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[RP] Salle des doléances et autres questions pour le Comté

Gnia
Séance quotidienne de doléances, la plaie...
Pas faute de s'être choisie pour l'éviter un Porte Parole présent, habile à manier le verbe et à répondre efficacement, à tel point que l'on pensait qu'il gouvernait pour elle, Ridiculement risible, mais soit.
Ne retirons pas au peuple sa capacité à fantasmer, à rêver, à imaginer, la réalité est bien trop pénible à entrevoir. Elle est sale, sordide, sombre.

Ce qu'on ferait pas pour se soustraire à ses "obligations"... Y'a quand même pas idée de s'être habitué à des régnants qui taillent le bout de gras avec la populace quand quelques annonces et un porte parole à la langue bien acéré suffisent. Cette coutume a le don de la déboussoler un peu, notre Comtessa élevée au bon grain du Nord où un comte doit descendre en tout et pour tout trois fois en place publique durant un mandat sans que ça choque personne.

C'est l'irruption d'Ensomulv qu'elle reconnait qui interrompt le cours de ses pensées. Tant mieux, pour un peu elle allait demander à ce qu'on lui fasse lecture des huit chapitres de l'Eclipse. Allez savoir pourquoi elle aimait bien cette partie du Mythe Aristotélicien... Un sourire où pointait l'agacement répondit aux questions.


Reprenez vous Ensomulv, parce que delà à dire que votre Comtessa est devenue la catin de nos ennemis, il n'y a qu'un pas que je souhaite que vous ne franchissiez pas.

C'est l'orgueil qui nous a mené à la situation que nous subissons, sauf que l'orgueil, confronté à la réalité et à l'attente, révèle ses faiblesses et nous entraine avec lui dans sa lamentable chute.

La négociation est un art difficile, où il faut savoir donner, même s'il en coûte un pincement à une fierté surement mal placée, si l'on veut pouvoir exiger.
Faiblesse publique, si vous vous plaisez à le penser... Nous en reparlerons si vous le voulez bien quand défilerons sous vos yeux, nos ennemis frappés d'une peine de bannissement menés par nos soldats aux confins de nos terres.

Quant à Yohann65, je n'ai aucun scrupule à ne jamais voir sur les terres du Béarn qu'il ne défend même pas à nos côtés, celui par lequel le Mal est venu et qui ne vaut surement pas que les Béarnais souffrent d'avantage pour lui.

Si permettre au Béarn de respirer à nouveau doit me coûter l'opprobe publique de certains, je l'accepte de bonne grâce car j'ai ma conscience pour moi et elle est en paix.

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Ensomulv
Dès la première phrase de la Comtesse, Ensomulv se sentit rougir. Il avait beaucoup de respect pour la Dame qu'il savait avait subit bon nombres d'épreuves ces derniers mois. La suite de l'explication lui parut pleine de sens malgré les non dits mais il sentait que cela n'était que les prémices de la toute fin du conflit.

"Pardonnez moi, Comtessa, je me suis laissé mener par une absence de compréhension."

Il se contentât de saluer et de sourire, sachant qu'il viendrait ce jour, où les Lions seront inviter à quitter le Béarn, inviter par la pointe des épées de l'Ost et dont la garde serait tenu par la Comtesse Gnia. Il avait confiance et, voyant le vide qui régnait en salle des doléances, donc en l'absence de doléances, il n'était pas le seul. Puis il quitta la salle, en sifflotant.
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--Perette


La Perette avait laissé sa vache dehors . Un garde de la taille d'un ours l'avait empeché de la faire penetrer dans la salle des doléances.
Elle avait donc attaché Marguerite à un arbre avec bien du regret car il faisait grand froid.
C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle etait là.
Un commerçant lui avait promis de lui acheter son lait mais il tardait et Perette gelait. Elle etait entrée se rechauffer un moment .
Elle entendit l'homme et la comtesse Cette question elle se l'etait posée elle aussi. C'est pas parcqu'on est qu'une vieille paysanne qu'on ne reflechit pas.

