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[RP] Salle des doléances et autres questions pour le Comté

Lonia
Lonia voulu répondre à Manga, que le blé et le maïs ne servait qu'à nourrir le bétail pour nos éleveurs, mais pas à la revente hors Comté et que la meilleure source de revenu et d'échange restait notre belle pierre extraite par nos fières béarnais, mais elle c'était déjà retirée...
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Changeante...Mais toujours la même...
Telya
Elle arriva en salle de doléances et la trouva fort vide.
Elle n'attendit pas que l'on vienne lui faire la conversation et posa immediatement la question qui lui brulait les levres.


Bonjour , je voudrais savoir pour quelle raison c'est la comtesse qui a rendu le jugement dans l'affaire mitaine.
Le juge et l'accusé etaient parentes ?
y avait il conflit d'interet qui a empéché le juge de rendre son verdict ?

De plus , ce jugement bafoue la charte du juge par le coté permanent du verdict.
Jamais plus l'accusé ne pourra briguer une charge comtale , vous la condamez à une mort sociale qui l'empechera à jamais de s'impliquer pour son comté.
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Gnia
L'on vint la prévenir de ce qu'elle attendait depuis que le verdict avait été prononcé. En rendant son verdict, elle avait pris un malin plaisir, car il était évident que l'on chercherait à le remettre en question. Sauf que c'était mal connaitre la Saint-Just de penser qu'elle ne prenait pas très au sérieux de décider de rendre un verdict en son nom et donc qu'elle avait vérifié ce qu'elle avançait avant de le faire.

Le Coms du Béarn représente le Béarn et donc la Justice sur ses terres. Il délègue le pouvoir de juger en son nom au Juge et peut donc rendre justice quand bon lui semble.
Le régnant tient tous ses pouvoirs du Roy et a donc droit de justice.

Il me semble qu'user de ce droit pour un procès pour Haute Trahison n'est pas si choquant que ça dans le contexte actuel.

Quant à bafouer la charte du Juge, je vous invite à la relire ainsi que le verdict.
Il y a une différence entre nomination et élection. Pour Mitaine, tout poste où il faut être nommé et non élu lui est désormais interdit et rien ne va à l'encontre de cela dans la Charte du Juge.
Je n'ai pas inventé ce point de verdict, il a fait jurisprudence ailleurs.
Et idem, il ne me semble pas superflu aux vues des actes qu'a commis l'accusée dans un poste où elle a été nommée.

Et pour information, je me suis renseignée auprès de membres de la CA avant de rendre le verdict et ai même demandé confirmation auprès du Grand Chancelier de France. Je pense donc ne pas avoir abusé d'un pouvoir que de toute façon je détiens ni d'avoir bafoué la charte du Juge puisque conseillée par ceux chargés de veiller à son respect.


Sourire de façade à la duchesse avant d'ajouter.

Si vous me permettez, je retourne vaquer à mes occupations...
Et d'ailleurs même si vous ne permettez pas...

La bonne nuitée, Votre Grasce.


Et de se retourner avant de sortir et d'afficher un large sourire satisfait - que la duchesse ne pourra voir puisque la comtesse lui tourne le dos...
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Telya
Elle repondit , séche et arrogante comme à son habitude , sure d'elle et de son bon droit ..... le pire c'est qu'elle y croyait ....
Elle lui tourna le dos , ne lui laissant meme pas le soin de lui répondre mais la duchesse lui dit avant qu'elle ne soit trop loin :


Pourquoi rendre un verdict à la place de son juge ?
Le coms en a le droit mais pourquoi ?
Ne faisiez vous donc pas confiance à vos conseillers ? Vous vouliez etre sure qu'elle soit condamnée comme vous l'entendiez ?
Ne dit on pas que l'on est jamais si bien servi que par soi meme , est ce pour ça ?

la charte du juge madame est belle et bien bafouée ne vous en deplaise , et je me moque de savoir à qui vous avez demandé conseil car ils vous ont bien mal conseillé.

la charte du juge dit que l'on ne doit prononcer aucun verdict suceptible de degouter une personne au point de la voir quitter le royaume et c'est ce que votre jugement fait .

en prononçant un tel verdict contre mitaine vous la condamnez à une mort sociale totale et cela sciemment , sans regret et avec la froideur qui vous caractérise et fait froid dans le dos

vous avez mis vos champs en vente , vous allez quitter le bearn et c'est tant mieux , notre comté n'a que faire de personnes telle que vous , sans coeur , juste animée par une ambition devorante qui lorsque leur but est atteint , volent vers d'autres cieux à l'affut d'autres charges , titres et honneurs......

Vous nous avez assené des "Per lo Béarn" a en risquer l'extinction de voix , mais comment pouvons nous croire que ce que vous faites est pour le bearn lorsque l'on voit que vous n'avez qu'une envie , quitter ce comté au plus vite quand votre mandat sera fini ?

