béarn et une personne qui trahit notre Comté en apportant diverses informations capitales à ces mêmes ennemis.

Nous ne louons ni la délation, ni la défiance de tous au profit d'un climat détestable.

La Réforme recule, chacun sait désormais que s'y associer, c'est trahir le Béarn, c'est choisir un camp qui n'est pas le nôtre. Nous avons trop de temps laissé la Réforme faire son prosélytisme sans nous en offusquer et désormais, elle est implantée en Béarn par le laxisme qui fut nôtre par le passé. Mais nous combattons ce fléau et nous faisons reculer nos ennemis, en usant des mêmes armes que les leurs.

Quant à Pau, son sort nous préoccupe autant que toutes nos bonnes villes, et en aucun cas mesures ne fut prises pour la mettre à mal et jamais nous ne nous y associerons.
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Varden

Quelques heures plus tard, ailleurs, dans la soirée.

Varden fit mander un page et lui ordonna d'aller trouver le Sieur Mahefik afin de lui remettre missive privée. Nul ne pourrait en prendre connaissance sinon le Sieur. Varden relut une dernière fois la lettre avant de la mettre dans un rouleau.

Citation:

A l'attention du Sieur Mahefik,

Saludi et Patz,

Nous avons bien reçu votre missive, et il apparait clairement que, si elle ne dit pas tout, nous ne pouvons décemment vous punir pour vos crimes passés pour lesquels vous auriez déjà payé.

Ainsi, votre réputation vous aura précédé, et suivant les informations royales, nous avons, par erreur annexé votre nom à la liste de nos ennemis.

Mais puisque notre annonce n'a d'égard que pour ceux qui ont attaqué nos terres, il est effectivement exact que votre nom n'aurait pas du y figurer, fussiez vous un illustre et funeste brigand par ailleurs.

Ainsi donc, sans masquer le fait que nous n'ignorons pas l'existence de votre passé de perversions, et malgré le fait que les autorités royales honnissent votre nom, nous retirons celui ci de la liste des persona non grata du Béarn par le fait de la guerre qui y sévit.

Ainsi, vous ne serez plus associé aux ennemis du Béarn tant qu'aucune preuve contraire ne nous sera amenée.

Nous vous présentons nos excuses, dès lors que certains vous auraient porté préjudice en voyant votre nom aux côtés de ceux recherchés dans tout le Béarn.

Pour le Conseil Comtal du Béarn,
Et sur ordre de sa Comtessa, Agnès de Dénéré Saint-Just,
Varden, Porte-Parole.

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Telya

croyez vous sincérement à ce que vous dites ?

Vous n'encouragez pas la délation ? Mais vous vous moquez de qui ?

Le risque de ce décret est bien plus grand que ce que vous imaginez. La preuve messire Mahefik que j'ai connu à tarbes et qui a toujours respecté nos lois et decrets , se voit mis à l'index parceque vous n'avez su faire preuve de dicernement et vous etes servi de listes obscures circulant sous le manteau entre comté pour le ficher.

Vous ne savez meme plus reconnaitre les Béarnais des autres et meme si c'est un brigand , il n'a jamais commis aucun mefait dans ce comté

Doit il payer pour des actions passées dont il se repent ?

Avouez que vous ne savez plus comment faire et que vous faites tout et n'importe quoi de peur que l'on vous accuse d'immobilisme.

Messire Mahefik n'est qu'un exemple , combien sont dans son cas ?
Devons nous denoncer tout ceux que l'on a vu juponner en taverne avec des Lions ?
Parceque j'ai un nom pour vous , un nom qui se retrouve au conseil . Et si je me suis tus jusqu'à présent c'est parceque je considére que ca ne me regarde pas.

Les lions sont sur nos terres , certains sont bearnais , est ce marqué sur leurs fronts qu'ils sont réformés ?
Ont ils des cornes pour qu'on les distingue plus facilement ?

Comment savoir que la charmante personne avec qui l'on partage une biére en taverne n'a pas la meme religion que nous ?

Voyez la longueur de votre liste , comment peut on tous les distinguer ou retenir leur nom ?

Messire Mahefik dit qu'il a vendu , acheté , pris un emploi et aller en taverne sans etre le moins du monde inquiété.
Vous etes vous doté avant de publier ce decret des moyens de repression que ce decret entraine ?

Avez vous recruté des hommes pour la marechaussée ?

Pouvez vous me dire pourquoi le chef maréchal de Pau , payé par les deniers comtaux a passé plusieurs jours à Lourdes ?

Votre decret montre sa limite puisque vous accusez meme des personnes qui ne sont pas des Lions.
De bons bearnais se voit trainé dans la boue pour des faits que d'autres ont commis sans etre inquiété.

Est ce là , la justice ?

La réforme recule dites vous ?
Mais dans quel monde vivez vous ?

A pau , les nouveaux sont acceuillis par des reformés ,c omment voulez vous que la réforme recule ?

Je n'ai jamais vu le tribun de pau en taverne , par contre les reformés y sont.

Non votre décret n'est pas intelligent puisque chacun peut denoncer à sa guise le voisin qui l'ennuie et dont on veut se debarrasser.

Quoi que vous en disiez ce decret séme le trouble dans les esprits , encourage la délation et tous se mefie de leur voisin, voilà à quoi vous etes parvenu

Et le climat en devient detestable

Vous vous moquez de pau comme d'une guigne , ce sont les palois qui encore et toujours font les frais de vos experiences hasardeuses .

Vous etes responsable de la ruine de votre capitale , mais bien sur toujours , pour le bien du bearn

il ne suffit de crier à tout bout de champ "pour le béarn" , il faut encore pourvoir penser ce que l'on dit et vous , qui , sans un remord , sacrifiez votre capitale , vous n'en pensez pas un mot
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--Lou_viel

L[i]a Duchesse semblait s'égarer sur une Voie autre que celle de la Vertu...

Le vieux n'en revenait pas que la jeunesse tourne si aigre. Il était souvent dans l'ombre à écouter et voir les choses. Il en savait des choses sur les uns et les autres. Mais n'en disait jamais rien. Mais là c'était plus qu'il ne pouvait supporter.

Il savait de source sûre, que Mahefik avait fait un voyage rapide mais discret jusqu'à Genève, et était revenu avec une certaine Precye_ qui répétait sans cesse en Taverne que Mahefik était l'un de ses deux meilleurs amis... Precye_ qui sous couvert d'avoir été "trahie" par Genève, venait en Béarn pour soi disant soutenir les Béarnais.

Hors cette même Precye_ avait révélée son vrai visage. Elle redevenait, comme par enchantement Ambassadrice de Genève.

Elle demandait compte au Lion au nom de Genève, devant la Justice Béarnaise. 50 000 Ecus rien que ça. 50 000 Ecus issus certainement du pillage du Béarn...

Donc Genève, sous couvert de vouloir demander réparation au Lion, allait tranquillement demander et légalement récupérer une réparation de dupe devant les tribunaux béarnais. Ainsi, pour faire simple, Genève demandait à ce que le fruit du pillage de Béarn devienne une sorte "don" consenti ou forcé, voire légal du Lion vers Genève ! Perfide Genève, qui révélait là son véritable visage ! D'autant plus que Genève était prête à pardonner aux Lions qui déposeraient les armes... Ce qui faisait d'elle de facto une pro Lion, à visage découvert.

Non, les Béarnais, et la Duchesse ne semblaient pas au courant des choses. Intimement, il espérait qu'elle se rende compte de la trahison de Genève, de l'appartenance de certains au Lion. Bien que Béarnais, Mahefik fut un temps Loup du Gévaudan, et était toujours proche de Precye_, Precye_ qui révélait sa nature lionne...

Vindiou ! Etre béarnais sur un papier ne signifie pas être béarnais de coeur. droles d'oiseaux que ces Lions qui pillent un Comté et se revendiquent ensuite résidents à part entière de ce Comté...[/i]Dit le Vieux en tapant son bâton sur le sol...

Telya

La duchesse aurait pu dire bien des choses , elle aurait pu aussi en savoir beaucoup plus mais le probléme de ce comté c'est que tout se passait autour des voliéres.

Les mésanges bleues etaient en train de tuer ce comté et sa communication.

Le probléme etait que l'on ne pouvait meme plus afficher son amitié pour un suisse sans passer pour un traitre , tous pourtant n'etaient pas des lions ou des reformés mais on les mettait tous dans le meme panier.

il faut savoir separer le bon grain de l'ivraie mais ce conseil ne semblait pas capable de le faire.
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Patrocle

Oh, ohh...

Chère Telya, pourquoi le Chef-Maréchal de Pau était-il à Lourdes ?
Il était à Lourdes car il vient de passer un mois à défendre la nuit par des températures négatives et il avait besoin de vêtements que l'on ne trouve pas sur Pau, actuellement.
Mettez-vous en haillons et venez défendre la nuit, alors que l'eau se transforme en glace, chère donneuse de leçons. Vous comprendrez sans doute... si vous en êtes capable.
Par contre, sachez que je ne regrette nullement ce trajet, pendant lequel je n'ai pas été rétribué, bien entendu, et ce, malgré vos sournoises insinuations. J'y ai en effet appris bien des choses instructives en taverne.

Telya

Oh messire vous me trouvez ravie de vous entendre dire que vous allez dans d'autres villes vous vetir , appauvrissant encore un peu les artisans de pau

Je suis capable d'aller me geler les miches sur un rempart , je les fais par le passé et je le fais encore , vous n'etes pas le seul à vous les geler mon cher monsieur
le gel ne choisit pas , il ne se dit pas "tiens c'est un gueux , je vais aller lui geler les gnochis , et là , oh ben non c'est une duchesse , je vais laisser ses miches tranquilles "

qui defendait la ville messire ?
En temps de guerre , ne doit on pas tenir son poste ?
que coute en temps de guerre un abandon de poste pour aller se chercher des vetements que vous auriez pu avoir à pau en contactant un artisan de la ville ?

Vous y avez appris des choses fort instructives en effet
vous avez fait votre devoir de bon bearnais en denonçant comme on vous l'a demandé

votre delation va couter cher au comté , soyez fier de vous !!!

vous y avez appris que la comtesse se trouve affublé d'un sobriquet ridicule , ce qui bien sur ne lui a pas fait plaisir

vous avez monsieur trempé votre nez là ou il n e fait pas bon et croyez moi , vous n'en sortez pas grandi
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Patrocle

Patrocle se gaussait. Quand elle n'avait rien à dire, elle était toujours très forte pour aller chercher du vent. Quand à parler de délation... Il devrait l'attaquer pour diffamation, le Chef-Maréchal qui avait juste accomplis son devoir d'Agent de la Prévosté.

Oh, abandon de poste en temps de guerre?!
Rien que ça ? Parce que je vais me fournir en vêtements à Lourdes ?
Délation, alors que j'accomplis mon devoir d'agent de la Prévosté, en faisant un rapport que mon Devoir m'imposait de faire?
Mais vous vous moquez de qui là ?
Vous êtes définitivement pathétique à brasser de l'air avec vos propos injurieux pour le Béarn et pour ses Agents, juste pour vous donner l'impression que vous existez et que vous servez encore à quelque chose en ce bas monde.

Voyez-vous, chère inutile, qui aimez brasser de l'air, il me semble qu'au lieu de faire du mal à mon Comté pour lequel j'oeuvre chaque jour, je ne mesure pas mes efforts pour combattre le Lion. Et ce, en tout lieu où je le croise, plutôt que de me répandre en complaintes à tout Réformé qui me versera du Duchesse par ci, Duchesse par là, sur un ton miéleux savament dosé.
Vous pouvez m'attaquer, c'est votre droit, aussi honteux et pitoyable, soit-il, mais choisissez au moins des raisons tangibles, et ne venez pas m'accuser d'avoir l'outrecuidance de faire mon travail. Et ce, même lorsque je m'absente quelques jours alors que Pau est parfaitement sécurisée.
Abandon de poste en temps de guerre... Rhôôô... Vous savez que vous avez de vrais dons de comique ?

Telya

Mais allez y , moquez vous !!!!

vous n'avez pas été long à apprendre les methodes de denigrements qui ont court dans ce comté

ils ne savent faire que cela quand ils ne savent que répondre , se moquer , rire , plaisanter et tourner leurs adversaires en ridicule.

Vous avez , quoi que vous vous en defendiez , abandonné votre poste de chef marechal en temps de guerre , dans une ville en crise et ce , pour le motif futile d'aller vous vetir !!!!!

savez vous qu'ils existent à pau des tisserands qui se seraient fait un plaisir de vous confectionner vos vetements ?

Mais peut etre n'est ce pas le seul motif de votre voyage , peut etre suiviez vous simplement votre maitresse qui va bien entendu vous donner toutes raisons puisqu'elle est prevost ?

C'est pratique de coucher avec des conseillers , on se sent à l'abri n'est ce pas ?

Vous avez de la chance que je ne sois pas comtesse , car si je l'avais été c'est vous que j'aurais viré avec perte et fracas et non pas une autre conseillére qui a surnommé notre comtesse ragnagna , alors que d'autres ont fait bien pire mais se trouve le cul bien au chaud sur leur siége parcequ'elles ont la chance d'appartenir au meme parti

quelle equité , quelle noblesse , quel bordel !!!!!

Mais voyez vous messire , grâce à votre sens du devoir , votre délation va me porter au conseil
les bearnais vont en remercieront car ils auront enfin quelqu'un qui va les defendre , les conseillers vont vous maudire mais vous avez fait votre devoir !!!!

Pour moi , messire vous n'existait pas !
vous etes l'insignifiant rouage que je ne regarde meme pas , votre sens du devoir si exacerbé me mets à une place que je ne voulais pas .
mais ils vont tous en avoir pour leur argent , je vous le garantis !
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Patrocle

Patrocle passa du rire, à un regard traduisant une profonde aversion pour les propos tenus.

Vous êtes ignoble. Encore plus que je l'aurais pensé.

Pratique de coucher avec des Conseillers...
Naturellement, il s'y attendait à ce genre de pauvres propos boueux.

Vous m'attaquez sur ma vie privée en un lieu public. L'envie de vous répondre ne me manque pas, surtout quand vous réduisez une belle rencontre à une vulgaire histoire de coucherie. Mais je ne le ferai naturellement pas, et je vous laisse à vos propos nauséabonds et puants.
Quand au fait que je n'existe pas à vos yeux, c'est parfait, ça me convient très bien. J'ai autre chose à faire de mes journées qu'à exister à vos yeux.

Patrocle la toisa, se demandant comment une personne capable de tomber aussi bas avait pu être un jour Comtesse du Béarn. Il venait de comprendre que ce n'était pas lui qui était visé, mais probablement une des personnes des plus remarquables, et des plus dévouées pour le Béarn. Il eut une pensée pour elle. "Garde-toi bien de ces comères de bas étages. Elles ne font pas pour le Béarn un dixième de ce que tu fais, mais elles chercheront toujours à t'atteindre, par tous les moyens".
Regardant une dernière fois la pauvre femme, il tourna des talons, et repartit pour un nouveau tour de garde.

Odradek

Les propos échangés lui firent écarquiller les yeux. Comment pouvait on en arriver à dire des énormités pareilles?

N'y pouvant plus tenir, il prit la parole

Madame la Duchesse, je ne pensais pas que vous pouviez tomber si bas. Passe encore sur le dénigrement systématique de l'action des pouvoirs publics.

Rien n'est assez bien pour vous, qui pourtant ne faites, ni même ne proposez rien.
A force de vous voir attaquer toutes les décisions qui sont prises contre le Lion, j'en viens à me poser des questions.

Mais voila que maintenant vous vous attaquez aux personnes. Et de la manière la plus basse, la plus mesquine, la plus vile qui soit.
Ce qui se passe entre personnes privées ne regarde qu'elles. Votre intervention sur ce point est abjecte.

Votre mise en cause de Patrocle ne l'est pas moins. Voila un homme qui sans excepter un jour a monté la garde et effectué des tournées pour proteger notre Comté.
Vous n'en avez pas fait autant, mais vous vous permettez de critiquer.

Tout cela parce qu'il a pris un jour pour completer son équipement. Votre argument est par ailleurs le plus stupide qui soit. Il achète à un Béarnais, peu importe que ce soit à Lourdes ou à Pau.

Mais votre venin doit être craché. Heureusement, leur invraisemblance est leur propre antidote.

Quand à vous voir Conseillère, j'ai bien peur qu'Eris, la déesse de la discorde, ne soit parmi nous au moment le moins souhaitable

Telya

Voulez vous savoir ce que je trouve abject et ignoble ?

Je trouve ignoble qu'on demande la demission d'une conseillere irreprochable dans son travail , qui a tout donné au béarn pour une plaisanterie mal à propos

je trouve abject qu'on lui reproche son accointance avec l'ennemi alors que d'autres conseillére l'on fait mais n'ont eu qu'une tape sur les doigts , et encore pas sure qu'elle est eu la tape.

je trouve ignoble que l'on blâme les uns mais qu'on ne dise rien aux autres

je trouve abject ce conseil qui a deux poids deux mesures , selon que tu es ami avec eux ou pas et qui pratique une justice à deux vitesses tout en poussant les bearnais à se denoncer.

la délation n'est ce pas ce qui fait de vous un bon bearnais aux yeux de tous ?
Pourquoi serais je ignoble , moi , de dire qu'une conseillere à juponner à tout va avec un lion sans qu'on ne lui fasse rien ?
Pourquoi serait abjecte d'accuser un marechal d'aider la ville de pau à mourir en allant se vetir ailleurs ?
Je suis ignoble de dire qu'il a quitté son poste en temps de guerre et de demander des comptes ?
Je suis abjecte de dire qu'il ne risque rien à l'avoir fait parcequ'il couche avec le prevost ?

Je ne vois pas en quoi je suis plus abjecte ou ignoble que quiconque , n'est ce pas ce que le conseil nous demande de faire, dénoncer ?

elle etait heureuse de voir à quel point messire Odradek et messire Patrocle avaient foncer tete baissée , tentant de se justifier.
tout cela pour demontrer à quel point ce decret etait de la pure bétise qui ne pouvait servir qu'à dresser les bearnais les uns contre les autres
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Precye_

Precye avait écouté le vieil édenté qui parlait et qui était si sénile qu'il devait même se cacher par peur d'être reconnu. Manque de bol, il posait un tel regard sur elle qu'elle imagina sans difficulté ce qu'il pouvait bien se dire. Et la jeune femme étant d'humeur digne d'un ours des pyrénées qu'on serait venu sortir de son hibernation avant l'heure vint se planter devant le vieux.

Je vous entends oui vous là le vieil édenté qui se cache. Et votre regard sur moi en dit long vous savez et j'imagine que vous devez vous poser tout plein de questions à mon sujet...Je ne rentrerai pas dans votre jeu en jouant comme vous aussi est ce pour cela que je parle à voix haute et intelligible.Et bah on la changerait pas la savoyo-genevoise ...Ouch...encore une fois elle mets les deux pieds dans le plat!!

Ah oui hein que drôles d'oiseaux que voila...Tiens je suis certaine que vous vous demandez si je ne serais pas des Lions moi aussi!!!! et puis autant instiller le doute chez les béarnais ...vu votre regard croustillant et vicieux j'en ai tout l'impression ...Tout aussi drôle que ces Lions qui tentent maintenant de faire croire, sous couvert bien évidemment, aux béarnais que je serais une des leur!! bah ils sont tombés bien bas je vous assure.

Et oui je suis arrivée de Genève escortée par mon ami Mahéfik . Oui oui je dis bien mon ami en effet . Alors parce que je suis escortée par ce messire on en tire aussitôt des déductions qui vous arrange ? Non mais vous plaisantez là!! Les raisons pour laquelle Mahé a fait ce voyage sur Genève sont purement personnelle et je ne m'aviserais pas de les étaler en place publique mais cela n'a aucunement rapport de près ou de loin avec les Lions. Et puis bien aimable de m'escorter Mahé, mon propre époux ayant refusé de le faire sous prétexte qu'il ne supporte pas de mettre un pied hors de Genève. Il croyait même que je venais rejoindre Nicbur non mais c'est pour vous dire!!! Entre nous je suis à Tarbes et Nic est à Pau...Ah oui mes deux meilleurs amis genevois dont il m'est arrivé de parler en taverne et sans m'en cacher de plus , ce sont Nicbur et Meliandulys...Et oui deux réformés...et alors messire l'édenté cela fait de moi une lionne ou une réformée ?

oh et puis comme par hasard j'ai dans l'idée que la réparation demandée via la justice béarnaise vous conforte dans cette absurde idée ? Bah voyons évidemment que Genève sait quoi faire de ces écus si seulement elle arrive à les récupérer parce qu'elle n'est pas dupe tout de même vous savez!! et ce n'est certainement pas dans l'optique de garder les écus bien au chaud en avoyerie de Genève. Mais bon tout béarnais qui se respecte a déjà compris lui l'usage qui en sera fait pas besoin même de s'étendre sur cet aspect...

Alors certains sont furieux de me voir , vous voulez me descendre mais allez-y je suis rôdée si vous saviez et j'ai moi ma conscience tranquille, je dors tranquillement toute les nuits dans une jolie maison sur Tarbes, une maison bien paisible d'ailleurs. Et vos crachats et médisances sont bien loin de m'atteindre si vous saviez le peu de cas que j'en prête

Enfin messire l'édenté je vous remercie j'avais besoin de distraction elle est tombée à point nommée. En tous les cas je vais vous dire une chose , je suis fière d'avoir un ami tel que Mahéfik parce que lui au moins n'a jamais cherché à m'emberlificoter comme celui que je considérais comme un très cher ami l'a fait et ce du jour où sur Genève il nous a demandé à mon époux et moi-même de faire partie de leur expédition pour aller chercher Yohann...Je me félicite d'avoir refusé de partir la veille du départ mais je me félicite aussi d'avoir ouvert les yeux sur la franchise de cet ami qui m'a fortement déçue non seulement moi mais quelques autres restés sur Genève. Je vois que les méthodes de déstabilisation lionnesque sont bien rodées mais j'ai appris à me défendre ...et oui, petite Precye est devenue grande et ne se laissera plus prendre aux mensonges qui l'ont berçées pendant des mois , sur la cité phare. Remarquez, vous avez fait ce qu'il fau t pour cela puisque mon propre frère y a laissé sa vie...Faut pas vous étonner maintenant que je prenne la défense et que je porte la parole des genevois restés au bercail....et qu'au vu des derniers éléments en notre possession, le Béarn ait toute notre attention.

Sur ce, ces quelques éclaircissements apportés vous en faites ce que vous voulez, je retourne à nos travaux. Oh et dernière petite chose pour ceux qui voudraient s'amuser à me salir une fois de plus, allez-y, vous ne m'atteindrez plus!!!

Et la jeune femme de saluer poliment le vieux et de s'en repartir d'un pas tranquille, regardant dans la foule du coin de l'oeil si elle voyait Nicbur mais pas de trace de lui dans l'immédiat...Pas grave, elle l'aurait son explication l'un de ces jours...
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Varden

Varden soupira et avant de s'en retourner à son bureau ajouta ...

Vous n'avez jamais eu besoin de décret pour dénoncer, semer le trouble, faire de la délation ou mentir Duchesse. C'est votre quotidien quand vous n'êtes pas au Conseil. Vous détestez l'unité, et n'avez jamais eu de cesse de créer la zizanie en Béarn. Que ce soit sous Arielle, Chloé, Améliane, mes mandats, ceux d'Eugénie ou encore Caro et plus récemment la Régence, vous ne savez que vous opposer, ne jamais accepter l'évidence qui vous étoufferait que c'est dans la solidarité que tout succès se fait. Ne comprenez vous pas que vous avez mené tous vos amis à leur perte en les guidant sur la voie de la discorde ?

Alors, vous qui êtes la plus grande, vous qui savez tout, proposez nous une solution aux maux du Béarn. Cela serait déjà plus constructif que vos mots mesquins et vos sous-entendus obscènes.

Maintenant, pardonnez moi, mais cette salle n'est pas lieu de querelles, retournez donc à vos doux manteaux de fourrure et à vos bijoux d'or et d'argent. vous ne tromperez personne sur votre statut et si votre fortune vous permet de faire ce que les petites gens ne peuvent pas, remerciez en le ciel au lieu d'insulter ceux qui donnent leur temps pour défendre le Béarn.

Varden salua d'un signe de tête Sire Odradek, seul homme qu'il connaissait parmi les quatre ou cinq personnes présentes et fit un signe poli aux autres avant de s'en retourner travailler.
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Telya

Ah messire Varden le grand , vous n'avez pas de fourrures vous ? Vous devriez , ça tient chaud l'hiver et il y a plein d'ours dans les montagnes environnantes

ce n'est pas moi qui séme la discorde , c'est vous et votre absurde decret

si ce decret n'etait pas passé , messire patrocle ne se serait pas senti obligé d'agir en bon bearnais et de denoncer ce qu'il avait entendu en taverne

je ne serais pas obligé d'etre au conseil , vous pouvez me dire que je pourrais toujours demissionée , mais voyez vous , moi qui ne fais rien , je ne demissione que trés rarement , pour tout dire cela ne m'est arrivé qu'une fois et je ne le regrette pas.

lorsque j'ai une charge , je l'assume!

la délation messire est quelque chose d'odieux
votre decret va faire plus de mal que de bien , mais vous ne voyez pas plus loin que le bout de votre nez
vous ne reflechissez pas plus que ces mesanges bleues que l'on voit voleter de partout

je mets l'accent sur ce qui ne va pas , si pour vous ce n'est pas constructif c'est que vous ne savez pas vous remettre en question
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Azdrine

Azdrine écoutait sagement depuis un moment mais tout ce qui ce disait le déséspérer. Il se tourna vers Teyla la rabougrie et après un charmant sourire il lui dit :

Bonjour à vous. Dites moi; le sujet que vous évoquez est bien le départ de Pau du maréchal chef Patrocle ? Ou est ce autre chose. J'avoue ne pas trop arriver à vous suivre tant vous regorgez de .. non rien en fait.

Bref, vous accusez le maréchal patrolce d'abandon de poste. C'est votre droit de porter de telle accusation, pour ma part, je m'assure, quand j'accuse de connaitre la vérité. La connaissez vous au moins ? J'en doute ! Sinon vous sauriez que vous ne dites que mensonge. Nous sommes deux chef maréchal sur Pau. J'ai bien dit SUR, car pour nous autre, agent de la prévoté et de la maréchaussée, nous nous serrons les coudes face à l'ennemi, et avant d'etre Chef maréchal d'une ville comme vous le dites, nous sommes au service du Béarn, et de chacune de ses villes si le besoin d'en fait ressentir. Pau a t elle été laissé sans maréchal ? Non. Pau est elle défendu chaque jour ? Oui. Les rapports de la maréchaussée de Pau sont ils fait chaque jour ? Oui.

Vous savez, je suis presque à vous demander d'aller au bout de votre vil acte. Déposer une plainte contre les agents de la prévoté. Patrocle, moi même, le prévot, les autres agents, pour avoir abandonné leur ville de résidence. Mais engagez vous à plaider coupable de délation généralisée s'il s'avère que nous n'avions point ce droit et avions mis en danger le Béarn.

Par contre, si vous n'êtes pas prête à aller jusque là. La porte est ici !

Il montra de la main la porte de la sortie, le regard pétillant et toujours avec un charmant sourire.
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Ensomulv

Ensomulv arrivât en courant dans la salle de doléance, il heurtât un garde et ne s'excusa que d'un léger signe de mains avant de se présenter devant le Conseil.

"Comtessa ! Comtessa ! Pardonnez moi mais qu'est ce que cette annonce ? "Annonçons déclarer par la présente le triste Sire Yohann65, persona non grata sur l'ensemble des terres du Béarn.", n'est-ce pas l'homme que les Helvètes nous accusaient de protéger sur nos bonnes terres ? Madame, pardonnez moi mais... que faites vous là ? Sommes nous donc si facile qu'il nous faille nous abaisser à donner raison aux Lions ? Ils nous ont accusé, nous nous sommes défendu et maintenant nous leur disons "oui, vous aviez raison" ? Pourquoi ? Pourquoi un tel acte de faiblesse publique ? Je ne comprend pas, ma dame..."
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Gnia

Séance quotidienne de doléances, la plaie...
Pas faute de s'être choisie pour l'éviter un Porte Parole présent, habile à manier le verbe et à répondre efficacement, à tel point que l'on pensait qu'il gouvernait pour elle, Ridiculement risible, mais soit.
Ne retirons pas au peuple sa capacité à fantasmer, à rêver, à imaginer, la réalité est bien trop pénible à entrevoir. Elle est sale, sordide, sombre.

Ce qu'on ferait pas pour se soustraire à ses "obligations"... Y'a quand même pas idée de s'être habitué à des régnants qui taillent le bout de gras avec la populace quand quelques annonces et un porte parole à la langue bien acéré suffisent. Cette coutume a le don de la déboussoler un peu, notre Comtessa élevée au bon grain du Nord où un comte doit descendre en tout et pour tout trois fois en place publique durant un mandat sans que ça choque personne.

C'est l'irruption d'Ensomulv qu'elle reconnait qui interrompt le cours de ses pensées. Tant mieux, pour un peu elle allait demander à ce qu'on lui fasse lecture des huit chapitres de l'Eclipse. Allez savoir pourquoi elle aimait bien cette partie du Mythe Aristotélicien... Un sourire où pointait l'agacement répondit aux questions.

Reprenez vous Ensomulv, parce que delà à dire que votre Comtessa est devenue la catin de nos ennemis, il n'y a qu'un pas que je souhaite que vous ne franchissiez pas.

C'est l'orgueil qui nous a mené à la situation que nous subissons, sauf que l'orgueil, confronté à la réalité et à l'attente, révèle ses faiblesses et nous entraine avec lui dans sa lamentable chute.

La négociation est un art difficile, où il faut savoir donner, même s'il en coûte un pincement à une fierté surement mal placée, si l'on veut pouvoir exiger.
Faiblesse publique, si vous vous plaisez à le penser... Nous en reparlerons si vous le voulez bien quand défilerons sous vos yeux, nos ennemis frappés d'une peine de bannissement menés par nos soldats aux confins de nos terres.

Quant à Yohann65, je n'ai aucun scrupule à ne jamais voir sur les terres du Béarn qu'il ne défend même pas à nos côtés, celui par lequel le Mal est venu et qui ne vaut surement pas que les Béarnais souffrent d'avantage pour lui.

Si permettre au Béarn de respirer à nouveau doit me coûter l'opprobe publique de certains, je l'accepte de bonne grâce car j'ai ma conscience pour moi et elle est en paix.
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Ensomulv

Dès la première phrase de la Comtesse, Ensomulv se sentit rougir. Il avait beaucoup de respect pour la Dame qu'il savait avait subit bon nombres d'épreuves ces derniers mois. La suite de l'explication lui parut pleine de sens malgré les non dits mais il sentait que cela n'était que les prémices de la toute fin du conflit.

"Pardonnez moi, Comtessa, je me suis laissé mener par une absence de compréhension."

Il se contentât de saluer et de sourire, sachant qu'il viendrait ce jour, où les Lions seront inviter à quitter le Béarn, inviter par la pointe des épées de l'Ost et dont la garde serait tenu par la Comtesse Gnia. Il avait confiance et, voyant le vide qui régnait en salle des doléances, donc en l'absence de doléances, il n'était pas le seul. Puis il quitta la salle, en sifflotant.
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--Perette

La Perette avait laissé sa vache dehors . Un garde de la taille d'un ours l'avait empeché de la faire penetrer dans la salle des doléances.
Elle avait donc attaché Marguerite à un arbre avec bien du regret car il faisait grand froid.
C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle etait là.
Un commerçant lui avait promis de lui acheter son lait mais il tardait et Perette gelait. Elle etait entrée se rechauffer un moment .
Elle entendit l'homme et la comtesse Cette question elle se l'etait posée elle aussi. C'est pas parcqu'on est qu'une vieille paysanne qu'on ne reflechit pas.

Elle se rapprocha discrétement de la cheminée , chauffant ses vieilles mains perclues de rhumathismes . Tout en frottant ses mains l'une contre l'autre en se disant qu'il y en avait qui avait de la chance d'etre au chaud, elle repensa aux promesses comtales.
c'etait bien eux qui avaient promis qu'ils ne baisseraient pas leurs braies devant les Lions , elle s'en souvenait trés bien.

Elle remua sa tête blanchie par les ans et se dit que pour se faire élire certains promettaient n'importe quoi , mais le plus fol est celui qui les croit.

Sentant sur elle des regards perplexes , elle préféra quitter la salle et se dirigea à pas menus vers la sortie.

Vever

moi j'ai une question
vu quele comté s'est refait une santé qu'attend t'il pour payer le premier mois des soldes des soldats?
car on est plusieurs mécontent a ce sujet et les choses trainent si sa continu plusieurs d'entre nous risque d'arreter de défendre le pouvoir.
je parle en tant qu'émissaire de la ville de pau.

Varden

Votre question est légitime Sire Vever. Apprenez que nos économistes vont attribuer une partie des soldes en retard sous peu. Votre mécontentement est chose que nous comprenons et nous vous assurons que nous ferons preuve de la plus grande des célérités pour attribuer les soldes à tous les soldats mobilisés pour cette terrible guerre. Et je vous autorise à réprimander les économistes et moi même si cela continuait à durer, chose qui n'arrivera pas.

Petit sourire en coin vers son émissaire. Puis salut d'une légère inclinaison de la tête.
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Yolaine

Ayant obtenu l'assentiment de la majorité des palois, Yolaine avait à coeur de donner à la capitale béarnaise la place qui est la sienne. Elle ne voulait pas que la situation végète. Elle se rendit donc sur le champ au château comtal pour exprimer ses intentions.

Ces derniers mois nous ont enseigné une chose : le Béarn se doit d'avoir une capitale forte et correctement peuplée. D'une part pour être à même de se défendre et de défendre le château comtal, d'autre part pour ne pas se retrouver lors d'élections municipales à la merci d'une structure organisée et motivée ainsi que le dénommé Petitfrere nous l'a hélas brillamment démontré fin décembre.

Certaines malheureuses initiatives de type "Pau terre brûlée" ont encore contribué à affaiblir notre capitale en poussant ses ressortissants à émigrer. Il est plus que temps d'inverser la tendance : il faut repeupler Pau.

Mais un écueil majeur demeure : le décret anti-installation. Les Lions ayant obtenu satisfaction et étant sur le départ à ce qu'il m'a semblé comprendre, il serait peut être temps d'envisager son abrogation à court terme. Quand pourra-t-on espérer une telle chose ? Car c'est un préalable avant d'envisager la suite logique : des mesures incitatives efficaces pour favoriser l'immigration. Je ne manque d'ailleurs pas d'idées à ce sujet.
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Vever

merci pour ce triste premier tier de solde versé a nos soldats
qui se rejouisse et espère recevoir la suite des que quelques sous retomberont dans les caisses du comté. parrai il que le retard est du a un absentisme .
il faudrait donc y remédier.
je vous remercie de m'avoir ecouté au seing de tous les soldats de l'ost.
un emissaire et la pour sa donc en attente de vos affiches comtal varden
vever salue varden de la tete a son tour.

Varden

Varden finit de répondre à Vever avant de se tourner vers Yolaine.

Sire Vever, le retard n'est pas du à un absentéisme, mais simplement au temps de latence nécessaire pour comptabiliser deux mois de soldes pour tous. Ceci dit, je vous rejoins sur la nécessité de procéder au paiement très rapidement désormais.

Comprenez que la mobilisation fut importante et que le Comté ne peut tout verser en une seule fois au risque de grever toutes ses finances. Toutefois, l'ensemble des soldes dues seront versées.

Puis se tournant vers Yolaine.

Dona Yolaine, félicitations pour votre élection à la mairie de Pau.

Je ne saisis pas très bien votre propos ceci étant. Un décret anti-installation ? Que diable, il me semble que le Conseil de Régence avait pris un décret régulant les installations en Béarn, et pas qu'à Pau, et que toute demande d'installation à Pau, ne faisant l'objet d'aucun doute ne se verra pas refusée.

Alors, certes, je vous accorde que cela peut nuire à l'installation déjà rare en notre Capitale mais comme vous le dîtes si bien et de même que nous avons montré notre désaccord sur la politique de la terre brûlée et sur les salaires à douze écus, mesures temporaires dont le succès ne fut pas celui escomptée, ce décret n'a de sens que pour un Comté en guerre. Dès lors que nos ennemis seront partis, il sera, comme tous les autres décrets sous le coup de la loi martiale, abrogé.
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Dotch

Dotch arriva en salle de doléance parchemin en main. Chez BEA, on ne travaillait pas seulement durant les élections, on travaillait tout le temps, on débattait. Et l'issue d'un de ces débats avaient amené les membres du parti à proposer cette ébauche au conseil. Ce qui amenait la Duchesse de Saint Florentin à se présenter dans ce lieu

Bonsoir,

Au nom des membres de BEA, je tiens à suggérer ce texte au conseil.

Dotch tendit le parchemin et se permit de rajouter.

Citation:

Proposition au conseil : Commission autour du coutumier

Nous en sommes tous conscients, les conseillers élus n'ont point forcément le temps de consacrer de longues heures à la rédaction du nouveau coutumier. Or ce sujet revient fréquemment dans les différents programmes électoraux depuis quelques mois déjà.

Aujourd'hui, nous venons proposer au conseil de mettre en place une commission qui pourrait se charger de la rédaction de ce coutumier.

But :
Décharger le conseil en travaillant sur un travail de longue haleine. Faire participer un petit groupe de Béarnais à la rédaction du nouveau.
Tous les deux mois le conseil change, et les conseillers élus n'ont pas forcément les mêmes idées, les mêmes points de vue, ce qui peut impliquer à chaque fois une revue quasi totale du travail effectué.

Composition de la commission :
10 béarnais qui souhaitent s'investir dans la rédaction du coutumier (2 par chaque villages, villes)
Les élus comtaux en place (qui auraient un droit de regard et d'intervention)
Des Avok Haillons afin de les impliquer dans la rédaction (leur connaissance en justice nous permettra d'affiner des points)

Organisation de la commission et du travail :
Un président de la commission sera nommé parmi les 10 membres. Il aura en charge l'animation des débats.
Chaque texte du coutumier sera soumis à discussion une semaine durant.
Réflêchir à l'organisation du nouveau coutumier (livre,chapitre,...)
Travailler sur la rédaction du coutumier

Mission et objectifs :
La commission aurait pour mission dans un premier temps de faire un premier jet qu'elle présenterait alors au conseil en place.
Suite aux différentes, remarques, faites par le conseil élu, la commission devrait relancer des débats afin de paufiner un nouveau texte. Texte qu'elle devrait présenter en un mois au conseil élu.
Le conseil élu se chargerait alors de la validation du coutumier.

Ceci n'est qu'une proposition faite au conseil, elle peut bien évidemment être discutée voir même évoluer. Nous espérons que le conseil considéra le projet avec attention.
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Yolaine

Yolaine écouta Varden avec un sourire de satisfaction.

Je prends acte.
Comptez sur moi pour vous le rappeler.
Il n'y a pas que Pau qui se dépeuple... c'est tout le Béarn qui fuit.
On se demanderait presque d'ailleurs ce qu'il fuit au juste...

Il y a belle lurette qu'elle le savait pertinemment.
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Vever

vever sourit a varden

merci a vous de répondre aux que chacun se posent
je sais que cela doit etre compliquer de gerer tout ca.
car on vous met toujours sous pression et je sais de quoi je parle.
vous avez mon entiere soutient varden.
vous avez besoin d'aide faite moi signe.

vever se tourna vers yolaine et lui sourit pour se jolie poste qu'el occupe

Yolaine

Ce n'est pas parce qu'elle n'avait plus les mines en charge que Yolaine s'en désintéressait. Quand elle réalisa ce qu'il se passait, et bien que l'idée l'eut effleurée de laisser dans leur erreur les dirigeants qui avaient décidé de se passer d'elle, elle se dit qu'il fallait intervenir pour remettre le convoi sur la bonne route.

Dites donc, j'ai remarqué avec stupeur que la capacité de la carrière de Pau-Orthez a été remontée à 29 mineurs. Peut-on connaitre la motivation d'une telle absurdité ? Parce que dans le genre mesure contre-productive, elle est pas mal celle-là...

Le nouvel objectif du Comté est-il devenu de perdre des écus ?

N'importe qui doté d'une once de bon sens sait qu'une mine d'or est incomparablement plus rentable qu'une carrière. Mon choix de réduire la carrière à 22 places (valeur choisie pour sa haute rentabilité et non au hasard comme le 29 actuel) permettait de réorienter les mineurs vers les mines d'or d'Orthez-Mauléon ou de Pau-Tarbes.

De tous temps, le Béarn a dégagé un excédent de pierres, nous n'avons jamais de pénurie à redouter. Ce n'est donc pas la raison. Supposons donc que notre CaC ait vidé le stock lors d'une vente. Il va tranquillement se reconstituer. Supposons ensuite que l'on ait un besoin urgent de pierres pour remettre à niveau une mine qui aurait perdu de son rendement, il suffit d'en racheter. Il est incomparablement plus rentable et plus rapide d'acheter des pierres que de les produire nous-même ! A moins bien sûr d'être incapable de s'en procurer, ce qui n'est pourtant pas sorcier... on en trouve même sur le marché de Pau à prix réduit !

Ensuite pourquoi ce choix de 29 ?
Vous devriez savoir que la production est toujours arrondie à l'inférieur...
Avec son rendement de 2,1 notre carrière produirait 3 quintaux de plus avec 30 mineurs.
Le choix judicieux eut été de limiter à 30 !
Mais bon, le plus intelligent eut encore été de laisser 22 et d'acheter des pierres...

Peut-on savoir qui a pris cette décision ridicule ?
Histoire qu'on rigole un peu tout de même tant qu'à faire !
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Varden

Varden remercia Vever d'un signe de tête poli puis se tourna vers la Duchesse Dotch et lut le papier en souriant.

Votre proposition sera soumise au Conseil Comtal dès ce soir. Et si nous avons des questions au préalable de toute décision, nous viendrons vous les poser afin d'éclairer votre idée si le besoin s'en fait sentir.

Puis Varden écouta avec attention Dona Yolaine, il n'ignorait pas que la maire de Pau était très compétente en ce domaine et il lui apporta l'unique réponse qui expliquait la demande de l'ancienne Lourdaise.

Bonjour à nouveau Dona Yolaine; Je vous remercie pour vos conseils avisés. Je vais en faire part à Dona Telya. Nous avons eu tout récemment un changement de Commissaire aux Mines, par ailleurs gérée en intérim par Dona Azilize jusqu'à ce que Dona Telya les reprenne en main il y a peu. Ainsi, il se peut qu'une mauvaise information soit passée et que des calculs erronés aient resurgis.

Je ne viendrai pas remettre vos propos en cause, je connais votre valeur et ne suis pas un érudit des mines mais je vais relayer votre remarque à notre nouvelle Commissaire aux Mines.
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Telya

si la nouvelle commissaire aux mines n'a pas repondu c'est parceque ce n'est pas elle qui a pris cette decision et qui l'a appliqué
rendons à cesar ce qui lui appartient
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Yolaine

Qui l'a donc prise alors ?
Qui est donc ce fameux César ?
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Azilize

Et voilà encore un mensonge un de plus...

Varden il n'y as pas eu d'erreur... juste des ordres auxquels on ne peux pas déroger.
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Chambellan du Béarn

Yolaine

Yolaine ne sembla même pas étonnée.

Condoléances Azilize...
Je suis bien contente d'avoir démissionné.
Je pense pour ma part qu'obéir à des ordres aussi...

Elle se retint.