Elle se rapprocha discrétement de la cheminée , chauffant ses vieilles mains perclues de rhumathismes . Tout en frottant ses mains l'une contre l'autre en se disant qu'il y en avait qui avait de la chance d'etre au chaud, elle repensa aux promesses comtales.
c'etait bien eux qui avaient promis qu'ils ne baisseraient pas leurs braies devant les Lions , elle s'en souvenait trés bien.

Elle remua sa tête blanchie par les ans et se dit que pour se faire élire certains promettaient n'importe quoi , mais le plus fol est celui qui les croit.

Sentant sur elle des regards perplexes , elle préféra quitter la salle et se dirigea à pas menus vers la sortie.
Vever
moi j'ai une question
vu quele comté s'est refait une santé qu'attend t'il pour payer le premier mois des soldes des soldats?

car on est plusieurs mécontent a ce sujet et les choses trainent si sa continu plusieurs d'entre nous risque d'arreter de défendre le pouvoir.
je parle en tant qu'émissaire de la ville de pau.
Varden
Votre question est légitime Sire Vever. Apprenez que nos économistes vont attribuer une partie des soldes en retard sous peu. Votre mécontentement est chose que nous comprenons et nous vous assurons que nous ferons preuve de la plus grande des célérités pour attribuer les soldes à tous les soldats mobilisés pour cette terrible guerre. Et je vous autorise à réprimander les économistes et moi même si cela continuait à durer, chose qui n'arrivera pas.

Petit sourire en coin vers son émissaire. Puis salut d'une légère inclinaison de la tête.
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Yolaine
Ayant obtenu l'assentiment de la majorité des palois, Yolaine avait à coeur de donner à la capitale béarnaise la place qui est la sienne. Elle ne voulait pas que la situation végète. Elle se rendit donc sur le champ au château comtal pour exprimer ses intentions.

Ces derniers mois nous ont enseigné une chose : le Béarn se doit d'avoir une capitale forte et correctement peuplée. D'une part pour être à même de se défendre et de défendre le château comtal, d'autre part pour ne pas se retrouver lors d'élections municipales à la merci d'une structure organisée et motivée ainsi que le dénommé Petitfrere nous l'a hélas brillamment démontré fin décembre.

Certaines malheureuses initiatives de type "Pau terre brûlée" ont encore contribué à affaiblir notre capitale en poussant ses ressortissants à émigrer. Il est plus que temps d'inverser la tendance : il faut repeupler Pau.

Mais un écueil majeur demeure : le décret anti-installation. Les Lions ayant obtenu satisfaction et étant sur le départ à ce qu'il m'a semblé comprendre, il serait peut être temps d'envisager son abrogation à court terme. Quand pourra-t-on espérer une telle chose ? Car c'est un préalable avant d'envisager la suite logique : des mesures incitatives efficaces pour favoriser l'immigration. Je ne manque d'ailleurs pas d'idées à ce sujet.

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Vever
merci pour ce triste premier tier de solde versé a nos soldats
qui se rejouisse et espère recevoir la suite des que quelques sous retomberont dans les caisses du comté. parrai il que le retard est du a un absentisme .
il faudrait donc y remédier.
je vous remercie de m'avoir ecouté au seing de tous les soldats de l'ost.
un emissaire et la pour sa donc en attente de vos affiches comtal varden

vever salue varden de la tete a son tour.
Varden
Varden finit de répondre à Vever avant de se tourner vers Yolaine.

Sire Vever, le retard n'est pas du à un absentéisme, mais simplement au temps de latence nécessaire pour comptabiliser deux mois de soldes pour tous. Ceci dit, je vous rejoins sur la nécessité de procéder au paiement très rapidement désormais.

Comprenez que la mobilisation fut importante et que le Comté ne peut tout verser en une seule fois au risque de grever toutes ses finances. Toutefois, l'ensemble des soldes dues seront versées.


Puis se tournant vers Yolaine.

