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[RP] Salle des doléances et autres questions pour le Comté

Aimelin
Le brouhaha habituel de la salle des doléances qui suspend son vol au moment où le jeune Connétable passe, l'étonne au point qu'il en franchit le seuil lorsqu'une voix qu'il connait s'élève, ferme et imposant silence.
Monseigneur Navigius... comment oublier cette voix, cet homme avec qui il avait échangé si longuement en août, cet homme à qui il avait dit ses doutes et ses espoirs.

Chaque mot sonne, résonne par son côté abrupt. La vérité crue, celle que le peuple refuse d'entendre, même lui dans son entêtement. Souvenir du premier régnant, de ce moment où il s'était agenouillé devant lui, souvenir de la large main sur son épaule de jeune Lame qui prête serment à son Coms, lui jurant service et fidélité.

Un regard vers Agnès, puis sur la couronne à mesure que Navigius parle. Un Béarn fier, qui doit relever la tête et avancer, uni, il en rêve lui aussi dans sa petite tête de simple gars, mais les rêves sont souvent inaccessibles. Il ne quitte plus l'homme des yeux, emmagasinant ses paroles. La tête lui tourne quand la voix s'arrête, plongeant la grande salle dans un silence inhabituel.

Une lueur qui passe dans les yeux gris du jeune Conné qui fixe l'homme et lui sourit en inclinant le buste. Un seul mot murmuré... merci.
Du respect, voila ce que lui inspire cet homme depuis leur première rencontre.

Un dernier regard avant de ressortir de la salle.

_________________
Telya
Sortant de la salle , elle croisa l'Archevéque et s'arreta pour le saluer .
C'est alors qu'il se mit à faire un de ses discours dont il avait le secret , appelant à l'unité , mais cette fois , il ne cherchait pas à apaiser les esprits , au contraire , on aurait dit qu'il voulait enflammer les braises qui rougeoyaient encore.

Elle écouta , esquissa un sourire , sa diatribe à n'en pas douter lui etait destinée , elle qui n'hesitait pas à dire des vérités que certains prefereraient ne pas entendre .

Lorsqu'il eut terminé , elle vit aimelin sortir , âme damnée de la comtesse , fidéle comme un chien à qui on a promis un os , prête à la défendre envers et contre tous , quitte à insulter en privé les personnes qui oseraient dire un mot qui ne lui plairait pas..
HOmme borné aux yeux aveuglés par on ne sait quel enchantement , incapable de voir que cette femme qu'il adulait n'avait rien fait pour le béarn .
Elle avait echoué dans sa mission mais preferait dire que les autres etaient fautifs ......

Cela lui rappelait étrangement le comportement d'Eugénie , ce n'etait jamais sa faute , toujours celle des autres qui ne comprenaient pas combien elle etait exceptionnelle ....
.

Je vous salue MOnseigneur , je vois que l'on vous a appelé à la rescousse , comme toujours lorsque le Béarn est en difficulté.
J'aimerais , comme beaucoup de vos paroissiens vous voir lorsque tout va bien mais curieusement , je ne sais si c'est une coincidence , mais vous n'apparaissez que lorsque je m'enflamme contre des personnes de vos amies et dénonce des agissements bien peu glorieux.

Vous qui n'êtes en Béarn que pour fustiger ce purin oral dont vous nous avez abreuvé , que savez vous de ce qui se passe vraiment ?
Du fond de votre diocése pouvez vous vraiment vous rendre compte de la réalité des faits ?
Devons nous , sous couverts d'unité , nous taire et laisser agir à leur guise des personnes qui ont plongé le comté dans le marasme et qui , avec votre assentiment , sure de leur bon droit , maintenant que l'eglise est de leur coté , vont continuer , grâce à vous et à votre soutien ?

Vous parlez de la grandeur du béarn du temps du prince Julianni .....
IL est loin ce temps , depuis que le prince a cédé la place a des personnes qui n'avaient cure du béarn et qui n'avaient en tête que la gloriole que pouvait leur apporter un titre supplémentaire .

Le prince monseigneur etait un homme juste , qui cherchait à comprendre avant de condamner et qui jamais n'aurait condamné injustement .

Aujourd'hui que voyons nous , une armée moribonde , que la comtesse affirme avoir relevée , un comté exangue , qui peine à remonter la pente.

Il n'y a pas d'unités en ce comté et n'en aura jamais tant que nous trainerons cette bande de vampires assoifés de pouvoir qui nous suce jusqu'à la moelle .
cette clique arteso -champenoise dont j'espére , vous ne faites plus partie
mais j'en doute , vu que chaque fois qu'ils vous appellent vous arrivez à la rescousse , plein de bons sentiments et de discours mielleux pour leur trouver des excuses.

ce sont toujours les autres les fautifs , jamais leurs actions , leurs décisions , ne sont remises en cause .

Cessez donc Monseigneur de les proteger car vous ne faites que les encourager à la mediocrité.

Cette couronne que vous brandissez tel l'etendard sous lequel nous devrions nous regrouper , cette couronne messire est maudite .
vous pourriez peut etre essayer un exorcisme , au moins là , vous seriez à votre place
_________________
Gnia
La Comtesse avait passé la tenture qui masquait l'ouverture sur le couloir menant de la salle des doléances au reste du Castèth, toujours un sourire narquois aux lèvres, tandis que des bribes des derniers mots de Telya empuantissait encore l'air. Elle en était à se demander ce que le maître queue avait prévu pour le banquet du soir lorsqu'elle entendit une tonitruante invective, tranchant résolument dans le brouhaha qui avait pris place en salle des doléances.