Je te laisse le soin de trouver le qualificatif.
Enfin bref... c'eut été au-dessus de mes forces.
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Vanyel

Vous croyez que je peux demander aussi un costume de loustic? peut-être que ça irait mieux que la robe noire qui fait le teint palot ou les bottes de capichef le temps de planter une tente d'armée.

Si vous voulez rire de moi, faites Yolaine, parce que je suis celle qui a avancé le ridicule chiffre de 29. Si j'avais regardé les coûts d'entretien, j'avoue que l'arrondi de production m'avait échappé.

On a appelé les béarnais à privilégier les mines d'or sur les carrières, est-on vraiment écouté ou non cela reste flou, toujours est-il que ces derniers jours en suivant l'évolution du stock de pierre, on peut constater que la production de pierre était nulle ou négative.
Il y avait des commandes à honorer et le stock s'est réduit, laissant une marge de moins de 20 pierre pour être assuré de pouvoir faire les entretiens.

Non le but n'est pas de faire perdre de l'argent au comté, mais de remonter un peu la marge de sécurité, et cela maintenant, pas en attendant une livraison. "prévoir le pire, espérer le meilleur" c'est, personnellement, ma philosophie, elle vaut ce qu'elle vaut, mais on a assez eu de souci pour vouloir éloigner un spectre de manque de pierre pour pic de fréquentation "inopiné mais pourtant voulu" dans les mines d'or.

Ceci étant c'est une mesure temporaire, et la carrière repassera à 22 places sous peu.

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Yolaine

Otez-moi d'un doute... vous êtes commissaire aux mines ?
Ah non.
Peut-être êtes-vous Comtesse alors ?
Non plus.
Ah, j'y suis... vous êtes Chambellan !
La Comtesse est morte pour que vous la remplaciez ?

Plus sérieusement... peut être aurait-il fallu éviter de vider les stocks à 20 quintaux !
Quand on a une commande à honorer et qu'on n'a pas la matière... et bien on l'achète ailleurs !
Combien de fois ai-je procédé ainsi avec succès ? Plein.
Enfin, le mal est fait.
Ayez au moins le bon sens de monter la carrière à 30 maintenant !
Je constate que ce n'est toujours pas fait...
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Vanyel

hausse les épaules

gribouiller des courriers, compter des cailloux ou juste essayer de donner un coup de main, ce n'est pas parce que je suis procureur que je vais rester enfermer au tribunal.
Vous vouliez le responsable du 29 vous l'avez.

Il est fait ce qui est possible pour éviter d'avoir à en arriver à faire des compromis pour avoir pierre et fer quand il faut, ça ne marche pas toujours.

Pour ce qui est du nombre de places dans la carrière Orthez/Pau, ça devrait être fait, vous avez été entendue.
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Yolaine

Merci.
Mais je dois avouer que je suis déçue.
J'espérais que vous aviez tiré meilleur parti de mes enseignements.

Vous devriez aussi expliquer la situation à votre époux.
La "mauvaise information" à laquelle il fait allusion doit être passée à son niveau visiblement.

Elle eut un sourire goguenard.

Allez, à la prochaine, je sens qu'on n'a pas fini de rigoler par ici...
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Hervelina

- Madame Parfaite, quand on a décidé, comme vous, de laisser son successeur le nez dans sa m... Juste pour le plaisir de le voir se latter lamentablement, sans même lui donner les outils qui lui sont nécessaires à sa fonction et qui se transmettent de CAC en CAC parait-il, bref, on ne la ramène pas avec sa petite science à deux francs six sous.

Fallait l'ouvrir quand vous étiez au conseil, je n'attendais que ça, et je n'ai fait que ça de vous tendre des perches, alors que vous restiez muette comme une carpe ou que vous mordiez comme une vipère.

Sachez que la fréquentation des mines chute de façon vertigineuse, et que de ce fait, on ne produit plus de pierre, on en consomme.

Et en ce moment, vu le calvaire de nos voisins qui sont autant dans la mouise que nous, je n'ai trouvé que des contrats fer contre pierre et des comtés qui cherchent de la pierre ...

Quant à négocier avec les lions, je laisserai cela à leurs partisans...

Je suis désolée, je crois que je ne serais jamais une bonne CAC, je ne parviens pas à vendre mon âme au diable ...

Sur ce je vous souhaite une bonne soirée !

Sembreendevant

Sembre s'avança.

Tiens Dame Vanyel ici qui s'intéresse aux pierres et néglige les dossiers du tribunal, alors que l'on attend ses réquisitions, l'audition des témoins. Bref, qu'elle s'intéresse un peu à sa tache.

D'ailleurs j'aimerais bien savoir qui constitue les listes des suspects ? Et sur quelles bases ? Et avec quels moyens d'en rectifier les erreurs ? Et avec quelle garanties poru ceux qui y sont injustement inscrits ?

Un ton plus haut, de sa voix grave tremblant de colère, il reprit

Ah voici le texte, qui curieusement a été élaboré par le chambellan et simplement signé par une Comtesse dont on se demande si elle l'a lu et si même elle sait lire.

Madame la Procurette, je suis accusé d'être Lion, réformé, et quoi d'autre et inscrit de ce fait sur la liste des suspects.

Mais où sont les faits ? Où sont les preuves ? Qui m'accuse et de quoi ?

Madame je vous somme de rendre public le dossier me concernant pour que tous ici, voient comment vous manipulez la Justice au service de votre clan, oublieuse de l'intérêt du Comté.

Votre seule excuse est que l'on vous manipule vous aussi. Pauvre marionnette d'un mari pas honnête.

Montre toi donc Varden. Apparais au grand jour. Mets au grand jour les "preuves" ou soi-disant telles.

Je n'ai, moi, rien à craindre de ce que les Palois et les Béarnais voient tous, comment est faite la Justice de ce Comté. Et que les Palois et les Béarnais voient aussi par qui elle est faite et au profit politique de qui

Yolaine

On consomme de la pierre ?
Ah vraiment ?
Je serais curieuse de voir ça.
Peut-on disposer des rapports miniers sur une semaine par exemple ?
Evidemment non.
Vous avez peut être eu une ou deux journées sans...
Je doute carrément qu'il en soit autrement.
C'est ma petite expérience à deux francs six sous qui me le dit...

Quant à la pierre... je ne dois pas avoir les mêmes sources que vous.
En outre, on en trouve plein le marché de Pau.
Mais il est vrai que ce marché corrompt l'âme...
ce qui ne sied guère à un conseil si vertueux !

Elle repartit en rigolant.
C'était vraiment le monde à l'envers...
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Benduguesclin

Citation:

Votre grandeur,

Je regrette depuis la démission de dame Manga de ne plus avoir d'homologue. La Chancelière m'a assuré qu'elle devenait mon interlocutrice mais je suis forcé de constater qu'elle doit être occupé à d'autre mission.
Je comprends bien que les résolutions du conflit actuel doivent prendre beaucoup de temps à votre chancelière et qu'elle ait d'autre chat à fouetter. Je comprends moins bien qu'il y ait un candidat pour devenir mon interlocuteur mais que personne ne semble étudier sa candidature.
De l'autre côté, je me sens bien seul. Ceci est fort dommageable pour la poursuite du travail de rapprochement de nos deux Comtés.

Je pense que tout ceci peut se régler rapidement et que cette désorganisation n'est du qu'à la situation actuelle difficile pour tout le monde.

Espérant vous lire très prochainement.
Recevez, votre grandeur, mes hommages et ceux de mon Comté.

Fait à Orthez, le 9 février 1458

BenDuguesclin, Ambassadeur du Périgord-Angoumois

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Lebron23

Bonjour,

je viens ici pour faire une suggestion sous forme interrogative, libre à vous de rebondir dessus ou non.

Pourquoi ne pas imposer les mairies en tenant compte de leur richesse naturelle?

Je pose la question car il me parait évident que nous ne sommes pas égaux devant la nature.

En effet, il est plus simple pour une mairie de tirer un revenus régulier et significatif d'une fôret où le produit n'a pas d'alternative alors que pour une mairie ayant pour richesse un verger ou un lac cela est beaucoup plus difficile de tirer un revenus de part l'alternative du lait et des légumes.

Donc pourquoi ne pas tenir compte de cela dans la taxe comtale?

ps: je me fous d'avoir à dos les maires ayant une fôret, je cherche plus de justesse dans l'imposition c'est tout.

Yolaine

Le maire de Pau eut un sourire.
Elle venait justement de relancer l'exploitation forestière, fermée depuis trop longtemps.

Pourquoi ne pas en tenir compte ?
Oh moi je ne suis pas contre.
Sauf qu'il faut prendre le problème en sens inverse.

Un verger ou un lac ne coûte rien à une mairie.
Alors qu'une forêt nécessite que la mairie fasse aiguiser les haches émoussées et réparer celles qui cassent.
C'est un coût important qui rend l'exploitation forestière bien moins rentable que celle des fruits et des poissons.
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Lebron23

Ah oui?

fournir des barques et des échelles pas cher afin d'inciter à la production pour recueillir des poissons ou des fruits ne coutent rien à la mairie? Sans pour autant garantir des échanges alors que pour le bois les échanges sont garantis.

Une foret rapporte rapporte plus à une mairie qu'un lac ou un verger c'est de notoriété public.

Yolaine

Ah oui.

Rien ne vous oblige à saborder vos revenus en agissant de la sorte.
Surtout pour promouvoir une activité concurrentielle à d'autres bien plus optimales.

Alors que si les mairies paloise et lourdaise ne réparent plus les haches, il va y avoir des boulangers et charpentiers béarnais qui vont faire la gueule...

Mais je ne vais surtout pas chercher à vous détourner de votre "notoriété publique". Je vous laisse à vos amusantes convictions.

Yolaine s'en retourna en se retenant de rire.
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Vanyel

messer Sembre, je suis les affaires en cours, quoique vous puissiez penser. Dans la mesure du possible, j'attends d'entendre accusés et témoins avant de faire un réquisitoire, donc oui ça peut prendre du temps.

Les listes de suspects sont constitués pas les forces de police.

Elle observait la colère de l'homme, et la laissait glisser, s'écouler.

Le texte n'a pas été rédigé par le Chambellan, puisque je ne suis pas celle qui l'a rédigé. Ceci étant, j'admets que cela n'est ni la première, et sans doute ni la dernière fois où il y a confusion entre Varden et moi.
Sommez et exigez messer, cela ne signifie pas nécessairement que ce que vous demandez sera exécuté parce que vous l'avez fait.
Je ne vous rappellerais pas que le Béarn est sous loi martiale.

Ensuite, si je peux concevoir que le texte incriminé provoque votre ire, je vous invite à regarder combien de procès ont effectivement été lancés à sa suite et pourquoi cela n'a eu d'effet sur la fréquentation du tribunal que pendant un laps de temps réduit.
Parce qu'il fallait montrer qu'on était capable de poursuivre ceux déclarés personna non grata. Sans doute pouvez-vous arguer du manque de chance d'avoir eu des dossiers montés pendant l'intervalle de temps où pour rendre crédible la déclaration annoncée il fallait suivre aussi dans le lancement des affaires, cela je ne le nierai pas.
Quand cela fut établi, une voie autre que les chemins habituels au tribunal a été cherché, restant toutefois dans l'enceinte du tribunal.

un jour elle aurait un théâtre et ferait comme Duflan alors, à jouer avec des marionnettes, mais ce n'était pas encore pour demain.

ma seule excuse ? pourquoi me cherchez-vous une excuse? Ce n'est pas parce que je suis la compagne de Varden que je suis sa marionnette. J'étais d'accord pour le décret proposé, d'accord pour essayer de faire quelque chose et ai agi en conséquence, ni plus, ni moins. Les procès qui en ont découlé résultent d'un état de guerre qui a par trop duré et d'une volonté d'user des moyens à disposition pour le faire cesser, non d'un profit politique quelconque, comme vous semblez le croire, ou voudriez le faire croire.

Il y avait Lebron qui parlait de son côté d'impôts. Petit hochement de tête en guise de salut avant de répondre.

Le calcul des impôts est en ce moment en révision au conseil, et en discussion avec les maires messer Lebron. Le point que vous mentionnez est entendu. Toutefois, les villes forestières n'ont généralement pas plus de revenu que les villes possédant verger ou lac. Certes le bois ne se trouve qu'en forêt et se revend sans mal, mais cet "avantage" compense le "handicap" d'avoir pour cela à gérer l'entretien d'un stock de haches.
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Lebron23

ok merci dame Vanyel pour vos explications, si vous dites que l'entretien des haches annulent totalement les revenus du bois je comprends, mais si ça n'annulent pas totalement c'est toujours du revenus en plus régulier que n'ont quasiment pas les lacs et vergers.

Quant à Yolaine, son incapacité à débattre et à prendre les mairies de haut ont encore pris le dessus.

Lebron23

C'est encore moi.

Je n'ignore pas que les mairies "choisissent" le montant de l'imposition de leurs citoyens, mais il faut savoir qu'en plus de la taxe comtale, une mairie doit payer les frais de corruption, les embauches des miliciens et divers lots pour promouvoir la mine par exemple quand on est solidaire du comté. Donc quand je dis "choisissent" les parenthèses sont bel et bien indispensable.

Ceci dit, malgré un gros travail à la mairie d'Orthez qui a permis de faire des bénéfices conséquents avec les quotas, les frais de bouches et divers échanges qui en tout honnêteté serait bien difficile de faire beaucoup mieux en terme de bénéfice.

En déduisant ces fameux bénéfices de tous les frais indiqués plus haut, nous arrivons malgré tout à une imposition des Orthéziens à 8 écus par champ et 11 écus par échoppe, ce qui est énorme pour donner un bilan presque équilibré (perte de quelques écus quand même!) à la mairie ce qui est la moindre des choses pour des finances saines! C'est encore plus à Mauléon parait-il. Alors qu'à Lourdes nous sommes à la moitié de cela... à Tarbes je ne sais pas combien et à Pau non plus.

Je ne dis pas que Lourdes doit payer plus forcément mais y a t il une solidarité dans le Béarn? une justice fiscale? Comprenez que ces questions ne sont pas anodines et qu'elles interessent certainements plus d'un Béarnais.

N'hésitez pas à tous participer car nous devons discuter plutôt qu'arriver à des mesures extrêmes du genre ne plus payer la taxe comtale.

A vous.

Desio

l'Orthezien arriva tranquillement en gargote... il venait de payer ses impots, et avait les machoires légèrement serrées après avoir du sortit 8 écus de sa poche, seulement pour un champ de maïs.
Il vit arriver Lebron, et l'écouta tranquillement, avant de prendre la parole.

Bonjour à tous,
tout d'abord, je me présente, pour ceux qui ne me connaissent pas, car il est vrai que je ne me manifeste que très rarement en gargote, alors que je suis très actif en halle d'Orthez.
Je m'appelle Desio, et je suis Conseiller à l'animation d'Orthez, aux côtés de mon ami Brennach.
Je suis à ce poste depuis le premier de trois Mandats consécutifs de Cooky en tant que Maire d'Orthez.
Occupant donc ce poste, je me balade souvent au Conseil Municipal d'Orthez. Je ne prétend pas être un professionel en terme de chiffres, et encore moins d'impots, de frais de bouches, et toutes autres choses dont je ne comprend pas un traître mot.
J'ai vu Cooky et Lebron passer des nuits a travailler, pour rentrer dans ce que vous appelez les " frais de bouches ", organiser des échanges, etc... Il y a trois mois, quand Cooky a repris la Mairie, la trésorerie d'Orthez été catastrophique. En trois mois, Cooky aidée de Lebron, a réussi a remettre la mairie d'Orthez a flot, et même plus.
Sachant les efforts organisés sur Orthez et par les Ortheziens et Ortheziennes pour aider notre comté, savoir que les impots de Lourdes sont très inferieurs aux nôtres me laisse quand même un gout amer dans la bouche... non pas que les Lourdais ne font pas autant que nous, je n'oserai pas, étant donné que je n'en sais rien du tout.
Mais j'ai fait recemment un petit voyage, passant par Pau pour me rendre à Lourdes, et je me suis aperçu qu'Orthez été quand même assez active au niveau de l'aide du Comté...
Juste un exemple, à ce jour, notre Curé, Estaphios, qui est aussi Conseiller aux Mines, vient d'organiser un concours de mine, pour favoriser le travail à la mine, comme notre beau Comté le demande si souvent... Les récompenses sortent de la poche de la Mairie, tout ça pour aider le Comté.
Et en récompense pour ces efforts, la seule chose que je vois, ce sont des impots honteux... 8 écus pour un champ, et 11 écus pour une échoppe, vous m'excuserez ou pas, mais c'est vraiment trop...

L'Orthezien recula tranquillement, et se gratta machinalement le haut du dos, a l'endroit où l'une des inscriptions présente sur son baton le chatouillait...
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Hervelina

Les bras pleins de paperasses, la tête dépassant à peine de cette montagne, Lina passa devant la salle des doléances et reconnut Lebron et Desio. Elle les salua d'un chaleureux sourire.

- Bonjour Desio ! Bonjour Lebron ! J'attaque directement le morceau ...

Les impôts ... Sujet difficile ... Moi aussi j'ai la boule au ventre : j'ai payé 12 écus par champs et 13 écus pour mon échoppe ... Dure à avaler la boulette, si vous voyez ce que je veux dire ...

Certaines villes sont en difficulté, et en infériorité numérique, et il est clair que l'imposition doit au moins être recalculée sur le nombre de champs et d'échoppes de chaque village, car nous avons perdu beaucoup de personnes dans cette guerre contre les lions, soit décédés, soit partis car lassés de tout ce grabuge...

Une justice fiscale ... Ca fait bientôt deux mois que je me bats pour ça ...

Vanyel

oreille qui traine et attrape la conversation en cours. Petit signe de tête pour saluer Lebron, Desio et Lina.

bonjorn, je me permets de rajouter quelques mots sur l'épineux sujet des impôts.

Les mairies "choisissent" la répartition du montant de l'impôt en fonction des champs et échoppes, mais pas le montant total à verser au comté. Elles ne peuvent "que" répartir la somme à prélever en fonction de leur politique de favorisation d'un champ ou d'une échoppe ou alors imposer chacun de la même façon selon.

Après, il est indéniable que le calcul fait pour le décret des impôts remonte à quelque temps et ne reflète plus nécessairement la répartition des personnes actives en Béarn. Ce point seul suffit pour vouloir l'adapter.

Malheureusement, cela ne va pas sans mal ou aussi vite qu'on le voudrait. Parce que trouver un équilibre entre la demande faite aux mairies et les comptes du comté ressemble à s'y méprendre à un exercice de funambule.

Pourtant recouper les informations des mairies sur leur population, prendre en compte les besoins du comté et essayer d'adapter l'impôt en fonction de la capacité des villes en actifs, notre CaC a fait des calculs à maintes reprises pour tâcher de parvenir à un délicat équilibre. La discussion avance, dans le bon sens a priori. Après je ne m'avancerai pas à dire que la proposition sera acceptée ni ne conviendra à tout le monde, sûrement pas en fait, mais ça ne sera pas faute d'essayer.
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Vever

ecouter mes amis
il est claire
que c'est élections de cette belle liste est la pour ca
mettre en place un equilibre fiscal
et
on va surment le traité en priorité
en ce qui concerne notre liste
apres les autre je ne sais pas
mais vous en fete po on va tous vous satisfaire
tout notre promesse de notre programme nous le tiendront
tout depend des debat avec les autres sieges

Yolaine

Yolaine écoeurée s'était résolue à boycotter la gargote, mais une fois de plus elle assistait à des mesures hallucinantes de bêtise. Son sang n'avait fait qu'un tour quand on l'avait remballée en salle des maires en cherchant à lui faire avaler les pires boniments, elle vint donc protester plus ouvertement en salle de doléance.

Je viens de recevoir il y a quelques minutes une demande du conseil visant à améliorer la mine d'or n°5 de Pau-Tarbes pour demain !

Qui a encore eu cette brillante idée ?
Décidément, dès qu'il s'agit de toucher aux mines, ça tourne à n'importe quoi.

J'ai demandé des chiffres pour effectuer une démonstration précise.
Evidemment, on m'a ri au nez.
Il est vrai que je n'y entends rien en mines, c'est bien connu...
A chaque fois, je fais corriger les bourdes commises, mais je n'y entends rien.
En fait, on a peur de me donner un rapport !
L'opacité est bien préférable pour dissimuler les lacunes.

Je viens donc étaler ce gaspillage de fonds publics devant tout le Béarn.
Si une mine d'or est à améliorer, c'est bien l'autre !
De tous temps, la mine n°2 de Mauléon-Orthez a toujours été largement plus remplie.

Considérons la mine n°2 avec 40 mineurs (estimation personnelle basée sur mes observations quotidiennes depuis 8 mois) et la mine n°5 avec 20 mineurs (ce qui me semble même très généreux, la réalité est sans doute moindre).

La mine n°2 rapporte ainsi 247 écus par jour.
La mine n°5 rapporte ainsi 102 écus par jour.

Améliorer la mine n°2 la fait passer à 268 écus.
Améliorer la mine n°5 la fait passer à 113 écus.

Vous préférez donc gagner 11 écus à en gagner 21 ?

Certes la première amélioration coûte 297 qx de pierre et 222 kg de fer.
Alors que l'autre coûte 260 qx de pierre et 193 kg de fer.

Mais bon pour un investissement de 13% supérieur, on obtient un gain de 50% meilleur !
CQFD.

Je passe sur le fait d'être prévenue tardivement la veille de l'entrée en vigueur de la mesure en question, ce n'est pas ce qui me choque le plus...
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Hervelina

- Yolaine. Vous n'avez pas à demander les rapports des mines. Ce n'est plus votre rôle, je vous le rappelle ...

Cette amélioration est une erreur selon vous ... Euh... Non ... Cette mine a perdu un niveau au début de ce mandat. Nous rétablissons donc celle-ci à son état initial.

Quant à l'amélioration de l'autre mine d'or, on n'a ni pierre, ni fer, ni écus tout le tour du ventre... Ca coûte un peu plus cher quand même. Et oui, oui, on sait je suis une mauvaise CAC blablabla ... Turlututu ... Enfin, à la base, les mines, c'est un peu le boulot du commissaire aux mines, mais bon ...

Bref qui est à l'origine de cela ? Beh moi j'ai dit à la CAM qu'on avait assez de pierre et de fer pour envisager une amélioration et Telya et moi dans un premier temps, puis Azilize et tous les autres conseillers avons planché sur celle-ci.
Que vous pensiez que moi je suis une imbécile, euh à la limite, ça commence à me passer un peu par dessus la tête, mais que vous preniez même vos colistiers pour des billes, là j'avoue que ça me dépasse ... Enfin, chacun fait ce qui lui plait hein ...

Quant au fait que vous ayez été prévenue tardivement... Ben déjà, on se passerait des commentaires comme celui que vous m'avez pondu en salle des maires, de même que celui que vous venez de nous servir sur un ton plus que euh ... Violent ? Hautain ? Bref ...
Enfin, je ne sais pas pourquoi, je m'y attendais, y'a jamais rien qui vous va de toutes façons, Madame Parfaite....

Puis on en débattait déjà au conseil, on n'allait pas en débattre en plus avec les maires, les émissaires, les tribuns, les animateurs, les conseillers des fillières et autres, sinon, on y était encore, et enfin, il semblerait que Telya ait manqué de temps, j'ai ainsi pris le relai pour vous passer l'information dans les meilleurs délais.

Excusez-moi si je n'ai pas quatre bras ... Je me suis falqué tous les courriers à envoyer aux bearnais à la mano avec Vanyel déjà, donc je fais ce que je peux, avec les bras que j'ai et le temps que j'ai aussi.

Yolaine

Evidemment.
Les contribuables n'ont pas à demander de comptes.
Et le conseil n'a pas à leur en rendre.
Cela ne m'étonne guère de vous.

Il fut un temps où il y avait un bureau des mines ouvert au public,
où les fréquentations étaient accessible à tous les béarnais,
où on les tenait informés des incidents survenant dans les mines...
Les temps changent, les méthodes de gouvernance aussi... hélas dans le mauvais sens.

Yolaine ouvre ses dossiers et pointe des rapports du doigt.

Au début de ce mandat, j'étais CaM, je vous rappelle.
Le samedi 16 janvier, j'ai détecté une perte de rendement dans la mine de fer.
J'ai le jour même fait effectuer les travaux pour y remédier.
Il n'y a pas eu de perte dans la mine d'or Pau-Tarbes.
D'ailleurs, s'il y en avait eu une, ça ne changerait rien à mon argumentation,
et je note la célérité avec laquelle vous corrigeriez de tels incidents.

Mes colistiers auraient pris cette décision maintenant ?
C'est marrant, ce n'est pas du tout la réponse que vous m'avez donnée en salle des maires.
Vos réponses varient en fonction de l'assistance, c'est tout à fait fabuleux.

J'ai également noté "le nombre de mineurs dans les mines de pierres va être revu à la baisse et pour quelques jours".
Qu'est-ce à dire ?
Une de nos carrières est déjà quasiment au minimum de sa capacité.
Vous allez donc appliquer le même traitement à l'autre ?
Carrément en fermer une ? les deux ?
J'envisage le pire avec vous...
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Hervelina

- Mais enfin, vous perdez la tête Yolaine ? Vous pensez que j'ai fait ça toute seule sans consulter personne et que c'est moi qui prends les décisions d'autorité pour ce qui est des mines ?

Ben non, non, pour une fois, on a collaboré Telya et moi, on a foutu nos petites rancoeurs perso au placard et on discuté calmement de cette amélioration.

Alors au début de votre mandat, oui, y'a l'a mine de fer qui a perdu un niveau, eh ben depuis que vous êtes partie, y'en a deux autres qui ont perdu un niveau.

Après on est peut-être douze à avoir la berlue mais bon ...

Yolaine

Alors que vous coûte-t-il de nous fournir un petit rapport ?
Les béarnais veulent savoir ce qui se passe dans leur principal outil de travail.
Les informations des mines ne sont pas classifiées comme confidentielles.
Votre attitude sent la manipulation à plein nez pour masquer votre incompétence en matière de mines.
Quand on a la conscience tranquille, on ne rechigne pas à fournir les justificatifs.

Cela vous coûterait-il par ailleurs de répondre aux questions ?
Je répète donc : quel sort réservez vous aux carrières de notre Comté ?

Un homme survint pour glisser un document à Yolaine.

Bon, vous fatiguez surtout pas à répondre.
La carrière Lourdes-Tarbes a été réduite à 25 places, sa capacité minimale.
Formidable mesure, dois-je dire...
De 2 choses l'une :
- soit la carrière ne vient pas à saturer, auquel cas cette limitation aura été inutile
- soit elle vient à saturer, et des mineurs lourdais resteront sans emploi ce soir, ce qui est un désastre pour eux et une perte pour le comté qui tire profit de leur travail.
Non vraiment, vous être trop doués dans ce conseil pour gérer les mines, il n'y a pas à dire.

Elle secoua la tête avec une consternation évidente.
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Yolaine

L'individu revint tendre un autre document à Yolaine.
Elle étouffa un rire en le lisant.

Vous avez augmenté le salaire de la carrière limitée à 25 places ?
Mais c'est tordant !
Vous incitez les mineurs à aller dans une mine que vous voulez limiter !
Ca c'est d'une cohérence fabuleuse !

Elle ne put plus réprimer son rire.

Et puis ça va bien aider les mineurs de Tarbes à opter pour la mine d'or !
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Hervelina

- Cette augmentation de salaire, c'est une boulette de notre baillie, puisque vous tenez tant à le savoir ...

Du coup on a essayé de limiter les dégâts en réduisant le nombre de places à 25. Azilize est censé vérifier au cours de la journée l'évolution de la fréquentation des mines et varier le nombre de place en fonction de celle-ci.

Et pourquoi, je ne veux pas vous donner les rapports ? Ben déjà, c'est pas mon boulot, adressez-vous à la CAM et demandez-lui des comptes à elle. Moi je suis CAC.

Telya

(réponse dans la journée)
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Azilize

Effectivement la carrière j'en suis responsable. Il s'agit d'une erreur de ma part, la plume à glissée (entendre la souris) et impossibilité de corriger avant ce matin avec prise d'effet que le lendemain.

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Chambellan du Béarn

Yolaine

Yolaine revint de la salle des maires.

Et ça continue !
Je viens maintenant d'apprendre qu'une carrière a perdu un niveau !
Et la meilleure c'est qu'on n'a pas jugé opportun de la remettre à niveau alors que ça ne coûte pourtant pas grand chose comparé à l'amélioration d'une mine d'or !

Je vous rappelle que l'amélioration de la mine d'or nous fera gagner 11 écus de plus par jour.

Une carrière niveau 10 remplie à 30 mineurs rapporte 33 écus.
Une fois remise au niveau 11, elle rapportera 75 écus.

Ca coûte trois fois rien, et ça rapporte 4x plus que la mine d'or.
Mais non, on ne remet pas en priorité à niveau la carrière...

Yolaine leva les yeux au ciel devant tant d'incompétence.
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Odradek

Odradek entra dans la salle des doléances. Entendant les récriminations il siffla entre ses dents

Quand dans ce Comté on pourra dire les choses sans invectiver la personne avec qui l'on parle et que l'on pourra discuter posément, alors ce jour oui, nous pourrons faire quelque chose de bien.

Malheureusement ce sont toujours les mêmes qui s'en montrent incapables...

Puis, l'esclandre ayant prit fin il prit la parole

Bonjour, j'ai vu que la loi concernant la non attribution de la citoyenneté en cas de fermeture de frontières avait été abrogée dans la charette des décisions prises au temps de la Régence.
C'est dommageable car si une telle loi avait existé lors de l'arrivée des Lions, elle nous aurait permis une défense plus efficace.
Elle me semblait nécessaire dans notre arsenal legislatif, les faits nous l'ont montré.

Pouvons nous avoir plus de précisions sur les motifs qui ont présidé à ce retrait du texte?

Yolaine

Votre parti-pris n'étonne personne messire Odradek.
L'incompétence et le gaspillage ne vous gêne nullement.
Par contre critiquer ceux qui cherchent à rectifier le tir et corriger les idées fausses vous est tout naturel, simplement car ils ne sont pas de votre bord.

J'en ai une autre pour votre gouverne, mais vous allez voir que ça va entre être moi la méchante...

On bassine les maires (à raison) au sujet de la solidarité béarnaise, qu'il faut toujours privilégier les transactions entre villes de notre comté à celles avec l'extérieur.

Depuis la tristement célèbre opération "Pau Terre Brûlée", notre capitale a vu sa population gravement réduite. La guerre est finie, Lions, combattants béarnais, alliés, tous s'en sont retournés. et les recettes commerciales dégageables avec une population aussi mince sont trop faible pour compenser les dépenses quotidiennes de milice et corruption, milice qui soit dit en passant défend aussi le château Comtal.

La réouverture de la forêt dégage de faibles bénéfices, mais c'est toujours ça de pris vu l'époque de vaches maigres. Encore faut-il ensuite écouler le bois.

360 stères stagnent sur la foire comtale, et d'autres dans les stocks des villes forestières, et voila-t-y pas que je découvre une transaction organisée par notre CaC mauléonaise bien aimée toujours si prompte à nous faire la leçon de morale. Ladite transaction concerne les villes fruitières et Bazas. Elle vise à vendre des fruits (fort bien) et acheter 150 stères de bois en contre partie.

Elle a bon dos la solidarité béarnaise !
Qu'un maire achète pour ses besoins du bois à l'extérieur alors qu'on n'arrive pas à écouler le nôtre, c'est déjà dur à avaler. Mais qu'il en prenne bien plus et que le CaC fort complaisant rachète tout l'excédent, là ça devient pour le moins inadmissible.

A Pau, on peut crever et nous faire cuire des tartes aux stères (ou austères ?), Dame Hervelina n'en a cure. Et quand on s'en plaint, on a juste droit à du "si ça ne vous plait pas , ben c'est le même prix"

Mais je ne me fais guère d'illusions, c'est encore moi la vilaine qui empêche vos amis de magouiller en rond...
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Lebron23

Alignez vos prix déjà peut-être ?

Quand Pau ne paie pas de taxe comtale, fournis ce qu'elle veut en frais de bouche et en quotas c'est déjà pas mal comme solidarité Béarnaise car de l'autre côté se sont les autres villes qui doivent rattraper...

Hors de question d'acheter du bois à Lourdes plus cher alors que les Lourdais paient déjà moitié moins d'impots qu'à Orthez alors si on peut faire un tout petit bénéfice supplémentaire pour alléger un peu les impôts des Orthéziens injustement plus élevés que certains Béarnais... Elle est où la solidarité Béarnaise ici?

Je les déjà dis mais à force de prendre certains habitants pour des vaches à lait arrivez à un moment ça va pas le faire.

Ingenue

Une blonde qui la ramène.
Avec toute la diplomatie dont elle est capable.

Excusez-moi Yolaine, mais vous qui avez été CAC, vous savez fort bien que pour vendre, il faut acheter en retour. Les échanges dans ce Royaume se font généralement sur la base du troc.
Vous plaindrez-vous que Lina déleste les villes fruitières de leurs stocks afin de le vendre et ainsi les aider ?

Vous parlez de solidarité béarnaise, bien. En ce cas qu'on achète son poisson à Tarbes au prix de 18.50 écus afin d'assurer un revenant égal à celui des Béarnais dont les villes sont pourvues en forets et vergers.
Certains Maires sont prêts à faire jouer cette solidarité, mais elle n'est pas à sens unique -et ne le prenez pas pour vous, je fais une généralité- certains donc achétent poisson et fruits le moins cher possible tout en augmentant doucement le prix de leur bois.
Poissons et fruits ne sont pas des ressources indispensables, les villes fruitières et portuaires font bien peu de bénéfice, alors que le bois est une matière première indispensable... Certains en jouent. Lassés et Lourdes ne produisant pas assez de bois au plus fort du conflit, certains Maires ont du se tourner vers le commerce externe oui.

Je vous trouve bien prompte à taxer certaines personnes sans les nommer de magouiller.
On pourrait presque en croire que vous en visez une et une seule. Celle qui vous remplaça au poste de CAC. Que ce soit à propos des échanges ou des mines dont elle n'est pas à charge...

Le soucis n'est pas que vous pointez des erreurs, des manquements, que vous recommandiez une méthode plutôt qu'une autre. C'est votre façon de s'exprimer -venimeuse à souhait- qui pose soucis.
Vos interlocuteurs seraient sans doute plus enclins à vous écouter si votre ton était plus cordial et avenant.
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Hervelina

- Yolaine ... Vous êtes ridicule ...

Depuis le début de ce mandat, j'ai acheté dans les 600 stères de bois à Lourdes et Pau. J'en ai acheté aussi à l'extérieur, quand j'avais besoin de plus, je me suis fournie ailleurs parce qu'Ecm n'en avait plus.

Pour ce qui est de cet échange, oui j'ai voulu aider Mauléon surtout et Orthez qui me disaient avoir du mal à écouler leurs excédents .
Sur les 150 stères de bois, y'en a 62 que se partageront Orthez et Mauléon, au prorata des fruits que chacune aura donné et moi je prends l'excédent parce que j'ai refilé un peu de farine à Bazas qui en avait besoin.

Mais j'aurais encore besoin de bois pour les prochaines fêtes du prestige et je me fournirai dans le Bearn, comme je l'ai fait bien souvent. A moins que vous ne vous mettiez à bouder et que vous ne chipotiez pour quelques malheureuses 90 stères de bois ?

Sinon, je voulais continuer dans mon optique de filer un coup de main aux mairies, moi .... J'ai un contact qui cherche du bois à 4,10 écus contre de la viande et du sel pour le comté, j'allais vous le proposer, mais vous avez crié au loup avant ... J'en fais quoi de ce contrat ? Poubelle ? Ou je vous en fais profiter quand même ?

Ensomulv

Ulv entendait Dame Yolaine se plaindre sur différent sujet depuis peu de temps mais ce dernier le fit sourire.

"Et les mines ? Il y a peu de temps vous veniez vous plaindre des mines auprès de Dame Hervelina mais vu que cela n'est nullement de son ressort vous êtes partit chercher du coté des échanges inter-Comtés. C'est amusant de vous voir et de vous entendre ma Dame, on dirait presque que vous ne chercher pas à dénoncer une erreur mais, au contraire, que vous cherchez à faire choir une personne ? C'est étrange, m'est avis.

Alors, étant donné que Dame Hervelina n'est pas CaM mais CaC, vous allez arrêter de parler des mines ou maintenant que je vous rappel ce sujet allez vous y retourné ?"

Ensomulv trouvait là fort intéressante ces interventions. Si lui avait récemment dénoncer en publique la lenteur du Conseil sur le vote et la mise en application de la loi sur les signatures ; Dame Yolaine, elle, semblait chercher n'importe qu'elle excuse pour s'attaquer à une seule et unique personne. L'intervention d'Ingénue fini par appuyer ces soupçons, puis il quittât la salle des doléances en riant face à la réponse de Lina qui eut fini de faire taire les propos de Dame Yolaine.
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Hervelina

Puis vous êtes solidaire du comté vous peut-être ? Vous n'avez pas du fer que vous aviez acheté à 19,30 pour le compte du comté et que vous gardez pour vous, juste par rancœur ? La solidarité, ça marche à double sens Yolaine ...

Et aussi, je fais quoi pour mon projet des impôts ? Moi qui défends l'idée que l'imposition demandée à votre ville soit au moins divisée par deux parce que les palois n'ont droit qu'à un seul champs ?

Et je ne parle même pas du fait, que moi, je demande que les quotas soient calculés entre 85% et 100 % des besoins du comté, ainsi je m'efforce de ne pas avoir à acheter sur les marchés béarnais derrière le dos des maires, comme d'autres avant moi l'ont fait, ni à les dégarnir de trop sans que vous ne compreniez pourquoi.
Je vous rachète la viande qui manque pour les frais de bouche à 18 écus, alors qu'on en trouve sur les marchés à 17,25, ainsi que le blé ou le maïs qui me manque à 12,80 ou 3,40 pour que vous, les maires, vous puissiez vous faire une petite marge là dessus ...

Ce n'est pas vous, quand vous étiez CAC, qui disiez que les mairies se faisaient du blé sur le dos du comté ? Vous avez soudainement changé d'avis peut-être ?

Yolaine

Yolaine eut un sourire amusé en voyant débarquer toute l'équipe.
Il était clair que ce n'était pas à elle qu'ils s'adressaient, mais à leurs éventuels électeurs présents dans la salle.

Ah ! Je savais bien que je serai la vilaine !

Il faut reconnaitre que vous avez l'esprit d'équipe.
A défaut d'autres qualités, c'est déjà ça.

Visiblement j'ai du davantage toucher qu'avec les mines.
Il faut dire que pour les mines il n'y avait rien à ajouter, c'était n'importe quoi et puis c'est tout...

Elle se répondit d'abord à Ingenue.

Pour ma part j'ai TOUJOURS acheté aux villes béarnaises, et sans JAMAIS discuter les prix qui m'étaient proposés.
Quant au bois, vous parlez d'augmentation... je suis perplexe, il se trouve que je le vends 10 deniers de moins qu'il se vendait avant que je devienne maire de Pau. Donc en fait d'augmentation, c'est une baisse.

Vous m'accusez de viser Lina.
Pour l'affaire du bois, c'est une évidence.
Pour les mines, nullement. Il se trouve juste que c'est elle qui a répondu, c'est tout. Et comme elle s'est contredit et m'a sorti quelques énormités, je ne pouvais faire autrement que relever.
L'origine des décisions reste toujours aussi nébuleuse, j'ai entendu les trucs les plus dingues, des histoires de surintendant des finances... passons...

Je le reconnais, et depuis le temps que nous nous connaissons vous devriez savoir que je suis ainsi, je m'exprime avec une virulence certaine et cela me dessert souvent. Mais bon, je ne suis pas ambassadeur, je ne suis qu'un béarnaise qui s'insurge quand elle voit des choses qui ne lui plaisent pas. J'ai encore ce droit ?

Elle répondit à Lina.

Je constate avec satisfaction que vous reconnaissez vouloir aider votre ville. C'est un peu ce qui me gêne : cette constante confusion entre la fonction de maire de Mauléon et celle de CaC comtal.

Vous avez une affaire à 4.10 ?
Ben fourguez leur le bois que vous allez récupérer à Bazas.
Puis pour le remplacer dans le stock comtal, prenez donc le mien.
Moi à 4.10, j'y suis de ma poche pour exploiter la forêt.
Et encore, je trouve que je suis relativement chanceuse pour la casse des haches...

Puis elle se tourna vers le type au chapeau.

Mon bon monsieur, je m'exprime à chaque fois qu'une décision me parait scandaleuse.

Vous devriez être content, cela faisait plus d'un mois que je n'étais point venue ici, sans doute parce qu'à part les pitreries en salle du trône, il ne s'est rien passé. Et puis là, deux fois coup sur coup. Je m'en serai bien passée, moi, vous croyez que ça m'amuse ? Ben non, je préfèrerais tout se passe bien.

Elle se tourna de nouveau vers Lina.

Pour l'histoire du fer, votre mémoire vous joue des tours.
J'avais proposé de le céder au Comté à mon départ.
Varden nous avait encore gratifié d'énormités plus grosses que lui et au final vous n'en avez pas voulu.
Le fer est toujours là, dans ma cave à Pau, à votre disposition quand vous le souhaitais. Je ne comprends même pas que vous puissiez penser qu'il en soit autrement.

Quant aux histoires de rachats, vous savez fort bien que le marché de Pau est particulièrement cher, que malgré les tarifs intéressants pratiqués par le Comté, la capitale ne gagne rien dans ce domaine...
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Ingenue

Soupir et sourire. Battre des cils.

Etre ambassadeur ou pas... Peu importe quand on a le soucis de la rendre la critique constructive et recevable par ceux à qui on la fait, non ?
L'essentiel est d'être entendu et compris, pas de s'envoyer des fruits pourris, du poisson avarié et des stères de bois vermoulu en pleine fiole.
Ce n'est pas de la diplomatie, mais simplement de la courtoisie.

Lorsque j'étais maire, Pau ne vendait pas encore de bois et Lourdes pouvait le vendre jusqu'à 4.35 écus. La situation étant difficile, le pain cher, je le revendais à 4.36 écus quand on me demandait du poisson à 18 écus grand maximum. Je ne citerai pas de nom.

Il me semble, pour changer de sujet, que Lina ne soit pas Orthézienne, et qu'elle a aidé Mauléon certes mais aussi Orthez. Peut-être aidera-t'elle Tarbes lorsque l'occasion se présentera.

Qui plus est, Yolaine, suite à votre prise de bec avec Valère d'Arezac, vous avez bien signifié que le comté se passerait de ce fer dont il a tant besoin...
La colère, l'agacement surement mais nous n'avez pas fait montre d'une quelconque volonté de le céder au Béarn une fois la dispute passée.

Peut-être que notre bailli pourrait vous faire un mandat afin que le comté en bénéficier dès à présent ?

Quant à ce Surintendant des Finances, qu'y a t-il donc que vous trouviez si délirant ?
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Yolaine

Aider Mauléon, Orthez ou Tarbes, très bien... pour l'heure j'aimerais moi qu'on aide Pau !
Ca n'en prend pas le chemin !

Sinon il est certain que j'ai du m'énerver passablement après les calomnies lamentables de Varden.
Mon fer a toujours été à la disposition du Béarn, je vous le cède quand il vous plaira.

