[RP]Quand la Duchesse veut rencontrer les Diplomates

Nathanielle

Il y avait eu une discussion déjà, entre la Duchesse Ingeburge et le Chambellan Asclepiade.
Nathanielle avait préféré les laisser terminer au profit de la préparation de la salle où la Duchesse rencontrerait les Ambassadeurs. Ils seraient tous présents ! Foix de Nathanielle. Sauf ceux qui se trouvaient chez moine ou nonnes pour méditer. Ceux là, elle n'irait certainement pas les déranger. Oh ça non ! Hors de question qu'elle se rende chez les nonnes, elles seraient bien capables de la séquestrer.

Il n'y avait pas grand chose à préparer fort heureusement. Des chaises, assez de chaises, Gaston pour servir à boire, parce que causer sa assèche, et encore Gaston pour offrir quelques amuses-gueules aussi, parce que causer ça creuse.

-Gastoooooooon ! Viens mon Grand ! Tu vas avoir du boulot aujourd'hui.

Elle avait à peine terminé de l'appeler qu'il accourait déjà en demandant ce qu'il avait à faire.
La Petite aux cheveux blancs lui tendit une bourses avec quelques écus à l'intérieur et elle lui dit.

-Tu dois aller me chercher des vins et des petits gâteaux. je te fais confiance, je suis sure que tu sauras choisir ce qu'il faut.

Elle lui sourit et le petit garnement s'en alla en courant pour faire ce qui lui avait été demandé.
Pendant que cela se faisait, il fallait qu'elle écrive à tous les Ambassadeurs pour les prévenir.
Nat s'empara donc de sa plume et commença.

Elle en avait un certain nombre à écrire, et toujours pas de scribe pour le faire à sa place. Heureusement qu'elle commençait à écrire plus ou moins convenablement.

-Fiiiiouf ! C'est fini ! Maintenant les idiots de piafs et j'ai fini !

Toujours un grand amour des pigeons la Nath....
Bref, il ne restait plus qu'à attendre Gaston, et tout serait fin prêt.
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Ou Nadège Ambroise... Dite Nadkiroul

pnj

Il dormait paisiblement le Gaston, quand il se fit appeler par une voix. Encore du boulot... Pffff.. Il en avait ras le bonnet de bosser comme ça. Jamais y pouvait dormir !
Du haut de ses onze ans hein... Vivement qu'il soit majeur, il pourrait enfin choisir ce qu'il veut faire.

Il accourut dans la direction d'où venait la voix et vit Dame Nathanielle. Encore elle... Décidement, elle savait rien faire toute seule la vieille ! Elle devait devenir sénile c'est pour ça, se disait le jeune garçon.
Du boulot oui bien sur, évidemment.... Bref, arrêtons de se plaindre et faisons ce qu'elle avait demandé, soit aller chercher du vin et des confiseries.

Il avait une flemme monumentale de répondre et il se saisit de la bourse et partir directement pour sa besogne. Plus vite ce serait fait, plus vite il pourrait retourner faire sa sieste.

Gaston arriva donc chez le boulanger et il dit.

-Je veux des choses bonnes pour une Duduche, des gens qui causent avec d'autres, et leurs chefs. Vous suivez ?

Le Boulanger acquiesça et lui servit ce qu'il avait vaguement demandé. Les écus passèrent d'une main à l'autre, et le garçonnet s'en allait vers celui qui lui vendrait du vin. Il lui demanda exactement la même chose qu'au boulanger, soit :

-Je veux des bonnes bouteilles pour une Duduche, des gens qui causent avec d'autres, et leurs chefs. Vous voyez ?

Bizarrement, le marchand eut la même réaction que le boulanger et lui tendit donc quelques bouteilles.
Le jeune garçon voyant son encombrement il rajouta.

-Vous pouvez les livrer à la Basilique Saint-André ? Merci Monsieur ! Au revoir Monsieur !

Puis il partit en courant, encore une fois, en direction de la salle qu'il avait quitter peu de temps auparavant.

-Voilà Madame Nathanielle ! Le Marchand y va livrer les bouteilles de vin dans pas longtemps. [/i]

pnj

[A Mâcon]

Couché sur l'herbette verte des abords du lacs de Mâcon, Odomar regardait le ciel. En ce jour d'ensoleillement et de quiétude, c'était l'instant parfait pour prendre congé et se reposer. Loin des contrariétés du quotidien, le jeune Mâconnais s'y sentait bien. Les yeux fermé il respirait cette bonne odeur d'été qui se dégageait du lac.

Il était vêtu d'un pantalon noir et d'une chemise blanche déboutonné. On pouvait entrevoir quelques poils blonds et un corps qui en ferait craquer plus d'une.

Odomaaaaaaaaaaaaaaarrr !!!

Soudain, un cri vint briser ce parfait silence. C'était le voix de l'un de ses amis gueux, Jack, qui vivait avec lui. Malgré ce cri, l'ambassadeur Bourguignon ne bougea pas d'un cheveux. Cet ami si particulier qui le dérangeait pour un rien. C'était une habitude qu'il avait.

Arrivée à sa hauteur, Jack, lui dit:

C'est… C'est… la vice-chancelière. Elle te demande.

Odomar ouvra les yeux et se releva…Pour une fois, ce qu'il avait à lui dire était intéressant.

Tu viens de recevoir cette missive…

Il lui tendit un parchemin qui sans aucune surprise avait déjà été lu par son ami…Il le prit aussitôt et commença à le lire. Au bout de quelques secondes, Odomar avait fini de le parcourir. Rencontrer la duchesse en personne, voilà ce que disait la lettre.

Jack vas tout suite me préparer ma monture pendant que je me prépare…

Ils prirent eux deux le chemin de leur vieille résidence.

[Quelques heures plus tard…]

Le Mâconnais venait d'entrer dans l'enceinte de la capitale. Accompagné de sa monture, il se dirigeait vers le bâtiment que la vice-chancelière lui avait indiqué dans la missive. Il s'était mit sur son 31, il avait chaussé ses plus beaux brodequins, ainsi que ses habilles les plus élégants afin d'honorer la duchesse.

Après être arrivé à la Basilique Saint-André, Odomar laissa son cheval au côté d'un page et entra. Il s'avança dans la grande salle où les derniers préparatifs étaient entrain d'être bouclé et dit en haussant la voix:

Y a quelqu'un ?

Sirantonio

Ayant réçu de nombreuses missives de la part du Vice-Chambellan, Sirantonio se rendit au rendez-vous avec la Duchesse.

Il arriva dans l'enceinte indiquée sur le courrier et vit un jeune homme qui semblait etre un peu perdu.
Il lui dit :

Bonjour, je suis Sirantonio, Maire de Dijon et Ambassadeur de Bourgogne en charge du Duché de Touraine.
Vous êtes?
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Della

J'étais très occupée lorsqu'on m'apporta la missive de cette Vice-Chambellan que je ne connaissais ni d'Eve ni de l'Homme.
Bien sûr, le nom je connaissais mais la dame...non.
Bah, ça ne m'avait pas empêchée de faire tranquillement mon p'tit travail de Diplomate. Donc, c'était pas grave.

Voilà qu'il fallait se rendre en Gargote...késako, la Gargote ? Une nouvelle taverne, peut-être. On en ouvrait tellement de ces établissements, de nos jours.
Le souci c'est qu'il n'était pas indiqué où était cette Gargote...Y avait fort à parier quand même que cela se trouve en capitale, voire même à la Basilique st André.
Bon ben, un petit tour là-bas ne me ferait pas de mal, j'en profiterais pour aérer mon bureau et chasser les nombreuses araignées qui s'y prélassaient.

J'abandonnai donc mon occupation et me fit toute belle pour me rendre au rendez-vous.

Au lieu de rendez-vous, trouvé d'un clic.

Je suivis mon instinct et trouvai d'un coup, le bon endroit ! Ca s'appelle l'intuition féminine. Si si, j'vous jure.

Là, deux messires semblaient discuter.
J'en reconnu un, rencontré à Dijon, précédemment.
Du coup, je me sentis moins perdue et m'invitai à leurs côtés, de ma propre initiative.
Bonjour Sir Antonio. Vous vous souvenez de moi ? Della...Nous nous sommes vus à Dijon. Vous allez bien ?
Me tournant vers l'autre messire, je continuai.
Bonjour messire, enchantée de vous rencontrer.
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Umondel

Umondel finissait sa journée de travail au bureau de Police de Joinville. Il devait encore se rendre a sa boulangerie pour préparer de quoi fabriquer 36 miches de pain.

Ola Messire Umondel !

c'était mon voisin tisserand, un brave homme qui confectionnait les plus beaux vêtements, mais qui avait grand peine a les vendre en cet été ou la plupart des villageois étaient partis en retraite

Vous avez reçu un pigeon de la Basilique Saint-André vous demandant de rejoindre la Château de Dijon pour y rencontrer la Duchesse.

Remerciant le brave homme, et filant tombeau ouvert a ce rendez-vous qu'il trouvait bien sympathique, il arriva dans le local et vit des collègues ainsi que la Vice-Chambellan qu'il salua

Bonsoir a vous, il n'y a pas encore grand monde !
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Sirantonio

Sirantonio entendit une voix familière venir de derière lui, il se retourna et vit Della. Il lui dit :

Bonjour ! Bienvenue que je me souviens de vous. Je vais très bien merci, et vous?

Puis un autre homme arriva :

Bonjour M'sieur.
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Della

Alors que j'allais répondre à Sir Antonio, un autre messire fit son entrée.
Tiens, il y avait beaucoup d'hommes diplomates, apparemment...
Je ne me départis pas de mon sourire et saluai le nouveau venu.

Bonjour messire, je suis Della.
Hum, m'était idée que j'allais encore le dire souvent, ça.

Je vais très bien aussi, messire Antonio, merci !
Savez-vous la raison de cette entrevue avec la Duchesse ? Allons-nous recevoir nos Ferrero ? Je ris, discrètement, mais je ris quand même. On n'était pas là pour s'ennuyer, quand même !
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pnj

Le jeune Mâconnais étais assis, croisant les jambes et les bras en attendant ses collègues… Il était sûrement arrivé le premier, comme à son habitude. Quelques minutes de réflexion et de solitude avant que le bourgmestre dijonnais arriva. Aussitôt, Odomar se leva, sourit et alla à sa rencontre:

Je suis enchanté de vous rencontrez, votre excellence… Pour ma part, je suis Odomar von Dürrenstein. Ambassadeur Bourguignon en Savoie.

Il se tût quelques secondes avant de reprendre:

Nous sommes donc collègue…

Une réflexion un peu bête… Heureusement, une charmante damoiselle vint interrompre cette conversation et elle à son tour se présenta. Elle se nommait Della et paraissait bien sympatique:

Je suis enchanté de faire votre connaissance damoiselle.

Odomar s'agenouilla et lui déposa un baiser sur la main. Galanterie en toute circonstance telle était sa devise.

Je suis Odomar von Dürrenstein, Ambassadeur auprès de la Savoie.

C'était déjà la deuxième fois qu'il se présentait, et sûrement pas la dernière… En effet, un nouvel homme dénommé Umondel arriva quelques minutes après…Toujours et sans cesse les mêmes mots.

Ensuite, il se retourna vers Della et répondit à sa question...

Non, pour ma part, je n'ai reçu qu'une missive me demandant de me rendre en ces lieux. Aucune information supplémentaire.

Ragondindam

Ayant reçu une missive de la part de la Vice-Chambellan, Ragon prit la route pour se rendre au rendez-vous avec la Duchesse.

