[RP] Le Puits aux Souhaits d’Angoulême

Comme à son habitude, Sadelange flânait dans les rues et ruelles de la cité quand ses pas le guidèrent vers une petite ruelle apparemment fort peu fréquentée.
Le long du chemin son regard fut attiré par une forme ressemblant à une porte, il décida de s’en approcher. C'était bien une porte et une clôture de pierre, le tout complètement cachés par une épaisse végétation. Sadelange poussa la porte difficilement, et là il découvrit un vaste espace vert. Tout était comme la porte et le muret, recouvert par la végétation. Il y avait aussi de ci de la des bancs de pierre, une marre et plus loin un puit.

Il se rappela qu’il y a quelques mois, lors de son premier passage en la cité, il avait croisé quelques anciens de celle-ci avec qui il avait sympathisé. Ils lui avaient contés une histoire disant qu'il y a fort longtemps existait un endroit ou se trouvait un puit, « Le Puit aux Souhaits ». Les villageois venaient y jeter une pièce et faire un souhait. D’après les anciens ce puit avait le pouvoir quelques fois de réaliser les vœux. Mais les villageois venaient aussi en ce lieu pour s'y promener, se reposer, rêver. Certains des anciens présents se souvenaient avec nostalgie de quelques belles ballades et déclarations qu’ils avaient icelieu faites à celles qui maintenant étaient leurs tendres épouses. Leurs regards semblaient égarés, un scintillement était perceptible, doux souvenirs d’une vie. Selon eux ce lieu auraient connu moult naissances de sentiments amoureux. Toujours suivant leurs dires, à la nuit tombée il arrivait quelques fois que le vent fasse virevolter de magnifiques mots d’amour qui résonnant doucement venaient entourer et inspirait les couples qui se trouvaient la. Mais le lieu connu aussi des pleures, des déchirures, des espoirs envolés, des cœurs s’y sont brisés, certains à jamais.

L’histoire raconte qu’une magnifique jeune femme avait perdu celui qu’elle appelait son ange et chaque soir depuis ce soir tragique qui à jamais brisa sa vie elle se rendait là prés du puit pour y jeter une pièce et faire un vœu, son vœu. Durant des dizaines d’années elle resta fidèle à son amour perdu et ne passa jamais un seul soir de cette vie de tristesse sans icelieu étre passé jeter sa pièce et faire son vœu. Cela se fit jusqu’à un soir de printemps ou comme à son habitude elle se rendit en cet endroit. On la vit y pénétrer mais jamais elle n’en ressortit. L’histoire dit qu’elle y avait disparu sans aucune trace laissée.

Sadelange souriait en se remémorant cette discussion. Il ne croyait point à un quelconque pouvoir qu’aurait ce puit encore qu’il lui avait été permis quelques fois d’assister à de troublants événements dont il n’avait explications plausibles. L’histoire était belle et plaisante à entendre.

Il se dit qu'il serait bien de redonner vie à cet endroit et puis un peu d’exercice ne lui ferait point de mal. Il se mit au travail.

Il enleva d'abord la porte en bois qui avait beaucoup souffert avec le temps, puis il commença à enlever la végétation. Il travailla sans relâche à restaurer la beauté dentant de l'endroit, on ne le vit que peu en taverne. Il passait une grande partie de son temps icelieu. C’est tard le soir qu’en sa demeure prés de sa douce Night il rentrait.
Après plusieurs jours de travail, Sadelange se posa sur un des bancs de pierre et regarda autour de lui.



Le travail était terminé. L'endroit respirait le calme et la tranquillité, une douce atmosphère s'en échappait, Sadelange eut un sourire de satisfaction. C’était là, le genre d’endroit qu’il affectionnait.
Après un moment la nuit lentement recouvrit le lieu. La lune y diffusait une douce et légère lumière le rendant encore plus beau. Il se rendit prés de la marre, s'adossant contre un vieux chêne il laissa son regard parcourir celle-ci admirant les étoiles qui s’y reflétaient.

Fatigué, petit à petit Sadelange se laissa emporter par ses rêves. Il rêve, dans son rêve se matérialise une partie de l’histoire que les anciens lui avaient conté. Il voit une Dame d’un grand age, à ses cotés un ange. Ils semblent heureux, en harmonie. L’ange met un genoux à terre, prend la main de la Dame dans la sienne et lui conte une histoire, une partie de vie, il lui conte son amour mais surtout pourquoi un soir il disparut. Ses mots prononcés résonnèrent dans le rêve de Sadelange:

Sur une plage un ange est allongé
Loin de sa belle un temps il à du se retirer
Endormit les ailes refermées
Il dort apaisé pourrait on penser
Mais le cauchemar se glisse dans la nuit
L’ange entrevoit un reflet
Triste miroir, reflet noir
Ce cauchemar murmure en lui
Du bruit, des torches et des cris
Lumière dans la nuit
Pour la prise d’une vie
Caché dans le noir l’ange à peur
Traîné frapper, jeter à terre
Comme un animal traqué que l’on vient d’attraper
Il veut s’envoler mais déjà il est attaché
Cris de victoire
Danse autour d’un corps affolé
L’ange enchaîné regarde et écoute
Son cœur se brise
Les morceaux sur la plage s’éparpillent
Une dernière fois sa main frôle le sable
Enchaîné et traîné, ses ailes se déchirent
Ses plumes tombent, son sang laisse une traîné
Puis le village ou le bûcher est dressé
Des coups de pieds, des pierres et des mots dur l’accueillent
Il regarde affolé mais ne peut plus s’envoler
Soudain une chaleur, le feu est allumé
Doucement ses ailes noircissent
Au contact de la fumée
Attaché il voit autour de lui une farandole se créer
Dansons et fêtons la mort d’un ange
L’ange regarde le ciel étoilés
Vers sa douce vont ses dernières pensées
La douleur l’envahit totalement
Une dernière fois il les regarde
L’ange pleure
L’ange meurt.

Mais un ange ne meurt jamais. Il peut le laisser croire aux hommes. Les laisser fêter ce qu’il pense étre une victoire face à ce qu’ils ne comprennent point et qui leur fait peur.

Quand l’ange cessa ses mots le visage et le corps de la vieille Dame changèrent. C’était maintenant une jeune et éblouissante femme qui devant l’ange se tenait. Elle était redevenue la méme qu’à l’époque ou il avait disparu. L’ange se releva et déployant ses ailes il tendit la main à la jeune demoiselle. Il la regarda souriant puis l’appelant d’un nom de Déesse il l’invita à le suivre maintenant et à jamais. Doucement dans le ciel étoilée ils disparurent.

Sadelange se réveille brusquement. Il se redresse, regarde autour de lui tendant l’oreille. Rien, non il ne voit ni n’entend rien. Il sourit, ce n’était là qu’un rêve inspirait par l’histoire, belle et triste histoire comme l’amour quelques fois peut l’étre. Magnifique mais si cruelle et dur quelques fois. Ce n’était la que la fin qu’il espérait qu’avait eut la vielle Dame du Puit au Souhaits.

Décidément se dit-il ce lieu est peut étre bien un lieu d’espoir et puis ma foie une pièce de ci de la ainsi jeté si un peu de cet espoir elle peut apporter, alors pourquoi hésiter. Sadelange se leva et se rendit souriant prés du puit, là il y jeta une pièce et fit un vœux, pschuuutttttttt.
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Ex sergent de police de la ville de Bazas
Ma demeure: http://lemanoir.forumactif.net/index.htm
Mi sueño, mi Esperanza, mi dolor

Cela faisait maintenant longtemps que Sadelange n’avait point passé un moment dans un endroit qu’il aimait à jouer de la flûte pour s’évader un peu. Il décida de se rendre au Puit aux Souhaits. Laissant ses bottes résonner sur les pavés des rues et ruelles de la cité c’est tranquillement qu’il y parvint alors que déjà la nuit avait enveloppée la belle cité d’Angoulême.

Il n’était point revenu depuis qu’il avait fini de restaurer le lieu. Sadelange passa prêt du puit laissant ses doigts effleurer les vielles pierres le composant puis se rendit prêt de la mare ou contre un vieux chêne il s’adossa. La nuit était certes fraîche mais ce n’était point là encore les froides nuits d’hiver qui bientôt feraient leurs apparitions. Un vent léger soufflait laissant son sifflement se mélanger avec les bruits des animaux nocturnes présents sur les lieux.

Sadelange porta son regard vers le ciel parait d’étoiles. Elles étaient moins nombreuses qu’en période d’été mais encore suffisamment présentes pour offrir un spectacle que Sade aimait découvrir. Après un moment il laissa son regard se poser sur la petite étendu d’eau. La lune et les étoiles s’y reflétant semblaient danser sur l’eau grâce au souffle du vent qui ridait celle-ci. Souriant il sortit sa flûte de sa besace puis entama un douce mélopée laissant ses notes accompagner cette danse irréelle.

Après un long moment, Sade se releva, rangea sa flûte dans sa besace puis prit la direction de sa demeure ou sa douce Night devait l’attendre.
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Ex sergent de police de la ville de Bazas
Ma demeure: http://lemanoir.forumactif.net/index.htm
Mi sueño, mi Esperanza, mi dolor

Night n'avait encore jamais mis les pieds au Puit des Souhaits depuis que son tendre l'avait restauré il y avait maintenant plusieurs jours de cela. Curieuse de nature, elle était intriguée à quoi ressemblait ce lieu. Son imagination se mit en marche, elle le voyait très agréable et calme. Elle ne s'était pas trompée, lorsqu'elle poussa la petite porte au fond de la ruelle que Sade lui avait indiqué, ses yeux étaient comme des billes et un sourire vint s'inscrire sur ses lèvres.