Dona Yolaine, félicitations pour votre élection à la mairie de Pau.

Je ne saisis pas très bien votre propos ceci étant. Un décret anti-installation ? Que diable, il me semble que le Conseil de Régence avait pris un décret régulant les installations en Béarn, et pas qu'à Pau, et que toute demande d'installation à Pau, ne faisant l'objet d'aucun doute ne se verra pas refusée.

Alors, certes, je vous accorde que cela peut nuire à l'installation déjà rare en notre Capitale mais comme vous le dîtes si bien et de même que nous avons montré notre désaccord sur la politique de la terre brûlée et sur les salaires à douze écus, mesures temporaires dont le succès ne fut pas celui escomptée, ce décret n'a de sens que pour un Comté en guerre. Dès lors que nos ennemis seront partis, il sera, comme tous les autres décrets sous le coup de la loi martiale, abrogé.

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Dotch
Dotch arriva en salle de doléance parchemin en main. Chez BEA, on ne travaillait pas seulement durant les élections, on travaillait tout le temps, on débattait. Et l'issue d'un de ces débats avaient amené les membres du parti à proposer cette ébauche au conseil. Ce qui amenait la Duchesse de Saint Florentin à se présenter dans ce lieu

Bonsoir,

Au nom des membres de BEA, je tiens à suggérer ce texte au conseil.


Dotch tendit le parchemin et se permit de rajouter.

Citation:
Proposition au conseil : Commission autour du coutumier

Nous en sommes tous conscients, les conseillers élus n'ont point forcément le temps de consacrer de longues heures à la rédaction du nouveau coutumier. Or ce sujet revient fréquemment dans les différents programmes électoraux depuis quelques mois déjà.

Aujourd'hui, nous venons proposer au conseil de mettre en place une commission qui pourrait se charger de la rédaction de ce coutumier.

But :
Décharger le conseil en travaillant sur un travail de longue haleine. Faire participer un petit groupe de Béarnais à la rédaction du nouveau.
Tous les deux mois le conseil change, et les conseillers élus n'ont pas forcément les mêmes idées, les mêmes points de vue, ce qui peut impliquer à chaque fois une revue quasi totale du travail effectué.

Composition de la commission :
10 béarnais qui souhaitent s'investir dans la rédaction du coutumier (2 par chaque villages, villes)
Les élus comtaux en place (qui auraient un droit de regard et d'intervention)
Des Avok Haillons afin de les impliquer dans la rédaction (leur connaissance en justice nous permettra d'affiner des points)

Organisation de la commission et du travail :
Un président de la commission sera nommé parmi les 10 membres. Il aura en charge l'animation des débats.
Chaque texte du coutumier sera soumis à discussion une semaine durant.
Réflêchir à l'organisation du nouveau coutumier (livre,chapitre,...)
Travailler sur la rédaction du coutumier

Mission et objectifs :
La commission aurait pour mission dans un premier temps de faire un premier jet qu'elle présenterait alors au conseil en place.
Suite aux différentes, remarques, faites par le conseil élu, la commission devrait relancer des débats afin de paufiner un nouveau texte. Texte qu'elle devrait présenter en un mois au conseil élu.
Le conseil élu se chargerait alors de la validation du coutumier.



Ceci n'est qu'une proposition faite au conseil, elle peut bien évidemment être discutée voir même évoluer. Nous espérons que le conseil considéra le projet avec attention.
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Yolaine
Yolaine écouta Varden avec un sourire de satisfaction.

Je prends acte.
Comptez sur moi pour vous le rappeler.
Il n'y a pas que Pau qui se dépeuple... c'est tout le Béarn qui fuit.
On se demanderait presque d'ailleurs ce qu'il fuit au juste...