Arrivé sur place, Ragon regarda les personnes sur place reconnu deux ou trois collègues, se présenta a eux :

Bien le bonjour, je suis Ragondindam mais appelé moi Ragon, simple habitant de Autun et Ambassadeur de Bourgogne en charge du Duché du Lyonnais Dauphiné. Heureux de pouvoir se rencontré a nouveau
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Tristan_du_cost

Tristan avait fait la route d'Autun jusqu'à Dijon sur un âne qu'il avait emprunté au village. Arrivé à destination, il l'attacha à côté des autres purs-sangs et donna des coups de revers de main sur ses habits pour en chasser la poussière.

La Duchesse ! Il allait rencontrer sa Grâce après avoir cotoyé Son Eminence.
Il se demandait quelle toilette la Duchesse arborerait. Il ne l'avait vue jusqu'à présent qu'en habits sacerdotaux.

Tristan montra sa convocation, ou plutôt son invitation, aux huissiers endimanchés et pénétra dans la salle.
Purée ! Il ne connaissait plus personne, mis à part Ragon, depuis qu'il avait quitté son poste précédent d'ambassadeur près le Duché de Savoie... . Il faut dire que ça remontait à ... oh oui. Au moins ça.

Tristan fit une révérence devant chacune des personnes et un baise main aux damoiselles. A chaque fois, il répétait :
Bonjour Votre Excellence. Je suis Tristan.
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

Della

Bonjour Votre Excellence.
Ce n'était pas ce genre de choses qui allaient arranger mon ego !
Que j'aimais bien de terme...Votre Excellence...Ca me faisait l'effet...comment dire ? D'un...vent chaud en hiver !

Je m'inclinai légèrement devant le sieur et répondit une fois encore :
Enchantée, je suis Della, Ambassadrice en Toulouse.

D'autres messires étaient arrivés aussi, que j'avais salués de même.
Certains se laissaient aller à un baise-main, chose qui ne me déplaisait pas, je l'avoue.

Il y aurait bientôt, ici, plus de monde que lors de la grande foire !
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Ragondindam

Ragon qui était et qui c'était présenté a tous le monde vit arrive le diacre de sa ville.

Bonjour Tristan tu as fais bon voyage ?

Entendis dame della se présenter a nouveau et se tourna vers elle.

Vous auriez plus facile avec une pancarte avec votre nom et se que vous faites dame dellaLui dit'il en souriant.
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Nathanielle

Le Petit Garçon était déjà revenu, mais elle l'entendit juste de là où elle se trouvait. Elle lui meugla :

-Pep pep le Nain ! Tu pars pas comme ça toi ! Tu vas faire le serveur pendant toute la journée alors tu t'en va surtout paaaas !

Elle l'entendit grogner fortement et elle sourit. Par contre, elle entendit une autre voix tout juste après. Mais crotte !
On peut même pu être aux latrines tranquille maintenant ! C'est dingue ça quand même.
Nathanielle prit pourtant son temps pour sortir. L'avait pas finiiii ! Les Ambassadeurs ils attendraient bien hein. Si le Chambellan arrivait.. Peut être qu'elle se presserait un peu.

Pourtant elle entendit de plus en plus de voix. Fallait quand même se décider à sortir maintenant. Elle sortit prestement en finissant de remettre ses jupons une fois dehors.

Elle stoppa net. Wouaaaaah y'avait autant d'Ambassadeurs que ça ? Et dire que tous ces Ambassadeurs bossaient même pas pour elle... C'pas juste la vie..

-Vos Excellences.... Bonjour !
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Ou Nadège Ambroise... Dite Nadkiroul

pnj

Odomar s'était mit quelques peu en retrait. De nature solitaire, il préférait s'asseoir seul à un banc. Les bras croisés, il se laissait allez dans ses pensés les plus profondes... Au bout d'une dizaine de minutes, il reprit ses esprits et repartit auprès des diplomates Bourguignons. Mais où était bien passé le chancelier et la vice-chancelière. Il se faisait attendre.

Finalement, Nathanielle survint… Odomar la contemplait, elle était élégante et très belle en ce jour. Non pas que les autres jours elle ne l'était pas, mais aujourd'hui plus que d'habitude. Il se dirigea ensuite vers elle et s'agenouilla pour un nouveau rituel du baise-main:

Votre excellence, bien le bonsoir…

Il se releva, sourit et continua:

C'est que vous vous êtes fait désirer damoiselle… Je commençais à m'inquieter et à me demander où bon sang êtiez passé. D'ailleurs j'aurais une petite question: En quel honneur la duchesse veut-elle nous rencontrer ? Non pas que ça me déplaise mais vous m'avourez que c'est… euh… "inhabituel".

Quand la Duchesse veut rencontrer les Diplomates

Nathanielle

Ou Nadège Ambroise... Dite Nadkiroul

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Sirantonio

Della

Umondel

Sirantonio

Della

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Ragondindam

Tristan_du_cost

Della

Ragondindam

Nathanielle

Ou Nadège Ambroise... Dite Nadkiroul

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Nathanielle

Alors qu'elle saluait tout le groupe dans un même mouvement. L'Ambassadeur en Savoie s'approcha d'elle pour la saluer. Ce fichu baise-main, ce qu'elle n'aimait pas ça les baises-mains. C'était soit disant une marque de respect qu'un homme avait envers une femme. Pourtant, on pouvait être respectueux sans cela.

-Ravie de vous voir Excellence. J'espère que vous vous faites doucement à la Basilique ainsi qu'à la Chancellerie savoyarde ?

Elle continua de répondre aux questions de l'Ambassadeur. Elle ne pouvait pas le laisser dans le flou évidemment.

-Je me faisais désirer ? Vraiment ? Cessez donc, vous allez me faire rougir. Pour en revenir à cette rencontre avec la Duchesse, je n'en sais pas plus long que vous malheureusement. Je sais simplement qu'on m'a demandé de faire préparer une salle, pour que la Duchesse puisse discuter avec tous les Ambassadeurs et non qu'avec le Chambellan qui ne peut savoir ce qu'il se passe dans vos Ambassades respectives. Mais en effet, c'est une chose bien inhabituelle, qu'il serait bon de renouveler à l'avenir pourtant, je pense que cela peut être enrichissant pour tout le monde.

Elle s'était retenue de dire "la Duduche". Ce n'était plus trop convenable de le dire à présent....

-Prions pour que leurs Grâces ne soient pas trop en retard, ainsi que les quelques Ambassadeurs manquants..
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Ou Nadège Ambroise... Dite Nadkiroul

pnj

Odomar la fixait droit dans les yeux… Il l'écoutait attentivement. La vice-chancelière aussi n'en savait rien quant à cette convocation exceptionnelle.

Oui oui, je m'y fait… Les savoyards sont forts plaisants et les Bourguignons également. Il serait donc dur de ne pas s'y faire.

Oui en effet, ce genre de "réunion" devrait être renouveller à l'avenir, nous sommes comme même des représentants de la Bourgogne et donc de notre duchesse. Il serait bon qu'elle nous "connaisse".

Il continuait de la regarder et lui dit:

Oui, prions, surtout que les diplomates ne sont guerre patient.

Ragondindam

Ragon qui se trouvais prêt des autres ambassadeur et écouta ce que la vice chambellan raconta en attendant la venue de la duchesse.
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Shaka

Shaka se trouvait dans son bureau à la Basilique Saint-André quand un pigeon entra par la fenêtre, une de ses pattes servant d'attache à un parchemin.

Le volatile se posa sur un coin de son bureau, ne manquant pas au passage de laisser tomber un cadeau d'une consistance flasque et d'une couleur peu définissable sur le sol...

Saleté de bestiole... siffla-t-il entre ses dents et fixant la marque qui s'étalait quelque peu.

Il pris le pigeon et décrocha rapidement le message qu'il portait avant qu'il ne puisse reproduire le méfait directement sur le bureau ou sur ses habits.

A peine l'eut-il reposé que le pigeon parti toutes ailes déployées dans le ciel.

Décidément, c'était le roi celui-là, qu'il y ait une réponse à remettre ou pas, cela semblait peu lui importer.

Bref bref, Shaka déroula le message et commença à lire.... Réunion avec tous les ambassadeurs et la Duchesse, il en avait eu vent. Terminant la lettre, il vit la signature de Nathanielle et se demanda bien pourquoi elle n'était pas venue dans son bureau pour lui dire, surtout qu'elle en connaissait plutôt bien le chemin...

Le rassemblement semblait être urgent d'après ce qui était écrit aussi pris son mantel, posé sur le dossier de sa chaise et sorti, arpentant les couloirs de la Basilique et se dirigeant vers le bureau de sa Vice Chambellan bien aimée, plus bien aimée que Vice Chambellan d'ailleurs mais passons, ceci est une autre histoire qui ne vous..... regarde pas.

Revenons à nos moutons donc... oui, Shaka entra dans le bureau de Nath sans prendre la peine de frapper, au pire, si elle était occupée avec un quelconque interlocuteur elle ne lui en tiendrait certainement pas rigueur. Surprise à son entrée, le bureau était vide. Elle devait déjà être partie en Gargote sans même prendre le temps de le prévenir.

Sans plus attendre, il tourna les talons, prenant soin de fermer la porte d'un bureau qu'il connaissait bien lui aussi et chemina vers la Gargote où on l'attendait.

Quelques minutes plus tard, il arriva à bon port où se trouvaient déjà de nombreux ambassadeurs en attente du début de la réunion. Shaka fît quelques signes de tête aux ambassadeurs qu'il connaissait en guise de salut.

Il prit soin de contourner Nath qui semblait en pleine discussion avec un homme qu'il n'avait encore jamais rencontré mais qui, si il se trouvait là, devait être un nouveau diplomate. Arrivant derrière elle, il enlaça sa chère et tendre, belle comme les Grâces, rayonnant comme Artemis au milieu des Nymphes, et lui murmura " Tu aurais quand même pu me prévenir que tu partais...."

Puis, la libérant de son étreinte, il vint se mettre à côté d'elle, tendit la main vers le Sieur inconnu et dit:"Veuillez m'excuser pour mon arrivée peu courtoise et quelque peu inopportune Messire, je me présente, je suis Shaka, Vice Chambellan de Bourgogne auprès du Domaine Royal."
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pnj

La conversation entre le Mâconnais et la vice-chancelière continuait. Au bout de quelques minutes, ils étaient déjà à court de question. Le temps se faisait long désormais. Heureusement, un homme vint interrompre cette conversation si passionnante ou plutôt si barbante. Non pas que la dame n'était pas interessante en elle-même mais plutôt qu'aujourd'hui, parler diplomatie ne l'enchantait guerre. Il se croyait en jour de repos, alors quand cette missive vint lui annoncer cette nouvelle, il n'était pas des plus enjouée.

Heureusement qu'il y avait la duchesse, si non, il aurait sûrement pretexté être malade afin de se débarasser de cette tâche. Pour le jeune Mâconnais, le repos c'est sacré.

Revenons-en à ce gaillard. Il arriva et enlaça celle qui devait sûrement faire battre son cœur. Odomar détestait voir des couples entrain de s'enlacer, ça avait le don de l'écoeurer. Un sourire hypocrite envers le jeune homme. Ben oui… Au bout de quelques heures passé avec des diplomates, les sourires ne peuvent être que sournois. Enfin bref, il tendit la main à ce dénommé Shaka et répliqua:

Enchanté votre excellence.

Il le regarda et continua:

Je suis Odomar von Dürrenstein, ambassadeur Bourguignon auprès de la Savoie.