Haussement de sourcil perplexe et signe du menton à un garde d'aller voir de quoi il en retournait. Garde qui revint prestement expliquer qu'un maraud se plaignait d'avoir le même nom qu'elle ou le contraire, il avait pas trop bien compris et soigneusement passé sous silence l'histoire de morue.
Il tenait à sa place, pas besoin de nous l'énerver, la comtessa...

Agnès faillit hausser les épaules et poursuivre son chemin pour mieux retourner à ses pensées d'ordre culinaires lorsqu'elle s'immobilisa. Foutue curiosité.

Mais avant de retourner dans l'arène, il fallait de quoi tenir. Profitant de l'intimité que lui conférait le couloir masqué aux yeux de l'assistance par la tenture, la main plonge au fond de l'une des poches des robes, en ressort un minuscule écrin prestement ouvert, y pioche une infime parcelle d'une pâte noirâtre rapidement portée à la bouche et déposée sous la langue.

Petite inspiration, demi sourire narquois toujours aux lèvres, Son Infâme Despotique Sanguinaire et Tyrannique Grandeur du Béarn fait une deuxième entrée en Salle des Flatulences.

Et de se faire désigner son homonyme puis de discrètement faire signe qu'on lui garde au chaud pour plus tard. *
Y'avait foule ce soir, et il semblait que le crépuscule du mandat déliait les langues.

D'ailleurs voilà que la rousse Hervelina venait poser une question. Enfin, plutôt essayer d'en placer une au milieu des... sorties édifiantes ? de son... valet ?
Ayant réussi à saisir la demande d'Hervelina, le sourire goguenard que la comtesse arborait depuis ce magnifique début de soirée s'étira encore plus.


Eugénie de Varenne a des compétences, c'est certain.
Quelles soient avérées ou supposée.
Mais sa tendance à se noyer dans un verre d'eau, les noie irrémédiablement avec elle.

Et malheureusement lorsque l'on s'engage sur une période aussi courte que deux mois et que l'on se targue de vouloir mener une politique diplomatique, un régnant ne peut se permettre des lenteurs sans fin pour régler des situations urgentes.

Quelques exemples ?
Je me doute bien qu'il en faut pour illustrer mon propos.

Le Béarn se fait parrain de la Gascogne pour son entrée dans l'Entente Pyrénéenne, assurant dès lors un accès à la mer à l'ensemble de l'alliance et le contrôle des frontières de la moitié de la chaîne pyrénéenne et des frontières depuis l'océan jusqu'au Languedoc.
Le 1er avril, Eugénie présente la lettre de candidature de la Gascogne au conseil.
le 9 avril, après accord de principe du conseil, la lettre est présentée au haut Conseil de l'EP.
Le 14 avril, l'ensemble des Coms donne son accord de principe et l'on parle de faire une table ronde avec les représentants gascons.

Jusqu'ici tout va bien. Affaire rondement menée même j'ai envie de dire.

Le 18 la Coms d'Armagnac demande où en est l'organisation de la tenue de la table ronde. Réponse immédiate : je la lance aujourd'hui.
Le 24, question est posée par l'un des conseillers au sein du conseil béarnais pour savoir où l'on en est. Réponse immédiate : J'accueille le duc de Gascogne.
Le 30 avril, sans nouvelle, je relance au conseil.
Au 3 mai, aucune réponse.

Résultat, nous sommes le 04 mai, il reste moins d'une semaine de mandat à l'ensemble des coms de l'EP et idem pour le duc de Gascogne.
Et une affaire pourtant entendue et voulue par tous n'est toujours pas signée et scellée.
Et pourtant, je viens de relancer aujourd'hui le sujet, le Duc de Gascogne est déjà sur place et l'on attend le scel de Toulouse d'une minute à l'autre.
20 jours à attendre la résolution d'une affaire qui va se régler en mois de 20 heures...


Et de soupirer avant de reprendre.

Autre morceau choisi, concernant la diplomatie du seul Béarn si vous le souhaitez.
Les traités diplomatiques.
Que pour la petite histoire, je déteste et trouve parfaitement inutiles la plupart du temps, mais là n'est pas le sujet.

Nous en avons eu jusqu'à 5 en discussion au conseil juste pour ce mandat. A ce jour aucun n'a été signé.
J'ai relancé pour trois d'entre eux, ceux qui semblaient les plus avancés et n'ai jamais reçu de réponse.

Ajoutons à cela une demande de transmettre via les ambassades, l'annonce le prime pour Leoniidas à laquelle je n'ai jamais eu de réponse, à une demande de résumé de la situation entre l'Anjou et le Maine afin de répondre à une rupture unilatérale des relations diplomatique de l'Anjou avec le Béarn que je n'ai jamais eu.
Et puis une animation lancée sur 4 provinces qui n'a jamais vu le jour.

Je continue ?

Ah et j'oubliais. Nous n'avons eu à aucun moment un mot ou un signe qui pourrait laisser entendre qu'un événement prévu ou imprévu pouvait justifier ces lenteurs ou retards ou carrément non-réponses.

Et puis pendant que j'y suis, pour le sieur Ensomulv, rapide explication.
ne s'est pas présenté au château depuis le 23 avril, de part sa fonction de soldat et suite à un niveau d'alerte levé en Béarn après la chute de Saint Bertrand de Comminges et Muret, il a été tenté de le trouver. Et il aurait été vu passant la frontière d'avec l'Espagne.
En sus d'avoir bafoué la charte du conseil, il a également bafoué le code militaire, ce qui vaut enquête de la prévôté et demande d'ouverture de dossier pour procès.