Partez votre grandeur , partez Madame et ne revenez plus , nous savons à qui nous avons affaire désormais !!!!
vous venez de devoiler votre vrai visage .
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Gnia
Eclate d'un rire sonore en attendant l'ultime fanfaronnade de la duchesse et se retourne un instant pour lui lâcher, la voix encore empreinte d'hilarité

Parce qu'il est peu de provinces où le verdict de Haute Trahison est laissé à l'appréciation du Juge, c'est en général le régnant qui le donne. La coutume, dirons nous. Mais je ne vous apprend rien, je crois.

Si la charte du juge est bafouée et bien j'irai en CA, cela ne me fait pas peur, contrairement à vous. Et je me gausse de recevoir des leçons d'un juge qui n'a pas été foutue de dater correctement des procès pour trahison, à croire que vous l'avez fait exprès à l'époque pour ne pas surtout pas donner raison à votre comtesse...
Plus rien ne m'étonne en Béarn...

Voyez comme c'est facile de diffamer sur du vent, Duchesse. Car c'est bien là ce que vous faites. Diffamer. En sus de brasser du vent, évidement.
Tout ce que vous savez faire d'ailleurs, il me semble, parce que lorsque l'on vous donne une place au conseil, le Très Hauct m'en soit témoin, vous ne valez pas un quart du spectacle que vous offrez en place publique sans parler de l'énergie mise à contribution. Les extrêmes.

Mitaine s'est condamnée elle-même le jour où elle a incité les soldats à quitter l'Ost en pleine caserne, où elle a couvert un sénéchal qui n'a jamais donné les pleins pouvoirs de l'Ost aux différents Coms du Béarn, où elle a avoué avoir participé à un vote impliquant la trésorerie comtale sans que le conseil en soit informé.

Le Béarn a été floué, des régnants ont été abusés, des conseils pris en otage par une poignée d'hommes qui se pensaient investis d'un pouvoir qu'aucune loi ne leur donne.
Et pour cela l'on devrai donner une petite tape sur la joue et pardonner ?
Pas dans mon monde, Duchesse.
Quand l'on décide de jouer, c'est qu'on accepte l'éventualité de perdre.
Règle élémentaire.

Il est des gens qui se sont très bien accommodés de ce verdict ailleurs voire même ont réussi à devenir comte, si j'ai bonne mémoire.
De plus, il me semble que Mitaine n'avait que hâte de partir du Béarn rejoindre son comparse de traîtrise. Je lui ai rendu service en vérité.

Pourquoi je mets mes champs en vente ? Vous n'en savez rien et extrapolez. Oserai-je dire comme d'habitude ?
Oui, allons y puisque l'on en est aux confidences et aux mots doux, j'ose.

A la rigueur ça ne vous regarde pas. Je ne suis pas comme vous à m'étaler sur mes problèmes financiers, voyez-vous, comme vous l'avez hurlé sur tous les toits durant le blocus de Pau.
Fort peu noble. Surtout pour quelqu'un d'aussi titré que vous ou moi. Pauvre duchesse bardée de fiefs et donc de rentes qui se plaint de ne pouvoir nourrir ces gens, laissez-moi rire.
Mais il s'avère que les civils volontaires ça a un coût. Celui de ses propres économies. Mais vous ne devez pas savoir de quoi je parle, vous que l'on a jamais vu sur aucun rempart de Pau.
Et que prévoir un déménagement pour une ville moins peuplée du Béarn ou tout simplement un voyage, tout comme l'a fait par exemple Dame Azilize à la fin du dernier mandat, a un coût, aussi.

Les honneurs et les titres, vous dites ? Je suis arrivée en Béarn, mes titres je les avais déjà, tous de mérite, mis à part la seigneurie de mon époux. Je ne crois pas que votre argumentation tienne, Duchesse.
Les titres, la reconnaissance, les honneurs, je les ai déjà eu sans avoir à me vendre ou à les voler, et ils m'ont été donnés par des gens qui valent autrement plus que vous, et je n'en suis pas avide, je ne l'ai jamais été.
Je sais ce que je vaux, et je crois que c'est cela qui vous gêne tant je pense.

Etre au conseil est un exercice difficile où l'on met sa vie entre parenthèse, où l'on tente de donner le maximum de soi pour tenter de faire au mieux.
Définition qui n'a pas vraiment cours en Béarn, où les conseils passent très vite de 12 membres élus à 4 membres actifs sans que la population ne réalise. Habitude ancrée bien avant que je ne me pique de vouloir tenter fourrer le nez dans l'organisation du comté et encore moi d'en être élue régnante.

Quant à ma récente charge royale, je ne vois pas ce qu'elle vient faire dans cette discussion. Je ne conçois pas une retraite de la politique dans l'oisiveté, personnellement. Je n'ai pas la capacité à trouver à m'occuper d'un rien, moi. Alors autant se rendre utile ailleurs.

Per Lo Béarn ?
Relisez les annonces signées et scellées de ma main, je n'en ai pas usé une seule fois de mes mandats.
Pour asséner des "pour le Béarn" il faut y croire, j'y croyais encore quand j'ai fait campagne pour mon premier mandat quand le Béarn était encore en guerre et des gens comme vous se sont bien chargés de ne surtout pas me laisser perdurer dans cette effroyable chimère.
Vous savez, un comté en guerre est édifiant à observer. L'on découvre son essence. Et celle du Béarn est gangrénée par des gens de votre espèce.