A ce moment là, Odomar n'avait plus qu'un souhait: foutre le camp et laissé les deux amoureux se retrouver. Esperons que la duchesse arrive, fasse son blabla et le fasse sortir de ce pétrin.

Asclepiade

Le Chambellan après avoir eu une discussion avec Sa Grace Ingeburge Duchesse de bourgogne en son bureau de la Basilique Saint André qui souhaitait rencontrer les diplomates bourguignons en Gargote plutot qu'à la salle commune feutrée de la Basilique, avait donc chargé Dame Nathanielle, vice-chambellan près le SRING et les provinces indépendantes de faire passer l'annonce.

Ainsi l'annonce faite, il se hata de rejoindre le lieu de discussion pour y retrouver tous ces ambassadeurs. Arrivé non pas le premier mais avant Sa Grâce, il salua les diplomates un à un et s'enquit de leurs nouvelles. Un instant hors de la Basilique sans ses traités et autres objets poussiereux était une bénédiction.

Excellences,
Vices chambellans, ambassadeurs,
Diplomates Bourguignons,

C'est à la demande de Sa Grâce que nous nous retrouvons en ce lieu "inhabituel" pour une recontre "inhabituelle"

Bon trève de plaisenteries, mes enfants *sourires paternalistes* va falloir que l'on accueille Sa Grâce avec tout le protocole nécessaire sauf si elle fait mention contraire. Donc la Duchesse c'est Votre Grâce et pas duchesse

D'accord??

Asclepiade les regarda a tour de rôle pour voir s'ils avaient bien saisi surtout les nouveaux. Pour les anciens rompus à l'étiquette de leur ambassades respectives cette mise en garde ne s'appliquait pas.

Bon en attendant Sa Grâce, nous allons bientot rénover la Basilique pour que la moys prochain nous soyons tous opérationel.

J'espère que vous avez amené vos dossiers. On ne sait jamais si la duchesse demande à voir l'avancement de vos projets.

Nath le buffet a l'air très appetissant. Cela va etre dur de tenir. Mais pour patienter désaltérons nous et peut on être servi???

Regarde le serveur
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Chambellan de Bourgogne
Copiste des Sciences à l'Academie Royale

Nathanielle

Nathanielle clignait des yeux de cette situation. D'être fixe d'une telle manière la faisait légèrement loucher et ce n'était pas quelque chose de bien élégant pour la Dame qu'elle devait être en ce jour.
Pour changer de cette situation déstabilisante, elle reprit la parole.

-Oh, alors je suis ravie que vous vous sentiez à votre aise Excellence !

Warning ! Warning ! Elle n'avait plus rien à dire à présent. Que faire que faire... Alors qu'elle réfléchissait grandement pour se sortir de ce petit pétrin, elle sentit deux bras l'enserrer tendrement et elle ne put retenir un sourire quand elle sentit le souffle de son Amour non loin de son oreille qui lui chuchotait déjà quelques mots. Elle se serait bien évidemment passer de tels dires mais bon....
Elle lui marmonna à son tour.

-Je suis désolée mon Coeur.... C'était si urgent tu comprends.. Et je ne voulais pas te déranger dans ton travail même si je ferrais le chemin entre nos deux bureaux les yeux bandés. D'ailleurs... Nous n'avons toujours pas signé...

Elle n'en rajouta pas plus et son Aimé la lâcha peu de temps ensuite afin de se présenter à Messire Odomar.
Nath serait bien rester un peu plus longtemps avec son Vice-Chambellan, mais le marchand arrivait avec les bouteilles comme l'avait prédit le jeune Gaston.
Elle embrassa son Amour au coin des lèvre et s'excusa.

-Excusez moi ! Le devoir m'appelle !

Avant de partir plus loin, elle susurra à l'oreille de son Shaka pour se faire pardonner.

-T'uses pas trop... On a des choses à signer ce soir !

En se disant qu'il avait certainement compris, elle fila voir le Marchand. Lui régla ce qu'il restait à régler et appela Gaston qui arriva d'un air fainéant vers Nathanielle.

-Allez on se motive mon Grand ! J'te donnerais quelques écus à la fin de ta journée pour te remercier. Allez file !

Elle avait bien vu la petite étincelle dans les yeux du garçon quand elle lui avait parler d'écus. C'est vrai quoi... Même les gosses pouvaient bosser pour un salaire, pourquoi que les adultes hein ?
Nath s'empressa de répondre à Ascle.

-Votre Excellence ! Vous pourrez vous servir dans le plateau du Petit Gaston ! C'est lui qui se charge du service en ce jour.

-J'aimerais par contre prévenir que son Excellence Petrasis ne sera pas présente car elle est en voyage diplomatique en Gascogne présentement. Je parlerais donc en son nom comme je lui ai promis. Je vous le dis au cas où vous la chercheriez....
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Ou Nadège Ambroise... Dite Nadkiroul

Shaka

Shaka serra la main du Messire de présentant comme étant Odomar von Dürrenstein et répondit avec franchise au sourire que lui adressa l'ambassadeur aidé par ce que venait de lui dire Nath.

Je suis enchanté de faire votre connaissance Excellence. Même si je doute que nous serons souvent appelés à collaborer, je suis persuadé que vous ferez de l'excellent travail, de plus, vous êtes entre de bonnes mains.

Malheureusement, Nath du s'excuser, s'éloignant quelque peu pour s'occuper de l'organisation, un défaut professionnel dû à l'animation se dit-il, même si la prévision des signatures qu'elle lui glissa à l'oreille lui donna du baume au cœur.

C'est alors qu'arriva son Excellence Asclepiade qui souligna le caractère peu commun de la réunion.

A la demande de se dernier à propos de Sa Grâce, Shaka hocha la tête en signe de compréhension mais il se sentit un peu bête à l'évocation des dossiers..... il était parti sans même y penser... en plus, si ça se trouve, le pigeon s'était aussi soulagé sur un dossier trainant sur son passage sans que Shaka le voit.
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Della

Des gens arrivaient encore...Et encore se présenter et redire les mêmes paroles.
Le sieur Ragon avait raison, une pancarte aurait été utile !
Mais bon, pas de pancarte en vue et donc...bis repetita.

Entra alors une dame, jeune, voire même très jeune qui salua l'assemblée tout de go sans se présenter elle-même. En écoutant les blablas autour de moi, j'en déduisis qu'il devait s'agir de cette Vice-Chambellan jamais rencontrée auparavant et qui semblait elle, bien au courant de beaucoup de choses. Comme quoi, la jeunesse n'est pas ignare comme certains aimaient à le penser.
Bref, j'écoutai d'une oreille devenue distraite et cherchai des yeux un petit coin où je pourrais m'adosser à un mur discrètement.
C'est alors que je vis entrer un autre sieur qui se dirigea vers la Vice-Chambellan et qui lui fit des papouilles ! Là, je fus, pardonnez-moi l'expression, sur le cul ! Comment pouvait-on se comporter de la sorte, en public et qui plus est, dans une assemblée officielle pour une rencontre officielle avec sa Grâce ? Mazette et dire qu'on nous faisait la leçon, à nous, pour qu'on se tienne bien dans notre fonction d'Ambassadeurs...Ben, la copie était à revoir !
Sur ce, entra le Chambellan. Voilà qu'il illustrait exactement ma précédente pensée en nous prenant pour des idiots à nous dire comment s'adresser à la Duchesse...Hum..Expliquer à la Vice-Chambellan comment se tenir en public aurait été bien plus urgent. Je me pensais tout d'un coup dans une de ces pièces de théâtre que jouent les saltimbanques, de ville en ville. Amusante réunion, à dire vrai.

Bon, heureusement, pour ce que j'en savais, sa Grâce était une femme "bien" et la rencontre devrait être intéressante. Aussi, il ne restait qu'à l'attendre...sagement, contre ce fameux mur que je venais de dégoter.
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Tristan_du_cost

Tristan répondit au sourire de Son Excellence Della par un léger mouvement de tête qui se voulait très respectueux.
Votre Excellence Della, je suis un peu perdu. Je ne connais pratiquement personne. Connaissiez vous la Vice Chambellan ... comment s'appelle-t-elle ... Naténulle ou quelque chose comme ça ?

A l'arrivée de Sa Grâce le Chambellan, Tristan s'inclina. Il savait maintenant faire les révérence à merveille. Finalement, c'est pas compliqué la diplomatie. Il suffit de sourire, de s'incliner, et de complimenter son interlocuteur.
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

Della

Si jusque là, j'avais réussi plus ou moins bien à rester sérieuse, ce fut terminé !
A l'évocation du nom de la Vice-Chambellan, par le sieur Tristan, j'eus toutes les peines du monde à retenir ce rire qui menaçait depuis un moment.
Mais bon, encore une fois, mon éducation refit surface et c'est tout au plus un sourire amusé que j'affichai face à mon interlocuteur.
Mon ton trahit quand même un peu mon état d'amusement lorsque je lui répondis.
Je pense que son nom est Nad quelque chose ou Nat quelque chose...Ah oui ! Je me souviens, Nathanielle...Voilà, oui, c'est ça.
Mais je ne la connais pas, non, je ne l'avais jamais rencontrée auparavant, même jamais croisée nulle part. Cela me rassure de savoir que je ne suis pas la seule dans ce cas !
Je me mordis la langue afin de ne pas évoquer le comportement de cette personne, en public. Après tout, cela n'était pas de mon ressort et comme le disait ma nourrice : "Sutor, ne supra crepidam".

Un rien apaisée, calmée, la menace de fou rire envolée, je souris au sieur Tristan, attendant, comme lui, la suite des événements.
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Nathanielle

Voyant que Gaston s'occupait bien de son travail, Nath pouvait repartir à la quête des Ambassadeurs qu'elle connaissait ou non. Par exemple, elle entendit son nom parmi le brouhaha, il sortait de la bouche d'une femme bien endimanchée. Encore une noble qui se croit tout permis se dit la vieille Nath.
Elle se dirigea vers elle et la trouva en pleine discussion avec son vieil Ami Tristan, toujours aussi diacre paraît-il.
Pourtant quand elle s'approcha de ce cher Tristan, il n'avait pas l'air de la reconnaître, ce qui la froissait un peu il faut dire. Elle était là pour ne pas être reconnue, mais que même ses bons amis ne la reconnaissent pas.....

Nath arriva donc comme une fleur dans la conversation en demandant.

-Bonjour Excellences. Vous avez besoin de moi ? J'ai cru entendre mon nom sortant de votre bouche Dame....

Alors, c'était la Dame de où.. Elle l'avait déjà croisé bien sur, mais où ? Ambassadrice de quel comté ? Elle avait beau cherché, elle ne remettait pas de nom sur cette tête juste aperçue. Tant pis.....
Maintenant, il fallait essayer de faire comprendre à Tristan qui elle était, sans lui dire son véritable prénom.

-Tristan.. Je pensais que tu me reconnaîtrais malgré cet oeil avec une couleur un peu... Anormale. Tu sais.. La Vieille Sénile qui t'a vu débarqué à Autun. Que tu n'arrêtes pas d'ennuyer dès que tu la vois quelque part ?

Revenons à nos moutons. Y'avait aussi la Madame aux hauts airs qu'il fallait écouter, autrement elle allait certainement faire une tête de quinze pieds de long.
Elle se tourna donc vers elle, un sourire sur les lèvres, en attendant de savoir ce qu'elle voulait.
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Ou Nadège Ambroise... Dite Nadkiroul

Della

Alors que j'attendais la suite des événements, ce fut la Vice-Chambellan qui s'avança vers nous.