Pour le surintendant, laissez tomber, je ne sais même pas ce que c'est qu'un surintendant.
Ca m'a juste parut déplacé. Régler un problème minier de cet ordre me semble tellement simple...
Et puis dans le fond je m'en fiche de savoir qui a pris cette décision.
L'essentiel c'est qu'on retienne qu'il faut améliorer ce qui rapporte le plus.
Il fallait d'abord s'occuper de la carrière, et ensuite de la mine d'or de Mauléon-Orthez (vous voyez, je n'ai rien contre Mauléon et Orthez ^^).
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Odradek

Secouant la tête

Yolaine, je ne vois pas de quel parti pris vous parlez. Je n'appartiens à aucune formation politique et ne sais même pas pous qui je vais voter pour les prochaines élections.

Je faisais juste remarquer votre incapacité totale à travailler normalement et à vous exprimer sans agresser votre interlocuteur.
Que vous soyez ainsi n'est pas une excuse.

Yolaine

J'ai certainement un caractère de cochon et je suis très exigeante, mais moi quand je suis au travail, je fais toujours les bons choix. Z'avez qu'à demander à ceux qui m'ont vue à l'oeuvre. Alors vous me faites doucement rigoler avec votre "incapacité totale à travailler normalement". Regardez un peu mes bilans avant de faire concurrence à Varden pour ce qui est de sortir des énormités... à moins que pour vous "travailler normalement" consiste à faire bourde sur bourde ?

Elle lui fit un sourire éclatant.
Car s'il y avait bien une chose qu'on ne pouvait lui retirer, c'était son efficacité et la qualité de ses résultats.
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Odradek

Un petit blanc...puis

Ainsi donc vous êtes parfaite... que ne le disiez vous. Je comprend mieux pourquoi vous vous sentez autorisée à prendre les gens de haut et que vous refusez toute remise en question...

Finalement, dommage que votre liste par sa non participation aux éléctions nous prive d'un talent omniscient.

Un nouveau silence puis

Je réitère ma question sur la fermeture des frontières

Lebron23

Yolaine a écrit:

pour l'heure j'aimerais moi qu'on aide Pau !
Ca n'en prend pas le chemin !

Pau bénéficie déjà d'un traitement de faveur me semble-t-il comme je l'ai déjà dis plus haut.

Telya

Elle soupira , décidement on ne pouvait être contre les décisions du conseil sans se faire agresser
il est vrai que le ton de yolaine n'etait pas des plus diplomates mais on ne pouvait lui enlever le fait de travailler dur pour son comté.

Messire Odradek , le comté n'est privé des talents de personnes .
Yolaine met son energie au service de la capitale , ce qui vous en conviendrez est une tâche hardue.

Si pour vous être maire n'est point travailler pour son comté , j'avoue que je ne vous comprends pas.
une mairie n'est rien sans le comté , mais le comté n'existerait m^me pas sans les mairies.
les deux sont complémentaires , enfin je le vois ainsi.

Messire Lebron , Pau bénéficie peut etre d'un traitement de faveur , mais n'oubliez pas que c'est la capitale et que le passé nous a helas prouvé combien il etait important d'avoir une capitale active et forte.
Mauleon et Orthez vous semble en difficultées mais , est ce une raison pour pénaliser Lourdes ou Tarbes ?
peut etre les choix que vous avez fait en élisant des maires qui n'ont peut etre pas aidé la ville , bien que chaque maire d'orthez aient dit qu'ils etaient le meilleur, orthez ne serait peut etre autant en difficultés si ça avait été le cas.
vous avez actuellement un maire qui semble etre efficace , profitez en .

Lourdes et Tarbes sont , elles aussi , prés d'une frontiére ou tout est moins cher dans les villes à coté , cela ne les a pas empechées de prospérer.

vous dites que vous prenez un bénéfice en achetant le bois ailleurs .
bien sur c'est une solution , une autre solution c'est la préférence béarnaise mais j'avoue que je n'ai jamais réussi à faire comprendre le bien fondé de cette mesure.
les différents conseils s'y sont opposés , et je ne l'ai pas proposé à celui là , sachant d'avance que j'essuyerais un refus , si vous voulez je puis vous expliquer comment je verrais son fonctionnement.
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Vever

va falloir a pau combattre contre la surproduction car la ville est vide de ses habitant
et c'est inquietant je vi que de la coupe de bois et non de mon champ ni meme de mon metier de menier

Telya

il y a en effet stagnation des produits sur le marché car il y a peu de vente d'effectuée
pau s'est vidée comme une outre percée à la demande du conseil de régence pour en faire une terre brulée

il faudra longtemps je crois avant de retrouver une situation normale

les palois ne peuvent vivre de leur champs ou échoppe , c'est une situation dramatique pour beaucoup d'entre nous
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Vever

j'espère que ca va tre vite etre remideier car si cela dur pau sera vide de tout car tout le monde partira
et pau deviendra ville fantome

Telya

je l'espére aussi , en tout cas on va tout faire pour que ça s'arrange
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Vever

ca serai chouette pour tout le monde

Ptitmec13

Ptit était dans le coin de la salle de doléance, chacun faisait sa petite sauce histoire de se chercher à mettre l'autre dans la panade. Les paroles en l'air fusaient et la blondine écoutait. Une question posée et pas de réponse... Froncement de sourcil, les échanges continuaient et pourtant cette question restait sans réponse.
Elle s'avança vers Odradek arborant le sourire qui ne la quittait que rarement.

Bonjour Messire Odra,
Je vais essayer de vous répondre.
Si dans "loi concernant la non attribution de la citoyenneté en cas de fermeture de frontières" vous entendez parler de celle intimant de demander l'autorisation de s'installer en Béarn pour les non Béarnais de naissance, en effet elle vient tous juste d'être abrogée.
Le conseil, du moins pour ceux qui se sont exprimés, a estimé qu'elle était restrictive quant à la nécessité de peuplement de certaines villes et qu'il serait toujours à temps de la remettre en fonction si la nécessité s'en faisait sentir.
La plus part des ennemis sont partis et sont surveillés, la loy martiale vient d'être levée mais les frontières restent fermées.
De plus nous travaillons actuellement à la vérification des déménagements en Béarn.
J'espère avoir pu répondre à vos interrogations.

Elle le regardait l'air posé, faire abstraction de ce qui se disait à coté. Parfois cette salle de doléances devenait une vraie ménagerie.
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Prévost des Maréchaux

Odradek

Il salua de la tête la responsable de la prévôté

C'est bien de cette loi dont je parlais. Je continue de trouver dommage qu'une loi qui permettait d'anticiper des actions hostiles ait été abrogée. Et elle n'a vraiment de sens qu'avant l'arrivée d'un ennemi, pas pendant qu'il est la.

L'experience montre à quel point elle aurait été utile dans l'affaire des Lions.

Je doute qu'elle soit restrictive pour le peuplement du Béarn : son application est trés légère, et elle ne s'applique pas hors période de troubles.

Bref...

Yolaine

Et le grand n'importe quoi des mines continue...

Je viens d'apprendre par un ami lourdais que la carrière a été limitée à 33 places.
Peut-on connaitre la méthode utilisée pour définir cette valeur ?
Le dé à jouer ? Le tarot divinatoire ? la loterie ?

Non parce que tant qu'à limiter, autant prendre une valeur efficace !
Y'a pourtant qu'à calculer...
Pour un mineur de moins, on gagne plus !
Je sais, c'est paradoxal, mais quand on maîtrise le fonctionnement des mines, on est capable de savoir ça.

Le mineur supplémentaire :
- il coute un salaire et un quintal de pierre en entretien en plus
- il produit seulement 2 quintaux de pierre
Vu qu'un salaire coûte plus qu'un quintal, je vous laisse méditer au bilan.

Yolaine leva une fois de plus les yeux au ciel devant l'incompétence répétée du conseil.
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Ingenue

Et la blondine de lever l'index d'un air docte.

Le pendule et la baguette de sourcier.
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Odradek

Le front soucieux, Odradek vint interpeler la personne de permanence en ces lieux

Quelqu'un peut il me dire si nous sommes en état de guerre contre le Marquisat?

Ce faisant, il étala un article de l'AAP sur lequel il venait de tomber

Citation:

Guerre contre le Marquisat: le conflit s'étend à l'Italie et à la Savoie!

BRIGNOLES (AAP) - Lors de notre dernier point sur le conflit qui opposait les Compagnies d'Ordonnance Françaises, les impériaux, et les Provençaux loyalistes aux partisans du Marquisat des Alpes Occidentales, nous avions conclu sur un statu quo.
Aujourd'hui ce statu quo est remis en cause.
En effet, on a pu constater ces derniers jours l'arrivée massive de Catalans, venu soutenir le Marquisat, qui ont mis le siège devant Toulon, toujours tenue par la première vague des Compagnies d'Ordonnances Françaises, commandées entre autre par le Connestable de France, l'Amiral de France, le Duc Lexhor d'Orléans, le Vicomte Pierre du Val de Loire de Montlouis et le Vicomte Pierre de Courtalain de Conches. In Phooka Memoriam, commandée par la Baronne Angélique d'Harfleur fait face à Despertaferro commandée par Rocabertí. Il semblerait que, seuls, les Catalans ne puissent déloger les Français solidement implantés et aguerris. Cependant, beaucoup de sorties des assiégés ont été effectuée sans pour autant que l'armée Catalane n'ait levé le siège.
De plus, le premier dimanche du mois de mars, l'armée Catalane semble avoir rompu la trêve dominicale en s'attaquant à la bannière Béarnaise du Sieur Oli13, qui a vu sa petite troupe massacrée alors qu'elle était implantée non loin du camp Catalan. On note aussi que les Catalans auraient tués des Languedociens qui avaient tenté de ravitailler les assiégés par mer.

A Arles, la ville était sous domination des forces françaises du Baron Nkhan de Saint Saën et du capitaine franc, Namaycush. A l'heure actuelle le gros de leur armée est aux alentours de Forcalier ils auraient forcé le passage à deux armées Marquisales, dont celle de la Marquise Hersende. Une armée impériale, menée par le Baron savoyard Ninoupitch de Miolans, vient de lever bannière à Arles. Il prit la succession du commandement de la place lorsque les deux armées sus-citées ont fait mouvement. Mais aujourd'hui, une révolte des rebelles a poussé un marquisard à la tête de la mairie, un dénommé Gmat.

Du côté marquisal on note toujours la présence de deux armées à Aix, deux à Brignoles et une en campagne, en plus de celle des Catalans.

A présent le conflit vient de s'étendre à l'Italie et à la Savoie, première province d'Empire a être touchée. En effet, les troupes Génoises qui étaient en Provence s'étaient -aux dernières nouvelles- repliés sur la République Ligurienne pour défendre leur territoire contre l'Alliance Vénise, Milan, Modène et du Temple Italien, qui les sommaient de revenir dans le giron Impérial.
Visiblement la réponse des Génois fut la prise de Chambéry, par un coup de main audacieux, bien que le Doge ait condamné et destitué les révoltés et nié toute implication, malgré les bruits de couloir et les minutes du conseil qui ont fuis du huis clos. De fait, l'Empire est attaqué au cœur de son domaine et l'on pourrait assister à un revirement des positions des Provinces, plutôt portées sur le dialogue. On attend notamment la position de la Franche Comté, très critiquée ces derniers temps. Il est à noter que Monseigneur Tully s'est fait médiateur d'une trêve entre les Génois et la Savoie. Si cette dernière retire ses troupes de Provence -chose qui semble ne pas avoir d'écho- elle aurait récupérerait la maîtrise de sa Capitale.

En Italie, pendant qu'un ultimatum de "deux jours solaires" du Duc de Modène courrait, le Duc de Milan est passé à l'offensive, écrasant une première armée Génoise avant de mettre le siège devant la capitale de la république Ligurienne. A l'heure actuelle, le siège est levé mais la force de frappe des alliés italiens contre Gênes est impressionnante.

La grande muette de ce conflit est l'Église qui a récemment renouvelé Tibère Plantagenêt comme Camerlingue. Provençal. On le savait proche du mouvement rebelle et sa réélection peut laisser penser que Rome ne prendra toujours pas position. Cependant, on a appris que Son Éminence Ecatarina de Sevilliano, Primat du Saint Empire, avait été suspendue de ses fonctions par la Curie. A priori cette information n'a rien avoir avec les faits présentés, mais sachant que la prélat était une farouche ennemie des troupes Françaises -d'abord embarquées dans la Croisade puis dans la guerre de Provence- on peut imaginer facilement que la situation n'est plus tout à fait la même à Rome. Si une communication de la Curie devait voir le jour, surtout après l'agression génoise sur la Savoie, la gestion ambiguë de la trêve savoyarde et les rupture de la trêve dominicale, ce serait le bon moment.

Dans l'ensemble, l'offensive semble avoir repris, à l'avantage des loyalistes, impériaux et Français. Cependant, dans les jours qui viennent, il faudra porter son regard sur l'Italie et l'Empire pour y voir la suite du conflit.

A. pour l'AAP

Gnia

Une fois n'est pas coutume, aujourd'hui c'était la Comtessa qui était d'astreinte en salle des doléances. Justement ce qu'elle détestait, elle pour qui le Porte Parole était justement fait pour éviter ce genre de désagrément.
M'enfin on ne luttait pas seule contre les idées progressistes incongrues d'une poignée qui prônait la transparence alors que lorsque l'on s'appuyait sur les faits, leurs mandats s'étaient avérés plus qu'obscurs.

La comtesse ruminait donc en s'accrochant à ses principes réac' lorsque Odradek entra en salle des doléances.
Profond soupir lorsqu'il lut l'article de ce torchon qu'était devenu l'AAP.

Aaah.. Messer Odradek, la Provence... Vaste sujet.

Alors.
Je répondrai brièvement et de façon très claire à votre question.

Le Royaume de France et notre Roy sont en guerre contre le Marquisat. De fait, étant vassaux du Roy, nous le sommes.

Au sujet de l'armée du Sieur Oli, elle est sous commandement de la Connestablie de France et plus particulièrement sous ceux, d'Anthémios de Deliancourt, Connestable de France.

Quant à savoir si le Béarn a commandé l'envoi de l'une de ses armées, de ses nobles et de son ancien sénéchal en Provence, je vous répondrai non point.
Il s'agit là d'initiatives personnelles, pour lesquelles le Régnant d'alors avait été peu ou pas consulté, quand bien même nous étions nous-même en guerre.

Petit sourire de façade qui semblait en dire plus que ce qui était exprimé.

Ai-je répondu à votre questionnement ?
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Odradek

Il dévisagea longuement la Comtesse après qu'elle lui eut répondu. Son visage ne laissait rien transparaitre qui pu être interprété dans un sens ou dans l'autre.

Réprobation, stupeur, stupidité ou approbation auraient tout aussi bien pu être accolés à son expression selon l'état d'esprit de celui qui l'aurait regardé à ce moment la.

Ses lèvres s'entr'ouvrirent sans laisser échapper aucun son. Puis il articula, comme au prix d'un effort surhumain

Je vous comprend parfaitement

Il salua, tourna alors les talons et repassa la porte

Stamildon

Stamildon arriva d'un pas énergique en salle des doléances.

Messieurs dames les conseillers,

Bonjour,

A chaque élection les gens râlent à cause de l'inutilité et des conséquences des signatures électorales. Lors du mandat précédent on nous avait promis un débat et une révision de ce décret. Nous avons eu le débat qui fut unanime pour une adaptation, mais point de révision. La question est-elle toujours à l'ordre du jour? Le nouveau conseil a-t-il l'intention de finir ce qui avait été commencé? Cela sera-t-il fait avant les prochaines échéances?

Gnia

Finalement l'astreinte salle des doléances quand on avait l'impression de gagner à chaque fois comme dans Questions pour un Champion, c'est pas si désagréable...

Quoique Odradek qui venait de quitter la Salle des Doléances, elle avait plutôt l'impression qu'il lui avait concédé ce point qu'elle ne l'avait gagné.
Etrange, comme à son habitude.

Un sourire amusé sans moquerie aucune accueillit Stamildon qui venait d'entrer et ses questions.

Stamidon, vous venez de me prouver ce que je soupçonnais. On reproche au conseil son manque de communication, mais lorsqu'il communique personne ne le lit ou ne l'écoute, ou alors bien mal.

Laissez moi vous relire les annonces faites par Donà Vanyel en date du 21 février de cette année.

Citation:

Décret comtal sur la validation des listes électorales

a) Lorsqu'un groupe de personnes désire se déclarer candidat aux élections comtales, la liste doit se présenter (Noms, Villages de résidence et dates d’arrivée en Béarn) d'abord sur la gargote béarnaise.

b) Le citoyenneté des candidats ainsi que leur casier judiciaire seront vérifiés par les services de la prévôté pour s'assurer de leur éligibilité.

c) La liste ne pourra être déposée officiellement au château [IG] qu'une fois obtenu l'accord du Comte en exercice, étant entendu que le Coms ne saurait refuser l'inscription d'une liste dont tous les candidats remplissent les critères d'éligibilité.

d) Une fois la liste déposée, il ne pourra être changé plus de Quatre (4) noms sur la liste présentée, étant entendu que les éventuels remplaçants doivent remplir les critères d'éligibilité. L’utilisation du nom d’une personne sur une liste sans son accord peut entraîner plainte et poursuite judiciaire contre le meneur de la liste en infraction.

e) Le non-respect des « lois électorales » précitées, et instituées comme telles dans la Coutume du Comté du Béarn entraînera des poursuites judiciaires de la part du Comté du Béarn contre les contrevenants et rendra les contrevenants, et les listes dont ils sont membres, inéligibles.

Adopté par le conseil
Signé par Agnès de Dénéré de Saint Just dicte Gnia, Comtessa do Bearn
Faict à Pau le 22e jour de Février de l'An de Grasce mil quatre cent cinquante huit.

Citation:

Béarnais, Béarnaises

Saludi e Patz !

Qu'il soit su de tous que le décret comtal concernant la validation des listes électorales modifié et affiché le 22e jour de Février de l'An de Grasce 1458 n'est pas applicable aux élections devant arriver à échéance le 8 mars de l'An de Grasce 1458.
La raison en est un simple de souci d'équité, que chaque liste désirant se présenter aux élections devant arriver à échéance le 8 mars de l'An de Grasce 1458 soit soumise aux mêmes contraintes.
Ainsi le texte datant du 11 Février de l'An de Pâques 1456 reste en vigueur jusqu'au 8 mars de l'An de Grasce 1458, date à partir de laquelle le texte du 22e jour de Février de l'An de Grasce 1458 entrera pleinement en vigueur.

Faict à Pau, le vingt-deuxième jour du mois de Février de l'an de grâce mil quatre cent cinquante huit.

Citation:

Loi de citoyenneté Béarnaise

Article 1 - Est citoyen Béarnais
* toute personne née dans une ville du Béarn et y possédant au moins une terre ou une échoppe.
* toute personne résidant depuis au moins 30 jours en Béarn et y possédant au moins une terre ou une échoppe.

Article 2 - Toute personne perd la citoyenneté Béarnaise si elle est reconnue coupable par la cour de justice Béarnaise.
Cette perte de statut citoyen est de 3 mois pour les cas de trahison et de haute-trahison, de 2 mois pour les cas de brigandage. Pour les cas de trouble à l'ordre public, d'escroquerie grave ou de récidive d'esclavagisme et de petite escroquerie, cette durée est laissée à l'appréciation du Juge et ne saurait excéder 2 mois.

Article 3 - Nul ne pourra prétendre à être candidat à des élections Municipales ou Comtales en Béarn sans avoir au préalable acquis la citoyenneté Béarnaise.

Une dérogation peut être demandée au Comte en exercice avant le dépôt de candidature et en place publique. Toute demande par un autre biais sera déclarée non recevable.
Un silence du Conseil Comtal de plus de 5 jours après la demande équivaudra à une acceptation tacite.

Adopté par le conseil
Signé par Agnès de Dénéré de Saint Just dicte Gnia, Comtessa do Bearn
Faict à Pau le 22e jour de Février de l'An de Grasce mil quatre cent cinquante huit.

Il me semble que cela répond à vos inquiétudes, n'est ce pas ?
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Stamildon

Stamildon sourit surpris et s'empressa d'aller à la Bibliothèque et revint quelques minutes plus tard avec un parchemin

Merci Madame la comtesse! Eh bien en tant qu'émissaire c'est un comble en effet! Je n'avais pas suivi l'actualité pendant la semaine où a été révisé ce décret, alors j'étais allé à la bibliothèque du château pour ne pas avoir l'air bête au cas où ce décret était passé.
Et là Patatrack, qu'avais-je donc aperçu? Le décret suivant que je viens de retrouver :

Citation:

Décret comtal sur la validation des listes électorales

Lorsqu'un groupe de personnes désire se déclarer candidat aux élections comtales, celui-ci doit se présenter d'abord sur la gargote béarnaise et recueillir 30 signatures de soutien (les siennes incluses).

Ces signatures ne sont pas une promesse de vote mais bien le cautionnement du sérieux de cette dite liste.

Ne peuvent soutenir une liste électorale béarnaise que des personnes répondant aux critères électorales du Béarn. À savoir pour rappel: posséder au moins une terre ou une échoppe en Béarn.

Fait à Pau le 30 Avril 1456
Par Juliano Di Juliani
Coms-Régent du Béarn

Au passage j'y ai retrouvé en cherchant un peu plus les décrets que vous venez de me montrer.

Est-il logique que nous tombions en premier sur les anciens décrets aujourd'hui invalides, sans qu'aucune annotation ne soit écrite dessus indiquant qu'il n'est plus valable?
Ça éviterai ce genre de quiproquo, et j'aurai moins l'air bête en salle des doléances!
Mais merci, au final ce n'est pas bien grave!

Vanyel

Elle ne trainait plus trop dans cette salle.. pourtant la question posée, elle la prenait un peu pour elle, après le temps qu'elle avait passé à la bibliothèque à essayer de faire la poussière pour tâcher de faire en sorte que cela soit un peu plus lisible et moins fouillis. Soupire... force était de constater qu'il restait par-ci par-là des étagères pas tout à fait rangée, qu'à cela ne tienne, elle ferait valoir sa carte de bibliothèque si besoin.

Léger toussotement

hum hum, bonjorn Stamildon, je me permets d'intervenir brièvement, ayant trainé un peu à la bibliothèque moi-même..
J'avais jugé bon de laisser les anciens textes visibles.. peut-être à tort, lorsque j'entends vos propos. Si cela est plus déroutant que clair, il est possible de ranger les textes qui ne sont plus en vigueur, et refermer leur page. Ainsi les gens tomberaient sur le texte actuellement en vigueur plus facilement.* Ça pourrait éviter des quiproquos.

[*hrp: comprendre mettre les textes dépassés en spoiler, donc consultables uniquement si on clique dessus]
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Stamildon

Bonjour Vanyel,

Je pense en effet que si c'est possible ça peut apporter de la clarté. En même temps, je n'étais peut-être pas non plus une lumière en ne lisant que les premiers décrets...
Néanmoins puisque vous êtes là, je dois reconnaître que le travail que vous avez exercé en bibliothèque fut remarquable!

Yolaine

Yolaine revint en salle de doléance pour tenter de comprendre à quoi pouvait bien jouer le conseil.

Hier soir, je vois 4 embauches pour la maréchaussée fleurir dans ma ville.
En plus, je vois quelques temps plus tard que 4 palois s'en sont emparés.
Je me dis "super, on va enfin avoir une bonne défense stable à Pau".
Je viens même vous féliciter de cette décision.

Mais voila-t-y pas ce soir que je constate la dissolution du groupe de maréchaux.
Peut-on m'expliquer :

1. pourquoi on ne tient absolument pas le maire de la ville informé de ces manoeuvres pour le moins étranges.

2. pourquoi avoir embauché pour aussitôt dissoudre ? Ca rime à quoi ?

Je suis effarée par cette absente totale de communication pour un sujet aussi important que la défense de la capitale.

J'espère en outre que vous avez été plus communicatifs avec vos employés.
Si ces braves gens ont logiquement optés pour suivre le meneur, vous leur aurez gâché leur journée...
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Laurestel

Vous soulevez fort justement le problème Mme le maire !

J'ai tout de même eu droit ce matin à un bref message du Chef-Maréchal m'enjoignant à "ne surtout pas quitter le groupe pour une histoire de salaire". Donc comme on m'a toujours dit que quand on est dans un groupe armé qui défend une ville, il faut "suivre le meneur", j'ai fait ça.

Bilan, je suis pour ce samedi considéré comme en "groupe armé", donc je ne peux plus travailler ailleurs. Mais quand je vais voir à quoi ressemble mon groupe, je constate que je n'appartiens plus à aucun groupe.

Est-ce donc comme vous le laissez entendre que je ne fais rien aujourd'hui ?
Et donc que je ne toucherai rien demain ?
Comme vous le dites, je suis assez scandalisée !
J'aurais mieux fait d'aller couper du bois...
On veut aider... on est bien mal récompensés.

Edit : j'ai tenté de créer un corps d'armes, pour tenter de défendre quand même histoire de servir au moins à quelque chose. Hé bien la création a été possible, par contre il n'est pas possible de défendre le pouvoir ni de détruire le corps d'armes ensuite.

Shesara

Même punition pour moi.

Engagez-vous, rengagez-vous qu'ils disaient...

Grimace de mécontentement.

Yolaine

Yolaine revint en salle de doléance, visiblement de plus en plus sidérée.

Regardez donc ce que je viens de trouver.

Elle tendit une fiche de paie.

Citation:

2010-03-27 23:11:49 : La ville a embauché Opale en tant que milicien pour un salaire de 15,00 écus

Mais que vient donc faire le Chef-Maréchal dans la milice de la ville ?
Non-content de lourder les petits maréchaux sans prévenir, la prévôté se défausse de payer aussi le Chef-Maréchal en l'envoyant dans la milice pour que ce soit la capitale qui règle la note ?
Ca c'est particulièrement fort... je n'en reviens toujours pas.
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Azdrine

Tout d'abord bonjour à tous. Vos questions sont légitimes et je vais y répondre.

Tout d'abord, les offres de maréchaussées ont été déposées à 22h30 environ et en quelques heures, les 4 offres ont été prises. Je m'en suis réjouis moi aussi puisque étant au même salaire que la milice, j'ai pu voir qu'en deux heures, les 4 offres ont été prises. Je puis donc vous encourager Yolaine à inciter vos villageois à prendre les quatres offres de la milice puisque ce travail semble être intéressant pour vos concitoyens palois.

Ainsi donc, samedi matin, j'ai envoyer les soldes aux défenseurs, c'ets pourquoi le chef maréchal Opale a indiquait aux maréchaux de ne pas quitter le groupe avant la solde.

Il se tourna ensuite vers une intervenante.

Chère dame, je tiens cependant à signaler que ces offres étaient destinés à un emploi pour une seule journée. En effet, puisque des problèmes semblent exister pour prendre les 4 emplois de milice, je n'ai point souhaitais mobiliser des personnes comme vous afin de vous permettre de prendre cet emploi de miliciens éventuellement.

Vous n'avez donc aucunement reçu pour ordre de travail de suivre le meneur deux jours de suite. Ou bien, je vous prie de m'indiquer qui a pu vous fournir telle informations.

Je disais donc, l'offre a été déposé pour une et une seule journée. Vous avez ensuite, je pense, interpreté selon "on dit" qu'il faut suivre le meneur chaque jour.

Qui a dit : Engagez-vous, rengagez-vous comme vous dites ? Je n'ai dit qu'engagez vous !

Pour la suite de la journée, un imprévu a fait que je n'ai pas pu envoyer de coursier pour que le chef maréchal reprenne son groupe de défense.

Consciencieuse dans son travail, elle a décidée de défendre le pouvoir via la milice puisque des offres existaient encore à cette heure ci et que j'étais absent pour le restant de la journée.

Bien entendu, la prévoté ne se décharge pas sur la capitale. Je ne vois pas ce qu'il vous fait dire cela puisque de toute façon, la capitale doit payer ses quatre miliciens quotidiens. Donc que ce soit une personne ou une autre, je ne vois pas ce que ca change pour la trésorerie municipale.

Ainsi donc, Opale n'etait en ce jour du 27 non pas chef maréchal mais milicienne. Et comme vous le savez, les budgets étants séparés, il est donc impossible de dire que c'est la municipalité qui prend en charge les frais de la prévoté. Ou une telle chose a t elle été demandée ?

Pour en finir avec ce sujet, il y a eu un quiproquo, je le reconnais mais le chef maréchal s'est montré efficace à réagir. Je reconnais que mon absence depuis le milieu de l'après midi a été en partie en cause, mais la vie est ainsi faite et nous ne pouvons être appelé à notre fonction tout le jour et toute la nuit durant.

Mais pour vous deux, habitantes de pau, si la défense du pouvoir vous tient à coeur, comme a dû vous le dire par courrier madama le maire dans son courrier, nous recutrons toujours et je vous invite à me contacter en privé si besoin est d'avoir de plus ample informations.
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Lonia

En effet, en temps que maréchal, on reste dans le groupe armés jusqu'à la solde, mais on ne suit pas le meneur avant d'avoir reçu l'ordre du chef-maréchal en cas de changement de celui-ci ou de non présence d'un tel groupe...

Lonia sourit, elle avait fait cette erreur dans sa jeunesse...
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Changeante...Mais toujours la même...

Paddy

Salutations au conseil,

Je suis désolé de vous déranger à quelques jours de cette fin de mandat alors que vous commencez surement à songer à prendre du repos dans vos propriétés, mais il est une question qui m'inquiète depuis quelques jours.

Bien que moi même retraité de la mairie de Lourdes depuis peu, il se trouve que mon successeur me supporte encore dans son conseil municipal et qu'il nous a demandé avis sur un projet que vous avez proposé aux maires concernant les impôts, les quotas et frais de bouche.

Une fois fait quelques calculs, j'ai de très sérieux doutes sur la faisabilité de cette promesse et je crains fort que vous ne cherchiez uniquement à déstabiliser les villes qui avaient jusqu'alors réussi à maintenir des marchés sains sur lesquels les prix n'étaient pas effondrés... et que la promesse de baisse d'impôts ne soit juste là que pour ceux qui veulent bien l'entendre ou pour parler plus clairement pour faire plaisir aux couillons.

Qu'en est-il aujourd'hui de ce projet ? Avez vous baissé la cotisation d'impôts demandée ? avez vous supprimé les quotas et frais de bouche tels qu'ils existaient jusque là ?
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Lonia

Salutations Paddy

Pour te répondre, on a rien baissé, ni supprimé, juste changé un peu la façon de procéder.

J'ai pris chaque ville cas par cas pour les frais de bouche et céréales à fournir, mais en achetant, à moindre coût.

En effet, cette semaine je me suis occupée avec le maire d'Hortez pour assainir son marché.

Hier, j'ai commencer avec celui de Mauléon, tout en achetant aux autres mairies.

Lourdes n'a pas participé, pourtant au prix que je demandais, la mairie pouvait fournir.

Je trouve que ces quotas sont trop haut, car les prix ont bien baissé depuis... Et le dimanche avec la paye des mineurs et divers frais et achats, les quotas sont de trop. En plus, il y a de mauvais payeurs d'impôt.

Tu parles de marchés sains, pour mois une ville avec du blé à 11 écus et moins ne l'est pas. J'en ai fait ma priorité, et à Orthez le blé est remonté à 12,05.
La mairie même en me vendant à 12 écus ce fait une bonne marge. Je ne vois pas pourquoi je l'achèterai à prix fort de 12.80.
Comme tu le sais vaut mieux vendre en quantité, à moins, que de ne pas vendre du tout.

Quand les autres villes sont en surprod, bien sûr ce n'est pas le souçis de celles qui ne le sont pas...

Quand la mine d'or sera réouverte et améliorée, la situation en ce portera que mieux mais pour le moment je continue comme cela avec l'accord de la Comtesse.
C'est à dire avec la même imposition, et vider les marchés de leur surprod en achetant plus bas, ce qui permet aux cultivateurs béarnais de vendre à des prix plus attractifs.

Mais certainement, les quotas vont être supprimés et les impôts baissés.

J'espère avoir répondu à ta question...

Lonia souriait de toutes ses dents, elle savait qu'elle n'était pas très clair des fois...
_________________

Changeante...Mais toujours la même...

Paddy

Ce qui me gêne dans tout cela c'est que vous avez lancé une proposition qui comportait 2 points et que vous n'en avez appliqué qu'un seul... Celui qui vous arrangeait vous, remettant aux calendes grecques la baisse des impôts promise en contrepartie.

Vous avez été maire, et vous savez très bien qu'un maire avisé n'attends pas la demande des quotas pour prélever les quantités nécessaires sur son marché. Il fait ses achats de manière régulière contribuant ainsi à maintenir une stabilité des prix sur son marché.
Mais force est de constater que vous préférez pénaliser ces villes qui de plus pratiquent la préférence béarnaise contrairement aux villes où vous avez fait le plein de céréales et qui s'appliquent à faire leurs achats hors comté.

Vous affirmez que Lourdes pouvait fournir des céréales... je ne sais d'où vous tirez cette affirmation. Elle pouvait certes en fournir mais pas aux prix que vous demandiez car dans ce cas la ville perd des écus. Et vous laissez ainsi Messire Loupameth avec les stocks qu'il avait prévu sur les bras.
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Manga

Manga fit une révérence avant de prendre la parole, d'un ton très calme, c'est qu'elle a commencé à étudier à présent, seule afin de ne pas faire tourner chèvre un quelconque professeur, ceci lui a peut être apporté un peu de sérénité.

Bien le bonjour, bonsoir, Messires, dames.

Dame Lonia, pourquoi ne pas avoir laissé le choix aux différents maires entre...

Rachat des quotas à pris réduits en quantité surpérieur et rachat habituel ? Ceci aurait permis au comté de continuer à oeuvrer pour lui est les villes... Là vous lésez les maires qui seraient capable de réguler leur marché en achetant X quantités à Bas prix, X autres à prix plus haut, afin de satisfaire un plus grand nombre d'habitants de leur ville et de continuer à encourager les gens à ne pas faire que baisser leur prix, tout en fournissant à prix correcte, voir un peu plus bas, suivant les prix des marchés, au comté...

Vous Pensez que votre façon de récolter les quotas ne risquent pas de créer des soucis entre les différentes villes, de créer une division ? Vous Pensez qu'on doit priver son propre peuple de vivre mieux au lieu de faire des écus sur le commerce extérieur ?
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MangaRofW dicte Manga.
"Mais vous n'aurez pas ma liberté de penser !"
Parrainage abusif IG : Voulez vous être le parrain de ? I'll click Not !
De plus en plus de FBI partout.. o_O'

Lonia

Lonia souriait...

Paddy, crois bien que j'ai demandé à un lourdais ce qu'il y avait sur le marché, et vient dire que vous avez pas de la viande à moins de 17,50, et il avait assez de céréales pour fournir au prix que j'ai demandé...

Se tournant vers Manga...

Je fais du commerce extérieur, mais pas avec du blé racheter à 12,80 pour le vendre à perte, désolée...

Mais le blé ou le maïs racheté à bas prix, sert à nourrir les animaux, pas à faire du pop corn.

Je ne pénalise aucune ville, vu que ce que j'ai demandé m'a été fourni avec bon coeurs, vu que cela vidait les marchés et donnait un peu plus de liquidité.

Et je ne pouvais laisser le choix au mairies, vu que c'est la Comtesse qui a prit la décision et j'étais de son avis, donc le cas à vite été réglé.

Dimanche prochain, je le referai comme cela, pour aider les maires à vider leur surprod, après le prochain Conseil, fera comme il l'entendra...
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Changeante...Mais toujours la même...

Manga

Manga sourit.

Je vous rassure, je me doute que le blé ne sert pas à faire du pop corn... Et encore moins le maïs... Bien que je ne sache pas trop ce qu'est le pop corn... Enfin, il me semble que je ne le sais pas.. Par contre servir à la progréation des animaux, ça, je savais...

Hum donc le comté estime aider toutes les villes du bearn à enrayer la surpoduction et il estime être aidé de bon coeur par tous.. Si cela peut aussi permettre à assénir les marchés et à faire remonter les prix en sus, de chaque ville du Bearn, comme vous le sous entendez..

De plus, le comté revend donc à l'extérieur en sus le blé et le maïs... Donc, ils seraient aussi la seule sources de revenus de notre comté.... Vu comme ça en effet.. Pas grand chose à dire...

Merci encore pour vos réponses Dame Lonia...

Manga fit une révérence et se retira.
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MangaRofW dicte Manga.
"Mais vous n'aurez pas ma liberté de penser !"
Parrainage abusif IG : Voulez vous être le parrain de ? I'll click Not !
De plus en plus de FBI partout.. o_O'

Lonia

Lonia voulu répondre à Manga, que le blé et le maïs ne servait qu'à nourrir le bétail pour nos éleveurs, mais pas à la revente hors Comté et que la meilleure source de revenu et d'échange restait notre belle pierre extraite par nos fières béarnais, mais elle c'était déjà retirée...
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Changeante...Mais toujours la même...

Telya

Elle arriva en salle de doléances et la trouva fort vide.
Elle n'attendit pas que l'on vienne lui faire la conversation et posa immediatement la question qui lui brulait les levres.

Bonjour , je voudrais savoir pour quelle raison c'est la comtesse qui a rendu le jugement dans l'affaire mitaine.
Le juge et l'accusé etaient parentes ?
y avait il conflit d'interet qui a empéché le juge de rendre son verdict ?

De plus , ce jugement bafoue la charte du juge par le coté permanent du verdict.
Jamais plus l'accusé ne pourra briguer une charge comtale , vous la condamez à une mort sociale qui l'empechera à jamais de s'impliquer pour son comté.
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Gnia

L'on vint la prévenir de ce qu'elle attendait depuis que le verdict avait été prononcé. En rendant son verdict, elle avait pris un malin plaisir, car il était évident que l'on chercherait à le remettre en question. Sauf que c'était mal connaitre la Saint-Just de penser qu'elle ne prenait pas très au sérieux de décider de rendre un verdict en son nom et donc qu'elle avait vérifié ce qu'elle avançait avant de le faire.

Le Coms du Béarn représente le Béarn et donc la Justice sur ses terres. Il délègue le pouvoir de juger en son nom au Juge et peut donc rendre justice quand bon lui semble.
Le régnant tient tous ses pouvoirs du Roy et a donc droit de justice.

Il me semble qu'user de ce droit pour un procès pour Haute Trahison n'est pas si choquant que ça dans le contexte actuel.

Quant à bafouer la charte du Juge, je vous invite à la relire ainsi que le verdict.
Il y a une différence entre nomination et élection. Pour Mitaine, tout poste où il faut être nommé et non élu lui est désormais interdit et rien ne va à l'encontre de cela dans la Charte du Juge.
Je n'ai pas inventé ce point de verdict, il a fait jurisprudence ailleurs.
Et idem, il ne me semble pas superflu aux vues des actes qu'a commis l'accusée dans un poste où elle a été nommée.

Et pour information, je me suis renseignée auprès de membres de la CA avant de rendre le verdict et ai même demandé confirmation auprès du Grand Chancelier de France. Je pense donc ne pas avoir abusé d'un pouvoir que de toute façon je détiens ni d'avoir bafoué la charte du Juge puisque conseillée par ceux chargés de veiller à son respect.

Sourire de façade à la duchesse avant d'ajouter.

Si vous me permettez, je retourne vaquer à mes occupations...
Et d'ailleurs même si vous ne permettez pas...

La bonne nuitée, Votre Grasce.

Et de se retourner avant de sortir et d'afficher un large sourire satisfait - que la duchesse ne pourra voir puisque la comtesse lui tourne le dos...
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Telya

Elle repondit , séche et arrogante comme à son habitude , sure d'elle et de son bon droit ..... le pire c'est qu'elle y croyait ....
Elle lui tourna le dos , ne lui laissant meme pas le soin de lui répondre mais la duchesse lui dit avant qu'elle ne soit trop loin :

Pourquoi rendre un verdict à la place de son juge ?
Le coms en a le droit mais pourquoi ?
Ne faisiez vous donc pas confiance à vos conseillers ? Vous vouliez etre sure qu'elle soit condamnée comme vous l'entendiez ?
Ne dit on pas que l'on est jamais si bien servi que par soi meme , est ce pour ça ?

la charte du juge madame est belle et bien bafouée ne vous en deplaise , et je me moque de savoir à qui vous avez demandé conseil car ils vous ont bien mal conseillé.

la charte du juge dit que l'on ne doit prononcer aucun verdict suceptible de degouter une personne au point de la voir quitter le royaume et c'est ce que votre jugement fait .

en prononçant un tel verdict contre mitaine vous la condamnez à une mort sociale totale et cela sciemment , sans regret et avec la froideur qui vous caractérise et fait froid dans le dos

vous avez mis vos champs en vente , vous allez quitter le bearn et c'est tant mieux , notre comté n'a que faire de personnes telle que vous , sans coeur , juste animée par une ambition devorante qui lorsque leur but est atteint , volent vers d'autres cieux à l'affut d'autres charges , titres et honneurs......

Vous nous avez assené des "Per lo Béarn" a en risquer l'extinction de voix , mais comment pouvons nous croire que ce que vous faites est pour le bearn lorsque l'on voit que vous n'avez qu'une envie , quitter ce comté au plus vite quand votre mandat sera fini ?

Partez votre grandeur , partez Madame et ne revenez plus , nous savons à qui nous avons affaire désormais !!!!
vous venez de devoiler votre vrai visage .
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Gnia

Eclate d'un rire sonore en attendant l'ultime fanfaronnade de la duchesse et se retourne un instant pour lui lâcher, la voix encore empreinte d'hilarité

Parce qu'il est peu de provinces où le verdict de Haute Trahison est laissé à l'appréciation du Juge, c'est en général le régnant qui le donne. La coutume, dirons nous. Mais je ne vous apprend rien, je crois.

Si la charte du juge est bafouée et bien j'irai en CA, cela ne me fait pas peur, contrairement à vous. Et je me gausse de recevoir des leçons d'un juge qui n'a pas été foutue de dater correctement des procès pour trahison, à croire que vous l'avez fait exprès à l'époque pour ne pas surtout pas donner raison à votre comtesse...
Plus rien ne m'étonne en Béarn...

Voyez comme c'est facile de diffamer sur du vent, Duchesse. Car c'est bien là ce que vous faites. Diffamer. En sus de brasser du vent, évidement.
Tout ce que vous savez faire d'ailleurs, il me semble, parce que lorsque l'on vous donne une place au conseil, le Très Hauct m'en soit témoin, vous ne valez pas un quart du spectacle que vous offrez en place publique sans parler de l'énergie mise à contribution. Les extrêmes.

Mitaine s'est condamnée elle-même le jour où elle a incité les soldats à quitter l'Ost en pleine caserne, où elle a couvert un sénéchal qui n'a jamais donné les pleins pouvoirs de l'Ost aux différents Coms du Béarn, où elle a avoué avoir participé à un vote impliquant la trésorerie comtale sans que le conseil en soit informé.

Le Béarn a été floué, des régnants ont été abusés, des conseils pris en otage par une poignée d'hommes qui se pensaient investis d'un pouvoir qu'aucune loi ne leur donne.
Et pour cela l'on devrai donner une petite tape sur la joue et pardonner ?
Pas dans mon monde, Duchesse.
Quand l'on décide de jouer, c'est qu'on accepte l'éventualité de perdre.
Règle élémentaire.

Il est des gens qui se sont très bien accommodés de ce verdict ailleurs voire même ont réussi à devenir comte, si j'ai bonne mémoire.
De plus, il me semble que Mitaine n'avait que hâte de partir du Béarn rejoindre son comparse de traîtrise. Je lui ai rendu service en vérité.