Au moment où elle terminait sa longue tirade, et se demandait encore comment elle allait bien pouvoir reprendre la tangente, il y eut...

Navigius.

le prélat avait sorti le grand jeu. c'était bien la première fois qu'elle le voyait dans cet état.
Il fallait dire que depuis l'époque où, encore fringuant chancelier d'Artois, il vendait sans sourciller Agnès aux Autorités Royales dans l'espoir vain d'arrêter le désastre de la guerre de Compiègne, le temps avait passé. Et avec lui ses ravages.
Lorsqu'il lui avait été donnée de revoir Navigius, il s'était établi entre ses deux là une sorte de statu quo protégé par une relation qui ne s'axait qu'autour de la religion.
Car si l'on sortait de ce cadre, la bienveillante relation prendrait assurément un tour très fâcheux. il est des choses comme la traîtrise avec lesquelles on ne plaisante pas, fussent-elles vieilles de dix milles ans.

Elle l'écouta, silencieuse, presque recueillie, discourir avec véhémence, tenter d'insuffler une énergie qui semblait avoir un jour existé mais qui désormais n'était que souvenir poussiéreux que l'on brandissait sans même savoir ce qu'il représentait.
Ce discours pouvait probablement redonner espoir aux Béarnais. Mais la Saint Just, pour sa part, doutait. Pas avec ce qu'elle savait des agissements des uns et des autres et dont elle n'avait pour l'heure que dévoilé une infime partie.

Les mêmes qui tentaient encore de rejeter la faute sur les autres, qui crachaient sur ceux qui comme eux étaient béarnais d'adoption, qui ne reculait devant rien pour tenter vainement d'instiller un venin qui avait perdu de sa toxicité à l'instant où il avait perdu l'attention du peuple.

Sourire toujours, un peu plus amène au prélat, eu égard à la fatigue qui émanait de sa personne. Signe pour qu'on lui amène un siège.
Haussement de sourcil et moue narquoise encore, à l'écoute du fiel telyalesque. Tellement pathétique que cela devenait grotesque. Et donc forcément drôle.
Haussant les épaules, la Saint Just s'installa confortablement sur le siège qui lui était réservé trônant au bout de la salle, prête à se laisser gagner par la douce torpeur des opiacées, observant le monde brûler depuis les hauteurs.

Pour un peu, elle aurait demandé à ce qu'on lui amène quelques amuses bouches et un carafon de vin pour jouir encore mieux du triste spectacle.

D'ailleurs... Pourquoi pas finalement ?



*[MP envoyé à ljd SaintJust ]
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Navigius


Le prélat demeura au centre de la salle, comme interdit devant l’effet de son discours. Lentement, le mouvement repris, l’on commença à chuchoter, puis la réplique vint, sous les traits de la Duchesse Telya, sans aucune surprise. L’italien l’écoute avec intérêt, laissant poindre un sourire paternaliste devant les paroles de la dame, qu’il estimait et appréciait plus que beaucoup de gens ne l’eût cru. Il répliqua, de sa voix douce et monocorde, sans une once de cette colère qui un instant avant l’habitait.

- Nous vous saluons, Duchesse Telya, nous osons dire chère amie. Comme beaucoup de nos paroissiens, nous aimerions être doté du don d’ubiquité, mais hélas cela nous est impossible. Puisque nos paroisses d’affectation sont logées en Armagnac-Comminges, vous comprendrez que nous y passons la majorité de notre temps, mais nous n’hésitons pas à prendre la route pour visiter les diocèses de notre province ainsi que les provinces avoisinantes. Par ailleurs, vous nous rappelez que nous vous avons ramené une icône de Saint-Lescure, que nous avons acheté à Toulouse lors d’un pèlerinage.

- Quant à apparaître lorsque vous vous enflammer contre nos prétendus amis, ce qui doit englober l’entièreté du monde puisque nous n’avons qu’une très courte liste d’ennemis, et bien, cela est sans doute coïncidence, car nous n’oserions avancer que vous vous enflammer aux alentours des fêtes religieuses, comme la Saint-Karel, qui nous amène en votre bon comté, plus précisément en votre belle ville d’Orthez, sur l’invitation du curé, Père Estaphios. Nous avancerons donc, en toute sécurité, qu’il est possible que le Très-Haut guide nos pas vers les endroits qui ont besoins de nous.


L’italien marqua une petite pause, laissant couler l’humour qui lui était si caractéristique et qui teintait tout ses discours, en bon prélat débonnaire qu’il était, ce trait de caractère prenant du volume avec l’âge, ou était-ce depuis ce retrait salvateur de la politique. Il reprit donc.

- Vous avancez, chère amie, que nous ne sommes en Béarn que pour fustiger. Cela est bien mal jauger notre intention, nous sommes en route pour Orthez, afin d’y célébrer la Saint-Karel en compagnie du clergé local et des paroissiens. De surcroît, nous célébrerons à Lourdes le mariage de Messire Loupameth et de sa promise, Lilya la douce, le 12e de ce moi. Vous nous accorderez, avec l’honnêteté qui est vôtre, qui si nous fustigeons, il s’agit d’un acte collatéral à celui qui motive notre venue.

- En ce qui trait aux communications qui proviennent du Béarn en notre diocèse si lointain qu’il se trouves à une journée de marche de Tarbes, et bien laissez-nous vous rassurer, nous recevons des comptes-rendus hebdomadaire et entretenons d’extensives correspondances avec plusieurs béarnais, afin de justement, être au fait des situation, une chose si importante à notre cœur, encore plus depuis les ravages de cette guerre civile que vous avez connu il y a quelques mois.