Bonjour Excellences. Vous avez besoin de moi ? J'ai cru entendre mon nom sortant de votre bouche Dame....
Je levai un sourcil mi-amusé, mi-intrigué et répondis sur un ton bon enfant et courtois.
Ma foi, non, personnellement, je n'ai pas besoin de vous.
Peut-être le sieur Tristan...il va vous le dire lui-même.

Je fus encore plus étonnée que cette dame eut entendu que je prononçais son nom, étant donné les nombreuses conversations qui se liaient entre les personnes présentes. Je trouvai même que sa remarque était à la limite de la bienséance...mais bon..."Sutor, ne supra crepidam !" comme on disait...
Oui, le sieur Tristan me demandait votre nom et comme il n'est pas prévu de pancarte individuelle avec le nom de chacun...et bien, je lui donnais l'information.
D'ailleurs, puisque nous y sommes...je suis Della de Volvent.
J'adressai un sourire franc et jovial à la dame.
Autre chose ?
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pnj

Face à ce dénommé Shaka, Odomar avait toujours ce sourire doucereux. C'est clair, il n'avait rien contre lui, mais ce n'était tout simplement pas le jour pour jouer à celui qui complimenterait le mieux.

Je doute également que nous aurons à nous revoir, mais au moins les présentations seront faites. Entre de bonnes mains vous dites ? En effet, je ne pouvais espérer mieux. Votre dulcinée est une parfaite vice-chancelière.

Là aussi il exagérait, mais bon… La diplomatie c'était aussi ça. Il y'eut un silence entre les deux jeunes hommes. Quelques instants, plus tard, le chambellan fit son apparition. Et voilà qu'il se mettait à leur donner une leçon de bonne conduite. Mais pour qui se prenait-il ? Avions-nous l'air d'enfants illettrés ? Je ne crois pas… Enfin bref, Odomar se retint de lui faire la remarque. Et si bon dieu, il voulait appeler la duchesse votre altesse ou encore ma duduche bien-aimée. En quoi cela le regardait-il ?

Enfin… Lorsqu'il eu fini, Odomar fixait ces collègues diplomates. Cela ce voyait, la fausseté regnait même entre Bourguignons. C'est ce qui remit Odomar de bonne humeur. Il savait que la soirée allait être longue. Il écoutait les conversations des différents ambassadeurs. Il s'interessa plus particulièrement à celle où la vice-chancelière était présente. Il les fixait et les écoutait tout en se faisant une joie de voir une ambassadrice envoyer quelques pics à Nathanielle.

Tristan_du_cost

Tristan souria à Della. Il lui semblait que cette personne était plutôt facile à vivre. Elle le changeait des gens imbus d'eux-mêmes.
Merci Votre Excellence Della pour ce précieux renseignement. Cela m'évitera de gaffer.

Lorsqu'il vit arriver la Vice Chambellan Nathanielle, il la dévisagea plus en détail. Elle semblait le connaître alors que lui ...
Tristan fouilla dans sa mémoire. Purée, purée, je ne m'en souviens plus.
Il faut dire à sa décharge qu'il avait connu beaucoup de damoiselles à Autun, qu'il avait baptisé à tour de bras. Alors se souvenir de toutes les donzelles n'est pas chose facile...
Mince, mince, ça ne me dit rien ... J'espère que ... non ...
Tristan fit sa révérence maison et se présenta :
Tristan, Ambassadeur près le Grand Duché de Bretagne. Et ex ambassadeur près le Duché de Savoie depuis 1 an.
Mais vous ... enfin tu as quitté Autun il y a longtemps ?
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

Ingeburge

On l'avait prévenu que la rencontre avec les diplomates de Bourgogne qu'elle avait appelée de ses vœux lors de son entrevue avec le chambellan, Asclepiade, avait été rapidement organisée et qu'elle devait se rendre ... là où elle devait se rendre sur l'heure.

Elle s'étonna, pour sûr, car elle ne s'attendait pas à ce que l'événement soit aussi rapidement organisé et elle resta un moment indécise car lorsque l'on était venue la déranger, elle se trouvait en train d'étudier un certain rapport relatif à une certaine manière remis tantôt par une certaine personne attachée à une certaine institution.
Mais tout de même, elle ne pouvait pas faire attendre toutes ces personnes qu'elle avait voulu voir, ce n'était pas correct. Et puis, le dossier ne partirait pas, il serait même rejoint par d'autres alors le laisser quelques heures seul ne s'avèrerait pas trop catastrophique.

Une fois quelques consignes laissées, elle quitta ses bureaux et se rendit donc là où elle devait se rendre, là où les ambassadeurs, vice-chambellans et chambellan de Bourgogne avaient été réunis et comme de coutume, elle était entourée de sa garde personnelle de Lombards.

Elle pénétra enfin dans le lieu de rassemblement, vêtue comme de coutume d'une robe de soie noire, seule couleur qu'elle portait depuis des années maintenant, dédaignant les couleurs ou les vêtements religieux.
Elle hésita un moment sur la conduite à tenir, ne se voyant pas lancer un bonjour à tous ces gens assemblés qui devisaient avec entrain.
Finalement, elle se résolut à faire au plus simple, traversant la pièce, lentement et adressant quelques légers et polis sourires aux personnes se trouvant sur son passage.

Elle rejoignit donc Asclepiade et lui glissa, une fois parvenue à ses côtés :
— Le bonjour, Votre Excellence.

Les cinq gardes lombards se tenaient en retrait, impassibles.
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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!

Nathanielle

Elle retroussa le nez comme elle le faisait si souvent et réfléchit à une autre solution de lui expliquer. Il y avait aussi une autre possibilité.. Il se moquait d'elle comme il le faisait si souvent.
Pourtant, il se présenta, non, il ne riait pas en disant qu'il ne la reconnaissait pas.
Bon hé bien... Allons y gaiement mes amis !

-Nadège (Nadkiroul) Ambroise, Vice-Chambellan de Bourgogne près le SRING et les Provinces Indépendantes. J'ai quitté Autun, tu n'étais pas arrivé depuis longtemps d'ailleurs, tu étais... Si je n'me trompe avec cette chère Meony si mes souvenirs restent encore bons avec l'âge !

Elle lui adressa un sourire amical et aperçu du mouvement derrière lui alors qu'elle le regardait. Du gros mouvement, un paquet de six personnes qui venait de débarquer dans la salle. Ce devait bien être la Duchesse accompagnée de ses fidèles chiens, euh... gardes.
Cette fois ci, elle n'irait pas s'imisser entre le Chambellan et la Duchesse, elle attendrait sagement qu'on lui demande de venir avant de faire quoi que ce soit. Faut pas exagérer non plus hein..
Veut bien être gentille cinq minutes la Nath, mais y'a des limites que certains ont déjà dépassés malheureusement pour eux.
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Ou Nadège Ambroise... Dite Nadkiroul

Asclepiade

Asclepiade écoutait les quelques conversations perdu dans ses pensées, un verre à la main lorsqu' un mouvement de bruits et de clinquant vint d'un coté de la pièce.
Son regard se porta vers cette direction et il vit arriver Sa Grâce accompagnée des Lombards qui traversa la pièce pour le rejoindre.

Il alla à sa rencontre et elle le salua. Il fit une profonde révérence puis se releva.

Le bonjour Votre Grâce,
Je suis heureux que vous nous ayez rejointe aussi vite.

Puis plus bas
J'espère que vous vous portez bien. Les diplomates sont étonnés de cette reunion alors commençons sans tarder. Je vais vous présenter.

Comme les ambassadeurs s'étaient tus, il les regarda et leur dit.

Vos Excellences,
Permettez moi de vous présenter celle qui a voulu cette réunion et qui souhaite vous rencontrer personnellement, Sa Grâce Ingeburge, Duchesse de Bourgogne.

S'adressant à Sa Grâce,

Votre Grâce,
Voici quelques diplomates bourguignons. Certains sont sur la route et ne pourront être présent. Ils s'en excusent.

Permettez moi pour commencer au nom de toute la diplomatie bourguignonne de vous renouveler nos félicitations pour votre élection et pour vous exprimer notre gratitude pour votre venue et la tenue de cette réunion.

Je vous cède la parole quelques instants et si vous le voulez bien ensuite je vous présenterai individuellement aux diplomates à moins que vous ayez peu de temps!!

La regarde et attend sa réponse.
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Chambellan de Bourgogne
Copiste des Sciences à l'Academie Royale

Dara_

Adalrik attendait en retrait dans un coin de la pièce depuis un moment maintenant. Personne ne l'avait vraiment remarqué, dans l'ombre des colonnes de la salle où ils se trouvaient.
Il aimait observer un lieu avant de s'y aventurer, hors, il ne connaissait pas encore cet endroit, ni la plupart des personnes s'y trouvant, aussi, se contenta t-il d'observer et d'observer encore l'agencement de l'endroit, les personnes se trouvant là, leur comportement, cherchant toujours à faire des liens entre les personnes par ce qu'il pouvait voir et entendre.

Au moment où la Duchesse de Bourgogne arriva et fit son entrée discrète, Adalrik pouvait à peu près faire les liens entre la plupart des personnes se trouvant réunies ici. Certains étaient nouveaux comme lui et cela se voyait, d'autres au contraire semblait installés et confiant, palabrant de droite et de gauche comme il sied aux diplomates.
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Tristan_du_cost

Tristan, étonné, leva les sourcils et répondit au Vice Chambellan Nathanielle.
Ah mais oui, Nad. Bon sang mais c'est bien sûr ! Je ne t'avais pas reconnu dans cet acoutrement. Et puis quand je t'avais vu, tu n'étais pas autant ridée ... je veux dire .. euh .. c'était il y a longtemps.
Tu me parle de Meony, dis donc, tu as une sacrée mémoire. Je l'avais oubliée celle-là. Tu prends des notes ?
Mais pourquoi avoir changé de nom ? Tu as commencé une nouvelle vie ?

Tristan se tut lorsqu'il entendit la grande porte grincer et aperçut Son Eminence, ou plurôt Sa Grâce, entrer avec son aréopage.
Quelle classe. Quelle tenue. Sobre et toujours aussi sûre d'elle-même.
Tristan s'inclina pour la vingtième fois de la journée lors du passage de la Duchesse.
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

Della

Mon voisin sembla retrouver la mémoire et reconnaître la dame en question. S'en suivit une conversation entre eux et j'en profitai pour me repositionner contre mon mur, pour attendre la suite.

Je n'attendis pas longtemps !
Sa Grâce, notre Duchesse, arriva.
Je me redressai, abandonnant le mur et avançant de deux pas pour ne pas être tentée d'y revenir aussitôt.

La Duchesse, suivie de magnifiques gardes, rejoignit le Chambellan. Celui-ci, semblant sûr de son coup, entama illico les présentations.
Tandis que le Chambellan parlait, j'observai la Duchesse tout de noir vêtue. Elle n'était ni belle ni laide, elle paraissait avoir vingt ans comme elle aurait pu en avoir le double. Son visage donnait une impression de détachement, une certaine sagesse, peut-être. Je me dis que pour arriver là où elle était, il lui en avait fallu livrer des batailles. Pas seulement celles où l'on sort la lame mais surtout de celles où on y laisse un peu de soi, à chaque fois tout en en sortant grandie.
Je me mis à penser au pourquoi du choix d'une telle vie.
Cela ne devait pas se faire ainsi, d'un claquement de doigts, simplement.
Non, j'imaginais les tourments et les écueils tantôt évités, tantôt rencontrés. Y avait-il, dans une vie comme celle-là, de la place pour une intimité, pour se laisser aller à des sentiments, à des pensées personnelles, à des envies même ?
Fallait-il envier une telle prouesse ou plutôt s'en attrister ?
Je n'aurais su ni voulu répondre. Chacun vivant sa vie comme il l'entend, menant la barque du destin avec plus ou moins d'habileté.
Mais ce n'était là que réflexions de moi à moi...