Partir ? Ne criez pas trop tôt victoire, Duchesse, je pourrai vous réserver encore de bien mauvaises surprises...

Ah et oui, sinon, la froideur, ça fait froid généralement, dans le dos et ailleurs, pour ça que c'est froid.Vous en avez d'autre comme ça ?

Vous avez surement encore quantité de venin, de rancoeurs et autres assertions non fondées à aller déverser durant les débats électoraux, je m'en voudrais de vous retenir.
Je me doute bien qu'il vous tient à coeur alors que vous vous attristez à l'idée que je puisse partir et de vous échapper de trouver nouvelle proie à fustiger en place publique pour masquer l'inefficacité, les magouilles ou les manquements des vôtres.

Parce que c'est finalement de cela que l'on parle, non ?


Lui fait à présent face, bien campée sur ses jambes, les poings sur les hanches, un sourire goguenard aux lèvres, presque impatiente d'entendre l'édifiante répartie qui ne manquera pas de suivre. Ou pas. Cela n'avait aucune importance.
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Acar
Suivanct les palabres, deux fortes femmes s'affrontaient... Néanmoins, la comtessa estaict de bon droict et rien ne pouvaict déroger en cesla.

Duchesse Teyla, ne soyez poinct amère avec nostre comtessa, son travail depuis quatre mois est bien marqué par ses hauts faicts, ne vous en déplaise.

La pleine justice est de son bon droict, car donnée par le roy lui mesme,mais je vous incite plustot à vous proposer à ce rosle ingrat et ne poinct jeter la pierre sur une personne qui à relevée le Béarn, soumit au Lion de Juda.

Duchesse, j'ai de l'estime pour vous, nul douste, mais j'ai grande estime pour ma comtessa qui a fait montre de qualités, donnant ses fruits en ce Béarn.

pour l'affaire de dame Mitaine, appeler à la démission, à la renonciation n'est point honorable, vous en conviendrez aisément, je n'en dirais pas plus !!

Grand dommage, je trousve, de vous voir en querelle... grande tristesse aussi. Je souhaite hardiment de vous voir vous resconcilier, voila mon vœu de ce jour car rien ne doict affaiblir encore plus ce comté.

L'ombre et la lumière... Pour ma part, j'ai choisi l'ombre car ce choix est plus fascile que d'estre exposé à la lumière, transchante, vindicative et sans pitié. Ainsi, ceux qui transpirent la lumière seront à jamais soumit à la vindicte du peuple... Soit.

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Azilize
Azi avait suivit Telya en salle de doléance. Elle constatait encore et encore l'éffondrement moral du Béarn. En entendant Acar elle faillit s'étouffer. Fallait-il en rire ? en pleurer ?

Bonjour Acar je crains que vous ne vous trompiez de sens ? Votre vue serait-elle si basse que vous confondiez la remonter et la descente ? Jamais le Béarn n'a été si malade. C'est même une catastrophe. Ne savez vous donc pas ... mais non vous le savez surement pas... faut dire que l'on sait bien garder de le dire... que la situation des mines, entre autre chose, était tellement catastrophique qu'on a du demander de l'aide à Yolaine... Yolaine... vous savez celle que notre chère comtesse à virer comme une malpropre...

Je préfère même pas penser à ce que vont découvrir les nouveaux arrivants au conseil. Car si on ne sait pas tout, ce qu'on sait n'est pas des plus réjouissants.

D'ailleurs tout le monde à tellement peur que le Béarn dort... tout comme vous peut être... ceci expliquant celà.

Et si on ne doit pas affaiblir le Béarn plus qu'il ne l'est, c'est justement car il est bien bien malade contrairement à ce que vous affirmez.


Elle pensait à des choses auquels il vallait mieux pas penser de peur que même une pensée pourrait lui faire encourir les foudres de la dictatrice en chef du Béarn.
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Chambellan du Béarn
Telya
Elle la vit se retourner et d'un coup cracher son fiel telle une hydre monstrueuse.
La Comtesse perdait tout sens de la mesure , repondait à cotés , reglait ses comptes en public et visiblement ne pouvait plus controler le flot de ses paroles venimeuses.


Madame , j'ai été juge avec un taux record de procés pour trahison ou haute trahison à juger.
La Comtesse de l'époque n'a pas jugé les affaires , laissant son procureur et son juge s'en charger.
Ce que vous avez fait , c'est ni plus ni moins mettre une gifle à votre juge en prenant sa place.
bien sur vous ne le voyez pas ainsi , pour vous , vous n'avez joué que votre role de coms , mais d'un point de vue exterieur , on peut penser que vous n'avez nulle confiance en vos conseillers au point de les remplacer dans les cas difficiles.

vous en aviez le droit , vous en avez usé , vous sentez vous mieux ?

Je ne pense avoir jamais eu peur d'aller en CA, cela m'ennuie , cela me prend du temps que je pourrais passer à autre chose de plus constructif mais quand il faut y aller , j'y vais .
Alors que vous , vous savez pertinement que vous n'aurez pas à y aller puisque mitaine ne se defendra pas de ce jugement infamant .