La duchesse aborda le thème de l’unité. Il était important de bien répondre à cette inquiétude légitime car il était toujours difficile de concilier la vertu civique et l’obéissance. Il songea un moment, signe qu’il respectait la question et l’interlocutrice, avant de répondre sur son ton usuel :

- Devez-vous vous taire? Non. Ce n’est d’ailleurs pas ce que nous disions. Mais toutefois, dans l’usage de votre parole, vous ne devez pas enterrer les autres. Nous disons vous, mais ce n’est pas destiné à votre personne mais au Béarnais en général. Il faut trouver de la place pour la multitude de discours et savoir quand il est dans l’intérêt public de lâcher le morceau sur des sujets qui au final, relèvent de la trivialité ou n’ont de réel effet que de mousser une campagne électorale. L’équilibre entre l’unité et la saine critique est toujours difficile à jauger, mais nous avons cette confiance infinie que vous tous, si vous gardez cette préoccupation en tête, saurez tracer cette fine ligne.

- Quant au soutien de l’Église, nous ne nous souvenons pas de l’avoir engagé. L’Église n’est que d’un seul côté, celui du peuple et de la vertu. Elle ne se veut pas politiquement alignée d’un côté ou de l’autre, car elle se doit d’être ouverte pour tous et chacun. C’est d’ailleurs cette ligne de conduite que l’Église observe en ces terres, tant nous avons compris la sagesse de demeurer hors de l’arène, sauf pour quelques interventions bien senties.


Le discours dévia donc sur l’éternelle quête des titres et du jugement des motifs des autres. C’était un monde cruel que celui des perceptions, car chacun avait raison et tous avaient tort à la foy. Il se devait de répondre avec mesure.

- Votre grasce, vous savez fort bien qu’il existe autant de perceptions d’une personne qu’il n’existe de personnes pour la percevoir. Ainsi donc, quel est l’intérêt de prétendre des mauvaises intentions à d’autres ? Ne devrait-on pas plutôt passer du temps sur les idées, sur les actions plutôt que de supposer des intentions qui ne peuvent, ultimement, être vérifiée que par le Très-Haut lors du jugement dernier? Si la supposition est une chose pratique dans la routine politique, elle n’apporte hélas, rien de concret à n’importe quel débat. Vous parlez de Feu son Altesse, et nous ne pouvons qu’agréer à vos paroles, pour avoir eût la grande chance et l’honneur de servir sous ses ordres pendant plus de trois mandats.

L’unité, éternel débat. Un camp blâme toujours l’autre pour se dédouaner de s’élever assez haut pour imposer l’unité non pas par la force, mais par l’autorité qui découle du respect et de la force des idées. Reprenant son souffle un instant, alors qu’un siège fut placé derrière lui, il reprit, éternel prêcheur :

- Vous savez, l’unité ne s’obtient pas avec le départ d’une partie de la population. Elle s’obtient dès le moment où l’on établit une politique qui utilise les forces de tous et qui tente de répondre aux aspirations de chacun, à différents moments. Les hommes sont capable d’accepter des mesures qu’ils n’aiment pas, pour peu que quelques fois, leur point de vue ne prévale. Quant à cette clique artéso-champenoise, vous nous laisserez bien rire, car s’il est deux groupes qui ne forment pas une clique, ce sont bien les artésiens et les champenois, qui sont à couteaux tirés, au grand dam de la France, depuis des lustres. Par ailleurs, nous avons cessé d’être artésien le jour à Niria la félonne s’est soulevée contre sa Gracieuse Majesté, un fait que tous connaissent.

- Ce qui nous étonne, votre grasce, c’est que nous sommes ici, à blâmer l’entièreté de votre classe politique, mais que vous prenez notre discours, très sévère, comme une tentative de défendre quiconque, ceux là même que nous vilipendons de nos mots. Curieuse défense, si elle en est une. Si vous cherchez les fautifs, blâmez tout ceux qui acceptent ce marasme, qui y participent et qui perpétue l’acrimonie de ce comté. Mais n’oubliez jamais de vous blâmer vous-même, car nous portons tous en nous une portion de blâme. Même nous, et oui, au premier chef, peut-être aurions-nous dû venir encore plus souvent, inculquer un peu de sens commun à ces débats stériles et venimeux.

- Au risque de nous répéter, nous ne défendons personne d’autre que le peuple et la vertu, et ne nous prêtez pas d’autres intentions que celles là, nous l’avançons avec toute honnêteté. Quant à la couronne du Béarn, elle retrouvera son lustre quand son peuple retrouvera sa force et son désir de croire en l’avenir. Dieu a montré le chemin, les récits sacrés en sont témoins, mais il ne fera pas le chemin pour nous, nous sommes libres de suivre la vertu ou de nous complaire dans l’ombre.


Il demeura stoïc et droit, calme et pensif...

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Telya
La comtesse revint répondre à Dame Hervelina .
Telya l'ecouta et ne put s'empecher de lui trouver un comportement étrange .
Même si ses paroles etaient toujours aussi dures , même si elle etait toujours hautaine et méprisante , quelque chose en elle avait changé.

A la fin de son disours , elle la vit se laisser aller sur son siége et qu'Aristote en soit témoin , elle ne l'avait jamais vu se laisser à tant de nonchalance.
Cela la conforta dans l'idée qu'elle n'etait pas dans son état normal.
Etait elle sous l'emprise d'un charme qui affectait son jugement et ses actes ?
L'évéque s'en serait aperçu surement encore aurait il fallu qu'il remarque cet infime changement dans son comportement.