Tout d'un coup, je me souvins que notre Grâce ne m'avait pas encore donné nouvelle...Mais je me dis aussitôt que la pauvre avait bien d'autres chats à fouetter comme ceux rassemblés ici-même...
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Ingeburge

Asclepidae l'accueillit aussitôt, chaleureusement et elle répondit à son salut protocolaire par une légère inclinaison de la tête puis, d'une voix basse à ce qu'il lui murmura :
— Je me porte bien, merci à vous. Quant à l'étonnement, ma foi...

Mais elle ne termina pas sa phrase, laissant le Chambellan de Bourgogne l'introduire de quelques mots et indiquer les raisons de ce rassemblement, étonnant donc. Pour elle, il était simplement naturel d'aller à la rencontre de tous les acteurs du duché, des petites mains aux plus hauts responsables. Elle s'était ainsi déjà entretenue avec les colonels de l'armée et comptait parler à l'ensemble des soldats. Elle avait également consulté le Collège de la Noblesse pour quelques questions. Quant à l'Eglise de Bourgogne... elle baignait dedans depuis des mois maintenant, elle s'en voulait d'ailleurs d'être moins présente pour les clercs. Mais le tour était venu de faire connaissance avec les ambassadeurs. Ou, tout cela lui était naturel.

Mais elle se concentra sur la petite présentation d'Asclepiade, hochant légèrement la tête.

Ce fut à son tour de s'exprimer, ce qu'elle fit, d'une voix posée :
— Merci Votre Excellence Asclepiade pour vos félicitations et votre accueil. Soyez également remercié pour votre diligence à organiser cette réunion, je vous en suis reconnaissante ainsi qu'à Son Excellente Nathanielle.
Elle chercha un instant celle-ci des yeux puis continua :
— Quant à vos excuses concernant les absents, je vous assure qu'elles sont inutiles, je comprends tout à fit que certains soient retenus par ailleurs. J'aurai toujours l'occasion de les rencontrer pus tard.

Se tournant cette fois vers les ambassadeurs, elle déclara :
— Et merci à vous, sincèrement d'être venus si nombreux en ce jour. J'ai cru comprendre que cela semblait étonnant que je demande à vous voir mais pour moi, il est véritablement important de rencontrer ceux qui font ce duché, indépendamment de toute préoccupation électorale ou électoraliste, ceux qui ont décidé de s'investir sur le long terme de la Bourgogne, ceux qui œuvrent pur le duché au quotidien. Et je ne me sens pas obligée de le faire, non, pas du tout, je le fais par plaisir et par respect pour la charge que l'on a bien voulu me confier. Et puis...

Elle risqua un léger sourire :
— comme j'ai pu l'indiquer à messire Asclepiade et Dame Nathanielle, je suis moi-même diplomate de formation, cette rencontre revêt donc un sens tout particulier à mes yeux, la diplomatie avec la chose militaire et la question religieuse est l'un des piliers de ma vie.

Elle marqua une courte pause, son regard dénué d'expression observant les visages tendus vers elle et elle poursuivit :
— Je ne doute pas que vous devez avoir fort à faire aussi, je ne vais pas monopoliser la arole plus longuement. Je vais juste conclure en vous expliquant ce que j'attends de cette entrevue. J'aimerais en savoir plus sur les projets de la diplomatie bourguignonne pour évaluer ce qui peut être fait, ce qu'il reste à faire et afin de comparer cela avec ce que je pense intéressant pour l'avenir de la Bourgogne sur le front des relations diplomatiques. Et quoi de mieux qu'aller directement à la source, rencontrer ceux qui œuvrent chaque jour à l'élaboration de ces relations?
La duchesse conclut donc :
— C'est pour cela que je suis ici aujourd'hui : apprendre à vous connaître et entendre de votre bouche ce qu'est la diplomatie de Bourgogne. J'attends donc de vous que vous vous présentiez et que vous me résumiez vos occupations actuelles.
La dernière raison de ma présence en ces lieux est que je souhaite vous apporter tout mon concours et vous soutenir dès lors que cela vous sera utile. Je suis là pour chacun de vous.
Merci à vous de m'avoir écoutée.

Ingeburge prit place sur l'un des fauteuils qui avaient été mis à disposition, s'asseyant sur le bord, très droite et faisant ainsi face aux ambassadeurs. Elle les invita d'un geste à faire de même puis se tourna à nouveau vers Asclepiade :
— Votre Excellence, je vous laisse la parole.

Elle regarda ensuite les diplomates, reconnaissant çà et là quelques visages.
Ses gardes, quant à eux, demeuraient derrière elle mais assez éloignés, afin de ne pas troubler la réunion.
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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!

pnj

Shaka et Odomar s'était séparés depuis quelques minutes déjà. Le jeune Mâconnais s'était agenouillé lorsque la duchesse passa à quelques pas de lui, sans doute un signe de respect. Il écoutait attentivement ce que disait son Altesse. Un instant, il voulut même l'acclamer, elle était tout simplement parfaite, les bons mots au bon moment. C'était bien plus qu'un simple discours écrit à la va-vite. C'était des paroles réfléchis, avec un grain d'émotion.

Lorsqu'elle eu fini, elle laissa la parole au chancelier…Odomar restait là, planté au beau milieu de la salle contemplant la duchesse vêtue d'une robe noire.

Tristan_du_cost

Tristan se tourna vers Della qu'il trouvait fort sympathique et lui chuchota :
Eh bien, voici que la patronne nous soumet à la question ... . Je la connais par ailleurs, et je peux vous dire que la Damoiselle n'est pas commode. Derrière cette figure angélique se cache une maîtresse femme à la poigne de fer, une nouvelle Jeanne la Pucelle.
Je me suis pris une volée de bois vert deux ou trois fois... et je pourrais vous en parler
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

Nathanielle

Nathanielle écoutait bien sur la Duchesse en même temps qu'elle regardait à l'extérieur. Voir où en était le soleil dans son couché. Il ne fallait pas manquer l'heure. Elle n'avait pas l'intention d'être en retard cette fois ci. Surtout que d'arriver en retard à un mariage comtal.......... Ça se fait pas......
D'ailleurs, elle entendit son nom venant de la Duchesse et elle remarqua aussi qu'elle était entrain de la chercher. Discrètement bien sur. Ça aussi ça se fait pas de chercher obstinément quelqu'un quand on parle à une assemblée.
Elle s'approcha un peu de son Excellence Asclepiade, quand elle entendit une nouvelle fois son nom. Enfin, ce n'était pas parce qu'elle était demandée loin de là. Son nom qui sortait de la conversation comme ça, sans raison tout à fait particulière.

Quand la Duchesse eut finit son discours, elle donna la parole à Asclepiade. En priant pour qu'il ne soit pas trop long à la prendre.. la parole.. Elle regarda encore une fois par l'une des nombreuses fenêtres qu'il y avait. Le soleil poursuivait sa lente descente.... Combien de temps encore ferait-il jour ? Ceci, elle se le demandait bien.
Elle tourna la tête en direction d'Ascle, comme pour le pousser à prendre la parole.
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Ou Nadège Ambroise... Dite Nadkiroul

Della

Je ne m'étais pas trompée, la Duchesse connaissait bien son rôle, l'on sentait en elle, de la conviction, ce qui ne pouvait que produire de l'émulation chez les uns et les autres.
Je me retrouvais très bien dans ce qu'elle disait, à propos de la diplomatie et j'espérais sincèrement que son intervention porterait ses fruits, au sein de la Chancellerie bourguignonne. Il y avait certainement des choses à améliorer, je ne connaissais pas suffisamment l'organisation interne pour poser un jugement mais comme partout, un peu plus de communication entre nous et avec le Conseil ducal ne ferait pas de mal.

Lorsque sa Grâce eut terminé, le sieur Tristan me chuchota quelques mots qui me firent sourire, à nouveau.
Il attisa même ma curiosité en envisageant de me conter ses aventures avec la Vice-Chambellan...mais je me souvins que la curiosité était un vilain défaut...zut alors !

Je répondis toutefois au sieur, chuchotant, moi aussi.
Tenteriez-vous de me faire peur, messire ? Ceci dit, je lui trouve rien d'angélique...
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Tristan_du_cost

Tristan entrait en grande conversation avec sa jolie voisine, à tel point qu'il ne faisait plus guère attention à ce qui se passait autour de lui.
Il souriait à sa réplique :
Ce n'est pas contre Naténulle que je veux vous mettre en garde, quoique ... elle a mauvais caractère. Son sens de l'humour est particulier ... si toutefois vous réussissez à le trouver.
Non, je vous parle de la patronne, la vraie. La Duchesse. Vous n'êtes pas sans savoir qu'elle est également archévêque ? Et comme je suis un petit diacre à Autun, j'ai été convoqué en son bureau pour m'expliquer de certains dérapages ... Oh pas grand chose, des gens qui me voulaient du mal et qui avaient rapporté ....
Mais je ne voudrais pas vous ennuyer avec mes péripéties.
Bon, j'espère qu'ils vont abréger leurs discours et qu'on puisse passer au buffet.
Au fait, vous vous occupez de quel duché ?
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

Della

La méprise me fit sourire...Après tout, pensais-je, la remarque valait sans doute pour les deux femmes. Femme au pouvoir, désespoir ! Oui, c'était pas mal, ça...Il faudrait que je la serve un jour, celle-là !

Je fus surprise d'apprendre que le sieur Tristan était diacre mais cela ne l'empêchait nullement d'être très sympathique. Finalement, cette réunion aurait eu du bon !

Je continuai sur le même ton, regardant de temps à autre si on ne nous observait pas d'un mauvais oeil.
Mais vous ne m'ennuyez pas du tout...mais c'est vrai que ce n'est pas l'endroit pour tailler la conversation.
On m'a attribué la Toulouse. C'est gentil, par là...Petit sourire énigmatique.
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Soizic

Absente depuis un long moment déjà, Soizic s'était rendue à son bureau à l'ambassade bien tardivement. En entrant, une pile de missives en tout genre. Les triant selon leur intérêt, elle en aperçue une où le nom de la nouvelle duchesse figurait.

La lisant de haut en bas, son visage se figea. Quel jour était-on ? Arf... déjà quelques jours que cette lettre avait dû être envoyée ! Reprenant ses affaires d'un geste de la main, ajustant sa coiffure au détour d'un reflet, Soizic se fit conduire devant Ingeburge.

Bien sûr, beaucoup était déjà arrivés. En rentrant dans la salle, elle vit Asclepiade. Le discours avait commencé. Soizic se rendit compte à cet instant de son retard important. Ne voulant déranger plus la salle, elle se faufila discrètement derrière le corps diplomatique, et écouta.
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Tristan_du_cost

Tristan était heureux d'avoir trouvé quelqu'un avec qui bavarder car ce genre de réunion en grande pompe le gavait. Il fallait sans cesse faire des révérences, des sourires, et acquiescer de la tête chaque fois que la Duchesse, le Chambelland ou l'un des ses acolytes terminaient une phrase.