Pourquoi je mets mes champs en vente ? Vous n'en savez rien et extrapolez. Oserai-je dire comme d'habitude ?
Oui, allons y puisque l'on en est aux confidences et aux mots doux, j'ose.

A la rigueur ça ne vous regarde pas. Je ne suis pas comme vous à m'étaler sur mes problèmes financiers, voyez-vous, comme vous l'avez hurlé sur tous les toits durant le blocus de Pau.
Fort peu noble. Surtout pour quelqu'un d'aussi titré que vous ou moi. Pauvre duchesse bardée de fiefs et donc de rentes qui se plaint de ne pouvoir nourrir ces gens, laissez-moi rire.
Mais il s'avère que les civils volontaires ça a un coût. Celui de ses propres économies. Mais vous ne devez pas savoir de quoi je parle, vous que l'on a jamais vu sur aucun rempart de Pau.
Et que prévoir un déménagement pour une ville moins peuplée du Béarn ou tout simplement un voyage, tout comme l'a fait par exemple Dame Azilize à la fin du dernier mandat, a un coût, aussi.

Les honneurs et les titres, vous dites ? Je suis arrivée en Béarn, mes titres je les avais déjà, tous de mérite, mis à part la seigneurie de mon époux. Je ne crois pas que votre argumentation tienne, Duchesse.
Les titres, la reconnaissance, les honneurs, je les ai déjà eu sans avoir à me vendre ou à les voler, et ils m'ont été donnés par des gens qui valent autrement plus que vous, et je n'en suis pas avide, je ne l'ai jamais été.
Je sais ce que je vaux, et je crois que c'est cela qui vous gêne tant je pense.

Etre au conseil est un exercice difficile où l'on met sa vie entre parenthèse, où l'on tente de donner le maximum de soi pour tenter de faire au mieux.
Définition qui n'a pas vraiment cours en Béarn, où les conseils passent très vite de 12 membres élus à 4 membres actifs sans que la population ne réalise. Habitude ancrée bien avant que je ne me pique de vouloir tenter fourrer le nez dans l'organisation du comté et encore moi d'en être élue régnante.

Quant à ma récente charge royale, je ne vois pas ce qu'elle vient faire dans cette discussion. Je ne conçois pas une retraite de la politique dans l'oisiveté, personnellement. Je n'ai pas la capacité à trouver à m'occuper d'un rien, moi. Alors autant se rendre utile ailleurs.

Per Lo Béarn ?
Relisez les annonces signées et scellées de ma main, je n'en ai pas usé une seule fois de mes mandats.
Pour asséner des "pour le Béarn" il faut y croire, j'y croyais encore quand j'ai fait campagne pour mon premier mandat quand le Béarn était encore en guerre et des gens comme vous se sont bien chargés de ne surtout pas me laisser perdurer dans cette effroyable chimère.
Vous savez, un comté en guerre est édifiant à observer. L'on découvre son essence. Et celle du Béarn est gangrénée par des gens de votre espèce.

Partir ? Ne criez pas trop tôt victoire, Duchesse, je pourrai vous réserver encore de bien mauvaises surprises...

Ah et oui, sinon, la froideur, ça fait froid généralement, dans le dos et ailleurs, pour ça que c'est froid.Vous en avez d'autre comme ça ?

Vous avez surement encore quantité de venin, de rancoeurs et autres assertions non fondées à aller déverser durant les débats électoraux, je m'en voudrais de vous retenir.
Je me doute bien qu'il vous tient à coeur alors que vous vous attristez à l'idée que je puisse partir et de vous échapper de trouver nouvelle proie à fustiger en place publique pour masquer l'inefficacité, les magouilles ou les manquements des vôtres.

Parce que c'est finalement de cela que l'on parle, non ?

Lui fait à présent face, bien campée sur ses jambes, les poings sur les hanches, un sourire goguenard aux lèvres, presque impatiente d'entendre l'édifiante répartie qui ne manquera pas de suivre. Ou pas. Cela n'avait aucune importance.
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Acar

Suivanct les palabres, deux fortes femmes s'affrontaient... Néanmoins, la comtessa estaict de bon droict et rien ne pouvaict déroger en cesla.

Duchesse Teyla, ne soyez poinct amère avec nostre comtessa, son travail depuis quatre mois est bien marqué par ses hauts faicts, ne vous en déplaise.

La pleine justice est de son bon droict, car donnée par le roy lui mesme,mais je vous incite plustot à vous proposer à ce rosle ingrat et ne poinct jeter la pierre sur une personne qui à relevée le Béarn, soumit au Lion de Juda.

Duchesse, j'ai de l'estime pour vous, nul douste, mais j'ai grande estime pour ma comtessa qui a fait montre de qualités, donnant ses fruits en ce Béarn.

pour l'affaire de dame Mitaine, appeler à la démission, à la renonciation n'est point honorable, vous en conviendrez aisément, je n'en dirais pas plus !!

Grand dommage, je trousve, de vous voir en querelle... grande tristesse aussi. Je souhaite hardiment de vous voir vous resconcilier, voila mon vœu de ce jour car rien ne doict affaiblir encore plus ce comté.

L'ombre et la lumière... Pour ma part, j'ai choisi l'ombre car ce choix est plus fascile que d'estre exposé à la lumière, transchante, vindicative et sans pitié. Ainsi, ceux qui transpirent la lumière seront à jamais soumit à la vindicte du peuple... Soit.
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Azilize

Azi avait suivit Telya en salle de doléance. Elle constatait encore et encore l'éffondrement moral du Béarn. En entendant Acar elle faillit s'étouffer. Fallait-il en rire ? en pleurer ?

Bonjour Acar je crains que vous ne vous trompiez de sens ? Votre vue serait-elle si basse que vous confondiez la remonter et la descente ? Jamais le Béarn n'a été si malade. C'est même une catastrophe. Ne savez vous donc pas ... mais non vous le savez surement pas... faut dire que l'on sait bien garder de le dire... que la situation des mines, entre autre chose, était tellement catastrophique qu'on a du demander de l'aide à Yolaine... Yolaine... vous savez celle que notre chère comtesse à virer comme une malpropre...

Je préfère même pas penser à ce que vont découvrir les nouveaux arrivants au conseil. Car si on ne sait pas tout, ce qu'on sait n'est pas des plus réjouissants.

D'ailleurs tout le monde à tellement peur que le Béarn dort... tout comme vous peut être... ceci expliquant celà.

Et si on ne doit pas affaiblir le Béarn plus qu'il ne l'est, c'est justement car il est bien bien malade contrairement à ce que vous affirmez.

Elle pensait à des choses auquels il vallait mieux pas penser de peur que même une pensée pourrait lui faire encourir les foudres de la dictatrice en chef du Béarn.
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Chambellan du Béarn

Telya

Elle la vit se retourner et d'un coup cracher son fiel telle une hydre monstrueuse.
La Comtesse perdait tout sens de la mesure , repondait à cotés , reglait ses comptes en public et visiblement ne pouvait plus controler le flot de ses paroles venimeuses.

Madame , j'ai été juge avec un taux record de procés pour trahison ou haute trahison à juger.
La Comtesse de l'époque n'a pas jugé les affaires , laissant son procureur et son juge s'en charger.
Ce que vous avez fait , c'est ni plus ni moins mettre une gifle à votre juge en prenant sa place.
bien sur vous ne le voyez pas ainsi , pour vous , vous n'avez joué que votre role de coms , mais d'un point de vue exterieur , on peut penser que vous n'avez nulle confiance en vos conseillers au point de les remplacer dans les cas difficiles.

vous en aviez le droit , vous en avez usé , vous sentez vous mieux ?

Je ne pense avoir jamais eu peur d'aller en CA, cela m'ennuie , cela me prend du temps que je pourrais passer à autre chose de plus constructif mais quand il faut y aller , j'y vais .
Alors que vous , vous savez pertinement que vous n'aurez pas à y aller puisque mitaine ne se defendra pas de ce jugement infamant .

Vous vous gaussez de moi , en tant que juge , parcequ'un copiste a émis une malheureuse erreur de date sur les documents ?
que je sache cela a été bien utile à certains pour revenir sur la scéne politique .
vous extrapolez en disant que cette erreur du à la grande fatigue de ses procés à répétition ,est volontaire pour nuire à ma comtesse.

si j'avais voulu lui nuire et lui infliger un camouflet j'aurais gracié tout ces gens au lieu de passer des jours et des nuits à tenter de trouver des peines qui satisfassent et la chévre et le chou.

Oh madame , mon passage à votre conseil a été ........ plus que décevant .....
vous m'avez déçue et je ne suis pas la seule à l'avoir été , vous n'avez pas su diriger vos conseillers , vous n'avez pas su les motiver et bien sur rien n'est de votre faute , vous preferez penser que c'est moi qui vous ait empeché de mener à bien votre entreprise .

Qui vous a empeché de regner durant votre second mandat ?
Qui vous a empeché de mener à bien vos projets ?

Au lieu de m'accuser de tout les maux dont vous souffrez , posez vous les bonnes questions , à savoir pourquoi rien n'a été fait durant 4 mois de mandat ?

Pourquoi un Sénéchal , toute devouée à son comté , en est arrivé à prendre des décisions sans en avertir le conseil ?

POurquoi cette femme qui a maintes fois prouvée sa valeur , incite-t-elle les soldats à quitter la caserne ?

Peut etre s'est elle aperçue qu'il n'y avait personne à la barre et dans ce cas , un chef se doit de prendre des décisions à la place du régnant si celui ci s'avére incapable de les prendre.

Bien sur se serait avouer votre incapacité à regner que de le reconnaitre et votre orgueuil vous en empeche , votre manque d'humitilité aussi .
vous restez persuadée d'etre la meilleure comtesse qui soit , mais vous ne sortez que lorsqu'on titille votre amour propre , comme maintenant.

LOrsque un comte se met sa propre armée à dos , il y a vraiment un gros probléme.
bien sur , une fois encore , il ne vient pas de vous , mais de mitaine.

vous semblez avoir une facheuse tendance à rejeter vos erreurs , fautes et manquements sur les autres , Madame.
Il vous faut constamment un bouc émissaire à defaut de vous remettre en question.

Quand le regnant met ses champs en vente , je suis désolée madame , ça regarde les béarnais et moi , puisque , ne vous en deplaise , je suis béarnaise.
je suis en droit de me demander pourquoi , et d'en tirer des conclusions .

Le Béarn en a plus qu'assez de cette clique arteso-champenoise qui ne voient dans notre comté qu'un moyen d'augmenter ses titres et qui ensuite partent ailleurs voir s'ils peuvent en rafler quelques uns en plus.

Vous dites que vous aviez vos titres en venant en béarn , mais vous ne dites pas qu'en avoir un de plus ne vous aurez pas déplut , ce que vous vous etes empressée de faire.

Quand vous dites que j'ai étaler mes problémes financiers , ce qui d'ailleurs n'a aucun rapport avec le sujet , mais vous semblez decider à deverser votre bile jusqu'au bout , donc allons y ..............

Lorsque le conseil a décidé de faire de pau une terre brulée en fermant son marché pour affamer les Lions , elle n'a pas pris la peine d'avertir les habitants qui le matin ont trouvé un marché vide .

J'ai été victime de malandrins qui m'ont tout pris , Madame , j'ai failli mourir sur la route mais vous n'avez aucune vergogne pour vous gausser de moi de cette façon .
oui je n'ai pas honte de le dire , je n'avais plus de marchandises et mes reserves etaient vides.
Mes reserves se trouvaient dans les fontes de brigands espagnols qui m'ont depouillé.

Avant que le conseil ne se bouge pour trouver une solution au ravitaillement de la ville , dame mitaine , celle là meme qui a été condamné pour Haute trahison en Béarn. celle là etait sur les remparts de pau , contrairement à vous , et cette femme m'a donné de quoi me nourrir et heureusement car sans elle , je ne serais plus là , elle a nourrit nombre de palois , leur evitant de crever comme des chiens , abandonnés de leur comté.

VOus ne pouvez pas m'avoir , madame , arpentant les remparts de pau , pour défendre ma ville , vu que vous n'y etiez pas .
ou alors vous etiez bien cachée , à l'abri , de peur de prendre un coup .

Vous savez ce que vous valez , c'est là que le bat blesse
vous etes tellement sure que vous excellez dans ce que vous faites que jamais vous ne vous posez de questions pour savoir pourquoi rien ne fonctionne comme vous le désirez.
c'est toujours la faute des autres , jamais la votre
votre orgueil ne me gene pas madame , nous avons tous nos defauts
le pire c'est quand on croit en sa valeur et que celle ci n'existe pas .

Heureux les simples d'esprit qui ne se rendent pas compte de la réalité , ils vivent dans un monde merveilleux où ils sont les meilleurs.

je ne vois pas ou je parle de votre charge , je me fous royalement de ce que vous faites en dehors du bearn , pour moi seul compte ce que vous faites ici mais je comprends mieux vos manquements , vous ne pouvez etre partout et vous avez fait votre choix , preferant travailler hors du bearn que pour le comté .

cela me conforte dans l'idée que ce que je dis est juste et que vous n'etes qu'une geignarde qui se plaint constamment , un coup c'est moi qui vous empeche de tenir vos engagements , un coup mitaine , un coup vos conseillers
pauvre comtesse ...........
meme ses conseillers ne font plus acte de présence et elle est obligée de les renvoyer !!!!
POurquoi vos conseillers se desinterressent ils du conseil ?
peut etre parcequ'il ne s'y passe rien ?

OH vous avez perdu vos illusions ? Vous m'en voyez navrée , vous pensiez que regner etait chose aisé ?
en effet , un comté en guerre est edifiant à observer , on y voit des gens bouffis d'orgueil , gangréner par l'ambition et qui s'empresse de prendre le pouvoir meme s'ils n'en ont pas les capacités et aujourd'hui on voit le résultat

Oui madame , nous parlons de manquements , de magouilles , de rancoeur , mais des votres
vous qui n'avez pas su assumer votre charge
vous qui n'avez préféré trainer votre senechal au tribunal plutot que de vous demander ce qui vous avez amené à cette extremité
vous qui pleurnichez sans cesse que ce sont les autres les fautifs

et oui , en bearn il y aura toujours une telya pour denoncer les incapables qui se croient les meilleurs , et moi je suis vraiment en retraite politique , je ne brigue aucun poste parceque je considére qu'il faut savoir laisser la place aux jeunes mais cela ne m'empeche pas d'avoir les yeux ouverts et de voir les personnes de votre espéce qui ne briguent que les honneurs et de les denoncer.

Messire Acar , j'ai beaucoup d'amitiés pour vous et vous le savez , mais je ne puis me reconcilier avec cette personne car se serait peine perdue , elle va s'en aller trés loin , pour un soit disant voyages qui l'oblige à vendre ses champs

Durant le premier mandat , ce nest pas elle qui a gouverné , c'est dame vanyel , c'etait elle la véritable comtesse
la comtesse gnia etait pour le moins légerement absente
pendant le second mandat , vanyel n'etait pas là , moi non plus , je ne sais ce qui s'est passé mais les résultats sont là et parlent d'eux memes
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Acar

Dame Azilize, ma vue est suffisante pour en absorber le sens... Je pense que vous oubliez trop rapidement vostre desconvenue avec la prise du castel, jadis. Mais voyez, encore une fois je ne jette poinct la pierre, chacun est faillible, il suffit de l'admettre et de voir ce qui se trousve en soi, avanct de voir dans les austres.

Pour ce qui est, rien ne sert de taper du pied, par contre pour la suite, n'hésitez pas, également.

Il salua dame Teyla...
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Azilize

Et voilà encore le chateau... mais qui était prévôt ce jour là ? n'est-ce pas le rôle du prévot de prévoir ? mais voilà le prévôt une fois encore était plus préoccuper de déchoire une femme qui certe avait fait ce qu'on peut prendre pour une erreur mais qui as été une des meilleure coms du comté.

Elle pris le partis d'en rire, décidément dans ce pauvre Béarn certain ne changerais jamais.
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Chambellan du Béarn

Gnia

Ah tiens le gang des geignards presqu'au complet...

Ralala, vous me rappelez justement pourquoi je ne prends jamais la peine de vous répondre, Telya. Vous êtes épuisante à avancer des énormités plus grosses que vous et vos petites copains réunis et préférez faire perdre un temps précieux aux gens.

Mon premier mandat, je me suis fait élire pour apporter la paix au Béarn. Cela a été fait.

Mon second mandat, pour réformer l'Ost, cela a été chose faite aussi.

Et j'en suis satisfaite.

Pour le reste, accusez moi de tous les maux du Béarn, vous n'arriverez qu'à l'exact contraire de ce que vous désirez.

Quant à ma présence à Pau durant la guerre, je crois que les archives parlent d'elle même, je ne crois pas que j'ai à rougir de mon implication dans les défenses du comté.

Je vous laisse parler comme vous aimez tant le faire ou penser tout votre saoul. Moi, j'ai encore quelques dictats à promulguer et couperets à faire tomber pour achever de ruiner le Béarn.

Cette fois-ci la comtesse quitte la pièce. Nul besoin de perdre plus de temps et d'énergie quand ils pouvaient être dépensés à bon escient ailleurs.
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Telya

Gna , gna , gna , toujours la meme rengaine
Elle ne put s'empecher de rire en voyant cette femme qui avait tout raté , affimer qu'elle etait fiére d'elle

Vous vous contentez de peu madame , c'est bien , au moins vous ne risquez pas d'etre déçue.
nous avons vu comment vous avez réorganisé l'ost , quand aux lions , vous etes arrivés au moment ou ils auraient signé n'importe quoi pour mettre fin à ce conflit
mais je ne vous enléve pas le fait que c'est vous qui avez signé la paix.

Elle tourna les talons , n'ayant plus rien à dire à cette pauvre femme au cerveau visiblement dérangé.
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Saintjust

Se dandinant, plus sous l'effet d'une douleur quelconque que par pure excentricité, Antoine Saintjust se figea aux abords de la salle des doléances ou une pièce se rapprochant de ce type dans sa fonction.

Pourquoi était-il ici? Par simple curiosité... Peu de temps auparavant, il avait eu le loisir de remarquer un nom bien singulier, le sien, griffant une annonce placardée sur la gargote d'Armagnac. Son but était donc de rencontrer cette personne spoliant son patronyme par une fortune surprenante.

Ne sachant que dire et où aller, il se mit à hurler à proximité de la porte.

Où quesqu'el'est l'comtess' d'ce trou??? Avais quequ'chose à lui dir' à c'te morue quiqui m'pique mon naom!!

Ce fripon aimait à parler comme les vagabonds dont il faisait parti et prenait encore plus de plaisir à hurler ce même dialecte.
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Je ne crache pas dans la soupe.. Je recrache la soupe, elle est dégueulasse!
Se marre et là est l'essentiel!

Hervelina

Lina prit son petit baluchon et grimpa sur son âne Jérémiade. Cela faisait un moment qu'elle goûtait à la douceur de son cher village, aux rues calmes, à l'absence de polémiques, mais ... Oui car il y a toujours un mais ! Mais elle avait lu une affiche, placardée sur le panneau des annonces comtales de Mauléon. Il ne lui avait pas suffi grand chose de plus pour la décider à se rendre à Pau, et plus précisément au château.

La jeune fille arriva aux portes de la grande bâtisse, et prit la peine de décrotter ses braies souillées de la poussière des routes et de pigeons. Au passage, le caca des pigeons, c'est caca, faut pas manger ! Dixit le débile qu'elle avait gardé à son service. Elle se tourna vers lui.

- Bouducon ! Mais t'avances nom d'une sucette au calva ! On va pas crécher là, si ?

- Mon tonton y joue du violon ...

- Ouais, ouais, c'est ça ... Allez ferme ta grande bouche remplie d'bêtises et ramène-toi. Tu restes au fond de la salle, tu graves pas de canards sur les pierres du château et surtout ... T'agresses personne ! Compris ?

- les pattes de canAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaard ! !**

- Mouais ... Si le fou persévérait dans sa folie, il rencontrerait la sagesse*, qu'il disait l'autre ...

Après un soupir exaspéré, elle leva les yeux au ciel et entra. Ca bardait en salle des doléances, on entendait la colère sur toutes les lèvres... Et on pouvait humer les fragrances de la rancoeur de ci de là. Enfin bref, rien n'avait changé et surtout pas cette atmosphère nauséabonde si particulière aux hautes sphères. Ce n'était pas propre au Bearn, non, non, c'était le propre du pouvoir.

Lina attendit que les esprits se calment un peu, avant de s'exprimer, esquissant, toujours aussi maladroitement une révérence dont elle avait le secret.

- Bonjour Comtessa. Je vous prie de bien vouloir ...

La jeune fille ne put finir sa phrase car l'imbécile qui lui collait aux basques vint la rejoindre, l'air hagard et un sourire bêta sur le visage, ce qui eut pour effet de la faire bondir de surprise. Elle souffla puis, lèvres pincées et claquement de langue agacé, invita son euh ... Trucmuche à saluer le Coms.

- Bébert, présentez vos hommages à la Comtessa de Saint Just, j'vous prie ...

- J'te présente vos hommages à la Comtessa de Saint Just !**

- Mouais ... Euh ... Que disais-je au juste ? Ah oui ! Alors voilà, je venais par devant vous pour requérir une audience.

Petit silence, reprendre son souffle, prier pour que le nigaud se taise enfin.

- Je pense donc être au bon endroit. Je souhaiterais des explications quant au renvoi d'Eugénie de Varenne pour être tout à fait franche. Parce que ...

Et elle fut à nouveau, et malgré ses supplications au Très Haut, interrompue...

- Parce que pour savoir si y'a du vent, faut mettre son doigt dans l'cul du coq** !

Lina écarquilla les yeux, resta bouche bée, ne sachant que dire. Elle chassa l'idiot du village au fond de la salle et se retint de ne pas ajouter à son geste un bon coup de pied dans les miches. Elle se retourna vers l'assistance, un sourire angélique au lèvres, cachant sa gêne.

- Il a pas inventé le plat de la main morte celui-là** ...

Hum ... Veuillez l'excuser Comtessa, ce n'est qu'un simple d'esprit qui n'a plus toute sa tête, si tant est qu'un jour il l'ait eue ailleurs que dans l'c... La lune ! Dans la lune !

Euh bref ... Malgré tout le respect que je vous dois, je tenais à m'exprimer, Comtessa... Eugénie est une personne compétente ...

Reprendre sa respiration, rester calme, la voix posée, regard fixe.

- Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire, et je vous remercie de m'avoir écoutée, euh ... Moi ainsi que l'autre débile de Bébert.

*William Blake
** Kaamelott

Navigius

Le prélat italien était présent en salle de doléance, discutant à voix basse avec une multitude de personnes. Comme toujours, il écoutait d’une oreille les débats, ou plutôt les insultes agréablement voilées dans des mots de soie qui ne parvenaient toutefois pas à camoufler le parfum d’immondices qui sortaient de certaines bouches en putréfaction vocale. De l’autre oreille, il suivait un débat sur les vertus de la sobriété entre deux jeunes seigneurs, faisant office de caution morale aux deux argumentaires qui se déroulaient en coulisse. Il jeta un coup d’œil au trône, puis au mur, cherchant du regard parmi les régnants le portrait de Son Altesse Di Juliani. Il dut se déplacer de quelques pas afin de trouver le portrait du vénérable fondateur du Béarn, tout empoussiéré, dans une alcove déshonorante pour l’homme qu’il avait été. C’était bien là une vision désolante. Le résultat final d’une terre du possible et d’un désir de grandeur et de pureté laissé en jachère, en proie aux fauves carriéristes politiques ainsi qu’aux mauvais soins de ceux qui avaient au cœur autre chose que le désir du bien commun.

Dans cette salle où jadis, l’on discutait du futur, de la grandeur du Royaume et de l’impact du Béarn sur toute la France, aujourd’hui, croupissait dans une marre une bande de batraciens aveuglés par la souillure du liquide infâme de l’agonie comtale dilué dans leurs yeux et sourds des coassements et jacasseries qui ont envahis le paradis terrestre béarnais telle une plaie pestiférée envoyée par le Très-Haut pour punir cette nouvelle Oanylone. Le visage du prélat était mortifié, comme s’il venait enfin d’apprendre une situation qui minait le Béarn depuis des mois, peut-être même depuis l’époque d’or du Prince Juliani. Il se maudit intérieurement d’avoir laissé le Béarn pour aller en Armagnac-Comminges, une promotion acceptée avec reluctance et difficulté. Aurait-il pu freiner la chute?

Il s’avança dans la salle de doléance, sa canne frappant le sol vigoureusement au passage, les gens se tassant les uns contre les autres pour lui faire un passage, lui vénérable personnage qui avait dédié sa vie aux autres. Son faciès était rigide, sévère et rigoureux. Ses yeux allaient et venaient sur les visages de toutes les personnes présentes, lourds de réprobation, à l’image d’un père poussé dans les derniers retranchements de sa discipline. Le silence se fit alors qu’il arriva au centre de la pièce, apercevant les acteurs de cette tragédie, ou était-ce rendu une comédie tant l’on riait désormais du Béarn, qui se répandait en vaudeville aux yeux de tout le Royaume. Sur un ton très dur, il prit la parole, pesant chacun des mots qui lui déchiraient le cœur.

- Votre Grandeur, nous vous apportons nos plus sincères salutations, à votre personne ainsi qu’à la basse-cour qui est vôtre. Nous espérons que notre présence en les murs de votre ménagerie ne posera pas de problème, nous ne chercherons pas à décrotter ce comté qui depuis trop longtemps se vautre dans le purin oral et les mesquineries de bas étages, dignes des scènes lunaires. Certains se sentiront offensés, avec raison, du choix de nos mots qui torturent notre langue et souillent notre bouche, mais trop longtemps avons-nous parlé avec le parfum de lavande en bouche et nos mots, effleurants vos narines, n’ont causés qu’éternuement de vociférations égoïstes et geignardes.

Le silence s’était fait, plusieurs se demandant quelle mouche venait de piquer l’Archevêque d’Auch, d’un naturel si calme et paternel, presque débonnaire. Il continua de plus belle :

- Vous savez votre Grandeur, la couronne qui est vôtre est passée sur bien des têtes. Certaines méritantes, d’autres absoluments désolantes, nous laisseront à l’histoire le soin de classer les minois dans l’un ou l’autre des camps. Plus que le pouvoir, cette pièce d’orfèvrerie représente le Béarn, l’entièreté de son peuple et son idéal. Votre couronne est bien ternie, nous devons l’avouer, depuis le jour où elle fut forgée par les mains délicates d’un orfèvre béarnais. Oh, bien entendu, le métal et les joyaux en sont encore bons, dans leur condition physique, mais ce qu’ils représentent est désormais révolu.

- En cette couronne, se trouve les villes du Béarn, toutes plus magnifiques les unes que les autres, en harmonie entre elles. Elles sont unies par l’or, qui lui représente le peuple, soudé avec tous et chacun, C’est ce que vous portez sur votre tête, si vous l’Aviez oublié. Hélas, cette unité, elle n’est présente que dans cette pièce de métal que vous arborez sur votre calme faciès. La réalité, elle, est à en faire vomir.

- Qu’en est-il de la noblesse de ce comté? La crème distillée de la vertu et de l’exemple à suivre? S’il fallait aujourd’hui que cet exemple soit suivi, cet endroit serait encore plus que maintenant un nid de vipère ou seul le venin est distillé. L’insulte est érigée en industrie de la part de ceux-là même qui ont pour mission sacrée et divine de veiller sur le bien être du peuple. Avez-vous oublié, vous nobles du Béarn, qu’outre les titres, les parures et les terres, les rentes, les courbettes et le prestige, vous êtes l’essence même de la vie de ce comté? Vous ne pouvez pas vous payer le luxe de tout ce vaudeville incessant, qui déshonore tout vos ancêtres et les terres que vous représentez. Le Béarn n’est pas à vous en petits morceaux que vous pouvez jalouser, il se présente seul, mûr pour la grandeur, non pas pour vos querelles de couronnes et de diadèmes. Plongez vos mains dans cette terre noire et fertile, sentez-y le sang et le sacrifice de tant de vos aïeux et compatriotes. Ce coin de pays possède son âme, un cœur bien à lui, qui bat dans ses rivières et ses forêts, qui s’anime par les esclaffe de son peuple. Avez-vous oublié que c’est ce que vous défendez? Le Très-Haut a mis sur cette terre un paradis divin que vous avez la chance d’habiter. N’avez-vous que pris le temps de l’arpenter? D’en écouter la douce sagesse de ses rivières pacifiques, les rires de ses gens et le calme de ses prairies? Les majestueuses montagnes auxquelles nous sommes adossés n’ont pour fonction que de vous protéger, hors, ces barrières, servent aujourd’hui à retenir le pu et le venin produit en ces terres, afin que peut-être, il ne contamine pas tout le Royaume.

Il avait la veine qui zébrait son front, tant il était animé par une émotion si longuement refoulée. Il continua, coupant l’herbe sous le pied à certains bonimenteurs qui voulaient entamer une réplique.

- Cet échec, Votre Grandeur, il est le vôtre. Il n’est pas le fait d’un trait de caractère précis, où d’une action malhabile. Cette couronne qui orne votre tête, vous rend responsable. Par vous, elle rend responsable de ses malheurs tous les béarnais. Ce vote qui vous a élu, vous a rendu coupable, bouc-émissaire de cette culture malsaine qui s’est développée ici, dans cette salle, et dans les antichambres des nobliaux, les tavernes de la roture. Cette responsabilité vous broie les épaules, cela est évident, et s’érige en mise en garde contre toute personne prétendant au pouvoir de cette couronne souillée.

- Nous entendons les murmures indignés de certains et nous sentons le souffle qui prépare une réponse toute emplie de fausse noblesse. Bien entendu, vous nierez, vous vous offusquerez, comme vous l’avez toujours fait. Vous remettrez en cause la connaissance du Béarn de votre humble serviteur, questionnerez sa prétendue sénilité, ou son acrimonie de ne jamais avoir été comte, ou n’importe quelle palabre sortie tout droit du passé qui vous permettra de retourner vous complaire dans la boue morale dont vous êtes englués. La réponse à nos propos choquant est toute simple. Un enfant vous la susurrait à l’oreille. Il vous suffit de vous taire. De laisser tomber la chape de plomb qui écrase vos cœurs et de revenir à la simplicité de ce qu’était le Béarn du tout début.

- Cinq villes, quelques centaines d’habitant, un futur commun et beaucoup de bonne volonté. Une terre généreuse, une position géographique avantageuse, des paysages bucoliques et enchanteurs et surtout, une volonté d’agir ensemble.

- C’est là le portrait de ce que vous avez, de ce Royaume du possible qui vous tend les bras. Il n’a jamais disparu, il est seulement sorti du débat, poussé hors de l’arène publique pour faire place aux querelles. Ce Béarn qui est vôtre et qui vous attend, n’est pas d’une couleur précise. Il est bleu, jaune, rouge, vert, il représente la diversité de vos idées, car le vrai gouvernement est celui des hommes, sous le regard de Dieu, des hommes ouverts sur les idées des autres, qui comprennent que l’idée énoncée par un ne menace pas celle d’une autre, que de la diversité jaillit la richesse. Se gouverner autrement, c’est avoir un Comte ou une Comtesse qui comprend l’essence même de son pays, c'est-à-dire qu’elle n’est que la somme de toutes ses villes, ses gens et ses espoirs. Qu’il ou qu’elle est le canalisateur de cette vaste énergie, le maître d’œuvre d’un projet collectif, d’un projet mobilisateur. Vous avez gouté aux querelles et aux divisions trop longtemps, qu’attendez-vous pour admettre que nul n’a entièrement raison, que nul n’a de droit plus grand qu’un autre sur ce Béarn?

- Le Royaume de France attend du Béarn qu’il montre l’exemple, qu’il soit à l’avant-garde des problèmes menaçant la société. Cette société vertueuse, c’était le vœu de Feu Son Altesse Juliano di Juliani, son rêve pour le Béarn. Permettez-nous d’espérer, au fond de notre cœur, que cette vision ne soit pas morte avec l’homme.

- Quant à nous, avant que l’on nous prête des intentions, sachez que nous serons toujours présent à vos côtés, parlant avec la même honnêteté que vous nous connaissez, intéressé par chacun d’entre vous. Si la noblesse de ce beau pays est incapable d’accoucher du nourrisson de la vertu qu’est le Béarn, nous continuerons par notre présence, à entretenir l’étincelle de l’espoir, l’espoir de voir un jour, les béarnais s’élever au rang qui est leur et mener de leurs oriflammes, la vertu et la lumière au cœur de l’ombre.

Il se tut, subitement, comme vidé de toute énergie, demeurant debout, appuyé sur sa canne...

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Aimelin

Le brouhaha habituel de la salle des doléances qui suspend son vol au moment où le jeune Connétable passe, l'étonne au point qu'il en franchit le seuil lorsqu'une voix qu'il connait s'élève, ferme et imposant silence.
Monseigneur Navigius... comment oublier cette voix, cet homme avec qui il avait échangé si longuement en août, cet homme à qui il avait dit ses doutes et ses espoirs.

Chaque mot sonne, résonne par son côté abrupt. La vérité crue, celle que le peuple refuse d'entendre, même lui dans son entêtement. Souvenir du premier régnant, de ce moment où il s'était agenouillé devant lui, souvenir de la large main sur son épaule de jeune Lame qui prête serment à son Coms, lui jurant service et fidélité.

Un regard vers Agnès, puis sur la couronne à mesure que Navigius parle. Un Béarn fier, qui doit relever la tête et avancer, uni, il en rêve lui aussi dans sa petite tête de simple gars, mais les rêves sont souvent inaccessibles. Il ne quitte plus l'homme des yeux, emmagasinant ses paroles. La tête lui tourne quand la voix s'arrête, plongeant la grande salle dans un silence inhabituel.

Une lueur qui passe dans les yeux gris du jeune Conné qui fixe l'homme et lui sourit en inclinant le buste. Un seul mot murmuré... merci.
Du respect, voila ce que lui inspire cet homme depuis leur première rencontre.

Un dernier regard avant de ressortir de la salle.
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Telya

Sortant de la salle , elle croisa l'Archevéque et s'arreta pour le saluer .
C'est alors qu'il se mit à faire un de ses discours dont il avait le secret , appelant à l'unité , mais cette fois , il ne cherchait pas à apaiser les esprits , au contraire , on aurait dit qu'il voulait enflammer les braises qui rougeoyaient encore.

Elle écouta , esquissa un sourire , sa diatribe à n'en pas douter lui etait destinée , elle qui n'hesitait pas à dire des vérités que certains prefereraient ne pas entendre .

Lorsqu'il eut terminé , elle vit aimelin sortir , âme damnée de la comtesse , fidéle comme un chien à qui on a promis un os , prête à la défendre envers et contre tous , quitte à insulter en privé les personnes qui oseraient dire un mot qui ne lui plairait pas..
HOmme borné aux yeux aveuglés par on ne sait quel enchantement , incapable de voir que cette femme qu'il adulait n'avait rien fait pour le béarn .
Elle avait echoué dans sa mission mais preferait dire que les autres etaient fautifs ......

Cela lui rappelait étrangement le comportement d'Eugénie , ce n'etait jamais sa faute , toujours celle des autres qui ne comprenaient pas combien elle etait exceptionnelle .....

Je vous salue MOnseigneur , je vois que l'on vous a appelé à la rescousse , comme toujours lorsque le Béarn est en difficulté.
J'aimerais , comme beaucoup de vos paroissiens vous voir lorsque tout va bien mais curieusement , je ne sais si c'est une coincidence , mais vous n'apparaissez que lorsque je m'enflamme contre des personnes de vos amies et dénonce des agissements bien peu glorieux.

Vous qui n'êtes en Béarn que pour fustiger ce purin oral dont vous nous avez abreuvé , que savez vous de ce qui se passe vraiment ?
Du fond de votre diocése pouvez vous vraiment vous rendre compte de la réalité des faits ?
Devons nous , sous couverts d'unité , nous taire et laisser agir à leur guise des personnes qui ont plongé le comté dans le marasme et qui , avec votre assentiment , sure de leur bon droit , maintenant que l'eglise est de leur coté , vont continuer , grâce à vous et à votre soutien ?

Vous parlez de la grandeur du béarn du temps du prince Julianni .....
IL est loin ce temps , depuis que le prince a cédé la place a des personnes qui n'avaient cure du béarn et qui n'avaient en tête que la gloriole que pouvait leur apporter un titre supplémentaire .

Le prince monseigneur etait un homme juste , qui cherchait à comprendre avant de condamner et qui jamais n'aurait condamné injustement .

Aujourd'hui que voyons nous , une armée moribonde , que la comtesse affirme avoir relevée , un comté exangue , qui peine à remonter la pente.

Il n'y a pas d'unités en ce comté et n'en aura jamais tant que nous trainerons cette bande de vampires assoifés de pouvoir qui nous suce jusqu'à la moelle .
cette clique arteso -champenoise dont j'espére , vous ne faites plus partie
mais j'en doute , vu que chaque fois qu'ils vous appellent vous arrivez à la rescousse , plein de bons sentiments et de discours mielleux pour leur trouver des excuses.

ce sont toujours les autres les fautifs , jamais leurs actions , leurs décisions , ne sont remises en cause .

Cessez donc Monseigneur de les proteger car vous ne faites que les encourager à la mediocrité.

Cette couronne que vous brandissez tel l'etendard sous lequel nous devrions nous regrouper , cette couronne messire est maudite .
vous pourriez peut etre essayer un exorcisme , au moins là , vous seriez à votre place
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Gnia

La Comtesse avait passé la tenture qui masquait l'ouverture sur le couloir menant de la salle des doléances au reste du Castèth, toujours un sourire narquois aux lèvres, tandis que des bribes des derniers mots de Telya empuantissait encore l'air. Elle en était à se demander ce que le maître queue avait prévu pour le banquet du soir lorsqu'elle entendit une tonitruante invective, tranchant résolument dans le brouhaha qui avait pris place en salle des doléances.

Haussement de sourcil perplexe et signe du menton à un garde d'aller voir de quoi il en retournait. Garde qui revint prestement expliquer qu'un maraud se plaignait d'avoir le même nom qu'elle ou le contraire, il avait pas trop bien compris et soigneusement passé sous silence l'histoire de morue.
Il tenait à sa place, pas besoin de nous l'énerver, la comtessa...

Agnès faillit hausser les épaules et poursuivre son chemin pour mieux retourner à ses pensées d'ordre culinaires lorsqu'elle s'immobilisa. Foutue curiosité.

Mais avant de retourner dans l'arène, il fallait de quoi tenir. Profitant de l'intimité que lui conférait le couloir masqué aux yeux de l'assistance par la tenture, la main plonge au fond de l'une des poches des robes, en ressort un minuscule écrin prestement ouvert, y pioche une infime parcelle d'une pâte noirâtre rapidement portée à la bouche et déposée sous la langue.

Petite inspiration, demi sourire narquois toujours aux lèvres, Son Infâme Despotique Sanguinaire et Tyrannique Grandeur du Béarn fait une deuxième entrée en Salle des Flatulences.

Et de se faire désigner son homonyme puis de discrètement faire signe qu'on lui garde au chaud pour plus tard. *
Y'avait foule ce soir, et il semblait que le crépuscule du mandat déliait les langues.

D'ailleurs voilà que la rousse Hervelina venait poser une question. Enfin, plutôt essayer d'en placer une au milieu des... sorties édifiantes ? de son... valet ?
Ayant réussi à saisir la demande d'Hervelina, le sourire goguenard que la comtesse arborait depuis ce magnifique début de soirée s'étira encore plus.

Eugénie de Varenne a des compétences, c'est certain.
Quelles soient avérées ou supposée.
Mais sa tendance à se noyer dans un verre d'eau, les noie irrémédiablement avec elle.

Et malheureusement lorsque l'on s'engage sur une période aussi courte que deux mois et que l'on se targue de vouloir mener une politique diplomatique, un régnant ne peut se permettre des lenteurs sans fin pour régler des situations urgentes.

Quelques exemples ?
Je me doute bien qu'il en faut pour illustrer mon propos.

Le Béarn se fait parrain de la Gascogne pour son entrée dans l'Entente Pyrénéenne, assurant dès lors un accès à la mer à l'ensemble de l'alliance et le contrôle des frontières de la moitié de la chaîne pyrénéenne et des frontières depuis l'océan jusqu'au Languedoc.
Le 1er avril, Eugénie présente la lettre de candidature de la Gascogne au conseil.
le 9 avril, après accord de principe du conseil, la lettre est présentée au haut Conseil de l'EP.
Le 14 avril, l'ensemble des Coms donne son accord de principe et l'on parle de faire une table ronde avec les représentants gascons.

Jusqu'ici tout va bien. Affaire rondement menée même j'ai envie de dire.

Le 18 la Coms d'Armagnac demande où en est l'organisation de la tenue de la table ronde. Réponse immédiate : je la lance aujourd'hui.
Le 24, question est posée par l'un des conseillers au sein du conseil béarnais pour savoir où l'on en est. Réponse immédiate : J'accueille le duc de Gascogne.
Le 30 avril, sans nouvelle, je relance au conseil.
Au 3 mai, aucune réponse.

Résultat, nous sommes le 04 mai, il reste moins d'une semaine de mandat à l'ensemble des coms de l'EP et idem pour le duc de Gascogne.
Et une affaire pourtant entendue et voulue par tous n'est toujours pas signée et scellée.
Et pourtant, je viens de relancer aujourd'hui le sujet, le Duc de Gascogne est déjà sur place et l'on attend le scel de Toulouse d'une minute à l'autre.
20 jours à attendre la résolution d'une affaire qui va se régler en mois de 20 heures...

Et de soupirer avant de reprendre.

Autre morceau choisi, concernant la diplomatie du seul Béarn si vous le souhaitez.
Les traités diplomatiques.
Que pour la petite histoire, je déteste et trouve parfaitement inutiles la plupart du temps, mais là n'est pas le sujet.

Nous en avons eu jusqu'à 5 en discussion au conseil juste pour ce mandat. A ce jour aucun n'a été signé.
J'ai relancé pour trois d'entre eux, ceux qui semblaient les plus avancés et n'ai jamais reçu de réponse.

Ajoutons à cela une demande de transmettre via les ambassades, l'annonce le prime pour Leoniidas à laquelle je n'ai jamais eu de réponse, à une demande de résumé de la situation entre l'Anjou et le Maine afin de répondre à une rupture unilatérale des relations diplomatique de l'Anjou avec le Béarn que je n'ai jamais eu.
Et puis une animation lancée sur 4 provinces qui n'a jamais vu le jour.

Je continue ?

Ah et j'oubliais. Nous n'avons eu à aucun moment un mot ou un signe qui pourrait laisser entendre qu'un événement prévu ou imprévu pouvait justifier ces lenteurs ou retards ou carrément non-réponses.

Et puis pendant que j'y suis, pour le sieur Ensomulv, rapide explication.
ne s'est pas présenté au château depuis le 23 avril, de part sa fonction de soldat et suite à un niveau d'alerte levé en Béarn après la chute de Saint Bertrand de Comminges et Muret, il a été tenté de le trouver. Et il aurait été vu passant la frontière d'avec l'Espagne.
En sus d'avoir bafoué la charte du conseil, il a également bafoué le code militaire, ce qui vaut enquête de la prévôté et demande d'ouverture de dossier pour procès.

Au moment où elle terminait sa longue tirade, et se demandait encore comment elle allait bien pouvoir reprendre la tangente, il y eut...