Il y a belle lurette qu'elle le savait pertinemment.
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Vever
vever sourit a varden

merci a vous de répondre aux que chacun se posent
je sais que cela doit etre compliquer de gerer tout ca.
car on vous met toujours sous pression et je sais de quoi je parle.
vous avez mon entiere soutient varden.
vous avez besoin d'aide faite moi signe.


vever se tourna vers yolaine et lui sourit pour se jolie poste qu'el occupe
Yolaine
Ce n'est pas parce qu'elle n'avait plus les mines en charge que Yolaine s'en désintéressait. Quand elle réalisa ce qu'il se passait, et bien que l'idée l'eut effleurée de laisser dans leur erreur les dirigeants qui avaient décidé de se passer d'elle, elle se dit qu'il fallait intervenir pour remettre le convoi sur la bonne route.

Dites donc, j'ai remarqué avec stupeur que la capacité de la carrière de Pau-Orthez a été remontée à 29 mineurs. Peut-on connaitre la motivation d'une telle absurdité ? Parce que dans le genre mesure contre-productive, elle est pas mal celle-là...

Le nouvel objectif du Comté est-il devenu de perdre des écus ?

N'importe qui doté d'une once de bon sens sait qu'une mine d'or est incomparablement plus rentable qu'une carrière. Mon choix de réduire la carrière à 22 places (valeur choisie pour sa haute rentabilité et non au hasard comme le 29 actuel) permettait de réorienter les mineurs vers les mines d'or d'Orthez-Mauléon ou de Pau-Tarbes.

De tous temps, le Béarn a dégagé un excédent de pierres, nous n'avons jamais de pénurie à redouter. Ce n'est donc pas la raison. Supposons donc que notre CaC ait vidé le stock lors d'une vente. Il va tranquillement se reconstituer. Supposons ensuite que l'on ait un besoin urgent de pierres pour remettre à niveau une mine qui aurait perdu de son rendement, il suffit d'en racheter. Il est incomparablement plus rentable et plus rapide d'acheter des pierres que de les produire nous-même ! A moins bien sûr d'être incapable de s'en procurer, ce qui n'est pourtant pas sorcier... on en trouve même sur le marché de Pau à prix réduit !

Ensuite pourquoi ce choix de 29 ?
Vous devriez savoir que la production est toujours arrondie à l'inférieur...
Avec son rendement de 2,1 notre carrière produirait 3 quintaux de plus avec 30 mineurs.
Le choix judicieux eut été de limiter à 30 !
Mais bon, le plus intelligent eut encore été de laisser 22 et d'acheter des pierres...

Peut-on savoir qui a pris cette décision ridicule ?
Histoire qu'on rigole un peu tout de même tant qu'à faire !

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Varden
Varden remercia Vever d'un signe de tête poli puis se tourna vers la Duchesse Dotch et lut le papier en souriant.

Votre proposition sera soumise au Conseil Comtal dès ce soir. Et si nous avons des questions au préalable de toute décision, nous viendrons vous les poser afin d'éclairer votre idée si le besoin s'en fait sentir.

Puis Varden écouta avec attention Dona Yolaine, il n'ignorait pas que la maire de Pau était très compétente en ce domaine et il lui apporta l'unique réponse qui expliquait la demande de l'ancienne Lourdaise.

Bonjour à nouveau Dona Yolaine; Je vous remercie pour vos conseils avisés. Je vais en faire part à Dona Telya. Nous avons eu tout récemment un changement de Commissaire aux Mines, par ailleurs gérée en intérim par Dona Azilize jusqu'à ce que Dona Telya les reprenne en main il y a peu. Ainsi, il se peut qu'une mauvaise information soit passée et que des calculs erronés aient resurgis.

Je ne viendrai pas remettre vos propos en cause, je connais votre valeur et ne suis pas un érudit des mines mais je vais relayer votre remarque à notre nouvelle Commissaire aux Mines.

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Telya
si la nouvelle commissaire aux mines n'a pas repondu c'est parceque ce n'est pas elle qui a pris cette decision et qui l'a appliqué
rendons à cesar ce qui lui appartient
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Yolaine
Qui l'a donc prise alors ?
Qui est donc ce fameux César ?

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