Il continua de murmurer à Della, en cachant sa bouche d'un revers de main par souci de discrétion :Toulouse ... Quelle chance ... Je n'y suis jamais allé.
On m'a confié la Grand Duché de Bretagne. J'avais décidé de faire le voyage, mais les guerres et les bandits m'ont obligé à retrousser chemin.
Et puis, la Bretagne c'est loin ... et j'ai beau me manifester, les bretons ne sont pas pressé de me parler.
Vous saviez qu'il fallait préparer quelque chose ? Je n'ai rien amené ! Je vais encore une fois me faire remarquer...
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Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

Della

Il fallait être discret, même contre le mur où je m'étais finalement à nouveau appuyée, tout aussi discrètement.
J'écoutai le sieur Tristan me parler de sa fonction et ô surprise, je me retrouvais dans ses paroles !
Sans doute toute la diplomatie bourguignonne vivait-elle les mêmes aléas. Manque de communication !
Je baissai un peu la tête et du même geste que mon collègue, je cachai, moi aussi, mes lèvres pour répondre.
Non plus, je n'ai rien apporté, d'ailleurs, il n'y aurait pas grand chose à apporter. A dire vrai, depuis mon entrée à l'Ambassade, j'ai remis un peu d'ordre dans mon bureau, j'ai envoyé un courrier au Chancelier toulousain, en ai reçu un en échange et...je suis venue, ici ! Pour le reste...ma foi, c'est assez calme, plutôt planqué comme boulot, la diplomatie.
Je retins un petit rire, laissai seulement un sourire devenu complice se dessiner sur mon visage.
Un coup d'oeil vers sa Grâce et les Vice et Chambellan pour m'assurer que nous n'étions pas repérés.
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Ingeburge

Ingeburge jeta un nouveau coup d'œil à Asclepiade, un peu inquiète. Peut-être que son discours l'avait endormi, qui sait? Pourtant, elle avait veillé à faire court et intelligible car c'était le meilleur moyen de voir cette réunion débuter sous les meilleurs auspices.

Elle se contenta pourtant de ce regard lancé à la dérobée, il aurait été inconvenant qu'elle tousse ou éternue par exemple. Bien qu'elle tousserait ou éternuerait si le besoin s'en faisait sentir. Et elle espérait que ce en serait pas le cas car l'on pourrait croire qu'elle s'agaçait.
Non, elle ne s'agaçait pas, elle était d'une patience infinie. Et c'est pourquoi elle ne blâmait pas ceux qui s'impatientaient ou tuaient le temps en bavardant à voix basse.

Tiens, Tristan. Petit signe de tête à l'intention du diacre qui était de ceux qui devisaient doucement, il se tenait avec une jeune femme qu'elle avait déjà aperçue à l'Assemblée. Della de Volvent si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, châtelaine de Beaumont et viticultrice.

Et son regard se déporta instantanément vers les boissons et mets qui avaient été mis à disposition. Elle aurait donné cher pour un verre de vin.
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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!

Tristan_du_cost

Tristan se demandait si toutes les réunions ducales commençaient par des silences interminables. A coup sûr, la Duchesse essayait de les tester.
Mais à ce jeu là, Tristan était imbattable. Il avait acquis une grande endurance côté patience avec les messes à rallonge des évêques.

Il allait répondre à Della lorsqu'il fut surpris par le mouvement de tête de la Duchesse.
Zut, je crois que nous sommes repérés.

Tristan fit un grand sourire à la Duchesse et s'inclina une fois de plus.
Il lacha à sa jlie voisine :
Les révérences et les sourires, ça ne coute pas cher et ça fait toujours plaisir. Ne nous en privons pas.
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Haut Fonctionnaire
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Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

Della

Oups, le regard de la Duchesse se dirigea dans leur direction. Avoir l'air de rien...pompompom...
Ha et bien puisque mon collègue faisait la courbette, je n'avais qu'à faire de même.
Je m'inclinai donc respectueusement devant le regard ducal que je suivis discrètement pour aboutir au même endroit, sur le vin !
Ca devait être une façon de tester la patience diplomatique bourguignonne que de laisser ainsi ses serviteurs plantés, attendant la suite en les narguant avec des vins et des victuailles !

Je répondis derechef à mon voisin :
Effectivement, c'est une arme diplomatique efficace.
Vous pensez que ça va durer longtemps ? J'aimerais bien être rentrée avant les vendanges. Nouveau petit rire étouffé...et clin d'oeil au sieur Tristan.
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Aeaeda

Ae partit en courant de chez lui, il venait juste de rentré de retraite, enfin qu'il n'avait pas raté le courrier qui lui précisé la réunion entre les diplomates et la duchesse. Il finit par arriver avec pas mal de retard, ouvrit la porte lentement et entra silencieusement dans la salle, quelle honte de rater une telle réunion. Il salua quelques collègues de la diplomatie et se placa dans un coin de la salle
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Tristan_du_cost

Décidément, Della était une voisine de choix. Tristan essaya de retenir un fou rire lorsqu'il entendit sa réplique.
Il plaqua la main sur la bouche et se retourna discrètement vers le mur :
oumph pfpfpfpf ... avant les vendanges .... pfpfpfpf hahaha.
Hum
Vous êtes particulièrement comique, Votre Excellence, lorsque vous dites une bêtise en gardant votre sérieux.

Tristan observa l'arrivée d'un retardataire.
Les gens continuent d'arriver ... Eh bien, celui-ci n'aura rien raté.
La prochaine fois, je viens 2 heures plus tard.

Tristan avait un petit air qui flottait dans sa tête
Dans un amphithéâtre, dans un amphithéâtre, dans un amphithéâtre,
phithéâtre, phithéâtre, phithéâtre, tsoin tsoin ...
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Diacre d'Autun
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Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

Ingeburge

Comprenant qu'elle ne pourrait se lever ainsi et traverser la pièce pour aller se rincer le gosier alors que toutes les personnes présentes — ou presque — étaient suspendues aux lèvres d'Ascelpiade, Ingeburge rongea son frein.

Cette attente devenait tout de même assez gênante et elle prit l'initiative de rompre le silence qui s'était installé depuis trop longtemps.

Fort heureusement, elle avait avec elle une copie de la liste des ambassadeurs de Bourgogne. Elle pourrait donc appeler elle-même les diplomates à s'exprimer.
Du reste, elle n'avait pas besoin de ce parchemin pour le premier qu'elle appellerait puisqu'elle le connaissait.
C'est ainsi que sa voix s'éleva à nouveau :
— Bien... Après tout, j'ai voulu cette entrevue, je vais donc entrer dans le vif du sujet. J'invite donc à s'exprimer messire Trsitan du Cost qui semble désireux de s'épancher.

Elle regarda l'Autunois :
— Messire, je vous en prie, présentez-vous et faites nous un résumé de vos activités diplomatiques en cours.
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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!

Della

Pas le temps de répondre au sieur Tristan, juste celui de cacher un autre petit rire en plongeant le nez sur la pointe de mes chaussures et voilà que la Duchesse l'appelait à venir s'exprimer. Elle aussi sans doute, trouvait le temps long et voulait en finir avec cette rencontre.

Je envoyai un discret clin d'oeil à mon collègue alors qu'il s'avançait vers sa Grâce.
Pourvu qu'il ne se remette pas à rire ou à chanter !
La situation me procurait un grand amusement, je l'avoue.
Je n'avais guère l'habitude de ce genre de réunion et je me dis que si c'était comme cela à chaque fois, je m'y rendrais plus souvent !

C'est lorsque la Duchesse demanda à son Excellence Tristan de résumer ses activités que je sentis comme un drôle de sentiment, espérant que ses activités étaient aussi peu prenantes que les miennes.
Déjà, je répétai dans ma tête, les mots que j'allais dire...
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pnj

Odomar ne comprenait désormais plus rien du tout. D'un côté un chancelier ou plutôt un muet, deux l'autre deux commères qui ne savaient pas ce qu'était le respect et pour finir une vice-chancelière qui après tous ces efforts pour la diplomatie Bourguignonne n'avait jamais été récompensé. Etait-ce donc ça la fameuse diplomatie ?

Odomar écoeuré par l'attitude d'Asclepiade, ne savait que faire. Ce silence devait interminable. A quoi servait un chancelier absent ? Enfin bref, Odomar était habitué à une attitude comme ça de sa part, depuis déjà plusieurs jours le chancelier avait délaissé tous les ambassadeurs et la Basilique. Heureusement que Nathanielle était toujours présente, sans elle la diplomatie aurait sombré. Sans elle, aucun rapport n'aurait été remis, sans elle la basilique n'aurait jamais été rénovée, sans elle on serait tout simplement perdu…

Le jeune Mâconnais observait Tristan qui venait d'être appelé auprès de la duchesse, espèrons qu'il se plante comme un bon à rien. De toute façon s'en était un.

Umondel

Umondel écoutait les différents intervenants, tout en se délectant des plats et boissons mis à disposition.

Il regardait la Duchesse, si belle, si jolie, et pourtant si inaccessible de par ses fonctions ecclésiastiques.

Il avait failli s'étrangler lorsqu'il entendit un jeune collègue s'exprimer avec peu de.... diplomatie... pour un diplomate, ce qui était le comble.

Mais il avait reçu un pigeon, et décida de prendre la parole quelques instants.

Votre Grâce, Son Excellence Nathanielle me fait savoir qu'elle est actuellement retenue hors de la Bourgogne, toutes affaires cessantes.

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Ingeburge

Ingeburge n'avait pas vu Nathanielle quitter la salle. Pourtant, l'activité qui y régnait n'était pas des plus démentielles. Mais elle comprenait que le vice-chambellan du SRING qui avait fort à faire et avait déjà beaucoup fait doive se retirer, elle savait qu'elle aurait un rapport venant de la diplomate.

La duchesse répondit donc à Umondel :
— Merci à vous pour cette information, Votre Excellence.

Puis, son regard dénué d'expression se posa à nouveau sur Tristan, patient.
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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!

Asclepiade

Asclepiade avait reçut séance tenante un pli de la cour d'Appel voulant sa version et donc s'était rendu en grande hate à la Cour ainsi il avait été absent quelques temps.

Ainsi il revint et alla s'excuser auprès de Sa Grâce ainsi qu'auprès des diplomates.

Votre Grace, Excellences,
Pardonnez mon absence, étant retenu en Cour d'Appel. A présent je suis là et bien là.

Bien Reprenons où nous en sommes. Donc Excellence Tristant du Cost ambassadeur près le Grand Duché de Bretagne, prenez donc parole et resumez votre travail ?

Ensuite nous entendrons Dame Della, ambassadrice près le duché de Toulouse

Puis Leurs Excellences Umondel et Aeaeda , le tout nouveau Odomar

Et pour finir nous terminerons avec un vice chambellan et la plus ancienne Dame Soizic

Excellence Tristan la parole est à vous.
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Chambellan de Bourgogne
Copiste des Sciences à l'Academie Royale

Tristan_du_cost

Tristan et ses amis étaient tombés dans une embuscade tendue par les Bretons. Malgré tout leur courage, ils avaitent été capturés et jetés dans une cellule sombre et humide en attendant de passer à la question.
Justement, voici qu'on venait le chercher.

Tristan ... istan ...istan ... istan ...

Son nom résonnait très loin de lui ...
Il sursauta. Cet appel le tira de son cauchemard. Il ouvrit les yeux, regarda autour de lui ... Zut ... que devait-il faire ?
Il sentait que tous les regards convergeaient vers lui.