Navigius.

le prélat avait sorti le grand jeu. c'était bien la première fois qu'elle le voyait dans cet état.
Il fallait dire que depuis l'époque où, encore fringuant chancelier d'Artois, il vendait sans sourciller Agnès aux Autorités Royales dans l'espoir vain d'arrêter le désastre de la guerre de Compiègne, le temps avait passé. Et avec lui ses ravages.
Lorsqu'il lui avait été donnée de revoir Navigius, il s'était établi entre ses deux là une sorte de statu quo protégé par une relation qui ne s'axait qu'autour de la religion.
Car si l'on sortait de ce cadre, la bienveillante relation prendrait assurément un tour très fâcheux. il est des choses comme la traîtrise avec lesquelles on ne plaisante pas, fussent-elles vieilles de dix milles ans.

Elle l'écouta, silencieuse, presque recueillie, discourir avec véhémence, tenter d'insuffler une énergie qui semblait avoir un jour existé mais qui désormais n'était que souvenir poussiéreux que l'on brandissait sans même savoir ce qu'il représentait.
Ce discours pouvait probablement redonner espoir aux Béarnais. Mais la Saint Just, pour sa part, doutait. Pas avec ce qu'elle savait des agissements des uns et des autres et dont elle n'avait pour l'heure que dévoilé une infime partie.

Les mêmes qui tentaient encore de rejeter la faute sur les autres, qui crachaient sur ceux qui comme eux étaient béarnais d'adoption, qui ne reculait devant rien pour tenter vainement d'instiller un venin qui avait perdu de sa toxicité à l'instant où il avait perdu l'attention du peuple.

Sourire toujours, un peu plus amène au prélat, eu égard à la fatigue qui émanait de sa personne. Signe pour qu'on lui amène un siège.
Haussement de sourcil et moue narquoise encore, à l'écoute du fiel telyalesque. Tellement pathétique que cela devenait grotesque. Et donc forcément drôle.
Haussant les épaules, la Saint Just s'installa confortablement sur le siège qui lui était réservé trônant au bout de la salle, prête à se laisser gagner par la douce torpeur des opiacées, observant le monde brûler depuis les hauteurs.

Pour un peu, elle aurait demandé à ce qu'on lui amène quelques amuses bouches et un carafon de vin pour jouir encore mieux du triste spectacle.

D'ailleurs... Pourquoi pas finalement ?

*[MP envoyé à ljd SaintJust

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Navigius

Le prélat demeura au centre de la salle, comme interdit devant l’effet de son discours. Lentement, le mouvement repris, l’on commença à chuchoter, puis la réplique vint, sous les traits de la Duchesse Telya, sans aucune surprise. L’italien l’écoute avec intérêt, laissant poindre un sourire paternaliste devant les paroles de la dame, qu’il estimait et appréciait plus que beaucoup de gens ne l’eût cru. Il répliqua, de sa voix douce et monocorde, sans une once de cette colère qui un instant avant l’habitait.

- Nous vous saluons, Duchesse Telya, nous osons dire chère amie. Comme beaucoup de nos paroissiens, nous aimerions être doté du don d’ubiquité, mais hélas cela nous est impossible. Puisque nos paroisses d’affectation sont logées en Armagnac-Comminges, vous comprendrez que nous y passons la majorité de notre temps, mais nous n’hésitons pas à prendre la route pour visiter les diocèses de notre province ainsi que les provinces avoisinantes. Par ailleurs, vous nous rappelez que nous vous avons ramené une icône de Saint-Lescure, que nous avons acheté à Toulouse lors d’un pèlerinage.

- Quant à apparaître lorsque vous vous enflammer contre nos prétendus amis, ce qui doit englober l’entièreté du monde puisque nous n’avons qu’une très courte liste d’ennemis, et bien, cela est sans doute coïncidence, car nous n’oserions avancer que vous vous enflammer aux alentours des fêtes religieuses, comme la Saint-Karel, qui nous amène en votre bon comté, plus précisément en votre belle ville d’Orthez, sur l’invitation du curé, Père Estaphios. Nous avancerons donc, en toute sécurité, qu’il est possible que le Très-Haut guide nos pas vers les endroits qui ont besoins de nous.

L’italien marqua une petite pause, laissant couler l’humour qui lui était si caractéristique et qui teintait tout ses discours, en bon prélat débonnaire qu’il était, ce trait de caractère prenant du volume avec l’âge, ou était-ce depuis ce retrait salvateur de la politique. Il reprit donc.

- Vous avancez, chère amie, que nous ne sommes en Béarn que pour fustiger. Cela est bien mal jauger notre intention, nous sommes en route pour Orthez, afin d’y célébrer la Saint-Karel en compagnie du clergé local et des paroissiens. De surcroît, nous célébrerons à Lourdes le mariage de Messire Loupameth et de sa promise, Lilya la douce, le 12e de ce moi. Vous nous accorderez, avec l’honnêteté qui est vôtre, qui si nous fustigeons, il s’agit d’un acte collatéral à celui qui motive notre venue.

- En ce qui trait aux communications qui proviennent du Béarn en notre diocèse si lointain qu’il se trouves à une journée de marche de Tarbes, et bien laissez-nous vous rassurer, nous recevons des comptes-rendus hebdomadaire et entretenons d’extensives correspondances avec plusieurs béarnais, afin de justement, être au fait des situation, une chose si importante à notre cœur, encore plus depuis les ravages de cette guerre civile que vous avez connu il y a quelques mois.

La duchesse aborda le thème de l’unité. Il était important de bien répondre à cette inquiétude légitime car il était toujours difficile de concilier la vertu civique et l’obéissance. Il songea un moment, signe qu’il respectait la question et l’interlocutrice, avant de répondre sur son ton usuel :

- Devez-vous vous taire? Non. Ce n’est d’ailleurs pas ce que nous disions. Mais toutefois, dans l’usage de votre parole, vous ne devez pas enterrer les autres. Nous disons vous, mais ce n’est pas destiné à votre personne mais au Béarnais en général. Il faut trouver de la place pour la multitude de discours et savoir quand il est dans l’intérêt public de lâcher le morceau sur des sujets qui au final, relèvent de la trivialité ou n’ont de réel effet que de mousser une campagne électorale. L’équilibre entre l’unité et la saine critique est toujours difficile à jauger, mais nous avons cette confiance infinie que vous tous, si vous gardez cette préoccupation en tête, saurez tracer cette fine ligne.

- Quant au soutien de l’Église, nous ne nous souvenons pas de l’avoir engagé. L’Église n’est que d’un seul côté, celui du peuple et de la vertu. Elle ne se veut pas politiquement alignée d’un côté ou de l’autre, car elle se doit d’être ouverte pour tous et chacun. C’est d’ailleurs cette ligne de conduite que l’Église observe en ces terres, tant nous avons compris la sagesse de demeurer hors de l’arène, sauf pour quelques interventions bien senties.

Le discours dévia donc sur l’éternelle quête des titres et du jugement des motifs des autres. C’était un monde cruel que celui des perceptions, car chacun avait raison et tous avaient tort à la foy. Il se devait de répondre avec mesure.

- Votre grasce, vous savez fort bien qu’il existe autant de perceptions d’une personne qu’il n’existe de personnes pour la percevoir. Ainsi donc, quel est l’intérêt de prétendre des mauvaises intentions à d’autres ? Ne devrait-on pas plutôt passer du temps sur les idées, sur les actions plutôt que de supposer des intentions qui ne peuvent, ultimement, être vérifiée que par le Très-Haut lors du jugement dernier? Si la supposition est une chose pratique dans la routine politique, elle n’apporte hélas, rien de concret à n’importe quel débat. Vous parlez de Feu son Altesse, et nous ne pouvons qu’agréer à vos paroles, pour avoir eût la grande chance et l’honneur de servir sous ses ordres pendant plus de trois mandats.

L’unité, éternel débat. Un camp blâme toujours l’autre pour se dédouaner de s’élever assez haut pour imposer l’unité non pas par la force, mais par l’autorité qui découle du respect et de la force des idées. Reprenant son souffle un instant, alors qu’un siège fut placé derrière lui, il reprit, éternel prêcheur :

- Vous savez, l’unité ne s’obtient pas avec le départ d’une partie de la population. Elle s’obtient dès le moment où l’on établit une politique qui utilise les forces de tous et qui tente de répondre aux aspirations de chacun, à différents moments. Les hommes sont capable d’accepter des mesures qu’ils n’aiment pas, pour peu que quelques fois, leur point de vue ne prévale. Quant à cette clique artéso-champenoise, vous nous laisserez bien rire, car s’il est deux groupes qui ne forment pas une clique, ce sont bien les artésiens et les champenois, qui sont à couteaux tirés, au grand dam de la France, depuis des lustres. Par ailleurs, nous avons cessé d’être artésien le jour à Niria la félonne s’est soulevée contre sa Gracieuse Majesté, un fait que tous connaissent.

- Ce qui nous étonne, votre grasce, c’est que nous sommes ici, à blâmer l’entièreté de votre classe politique, mais que vous prenez notre discours, très sévère, comme une tentative de défendre quiconque, ceux là même que nous vilipendons de nos mots. Curieuse défense, si elle en est une. Si vous cherchez les fautifs, blâmez tout ceux qui acceptent ce marasme, qui y participent et qui perpétue l’acrimonie de ce comté. Mais n’oubliez jamais de vous blâmer vous-même, car nous portons tous en nous une portion de blâme. Même nous, et oui, au premier chef, peut-être aurions-nous dû venir encore plus souvent, inculquer un peu de sens commun à ces débats stériles et venimeux.

- Au risque de nous répéter, nous ne défendons personne d’autre que le peuple et la vertu, et ne nous prêtez pas d’autres intentions que celles là, nous l’avançons avec toute honnêteté. Quant à la couronne du Béarn, elle retrouvera son lustre quand son peuple retrouvera sa force et son désir de croire en l’avenir. Dieu a montré le chemin, les récits sacrés en sont témoins, mais il ne fera pas le chemin pour nous, nous sommes libres de suivre la vertu ou de nous complaire dans l’ombre.

Il demeura stoïc et droit, calme et pensif...

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Telya

La comtesse revint répondre à Dame Hervelina .
Telya l'ecouta et ne put s'empecher de lui trouver un comportement étrange .
Même si ses paroles etaient toujours aussi dures , même si elle etait toujours hautaine et méprisante , quelque chose en elle avait changé.

A la fin de son disours , elle la vit se laisser aller sur son siége et qu'Aristote en soit témoin , elle ne l'avait jamais vu se laisser à tant de nonchalance.
Cela la conforta dans l'idée qu'elle n'etait pas dans son état normal.
Etait elle sous l'emprise d'un charme qui affectait son jugement et ses actes ?
L'évéque s'en serait aperçu surement encore aurait il fallu qu'il remarque cet infime changement dans son comportement.

Puis Navigius reprit la parole et elle ne pensa plus à la Comtesse .
Décidement c'etait le jour des surprises .
SOn discours aussi avait changé , de dur et presque insultant , il etait revenu aux paroles modérées dont il les avait toujours abreuvé.

Inquiéte , elle jeta un oeil autour d'elle , quelle etait cette magie qui vous changeait un être en quelques minutes ?
Un parfum dans l'air ?
Elle répondit à son évéque , peu rassurée tout de même de devoir rester en ces murs ou tant de choses étranges se produisaient.

Je suis ravie d'apprendre que les devoirs de votre charge vous améne à nous rendre visite , nous nous sentions un peu seul sans vous , comme des enfants sans pére.

J'avoue que la modération de mes propos n'est pas mon fort , lorsque j'ai quelque chose sur le coeur , il faut que cela sorte et parfois ...... heu tout le temps ........ on ne mentait pas à un évéque ...... je ne fais pas dans la dentelle.

Je ne supporte pas l'injustice Monseigneur .
Je ne supporte pas de voir des femmes et des hommes de valeur trainaient dans la boue.
SI régner n'est pas chose aisé , on peut regner en restant juste et bon.

Monseigneur , vous me connaissez depuis si longtemps , comment pouvez vous penser que mes propos ont un but electoral ?
Ne savez vous pas que je viens ici raler à chaque fois que des faits me revoltent ?

NOus ne sommes pas nombreux à nous plaindre , aussi peut on avoir l'impression que je ne suis jamais contente de rien et que je critique constamment le pouvoir.
Peut etre parceque justement il est critiquable ?
Mais je ne viens jamais en cette salle pour des motifs futiles .

S'ils m'arrivent de preter de mauvaises intentions à ceux qui nous dirigent , c'est que malheureusement c'est souvent le cas.
J'ai perdu foi dans l'altruisme des politiques et dans leurs envies de faire de ce comté , un comté fort.
Les résultats sont là pour accrediter mes dires , et de là où je me trouve , c'est à dire dans la foule des électeurs , on ne peut que constater que rien n'avance.
de là à penser que les politiques ne sont là que pour les titres , le fossé est vite franchi.

Vous dites que l'unité ne s'obtient pas avec le départ d'une population mais Monseigneur , je suis tout à fait de votre avis .
Ce comté se vide de ses forces vives , des gens de qualités partent pour tenter de trouver ailleurs ce qu'ils ne trouvent pas en Béarn.

QUand à la clique Arteso - champenoise , s'il est vrai qu'ils ne s'aiment pas dans leur comté respectif , ici il ont conclu un statu quo et s'entendent comme larrons en foire pour nous berner.

Je ne suis pas parfaite Monseigneur , je n'ai pas la prétention de l'etre et tout etre commet des erreurs .
ces erreurs sont d'autant plus visibles quand on est à un poste de responsabilité mais que ces personnes fassent preuve d'humilité en les reconnaissant car c'est loin d'etre le cas , quand je vois la comtesse etre fiére d'elle , fiére d'avoir remonter une armée qui n'a jamais été si mal en point , je me dis que cette femme n'a pas le sens des réalités .

Le peuple est fatigué Monseigneur , fatigué qu'on lui demande toujours plus d'effort pour remonter ce comté qui s'enlise.

j'ai lu un jour dans un livre une citation :

Citation:

La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne.
La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pas
pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !

(Albert Einstein. )

cela illustre parfaitement le béarn!

Elle se tourna vers la comtesse mais vu l'etat d'hebetude dans lequel elle semblait plonger , elle doutait qu'elle comprenne tout ce qu'elle allait dire

POur Eugénie , il y a deux mois , lorsque je faisais partie de votre conseil , je m'etais insurgée contre sa lenteur , ses absences , ses non réponses et je me souviens m'être fait vertement remettre en place .
aujourd'hui vous la condamnez pour les faits que je lui reprochais , je suis heureuse de voir que vous avez fini par ouvrir les yeux

il faut croire que je ne dis pas que des billevesées !
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Lubna

Bonjour Comtesse,

Concernant nouveau texte : Charte du Conseil Comtal du Béarn, dans la partie Droits et devoirs des conseillers

Citation:

Tout conseiller s'engage donc à servir le comté sans réserve. S'il devait être absent sans motifs, ou/et répéter des erreurs, ou/et être à l'origine d'au moins une faute grave et sans appel, ou/et s'il n'accomplit pas les missions qui lui sont confiées, le Comte proposera sa destitution ainsi qu'une amende et/ou une inéligibilité proportionnelles aux manquements constatés.

quand il est dit "le comte propose"... qui prend ensuite la décision? le Régnant ou alors cette proposition est mise au vote ?

Merci de m'éclairer!
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Odradek

Des éclats de voix dans la salle de doléances. Il est vrai que l'on était en période électorale.

Et il est vrai que cette période était propice à l'expression des opinions. Il n'en était pas moins vrai non plus que la voix qu'il aurait reconnu entre mille était une habituée et de la période électorale et de l'expression en continu de désaccords.

Il gouta un moment les propos puis entra et salua tout le petit monde présent non sans gratifier Lubna d'un clin d'oeil familier.

Duchesse, vous ici ? Dit il feignant la surprise en direction de Telya. Vous qui vous vantez de ne jamais faire de politique, ne manquez jamais une occasion de paraître sur une liste ni d'exprimer votre opposition systématique à chaque gouvernement n'étant pas de votre obédiance.
Ce serait suspect s'il n'était entendu que vous ne faites pas de politique.
C'est vrai puisque c'est vous qui le dites. Comme tout ce que vous dites d'ailleurs.

Goguegnard il continua

On dit que vous vous êtes faite l'avocate de la ci-devant sénéchale Mitaine. Bigre, vu votre argumentation j'aurais cru que vous étiez l'accusation.
Quand vous rappelez pour sa défense qu'elle a désobéi aux ordres, qu'elle a encouragé les soldats à la desertion et qu'elle a pris des décisions engageantes pour le Béarn sans accord du Conseil vous accablez cette pauvre créature.

Puis reprenant son sérieux

Je constate qu'il y a peut être un nouveau contrat pour le Béarn, mais j'ai à présent un doute sur sa pérenité.
En fait je l'ai depuis le début. Parce que vos méthodes, Duchesse ne changent pas, elles .
Toujours basées sur l'amalgame entre l'a peu près, les rumeurs, et les perfidies.

Que m'importe que le regnant mette ses champs en vente ? Seul compte le fait qu'il fasse son mandat jusqu'au bout. Pour le reste, s'il vous plait de tirer des conclusions faites le, mais gardez les pour vous.
Evitez de vous servir comme d'un argument, bien bas par ailleurs, alors que vous ne savez ce dont il s'agit si ce n'est que c'est une affaire strictement privée.

Les perfidies sont à l'adresse de ceux qui ont peu de mémoire. Un mensonge, même s'il y a démenti vous l'aurez dit, et certains retiendrons l'affirmation et non point la réfutation.
Car Gnia, qui n'était pas encore Comtesse, a occupé un rôle central dans la résistance aux Lions et dans l'organisation de la riposte.

J'eusse aimée que votre implication dans la défense soit à la hauteur de vos affirmation, mais il n'en a rien été.
Et encore heureux lorsque vous alliez vaquer aux champs pendant que nous étions sous la lourde armure, parce qu'au moins vous ne livriez pas nos dispositifs défensifs en place publique au su de l'ennemi, sous pretexte d'en dénoncer, je vous cite, « l'absurdité »

Alors oui, on peut à posteriori réecrire l'histoire et reprocher à ceux qui prennent leurs responsabilités de subir des échecs.
Mais encore faut il le faire en remettant en perspective l'ensemble de l'action pour que celle ci puisse être jugée equitablement.
Un Comté que la Comtesse a trouvé se relevant à peine de sa ruine fonctionne désormais, quoi que vous en disiez. Il s'améliorera encore, mais il est en meilleur état qu'il y a quatre mois.
La reprise en main de l'Ost est de celles qu'il fallait faire, et je salue le courage de ceux qui ont fait ce qui devait être fait. Jamais on ne vit un état survivre à son armée agissant de son propre ressort.

Et comme vous n'avez pas d'arguments tangibles, vous vous retranchez comme d'habitude sur des affirmations dénuées de fondement et que par la force des choses on ne peut réfuter.
Je pense ici à cette risible théorie d'un complot arteso champenois. Vous n'en êtes pas à votre coup d'essai mais vous savez bien, en madrée politique, que la calomnie convainc toujours une frange du public le plus crédule.

Mais puisque c'est la voix autoproclamée du peuple qui le dit...

Telya

Elle se retourna , reconnaissant une voix qu'elle n'avait pas entendu depuis deux mois.

Oh messire Odradek , je me demandais ce que vous deveniez !

J'espére que vous allez bien ?
Moi , ma foi , ça peut aller aussi bien que faire se peut.

Mais dites donc , heureusement que je suis là car sans moi nous n'aurions jamais le plaisir de vous voir ni de vous entendre.

Vous semblez ne vous exprimez que pour cracher votre haine envers moi . Remarquez , ça ne me gêne pas , je commence a en avoir l'habitude.

MItaine a peut être fait tout ce dont on l'accuse mais peut etre a-t-elle eu des raisons de le faire.
quand un régnant est absent , il faut bien que quelqu'un prenne les décisions à sa place.
aprés , que le régnant s'offusque , c'est son droit et puisqu'il a tout les droits , il peut aussi être partie , juge et bourreau.

Messire ,estimez vous heureux que je sois en retraite politique sinon vous passeriez votre vie icelieu à vouloir me contrer et à demontrer l'absurdité de mes dires.
Heureusement que je ne viens que lorsque cela est necessaire , sinon vous depereririez.

je ne me fais pas l'avocate de dame Mitaine , je suis simplement venue demander des explications et la comtesse en a profité pour vomir ce qu'elle avait sur le coeur.
elle doit se sentir beaucoup mieux , tout cela devait l'encombrer et sacrément lui peser.

VOus voulez des rumeurs ?
J'en ai plein ma besace et l'une d'elle , des plus droles qui soient , figurez vous que l'on murmure en béarn et ailleurs , que notre belle et sage comtesse , se serait amourachée d'un Lion et que , si ses champs sont en vente , c'est qu'elle brule de le rejoindre

ce ne sont que rumeurs , ragots de bonne femme , mais puisque vous en parlez et ne semblez pas les avoir entendus , je vous les livre tel qu'ils m'ont été raconté.

vous voulez d'autres rumeurs , j'en ai d'autres mais je pense que nous ne sommes pas là pour ça.

alors voyez vous quand un comte met ses champs en vente , ça interesse le peuple de savoir pourquoi , parce que en l'absence d'explications , les rumeurs les plus folles peuvent courir.

Et non , quand on est comte , on a plus de vie privé , que voulez vous ainsi va le monde qui veut tout savoir de ce qui nous dirige.

Peut etre bien qu'à force de cotoyer Les Lions pour les négociations , peut etre , je dis bien , c'est elle laissé aller à ceder aux charmes de cet homme.

peut etre que ces negociations n'etaient pas finalement la corvée qu'elle aurait du etre

Ma theorie du complot arteso- champenois vous fait peut etre belle et bien sourire mais , messire prenez un moment pour verifier combien d'anciens champenois et artesiens ont emmenagé et emmenagent encore , appelés à la rescousse par leurs anciens amis , et vous comprendrez ce que je veux dire.

D'un geste elle désigna la comtesse .

Regardez là , avachie sur son trône , l'air absent et l'envie d'être ailleurs !!!!

Est ce ÇA que vous voulez pour le Béarn ?
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Acar

Il salua dame Hervelina, puis escoutilla grandement la longue tirade de monseigneur Navigius...
Cesci faict, il se baissa à son passage, puis se redressa pour appréhender les palabres arrisvant...
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Odradek

Son visage se fit plus dur. Sa voix plus rauque

Ma haine envers vous? Je suis sans doute en proie à bien des démons, mais la haine ne fait pas partie des sentiments que j'éprouve.

Par contre je peux vous dire que je trouve vos propos méprisables.

Il n'a pas fallu longtemps pour que le mince vernis dont vous vous étiez parée craque et révèle que vous n'avez pas changé. Que jamais vous ne changerez.

J'espère simplement, j'en suis même sur, que la majorité de vos co-listiers ont une idée plus haute de la politique.

Qu'ils ne l'abaisseront pas au niveau de caniveau ou vous l'amenez et ou vous vautrez à plaisir.

Vos rumeurs ne m'interessent pas, je vous l'ai déjà dit. Elles sont le fruit vénéneux d'un cerveau bien méchant et bien malade.
Vous vous seriez honorée à ne pas les colporter.

Mais c'est votre marque de fabrique, il est vrai.

Les histoires de coeur d'une personne, fut elle Comtesse, ne regardent qu'elle.
Et même si cette histoire est vraie, ce n'est qu'elle que cela regarde. Je ne suis pas propriétaire de sa vie privée, seulement comptable de son action dans le domaine public.

Si cela vous offusque tant, alors je suis surpris que l'une de vos co-listières n'ait pas subi vos foudres, elle qui alors que les lions étaient nos ennemis a témoigné pour que l'un d'eux puisse entrer dans notre Comté.

Mais les Lions ne sont plus nos adversaires. Auriez vous oublié que la paix a été signée?

Vous perdez toute mesure et toute dignité à vous comporter comme vous le faites.

Doit on suspecter toute personne venant d'un autre Comté de comploter contre le Béarn sous le simple effet de son origine? Vous même...

Oui, vos insinuations sur un complot étranger sont risibles et étayées par du vent.
Oui, vos tentatives de salir les personnes qui ne vous plaisent pas sont pathétiques et font honte à ceux qui peuvent avoir une idée un peu haute du débat politique.

Et c'est cela que je ne veux pas pour le Béarn

Telya

Elle le regarda , décidement il ne changerait jamais .

Mais ouvrez les yeux !!!!
VOyez au delà de votre petit monde etriqué !

Ne comprenez vous pas que si ces rumeurs sont fondées et je dis bien si , qui nous assurent que le traité de paix que nous avons signé , l'a été pour le bien du bearn ?
Ne sommes nous pas les dindons de la farce , nous qui nous sommes fait representés par une femme à la fleur enflammée ?

l'amour fait tourner les têtes mais quand il s'agit d'une tete couronnée , ses amours interessent tout le monde , surtout quand le galant est un Lion

Qu'une femme du peuple se vautre dans le stupre et la fornication , cela me laisse de marbre mais quand l'interet de mon comté est en jeu , là je trouve qu'il y a matiére à s'inquieter.

De toute façon vous trouvez toujours mes propos méprisables , ça au moins ça ne change pas .....
mais il faut bien que certaines choses soient dites ...........
Cela ne vous plait peut etre pas , mais cela est la triste réalité du monde ou nous vivons .

Mais vous avouerez que c'est la triste vérité meme si cela n'est pas dis de façon élégante.

vous avez defendu Eugénie bec et ongles et aujourd'hui , la comtesse l'a desavoue pour les memes motifs dont je me plaignais.

Je ne vois pas pourquoi vous vous enflammez de la sorte , je ne suis pas mes colistiers et je ne serais pas au conseil , ni aujourd'hui , ni jamais .

Vous ne voulez pas d'un bearn qui s'abaisse , pourtant c'est ce qu'il fait , chaque jour que dieu fait , il s'abaisse un peu plus et finira par disparaitre .
la faute à tout ces parasites que nous trainons comme des boulets .

Mais ouvrez les yeux messire , regardez ce que vous etes en train de défendre , elle est tellement ébétée qu'elle n'entend meme pas ce que l'on dit !

Vous pensez vraiment qu'elle a pu faire un bon mandat ? elle est amorphe !!!!
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Odradek

J'ai vraiment des inquiétudes pour votre santé mentale...

Vous partez d'une rumeur que rien ne vient étayer pour batir une construction intellectuelle complétement folle.

C'est le mot.

Vous rendez vous compte que vous partez d'un propos que rien ne vérifie? Et qu'à partir de la vous en tirez des conclusions totalement dénuées de tout fondement?

Vous n'avez rien dit lors de la signature du traité de paix et subitement, à l'approche d'élections, vous nous sortez de par dessous la jambe une théorie complétement abracadabrante?

Enfin, je ne sais d'ou vous affirmez que j'aurai défendu Eugenie bec et ongles. Cela n'est jamais arrivé. Etes vous sure de bien vous porter? Vous commencez à m'inquieter.

Telya

Pfffffffff ! qu'il faisait chaud !
Rien à boire dans cette foutue salle et rien pour s'assoir , c'est qu'elle commençait à fatiguer et sa voix aussi d'ailleurs.

Elle trouva quand meme assez de force pour répondre mais la lassitude se sentait dans sa voix.

Messire , rien ne prouve cette rumeur et je la prends pour ce qu'elle est , c'est à dire rien pour le moment

L'avenir me dira si j'ai raison , si notre comtesse file comme le vent , retrouver son galant .

IL sera alors trop tard , je vous l'accorde et si je n'ai rien dit lors de la signature de ce traité c'est tout simplement que l'on nous a mis devant le fait accompli.
rien ne filtrait , meme au conseil .
bref tout a été fait dans le plus grand secret.

Mais peut etre , je dis bien peut etre , que les electeurs ouvriront les yeux et cesseront de mettre sur le trone des personnes uniquement préocupées par leurs biens , titres , honneurs , richesses .
je sais , c'est utopique mais rien n'empeche de rever et de voir un jour sur le trone un comte qui en sera vraiment un.
pas moi , je vous rassure , c'est fini pour moi et pour tout vous dire cela m'ennuie , tout comme la politique , meme si vous aurez du mal à le croire.

Vous vous inquietez pour ma santé ? Comme c'est gentil.
J'ai soif et j'ai mal aux jambes mais ça va , j'espére que vous aussi.

Vu que dés que j'attaque vous sortez de votre trou , il n'est pas impossible et pour tout dire c'est fort problable que vous soyez intervenu lorsque je m'en prenais à la blonde.
quand ? ou ? comment ?
je ne retiens pas tout messire , à vrai dire cela me passe un peu au dessus de la coiffe.

Sur ce , vous m'excuserez mais là , je vais rentrer en mon logis , retrouver mon époux qui doit bien se demander ou je suis passée.
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Odradek

Il la regarda s'éloigner.

"il n'est pas impossible et pour tout dire c'est fort problable que vous soyez intervenu lorsque je m'en prenais à la blonde.
quand ? ou ? comment ?
je ne retiens pas tout messire , à vrai dire cela me passe un peu au dessus de la coiffe."

Cette phrase résonnait dans sa tête. A partir d'un événement qui n'avait jamais eu lieu, mais que Telya jugeait comme probable, elle avait construit une fantasmagorie qu'elle avait finie par prendre pour vraie.

Il fut tout à coup vraiment inquiet.

Gnia

Les yeux mi-clos, sourire énigmatique flottant sur les lèvres, tel un chat attendant calmement l'heure où le mulot sortirait de son trou, Agnès écoutait.
Tout à fait alerte puisque la thériaque n'avait pas encore fondu sous sa langue et ne ferai pas effet avant au moins une bonne heure, le temps de la digestion, Agnès avait suivi les édifiantes interventions de Telya.
Et ne voulant surtout pas lui donner tort quant à son avachissement supposé, avait gardé un masque de cire jusqu'à ce qu'elle quitte enfin la salle des doléances.

Ouvrant un oeil sur le garde le plus proche d'elle, elle marmonna entre les dents à son adresse

Ayé, elle s'est barrée la vieille carne ?

Le garde ayant répondu par l'affirmative, elle darda un regard clair sur l'assistance et entreprit de répondre à la question de Lubna que la Duchesse en mode mégère ès commérages avait interrompue.
Question portant sur un point qui lui avait posé soucis aussi... Donc délicate réponse à apporter.

Lubna, concernant ce texte, vous l'aurez deviné, puisque vous avez sensiblement la même base en Périgord, tout comme en Artois, en Anjou, en Gascogne, en Alençon, en Guyenne et j'en passe, il est inspiré donc de textes existants.

En Béarn, le renvoi d'un conseiller est laissé à la seule appréciation du Coms.
j'avais été étonnée de cet état de fait lorsque la Comtesse Caro avait limogé le conseiller Icarionnoste et j'avais d'ailleurs posé la question en salle des doléances à l'époque, il me semble.

Aussi lorsque la charte du conseil a été revue, nous y avons laissé cette coutume, si chère aux béarnais et avons repris les décrets existants régissant le conseil, n'y avons modifié que la partie concernant les procédures de votes, nouvelles procédures que le conseil a expérimenté durant le mandat.
Malheureusement cette phrase laissant brèche à interprétation est passée entre les filets.
Elle vaut dans le cas où l'exclusion d'un conseiller est proposé au vote du conseil et surtout, amende et inéligibilité sont du ressort de la cours de justice.

Je gage que le prochain conseil remettra bon ordre à cela.

Après un soupir imperceptible et un hochement de tête pour saluer la fabricante de la divine petite poire dont la réputation n'était plus à faire parmi les universitaires, un autre à l'adresse de l'archevêque d'Auch, elle se leva. S'apprêtant à quitter la salle, elle chercha des yeux Odradek et avant de passer la tenture qui marquait la limite entre public et privé, elle lui décocha un regard accompagné d'un sourire tout aussi énigmatique que celui qu'elle avait arboré durant tout l'échange qui avait suivi la question de Lubna.
Dernier hochement de chef imperceptible à son adresse et Sa Grandeur quitta les lieux.
En route pour un ailleurs, obscur assurément.
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Alleaume

* Le retour était enfin arrivé, il avait traversé une grande partie de la France, pour se rendre dans les terres profondes des Pyrénées jonchant la limite de l'Espagne. Il se devait d'y aller afin d'honorer certaines choses, tout d'abord il devait venir chercher quelques compagnons d'armes qui voulait déménager, mais qui par craintes de voir de vils malfrats sur les routes les dépossédaient de leurs biens, avaient demandés à Alleaume de bien vouloir les accompagner jusqu'au Duché du Berry Libre.

Il devait aussi venir restituer un mandat que la mairie d'Orthez lui avait laissé il y a bien des mois maintenant, il fallait dire que les évènements c'étaient enchainés à une vitesse folle et qu'il lui avait fallu partir les jambes à sont cou s'il ne voulait pas voir sa panse transpercé de multiples coup de lames des Ours Béarnais.

La troisième raison qui le poussait à revenir sur les terres qu'il pensait ne plus jamais revoir, était le remboursement que le Comté lui devait dans l'affaire du procès pour Haute Trahison, la justice avait reconnu que la peine était disproportionné par rapport aux actes qu'il avait commit, et elle avait donc demandé réparation.

Le Comté du Béarn avait beaucoup changé, enfin pas tant que cela, mais son âme avait disparu à jamais, il venait de se rendre compte que les querelles politiques déchiraient toujours autant les hautes sphères de la classe politique. Au moins, il était sur d'une chose, il n'était en rien responsable de la désunion de cette province, comme on l'avait maintes fois accusés.
Ils étaient pourtant encore tous les à se battre les uns contre les autres pour une couronne ternie par les conspirations de certains, les malversations des autres, et la déchéances de certains.

Surtout qu'il venait d'arriver en pleines élections, et comme toujours ici, les Comtes et Comtesses étaient connus avant les votes de reconnaissance, les tractations allaient toujours bon trains pour que la minorité garde le pouvoir, toujours les mêmes qui se ressemblent et s'assemble.
Au final, il n'était pas triste d'avoir quitté tout ceci, car jamais le Béarn ne sortirait de cette impasse, de cette cloison que les néo-champenois lui avait forgé.

Alors qu'il s'avançait dans la salle de doléances du conseil, il fut prit d'un mal de ventre, cela lui faisait étrange de revenir ici, à dire vrai il ne se sentait pas bien, il avait commit des actes qui lui avait coûtait chère, on lui avait prêté de fausses intentions, mais il les assumaient. Il s'avança vers un des valets et se présenta. *

Bonjour,

puis je avoir audience d'une personne du Conseil s'il vous plait ? Annoncé donc Alleaume de Niraco, je pense que cela suffira pour que l'on se souvienne de moi..

* Impassible et calme il attendait donc d'être reçu par les instances suprêmes du Comté, il n'en était plus à la guerre avec ceux qu'il avait combattu jadis, cela lui passait tout bonnement au dessus à présent...*
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Anacron

Ses nouvelles fonctions l’amenaient à devoir fréquenter assidument la salle des doléances, aussi quand il vint y faire sa ronde, quelle ne fut pas sa surprise … Son cœur s’accéléra légèrement et remontèrent en lui de mauvais souvenirs enfouis au très fond de sa mémoire …

Alleaume …

Le nouveau Porte Parole se reprit rapidement et c’est d’une voie posée qu’il s’adressa à cet illustre et inattendu visiteur.

Bonjour All…. Messire,

Vous avez le Porte Parole du Béarn devant vous. Vous pouvez me transmettre votre requête, laquelle sera transmise aux autorités compétentes. Sinon, je peux tenter de vous obtenir un rendez-vous avec le Conseiller de votre choix …

La Justice était passée. Le temps avait passé … L’avocat qu’il était reconnaissait à tout homme le droit de se voir blanchi de ses fautes … à tout homme même à Alleaume de Niraco.
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Alleaume

* Si Alleaume de Niraco avait droit au pardon, et bien une nouvelle ère était engagé, mais tout le monde ne serait pas de l'avis de l'homme qui venait de se présenter devant lui, Anacron, un homme juste, malgré les heurts qu'il avait eu avec lui, il ne pouvait que le reconnaitre.

Il avait simplement était dépassé par les évènements et d'une Comtesse qui le faisait marcher sur les mains, il n'avait certainement pas eu le meilleur des rôles durant les sombres heures qui avaient frappés le Comté, lorsque les siens et lui avaient décidés de prendre les armes pour détrôner Eugénie de Varenne la Comtesse montré du doigts comme étant la plus incompétente de toute l'histoire du Béarn.

Il s'avança à la rencontre de l'homme qui aux traits de son visage affichés un grand étonnement de voir le jeune homme en face de lui, et comment, ils ne s'étaient certainement pas vu depuis des lustres, pourtant ils avaient passés deux mois au tribunal ensemble à travailler main dans la main à rendre la justice de manière infaillible, mais la justice c'était retourné contre Alleaume et il avait eu à en payer le prix. *

Bonjour à vous Messer Anacron, je ne pensais point vous voir ici. Comment vous portez vous, depuis le temps qui est passé depuis que nous nous sommes perdues de vu.. Si je puis le dire de cette manière.

Et bien, plusieurs raisons me porte à venir réclamer audience au Conseil, tout d'abord, je venais restituer le mandat confié par la mairie d'Orthez il y a quelques mois. Et je viens aussi récupérer le remboursement que la Cour D'Appel du Royaume demande au Béarn de me donner, à hauteur de 20 écus.

Je ne désire pas garder cette somme, je veux qu'elle soit transmise à la Capitale du Comté, mais je tiens à le faire en personne, je vous avouerais ne pas avoir vraiment confiance. Je pense que vous comprendrais la méfiance qui est mienne.

* Il s'arrêta un cour instant, il avait payé ses fautes, mais il n'avait jamais demandé de pardon propre, il se demandait comment pourrait il faire ceci.. Il posa son regard sur le porte parole, puis reprit son dialogue. *

Je souhaiterais aussi demander le pardon pour les actes que j'ai pu commettre, mais je ne sais comment y parvenir. Vous l'aviez dit vous mêmes, mes actes entreraient dans la postérité du Béarn, encore aujourd'hui je vois mon nom entaché du sang que j'ai pu laisser derrière moi.

Pourtant chaque homme change, on m'a prêtait des intentions qui n'étaient pas les miennes, le pouvoir pour le pouvoir ne m'intéresse pas et ne m'a jamais intéresse, je me suis battu pour des valeurs que je pensais et que je pense toujours nobles. Pourtant la méthode employé n'était pas la bonne. La discorde n'entraine jamais rien de bon que le sang et la haine.

Je souhaiterais aujourd'hui, demander pardon pour les actes que le sanguinaire Alleaume de Niraco à commit.
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Anacron

AnacrOn écouta les propos d’Alleaume avec intérêt … Il lui sembla qu’avec le temps, l’ex-Orthézien se soit assagi ; l’homme jadis survolté et souvent mordant parlait avec plus de maturité et de pondération.

La fin de son discours étonna particulièrement le Porte Parole … S’il ne pouvait pas oublier les événements de l’été 1457, il pouvait d’un point de vue intellectuel pardonner à cet homme. En revanche, la relation humaine qui avait pu un temps unir les deux hommes était brisée et il doutait qu’elle puisse se reconstituer …

J’enregistre votre demande et la transmets immédiatement au Conseil. Votre demande, assez inhabituelle ne manquera pas d’être débattue et vous comprenez que je ne puis vous donner réponse immédiate.

Seule la Comtesse était en mesure d’accorder le pardon au nom du Béarn … et il n’était pas dit que celui-ci serait accordé si facilement.

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Alleaume

* Il savait que cela ne serait pas chose facile, sa demande était des plus inhabituels, pourtant il voulait se faire rattraper, quitte à faire n'importe quoi pour cela. Il était croyant, et la croyance donnait le pardon à ceux qui le méritait vraiment, l'eau avait coulé sous les ponts depuis, il avait beaucoup changé, il avait acquit une maturité qui lui donnait aujourd'hui le courage de présenter ses excuses aux gens qu'il avait pu blesser auparavant. C'était choses faites avec Eugénie entre autre.

Il écouta la réponse du Porte Parole, puis marqua sa dernière phrase d'un hochement de tête favorable. *

Je vous remercie de prendre ma considération en compte Anacron. Je dispose du temps nécessaire qu'il faudra aux instances du Béarn pour débattre d'un tel sujet.

Je suis prêt à faire tout ce qu'il faudra pour que le pardon puisse m'être accorder et repartir en paix, car je veux pouvoir éteindre la paix dans l'âme et pouvoir mourir la tête sans rancœur de ce que j'aurais pu faire.

Je vais attendre dans le coin de la salle que l'on vienne me chercher lorsqu'il en sera venue le moment.

* Il s'écarta et alla s'asseoir sur une chaise vide du fonds de la salle.
Le Porte Parole devait être assez abasourdis par les paroles de l'homme qui se tenait devant lui, ce même homme qui quelques mois auparavant parlait comme une tempête qui s'abat sur les côtes.

Alleaume de Niraco savait bien une chose, c'était que le pardon n'avait aucune valeur monétaire, il ne s'achetait pas. Il s'accordait simplement avec respect.
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Anacron

Repassant plusieurs heures plus tard en salle des doléances relever les éventuels messages, le Porte parole remarqua Alleaume assis sur une chaise dans un coin de la pièce …

Il hésita à aller lui parler, mais comme il n’avait rien à lui dire, il repartit.

Alleaume devait se douter que le débat autour de son cas devait être agité et qu’il était difficile pour le Conseil de faire émerger une réponse simple à sa demande …

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Alleaume

* Le jeune homme était lucide sur la situation, il savait que sa proposition allait faire polémiques et que les débats seraient sans doute animés. Il ne le faisait pas pour ça, il le faisait pour véritablement refermé cette histoire autant pour lui, autant pour le Béarn.

Il ne demandait pas au Conseil de lui donner son pardon sans rien en échange, s'il devait accomplir quoi que se soit pour que le pardon lui soit donné alors il le ferait sans broncher.

Il regarda le Porte Parole d'un air calme, il avait semblait à Alleaume qu'il avait voulu allait vers lui, mais qu'il n'avait pas été au bout de son acte. Anacron faisait parti de ses personnes qui avaient côtoyés le jeune homme et qui avait sans doute était beaucoup déçu par les actes qu'il avait pu commettre.

Comment le lui en vouloir ? Il avait un avis extérieur sur la situation, et il était normal qu'il voit en cet homme un fou sanguinaire voulant à tout prit le pouvoir, pourtant ce n'était pas le cas, et il espérait pouvoir le lui montrer, peut être un jour.. *
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Portachu

Un boulet au pied et très en colère, un homme déposa une lettre sur le bureau des doléances

Citation:

Lettre à la juge du Béarn.

Quelle rapidité pour m’envoyer dans vos geôles alors que j’ai du attendre des jours et des jours le réquisitoire de l’accusation que j’ai découvert enfin hier matin. Déjà le premier témoin que j’avais convoqué avait pris son temps pour venir. Vous vous êtes bien gardée de venir me prévenir que ces retardataires avaient enfin trouvé le chemin du tribunal tellement vous étiez pressée de vous montrer. Vous n’auriez jamais osé vous comporter ainsi face à un avocat qui met des semaines avant de se présenter devant le tribunal.
J’ai demandé à la chef de la prévôté Ptitmec13 de remettre au tribunal le registre des sorties de Tarbes constatées le 27 au matin, ce qu’elle s’est gardée de faire car vous auriez pu y voir noir sur blanc que j’avais franchi les portes de la ville durant cette nuit où une autre personne prétend m’avoir vu attaquer la mairie de Tarbes.
Au lieu de cela vous avez préféré croire les mensonges débités par une personne qui a cru me voir, et je ne parle pas de ce gros malin de sergent de Mauléon qui raconte tout et n’importe quoi mais qui surtout manque de la plus élémentaire des réserves et dévoile les secrets de la prévôté haut et fort en taverne. On ne s’étonnera pas la prochaine fois que le château tombera avec du personnel aussi fiable.