Vous vous gaussez de moi , en tant que juge , parcequ'un copiste a émis une malheureuse erreur de date sur les documents ?
que je sache cela a été bien utile à certains pour revenir sur la scéne politique .
vous extrapolez en disant que cette erreur du à la grande fatigue de ses procés à répétition ,est volontaire pour nuire à ma comtesse.

si j'avais voulu lui nuire et lui infliger un camouflet j'aurais gracié tout ces gens au lieu de passer des jours et des nuits à tenter de trouver des peines qui satisfassent et la chévre et le chou.

Oh madame , mon passage à votre conseil a été ........ plus que décevant .....
vous m'avez déçue et je ne suis pas la seule à l'avoir été , vous n'avez pas su diriger vos conseillers , vous n'avez pas su les motiver et bien sur rien n'est de votre faute , vous preferez penser que c'est moi qui vous ait empeché de mener à bien votre entreprise .

Qui vous a empeché de regner durant votre second mandat ?
Qui vous a empeché de mener à bien vos projets ?

Au lieu de m'accuser de tout les maux dont vous souffrez , posez vous les bonnes questions , à savoir pourquoi rien n'a été fait durant 4 mois de mandat ?

Pourquoi un Sénéchal , toute devouée à son comté , en est arrivé à prendre des décisions sans en avertir le conseil ?

POurquoi cette femme qui a maintes fois prouvée sa valeur , incite-t-elle les soldats à quitter la caserne ?

Peut etre s'est elle aperçue qu'il n'y avait personne à la barre et dans ce cas , un chef se doit de prendre des décisions à la place du régnant si celui ci s'avére incapable de les prendre.

Bien sur se serait avouer votre incapacité à regner que de le reconnaitre et votre orgueuil vous en empeche , votre manque d'humitilité aussi .
vous restez persuadée d'etre la meilleure comtesse qui soit , mais vous ne sortez que lorsqu'on titille votre amour propre , comme maintenant.

LOrsque un comte se met sa propre armée à dos , il y a vraiment un gros probléme.
bien sur , une fois encore , il ne vient pas de vous , mais de mitaine.

vous semblez avoir une facheuse tendance à rejeter vos erreurs , fautes et manquements sur les autres , Madame.
Il vous faut constamment un bouc émissaire à defaut de vous remettre en question.


Quand le regnant met ses champs en vente , je suis désolée madame , ça regarde les béarnais et moi , puisque , ne vous en deplaise , je suis béarnaise.
je suis en droit de me demander pourquoi , et d'en tirer des conclusions .

Le Béarn en a plus qu'assez de cette clique arteso-champenoise qui ne voient dans notre comté qu'un moyen d'augmenter ses titres et qui ensuite partent ailleurs voir s'ils peuvent en rafler quelques uns en plus.

Vous dites que vous aviez vos titres en venant en béarn , mais vous ne dites pas qu'en avoir un de plus ne vous aurez pas déplut , ce que vous vous etes empressée de faire.

Quand vous dites que j'ai étaler mes problémes financiers , ce qui d'ailleurs n'a aucun rapport avec le sujet , mais vous semblez decider à deverser votre bile jusqu'au bout , donc allons y ..............

Lorsque le conseil a décidé de faire de pau une terre brulée en fermant son marché pour affamer les Lions , elle n'a pas pris la peine d'avertir les habitants qui le matin ont trouvé un marché vide .

J'ai été victime de malandrins qui m'ont tout pris , Madame , j'ai failli mourir sur la route mais vous n'avez aucune vergogne pour vous gausser de moi de cette façon .
oui je n'ai pas honte de le dire , je n'avais plus de marchandises et mes reserves etaient vides.
Mes reserves se trouvaient dans les fontes de brigands espagnols qui m'ont depouillé.

Avant que le conseil ne se bouge pour trouver une solution au ravitaillement de la ville , dame mitaine , celle là meme qui a été condamné pour Haute trahison en Béarn. celle là etait sur les remparts de pau , contrairement à vous , et cette femme m'a donné de quoi me nourrir et heureusement car sans elle , je ne serais plus là , elle a nourrit nombre de palois , leur evitant de crever comme des chiens , abandonnés de leur comté.

VOus ne pouvez pas m'avoir , madame , arpentant les remparts de pau , pour défendre ma ville , vu que vous n'y etiez pas .
ou alors vous etiez bien cachée , à l'abri , de peur de prendre un coup .

Vous savez ce que vous valez , c'est là que le bat blesse
vous etes tellement sure que vous excellez dans ce que vous faites que jamais vous ne vous posez de questions pour savoir pourquoi rien ne fonctionne comme vous le désirez.
c'est toujours la faute des autres , jamais la votre
votre orgueil ne me gene pas madame , nous avons tous nos defauts
le pire c'est quand on croit en sa valeur et que celle ci n'existe pas .