Puis Navigius reprit la parole et elle ne pensa plus à la Comtesse .
Décidement c'etait le jour des surprises .
SOn discours aussi avait changé , de dur et presque insultant , il etait revenu aux paroles modérées dont il les avait toujours abreuvé.


Inquiéte , elle jeta un oeil autour d'elle , quelle etait cette magie qui vous changeait un être en quelques minutes ?
Un parfum dans l'air ?
Elle répondit à son évéque , peu rassurée tout de même de devoir rester en ces murs ou tant de choses étranges se produisaient.


Je suis ravie d'apprendre que les devoirs de votre charge vous améne à nous rendre visite , nous nous sentions un peu seul sans vous , comme des enfants sans pére.

J'avoue que la modération de mes propos n'est pas mon fort , lorsque j'ai quelque chose sur le coeur , il faut que cela sorte et parfois ...... heu tout le temps ........ on ne mentait pas à un évéque ...... je ne fais pas dans la dentelle.

Je ne supporte pas l'injustice Monseigneur .
Je ne supporte pas de voir des femmes et des hommes de valeur trainaient dans la boue.
SI régner n'est pas chose aisé , on peut regner en restant juste et bon.

Monseigneur , vous me connaissez depuis si longtemps , comment pouvez vous penser que mes propos ont un but electoral ?
Ne savez vous pas que je viens ici raler à chaque fois que des faits me revoltent ?

NOus ne sommes pas nombreux à nous plaindre , aussi peut on avoir l'impression que je ne suis jamais contente de rien et que je critique constamment le pouvoir.
Peut etre parceque justement il est critiquable ?
Mais je ne viens jamais en cette salle pour des motifs futiles .

S'ils m'arrivent de preter de mauvaises intentions à ceux qui nous dirigent , c'est que malheureusement c'est souvent le cas.
J'ai perdu foi dans l'altruisme des politiques et dans leurs envies de faire de ce comté , un comté fort.
Les résultats sont là pour accrediter mes dires , et de là où je me trouve , c'est à dire dans la foule des électeurs , on ne peut que constater que rien n'avance.
de là à penser que les politiques ne sont là que pour les titres , le fossé est vite franchi.

Vous dites que l'unité ne s'obtient pas avec le départ d'une population mais Monseigneur , je suis tout à fait de votre avis .
Ce comté se vide de ses forces vives , des gens de qualités partent pour tenter de trouver ailleurs ce qu'ils ne trouvent pas en Béarn.

QUand à la clique Arteso - champenoise , s'il est vrai qu'ils ne s'aiment pas dans leur comté respectif , ici il ont conclu un statu quo et s'entendent comme larrons en foire pour nous berner.

Je ne suis pas parfaite Monseigneur , je n'ai pas la prétention de l'etre et tout etre commet des erreurs .
ces erreurs sont d'autant plus visibles quand on est à un poste de responsabilité mais que ces personnes fassent preuve d'humilité en les reconnaissant car c'est loin d'etre le cas , quand je vois la comtesse etre fiére d'elle , fiére d'avoir remonter une armée qui n'a jamais été si mal en point , je me dis que cette femme n'a pas le sens des réalités .

Le peuple est fatigué Monseigneur , fatigué qu'on lui demande toujours plus d'effort pour remonter ce comté qui s'enlise.

j'ai lu un jour dans un livre une citation :

Citation:
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne.
La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pas
pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !


(Albert Einstein. )

cela illustre parfaitement le béarn!

Elle se tourna vers la comtesse mais vu l'etat d'hebetude dans lequel elle semblait plonger , elle doutait qu'elle comprenne tout ce qu'elle allait dire

POur Eugénie , il y a deux mois , lorsque je faisais partie de votre conseil , je m'etais insurgée contre sa lenteur , ses absences , ses non réponses et je me souviens m'être fait vertement remettre en place .
aujourd'hui vous la condamnez pour les faits que je lui reprochais , je suis heureuse de voir que vous avez fini par ouvrir les yeux

il faut croire que je ne dis pas que des billevesées !
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Lubna
Bonjour Comtesse,

Concernant nouveau texte : Charte du Conseil Comtal du Béarn, dans la partie Droits et devoirs des conseillers
Citation:

Tout conseiller s'engage donc à servir le comté sans réserve. S'il devait être absent sans motifs, ou/et répéter des erreurs, ou/et être à l'origine d'au moins une faute grave et sans appel, ou/et s'il n'accomplit pas les missions qui lui sont confiées, le Comte proposera sa destitution ainsi qu'une amende et/ou une inéligibilité proportionnelles aux manquements constatés.


quand il est dit "le comte propose"... qui prend ensuite la décision? le Régnant ou alors cette proposition est mise au vote ?

Merci de m'éclairer!
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Odradek
Des éclats de voix dans la salle de doléances. Il est vrai que l'on était en période électorale.

Et il est vrai que cette période était propice à l'expression des opinions. Il n'en était pas moins vrai non plus que la voix qu'il aurait reconnu entre mille était une habituée et de la période électorale et de l'expression en continu de désaccords.

Il gouta un moment les propos puis entra et salua tout le petit monde présent non sans gratifier Lubna d'un clin d'oeil familier.


Duchesse, vous ici ? Dit il feignant la surprise en direction de Telya. Vous qui vous vantez de ne jamais faire de politique, ne manquez jamais une occasion de paraître sur une liste ni d'exprimer votre opposition systématique à chaque gouvernement n'étant pas de votre obédiance.
Ce serait suspect s'il n'était entendu que vous ne faites pas de politique.
C'est vrai puisque c'est vous qui le dites. Comme tout ce que vous dites d'ailleurs.