Enfin vous avez agrémenté votre jugement d’une exigence supplémentaire farfelue pour laquelle il me sera bien impossible de m’y soumettre dans la mesure où je ne suis pas présent à Mauléon en ce moment. Bref dans votre précipitation vous n’avez fait que commettre des erreurs et je demande à ce que la comtesse vous renvoie au plus vite dans vos foyers car si vous pensez rendre la justice j’affirme pour ma part que vous ne faites que ridiculiser le Béarn.

Je ne vous salue pas

Portachu innocent emprisonné

Anacron

Tiens …Une nouvelle lettre placardée en salle de doléances !

Lecture de celle-ci … grattement de tête, grattement de barbe …

Métier difficile que celui de Juge ! On finit, quoiqu’on fasse par mécontenter quelqu’un ! Souvent l’accusé, parfois la victime … et au pire, les deux !

Bon … trêve de méditation !

Messire Portachu, tout prisonnier qu’il fut méritait une réponse !

Le PP recopia la lettre qu’il s’empressa de rapporter au Conseil.
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Lubna

Lub' passant sur la place de Pau vit qu'une lettre lui était adressée ! Elle rédigea une missive en la salle puis demanda aux gardes d'amener réponse au prisonnier.

Citation:

Messire Portachu

Effectivement vous n’êtes point à Mauléon en ce moment mais en Prison ! Il n’y a pas de geôles à Mauléon ! Votre résidence étant à Mauléon il me semble logique que vous y fassiez ensuite votre peine !

J’ai agrémenté mon jugement sur des faits. Des faits de témoins vous ayant vu ! Dont un témoin assermenté. Laissez-moi donc rire quand à votre innocence ! De plus vous n’avez même pas daigné vous présenter pour votre dernière plaidoirie . Vous aviez deux jours pour cela ! C’est certain après avoir menti honteusement lors de votre première plaidoirie que dire de plus.

Affirmez ce que vous voulez pour ma part je pense que vous vous ridiculisez vous-même du fait de ne pas assumer vos actes! Des actes indignes un ancien chef-maréchal .

Salutations

Lubna Juge en Bearn

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Anacron

Le Porte parole arriva en salle des doléances … Il tenait à la main la réponse du Conseil à Alleaume…

Il lui en remit une copie et mains propres et en afficha une seconde à la vue de tous …

Citation:

Le Conseil du Béarn à Messire Alleaume,

Il vous est demandé de commencer par rendre votre mandat à la ville d’Orthez. C'est quelque chose que vous avez dit vouloir faire, nous ne pouvons qu'aller dans ce sens.

Une fois cette étape franchie, la question des 20 écus que vous souhaitez céder à Pau sera abordée. Les modalités du don de 20 écus que vous souhaitez faire à la ville de Pau seront définies. Vous vous doutez que l'utilisation d'un mandat reste exclus.

Pour votre demande de pardon, rien de vous empêche de la formuler. Cela ne vous surprendra pas que le Coms ait fait des recherches et se soit informée sur vous et vos actes. Elle n'est pas encline à vous l'accorder au nom du Béarn, ca serait aux Béarnais et ceux à qui vous avez eu à faire de vous l'accorder, sincèrement.

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Portachu

Citation:

Chère madame

Je n'ai nullement à accepter cette peine supplémentaire dans la mesure où j'ai purgé ma peine de prison et acquité les 2 écus d'amende auxquels vous m'avez condamné sans prendre la peine de m'écouter et en ne me laissant pas le temps de me défendre alors que nous avons attendu des jours et des jours pour avoir le réquisitoire de l'accusation.
La peine supplémentaire que vous voulez m'infliger, cela se négocie, ce que vous vous êtes bien gardée de faire préférant agir dans la précipitation. N'ayant donc pas signé le moindre engagement supplémentaire, je ne vous dois rien. Quand au travail à la mine, je ne vous apprendrai rien si je vous dit qu'un fromager privé de sel n'a que comme seule ressource que de travailler à la mine et que ce n'est pas en condamnant les gens à aller y travailler que vous revaloriserez ce travail.

Portachu

Cela fait, l'homme s'en alla chercher une pioche pour accomplir un travail salissant dans une galerie sombre, surchauffée et remplie de poussière qui lui irritait la gorge et les yeux, mais c'est ce qui le nourrissait au quotidien dans ce comté.

Lubna

L'homme était sortit de prison! Il devait accomplir 1 semaines de T.I.G et acheter des pains surtaxés dans sa ville de résidence puis envoyer ses preuves!

Citation:

Messire Portachu

Une révolte est un cas extrêmement grave ! Vous n’avais pas demandé une autorisation pour vous révolter et essayer de prendre d’assaut la mairie de Tarbes!

Faites comme bon vous semble ! Si vous n’acceptais pas votre peine ne vous étonnais donc pas de me revoir dans quelques temps au tribunal.

Salutations

Lubna juge en Bearn

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Fleur

Fleur était loin d'être de retour icilieu mais une petite visite de courtoisie dans un Comté qui lui avait tenu à coeur n'était pas anodine. Elle avait parcourut les dernières annonces comtales, y avait trouvé la destitution de la chancelière... "Mmmmm voilà qui explique que je n'ai plus aucune nouvelle de la part de la chancelière", se dit-elle. "C'est bien beau tout cela, mais à qui que je dois m'adresser maintenant. Les élections sont terminées depuis quelques temps déjà... alors pourquoi ce silence?"

Fleur se dirigea donc vers la salle de doléances qu'elle connaissait très bien, d'ailleurs, afin d'annoncer sa venue mais également pour savoir qui était le nouveau ou la nouvelle chancelier(e) du Béarn. Elle espérait au moins trouver écho à sa demande.

Bien le bonsoir à vous conseillers béarnais, votre Grandeur,

Beaucoup d'entre vous me connaissent déjà, mais pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Fleur, Baronne douairière de Quingey, ancienne béarnaise, et pour l'heure, ambassadrice franc-comtoise pour le Béarn. Je me présente à vous aujourd'hui, car je viens de parcourir vos diverses annonces des derniers temps, et j'ai remarqué la destitution de la chancelière Ingenue, qui n'a d'ailleurs pas pris la peine de m'annoncer elle-même qu'elle n'était plus mon interlocutrice. J'aimerai donc si cela est possible, connaître son ou sa successeur(se). Il me semble important de pouvoir communiquer entre nos deux Comtés, et savoir à qui s'adresser en cas de besoin. Je vous remercie donc de votre attention et espère recevoir réponse à ma question, en somme légitime.

Fleur se tut et s'installa dans un fauteuil qui se trouvait là, en attendant qu'on lui réponde.

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Fleur

Décidément, l'attente était bien longue pour lui donner une seule et simple réponse. Même pas un geste pour l'accueillir, les bonnes manières s'étaient-elles perdues. Depuis quand on ne recevait pas un ambassadeur ? Elle décida d'interpeller n'importe qui... se croyant désespéremment seule dans la salle.

Youhou y a quelqu'un? Je dois dire que je commence à désespérer de voir quelqu'un de vivant icilieu. Le Comté a bien un Conseil non? Personne ne peut me répondre, ma question est secret défense? J'avoue que je ne sais pourquoi l'attente est si longue. Même pas un simple bonjour... cela promet.

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Melian

Fleur

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Melian

Caro

Fleur

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Melian

Caro

Melian

Caro

Fleur

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Melian

Vanyel

Fleur

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Caro

Fleur

Varden a écrit:

[suite à côté : [le RP] Le Béarn déshonoré]

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Yolaine

Yolaine fit son entrée en salle de doléance un sourire aux lèvres.

Bien le bonjour Comtesse Caro !
Vous revoir me fait grand plaisir.

Elle s'inclina respectueusement.

Bonjour Comtesse, bonjour Dame Fleur, bonjour Dame Melian.
Permettez que j'explique la situation minière à nos invitées ?

Je vous avoue que je ne sais pas trop comment m'y prendre avec tous ces règlements.
Vous avez entendu parler de la nouvelle charte des conseillers ?
Je vous dirais bien ce que j'en pense, mais ce serait l'enfreindre donc je n'en ferai rien.

Citation:

Devoir de collégialité : Le Conseil comtal se doit d’avoir une voix unie. Ainsi un conseiller ne doit pas critiquer publiquement une décision du Conseil comtal pendant l'exercice de son mandat.
Devoir de confidentialité : Les conseillers ne peuvent délivrer des informations pouvant mettre en péril l'intégrité du Béarn ou du Conseil Comtal que se soit en public ou en privé sans l'aval du Conseil ou du Régnant.
Devoir de bon sens : Le conseiller va toujours réfléchir mûrement à sa manière d’agir ou de parler, sachant qu’il est le représentant du peuple du Béarn.

Avec ça, j'hésite sur le choix des mots...

Bref... le 9 janvier, j'ai été nommée commissaire aux mines.
Je ne commenterai pas la façon dont j'ai été virée par une personne qui vient de se faire ratiboiser en Poitou en charmante compagnie. Je suis néanmoins restée à mon poste le temps de mener à bien une amélioration sur notre mine de fer qui venait de subir une fortuite perte de rendement.

Début avril, le conseil comtal, toujours dirigé par cette même personne dont l'adage devrait être "faites ce que je dis, pas ce que je fais", vient me chercher pour reprendre les affaires minières en sous-main. Ben oui, ça merdouillait grave. Tenez-vous bien : CINQ pertes de rendement non compensées en mon absence ! Je ne vous parle pas de la fréquentation ni des stocks.

Bref, l'urgence était de remettre carrières et mine de fer en état. Et pour cela, il faut du minerais. Vous savez que ce sont les mines d'or qui en consomment le plus. Les fréquentations avaient tellement baissé que le plus adéquat était de fermer une mine d'or qui n'était pas indispensable, à savoir celle entre Pau et Tarbes, ces villes disposant d'autres mines accessibles contrairement à Mauléon. Sur ces bases, j'ai pu faire réaliser 4 améliorations en une douzaine de jours et rétablir la situation.

Pourquoi ne pas avoir rouvert la mine d'or ensuite allez vous me dire ?
C'est un calcul que j'ai fait qui me fit arriver à la conclusion qu'au vu de la terrible baisse démographique subie actuellement par notre Comté, garder toutes les mines ouvertes n'est pas rentable.

Vous n'êtes pas sans savoir que toutes les mines subissent inévitablement des pertes de rendements occasionnelles. Avoir 5 mines ouvertes alors que 4 suffisent à donner du travail à tous les mineurs a donc un coût. Surtout s'il s'agit d'une mine d'or qui coûte très très cher à remonter en cas de perte. Il s'avèrent donc plus économique pour l'heure de la maintenir fermée. Je sais, c'est triste, j'en suis la première navrée, mais il faut être réaliste.
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Fleur

Fleur salua Dame Yolaine.

Je viens de vous écouter et je ne peux que comprendre votre indignation malgré vos efforts pour remettre à flot les mines béarnaises. Comme vous le savez, j'y ai été CaM et à mon arrivée au poste, l'état minier n'était pas réjouissant et j'ai même dû corriger des erreurs. Heureusement, ceux qui ont assuré ma relève, comme Sepro ou vous, vous avez tout de suite compris le système et comment on devait fonctionner pour maintenir les mines à bon niveau, sans compter le casse-tête des CaC pour trouver le fer, denrée très rare et très précieuse. Je ne vous blâme aucunement pour la fermeture de cette mine, au vu de ce que vous nous décrivez. Il est juste de dire qu'il faut être réaliste et que dans ces conditions, il vallait mieux en effet fermer la mine d'or la moins rentable, autremment dit Tarbes, car si je me souviens bien celle de Mauléon était toujours pleine

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Caro

Yolaine... cela faisait longtemps et plaisir à la revoir j'avais et tout en l'écoutant je relevais certaines choses

Bonjour Yolaine, contente de vous revoir ... par contre laissez le Comtesse de costé car je ne le suis plus. Tout juste vicomtesse et encore combien de temps je ne sais pas, mais lors de mon mandat, je vous avais dit de m'appeler Caro, donc cela ne change pas autant rester sur les mesmes habitudes.

Par contre vous faites référence à la charte, oui il y a devoir de collégialité pendant l'exercice de son mandat. Mais là vous êtes libre de parler vu que ce que vous venez d'expliquer n'est pas sous le mandat de la comtesse actuelle et ne mettra pas le comté plus à mal qu'il ne l'est déjà.

Ainsi donc on est venu vous chercher après vous avoir mis à la porte menace de procès pour HT à la clé ? et vous avez accepté ? vous êtes franchement trop bonne Yolaine, moi je l'aurai envoyé paitre en allant en parler au peuple qu'elle a ignoré durant ses mandats ou j'aurai accepté mais demandé à ce qu'elle fasse annonce de votre recrutement et excuses publiques...

Mais là je comprends bien mieux pour la mine. En effet que vous n'aviez pas le choix mais vous me voyez surprise de ce qui s'est passé. Enfin cela ne fait que me conforter un peu plus dans ce que je pense.

Je vous souhaite bon courage pour la suite et que bientôt cette mine puisse rouvrir. Enfin à condition que cela en vaille la peine car vu la desertion qu'il y eu par cette dictature et histoire de terre brûlée sur Pau, il ne faut pas chercher plus loin...
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Yolaine

Yolaine sourit à Fleur.

Tout le Béarn sait combien vous avez donné un souffle nouveau à l'exploitation minière ici. J'ai encore sous les yeux tous vos rapports : les progrès sous votre impulsion ont été formidables.

Elle répondit ensuite à Caro.

Je sais, je sais, Caro, mais c'était pour marquer le coup.
Vous avez été une Comtesse épatante, et je garde excellent souvenir de votre mandat.

Moi ? Trop bonne ? Beaucoup disent tout le contraire, que je suis une horrible vilaine, traitresse et j'en passe.
Disons que contrairement à certaine, le bien du Comté passe avant ma susceptibilité.
Ragnagna, je trouvais pourtant ça mignon comme surnom...

Elle eut un sourire radieux.

Il fallait remettre l'exploitation minière en mode de fonctionnement opérationnel.
Je ne pouvais faire autrement que m'investir à nouveau.
J'ai eu la chance de trouver une équipe à l'écoute et qui m'a fait confiance.
Donc cela a pu se faire rapidement, heureusement.
Et puis je vous avoue qu'intérieurement je me marrais bien de cette situation.

Mais ne me parlez pas de la terre brûlée...
Vous savez qu'ensuite j'ai été maire de Pau 3 mois durant ?
Je ne vous explique pas les efforts déployés pour tenter de redonner vie à la capitale après ça...
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Caro

Touchée franchement touchée par les mots de Yolaine à mon égard mais ne pouvais m'empêcher de sourire à l'énonciation des mots traitresse et vilaine... surtout venant sans doute de la ragnagna comme elle dit

Merci pour vos mots Yolaine mais chttt pas trop fort sinon on va encore dire qu'on m'adule et que je suis divine.... que je suis peut-être revenue pour ça...

Par contre pour vos mandats oui j'ai su et croyez bien que je sais ce que c'est de vivre dans une ville morte, une ville sans rien à manger encore que nous pouvions aller au verger. J'ai vécu ça à Arles... et croyez bien et je le dis haut et fort : BELLE BETISE et résultat, c'était à vous qu'incombait cette lourde charge de remonter la capitale.

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Caro

Missive en main je revenais en ce lieu pour parler avec la comtesse

Coms.... bonjour.... j'aurai une petite question à vous formuler.

En date du 21 mai 1458 je reçois missive que voici :

Je lui tendais le parchemin, me demandant de me rendre en salle du trône le 23 pour la cérémonie d'allegeances

Je ne remets pas en cause le travail de notre Héraut suppléant, elle n'a fait que suivre votre demande.

Petite erreur de nom que je lui ai fait part vu que je ne suis plus Caro Maledent de Feytiat mais Caro de la Rose Noire... bref...

Mais voyez vous coms... il est dit que la cérémonie allait commencer le 23 mais ce jour nous sommes le... 29 et toujour rien. Je constate donc que vous n'avez même pas daigné faire prévenir du retard pris et j'avoue que j'en ai assez de devoir me rendre tous les jours en salle du Trône pour rien. Pourrais-je donc savoir quand aura lieu cette cérémonie ? que je sache si d'ici là je dois patienter ou vous faire missive ? ou alors je vous fais missive tout de suite ? cela m'évitera de faire le pied de grue chaque jour devant porte close.

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--Thalis

L'Orthezien se promenait tranquillement en Gargote...

Depuis plusieurs jours maintenant, il mettait, comme à son habitude, le bordel dans Orthez.
Insultant régulièrement,
difflamant encore plus souvent,
se faisant refouler à longueur de temps...
[ A noter: les rimes =) =) ^^ ]

Voici un p'tit truc... discussions en taverne, avec des témoins:

Grmy, qui nous fait bien assez souvent remarqué que la ville est apparement mal gérée, nous expose clairement le programme... volé la ville, la laisser dans un état tel que les conséquences en seront désastreuses pour le Béarn...
Je m'adresse ici aux puissants du Béarn... à la palce de discuter à longueur de journée sur des sujets passés, dépassés, repassés, et recorrigés, occupez vous plutot des problèmes actuels, comme ce bouffon qui casse les oreilles à tout le Béarn.
Je m'en occuperai bien moi même, mais vu comment est la justice, ça me retomberait surement dessus...

Caro

Je venais d'écouter ce que disait cette personne par contre ce que j'apprenais ou venais de voir ....

Excusez-moi de me méler de cette histoire, mais pourrais-ton également nous expliquer ce verdict ?

Citation:

Verdict rendu pour TAOP diffamation du à un "bug" sur "Grmy est accusé de haute trahison. » Pour révolte.
Donc relaxe de ce procès.

Quant à son autre procès pour HT requalifié en TOP et il n'est condamné qu'à 5 écus ?

Pourrait-on là aussi savoir pourquoi une amende si enfin ..... vu le cas GRMY c'est lui donner relaxe quasiment une deuxième fois non ?
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Lubna

Voyez vous 4 procès a la suite pour l'individu dont vous parlez...Plus ceux à venir...Ce n'est donc pas fini
(hrp bug via version V2 rendu verdict de TAOP sur celui de Trahison )
Vous avais bien du lire dans le verdict que je parle d un proces de diffamation et non de trahison. Une erreur de ma part...je me suis trompée de salle. Je n'ai en encun cas requalifier l'acte d'accusation. Si javais été dans la bonne salle... je l'aurais requalifié: de haute trahison en trahison.

Je viens d'en rendre un nouveau pour diffamation Coupable! Aller donc jeter un œil au tribunal.

Révolte il en a un autre procès au tribunal! je tacherais de trouver la bonne clef!... puis d'autres à venir! Oui Cet homme se révolte tout les jours! Je me mort les doigts de mettre embrouillée sur le cas grmy! Mais si vous saviez le nombre de dossier pour un seul petit homme!!!

Donc j ai prononçais la relaxe sur le deuxième (toujours hrp en précisant pourquoi)

Je n'allais pas mettre en prison un homme pour diffamation qui de surplus n'avait pas un sous sur lui pour rembourser les frais de dossiers!

(ljd caro merci de ne pas faire passer un bug HRP dans du RP. Pas faire play )

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Caro

Ce que je n'arrive pas à comprendre, et croyez bien que le cas GRMY je le connais très bien ouhla oui. Son casier je le connais par coeur ou presque.

Par contre ce que je ne comprends pas c'est qu'une personne comme lui avec un casier aussi long que mon bras, se voit avoir des amendes si basse sans mesme avoir de la prison alors qu'un autre qui a fait quoi de l'esclavagisme soit à plusieurs reprise aussi se prend 40 écus ??

Dame Lubna, à la place de GRMY et ce n'est pas pour l'aider mais bon, moi à sa place je continuerai car ce n'est pas avec 5 - 12 écus d'amende que je vais m'arrêter surtout avec le casier qu'il a déjà....

Je vais vous paraitre mauvaise et oui je le reconnais mais comment peut-on juger un homme tel que lui et lui donner si peu alors qu'il mérite la prison et qu'un autre qui a commis un TOP prend plus que lui ?

Seriez vous une adepte de GRMY ? car au vu des vos verdicts comprenez que je suis en droit de me poser des questions...
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Acar

Grmy... Le fourbe animal, apparemment, se vantait une fois de plus tout en déclarant devant témoin qu'il se vengerait ainsi du Béarn, en lui dépouillant les coffres Ortheziens.

Il suffit dit-il, puis... Messire, merci de nous informer de sa dernière vilénie !! Je viens donc vous rejoindre en votre bonne cité... Je partirai demain soir, car ce jour j'ai affaire qui ne peut attendre.
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Lubna

Ah que non je ne suis pas une adepte de ce vilain! Ni d personne d'ailleurs!

L' homme est un malin... et il ne garde sur lui que très peu d'écus! Je ne connais pas son casier judiciaire vu qu'il a commis des délits il y a un moment, et tout comme moi vous savais qu'il y a prescription! Mais ses procès ne sont pas fini... oh que non! et justice sera rendu! ses révoltes non encore toutes étaient jugé croyais moi il s'en mordra les doigts...Dans peu de temps !

quand à l'homme qui a fait de l'esclavagisme et à pris 30 écus et non 40, s'il s'était présenté au tribunal sa peine n'aurait pas était la même!
Tout comme moi vous savais que de ne pas se présenter au tribunal sont des circonstances aggravantes?
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Caro

Froncements de sourcils d'interrogation

Vous ne connaissez pas son casier ? n'avez vous pas accès aux archives ?

Pour être malin oui je sais qu'il est malin mais Dame Lubna quand on connait l'energumène quand on sait qu'il fait appel à la révolte, qu'il diffame et j'en passe, la prison ne lui est pas interdit bien au contraire non ?

Après vous avez la charte du juge et vous savez comme moi pour sans doute la connaitre par coeur jusqu'à combien de jours vous pouvez aller pour un tel individus....

Je sais que la non présentation a des circonstances aggravantes mais ceci n'explique pas cela, telle est ma vision d'ex juge durant 4 mois en ce comté.

Mais bon pour moi votre justice n'est pas assez stricte pour empêcher GRMY de continuer, loin de là. Il n'a pas les écus ? et bien prison pas plus compliqué que cela....

Je vais vous dire comment je vois les choses, si la justice n'est pas sévère, vous ouvrez la porte aux brigands, aux agressions en place, en taverne, aux crimes et j'en passe... est cela que vous voulez ?

Je n'ai pas d'ordres à vous donner juste des conseils de l'ex juge que je suis...

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Lubna

Voyais les choses comme bon vous semble!

Citation:

vous ouvrez la porte aux brigands, aux agressions en place, en taverne, aux crimes et j'en passe... est cela que vous voulez ?

Arrêtez de dire n'importe quoi. Vous êtes agaçante et fatigante. Je n'ai pas de temps à perdre avec une "Madame je sais tout..." "Moi quand j'étais la"... etc! Sincèrement je m'en fiche royalement ! Allais donc houspiller à coté!

Sur La juge et l'ex juge que je fut pendant plusieurs mandats dans un autre comté qu'est le Périgord vous Salut! La juge s'en retourne travailler! Il y a beaucoup à faire en Béarn!

Lub' repartit voir si la dernière version du coutumier était affiché! Apres les TIG ... d'autres textes étaient aussi à travailler. Elle n'attendais que la mise au votes pour certains!
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Caro

Et voilà on perd son sang froid, tout ça était amusant. Dire la vérité et on agace

Non je ne sais pas tout, mais je crois que le comté je le connais très bien oui... et je n'ai pas besoin de faire référence comme vous à mon ancien duché, ni mes charges là-bas ..... mais soit je vous agace et vous fatigue.... songez à vous reposer Dame... la bonne soirée

A mon tour de quitter la salle jusqu'à la prochaine fois
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Kheldar

Secoué de rire et se tenant la panse, le gros Kheldar écrasa une larme sur le coin de son oeil.

Je trouve assez amusant cet agité au nom imprononçable. Pourquoi ne pas le faire mettre dans une vitrine et le présenter au peuple béarnais ? On l'exciterait un peu pour qu'il déblatère à nouveau ses âneries et on rirait tous fort grassement en lui lançant quelques mauvais légumes.

Ponctuée de quelques violences physiques, cela ne manquerait pas de charme ! Il ne s'agit pas d'être sévère mais d'être juste. L'humiliation est bien plus efficace que la prison ou les petites amendes.
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"Les affaires ? Eh bien c'est l'argent des autres."

Godevin

Godevin entendit la conversation entre les deux dames et le messire, il déçida d'intervenir :

" bonjour je suis Godevin d'orthez; j'interviens conçernant le triste sir Grmy; ce personnage n'arrete pas de vociférer contre le maire d'orthez, et bien sûr contre son équipe; ils insultent sans l'ombre d'une preuve, ils diffament, ils appelent a la révolte; et en plus il se présente aux élections municipales; et quand ont lui dit que ses paroles et actes sont très graves; il dit c'est pas grave je serais relaxé car j'ai des amis hauts plaçés et visiblement j'ai regardé un peu les archives de ses condanations a chaque fois il est relaxé ou condanné a des petites peines donc je me pose une petite question : soit grmy est fou "dans ce cas là ont l'enferme"; soit il est pas fou et il est dangereux ont le condanne et ont l'enferme en geole; soit il a des appuis haut plaçès et ses gens se servent de lui pour déstabiliser un comté, une ville etc?". je tiens a dire que j'ai assisté a une discussion en taverne avec des orthéziens, le maire messire grandelf, et messire grmy, celui-ça a déclaré vouloir etre maire pour pouvoir vider les caisses de la ville et puis de s'enfuir et si il n'est pas élu a orthez il ferait de même a pau et que de toutes façons il ne risquait rien. Moi a mon avis il est fou, mais comme j'ai vu ce qui s'est passé a pau il y'a 6 mois, et que je voudrais pas que ça recommence donc je me méfie. en ce qui concerne les condannations plus rien ne m'étonne dans le béarn.".
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Caro

Juste avant de quitter la salle, je me retournais vers ces messires

Je tiens juste à rajouter que Messire Godevin a raison et qu'il faut le museler comme on peut....

Par contre Messire Kheldar, si vous connaissiez un peu GRMY vous sauriez qu'il se nourrit de ridicule, d'humiliation qu'on peut tenter à son égard. C'est sa friandise favorite

Sur ce je vous souhaite la bonne journée, pour moi elle sera belle sans nul doute
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Kheldar

Le gros Kheldar applaudit des deux mains, ses paluches adipeuses produisant un bruit mat.

Cest invidu est donc encore mieux que ce que je pensais Dame Vicomtesse. Nous devrions ouvrir un grand espace où nous placerions ce type d'invidu dans des cages pour que le public se gausse et leur lance de la nourriture.

Kheldar marqua une pause.

Très chère Vicomtesse. Ma vie a été assez longue et croyez bien que j'ai vu de nombreuses personnes dans le même cas que ce triste sire. Bien des juges ont trouvé des solutions et aucun de ces adeptes de la bouffonerie n'a jamais vraiment réussi. C'est un niai et s'il mérite une attention particulière, il ne vaut pas la peine qu'on en fasse une affaire d'état.

je vous souhaite de même une bien belle journée.
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Odradek

Bonjour, j'ai une question.

La proposition d'ouvrir la salle des débats du Chateau au public avait été évoquée dans un des programmes des partis pendant la campagne.

Est ce que le projet de loi a été fait? Si non, va t il l'être?

Si oui, ou en est ce?

Anacron

Bonjour Messire Odradek,

En effet, cette proposition a été portée lors de la campagne électorale par LDB … et je ne vous cacherais pas qu’elle me tient particulièrement à cœur. Evidemment, une mesure qui consisterait à ouvrir au public certains débats du Conseil nécessiterait d’être encadrée d’un règlement précis.

Pour répondre à votre question, un débat a été ouvert au Conseil. Débouchera-t-il sur une réforme, un texte de loi, un règlement, ou ne débouchera-t-il pas ?… Je ne peux vous répondre à cette heure.

Je sais que vous n’ignorez pas le mode de fonctionnement d’un Conseil et que vous comprenez que je ne puisse pour lors rien affirmer.

Plus généralement, un effort particulier a été entrepris concernant la communication. Pour la première fois en Béarn et à l’initiative de Dame Yolaine, un « bureau économique comtal » a été ouvert en gargote, il propose une vision transparente du budget comtal et du calcul des impôts.

De la même façon, un voyage comtal a été entrepris à travers le Béarn ; plusieurs Conseillers se sont rendus à Lourdes, Pau et Orthez, ils seront bientôt à Mauléon puis à Tarbes … L’objectif, favoriser une communication la plus directe possible avec les habitants du Comté …

J’espère très franchement que nous pourrons aller plus loin encore et je vous encourage à continuer à être attentif et exigeant sur le travail entrepris par le Conseil.

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Odradek

Merci Messire Anacron.

Je re-précise toutefois ma question, parce qu'elle était mal formulée : le débat sur l'ouverture a t il été engagé, et dans la négative va t il l'être.

Il est bien entendu que je ne demandais pas si la loi à ce sujet allait être adoptée.

Mais vous avez répondu à ma préoccupation. Encore merci.
J'espère que cela aboutira.

Manga

Manga entra et fit une révérence et se demanda comment elle allait pouvoir poser une certaine question de façon claire et pas trop .......

Elle inspira et commença donc à s'exprimer.

Conseil Comtal, je voudrais savoir quel valeur a un texte de loi, ou plutôt un coutumier, dans son ensemble, si celui-ci contient des informations fausses sur les lois, coutumes, en vigueur dans un comté qui le concerne ?
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Lubna

Dame Manga Odradek Bonjour

Dame Manga avais vous repéré un problème dans la nouvelle version du Coutumier?

Puis s''adressant à Odra
Oui le débat sur l'ouverture a été engagé. Nous en parlons en ce moment même
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Manga

Nouvelle révérence...

Bien le bonjour Dame... J'en suis pas sure, mais je m'interroge...

Par exemple il y a eu l'abrogation (^^ dsl pour ce mot qui me parait étrange ^^) de la loi sur le salaire minimum de 15 écus en Bearn, ce qui impliquerait que l'on n'ait plus de loi sur un salaire minimum mais de l'autre côté dans le coutumier tout frais on nous mentionne ce fameux salaire.... Peut être que mon souci vient d'une mauvaise compréhension ou d'une mauvaise heu..... Approche de ce qu'est en fait un coutumier... Pour ma part, il n'est pas un recueil de loi mais si on en inclu une dans ce cas, elle ne doit pas être une loi qui le même jour s'est vue abrogée non ?

Ou alors le salaire minimum en bearn n'est plus une loi et passe dans les coutumes, dans les bonnes moeurs de notre comté ?

En fait comment doit on comprendre la chose... Je pense que c'est ça mon souci en fait... J'espére que vous allez m'éclairer en me disant ce qu'est le coutumier exactement... Coutumes, donc bonnes moeurs à respecter, et non recueil de lois... Ou recueil de lois et donc impossibilité d'y mettre une loi abrogée ? Et du coup la différence entre bonnes moeurs, coutume donc, et lois ? Je veux dire quelle est la frontiére entre un texte de loi et un texte qui parlerait coutume ?
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Sepro

Sepro, présent dans la salle, suivait le débat sur la coutume. Il avait son avis sur la question, sans pour autant être certain que cela soit la quintessence de la vérité. Il se permit néanmoins d'intervenir pour le faire valoir :

Dame Manga... Bien le bonjour! Cela faisait longtemps, non ?

J'ai moi aussi pris un peu de recul par rapport à la vie publique et je ne peux que trop comprendre que vous ayez fait pareil.

Il sourit tout en poursuivant :

Concernant votre question, ma compréhension de la chose est que, chez nous, la coutume fait loi. Or, il est de coutume de ne pas exploiter nos employés, notamment en leur accordant un salaire décent.

Dès lors, cet article a toute sa place dans notre coutumier, ce qui explique qu'il n'ait pas de sens en tant que texte isolée. Donc, premièrement, on abroge la loi et, deuxièmement, on fait entrer le texte dans le coutumier. En effet, sans abrogation préalable, le passage de ce texte dans le coutumier aurait fait double emploi, non ?

Enfin, telle est ma perception de la chose. Si je devais être dans l'erreur, j'espère que l'on viendra éclairer mes lanterne, ce qui me permettra de m'endormir moins bête ce soir...

Ce disant, son sourire s'élargit encore et il attendit de voir s'il avait bien compris la chose... ou pas...

Edit : correction orthographique
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Lubna

Dame Manga Messire Sepro à tout a fait répondu à votre question.

Je ne voie rien à y rajouter.

Nous avons abrogé le décret sur le salaire minimum à 15 écus pour qu'il n'y ai pas doublon avec le coutumier.
Le Coutumier étant l'ensemble des usages en vigueur au Béarn et ayant force de loi.
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Manga

Manga sourit et fit une nouvelle révérence..

Et bien merci à vous, deux, pour vos réponses..

Puis elle s'en fut songeant qu'elle s'endormirait toujours aussi bête ce soir, voire bien plus bête en fait... Et se demandant si Messire Sepro avait réussi sans mal à glisser sa choucroutte dans son casque, ou si ses valets ont mis des jours et des nuitées à oeuvrer pour réussir ce tour de "magie"...
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Lebron23

Bonjour,

quelqu'un pourrait-t-il s'interesser au problème suivant qui persiste depuis l'épisode des lions.

Orthez paie environ 20 écus pour un champ et une échoppe alors qu'à tarbes et lourdes on paie environ 10 écus.

Pourtant les maires d'orthez n'ont pas vidés les caisses mais plutôt fait des échanges pour faire rentrer de l'argent donc ça ne peut pas être que de leur faute surtout qu'il y en a eus des différents...

Merci de prendre le problème en main.

Azilize

Encore une fois Lebron et sa jalousie chronique remettait les impôts sur le tapis et cette fois en plus il annonçait des chiffres pour le moins érronés.

Avant de dire n'importe quoi il faut s'assurer de ce que l'on affirme. Les impôts à Lourdes sont actuellement de 8 pour un champ et 10 pour une échoppe. Donc, vous voyez qu'on est plus si loin de vos 20 écus. Les impôts du comté sont basés sur le nombre de champs et d'échoppes, en déduisant les retraités de longue durée (environ 25 %) ainsi que les morts puis en déduisant les frais fixes de miliciens et de coruptions. Donc tout le monde est logé à la même enseigne.

Votre jalousie envers Lourdes et Tarbes est chronique et injuste. Venez donc vivre à Lourdes ou à Tarbes, vous verrez que toute ville à ses avantages et inconvéniants.

Et, notre bon roi à voulu que les maires puissent aménager le taux des impôts comme ils l'entendent, qui somment nous pour allez contre ?
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Chambellan du Béarn

Lebron23

Bon pour Lourdes effectivement mais c'est pas comme ça depuis la prise du chateau par les lions alors qu'à Orthez si.

Maintenant, je sais que la taxe comtale est calculé pareil pour tout le monde (sauf Pau) la question n'est pas là. Je trouve qu'à Orthez (et Mauléon) on paie cher depuis longtemps donc ça aurait été bien d'y penser.

Yolaine

Yolaine leva les yeux au ciel.

Non, Pau fonctionne selon la même règle de calcul que les autres.
Encore faut-il être capable de la comprendre...
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Lebron23

et sinon pour le problème posé?

--Perette

ben , j'dirais démerdes toi mon gars

c'est pas le souci du conseil , tu l'as pas encore compris ? ca vient du maires ou des maires successifs
tu cherches une solution là ou tu en auras jamais, je compatis mon gars mais c'est la vie

Andryl

B'jour dame Azilize...
je souhaite intervenir sur la réponse concernant la répartition d'impot précédente.
Imposer les actifs Béarnais en raisons de leur nombre de champs et d'echoppes est une disposition qui me parait équitable... en effet
.
Toutefois, nous voyons nombre d'habitants disposer de deux champs identiques qui sont imposés au même niveaux que ceux qui en ont deux différents.
Tandis que les derniers contribuent à harmoniser le marchés de leur ville et réduisent les risques de surproduction... les autres, rarement paysans, imposent leur prix forts de leur charisme et assoment les jeunes cultivateurs ou éleveurs, quand ils organisent sauvagement des filières dans l'ombre par affinités.

Ne serait-il pas judicieux d'inciter à la différenciation des cultures pour un même habitant dés à présent?
Ne serait-il pas utile , d'intégrer le critère " nombre de champs identiques" dans le calcul de l'impot? - les mairies qui incitent leurs gens à différencier leur champs en serait mieux valorisées sur les résultats de leur efforts -

Manga

Manga fit une révérence avant de s'exprimer.

Si on va par là Messire Andryl on doit aussi intégrer le facteur de l'autosuffissance... Par exemple, un boucher qui aurait un élevage devrait donc être plus imposé qu'un boucher qui ferait du blé.. Voir plus loin même, ce même boucher posséde un élevage de cochon et sa femme un ou deux champs de maïs au lieu d'un champs de légumes ou de blé aussi...

Au deux Messires.

Messires, j'avoue que je suis de celle qui ne comprenne pas sur un exemple concret. Auriez vous l'amabilité de développer par un calcul simple ce que vous demandez ?

Par exemple.

La ville Bip a 5 champs de blés dont deux qui dorment, 3 Champs de légumes dont deux possédés par un seul paysan, 5 élevages de cochons dont deux apartiennent à un même boucher et sa femme est propriétaire de 2 champs de maïs sur 5 dans le village..

La ville Tut, tout pareil sauf que tous les champs sont actifs.

Ca donnerait quoi vos propositions au niveau du prélévement de l'impôt comtal et donc municipal ?

Sachant qu'un maire ne peut pas imposer un champ de maïs plus qu'un autre... C'est à dire qu'il ne peut pas dire que le premier champ de maïs de muche lui coûtera en impôt 5 écus et son second 7 écus. Le roy ne l'autorise pas.. Idem pour les artisans qui s'autosuffisent.. Je dis cela car l'impôt initialement fixé par le comté est à préveler par les maires dans une répartition finale qui leur plait, tant que la somme totale pour le comté est là, à la fin de la quinzaine..
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Andryl

Andryl l'écouta puis reprit la parole..

Mais qui parle d'autosuffisance dame Manga?.

là ou l'on parle d'harmonie de métiers paysans et celle des marchés , celle visant la restitution d'un outil à un paysan....outil presque perdu et d'une ambiance de travail qui lassent vos gens dans des retraites en cascades quand ce n'est pas dans le dernier fossé pour d'autres.
Non que je déconsidère les autres ..mais qu'il en faille pour tout le monde à sa juste mesure pour bien vivre tous.

Juste que celà ne me semble pas rendu dans le comptage des champs et echoppes tel qu'il est réalisé actuellement pour en décider l'impot dû de chaque ville.
Ptet ..considérer que deux champs identiques en valent trois ou quatre ..ou plus..çà ,c'est le travail des hauts fonctionnaires...pas le mien n'est-il pas!

Comme vous le dites m'dame, le comté fixe l'impot dû. il conviendrait qu'il intègre dans son calcul juste cet ecart.
le résultat de ce calcul favoriserait ainsi les mairies qui s'efforcent de rendre plus harmonieux leur marché et pénaliserait les autres, le temps qu'il se rangent à la cause commune rendue par le comté...à moins qu'elles ne jugent préférable de poursuivre le paiement d'un impot plus grand que les autres ..mais en connaissance de causes.

Ce qui importe les maires ce sont les informations essentielles de ce qui doit être réalisé pour que les impots cessent de monter, et celles qui les feront baisser nan? ..pas leur edicter leur manière de procéder, celà relèvant de leur compétence.

Je souhaite aussi préciser que , dame Azilize que je respecte, nous a signalé que le comptage des champs et echoppes s'opèrent sur les habitants laborieux en déduisant quelques retraités et aussi nos diparus...je n'y trouve rien à redire des lors qu'il est réalisé identiquement à toutes les villes...là n'est donc pas le soucis.

Il convient de murir nos interventions..la polémique n'est pas le but recherché dame Manga...juste un echange d'opinions qui se veut constructif...cependant...souhaitons que nous ne serons pas obligés d'avoir qu'un seul champs comme dans les capitales faute d'indécisions trop longues...vous imaginez!...car ce serait un bien amer constat d'échec de tous.

Décidé de ne pas en découdre Andryl, s'incline respectueusement et se retire en laissant méditer ses voisins sur les derniers mots.

Manga

Manga écouta les mots de Messire Andryl, ceux-ci lui amenant un léger sourire aux lèvres, à défaut de l'entendre répondre à sa question....

Elle décida de s'exprimer à nouveau, ne retenant volontairement pas tout le blabla qu'il venait de lui servir mais commençant par soulever son premier point.

Messire... Vous sous entendez donc qu'une personne qui possède deux champs de maïs nuit, d'avantage, voire qu'elle est seule à nuire, à un village, alors qu'une personne qui n'achéte pas sa matiére premiére sur le marché de ce même village, vu qu'il la produit lui même, ou l'a par le biais de sa femme, par exemple, ne nuit en rien et qu'il n'y a pas lieu de taxer ce fait aussi... C'est votre droit..

Mais vous n'avez pas répondu à ma question...

Avec les deux exemples simples que je vous ai donné, démontrez l'équitabilité que vous réclamez... Car là, vous ne le faites pas... Détaillez moi les calculs avec les chiffres que je vous ai fournir en fonction du mode de calcul actuel auquel vous ajoutez votre condition supplémentaire.. Je vous écoute..
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Lebron23

Pourtant cela ne vient pas des maires précédents vu que ceux ci réalisaient un max d'échanges de toutes sortes avec des bénéfices.

--Perette

ben si ils faisaient des bénéfices , pourquoi ils augmentent les impôts ?
Faudrait qu'un ancien maire ou un maire actuel de ta ville viennent nous le dire

je comprends pas grand chose , mais je sais que les impôts c'est l'affaire des maires , parait qu'ils peuvent dans leur bureau , fixer le taux d'imposition qu'ils veulent
le comté dit combien ils doivent verser , y'a des maires qui prennent pas plus à leurs administrés , y'en a d'autres qui décident de garder une part de gâteau et qui imposent plus , c'est peut être ce qui se passe dans ta ville ?

Lebron23

Ils prélèvent pile poile les frais de corruption+la taxe comtale+embauches de miliciens et de pts d'états-bénéfices divers

--Perette

ben voilà , les autres maires doivent pas compter tout ça
ça fait que les autres béarnais payent moins d'impôts puisque la mairie prend à sa charge les autres frais

Lebron23

eh bien se sont les "-moins bénéfices divers" que fait la mairie qui sont soustrait au calcul ça.

Manga

Manga qui attendait toujours qu'on lui démontre des choses simplements et concrètement se méla à la conversation parallèle, après avoir jeté un coup d'oeil aux annonces comtales...

Hum.. En fait, votre souci c'est que le comté a demandé à Orthez à partir du 15 mars la somme de 702 écus par semaine, puis durant les quinzes jours du 24 mai au 6 juin la somme de 766 écus par semaine, et enfin derniérement pour la période du 7 juin au 20 juin, la somme de 707 écus ?

Alors que pour les autres villes ça faisait :

* pour la semaine du 15 mars 1458 et avenir.

•Lourdes: 777 écus par semaine

•Mauléon: 434 écus par semaine

•Tarbes: 921 écus par semaine

* la période du 24 mai 1458 au 6 juin 1458.

•Lourdes: 1087 écus par semaine

•Mauléon: 509 écus par semaine

•Tarbes: 1646,50 écus par semaine

* la période du 7 au 20 juin 1458, l'impôt a été recalculé.