Heureux les simples d'esprit qui ne se rendent pas compte de la réalité , ils vivent dans un monde merveilleux où ils sont les meilleurs.

je ne vois pas ou je parle de votre charge , je me fous royalement de ce que vous faites en dehors du bearn , pour moi seul compte ce que vous faites ici mais je comprends mieux vos manquements , vous ne pouvez etre partout et vous avez fait votre choix , preferant travailler hors du bearn que pour le comté .

cela me conforte dans l'idée que ce que je dis est juste et que vous n'etes qu'une geignarde qui se plaint constamment , un coup c'est moi qui vous empeche de tenir vos engagements , un coup mitaine , un coup vos conseillers
pauvre comtesse ...........
meme ses conseillers ne font plus acte de présence et elle est obligée de les renvoyer !!!!
POurquoi vos conseillers se desinterressent ils du conseil ?
peut etre parcequ'il ne s'y passe rien ?

OH vous avez perdu vos illusions ? Vous m'en voyez navrée , vous pensiez que regner etait chose aisé ?
en effet , un comté en guerre est edifiant à observer , on y voit des gens bouffis d'orgueil , gangréner par l'ambition et qui s'empresse de prendre le pouvoir meme s'ils n'en ont pas les capacités et aujourd'hui on voit le résultat

Oui madame , nous parlons de manquements , de magouilles , de rancoeur , mais des votres
vous qui n'avez pas su assumer votre charge
vous qui n'avez préféré trainer votre senechal au tribunal plutot que de vous demander ce qui vous avez amené à cette extremité
vous qui pleurnichez sans cesse que ce sont les autres les fautifs

et oui , en bearn il y aura toujours une telya pour denoncer les incapables qui se croient les meilleurs , et moi je suis vraiment en retraite politique , je ne brigue aucun poste parceque je considére qu'il faut savoir laisser la place aux jeunes mais cela ne m'empeche pas d'avoir les yeux ouverts et de voir les personnes de votre espéce qui ne briguent que les honneurs et de les denoncer.

Messire Acar , j'ai beaucoup d'amitiés pour vous et vous le savez , mais je ne puis me reconcilier avec cette personne car se serait peine perdue , elle va s'en aller trés loin , pour un soit disant voyages qui l'oblige à vendre ses champs

Durant le premier mandat , ce nest pas elle qui a gouverné , c'est dame vanyel , c'etait elle la véritable comtesse
la comtesse gnia etait pour le moins légerement absente
pendant le second mandat , vanyel n'etait pas là , moi non plus , je ne sais ce qui s'est passé mais les résultats sont là et parlent d'eux memes
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Acar
Dame Azilize, ma vue est suffisante pour en absorber le sens... Je pense que vous oubliez trop rapidement vostre desconvenue avec la prise du castel, jadis. Mais voyez, encore une fois je ne jette poinct la pierre, chacun est faillible, il suffit de l'admettre et de voir ce qui se trousve en soi, avanct de voir dans les austres.

Pour ce qui est, rien ne sert de taper du pied, par contre pour la suite, n'hésitez pas, également.


Il salua dame Teyla...
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Azilize
Et voilà encore le chateau... mais qui était prévôt ce jour là ? n'est-ce pas le rôle du prévot de prévoir ? mais voilà le prévôt une fois encore était plus préoccuper de déchoire une femme qui certe avait fait ce qu'on peut prendre pour une erreur mais qui as été une des meilleure coms du comté.

Elle pris le partis d'en rire, décidément dans ce pauvre Béarn certain ne changerais jamais.

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Chambellan du Béarn
Gnia
Ah tiens le gang des geignards presqu'au complet...

Ralala, vous me rappelez justement pourquoi je ne prends jamais la peine de vous répondre, Telya. Vous êtes épuisante à avancer des énormités plus grosses que vous et vos petites copains réunis et préférez faire perdre un temps précieux aux gens.

Mon premier mandat, je me suis fait élire pour apporter la paix au Béarn. Cela a été fait.

Mon second mandat, pour réformer l'Ost, cela a été chose faite aussi.

Et j'en suis satisfaite.

Pour le reste, accusez moi de tous les maux du Béarn, vous n'arriverez qu'à l'exact contraire de ce que vous désirez.

Quant à ma présence à Pau durant la guerre, je crois que les archives parlent d'elle même, je ne crois pas que j'ai à rougir de mon implication dans les défenses du comté.

Je vous laisse parler comme vous aimez tant le faire ou penser tout votre saoul. Moi, j'ai encore quelques dictats à promulguer et couperets à faire tomber pour achever de ruiner le Béarn.


Cette fois-ci la comtesse quitte la pièce. Nul besoin de perdre plus de temps et d'énergie quand ils pouvaient être dépensés à bon escient ailleurs.
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Telya
Gna , gna , gna , toujours la meme rengaine
Elle ne put s'empecher de rire en voyant cette femme qui avait tout raté , affimer qu'elle etait fiére d'elle



Vous vous contentez de peu madame , c'est bien , au moins vous ne risquez pas d'etre déçue.
nous avons vu comment vous avez réorganisé l'ost , quand aux lions , vous etes arrivés au moment ou ils auraient signé n'importe quoi pour mettre fin à ce conflit
mais je ne vous enléve pas le fait que c'est vous qui avez signé la paix.

Elle tourna les talons , n'ayant plus rien à dire à cette pauvre femme au cerveau visiblement dérangé.
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Saintjust
Se dandinant, plus sous l'effet d'une douleur quelconque que par pure excentricité, Antoine Saintjust se figea aux abords de la salle des doléances ou une pièce se rapprochant de ce type dans sa fonction.