Goguegnard il continua

On dit que vous vous êtes faite l'avocate de la ci-devant sénéchale Mitaine. Bigre, vu votre argumentation j'aurais cru que vous étiez l'accusation.
Quand vous rappelez pour sa défense qu'elle a désobéi aux ordres, qu'elle a encouragé les soldats à la desertion et qu'elle a pris des décisions engageantes pour le Béarn sans accord du Conseil vous accablez cette pauvre créature.


Puis reprenant son sérieux

Je constate qu'il y a peut être un nouveau contrat pour le Béarn, mais j'ai à présent un doute sur sa pérenité.
En fait je l'ai depuis le début. Parce que vos méthodes, Duchesse ne changent pas, elles .
Toujours basées sur l'amalgame entre l'a peu près, les rumeurs, et les perfidies.

Que m'importe que le regnant mette ses champs en vente ? Seul compte le fait qu'il fasse son mandat jusqu'au bout. Pour le reste, s'il vous plait de tirer des conclusions faites le, mais gardez les pour vous.
Evitez de vous servir comme d'un argument, bien bas par ailleurs, alors que vous ne savez ce dont il s'agit si ce n'est que c'est une affaire strictement privée.

Les perfidies sont à l'adresse de ceux qui ont peu de mémoire. Un mensonge, même s'il y a démenti vous l'aurez dit, et certains retiendrons l'affirmation et non point la réfutation.
Car Gnia, qui n'était pas encore Comtesse, a occupé un rôle central dans la résistance aux Lions et dans l'organisation de la riposte.

J'eusse aimée que votre implication dans la défense soit à la hauteur de vos affirmation, mais il n'en a rien été.
Et encore heureux lorsque vous alliez vaquer aux champs pendant que nous étions sous la lourde armure, parce qu'au moins vous ne livriez pas nos dispositifs défensifs en place publique au su de l'ennemi, sous pretexte d'en dénoncer, je vous cite, « l'absurdité »

Alors oui, on peut à posteriori réecrire l'histoire et reprocher à ceux qui prennent leurs responsabilités de subir des échecs.
Mais encore faut il le faire en remettant en perspective l'ensemble de l'action pour que celle ci puisse être jugée equitablement.
Un Comté que la Comtesse a trouvé se relevant à peine de sa ruine fonctionne désormais, quoi que vous en disiez. Il s'améliorera encore, mais il est en meilleur état qu'il y a quatre mois.
La reprise en main de l'Ost est de celles qu'il fallait faire, et je salue le courage de ceux qui ont fait ce qui devait être fait. Jamais on ne vit un état survivre à son armée agissant de son propre ressort.

Et comme vous n'avez pas d'arguments tangibles, vous vous retranchez comme d'habitude sur des affirmations dénuées de fondement et que par la force des choses on ne peut réfuter.
Je pense ici à cette risible théorie d'un complot arteso champenois. Vous n'en êtes pas à votre coup d'essai mais vous savez bien, en madrée politique, que la calomnie convainc toujours une frange du public le plus crédule.

Mais puisque c'est la voix autoproclamée du peuple qui le dit...
Telya
Elle se retourna , reconnaissant une voix qu'elle n'avait pas entendu depuis deux mois.

Oh messire Odradek , je me demandais ce que vous deveniez !

J'espére que vous allez bien ?
Moi , ma foi , ça peut aller aussi bien que faire se peut.

Mais dites donc , heureusement que je suis là car sans moi nous n'aurions jamais le plaisir de vous voir ni de vous entendre.

Vous semblez ne vous exprimez que pour cracher votre haine envers moi . Remarquez , ça ne me gêne pas , je commence a en avoir l'habitude.

MItaine a peut être fait tout ce dont on l'accuse mais peut etre a-t-elle eu des raisons de le faire.
quand un régnant est absent , il faut bien que quelqu'un prenne les décisions à sa place.
aprés , que le régnant s'offusque , c'est son droit et puisqu'il a tout les droits , il peut aussi être partie , juge et bourreau.

Messire ,estimez vous heureux que je sois en retraite politique sinon vous passeriez votre vie icelieu à vouloir me contrer et à demontrer l'absurdité de mes dires.
Heureusement que je ne viens que lorsque cela est necessaire , sinon vous depereririez.

je ne me fais pas l'avocate de dame Mitaine , je suis simplement venue demander des explications et la comtesse en a profité pour vomir ce qu'elle avait sur le coeur.
elle doit se sentir beaucoup mieux , tout cela devait l'encombrer et sacrément lui peser.

VOus voulez des rumeurs ?
J'en ai plein ma besace et l'une d'elle , des plus droles qui soient , figurez vous que l'on murmure en béarn et ailleurs , que notre belle et sage comtesse , se serait amourachée d'un Lion et que , si ses champs sont en vente , c'est qu'elle brule de le rejoindre

ce ne sont que rumeurs , ragots de bonne femme , mais puisque vous en parlez et ne semblez pas les avoir entendus , je vous les livre tel qu'ils m'ont été raconté.

vous voulez d'autres rumeurs , j'en ai d'autres mais je pense que nous ne sommes pas là pour ça.

alors voyez vous quand un comte met ses champs en vente , ça interesse le peuple de savoir pourquoi , parce que en l'absence d'explications , les rumeurs les plus folles peuvent courir.

Et non , quand on est comte , on a plus de vie privé , que voulez vous ainsi va le monde qui veut tout savoir de ce qui nous dirige.