•Lourdes: 1011,50 écus par semaine

•Mauléon: 364 écus par semaine

•Tarbes: 1440 écus par semaine

Si vous entendez bien l'impôt sur tarbes à doublé pour ainsi dire... Si c'est sur ces chiffres là que vous vous interrogez..

Si c'est sur les chiffres concernant le prélévement final réalisé par les maires..

A Tarbes je crois que c'est 5 par champs et 7 Par échoppes...

Ces taxes sont à la discrétion du maire comme on vous l'a dit...

Il arrive que certains maires prélévent plus que nécessaire à l'impôt comtal, en effet, afin de remplir les caisses de leur mairie, afin de compenser des pertes liés à des situations d'échanges qui seraient, sinon, bloquées, tout comme il arrive, qu' à l'invers, un maire, qui commerce sans problème, ne fasse supporter qu'une partie de l'impôt comtal à ses villageois, voire même aucunement..

Enfin, normalement, cette surtaxation, ou sous taxation, ou non taxation des villageois, devrait être liée aux possibilités commerciales ou non, voire en cas de crise refaire rapidement un minimum de trésorerie, et non pas dans le but de faire dormir plus d'écus dans les caisses d'une mairie, ce dernier cas étant, aujourd'hui plus d'actualité que les deux autres hélas...

Se tait un court moment, ayant peur d'être hors sujet, mais ajoute quand même.

Autre possibilité à une forte taxation sur certains champs ou certaines échopes, dissuader les futurs paysans ou artisans à les prendre quand le message de ne plus prendre tel ou tel activité n'est pas entendu, soit un outil de "contrôle" d'équilibre des productions des champs et élevages et des métiers, voire du lien entre les deux.
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Lebron23

Le problème est simple, la solution ne l'est pas.

A Orthez, les habitants paient environ 19-20 écus pour un champ et une échoppe depuis la prise du chateau par les lions, c'est à dire depuis 6 mois. Hors les différents maires font payer uniquement les dépenses sans augmenter la trésorerie mais sans la faire baisser non plus sans doute des gens responsables.

taxe comtale + frais de corruption + embauches de miliciens + embauches pour points d'états (au salaire minimum pour précision) - les bénéfices réalisés par divers échanges et qui ont été souvent on ne peut mieux avec un travail intense des équipes municipales.

Voilà, ceci est on ne peut plus claire. Maintenant quelqu'un a-t-il une ou des solutions pour que les habitants d'Orthez soufflent enfin un peu côté impots? cela interesse-t-il le conseil comtale?

Manga

Désolée mais je suis neuneu moi... Expliquez en donnant des chiffres concrets pour voir...Parce que là dans mon cerveau de moineau ça se pose des questions...

Pourquoi vous venez demander au conseil comtal des comtes à propos de la totalité de l'impôt que le maire d'orthez préléve aux orthéziens, qui est trop élevé à votre goût, et reste identique depuis un moment déjà, bien que je viens de vous dire que le conseil comtal a déjà annoncé une baisse, certaine minim, de 10 écus sur l'impôt total, moins les frais fixes qu'il assume donc.. Soit les miliciens, les frais de corruption et autres... ??

Donc vous dites vous, que le conseil comtal il vous taxe trop car votre maire il vous fait payer les frais en question c'est ça ?

Ou alors c'est que vous trouvez une somme énorme quand vous divisez les 707 écus par le nombre de champs et d'échopes d'orthéziens actifs ? ou l'invers, plus petit, alors que l'impôt prélevé par le maire d'orhez est énorme ?

Tiens d'ailleurs ça me fait penser que j'ai pas compris d'où sort le montant de la taxe foncière comtale et de comment elle est en fait réparti sur l'ensemble des mairies... Quelqu'un peut m'expliquer ? Vous divisez la taxe foncière, sortie de je ne sais où, par le nombre total de champs et échopes des personnes actifs dans tout le béarn pour trouver un taux d'imposition par champs et échopes et vous le remultipliez en suite en fonction des possessions en questions dans chaque ville du béarn ?
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Yolaine

Je totalise les dépenses.
Je totalise les recettes des mines et du bétail.
Je fixe la taxe foncière pour fournir le complément.

Pour la répartition, je fais le lundi un décompte des champs et échoppes.
Je répartis la taxe au prorata puis déduis les frais fixes.
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Lebron23

J'accuse ni le maire ni le comté, je demande de l'aide pour que ce qui est prélevé aux Orthéziens au final diminuent enfin. D'autres villes du Béarn et d'ailleur arrivent à priori à ne pas perdre de l'argent en prélevant beaucoup moins les habitants donc c'est que ça doit être possible. Maintenant 6 mois à 19-20 écus pour un champ une échoppe ça fait beaucoup, faire un effort sur un temps plus court me parait probable mais sur 6 mois c'est qu'il y a quelque chose non?

Sepro

Sepro, qui traînait beaucoup dans les travées du Castèth pour le moment, surpris la conversation et s'y intéressa. Il se permit d'intervenir :

Messire, permettez-moi de prendre la parole...

Vous semblez indigné de payer un impôt de 19-20 écus tous les quinze jours. En y réfléchissant, pour celui qui possède un champ et une échoppe, cela ne représente guère qu'une journée de travail, surtout si l'on tient compte des revenus du champ. Par un rapide calcul, ceci représente environ un taux d'imposition de 7%... Est-ce une raison objective pour crier haro sur les responsables Comtaux à cet égard ?

Mon avis personnel est que non, mais j'accepte bien évidemment d'être dans l'erreur, le tout étant une question de perception.
_________________

Yolaine

Bientôt il va nous réclamer un bouclier fiscal

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Lebron23

qui crie?

A part à Mauléon, aucun autre habitant du Béarn n'a payé autant sur aussi longtemps donc cela montre qu'il y a bien un soucis maintenant que cela embête le conseil comtal de s'y interesser je trouve cela dommage mais c'est peut-être une question de temps je ne désespère pas. Enfin sauf pour Yolaine

Sepro

Sepro réprima un sourire, mais, bienveillant, il s'expliqua :

Messire, jamais je n'ai prétendu que quiconque criait...

J'ai seulement utilisé l'expression "crier haro sur quelqu'un", qui ne signifie rien d'autre que s'indigner, désigner quelqu'un comme coupable, ...

C'est, en quelque sorte, l'objet de votre doléance, puisque vous accusez le Conseil d'immobilisme en matière fiscale concernant votre chère municipalité orthézienne.

Mais il n'est point utile d'élever la voix pour crier haro, soyez en assuré.
_________________

Lune.

Lune qui entendi discution en salle de doleances , passa la tête par la porte ,elle reconnu lebron23 qui comme a son habitude tentait de poser question au mauvais endroit, je m'en vais tenter d'essayer de lui expliquer ...ce que visiblement il arrive pas a comprendre ...

Tiens , bonjour Lebron,
Comment vas tu depuis tout ce temps ?
J'entends que tu demande au conseil de gerer le probleme des impôts Ortheziens

Alors en tant qu'ex maire de cette bonne ville, je puis t'affirmer que cela ne regarde en rien le conseil, n'as tu pas pris lecture du decret concernant les devoirs et charges d'un maire , c'est lui seul qui fixe l'impôt et cela a sa convenance , alors a ta place c'est au maire de la ville que je poserai la question ......Tu sais on peut faire des echanges et pas de benefices ,donc certains ont tendance a repercuter cela sur les impôts !!!

Incroyable ça , lorsque j'etais maire ,les impôts etaient quasi nuls et on se plaignait quand même comme quoi ....[/b]

Lebron23

Bonjour,

je constate que sur ce décret, beaucoup de devoir pour le maire envers le comté et peu de devoir du comté envers le maire. Si on veut pousser à ce qu'on ne retrouve plus de candidat en face de gens comme Grmy aux élections et bien ce décret est parfait.

Telya

j'ai promis de ne plus foutre mon nez dans les affaires politiques et ceci est ma derniére intervention qui est plus une tentative d'explication au probléme orthesien que de la politique pure
mais comme chacune de mes interventions est cataloguées politiquement incorrecte , je prefere preciser

le probléme d'orthez est que les maires successifs font payer à leurs administés les frais divers de gestion courants d'une mairie
les maires des autres villes ne font payer que l'impot demander par le comté
les maires ortheziens englobent impots comtal plus charges diverses ce qui gonfle bien sur ce que doivent payer les habitants

outre le fait que c'est un probléme communal , que le comté ne peut intervenir sans raison dans les affaires d'une mairie , là , il y a matiére à réagir de la part du conseil

vous dites , messire lebron , que les maires successifs ont bien géré

oui et non , ils ont trouvé le moyen de ne pas perdre d'écus en imposant les habitants , ce qui a mon avis est du vol , mais ça n'implique que moi
toutes les mairies sont soumises aux mêmes frais , il n'y a qu'à orthez que les habitants en font les frais

les autres maires prennent à leur charge les frais de corruption , milice , etc , et en plus ils font des bénéfices et arrivent à ne pas perdre d'argent

orthez fait tout payer et peine à garder la tête hors de l'eau

je vais me répéter , mais vous avez un marché bien trop faible
les habitants peinant à vendre leurs productions et la bradant pour survivre , n'ont plus assez d'écus pour acheter des denrées que la mairie pourrait leur fournir

vous vous obstinez dans une voie qui , à mon sens , vous conduit droit dans le mur

je crois qu'il est temps pour vous de remettre la gestion de votre ville en question et d'arrêter de porter des oeilléres

le conseil pourrait intervenir mais surtout il faut une prise de conscience des maires et de la population pour faire changer les mentalités
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Godevin

Godevin qui passait par là entendit les discussions entre Lebron et les dames qui représentent la noblesse ça le fit rire il décida de répondre a dame telya qu'il connaissait de vue et a yolaine qu'i connaissait mieux et a lune qu'il connaissait un petit peu et au messire qu'il ne connaissait point :

Bonjour je suis messire Godevin porte-parole de la mairesse d'Orthez dame Mitzi qui vient d'ëtre élue, je tiens a dire que les impots a Orthez concernant les champs et les échoppes sont dans la moyenne du Béarn, a Tarbes c'est pareil . Pas a pau ont sait pourquoi, a lourdes ont a vu le résultat, je tiens a dire aussi que le marché de pau est très bien achalandé même trop sur certaines denrées, juste un manque de bois et de fers, Dame mitzi vient d'être nommée maire d'Orthez, nous l'aidons le plus possible dans une ville ou certains habitants se montrent peu concernés; alors que certains sont partis en voyage dont l'ancien maire messire grandelf, beaucoup ont refusé les postes comme conseillers, donc moi ancien pälois j'ai accepté d'aider dame mitzi (ont manque peut-etre d'expérience je vous l'accorde, mais pourquoi ceux qui connaissent les rouages d'une mairie ne se sont pas présentés, je pense a certains et certaines). C'est vrai que certains paysans ont du mal a vendre leurs productions, c'est pour ça que certains conseillers voudraient faire des échanges avec d'autres villes pour écouler la surproduction, ont va se mettre en rapport avec le maire de Tarbes pour voir si ont peut leurs fournir des choses qui leurs manquent contre des choses qui nous manquent a Orthez, nous avons peu de temps 30 jours c'est peu et nous avons la menace de messire Grmy qui nous prend du temps et de l'énergie aussi. moi j'avais un projet pour Pau, mais quand j'ai vu l'apathie et la non présence du maire de pau et de certains nobles , j'ai préféré déménager comme beaucoup. voilà pour finir nous allons voir pour les impots a Orthez ce que l'ont peut-faire, nous sommes en train d'essayer de faire revivre Orthez avec des animations et une gestion correcte, mais hélas beaucoup parlent au chateau ou sur d'autres lieues mais ne participent pas beaucoup . voila ce que j'avais a dire. Mes respects mesdames, a plus messire Lebron et messire sepro aurevoir.

Godevin s'attendit a une réponse de certaines personnes, donc il attendit adossé au mur pret a riposter.
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Telya

Messire Godevin , je ne peux que saluer votre implication dans la vie de nos villes

Il est vrai que , en tant qu'habitante de pau , je ne suis pas trés présente , j'ai malheureusement des problémes d'ordre familial qu'il me faut régler avant de penser aux autres

Je ne critique pas la gestion de dame Mitzi à qui ont a refilé la patate chaude et qui doit faire du mieux qu'elle peut avec ce qu'elle a

je ne critique pas les autres maires , chacun fait ce qu'il peut et bien souvent je suis sure qu'ils etaient persuadés de faire ce qui etait le mieux pour leur ville

le probléme , qui n'est pas spécifique à pau , c'est que bien souvent , pour un maire compétent , on a les deux ou trois suivants qui ne le sont pas
sans compter avec les pillages , qu'ils soient dus aux brigands ou aux maires indélicats qui partent avec la caisse

je sais qu'orthez n'a pas été épargné par le passé , il est dur ensuite de remonter les finances

Messire Lebron se plaint d'impots trop lourds , peut etre faut il envisager de changer la façon de gerer la ville , peut etre essayer autre chose

vous parlez d'echanges entre mairies du comté
c'est ce que je voulais faire depuis le début , privilegier les echanges entre villes bearnaises , pourquoi allait chercher loin ce qu'on a à foison chez nous ?
Pour gagner quelques écus illusoires , vite dilapidés dans le salaire du marchand , certains vont chercher du bois , par exemple , hors de nos frontiéres , à 15 deniers de moins que ce que les villes de lourdes ou pau vendent

pensez vous que le bénéfice vaille le voyage ?
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Acar

Petict pas en asvanct : J'ai enstendu prononcé le nom du triste sire Orthézien... Je tiens à dire qu'il est mon affaire messire Godevin. Prenez la mairie au prochaine municipale et suivez les bons conseils pour vostre marché, donct ceux de dame Teyla qu'il salua.

Pour le reste qui vous presoccupe, je m'en occupe avec grand plaisir !
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Kheldar

Le gros Kheldar, qui était toujours dans les bons coups, était lui aussi présent en salle des doléances. Les propos d'Acar lui firent lâcher un sourire carnassier.

Messire Acar, je vais finir par devenir un inconditionnel de vostre personne.
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"Les affaires ? Eh bien c'est l'argent des autres."

Acar

Il salua ceslui qui vesnaict de prendre parosle.

Messire, je ne cherche poinct ce faict, mais avoir un ami de plus, voila chose qui me rasvit !
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Kheldar

Le sourire carnassier du gros bonhomme s'envola au profit d'un grand éclat de rire. Il tendit la main à son interlocuteur.

Ainsi soit-il cher ami. Puisse les ennemis du Béarn trépasser dans la même joie.

La mentalité du Nord de Kheldar se ravivait. Il avait appris au contact des normands la simplicité du rapport humain et les joies les plus simples ... ainsi que les plus triviales.
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"Les affaires ? Eh bien c'est l'argent des autres."

Acar

Et je prends vostre main, mon ami, bien volonstiers.

Que trespasse les ennemis du Béarn !!!
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Lebron23

Bon au moins j'ai enfin un élément de réponse avec dame Telya. J'ai pas entièrement saisis l'aventage d'avoir des prix élevés et les conséquences positives mais le fait est que vous avez raison sur l'état actuel et que des idées nouvelles (elles sont nouvelles pour la gestion d'Orthez en tout cas) ne sont pas à négliger.

Merci et quant au conseil actuel, ne mettez pas une salle de doléance si vous ne pouvez assumer.

Telya

Le bénéfice d'un marché fort n'est plus à démontrer , je puis si vous le désirez retrouver des ouvrages qui en parlent

disons pour simplifier que nous sommes plus producteurs que consommateurs , il faut donc moins penser comme des consommateurs et plus comme des producteurs

Elle salua mesire Keldar et le chevalier Acar

Avoir des amis est certes important , mais je me suis toujours bien amusée avec mes ennemis , encore faut il trouver des ennemis à la hauteur , qui est du repondant , cela met du sel dans la monotonie de la vie
quoi qu'il en soit , messire Acar est le meilleur ami qui soit , je m'en porte garant
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Manga

Manga qui n'était rien et s'était retrouvé à l'écart du coup, en profita pour demander plus de choses à dame yolaine..

Donc en fait vous prennez

Citation:

Je totalise les recettes des mines et du bétail.

soit production de la mine d'or, l'autre étant fermée, vu que pour la pierre on produit à peu de chose prés ce qu'il faut pour les entretiens, et pour le fer on produit pas assez, et les ventes du bétail aux éleveurs bearnais... Et vous n'avez aucune rentrées d'écus de la part des amendes vu que vous n'avez pas encore mis en place le principe qui a été abordé ou voté, sur les procès déjà passé... Ou d'autres choses..

Le comté ne fait pas assez de commerce pour être mentionné dans la partie des recettes ?

Auxquels vous otez ...

Citation:

Je totalise les dépenses

,

soit les salaires de mines, les salaires des soldats, les dépenses pour la reproduction des animaux, les salaires de miliciens, les frais de corruptions des villes du bearn, les frais de bouches, les frais d'entretiens des mines, les frais d'achats de fer, et autres (MA).

Citation:

Je fixe la taxe foncière pour fournir le complément.

Bref, une fois ce déficit trouvé, recettes moins dépenses, vous le faites résorber par les impôts au prorata..

Et ce déficit que vous appelez taxe fonciére implique que vous n'avez pas les écus que l'on verse quand on prend possession d'une terre en bearn, champs, ou élevage, ni d'une échoppe, voire que si vous l'avez, en fait, vous estimez qu'on est pas propirétaire de notre lopin ou notre échoppe, bien qu'on l'ait payé déjà, mais qu'on la loue c'est ça ?

Hum si on résorbe le déficit, ça veut dire qu'en fait on assume finalement les frais que vous dites prendre en charge à la place des villes aussi non ?
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Yolaine

Non, pour les mines, je compte toutes les mines.
Nous revendons de la pierre par exemple...

Le Comté ne cherche pas à faire de bénéfice commercial.
Je revends les denrées aux mairies au prix où je les ai acquises.

Quand vous achetez un champ, les écus vont au vendeur.
Quand vous achetez une échoppe, les écus vont... je n'en sais rien.
Dans tous les cas, le Comté ne touche rien.
Je ne comprends pas votre allusion à une location.
Une taxe foncière est une taxe que paie tout propriétaire foncier.
L'appellation me semble tout à fait pertinente.

Je n'ai jamais dit que le Comté prenais en charge les frais fixes.
J'ai dit qu'ils étaient externalisés, c'est à dire décomptés de la répartition au prorata.
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Sepro

Sepro venait de lire l'annonce stipulant que sa ville de Lourdes se trouvait exonérée d'impôt durant cette quinzaine et il trouvait l'initiative cohérente au vu des événements récents.

Toutefois, sachant que la Mairie souffrait pour remonter une trésorerie suffisamment stable pour assumer tous les services qu'elle rendait habituellement aux citoyens, il pensait que ce n'était pas aux Lourdais de bénéficier de cette dispense, mais réellement à la Mairie. Il vint donc s'en ouvrir en salle de doléances.

Saluant tous les Béarnais présents, il prit la parole :

Adishatz!

Je sais que ma requête va vous paraître inhabituelle, étant donné que nombreux sont ceux qui viennent souvent se plaindre du contraire. Néanmoins, j'aimerais faire part de mon avis au sujet de l'exonération d'impôt accordée à Lourdes durant cette quinzaine ou, à tout le moins, sur la communication y afférente.

Lourdais, mais avant tout Béarnais, je ne remets nullement en cause cette décision que tout être sensé doit être en mesure de comprendre.

Cependant, cette mesure visant à aider la Mairie, c'est en toute logique elle qui doit en bénéficier. Dès lors, il me paraît tout aussi logique de maintenir l'imposition sur les Lourdais, qui, traditionnellement, supportaient le "poids" de l'impôt foncier, afin que cette "manne" ne vienne regarnir les caisses de leur Mairie.

Je sais que cette possibilité est du ressort d'Adam, notre courageux Maire, mais je sais aussi que s'il ose prélever un impôt alors que le Comté a annoncé que celui-ci serait nul, nombreux seront les Lourdais à ne pas comprendre la raison et à s'en plaindre, voire à prêter à Adam des intentions malhonnêtes alors qu'il a déjà largement prouvé par le passé son dévouement sans faille pour sa ville.

Ma demande est, dès lors, la suivante : le Comté pourrait-il, en sus de la communication sur les impôts de cette quinzaine, annoncer que le prélèvement d'un impôt foncier sur Lourdes reste possible, voire souhaitable, en vue de remonter au plus vite les finances nécessaires à assumer toute une série de services aux citoyens, tels que : surveillance et protection contre le brigandage, régulation du marché, plans d'aide divers aux citoyens les plus démunis, ... ?

Je vous remercie pour l'attention que vous avez prêté à ma requête et vous souhaite d'ores et déjà une excellente journée.

Il s'inclina légèrement en signe de respect et attendit patiemment qu'on lui réponde.
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Kheldar

La mairie de Lourdes ? Le sujet était sérieux ! Le gros Kheldar retrouva dinc le sien.

Je partage tout à fait vostre opinion ami Sepro. Toutefois, il faut la moduler quelque peu si l'on considère que les lourdais, d'après nostre maire, ont été particulièrement solidaires et généreux au point de donner de leurs écus personnels à la mairie.

Les attentes du maire semblent comblées de ce point de vue mais je ne sais si cela est suffisant. Dans le cas contraire, un "impôt de solidarité" uniquement destiné aux caisses municipales paraît en effet être une bonne solution.
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Telya

Elle écouta sepro , tournant entre ses doigts richement bagués , une mèche de cheveux

Pourquoi faut il attendre de voir une mairie pillée pour que la solidarité se mette en place ?

La solidarité , voilà un vaste sujet
Longtemps j'ai cherché à la mettre en place , ici , en Béarn , mais j'avoue ne pas y être arrivée.

Tout le monde préfère faire sa popote dans son coin en se foutant pas mal de son voisin.

Dans chacune de mes interventions , on a vu que manœuvre politique
donc mes idées ont été bloqué par mes adversaires

la solidarité au jour le jour , entre mairies qui préfèreraient acheter en Béarn plutôt qu'à l'étranger , quitte à payer quelques deniers de plus .

La solidarité à l'embauche , en payant quelques écus de plus ses employés mais en sachant que l'on aide ses voisins à vivre mieux

la solidarité des vieux qui acceptent de vendre plus cher leurs productions pour permettre aux plus jeunes de vendre la leur .

j'étais une utopiste , je croyais qu'on pouvait changer les mentalités et que cesserait un jour " le chacun pour soi"

j'avoue mon échec qui est du en grande partie à ma faute
chaque fois que j'intervenais sur cette place , je n'avais que critique à la bouche , souvent justifiées d'ailleurs mais à force , certains ont pris l'habitude de ne plus m'écouter

A force de prendre des coups , on se forge une carapace
or , ma carapace est devenue si épaisse qu'elle ne laisse plus rien filtrer , ni le bon , ni le mauvais
je préfère arrêter avant qu'elle n'entoure mon cœur et tant qu'il me reste un peu d'humanité

je me retire messires , mes dames , je vous laisse le champ libre
continuez à vous écharpez pour un pouvoir illusoire en oubliant l'essentiel : le Béarn
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Lune.

Citation:

je me retire messires , mes dames , je vous laisse le champ libre
continuez à vous écharpez pour un pouvoir illusoire en oubliant l'essentiel : le Béarn

Je fais de même!!
Retirons nous ensemble ma chére telya, allons donc refaire le bearn a deux devant une bonne tasse de tisane...a moins que vous ne preferiez une bonne biére bien fraiche ?

Kheldar

Le gros Kheldar resta un petit moment impassible devant la déclaration de la duchesse. Qu'elle ai tenté de promouvoir la solidarité était sans doute une bonne chose.

Mais pourquoi voir dans cette salle des doléances des gens qui s'écharpent ? Le dialogue était plutôt courtois pour une fois.
Mais Telya semblait s'analyser elle-même, avec sévérité ou réalisme, allez savoir ! La duchesse semblait de ne pas être en paix avec elle-même.

L'obèse crut bon de ne pas répondre.
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Yolaine

Mon cher Sepro,

Tout ce que tu viens de dire me semble couler de source et c'est bien ainsi que je l'entendais en lançant l'initiative d'exonération. Il est bien précisé dans le décret :

Citation:

Les maires des villes ont la possibilité de répercuter cet impôt sur les paysans, artisans de leur ville selon le taux qu'ils souhaitent.

Le Comté ne percevra rien de Lourdes durant 15 jours, mais la municipalité pourra bien entendu lever l'impôt pour regarnir ses caisses, c'était l'objectif de la mesure.
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Telya

Elle sourit à Lune.

Allons boire une biére , je préfére grandement cela à une tisane insipide ............ à moins que nous ne trouvions une bonne bouteille de jurançon
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Sepro

Après avoir reçu le soutien de Kheldar à qui il adressa un sourire de sympathie, Sepro écouta Telya. Il avait toujours reconnu en elle une grande solidarité et un grand coeur. Il se rappelait en avoir bénéficié quand, tout jeunot, elle l'avait généreusement aidé sans rien attendre en retour. Par pudeur, parce qu'il savait qu'elle n'avait pas agi en espérant en recueillir une quelconque gloire, il n'avait jamais rien dit à personne, mis à part son épouse, mais sa gratitude, sans être exprimée, était bien réelle.

Quand elle eut terminé de parler, il regarda son imposant voisin et remarqua que, contrairement à son habitude, celui-ci s'était abstenu de répondre. Sage et respectueuse décision, songea-t-il et il se plia à la même règle.

Après l'une (san jeu de mot ^^) ou l'autre réaction, Yolaine put enfin répondre et, appréciant cette réactivité, Sepro la remercia :

Je te remercie pour ton intervention rapide, Yolaine, et j'avais bien compris l'affaire comme cela, personnellement. Ma requête visait juste à anticiper les remarque de quelqu'esprit chagrin qui ne manquera pas de venir faire esclandre ici ou au bureau de la Mairie à Lourdes-même...

Il sourit largement avant de poursuivre :

... et tu sais comme moi qu'à Lourdes comme ailleurs en Béarn, ce genre de personnes ne manquent pas...

Allez, encore merci et à bientôt, Yo... euh... Yolaine, pardon...
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Ensomulv

Ulv arrivât en Salle de Doléance avec un paquet dans les mains et son épée au fourreau. Il avait entendit des bruits, des paroles ; à coup sûr il y avait du débat dans l'air, mais il n'avait aucune envi d'y participer, ni d'en connaître le sujet.

Il allât donc droit au but de sa visite. Il saluât et parlât.

"Dames et Sires les Conseillés, bonjour. Je voudrais juste prévenir que j'ai fini ma peine dont je fus condamné", il ouvrit alors son paquet, mettant au jour une superbe épée nouvellement forgé. "Voici une épée pour l'Ost que j'ai fini de forgé il y a peu." Il déposât son épée aux pieds des Conseillés et sortit le sienne de son fourreau. La lame, qui avait fait versé le sang des ennemis du Béarn durant plusieurs jours de batailles, luisait comme si elle était neuve. Qui aurait put se douter que c'était avec cette lame qu'Ulv s'était battu durant des jours et des nuits contre les Lions de Judas ?

Il la regardât un instant, observant cette lame qui avait été sa meilleur campagne durant plusieurs années. Puis, il la déposât aux cotés de la nouvelle épée. Elles semblaient soeur aux yeux d'un laïc, mais pour Ulv... la différence était ahurissante.

"Et voici mon épée pour le Comté... en espérant que son prochain maître lui sera bien plus digne que moi... J'étais condamné à fournir deux épées, les voici.

Je voudrais juste savoir, en quelles mains dois-je les donner à présent ?"
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Manga

Alors que Manga aurait voulu plus de précisions... car bon, elle étudie, mais seule, et à notre époque (moyen âge) pas sure qu'elle soit capable de se placer au niveau d'un comptable, un expert comptable, un économiste, ou tout autre qui comprendrait tout ce qu'a dit Dame yolaine.... Elle fut finalement reléguée à l'arriére plan... Ce qui lui permit de se retirer après une révérence pour la forme, songeant que tout cela commence à être une habitude des gens peuplants cette salle de noyer le poisson pour les neuneux comme elle, ne comprennant jamais rien, et qu'ils souhaitent que cela reste comme ça... A moins que ce soit l'invers en fait, qu'ils aient peur qu'elle ait tout compris et ait été trop claire pour les oreilles indiscrétes qui ne causent pas mais écoutent, et qui pourrait y voir encore plus clair si elle continuait à demander de développer d'une façon que même un enfant de 7 printemps aurait pu comprendre, mise à part ceux qui sont de la trempe de la petite clem élevée au lait de vache ou de chèvre qui eux comprennent tout et en sus savent faire presque tout.... C'est donc en songeant à la petite clem, la teigne, la.... qu'elle venait de quitter la salle de doléances, souriant finalement, se demandant ce qu'elle était devenue la petite... Elle devait avoir grandit depuis le temps... Etait elle toujours aussi vive, intelligente, mordante, téméraire, têtue ???
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Kirika

La brune était assise dans un coin de la pièce à trier son courrier pendant que ça parlait économie.
Kirika n'aimait pas spécialement cette salle mais paraissait qu'il fallait y etre souvent alors en général elle en profiter pour ramener du boulot pour s'occuper.
De toute façon on avait jamais de question à lui poser...A croire qu'elle faisait peur. Pourtant elle mordait pas...pas trop.
C'est lorsqu'elle entendit Ost que la jeune femme réagit. Ah enfin un truc pour elle.

La brune s'approcha d'Ensomulv et le regarda déballer une premier épée puis sortir celle qu'il avait au fourreau.

Bonjour Messire Ensomulv, c'est moi qui vais les récuperer.

[j'envoie un MP pour qu'on s'organise.]
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Caro

Il court il court le furet et les nouvelles vont vite très vite, enfin apparemment cette nouvelle là... je revenais donc en salle de doléances

Bonjour à tous.... je viens d'apprendre que l'Ost a réintégré le Casteth ou serait en cours de réintégration. A cela je pose la question suivante...

Comment se fait-il que les bearnais ne soient pas au courant de cette décision ? pourquoi le cacher ? en règle général on prévient de ces choses-là avant non ?

Voyant Kirika présente, sans nul doute qu'elle me répondrait
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Kirika

Kirika, qui allait repartir avec ses épées sous le bras, se retourna vers Caro.

Bonjour Caro.

Vu que je suis là j'vais te répondre hein.

Comme tu l'as dis c'est en cours. Et tu me connais je n'ai pas pour habitude de statuer sur les choses inachevées, ben là c'est pareil, tant que je n'ai pas fini je ne vois pas pourquoi prévenir les habitants.

Ce serait comme de prévenir d'un futur décret pour l'instant inachevé et ensuite de communiquer de nouveau sur ce décret une fois qu'il est voté.

Il m'a toujours semblé que nous communiquions sur les choses qui étaient finies et non que nous essayions d'abrutir les béarnais avec une floppée d'informations qui les noierait plus qu'autre chose. Et je déteste ça noyer le poisson.

Il y a communiquer et communiquer. Communiquer pour donner l'impression de travailler et communiquer lorsque l'on travaille vraiment. Je ne fais pas partie des personnes qui communiquent à tout va pour donner l'impression de faire quelque chose.

As-tu une autre question par rapport à cela ?

Un petit sourire pour la forme, l'attente d'une possible réponse. Le passage de son fardeau sur son épaule pour ne pas le porter à bout de bras ou cas ou un nouveau débat se lance et qu'elle doivent rester là.
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Caro

Alors qu'elle allait quitter la salle réponse je recevais tout de mesme. Mais réponse qui ne me convenait pas trop

Communiquer pour communiquer et abrutir les bearnais ? et bien ma foi quelle vision des choses que voilà Kirika...

Etrangement il y a une feuille de route en place et qui nous mettait au courant des choses à venir ou travaillé du moins parlé au conseil. Mais là rien, rien sur l'Ost pourquoi donc ? ah oui pour ne pas abrutir ?

Non Kirika je pense surtout que c'était pour le "cacher" jusqu'au dernier moment. Par contre me vient une autre question. Pourquoi encore une fois changer l'Ost d'endroit ?

Et de retrouver le silence en attendant sa réponse
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Kirika

La brune s'installa le plus confortablement possible, vu le poids qui pesait sur ses épaules, au sens propre hein pas au figuré.

Elle haussa un sourcil en entendant Caro répondre. Cacher des choses ? Que pourrait elle bien cacher ? Ah oui ! Qu'hier elle avait écrasé une araignée avec un parchemin sur les effectifs de l'Ost ? Non ça devait pas être ça...Sur quoi pourrait-elle bien cacher des choses...Pourtant depuis quatres mois elle s'était plutôt "amusé" à en déterrer des choses cachées pas à en ajouter...Bizarre.

Des choses à cacher ?
Je ne vois pas vraiment quoi, je suis droite dans mes chausses et n'ai rien à cacher comparé à d'autre...Et le fait que tu en doute me blesse profondément.

Rien sur l'Ost dans la feuille de route ? Très simple, la seule chose qu'il me reste à faire pour cette institution est de la remplir et non plus de la modifier.
Je n'aime pas radoter donc en effet, je ne communique pas toutes les semaines pour dire "ah tiens faut recruter".

C'est une évidence qu'il faut recruté, on en entend parler depuis des lustres de recruter, j'avais entamé le Voyage Comtal aux cotés d'Anacron dans ce but, malheureusement entre temps j'ai du naviguer entre Lourdes et Pau.

Tu m'excuseras de préférer faire mon boulot plutôt que de me tourner les pouces sur une place publique toute la journée, la communication ne fait pas partie de mes grandes qualités, ce n'est plus trop une surprise et c'est bien pour ça que je ne pense pas être Porte Parole un jour surtout lorsque ma définition de communiquer diverge de la tienne et de ceux t'accompagnant.

Je n'ai pas le temps de me lancer dans des débats infinissables sur un simple mot. Surement le fait que je ne sois qu'une simple paysanne qui ne sait pas utiliser les mots si bien que les grands tels que toi.

Petite moue ironique à peine visible.

Toi tu veux que je communique au moindre pas que je ferais pendant deux mois et moi je préfère communiquer lorsque ces même pas menent à quelque chose de concret il est donc normal que nous ne nous entendions pas sur ce point.

Et oui je trouve qu'a force de trop communiquer pour dire un peu de tout et surtout n'importe quoi, c'est abrutir les gens. Ou tout du moins les prendre pour des abrutis à penser qu'ils se contenteront de beaux discours creux. Le fait que tu t'en contente m'étonne au plus haut point.

Pourquoi avoir déménager l'Ost. Vaste question. Ce projet est prévu depuis trois bons mois. Au moment ou nous avions rencontré quelques difficultés à avoir nos clefs par l'ancien Sénéchal, Mitaine, pour être exacte.
Quand enfin nous avons eu ledit trousseau, après une longue attente ponctuée d'obstacles nombreux et variés, et que nous avons découvert tout une foultitude de choses qu'il m'est interdit de réveler, malheureusement car cela permettrait peut etre d'ouvrir les yeux a certaines personnes, il nous est apparu vital de déplacer la Caserne dans un souci practicité.

Vois tu, il aurait été impensable que nous laissions les choses se reproduire et le déménagement de la Caserne jusqu'au Casteth offrait directement le trousseau de clef nécessaire au Coms sans avoir à passer par un Sénéchal qui pourrait devenir aussi récalcitrant que l'ancien nous ayant posé des problèmes.

Je vais devancer l'une de tes questions que j'imagine en train de se former dans ton esprit. Pourquoi ne pas l'avoir fait il y a trois mois ?
Nous venions de virer le Sénéchal, un certain nombre de soldats étaient déja partis suite à cela, nous modifions le Code Militaire et d'autres choses conséquentes. J'ai préféré laissé les choses se tasser et ai conseillé à notre Coms de l'époque d'attendre un peu. Après une longue discussion elle a fini par être de mon avis. Notre but n'était pas de faire fuir tous les soldats.

Si à l'heure actuelle, la nécessité de ce déménagement n'est plus effective, mieux vaut prévenir que guérir.

Kirika reprit sa respiration et rétablit son fardeau qui avait un équilibre très précaire.

Puis-je aller déposer ces lourdes épées dans la salle d'arme du Casteth ou est ce qu'une autre petite bête asticote-t-elle tes méninges?
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Fleur

Et dire que le déménagement avait eu lieu pour fuite et manque de place au Castelh, bizarre que l'OST y revienne... enfin bon on était vraiment plus au bout de nos surprises dans ce Comté où plus rien ne surprenait.

Excusez moi de m'immiscer dans votre conversation, et je ne voudrai point vous contredire, mais le jour où cette caserne avait été déménagée c'est parce que des fuites sur la sécurité avait eu lieu au Château, sans compter qu'il manquait de place. Le fait que vous réintégriez la Caserne au Château est donc surprenante, sans compter que les raisons que vous invoquez sont futiles. Oui, continuez à taire tout ce que vous faites, à faire votre boulot sans que cela ne paraisse, c'est tellement plus facile et puis si vous faites des conneries au moins personne ne le saura mis à part les 12 conseillers qui sont en place. Il me semble qu'un peuple doit savoir ce qui se passe entre les 4 murs du Château, il me semble que le peuple doit s'attendre à ce que vous communiquiez vos actions concernant le Comté, il me semble que c'est en voyant ce que vous faites qu'il peut se rendre compte que vous êtes aptes à les diriger ou non. Mais comme dit plutôt il est plus facile de cacher tout à la vue du peuple. Certains d'entre vous se scandalisent que la noblesse nomme gueux ceux qui n'ont pas de titre ou n'en ont pas obtenu par le fruit de leur labeur, mais en même temps comment les traitez-vous, vous leur taisez tout et l'essentiel de ce qu'ils devraient savoir. Un jour, le peuple ouvrira les yeux, et ce jour là, cela risque de faire mal. Continuez donc à vous cacher derrière de fausses excuses, pour justifier vos actions, mais sachez que cela ne trompe pas ceux qui ont un jour donné tout ce qu'ils pouvaient pour ce Comté et qu'ils voient sombrer de plus en plus dans le chaos. L'anéantissement de plus de deux ans de travail pour faire de ce Comté une terre où il fait bon vivre en moins de six mois, cela peut révolter les anciens qui le clament haut et fort. Tant que le copinage prendra le pas sur les vraies charges d'un Conseil envers son peuple, rien de ce que vous ferez ne fonctionnera. Et c'est cela qui est le plus affligeant, mais bon à part donner mon avis sur votre situation, je ne suis plus rien dans ce Comté que je ne regrette nullement d'avoir quitté, quand je vois ce qu'il est devenu.

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Caro

J'allais répondre à Kirika quand Fleur pris la parole. D'acquiescer tout au long de son temps de paroles.

Que dire de plus, tu as dit ce que je comptais dire Fleur... on prône la transparence mais là on vient de nous démontrer... et ne le prend pas pour toi Kirika... mais cela démontre qu'on cache des choses.

Kirika... rappelle-toi pourquoi tu as quitté la Champagne. Nous étions tous à ne pas vouloir ces clans qui mettent la main sur le duché, nous en avions tous assez de ne rien savoir, tous assez des magouilles, d'estre mis devant le fait accomplit à chaque fois et à chaque fois qu'on osait dire quelque chose haut et fort en place on se faisait traiter de ceux qui veulent mettre à mal le duché... tous nous tous nous sommes venus ici, de Champagne et d'ailleurs pour y vivre dans un comté unis.... Comté unis qui l'a été mais là il ne reste plus rien ce que nous avons construit et le Bearn et bien comme on me l'a dit hier au soir en taverne.... Champagne bis repetita
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Kirika

La brune haussa son second sourcil. Elle fit un signe de tête à la nouvelle arrivante qu'elle n'avait pas vu.

Bonjour à vous aussi, comment allez vous ? Moi c'est Kirika l'un des bouffons actuel qui détruit tout un Comté à coups d'odieuses dissimulations sur mon travail.

Et bien non je ne communique pas.

Hausse les épaules.

Je répète que je ne vois pas l'intérêt de communiquer sur les choses inachevées...
Après si vous ça vous amuse pourquoi pas.

Le plus drole voyez vous c'est que vous parlez du manque de place...Voyez que la place ne manque pas puisque la Caserne est bien là ou elle doit être... Ahem...Pour ce qui est des fuites dont vous parlez et tout le toutim, j'peux pas vous renseigner à ce moment là j'devais surement faire l'ermite chez moi, toujours ce problème de communication toussa. Véritablement impardonnable, promis je me flagellerais dès que je sortirais de cette salle.

Blague à part, Je reviens sur le fait que communiquer sur des choses inachevées est pour moi inutile mais bon... Je répète que c'est comme de communiquer sur un décret qui est en discussion...Ca sert à rien...

Et puis je n'ai jamais utilisé le mot de transparence, c'est pour moi un concept que beaucoup trop de personne essayent de s'approprier pour le faire appliquer au voisin sans en tenir compte soit même.

Caro, j'aime la façon que tu as de mettre la Champagne sur le tapis. J'ai pour ma part quitté la Champagne à cause de la noblesse y vivant, tu sais celle qui traitait les gueux de ma sorte, et de la tienne à l'époque mais cela semble trop loin pour toi, de moins que rien, qu'on leur ait fait quelque chose ou non d'ailleurs, le simple de fait de vivre les importunait.

Et pour conclure, Dame dont le nom doit être Fleur d'après Caro puisque vous ne vous êtes pas présentée, belle forme de politesse soit dit en passant, vous vous êtes trompé de personne avec votre discours sur les nobles, gueux toussa, reconnaissance et dur labeur... Je ne me sens pas du tout concernée puisque ce genre de discussion noble/gueux ne m'interesse pas, je sais ou est ma place et c'est tout ce qui compte.
Et oui je suis une gueuse, ça j'y peux rien, on finit par s'y faire et vivre avec...Et je ne travaille pas pour une quelconque reconnaissance, comparé à d'autre.
La noblesse ne m'interesse pas, je trouve qu'elle fait trop gonfler les têtes pour que je me risque à vouloir arpenter cette voie là.

Sur ce, et vu que ce débat s'engage dans le domaine stéril, je vais vous laisser.
Je commence à avoir l'épaule engourdie et je ne suis pas encore un monstre tout plein de muscle pour pouvoir supporter cette charge ad vitam aeternam.

Bonne journée à vous surtout et profitez des beaux jours qui font leur apparition, il parait que cela est agréable, le repos.

Et de faire une révérance la plus ironique possible, compte tenu de sa charge importante, on sait jamais ils pourraient se sentir lézé si l'on ne baisait pas le sol qu'ils foulent, alors refuser une révérance, imaginez un peu. Et de se redresser, tout en stabilisant le tout avant de faire demi tour et de partir d'un pas un peu chancelant.
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Caro

Secouement de la teste à la réponse de Kirika et j'en profitais avant qu'elle ne parte.... alors qu'elle se trouvait non loin de la porte...

C'est bien ce qu'on dit Kirika, on transfère l'Ost et on prévient après et surtout on n'explique pas pourquoi on le fait. On met devant le fait accomplit, peu importe l'avis des béarnais. C'est donc du "c'est comme ça que cela vous plaise ou non, vous n'avez rien à dire" .... forme de dictature

Après je vois que toi aussi tu as la mémoire courte Kirika. Sous Guidonius le pouvoir a été renversé pourquoi ? parce que la politique en place était de vouloir la transparence et ne pas laisser aux nobles main mise sur le duché. Sortir de cette dictature qui était en place. Faux prétexte pour une révolte bref.... tu t'obstines dans une voie qui n'est pas la mienne. Alors garde donc ta non communication, continuez à cacher les choses vous avez raison. Cependant je me rends compte que tu prends tout pour toi, hors nous nous parlons d'un ensemble de choses. Maintenant il est clair qu'il en ressort de tes dires ce que nous ne voulons plus pour ce comté. La mise devant le fait accomplit.