Pourquoi était-il ici? Par simple curiosité... Peu de temps auparavant, il avait eu le loisir de remarquer un nom bien singulier, le sien, griffant une annonce placardée sur la gargote d'Armagnac. Son but était donc de rencontrer cette personne spoliant son patronyme par une fortune surprenante.

Ne sachant que dire et où aller, il se mit à hurler à proximité de la porte.


Où quesqu'el'est l'comtess' d'ce trou??? Avais quequ'chose à lui dir' à c'te morue quiqui m'pique mon naom!!

Ce fripon aimait à parler comme les vagabonds dont il faisait parti et prenait encore plus de plaisir à hurler ce même dialecte.
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Je ne crache pas dans la soupe.. Je recrache la soupe, elle est dégueulasse!
Se marre et là est l'essentiel!
Hervelina
Lina prit son petit baluchon et grimpa sur son âne Jérémiade. Cela faisait un moment qu'elle goûtait à la douceur de son cher village, aux rues calmes, à l'absence de polémiques, mais ... Oui car il y a toujours un mais ! Mais elle avait lu une affiche, placardée sur le panneau des annonces comtales de Mauléon. Il ne lui avait pas suffi grand chose de plus pour la décider à se rendre à Pau, et plus précisément au château.

La jeune fille arriva aux portes de la grande bâtisse, et prit la peine de décrotter ses braies souillées de la poussière des routes et de pigeons. Au passage, le caca des pigeons, c'est caca, faut pas manger ! Dixit le débile qu'elle avait gardé à son service. Elle se tourna vers lui.




- Bouducon ! Mais t'avances nom d'une sucette au calva ! On va pas crécher là, si ?


- Mon tonton y joue du violon ...


- Ouais, ouais, c'est ça ... Allez ferme ta grande bouche remplie d'bêtises et ramène-toi. Tu restes au fond de la salle, tu graves pas de canards sur les pierres du château et surtout ... T'agresses personne ! Compris ?


- les pattes de canAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaard ! !**


- Mouais ... Si le fou persévérait dans sa folie, il rencontrerait la sagesse*, qu'il disait l'autre ...




Après un soupir exaspéré, elle leva les yeux au ciel et entra. Ca bardait en salle des doléances, on entendait la colère sur toutes les lèvres... Et on pouvait humer les fragrances de la rancoeur de ci de là. Enfin bref, rien n'avait changé et surtout pas cette atmosphère nauséabonde si particulière aux hautes sphères. Ce n'était pas propre au Bearn, non, non, c'était le propre du pouvoir.

Lina attendit que les esprits se calment un peu, avant de s'exprimer, esquissant, toujours aussi maladroitement une révérence dont elle avait le secret.




- Bonjour Comtessa. Je vous prie de bien vouloir ...



La jeune fille ne put finir sa phrase car l'imbécile qui lui collait aux basques vint la rejoindre, l'air hagard et un sourire bêta sur le visage, ce qui eut pour effet de la faire bondir de surprise. Elle souffla puis, lèvres pincées et claquement de langue agacé, invita son euh ... Trucmuche à saluer le Coms.



- Bébert, présentez vos hommages à la Comtessa de Saint Just, j'vous prie ...


- J'te présente vos hommages à la Comtessa de Saint Just !**



- Mouais ... Euh ... Que disais-je au juste ? Ah oui ! Alors voilà, je venais par devant vous pour requérir une audience.




Petit silence, reprendre son souffle, prier pour que le nigaud se taise enfin.



- Je pense donc être au bon endroit. Je souhaiterais des explications quant au renvoi d'Eugénie de Varenne pour être tout à fait franche. Parce que ...



Et elle fut à nouveau, et malgré ses supplications au Très Haut, interrompue...



- Parce que pour savoir si y'a du vent, faut mettre son doigt dans l'cul du coq** !



Lina écarquilla les yeux, resta bouche bée, ne sachant que dire. Elle chassa l'idiot du village au fond de la salle et se retint de ne pas ajouter à son geste un bon coup de pied dans les miches. Elle se retourna vers l'assistance, un sourire angélique au lèvres, cachant sa gêne.



- Il a pas inventé le plat de la main morte celui-là** ...

Hum ... Veuillez l'excuser Comtessa, ce n'est qu'un simple d'esprit qui n'a plus toute sa tête, si tant est qu'un jour il l'ait eue ailleurs que dans l'c... La lune ! Dans la lune !

Euh bref ... Malgré tout le respect que je vous dois, je tenais à m'exprimer, Comtessa... Eugénie est une personne compétente ...




Reprendre sa respiration, rester calme, la voix posée, regard fixe.



- Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire, et je vous remercie de m'avoir écoutée, euh ... Moi ainsi que l'autre débile de Bébert.