Peut etre bien qu'à force de cotoyer Les Lions pour les négociations , peut etre , je dis bien , c'est elle laissé aller à ceder aux charmes de cet homme.

peut etre que ces negociations n'etaient pas finalement la corvée qu'elle aurait du etre

Ma theorie du complot arteso- champenois vous fait peut etre belle et bien sourire mais , messire prenez un moment pour verifier combien d'anciens champenois et artesiens ont emmenagé et emmenagent encore , appelés à la rescousse par leurs anciens amis , et vous comprendrez ce que je veux dire.

D'un geste elle désigna la comtesse .

Regardez là , avachie sur son trône , l'air absent et l'envie d'être ailleurs !!!!

Est ce ÇA que vous voulez pour le Béarn ?
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Acar
Il salua dame Hervelina, puis escoutilla grandement la longue tirade de monseigneur Navigius...
Cesci faict, il se baissa à son passage, puis se redressa pour appréhender les palabres arrisvant...

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Odradek
Son visage se fit plus dur. Sa voix plus rauque

Ma haine envers vous? Je suis sans doute en proie à bien des démons, mais la haine ne fait pas partie des sentiments que j'éprouve.

Par contre je peux vous dire que je trouve vos propos méprisables.

Il n'a pas fallu longtemps pour que le mince vernis dont vous vous étiez parée craque et révèle que vous n'avez pas changé. Que jamais vous ne changerez.

J'espère simplement, j'en suis même sur, que la majorité de vos co-listiers ont une idée plus haute de la politique.

Qu'ils ne l'abaisseront pas au niveau de caniveau ou vous l'amenez et ou vous vautrez à plaisir.

Vos rumeurs ne m'interessent pas, je vous l'ai déjà dit. Elles sont le fruit vénéneux d'un cerveau bien méchant et bien malade.
Vous vous seriez honorée à ne pas les colporter.

Mais c'est votre marque de fabrique, il est vrai.

Les histoires de coeur d'une personne, fut elle Comtesse, ne regardent qu'elle.
Et même si cette histoire est vraie, ce n'est qu'elle que cela regarde. Je ne suis pas propriétaire de sa vie privée, seulement comptable de son action dans le domaine public.

Si cela vous offusque tant, alors je suis surpris que l'une de vos co-listières n'ait pas subi vos foudres, elle qui alors que les lions étaient nos ennemis a témoigné pour que l'un d'eux puisse entrer dans notre Comté.

Mais les Lions ne sont plus nos adversaires. Auriez vous oublié que la paix a été signée?

Vous perdez toute mesure et toute dignité à vous comporter comme vous le faites.

Doit on suspecter toute personne venant d'un autre Comté de comploter contre le Béarn sous le simple effet de son origine? Vous même...

Oui, vos insinuations sur un complot étranger sont risibles et étayées par du vent.
Oui, vos tentatives de salir les personnes qui ne vous plaisent pas sont pathétiques et font honte à ceux qui peuvent avoir une idée un peu haute du débat politique.

Et c'est cela que je ne veux pas pour le Béarn

Telya
Elle le regarda , décidement il ne changerait jamais .

Mais ouvrez les yeux !!!!
VOyez au delà de votre petit monde etriqué !

Ne comprenez vous pas que si ces rumeurs sont fondées et je dis bien si , qui nous assurent que le traité de paix que nous avons signé , l'a été pour le bien du bearn ?
Ne sommes nous pas les dindons de la farce , nous qui nous sommes fait representés par une femme à la fleur enflammée ?

l'amour fait tourner les têtes mais quand il s'agit d'une tete couronnée , ses amours interessent tout le monde , surtout quand le galant est un Lion

Qu'une femme du peuple se vautre dans le stupre et la fornication , cela me laisse de marbre mais quand l'interet de mon comté est en jeu , là je trouve qu'il y a matiére à s'inquieter.

De toute façon vous trouvez toujours mes propos méprisables , ça au moins ça ne change pas .....
mais il faut bien que certaines choses soient dites ...........
Cela ne vous plait peut etre pas , mais cela est la triste réalité du monde ou nous vivons .

Mais vous avouerez que c'est la triste vérité meme si cela n'est pas dis de façon élégante.

vous avez defendu Eugénie bec et ongles et aujourd'hui , la comtesse l'a desavoue pour les memes motifs dont je me plaignais.

Je ne vois pas pourquoi vous vous enflammez de la sorte , je ne suis pas mes colistiers et je ne serais pas au conseil , ni aujourd'hui , ni jamais .

Vous ne voulez pas d'un bearn qui s'abaisse , pourtant c'est ce qu'il fait , chaque jour que dieu fait , il s'abaisse un peu plus et finira par disparaitre .
la faute à tout ces parasites que nous trainons comme des boulets .

Mais ouvrez les yeux messire , regardez ce que vous etes en train de défendre , elle est tellement ébétée qu'elle n'entend meme pas ce que l'on dit !

Vous pensez vraiment qu'elle a pu faire un bon mandat ? elle est amorphe !!!!
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Odradek
J'ai vraiment des inquiétudes pour votre santé mentale...

Vous partez d'une rumeur que rien ne vient étayer pour batir une construction intellectuelle complétement folle.

C'est le mot.

Vous rendez vous compte que vous partez d'un propos que rien ne vérifie? Et qu'à partir de la vous en tirez des conclusions totalement dénuées de tout fondement?

Vous n'avez rien dit lors de la signature du traité de paix et subitement, à l'approche d'élections, vous nous sortez de par dessous la jambe une théorie complétement abracadabrante?