Tristan se décolla du mur contre lequel il avait piqué un petit roupillon et s'inclina devant la Duchesse :
Votre Grâce
Puis devant le Chambellan
Votre Grâce
Et se tournant vers ses collègues
Excellences, mes chers collègues,
C'est avec beaucoup de plaisir que je vais vous décrire la situation dans le Grand Duché de Bretagne.
J'avais fait le dessein de me rendre personnellement en Bretagne pour y rencontrer les autochtones et tisser des liens fraternels en taverne et en gargotte pour faire oublier les événements qui ont chahuté notre histoire commune.
Mais la chasse aux brigands dans la plupart des Duchés m'a obligé à faire demi-tour.

Je me suis présenté aux autorités bretonnes et j'ai rouvert notre bureau de représentation.

J'ai aussi fait le ménage dans mon bureau bourguignon et mis à jour les renseignements : constitution du conseil ducal avec les partis politiques, la fin de l'impot exceptionnel (suite au départ du Grand Duc Naoned qui s'était sauvé avec les recettes du duché !). J'ai également mis la main sur la liste de tous les ambassadeurs bretons qui travaillent avec les duchés, comtés, et différents ordres ... Elle date de mai 1457.
J'ai également trouvé un traité entre la Bretagne et le Poitou en vue de sceller une solide amitié. Il a été signé le 30 avril 1457.

Voilà, voilà, pas grand chose d'autre.

Tristan fit sa cinquantième courbette de la journée et reprit sa place à coté de sa jolie voisine, Della, à qui il rendit son clin d'oeil.
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

Asclepiade

MErci Excellence Tristan,

Avez des questions particulières Votre Grâce???
si non nous pourrions passer à son Excellence Della??

Le Chambellan attendit Sa Grace puis fit un signe de tete a Della de se tenir prete...
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Chambellan de Bourgogne
Copiste des Sciences à l'Academie Royale

Tristan_du_cost

Tristan fit un petit mouvement de tête en réponse aux remerciements de son Chambellan.
Il jeta un coup d'oeil à sa voisine qui l'avait écouté dans un silence religieux. Il se permit de lui donner un léger coup de coude tout en se raclant la gorge.

Hum hum, c'est à vous, Excellence Della...
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

Della

Oh, il avait bien parlé, l'Excellence Tristan !
Aucune hésitation, une voix claire et posée, un vrai diplomate. Et puis sa courbette, magnifique !
Le Chambellan le remercia, annonçant par là que j'allais passer sur la sellette, à mon tour.
Je laissai le temps au sieur Tristan de revenir près de moi, de frémir à "Excellence Della" et je me tins prête à démarrer au quart de tour...euh, au signal de sa Grâce plutôt.
Mais qu'est-ce que j'allais raconter, moi ?
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Ingeburge

[HRP]Je suis désolée pour cette note mais le RP a commencé début août avec toutes les personnes présentes. Donc entre le truc de la retenue à la cour d'appel — alors qu'Asclepiade n'a pas bougé — la mort du grand duc... on n'est pas censé avoir changé de jour normalement. J'ai un peu de mal à suivre là et je ne me vois pas réagir à des événements qui sont survenus après le 3 août.
Désolée si je parais tatillonne mais j'aimerais savoir à quoi m'en tenir.[/HRP]

Asclepiade se réveilla et reprit en main une réunion soporifique et qui commençait à traîner en longueur.
Elle qui avait voulu rencontrer les diplomates en vue d'un échange dynamique et fructueux en était pour ses frais. Qui sait, la suite allait peut-être différente mais elle commençait à se sentir dépitée.

Tristan s'exprima finalement après son appel à elle et le rappel du Chambellan de Bourgogne. Elle écouta donc la courte présentation et quand on lui demanda si elle avait des questions, elle se mordilla un instant la lèvre inférieure. Des questions? Pour sûr qu'elle en avait, elle avait toujours des tas de choses à demander, elle n'y pouvait rien. Mais était-ce le moment? Elle hésita...

Elle dit finalement :
— Je n'ai pas vraiment de questions ou plutôt si, j'en ai trop. Ne voulant pas retenir les ambassadeurs trop longtemps, je me bornerai à écouter puis à les voir individuellement si le besoin s'en fait sentir.
Merci à vous messire Tristan pour cette présentation des plus... instructives.

Ingeburge se tourna ensuite vers Della :
— Votre Excellence, je vous laisse la parole.
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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!

Della

[HRP de même. Me concernant, nous sommes le même jour qu'au début du RP, il n'y a pas eu de départ, tous les intervenants sont toujours présents s'ils n'ont pas écrit eux-mêmes ne plus y être.]

Cette fois, pas moyen d'y échapper !
Je me fendis encore d'un sourire complice vers le sieur Tristan et m'avançai, dignement, vers l'échafaud...enfin, vers sa Grâce.

Après m'être inclinée respectueusement devant l'une :
Votre Grâce.
Puis, devant le Chambellan :
Votre grâce.
Enfin, d'une voix claire, posée et assurée, je m'adressai à la Duchesse.
Votre Grâce, je suis Ambassadrice depuis relativement peu de temps en la comtée de Toulouse.
J'ai pu échanger des missives avec le Chancelier RAPHAEL83 qui m'a assuré que nos relations étaient au beau fixe. Depuis lors, j'ai eu la joie de voir nommer un homologue toulousain, le sieur Hulki. Celui-ci m'a remis une demande concernant un addendum à propos du traité sur les statuts diplomatiques entre nos deux régions. Las, il paraît que notre Conseil ne s'est pas encore prononcé à ce propos et nous attendons donc une réponse afin de pouvoir la transmettre à la Toulouse.
Je marquai un temps de pause. La partie diplomatique était terminée.
Tout comme son Excellence Tristan du Cost, j'ai aussi fait un peu de ménage dans le bureau qui m'est dévolu, mettant à jour notamment la composition du conseil toulousain et l'état de leurs frontières.
Je dirais en conclusion que les relations avec la Toulouse sont réciproquement cordiales et de bonne volonté.

Je m'inclinai encore une fois, attendant d'éventuelles questions de la part de notre Duchesse.
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Tristan_du_cost

hrp - Mea culpa pour la mort du Grand Duc, annoncée le 5 alors que la réunion à commencée le 3. Je n'ai pas fait attention, mon esprit s'étant embué dans cette réunion soporifique.
Je corrige donc le post. - hrp

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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

Ingeburge

Autre présentation, Toulouse cette fois où elle n'avait jamais mis les pieds et où il était peu probable qu'elle se rende un jour. Toulouse qui avait agité tant les Romains que les Parisiens avec la reconnaissance d'un Cathare comme Coms. Elle-même avait donné son sentiment, à Rome justement et elle attendait toujours que l'opportunément converti régnant lui réponde.

Et ce n'était pas dans la présentation qui venait de lui être faite qu'elle obtiendrait les réponses. En même temps, cela n'avait rien à voir.

Ingeburge déclara, une fois que Della se fut tue :
— La demande d'addendum est effectivement entre les mains du conseil ducal mais je ne puis à l'instant garantir de délai de réponse. Ce qui est certain, c'est que la question sera étudiée avec le sérieux requis.
Puis, elle demanda, prise d'une inspiration subite :
— Etes-vous satisfaite de votre affectation? Et avez-vous le sentiment que d'entretenir des relations avec Toulouse soit utile?
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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!

Della

La première réponse de sa Grâce me contenta largement. Je me mis à penser déjà, aux mots que je coucherai bientôt sur un parchemin, pour tenir son Excellence Hulki au courant.

Mais la suite...oulà, la suite...la question qui tue !
Etais-je satisfaite de mon affectation, avais-je le sentiment d'être utile ? Parce que dans le fond, c'était bien là, LA question.

Vite, il fallait trouver des mots pour expliquer que...ben non, je n'avais pas l'impression que cela fut d'une grande utilité, en fait. Ou alors, je pouvais aussi mentir et sortir de jolies phrases enrobées pour décrire à quel point, je trouvais que ces relations fussent nécessaires et indispensables ! Après tout, la diplomatie, c'est bien ça, enrober et séduire...Quel jeu exquis, s'il en était !
Mais, le mensonge était un art que je ne possédais pas. Et pour une fois, je le regrettai. Oui, parce que certains mensonges valaient mieux que la vérité toute nue.
Je pris une profonde inspiration et me lançai donc...peut-être après tout, était-ce vraiment l'échafaud qui m'attendait ?
Votre Grâce...excusez ma franchise mais...je dois vous avouer que...Oui, je suis satisfaite de mon affectation. Mais si j'en suis satisfaite, c'est parce que...je ne me fatigue pas trop. D'un autre côté, non, je ne suis pas satisfaite et non plus, je ne pense que ces relations avec une région à l'autre bout du Royaume soit quelque chose de très utile.
Voyez-vous, lorsque j'ai reçu cette affectation, comme tout bon Ambassadeur, sans doute, je me suis ruée sur la carte, avec le secret désir de me rendre là-bas, pour faire connaître la Bourgogne mieux et plus encore, rencontrer des gens, lier des connaissances qui se révèleraient utiles à la Bourgogne.
Il faut bien avouer que lorsque je me suis rendue compte de la route, des jours et des dangers...j'ai changé d'avis sur-le-champ. Je me suis donc contentée de rédiger quelques lettres...d'attendre des réponses...mais avec un sentiment de...frustration face à mes premiers désirs.
Que des liens soient tissés, c'est une bonne chose.
De là à vouloir à tous prix rédiger des alliances ou des traités de ceci ou cela...Je suis moins certaine que cela soit une nécessité. La distance qui nous sépare rend caduque n'importe quel traité de coopération judiciaire ou même d'entraide en cas d'attaque de l'une ou l'autre région ! N'importe quel brigand serait déjà loin avant que le courrier d'un Procureur puisse arriver et la guerre serait finie avant même que les troupes aient pu s'organiser !
Je pris un temps pour rassembler mes idées avant de continuer.
Mais peut-être n'ai-je rien compris au délicat travail diplomatique, c'est aussi possible...et dans ce cas, vous aurez peut-être à coeur que je le comprenne mieux. Nouvel arrêt, hésitation quant à la suite...Voire même à me demander de laisser ma place à quelqu'un de plus éclairé que moi.
S'il était une chose que je n'appréciais pas, c'était le travail mal fait, dans mes vignes ou ailleurs. Je n'hésitais pas une seconde à remercier un ouvrier qui ne savait émonder ou qui le faisait à tort et à travers. La renommée de mon vin était à ce prix-là. Dès lors, je concevais parfaitement que la Bourgogne fasse de même avec des ouvriers incapables.
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Tristan_du_cost

Tristan remerciait le Très-Haut de l'avoir désigné à présenter son affaire en premier. En effet, il aurait fait pâle figure après la description de l'Ambassadrice Della.
Elle parlait bien Della et Tristan se retrouvait dans cette description détaillée de son point de vue. Mis à part qu'avec le Grand Duché de Bretagne, il y avait des relations à reprendre, des querelles à oublier ... même si l'on oublie pas, on n'oublie rien.

Tristan avait un élément de réponse quant à la problématique soulevée par sa charmante voisine. Il faudrait qu'il en parle à son Chambellan.
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

Ingeburge

Elle savait sa question un peu étonnante mais elle avait besoin de savoir. Après tout les Ambassadeurs étaient en première ligne, il fallait bien qu'elle sache ce qu'ils ressentaient. Un travail ne peut être efficace que si la personne chargée de le faire est à l'aise.
Oui, elle avait besoin de savoir et c'était à dessein qu'elle avait posé ces questions-là à Della. Elle avait perçu que la jeune femme serait franche avec elle et n'userait pas de faux-semblants.