*William Blake
** Kaamelott
Navigius


Le prélat italien était présent en salle de doléance, discutant à voix basse avec une multitude de personnes. Comme toujours, il écoutait d’une oreille les débats, ou plutôt les insultes agréablement voilées dans des mots de soie qui ne parvenaient toutefois pas à camoufler le parfum d’immondices qui sortaient de certaines bouches en putréfaction vocale. De l’autre oreille, il suivait un débat sur les vertus de la sobriété entre deux jeunes seigneurs, faisant office de caution morale aux deux argumentaires qui se déroulaient en coulisse. Il jeta un coup d’œil au trône, puis au mur, cherchant du regard parmi les régnants le portrait de Son Altesse Di Juliani. Il dut se déplacer de quelques pas afin de trouver le portrait du vénérable fondateur du Béarn, tout empoussiéré, dans une alcove déshonorante pour l’homme qu’il avait été. C’était bien là une vision désolante. Le résultat final d’une terre du possible et d’un désir de grandeur et de pureté laissé en jachère, en proie aux fauves carriéristes politiques ainsi qu’aux mauvais soins de ceux qui avaient au cœur autre chose que le désir du bien commun.

Dans cette salle où jadis, l’on discutait du futur, de la grandeur du Royaume et de l’impact du Béarn sur toute la France, aujourd’hui, croupissait dans une marre une bande de batraciens aveuglés par la souillure du liquide infâme de l’agonie comtale dilué dans leurs yeux et sourds des coassements et jacasseries qui ont envahis le paradis terrestre béarnais telle une plaie pestiférée envoyée par le Très-Haut pour punir cette nouvelle Oanylone. Le visage du prélat était mortifié, comme s’il venait enfin d’apprendre une situation qui minait le Béarn depuis des mois, peut-être même depuis l’époque d’or du Prince Juliani. Il se maudit intérieurement d’avoir laissé le Béarn pour aller en Armagnac-Comminges, une promotion acceptée avec reluctance et difficulté. Aurait-il pu freiner la chute?

Il s’avança dans la salle de doléance, sa canne frappant le sol vigoureusement au passage, les gens se tassant les uns contre les autres pour lui faire un passage, lui vénérable personnage qui avait dédié sa vie aux autres. Son faciès était rigide, sévère et rigoureux. Ses yeux allaient et venaient sur les visages de toutes les personnes présentes, lourds de réprobation, à l’image d’un père poussé dans les derniers retranchements de sa discipline. Le silence se fit alors qu’il arriva au centre de la pièce, apercevant les acteurs de cette tragédie, ou était-ce rendu une comédie tant l’on riait désormais du Béarn, qui se répandait en vaudeville aux yeux de tout le Royaume. Sur un ton très dur, il prit la parole, pesant chacun des mots qui lui déchiraient le cœur.

- Votre Grandeur, nous vous apportons nos plus sincères salutations, à votre personne ainsi qu’à la basse-cour qui est vôtre. Nous espérons que notre présence en les murs de votre ménagerie ne posera pas de problème, nous ne chercherons pas à décrotter ce comté qui depuis trop longtemps se vautre dans le purin oral et les mesquineries de bas étages, dignes des scènes lunaires. Certains se sentiront offensés, avec raison, du choix de nos mots qui torturent notre langue et souillent notre bouche, mais trop longtemps avons-nous parlé avec le parfum de lavande en bouche et nos mots, effleurants vos narines, n’ont causés qu’éternuement de vociférations égoïstes et geignardes.


Le silence s’était fait, plusieurs se demandant quelle mouche venait de piquer l’Archevêque d’Auch, d’un naturel si calme et paternel, presque débonnaire. Il continua de plus belle :

- Vous savez votre Grandeur, la couronne qui est vôtre est passée sur bien des têtes. Certaines méritantes, d’autres absoluments désolantes, nous laisseront à l’histoire le soin de classer les minois dans l’un ou l’autre des camps. Plus que le pouvoir, cette pièce d’orfèvrerie représente le Béarn, l’entièreté de son peuple et son idéal. Votre couronne est bien ternie, nous devons l’avouer, depuis le jour où elle fut forgée par les mains délicates d’un orfèvre béarnais. Oh, bien entendu, le métal et les joyaux en sont encore bons, dans leur condition physique, mais ce qu’ils représentent est désormais révolu.

- En cette couronne, se trouve les villes du Béarn, toutes plus magnifiques les unes que les autres, en harmonie entre elles. Elles sont unies par l’or, qui lui représente le peuple, soudé avec tous et chacun, C’est ce que vous portez sur votre tête, si vous l’Aviez oublié. Hélas, cette unité, elle n’est présente que dans cette pièce de métal que vous arborez sur votre calme faciès. La réalité, elle, est à en faire vomir.