Enfin, je ne sais d'ou vous affirmez que j'aurai défendu Eugenie bec et ongles. Cela n'est jamais arrivé. Etes vous sure de bien vous porter? Vous commencez à m'inquieter.

Telya
Pfffffffff ! qu'il faisait chaud !
Rien à boire dans cette foutue salle et rien pour s'assoir , c'est qu'elle commençait à fatiguer et sa voix aussi d'ailleurs.

Elle trouva quand meme assez de force pour répondre mais la lassitude se sentait dans sa voix.


Messire , rien ne prouve cette rumeur et je la prends pour ce qu'elle est , c'est à dire rien pour le moment

L'avenir me dira si j'ai raison , si notre comtesse file comme le vent , retrouver son galant .

IL sera alors trop tard , je vous l'accorde et si je n'ai rien dit lors de la signature de ce traité c'est tout simplement que l'on nous a mis devant le fait accompli.
rien ne filtrait , meme au conseil .
bref tout a été fait dans le plus grand secret.

Mais peut etre , je dis bien peut etre , que les electeurs ouvriront les yeux et cesseront de mettre sur le trone des personnes uniquement préocupées par leurs biens , titres , honneurs , richesses .
je sais , c'est utopique mais rien n'empeche de rever et de voir un jour sur le trone un comte qui en sera vraiment un.
pas moi , je vous rassure , c'est fini pour moi et pour tout vous dire cela m'ennuie , tout comme la politique , meme si vous aurez du mal à le croire.

Vous vous inquietez pour ma santé ? Comme c'est gentil.
J'ai soif et j'ai mal aux jambes mais ça va , j'espére que vous aussi.

Vu que dés que j'attaque vous sortez de votre trou , il n'est pas impossible et pour tout dire c'est fort problable que vous soyez intervenu lorsque je m'en prenais à la blonde.
quand ? ou ? comment ?
je ne retiens pas tout messire , à vrai dire cela me passe un peu au dessus de la coiffe.

Sur ce , vous m'excuserez mais là , je vais rentrer en mon logis , retrouver mon époux qui doit bien se demander ou je suis passée.
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Odradek
Il la regarda s'éloigner.

"il n'est pas impossible et pour tout dire c'est fort problable que vous soyez intervenu lorsque je m'en prenais à la blonde.
quand ? ou ? comment ?
je ne retiens pas tout messire , à vrai dire cela me passe un peu au dessus de la coiffe."

Cette phrase résonnait dans sa tête. A partir d'un événement qui n'avait jamais eu lieu, mais que Telya jugeait comme probable, elle avait construit une fantasmagorie qu'elle avait finie par prendre pour vraie.

Il fut tout à coup vraiment inquiet.
Gnia
Les yeux mi-clos, sourire énigmatique flottant sur les lèvres, tel un chat attendant calmement l'heure où le mulot sortirait de son trou, Agnès écoutait.
Tout à fait alerte puisque la thériaque n'avait pas encore fondu sous sa langue et ne ferai pas effet avant au moins une bonne heure, le temps de la digestion, Agnès avait suivi les édifiantes interventions de Telya.
Et ne voulant surtout pas lui donner tort quant à son avachissement supposé, avait gardé un masque de cire jusqu'à ce qu'elle quitte enfin la salle des doléances.

Ouvrant un oeil sur le garde le plus proche d'elle, elle marmonna entre les dents à son adresse


Ayé, elle s'est barrée la vieille carne ?

Le garde ayant répondu par l'affirmative, elle darda un regard clair sur l'assistance et entreprit de répondre à la question de Lubna que la Duchesse en mode mégère ès commérages avait interrompue.
Question portant sur un point qui lui avait posé soucis aussi... Donc délicate réponse à apporter.


Lubna, concernant ce texte, vous l'aurez deviné, puisque vous avez sensiblement la même base en Périgord, tout comme en Artois, en Anjou, en Gascogne, en Alençon, en Guyenne et j'en passe, il est inspiré donc de textes existants.

En Béarn, le renvoi d'un conseiller est laissé à la seule appréciation du Coms.
j'avais été étonnée de cet état de fait lorsque la Comtesse Caro avait limogé le conseiller Icarionnoste et j'avais d'ailleurs posé la question en salle des doléances à l'époque, il me semble.

Aussi lorsque la charte du conseil a été revue, nous y avons laissé cette coutume, si chère aux béarnais et avons repris les décrets existants régissant le conseil, n'y avons modifié que la partie concernant les procédures de votes, nouvelles procédures que le conseil a expérimenté durant le mandat.
Malheureusement cette phrase laissant brèche à interprétation est passée entre les filets.
Elle vaut dans le cas où l'exclusion d'un conseiller est proposé au vote du conseil et surtout, amende et inéligibilité sont du ressort de la cours de justice.

Je gage que le prochain conseil remettra bon ordre à cela.


Après un soupir imperceptible et un hochement de tête pour saluer la fabricante de la divine petite poire dont la réputation n'était plus à faire parmi les universitaires, un autre à l'adresse de l'archevêque d'Auch, elle se leva. S'apprêtant à quitter la salle, elle chercha des yeux Odradek et avant de passer la tenture qui marquait la limite entre public et privé, elle lui décocha un regard accompagné d'un sourire tout aussi énigmatique que celui qu'elle avait arboré durant tout l'échange qui avait suivi la question de Lubna.
Dernier hochement de chef imperceptible à son adresse et Sa Grandeur quitta les lieux.
En route pour un ailleurs, obscur assurément.

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