La Duchesse de Bourgogne répondit :
— Non, je ne vous excuse pas car voyez-vous, il n'y a rien à excuser. Vous vous contenez de livrer votre sentiment et vos idées et je n'attendais pas autre chose. Et, je vous en remercie car cette franchise m'est nécessaire et que c'est ainsi que nous pourrons avancer.

Pour moi, la diplomatie doit être efficace. Tisser des liens, se faire connaître, récolter des informations... tout cela est nécessaire. Mais le travail diplomatique n'est rien s'il ne s'ancre pas dans la réalité et dans le concret. Un traité d'amitié avec le Béarn? Fort bien mais si demain nous sommes envahis, le Béarn pourra simplement protester de son soutien et de sa compassion, pas davantage.

Mais je sais hélas que pour certains, plus on signe de traité, mieux c'est, c'est le signe d'une intense activité. Je ne suis pas dans cette optique et c'est pourquoi j'ai besoin de savoir ce que chaque ambassadeur pense afin d'avancer et d'essayer, pourquoi pas, de construire une diplomatie différente.
Je sais que ce ne sera pas aisé mais je tenterai et cela doit être fait avec l'ensemble des diplomates car cela touche à l'organisation même de la diplomatie bourguignonne et sa philosophie.

Alors, non, non, je ne vous demanderai pas de laisser votre place, bien au contraire. Je vous conseillerai simplement de réfléchir à ce que vous voulez pour changer ce qui ne vous convient pas.

Merci à vous Votre Excellence.
Puis, elle ajouta, un peu plus légère :
— J'espère que vous avez proposé à votre homologue de Toulouse quelques bouteilles du vin de votre domaine... quelle meilleure manière de présenter la Bourgogne?

La duchesse inclina légèrement la tête puis, ses yeux parcoururent la salle à la recherche du prochain diplomate devant s'exprimer... Elle dit :
— Votre Excellence Umondel, je vous écoute.
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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!

Della

Il y a des moments que l'on ne regrette jamais, des mots que l'on est heureux d'avoir prononcés et des situations que l'on est fier d'avoir connues.
L'échange avec la Duchesse était de cette trempe-là !

A plusieurs reprises, déjà, j'avais apprécié l'attitude de cette femme.
Si je comprenais moins bien comment on pouvait tenir à la fois le spirituel et le temporel, je subodorais chez elle, un talent réel pour la gouvernance. Ingeburge était ce genre de femmes à qui l'on résiste difficilement. Non pas qu'elle parût forte physiquement mais il y avait dans son regard, une détermination qui semblait à toute épreuve, promettant de mettre à genoux celui qui s'aventurerait à l'affronter.

Elle osait, comme moi quelques instants plus tôt, dire devant tous les diplomates ici réunis, que le rouage diplomatique qui tournait si bien, en Bourgogne, avait besoin d'être huilé, avec une huile différente. Et ça, ça me plut !
Je me doutais que certains dans cette salle devaient maugréer et ne pas être tout à fait du même avis ! Cela me plut aussi.

Votre Grâce, je suis heureuse, croyez-le bien, d'avoir été entendue et...comprise dans ma vision de la Diplomatie.
Soyez assurée que je vais me mettre au plus vite, à cette réflexion que vous proposez.
Je souris à l'évocation du vin de Beaumont. Je fus touchée que sa Grâce y pense, y repense. Je gardai l'espoir qu'elle avait apprécié ce vin.

La Bourgogne, c'est aussi le vin évidemment ! Le sieur Hulki en a reçu, bien entendu...celui de Beaumont...cela va sans dire.
Je m'inclinai une fois encore, en pensant à la remarque du sieur Tristan sur les courbettes, et me retirai, laissant la place au suivant.
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Umondel

Umondel, après avoir écouté ses collègues, posa son verre de cidre, et s'avança devant la Duchesse. S'inclinant devant elle, il s'éclaircit la voix.

Votre Grâce,

Ma vision de la diplomatie est basée sur l'établissement de liens étroits entre les ambassadeurs homologues de deux duchés. Outre le fait de prendre possession du bureau à la Basilique Saint-André et à l'ambassade du duché ami, j'estime que des contacts par mésange permettent de mieux présenter la Bourgogne que nous représentons, et de mieux voir comment fonctionnent les autres provinces.

J'ai ainsi pu être convié à des réceptions et à des galas en Alençon qui m'ont permis de m'intégrer davantage au duché, et à mieux voir ce dont ils avaient besoin.
Je sais que certains de mes collègues n'ont pas d'homologue et je leur propose alors de se rapprocher du Chambellan ou Vice-Chambellan local et d'instaurer avec celui-ci le climat dont j'ai parlé.

Notre rôle n'est pas seulement limité à la diplomatie. Nous pouvons aussi, pourquoi pas, reprendre quelques idées de gouvernance que nous trouverions intéressantes et que nous pourrions vous soumettre pour bonifier les institutions de Bourgogne.

Un gros chantier me tient à cœur, celui des coopérations judiciaires. Je suis attristé de voir les trop nombreux traités unilatéraux qui alourdissent les étagères de nos bureaux. Le Traite Maathis était une bonne idée lors de sa création, mais est devenu tout à fait inapplicable, si tant est qu'il le fut jamais, car son contenu était trop difficile à mettre en oeuvre.

J'ai proposé une ébauche de reforme de celui-ci, et j'attends toujours que l'on avance à ce sujet. A terme, il me semblerait intéressant de remplacer tous les traités judiciaires existants par le traité Maathis "nouvelle formule". Plus nous rendrons les choses simples, plus nous serons surs que ce sera appliqué.

Voilà, Votre Grâce.
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Asclepiade

Le chambellan écoutait tranquillement les differents propos des ambassadeurs et réfléchissait donc
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Chambellan de Bourgogne
Copiste des Sciences à l'Academie Royale

Ingeburge

Ce fut au tour d'Umondel de s'exprimer et il s'exécuta avec clarté et précision. Le diplomate apporta d'ailleurs quelques suggestions.

Au terme de la présentation qui venait de lui être faite, Ingeburge répondit :
— Je dois avouer que je ne suis pas partisane de l'usage des volatiles hormis lorsqu'il s'agit de pigeons. C'est d'ailleurs bien pour cela que ma MéSaNge ne zinzinule* pas ou presque. Mais vous ne vous contenter pas que de ce moyen, ce qui est une excellente chose et vos suggestions pour contourner le problème de l'absence d'homologue sont à suivre.
Et votre remarque sur ce que peut collecter un ambassadeur en terme d'informations sur le fonctionnement des institutions ou la gestion d'un duché m'intéresse grandement.
Sur la question de la coopération judiciaire enfin, j'ai effectivement ouïe dire qu'un travail de réforme était mené mais rien ne m'a jamais été présenté. Je vous invite donc à le faire afin que le conseil ducal puisse en discuter.

Merci à vous, Votre Excellence, pour cette présentation.

La duchesse jeta un petit coup d'œil à Asclepiade qui paraissait songeur puis, elle déclara :
— Il me semble que c'est maintenant au tour du Commandant Aeaeda. Elle chercha le responsable de la SRB des yeux.

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* Et oui, la mésange zinzinule, c'est ainsi que l'on désigne son action de crier. Ce mot n'est-il pas exquis?

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Nathanielle

[HRP : Rho ouais enfin de retour

. Enfin je vais pas faire que d'entrer et sortir, donc je vais écrire une lettre comme je l'avais dis à LJD Ingeburge.]

Nathanielle avait pris le temps de rédiger quelques lignes avant de partir réellement pour ses urgentes affaires. Quelques minutes de retard sur son programme pour écrire à la Duchesse ne lui ferrait certainement pas défaut.
Alors elle se lança en espérant que sa belle ne dérangerait pas trop le court de la réunion.

Citation:

De nous, Nathanielle Pêche-Pont, Vice-Chambellan de Bourgogne
A vous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Duchesse de Bourgogne

Premièrement, nous nous excusons d'avoir dû nous retirer de cette réunion mais les devoirs m'étaient trop pressants et importants pour que je puisse me permettre de les faire attendre.
Pourtant, cette réunion étant bien pour tout le corps diplomatique nous y compris nous vous envoyons ci joint un compte rendu de nos activités diplomatiques afin que vous puissiez vous rendre compte du travail accompli dans toutes les branches de la diplomatie.

A daté du troisième jour du mois d'août, seul un traité est en cours avec les Provinces Germanophones et en attente de se faire scellé par le Duché de Bourgogne (HRP : ce qui est à présent fait). La Franche-Comté est toujours entrain d'étudier les possibilités de modifications du traité Maathis et son Excellence Odomar essaye de demander à la Savoie d'en faire de même puisque ce Duché fait également parti du Maathis. Malheureusement les discussions à propos de ce traité s'éternisent et rien de bien constructif n'en sort pour le moment.

Nous entretenons de bons contacts avec la plupart des Provinces du SRING ou encore la Venise. En ce qui concerne l'Helvétie, nous essayons encore de prendre contact avec leur Chancelier mais leur système diplomatique à l'air bien plus complexe que celui du Royaume ou même de l'Empire.
Nos contacts avec les Provinces Germanophones sont aussi assez conséquents mais fortement tourner vers l'usage de la MéSaNge ce qui n'est pas pour m'enchanter, mais les discussions bilingues sont souvent plus simples par ce biais.
Pour ce qui est des Provinces Italiophones, nous n'avons aucune connaissance en italien alors les contacts se font ardus. De plus, nous n'avons pas encore découvert un quelconque parchemin nous donnant l'adresse exacte où nous pourrions envoyer pigeon diplomatique.

Nous tenions également à dire que le travail de Vice-Chambellan n'était pas quelque chose à prendre à la légère et que cela demande une quantité de temps assez importante. Surtout quand aucun diplomate n'est attaché à l'une des provinces dont vous avez la charge. Nous n'avons pour nous aider que deux Ambassadeurs qui ne sont autres que Messire Odomar pour la Savoie et Damoiselle Robinettedesbois pour la Franche-Comté. Les fonctions d'Ambassadeur étant effectuées par moi même pour les autres Provinces du SRING ce qui implique que tout n'est pas mis à jour dans les temps car le temps nous manque cruellement.

Enfin pour l'Ambassade du Rouergue, nous n'avons rien à ajouter car notre Homologue est une véritable marmotte mais nous pouvons en tout cas dire qu'il n'y a aucun risque de s'ennuyer quand on est en charge du Rouergue. Le Conseil Comtal se voit changé tous les trois jours, le Recteur n'est jamais le même d'une semaine sur l'autre et nous n'osons vous parler de toutes les révoltes et les pillages qui sont le quotidien des Rouerguats.

Nous pensons avoir fait le tour de notre fonction et n'accaparerons pas plus votre temps de ce fait.

Que le Très Haut veille sur vous et la Bourgogne votre Grâce.

Vice-Chambellan de Bourgogne près le SRING et les Provinces Indépendantes et Ambassadrice près le Rouergue.

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Ou Nadège Ambroise... Dite Nadkiroul

Ingeburge

Une lettre fut portée à Ingeburge qui la déplia. Elle lut ensuite la missive en diagonale, se promettant de la relire plus en profondeur une fois tous les diplomates passés.
Mais elle était contente de recevoir un courrier de Nathanielle qui avait pensé à faire son bilan alors qu'elle avait dû se retirer.
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[RP]Quand la Duchesse veut rencontrer les Diplomates