- Qu’en est-il de la noblesse de ce comté? La crème distillée de la vertu et de l’exemple à suivre? S’il fallait aujourd’hui que cet exemple soit suivi, cet endroit serait encore plus que maintenant un nid de vipère ou seul le venin est distillé. L’insulte est érigée en industrie de la part de ceux-là même qui ont pour mission sacrée et divine de veiller sur le bien être du peuple. Avez-vous oublié, vous nobles du Béarn, qu’outre les titres, les parures et les terres, les rentes, les courbettes et le prestige, vous êtes l’essence même de la vie de ce comté? Vous ne pouvez pas vous payer le luxe de tout ce vaudeville incessant, qui déshonore tout vos ancêtres et les terres que vous représentez. Le Béarn n’est pas à vous en petits morceaux que vous pouvez jalouser, il se présente seul, mûr pour la grandeur, non pas pour vos querelles de couronnes et de diadèmes. Plongez vos mains dans cette terre noire et fertile, sentez-y le sang et le sacrifice de tant de vos aïeux et compatriotes. Ce coin de pays possède son âme, un cœur bien à lui, qui bat dans ses rivières et ses forêts, qui s’anime par les esclaffe de son peuple. Avez-vous oublié que c’est ce que vous défendez? Le Très-Haut a mis sur cette terre un paradis divin que vous avez la chance d’habiter. N’avez-vous que pris le temps de l’arpenter? D’en écouter la douce sagesse de ses rivières pacifiques, les rires de ses gens et le calme de ses prairies? Les majestueuses montagnes auxquelles nous sommes adossés n’ont pour fonction que de vous protéger, hors, ces barrières, servent aujourd’hui à retenir le pu et le venin produit en ces terres, afin que peut-être, il ne contamine pas tout le Royaume.

Il avait la veine qui zébrait son front, tant il était animé par une émotion si longuement refoulée. Il continua, coupant l’herbe sous le pied à certains bonimenteurs qui voulaient entamer une réplique.

- Cet échec, Votre Grandeur, il est le vôtre. Il n’est pas le fait d’un trait de caractère précis, où d’une action malhabile. Cette couronne qui orne votre tête, vous rend responsable. Par vous, elle rend responsable de ses malheurs tous les béarnais. Ce vote qui vous a élu, vous a rendu coupable, bouc-émissaire de cette culture malsaine qui s’est développée ici, dans cette salle, et dans les antichambres des nobliaux, les tavernes de la roture. Cette responsabilité vous broie les épaules, cela est évident, et s’érige en mise en garde contre toute personne prétendant au pouvoir de cette couronne souillée.

- Nous entendons les murmures indignés de certains et nous sentons le souffle qui prépare une réponse toute emplie de fausse noblesse. Bien entendu, vous nierez, vous vous offusquerez, comme vous l’avez toujours fait. Vous remettrez en cause la connaissance du Béarn de votre humble serviteur, questionnerez sa prétendue sénilité, ou son acrimonie de ne jamais avoir été comte, ou n’importe quelle palabre sortie tout droit du passé qui vous permettra de retourner vous complaire dans la boue morale dont vous êtes englués. La réponse à nos propos choquant est toute simple. Un enfant vous la susurrait à l’oreille. Il vous suffit de vous taire. De laisser tomber la chape de plomb qui écrase vos cœurs et de revenir à la simplicité de ce qu’était le Béarn du tout début.

- Cinq villes, quelques centaines d’habitant, un futur commun et beaucoup de bonne volonté. Une terre généreuse, une position géographique avantageuse, des paysages bucoliques et enchanteurs et surtout, une volonté d’agir ensemble.

- C’est là le portrait de ce que vous avez, de ce Royaume du possible qui vous tend les bras. Il n’a jamais disparu, il est seulement sorti du débat, poussé hors de l’arène publique pour faire place aux querelles. Ce Béarn qui est vôtre et qui vous attend, n’est pas d’une couleur précise. Il est bleu, jaune, rouge, vert, il représente la diversité de vos idées, car le vrai gouvernement est celui des hommes, sous le regard de Dieu, des hommes ouverts sur les idées des autres, qui comprennent que l’idée énoncée par un ne menace pas celle d’une autre, que de la diversité jaillit la richesse. Se gouverner autrement, c’est avoir un Comte ou une Comtesse qui comprend l’essence même de son pays, c'est-à-dire qu’elle n’est que la somme de toutes ses villes, ses gens et ses espoirs. Qu’il ou qu’elle est le canalisateur de cette vaste énergie, le maître d’œuvre d’un projet collectif, d’un projet mobilisateur. Vous avez gouté aux querelles et aux divisions trop longtemps, qu’attendez-vous pour admettre que nul n’a entièrement raison, que nul n’a de droit plus grand qu’un autre sur ce Béarn?

- Le Royaume de France attend du Béarn qu’il montre l’exemple, qu’il soit à l’avant-garde des problèmes menaçant la société. Cette société vertueuse, c’était le vœu de Feu Son Altesse Juliano di Juliani, son rêve pour le Béarn. Permettez-nous d’espérer, au fond de notre cœur, que cette vision ne soit pas morte avec l’homme.

- Quant à nous, avant que l’on nous prête des intentions, sachez que nous serons toujours présent à vos côtés, parlant avec la même honnêteté que vous nous connaissez, intéressé par chacun d’entre vous. Si la noblesse de ce beau pays est incapable d’accoucher du nourrisson de la vertu qu’est le Béarn, nous continuerons par notre présence, à entretenir l’étincelle de l’espoir, l’espoir de voir un jour, les béarnais s’élever au rang qui est leur et mener de leurs oriflammes, la vertu et la lumière au cœur de l’ombre.


Il se tut, subitement, comme vidé de toute énergie, demeurant debout, appuyé sur sa canne...

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