Et pour terminer au sujet des nobles. Si j'ai agit de la sorte envers ton ami, c'est pour une raison bien précise mais vu qu'on nous cache tout, qu'on hésite pas à y aller de trahison, qu'on impose encore et toujours, qu'on insulte par derrière, qu'on traite de traitre ceux qui n'en sont pas et ce pour cacher les vrais traitres, jamais je ne pourrai démontrer ce que je voulais démontrer. Enfin si la lacheté du connétable qui ordonne impose mais dès qu'on lui demande explication il n'y a plus personne. Attention au mutisme Kirika, il va finir par te gagner aussi...

Léger sourire avant de continuer

Ah en plus suffit de voir Gnia qui crache sur le Bearn et qui ensuite ose aller rouspéter à la hérauderie parce qu'elle n'a pas encore son titre de comtesse ..... ben voyons....

Bref toujours est-il que l'ost une fois de plus va déménager et une fois de plus alors qu'elle devrait avoir un peu d'indépendance par rapport au conseil, n'en aura plus du tout.... Je vois déjà l'avenir de tout cela.... portes ouvertes à tout et n'importe quoi et surtout aux magouilles....

Sur ce je te souhaite une bonne après midi Kirika......

Je la regardais sortir .... encore une personne qui s'est laissée manipuler et qui un jour ouvrira les yeux lorsqu'il sera sans doute trop tard
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Fleur

Fleur eût un sourire et avant que la Dame quitte les lieux, elle lui lança.

Vous savez Dame Kirika, je savais que la mémoire se faisait courte de ces temps-ci mais à ce point, pas du tout. Je ne me suis guère présentée, exact, partant du principe que nous nous sommes déjà croisées dans le passé et que nous avons déjà échangé jusqu'à nos noms, je n'en voyais pas l'utilité, sinon sachez que si j'avais perçu ne serait-ce qu'une seconde que vous ne vous rappelleriez point de moi, je me serai nommée sans faute. Il n'est pas dans mes habitudes d'être impolie, loin de là. Ce qui me surprend c'est que vous dites qu'il n'y a point de manque de place au Castelh... pourtant, les dirigeants de l'époque, pour la plupart, plus de ce monde, donc impossible d'avoir la fin mot de cette histoire, ont argué de cette justification pour déménager caserne et chancellerie, sans compter que la caserne du Castelh avait des fuites mettant en péril notre sécurité, comme ce fut le cas pour la guerre contre la Gascogne. Sans compter que votre compagnon, Messire Feignant, si je me trompe, était à l'origine de ce déménagement, donc que vous ne soyez pas au courant des motifs de ce déménagement me surprend encore plus. Sachez que je n'ai rien à faire des titres ou autres, le mien je le dois juste à mon défunt époux et je ne me prends guère pour ce que je ne suis pas. J'ai toujours travaillé dans un seul but : le bien du Comté dans lequel je me trouvais. Je n'ai pas besoin de reconnaissance, ou autre, la satisfaction de mon travail me suffit amplement... seulement quand certains se croient tout permis, même de manquer de respect aux personnes de plus haut rang qu'eux, en leur crachant limite au visage, il est bon de leur rappeler leur place et croyez moi, ce n'est pas de gaieté de cœur parfois qu'on doit leur rappeler. Mais une chose est sûre c'est que sans communication ni transparence dans les travaux effectués par le Conseil comtal, il n'est pas étonnant de voir certaines personnes demander à juste titre des comptes et se faire des idées en cas de mutisme ou de non réponses. Sur ce, je vous souhaite la bonne journée, vous me semblez avoir hâte de quitter cette salle vu votre lourde charge dans vos bras.

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--Perette

Perette était toujours là où il se passait quelque chose.
Il fut un temps où elle passait son temps libre dans les bras de son homme , mais la vieillesse aidant , aujourd'hui , elle passait le temps comme elle pouvait.
C'est en salle de doléances qu'elle s'amusait à écouter les grands de ce monde s'entredéchirer .

Citation:

Bonjour à vous aussi, comment allez vous ? Moi c'est Kirika l'un des bouffons actuel qui détruit tout un Comté à coups d'odieuses dissimulations sur mon travail.

Elle se retint de rire mais ses lèvres s'élargirent sur un sourire édenté.

Ben voyons , dés qu'on leur fait une critique on les traite de bouffon et d'incapable qui détruisent le comté.
Faudrait qu'ils apprenent à écouter au lieu d'interpréter à leur guise.

Nairolf

Nairolf avait pris le temps de lire ce concordat qui fit tant de vagues dans le passé et dont on avait même plus entendu parler depuis un bon nombre de mois.
Il s'étonna donc de le voir ainsi sortir de nulle part.
Mais il le trouva tout de même bien intéressant.
Pas d'un point de vue politique, bien sûr, mais du fait que certaines choses qu'il avait pu voir lors de sa dernière présentation au peuple avait changé.
Il se permit de venir poser une question tout de même.

Hum... Conseiller??

Bon.
Désolé de vous dérangé, j'aimerais juste savoir si vous auriez pu répondre à ma question.
J'ai lu le concordat qui fut signé nouvellement, et j'ai une interrogation sur ce passage:

Citation:

Article II.6 : Le Comte du Béarn peut être baptisé ou pas. S'il advenait qu'il ne le soit pas, il sera encouragé à faire les démarches nécessaires afin d'accomplir une pastorale et de recevoir le sacrement du baptême.

J'aurais juste aimé savoir si le "encouragé à faire les démarches nécessaires", était bien ce que cela voulait dire au premier sens, c'est à dire, juste un conseil d'ami, ou bien, un manière détourné de dire: "convertisez-vous"?

Je sais, je peux être un peu.... chiant, oui, chiant, sur ce point, mais il me tient à coeur.
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Melian

[Là-haut chez les Conseillers]

Toc toc

Oui ?

Pardon dame de vous déranger, y a un sieur en Salle des Doléances, il demande si dans le Concordat, encourager au baptesme ça veut dire qu'on va vous forcer la main à la barbare ou si c'est juste un vrai conseil.

A la formulation du domestique, Melian faillit exploser de rire. Elle s'attendait néanmoins à ce que questions il y ait, et se leva donc.

Je vous remercie, je vais aller répondre à ce messire. Vous pouvez disposer.

Et hop en route !

[Salle des doléances]

En arrivant, elle reconnut messire Nairolf et s'approcha de lui.

Adishatz messire Nairolf, j'espère que vous allez bien !

L'on vient de me rapporter que vous vous interrogez quant au sens de l'encouragement au baptesme formulé dans le Concordat c'est bien cela ?

Si telle est bien vostre question, il s'agit bel et bien de l'expression d'un encouragement amical vers une démarche spirituelle toute personnelle, et nullement d'une façon détournée de forcer les gens à se faire baptiser.

Elle lui sourit, espérant avoir répondu à son inquiétude.
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Nairolf

Nairolf attendait ici un conseiller, si possible, expert en la matière religieuse.
On lui avait dit d'attendre, qu'on allait chercher quelqu'un de compétent en la matière.
Bon, l'attendait.

Puis vint se présenter Mélian.
Il la connaissait, c'était une connaissance quoi.

Ah, heureux de vous voir Dame Mélian, j'eu peur qu'on ne me laisse à ma question.
Oui, il est vrai que je me pose tel question et votre réponse me convient.
Je n'ai jamais adopté au fait que le Coms et les Conseillers Comtaux devaient être obligatoirement Aristotélicien, comme il fut proposé un jour lors d'un discution sur un concordat.
Je suis bien content de savoir que ceci fut vite abandonné, car, bien qu'étant Aristotélicien convaincu et ne voulant pas d'un dirigeant hérétique, je n'aime pas trop les restrictions trop grande envers ceux qui n'ont pas encore pu choisir leur voie.

Bien, je vous remercie, je vais donc m'en aller le coeur léger sur cette question.

Bonne journée Dame Mélian.
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Melian

Mais je vous en prie, excellente journée à vous également !

Et de s'en retourner tranquillement à son travail.
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Telya

Elle n'avait pu s'empêcher d'entendre

Excusez moi .
Dame Melian, si je comprend bien , vous laissez le choix aux dirigeants de se faire baptiser ou non , mais ne craignez vous pas de voir au pouvoir des personnes athées qui bafoueraient les droits de l'église ou pire des réformés ?

Je sais qu'en béarn , beaucoup se sont laissés abusés par leurs belles paroles , et ce n'était que des ennemis , ne pensez vous pas que l'exemple serait pire si les paysans voyaient leur comte embrasser cette religion ?

Voyez en Guyenne !!!
ce comté est devenu le repaire du sans nom ou meme au plus haut niveau on trouve des adeptes de la religion reformé.

La religion de notre royaume et celle de notre Roy est l'Aristotélicisme , à mon avis , laissez le choix au comte ne peut qu'être néfaste à l'église
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Kheldar

Le gros Kheldar, toujours dans les bons coups, était de la partie et avait une question. S'épongeant le front avec un mouchoir car la chaleur le faisait suer à grosses gouttes, il commença.

Une autre question me taraude et je ne crois pas avoir vu cela préciser nul part.
Le texte est publié durant les élections mais après leurs ouvertures. Doit-on dès lors considérer qu'il n'est pas actif, notamment dans la désignation du comte qui n'aura pas à être ... encouragé ...
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"Les affaires ? Eh bien c'est l'argent des autres."

Odradek

Faisant une moue

Normalement cela s'applique dès parution et donc le prochain Comte ou la prochaine Comtesse, se verra amicalement encouragé à se faire baptiser si ce n'est la cas.

Tous les textes parus ont fonctionné ainsi, c'est donc la coutume.

Dans le cas contraire, c'est à dire une application différée,le texte devrait porter la date de mise en oeuvre.

Anacron

Messire Kheldar,

Vous basez-vous sur un texte, une coutume particulière pour supposer que le concordat paru en pleine campagne électorale ne s’appliquerait pas au prochain Coms ?

J’aurais tendance à penser que le Conseil actuel est légitime jusqu’à l’heure de proclamation des résultats de la prochaine élection, que les textes qu’il promulgue s’applique donc, sauf précision contraire, dès la date de leur parution.

Il m’est donc avis que les prescriptions du Concordat Ophélia s’appliqueront au prochain Coms du Béarn … prescriptions, qui en terme de baptême ne sont guère contraignantes, convenant en !

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--Nifingre

Je viens me plaindre des noble qui souillent ses bonnes terres du Béarn !

Voilà le moment le plus égoïste et hypocrite qui soit qui arrive ! Les élections ! Et tout ça pour élire un Comte qui restera dans son sale siège de noble et qui ne ferra rien pour le Comté !

A quand l'élection d'un Comte pour la peuple et par le peuple ? Il y en a marre de voire toute cette hypocrisie des élections ! C'est stupide et ça ne sert à rien ! Est-ce que ça va changer les choses ? Est-ce que ça va améliorer la justice entre petite-gens et nobliaux ? Est-ce que ça va créer de légalité entre Béarnais ?

NON ! Tout cela n'est rien d'autre que des conneries de noble de bas étages qui font ça dans l'unique but de se passer la couronne chacun leur tour ! Et après ils dissent qu'ils veulent aider ? Qu'il veulent le bien du Béarn ?

N'importe quoi ! Arrêtez deux minutes de vous foutre de la gueule du monde ! Arrêtez de faire croire que vous vous intéressez aux autres !

Que tous ceux et celle qui m'entende et qui souhait voir la liberté pour tous se révolte contre ce Béarn qui est entre les mains des nobles !!!

Melian

S'entendant interpellée, elle s'arrêta alors que la Duchesse lui parlait. Elle fit demi-tour et fit révérence, écoutant ses inquiétudes.

Adishatz Duchesse.

La volonté de la majorité des Conseillers Comtaux fut que le baptesme reste une démarche spirituelle personnelle et ne devienne pas une démarche à seul but électoral.

Néanmoins, permettez moi d'attirer vostre attention sur l'article II.7.

Citation:

Article II.7 : Il est fortement recommandé à tout conseiller Comtal d'être fidèle Aristotélicien, mais nulle obligation n'existe à ce niveau. Toutefois, un conseiller Comtal ne pourra assumer sa fonction s'il se trouve être un hérétique reconnu, un excommunié ou une personne ayant fait acte de prosélytisme d'une religion autre que la religion Aristotélicienne dans les Royaumes.

Comme vous pouvez le constater, aucun hérétique ou excommunié, aucune personne ayant fait acte de prosélitisme d'une religion autre que la religion Aristotélicienne, ne puis devenir Conseiller Comtal, et donc Coms par extension puisqu'il est élu parmi les Conseillers comme vous le savez.

Un hérétique ne peut donc pas prendre la teste du Comté de Béarn.

Messire Kheldar arriva alors avec ses propres questionnements, suivi de messire Odradek et de messire Porte-Parole Anacr On.

Excusez-moi un instant Duchesse.

Et de s'en aller voir le messire qui semblait passablement incommodé par la chaleur.

Adishatz messire !

Comme ces messieurs viennent de vous le dire, un texte prend effect dès lors qu'il est publié. Les recommandations qui le concernent s'appliqueront donc en toute logique au prochain Coms.

Mais ma foy, comme le fait fort justement remarquer messire Anacr On, lesdictes recommandations ne devraient pas estre très problématiques. En effet, aucun des membres des listes présentées n'est un hérétique reconnu ni un excommunié, les 3 candidats au poste de Coms sont baptisés. Il ne restera donc qu'à l'élu à choisir son confesseur en début de son mandat.

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Telya

elle hésita un instant à répondre , il y avait dans la salle , un fou qui hurlait contre les elections et contre la noblesse .
Elle ne tenait pas à ce que sa colére se retourne contre elle.

Dame Melian, j'ai vu cette ligne du concordat, mais , que ce passerait il , dans l'éventualité d'une personne cachant à tous ses affinités avec des heretiques ?
Ou disant s'etre repentie alors qu'il n'en est rien?

Si jamais cela se produisait , quelle serait les sanctions ?
Cette personne n'enfreint aucune régle de notre coutumier , mais pourtant , elle serait coupable vis à vis de votre concordat .
Comment obligeriez vous un conseiller ou un comte heretique à demissioner alors que vous n'emettez qu'un pieux souhait de le voir baptiser ?

Ce qui se passe à nos frontiéres m'inquiéte au plus haut point , tout les jours , les réformés gagnent du terrain , je ne tiens pas à voir le bearn devenir comme la guyenne.
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Melian

Et de s'en retourner vers la Duchesse.

Je comprends et partage vostre inquiétude quant aux évènements se déroulant hors de nos frontières. Le Mal se répand en promettant monts et merveilles aux gens, parmi lesquels plus influençables et les plus désespérés se font manipuler...

Un hérétique qui dissimule ses véritables idées peut parfaitement avoir voulu donner le change en se comportant en parfait Aristotélicien baptisé. Aussi, si le baptesme réduit le risque, il n'en demeure pas moins ne pas estre le remède absolu malheureusement.

Dans le cas où un hérétique arriverait néanmoins à se trouver parmi les conseillers et finissait par se déclarer ou par tenter d'influencer les autres conseillers à acter contre la Religion Aristotélicienne et ses valeurs, il serait punissable par la Très Sainte Inquisition, comme tout hérétique dans les Royaumes.

En tout lieu, l'hérésie est punie par nostre Sancte Eglise. Et d'après le Concordat, elle doit estre punie par le Béarn qu'elle que soit la forme qu'elle prenne.

Je crains cependant que nul texte ne puisse nous protéger de cette gangrène, aussi nous faut-il toutes et tous rester vigilants et œuvrer chaque jour pour qu'elle ne se répande pas en nos terres.
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--Nifingre

Qu'est-ce qui vous dit qu'il n'y a pas déjà quelqu'un porteur de la Vrai Foi qui se trouve au sein de votre Conseil de petit Noble ?

Qu'est-ce qui vous dit qu'il n'y a pas déjà quelqu'un porteur de la Vrai Foi dans chacune de vos listes politiques à deux écus ?

Vous pensez vraiment que vous êtes à l'abri ? Le mouvement est en marche ! Bientôt votre noblesse n'aura plus de sens ni de raison d'exister ! Préparez vous car le Lion est toujours là et qu'il se réveillera bientôt pour chasser votre Fausse Religion et votre système politique pourrit jusqu'à la moelle !

Telya

je vous remercie dame Melian
je vais être très vigilante , tout comme vous devez l'être

Se penchant sur elle , elle lui murmura

Ne pourrait ton faire bastonner ce gueux pour ces propos insensés ?
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Melian

Mais je vous en prie.

Alors que la Duchesse se penchait vers elle, elle lui répondit sur le ton du murmure.

Ma foy, incitation à la révolte, propagande hérétique, il est des Hauts Lieux que son cas va intéresser pour sur. Ils seront les plus à mesme de juger de la punition adéquate je pense.
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Sepro

Sepro était dans la salle quand un hurluberlu se mit à crier. Se sentant légitime pour lui répondre, il prit donc la parole :

Adishatz!

Sepro, simple boucher et éleveur de moutons lourdais... Enfin, éleveur de moutons... Ça fait des lunes que l'herbe de mon pré n'a plus été foulée par le moindre bestiau...

'fin, ça ne nous rapproche pas du sujet...

Messire... euh... oui, messire, vous là!

Il désigna l'individu qui se plaignait de l'inutilité des élections :

Je ne suis pas noble, ni candidat à une place éligible étant milieu de liste sur une liste qui risque de se retrouver minoritaire à la fin du scrutin. Je me sens donc parfaitement à l'aise pour vous répondre.

Au lieu de vous plaindre de la composition des listes et de la forte représentativité des nobles à la tête d'icelles, regroupez donc onze de vos amis et créez votre propre liste. Si vous voulez un nom de parti, je vous suggère même : "Le Béarn par le peuple, le Béarn pour le peuple!". Tout cela serait sans doute bien plus utile que quelque révolte que ce soit qui, quoique vous en fassiez l'éloge, ne fera qu'enrichir une minorité, créant certes un nouvel ordre social, mais guère plus juste puisqu'une minorité aura toujours le pouvoir sur la large majorité.

Je prendrais donc le contre-pied de votre slogan en prétendant : Béarnais, si vous voulez être entendus, votez massivement et pesez bien votre choix avant de glisser votre bulletin dans l'urne.

Je dis cela sans parti pris, bien évidemment : le choix des électeurs ne m'appartient pas.

Il pensait avoir dit ce qu'il avait à dire sur le sujet, il l'avait dit sur un ton calme et dénué de toute passion et attendait à présent d'éventuelles réactions en prêtant une oreille attentive aux discussions sur le concordat.
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Acar

Hola l'encapuchonné !!!

Deux pas en asvanct : Ne m'osbligez poinct à vous sortir manu militari de ce lieu...Parlez avec simplicité mais humilité, cesci sera bien meilleur pour vous !

Il réajusta son chapelet d'oreislles séchées, puis son haubert de mailles tressées... Ainsi faict, il se tourna alors vers la duchesse et lui dict en sourianct : Voyez dame, le concordat donnera bonne protection pour nos Béarnais, j"espère que cesla vous rasvit.

Le Mal Sans Nom à frappé et frappera enscore mais ce concordat apportera force et entraide perpestuelle, avec les Ordres Militaro Religieux et la Garde Épiscopale, ceux la mesme qui aisdèrent le Béarn, jadis.

Une protection intemporelle contre le Mal temporel, voila le bon effect sur nostre cher Béarn.
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Oli13

acar mon bon ami...il c'est passé du temps.... heureux de voir que tu es toujours en bearn... heureux et chagriné de voir aussi que tu reste sans voix quand on insulte la vicomtesse... et qu'aucun proces n'est engager...

je connaissais ta droiture, je vois avec tristesse ta bassesse....

aristote aurait il abandonné l'un de ses représentants, ou est ce le fait qu'aristote ne te reconnaisse plus comme l'un des siens?

ne t'egard pas l'ami il y a bien plus de combats que de guerres en ce monde... tu te dois de dire la vérité, et non de te taire

la noblesse est une chose que la vassalité ne peut ternir...et si tu crois encore en aristote... tu saura quoi dire... je garde confiance en ton amitie avant que le mal ne soit fait... réagis l'ami...réagis..
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Acar

Au son de cette voix familière, il se restourna, salua puis se mict à sourire, à l'escoute.

Mon ami, je ne prends poinct defense dict-tu ?

Est-tu sur de cesla, vraiment ? Moult fois, j'ai affirmé l'exactitude des dires de ton espousée et cesla en public et dès son restour en place publique Béarnaise et puis je te raspelle alors deux choses qui pour moi sont importantes à son honneur.

La première estanct que ta dousce n'a pas besoin de moi pour se desfendre et que si cesla despasseraict l'enstendement, alors oui je viensdrai sans hesiter.

Pour la seconde chose, si aisde doict vesnir, la prioristé estanct du faict de son espoux, ne crois-tu pas ?

Mais je resflechis et je ne vois pas le pourquoi de ce courroux contre moi... Néanmoins je te pardonne mon ami, bien enstendu car je comprends ton chagrin !
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Binodu71

Bino entra doucement dans la salle, se racla discrètement là gorge puis dit :

Hum...excusez moi de vous déranger si tôt alors que vous n'êtes qu'au début du mandat mais j'aurais une petite question à vous posez.

Lors du dernier mandat dame Kirika, conseiller comtal, à souhaitée endosser le rôle de capitaine. Deux mois son passés et tout à l'heure, lorsque j'ai lus l'annonce du porte parole j'ai pus remarquer qu'aucun Capitaine avait été donné mais quant revanche, sir Pyrrus fût nommé Connétable, alors voilà ma question : Est-ce que le poste de Capitaine va rester vierge durant ce mandat, est-ce que Kirika va continuer d'exercer ce poste malgré qu'elle ne soit pas conseillère comtale ou bien est-ce que le lieutenant Pyrrus va endosser le rôle de Connétable, de Capitaine et de sénéchal remplaçant durant ces deux mois?

Bino croisa les bras, en attendant les ou la réponse d'un conseiller.
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--Nifingre

Pyrrus connétable ? Intéressant lorsque l'on sait que le seul souhait qu'il n'est jamais émie fut celui de devenir Noble... "Noble à tous prix". Voilà qui sera bientôt fait, il est aisé de deviner qu'il sera nommé Noble après son mandat.

Merci, Ô Grand Conseil Absolument Égal Pour Tous Et Qui Se Soucie De Tout Le Béarn Et Où Le Favoritisme N'Existe Pas !!!

Noté là l'ironie, car tout le monde sait très bien que l'Inégalité et le Favoritisme sont les maîtres mots de ce Comté bien plus pourri qu'il n'y semble !!!

Merci encore, de prouver la véracité de mes dires grâce à vos faits et gestes !

Anacron

Bonjour Messire Bino,

Comme vous l’avez fait remarquer, aucune nomination pour l’instant au poste de Capitaine.

En fonction des événements et si les besoins s’en font sentir, le poste sera pourvu.

Puis de tournant vers l’encapuchonné …

Messire …

Le Lieutenant Pyrrus est militaire de l’Ost …

Est-ce faire preuve d’inégalité ou de favoritisme que de nommer un soldat Connétable ?

Libre à vous de le penser …

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--Nifingre

Anacron, avant vous étiez un défenseur du Peuple et maintenant vous marchez comme les Bouseux de Nobliaux ! Honte à vous d'avoir abandonner les Béarnais !

Voilà où mène la soif de pouvoir et d'argent ! Si vous seriez rester celui que vous étiez avant, alors le Peuple vous appellerez Président ! Mais non ! Vous êtes tombé aussi bas que les autres et entamé votre course vers les titres et le pouvoir alors que ça ne vous servira a rien !

C'est du n'importe quoi ! Toutes ces cérémonies de noblesses à deux écus me font vomir et sont honteux pour le Béarn !!!

Mais la révolte arrive, elle s'est déjà installer ! Regardez vos amis à deux fois, observez bien attentivement les Maires et les membres du Conseil car derrière ma capuche nous sommes plusieurs à préparer la voie pour l'avènement de la Liberté et de l'Egalité entre tous les Béarnais !

Soyez prêt, car nous le serons bientôt !

Manga

Manga fit une révérence et s'avança sagement.

Bien le bonjour, bonsoir, à ceux qui rodent, à ceux présents, au peuple béarnais.

L'on me nomme Manga, pour ceux qui ne me connaissent pas, normalement conseillére du comte fraîchement nommé.

Comme je viens de l'annoncer au conseil comtal.. Je démissionne.

Je me suis fixée une ligne de conduite pour le peuple Bearnais, le Bearn, quand je sais qu'une chose est bien pour tous, même si certains n'y croient pas, en doute, ne respecte pas mon avis, n'ont pas confiance en moi, je m'y tiens... Je reste droite, honnête et je ne compte pas changer, ma ligne conduite non plus.

Je n'ai jamais caché que je ne voulais plus voir l'ingénue au poste de chancelière et, malgrés tout ce que certains en pensent, la décision prise par le comte actuel, je maintiens le fait qu'elle n'a rien à faire à ce poste, et ce depuis bien longtemps déjà, le tout pour le bien de l'institution, la chancellerie, des vraix ambassadeurs et du peuple Béarnais.

De ce fait, je suis en attente du "top" départ qui fera que Dame Fruit entrera au conseil comtal sous peu et "me succédera".

Je souhaite aux restants tout le bien qu'ils méritent.

Nouvelle révérence et se mettre à attendre le top départ pour quitter la sénéchaussée, ou du moins y rayer son nom, évita soigneusement de laisser transparaitre ses sentiments profonds, tout de même, mais avec beaucoup de mal, tout comme elle avait retenu beaucoup de mots.
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MangaRofW dicte Manga.
"Mais vous n'aurez pas ma liberté de penser !"
Parrainage abusif IG : Voulez vous être le parrain de ? I'll click Not !
De plus en plus de FBI partout.. o_O'

Anacron

AnacrOn allait s’apprêter à répondre au partisan de la République quand Manga arriva … Il savait ce qu’elle allait annoncer mais il l’écouta tout de même avec attention !

Beau discours, très digne, très sincère … Voilà pourquoi il aimait beaucoup Manga, elle ne transigeait jamais, ne s’accommodait pas de demi mesure !

Dans cet univers fait de convenances, de règles et d’usages pesants, une telle liberté était admirable …

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Manga

Manga, se disant que le comte un homme, un vrai, pour lui dire ici qu'elle pouvait faire retirer son nom des conseillers comtaux à la sénéchaussée, que lorsqu'il avait s'agit de garder ses braies pour nommer un vrai conseil comtal attendu, avait finir par repasser à l'endroit de la salle privée des conseillers comtaux où elle avait remis sa démission.

Peine perdue, il diplomatiait (^^) au lieu de lui répondre simplement qu'elle peut se retirer sans soucis.

Après tout, il ne sert à rien d'attendre 3 jours en début de mandat quand le successeur est disponible, capable et respecté. Aprés avoir vaguement répondu au comte, elle revient donc attendre ici, le top départ, bien qu'ayant prié un page de lui apporter le top départ ici au cas où le comte ne l'aurait pas suivi, et le donnerait en salle privée... Peut être ne l'avait il pas vu repartir de làbas d'ailleurs ?!

Assez vite, Manga vit arriver le petit messager qui l'informa que le vieux comte ne l'avait pas vu partir mais qu'il avait donné une réponse,

Il la lui rapporta fidélement, à voix basse, afin de ne pas trop troubler les allées et venues de gens qui faisaient leurs doléances.

"Je ne puis vous retenir parmi nous contre votre gré et vous dispense de préavis si vous le souhaiter."

Manga fit alors répondre au comte, par le messager, à peu de choses prè.

"Considérez que je ne suis déjà plus là et que je n'y ai jamais été."

Vous l'aurez compris, elle fit passer son message de réponse avec la même discrétion que celui du comte, à voix basse, et toujours par le petit messager.. Qui s'en retourna bien vite.

(Edit pour ajout de la réponse du comte... pas mise en citation pour faire plus mieux, mais en bleu... des fois les citations c'est pas bo dans un rp en plus ^^... comme ça pas de floode.)
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"Mais vous n'aurez pas ma liberté de penser !"
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Paddy

Au petit matin, Paddy s'était enfermé dans son bureau avec les vœux des conseillers. Il avait rempli des cases sur un papier, puis trié, hésité puis déchirer la feuille avant d'en reprendre une autre. Plusieurs fois il avait recommencé pour arriver à un conseil équilibré qui tiendrait compte des vœux et des sensibilités politiques car il fallait que tous les Béarnais s'y retrouve. Il lui fallait tenir compte que 60 % des Béarnais avaient voté pour les autres listes et élu 7 conseillers.
Il se doutait bien que certaines nominations feraient grincer des dents, lui même avait longuement hésité en écrivant puis rayé des noms puis écrits à nouveau.. plusieurs fois.

Quand Manga avait dit qu'elle allait partir, il essaya de la convaincre de ne pas le faire sur un coup de tête... Puis il avait passé le reste de la journée à archiver, classer, préparer des nouveaux sujets de discussion. Le soir venu il essaya de la retenir encore puis appelé à résoudre autre chose il ne la vit pas partir et c'est un grouillot qui vint lui dire que Manga était repartie en gargote... Il s'y dirigea et vint la rejoindre

Comme je vous en ai fait part je ne vous retiens pas contre votre gré au conseil qui vient de se mettre en place. Je regrette votre décision mais vous me l'avez dite irrévoccable. Je tenais toutefois à vous saluer avant votre départ de notre conseil.
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Manga

Manga vit arriver le comte... Qui n'avait pas cherché à la retenir pour deux écus... Il avait juste dit qu'il comprennait son choix sans plus... Etrangement, elle ne fut pas surprise qu'il vienne ici pour lui répéte, ce qu'il avait dit, déjà, à deux reprises, à deux endroits différents... En même temps comment concraincre Manga qu'elle a tort quand elle a raison... Aprés tout l'Ingénue avec certains de sa liste avait eu quoi ?? 10 % pas plus... Si 10% faisant la différence elle l'aurait vu sur Tarbes chaque fois qu'elle s'était présentée aux municipales...

Elle inclina la tête et laissa la place libre, elle devait songer au fait de quitter la LDB ou non, à présent.
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Lune.

Lune. qui passait par là vit dame manga qui avait l'air bien songeuse ...

Bonjour Dame manga

Comment allez vous ?
Et au conseil comment c'est ,cela vous change de vostre poste de maire ?
Vous n'avez pas l'air en forme si cela n'est pas indiscret ,puis je savoir ce qui vous rend l'air si morne ?

Bin oui !! Lune. avait toujours été curieuse ...et elle ne changerait plus ...trop vieille maintenant !!!

Manga

Manga se retint de rire aux mots de Dame Lune... Il lui avait semblé avoir aperçu son ombre rodant à tarbes.. Elle n'avait donc pas rêvé.

Je ne suis plus au conseil comtal, Dame Lune... L'annonce est un peu lente mais si vous aviez fait plus attention vous auriez vu que mon trousseau a été remis à Dame Fruit et mon nom oté de la sénéchaussée, pour une fois qu'on a des gens un peu plus rapide que d'habitude... Ne nous en plaignons point...

En fait je n'ai été qu'une seule fois au conseil comtal, tout comme je fus presque maire 3 semaines et maire une seule semaine, durant mon "mandat" d'"un mois" de "maire" de tarbes, sous le reigne de Caro.

Manga s'était déjà bien avancé vers la sortie à cet instant.

Je me rentre à présent... Si vous voulez discuter tout en marchant, car il m'a semblé apercevoir votre silouhette à tarbes, nous pouvons le faire en rentrant sur tarbes et vous me raconterez ce qui fait que vous êtes de retour et si c'est définitif, et ce que vous avez fait pendant ce laps de temps d'absence.. Le souhaitez vous ?

Quoi qu'il en soit, Manga se mit en route, après une révérence.
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Manga

La dernière fois que Manga avait mise ses bottes dans la salle de doléances, elle avait vanté la rapidité de réaction de la sénéchaussée pour récupérer ses clefs afin de les remettre à son « successeur » suite à sa démission du conseil comtal.

Cette fois ci, elle y arriva décoiffée et escortée, pour ne pas dire traînée…. Après s’être secouée assez brusquement, elle fut libérée des sénéchaux qui arboraient écusson aux armoiries royales et béarnaises (dsl je sais pas si ça se dit ça ^^).

Retenant un ronchonnement, faut dire qu’elle avait pas mal ralée déjà entre l’endroit où on l’avait dégotté et l’arrivée en salle de doléances du Château, la voix avait du en souffrir un peu et l’énergie aussi… Bref…

Révérence décoiffée, lever la main et enfin parler.

Non… Que personne ne bouge et ne se mette à se boucher les esgourdes ! Je viens juste régler un malentendu que je n’ai pu réglé avec les deux benêts… heu Sénéchaux… qui m’ont conduite ici.

Manga s’avança vers l’endroit qu’occupait généralement le Porte Parole et se saisit de quoi écrire.

Citation:

Cher Comte,

Je viens d’être avertie d’une façon forte charmante de la démission de votre Porte Parole :

J’aurais aimé que vous me préveniez avant que je ne me retrouve traînée de force au castel de Pau mais il faut croire que votre mémoire et votre connaissance des lois royales, malgré le fait que vous ayez l’air d’avoir une équipe juridique performante, n’est pas très au point, ou alors les Sénéchaux sont trop heu….. proches du respect de la hiérarchie des lois pour avoir réfléchis.

En effet, ils sont venus me chercher à la suite de la Démission de votre porte parole comme le préconise la loi ROYALE. Etant le nom suivant celui de Messire Anacron, sur la liste LDB qui avait été déposé à la sénéchaussée pour les dernières élections comtales, et n’étant plus au conseil comtal, ils ont appliqué la stricte loi royale et m’ont dégottée sans tenir compte du fait que j’avais DEJA DEMISSIONNEE, pour me ramener ici ! ( hrp :le codage ig ne tient pas compte du fait que mon perso a démissionné il a suivit la logique du codage qui veut que le nom suivant sur la liste prend la place du démissionnaire. /hrp)

Citation:

Expéditeur : Le gouvernement du Comté
Anacron vient de mettre fin à ses fonctions au sein du Comt�e B�n

Conformément à la loi, il a été remplacé par Manga qui prend ses fonctions aujourd'hui même.

Alors soit vous tenez compte de ma toujours démission, soit vous m’annoncez que l’ingénue n’est plus chancelière, et que vous avez nommé une autre personne à sa place mais que l’annonce n’est pas encore parue ?

En attendant réponse de votre part, à savoir :

- oui pour ma démission, car l’ingénue est toujours chancelière… (je cliquerai ig sur démissioné dès que la réponse rp annonçant le ok sera fait ^^)

- non pour ma démission, car l’ingénue n’est plus chancelière…

Je vous laisse le trousseau qu’ils m’ont remis afin de ne pas être tentée de jeter un œil ou une oreille sur ce qu’il ne faudrait pas et qui pourrait fortement me mettre en rogne…

Dans l’attente.

Dame MangaRofW, dicte à ce jour Manga.

Son mot fait, Manga le remit aux Sénéchaux qui avaient été la dégotter, ainsi que le trousseau qu’il lui avait collé de force dans les mains.

Remettez ça au Comte du Bearn…. Je vais me promener… Il vous renverra vers moi sûrement quand il aura répondu… Et vous demandera d’aller chercher la bonne personne aussi à ce moment là..

A voir la mine des deux drôles, Manga précisa avant de se retirer.

Ne vous inquiétez pas, je ne compte pas quitter le comté pour échapper à quoi que ce soit durant ce laps de temps, que j’espère court ! J'ai juste précisé le mal entendu, vous me remercierez par cette action, car du coup, vous allez surement garder votre tête, tous les deux !

Révérence décoiffée et repartir, digne, ou presque. Et lancer aux deux benêts qui l'ont trainé, sans réfléchir, ici, et la regarde sidérés.

A la revoyure Messires !
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--Le_grouillot

Citation:

Dame Manga,

J'accuse par la présente réception de votre courrier suite à la bévue commise par les sénéchaux qui viennent de vous importuner.
Votre demande est pour le moins surprenante et ma réponse est que que je compte nommer un nouveau porte parole suite à la démission de celui ci et non un nouveau chancelier.

Cordialement

Paddy

Manga

Manga se remettait de sa cuite monumentale de la veille quand un pur inconnu lui glissa un petit bout de parchemin.. Vi elle prennait l'air pour tenter de se remettre de la cuite...

Elle regarda l'homme, ou la femme, en question, et lui rendit le bout de parchemin en lui disant.

Mon Brave, ou ma brave,

L'on me nomme bien Manga, apparement ce petit bout de parchemin, son histoire, m'aurait concernée mais...

Saches que c'est ...heu... Je suis en attente d'un mot officiel du comte du Bearn pas d'un mot signé Paddy.... Comme n'importe quel scribe mal attentionné pourrait le faire... A la rigueur une annonce comtale de l'erreur sera aussi acceptée comme réponse... Va donc transmettre cela à la personne qui t'envoye.....

Lui aurait bien dit d'embrasser cette personne pour elle mais ça lui aurait donné la nausée.. En parlant de nausée, son mal aux cheveux venait de réapparaître... Belle grosse grimace et main qui hésite à rejoindre la bouche ou le front...

Finalement, Elle se remit à se promener, douceeeeeeeement, se demandant si les deux benêts, laissés, la veille, en salle de doléances, avaient remis son mot à la bonne personne, finalement.
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Paddy

Le grouillot était revenu au château rapporter la réponse... Privé de porte parole Paddy rédigea lui même l'annonce.

Citation:

Béarnaises, Béarnais,

Salutations,

Qu’il soit su de tous que le Conseil comtal accueille une nouvelle Conseillère en la personne de Dame Manga suite à la démission de Messire Anacron.

Paddy Versifiet de Ouiskai , Coms du Béarn.

Fait à Pau, le vingt huitième jour, du septième mois de l’an de Grâce mil quatre cent cinquante huit.

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Manga

Manga était en taverne sur tarbes quand on vient lui porter la nouvelle aux esgourdes... Reusement que la personne lui portant la nouvelle était de confiance. Sachant qu'elle s'attendait à cette "droiture" et s'écarta un peu et se mit à rédiger la missive attendue de sa nouvelle démission.

Citation:

Au conseil comtal, au comte du Bearn, Messire Paddy et au peuple Bearnais !

L'on me nomme, Toujours, Manga, pour ceux qui ne me connaissent pas, normalement conseillére au comté, fraîchement, re-nomée, à la suite de la démission de votre Porte parole Messire Anacron.

Comme je l'ai déjà annoncé au début de ce mandat.. Je démissionne, toujours, encore... choisissez le mot qu'il vous plaira... Vous savez faire cela, faire que ce qu'il vous plait, vous convient.. Je vous fais confiance pour cela..

Je me suis fixée une ligne de conduite pour le peuple Bearnais, le Bearn, quand je sais qu'une chose est bien pour tous, même si certains n'y croient, toujours pas, en doute toujours, ne respecte toujours pas mon avis, n'ont pas confiance en moi, je m'y tiens... Je reste droite, honnête et je ne compte pas changer, ma ligne conduite non plus.

Je n'ai jamais caché que je ne voulais plus voir l'ingénue au poste de chancelière et, malgrés tout ce que certains en pensent, vu que celle-ci occupe toujours ce poste à ce jour, je maintiens le fait qu'elle n'a rien à faire à ce poste, et ce depuis bien longtemps déjà, le tout pour le bien de l'institution, la chancellerie, des vraix ambassadeurs et du peuple Béarnais.

De ce fait, je suis à nouveau, et dès ce jour, en attente du "top" départ qui fera qu'une autre personne entrera au conseil comtal sous peu et "me succédera".

Je souhaite aux toujours présents au conseil comtal tout le bien qu'ils méritent.

Dame MangaRofW, dicte à ce jour Manga.

Ps : Saluez l'ingénue pour moi Messire "comte du Bearn" qui a ses braies à l'envers. Zolie coup que cette pseudo tentative de conciliation, qui n'en est pas une, offrez à boire à Messire Keldar pour cela tiens ! Fidélement "méchante et nuisante", Manga.

Une fois relue, bien que pas douée en fait, elle juge le mot correcte, roule le parchemin, le remet à son messager de confiance et lui glisse à l'oreille.

Vas porter cela en salle de doléances, lis le à voix haute, sauf le ps qui n'est à faire connaître qu'au comte du moment, qui le lira quand tu lui auras remis la missive aprés lecture de ce que tu es autorisé à lire à voix haute....

****

Le Messager fila, entra en salle de doléance fit une révérence un peu géné et se racla la gorge, tout rouge à l'idée de ce qu'il allait lire.

Il lut alors ce qui devait l'être et remit la missive compléte au comte... Il se fendit de moult révérences espérant que cet homme ne lui ferait pas trancher la tête pour avoir juste énoncé les mots d'une autre personne... Se faisant, il prennait soin de reculer vers la sortie, sachant pourtant qu'il devrait attendre réponse du top départ du comte.. Sait on jamais, il aurait peut être à filer pour sauver sa peau avant ce fameux top départ. Entre sa tête et le top départ, au diable la manga ?!

Se redresser finalement, en songeant que la jeune femme ne l'avait jamais trahit et qu'il perdrait la boule pour elle ! Rah si elle avait su ça la manga ! Pour une fois qu'un homme aurait perdu la boule pour elle, l'aurait jamais envoyé labas à sa place !

La moral de l'histoire est que.... (oups l'auteur c'est un peu laché désolée...)
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--Le_grouillot

Le grouillot revint en salle pour donner une réponse orale à la dame....

L'on me fait dire que votre démission est attendue dans les plus brefs délais et que vos simagrées n'intéressent pas le conseil.

Manga

Le messager de la dame regarda le brave, ou la brave. Parce que la dame n'était pas en salle de doléances, mais son messager si. D'ailleurs il répondit.

Heu ma "maîtresse" attend un mot du comte.... J'bouge pas tant que j'l'ai pas mon brave, ou ma brave... Pour le reste, je transmettrais que les formes, et les bonnes formes, sont considérées comme simagrées, par heu.. vous monma brave !

Se demande comment il va pouvoir décrire à sa "maîtresse" celui ou celle qui vient de lui causer et lui faire une si grande révélation sur les conseillers du Bearn...

A t il un gros nez ? Un petit ? Est il, il ou est elle, elle ? Une mouche ? La moustache ? Blond ? Brun ? un oeil ou deux ? Bossu ? Finalement cet endroit lui plaisait de plus en plus au Messager de la Dame.
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Paddy

Le grouillot se ramena avec un parchemin

Citation:

Béarnaises, Béarnais,

Salutations,

Qu’il soit su de tous que le Conseil comtal a déjà accepté il y a plusieurs semaines et accepte toujours la démission de Manga et en attend la concrétisation sans le moindre préavis.

Paddy Versifiet de Ouiskai , Coms du Béarn.

Fait à Pau, le vingt neuvième jour, du septième mois de l’an de Grâce mil quatre cent cinquante huit.

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Manga

Une annonce parait.

Citation:

Fait à Pau, le vingt neuvième jour, du septième mois de l’an de Grâce mil quatre cent cinquante huit.

Et le messager disparait.

Sourire "aux dents".

Il se parle à lui même, chemin faisant.

Bah va pas leur casser les chausses pour l'oublie du Dame devant Manga.

Ils ont tellement peu l'habitude des Dames qui en ont dans les braies, bien plus que sur leur couche, qu'ils pensent qu'elles sont bien moins femmes que les "charmantes".
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--Le_grouillot

Le grouillot en repartant ne pu s'empêcher de maugréer...

quelle emmerdeuse

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[RP] Salle des doléances et autres questions pour le Comté