Il y avait plusieurs banc de pierre pour s'asseoir un moment tranquillement, beaucoup d'arbres, de plantes, de la verdure et un petit ruisseau qui coulait doucement. Ce lieu inspirait la tranquillité, le calme, l'apaisement, la sérénité, une certaine harmonie. Elle savait qu'elle adorerait se rendre ici pour se ballader sans avoir de but précis. Elle se dirigea vers le puit, le chose essentielle de cet endroit.

Eh bien, mon Sade a fait un merveilleux travail avec ce lieu, me voilà une fois de plus fiére de ce qu'il accomplit.

Elle sourit toute seule puis comme le voulait la tradition, elle prit une piéce dans sa poche, elle tourna le dos au puit et par dessus son épaule, elle jeta sa piéce au fond. Un "ploup" remonta jusqu'à ses oreilles et elle fit un voeu. Un voeu qu'elle ne divulguerait pas, sinon c'est bien connu de tous, le souhait ne se réalisera pas. Elle décida d'aller s'asseoir sur un des bancs pour rester un petit moment ici. Mais vraiment petit, car le temps ne pretait pas à rester des heures malheureusement.

Elle se leva puis partit en direction d'une taverne pour boire une bonne chopine !
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Le Coquelicot : Le rouge pour la passion qui nous habite, la fleur pour l'amour qui nous unit.

Sylvere un peu désœuvrée et le vague à l’âme ,laiisant ses pas l’amener ou bon leur semblent , le regard absent , l’humeur maussade …elle errait comme elle l’a toujours si bien fait,se sentant comme à l’accoutumé seule, pas à sa place , à la recherche d’un coin ou se laisser aller et ou elle pourrait se reprendre.
Cachée derrière quelques branches elle aperçut un muret l’endroit parfait pour s’y reposer….elle se laissa choir comme un gros sac, ferma les yeux se remplit les poumons de ce bon air frais jusqu’au tressaillement tant la froideur l’avait pénétrée
Elle recommença l’exercice plusieurs fois et n’en pouvant plus de se sentir glacée, chercha du regard un endroit plus abrité .Elle découvrit ainsi le calme des lieux ainsi qu un puit si beau d’être si vieux .
Elle pensa a son ami qui avait il y a quelque temps fait rejaillir du passé une autre et l avait rendu presque magique avec un simple écus et un souhait .

Humm un souhait la belle affaire …. moi qui ne sais plus rêver pfffffff
[i]
Elle inspira encore pour ordonner ses idées…..

Ma fille la solitude n’est dure que quand on apprécie plus de n’être qu’en sa propre compagnie !!!

Sur ses mots serra son dernier écu dans sa poche d’un geste prompt le jeta dans le trou attendit le bruit sourd e m‘impacte de l‘eau ,. se leva vivement et reprit sa route apportant ainsi un peu de chaleur en son corps , haussa les épaules et se dit

Dans ma solitude prime mon ami le plus intime …ma saleté d’espérance ….
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Avant de partir Méli avait couru jusqu'au puis à souhait, elle devait faire un vœux et voir ce bel endroit qui lui rappeler son ami pari lui aussi...
Mais lui il allait revenir bientôt! Elle en était sure!

Pour Sadelange! Que ce puits trouvé par toi t'envoie toute mon affection puisses tu trouver ce que tu chercher et revenir auprès de ta Night! Nulle autre femme ne saurai t'aimer comme elle!

Elle jeta un denier dans le puits...

Veille sur mon schumi qu'il ne lui arrive rien! Veille sur cette ville que je chérie! Veille sur Matpel guéris le bien... Merci!

Elle jeta un écus puis se volatilisa aussi vite qu'elle était venue!
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A la nuit tombée, alors que la lune sort doucement son nez d'un cache nez duveteux, un homme au pas peu assuré approche du puits au souhait. La brise fade des terres lui caresse le visage, ne plissant pas son visage où des ridules apparaissent déjà, souvenir des traversées et des marées. Les jointures blanchies de sa main droite trahissent l'émotion qui s'empare de lui.

Il se penche lentement au dessus du puits, cherchant le regard de la lune. Il lui sourit doucement, comme on sourit au visage de son aimée. Dans un murmure, il ouvre sa main, laissant choir deux perles brillantes, l'une de sa main, l'autre de son menton.

S'essuyant du revers de sa manche, il sourit au visage irisé de la lune.

" Au r'voir toi! j'peux plus t'attendr'. D't'façon, tu r'viendras jamais. Au r'voir joli souv'nir. J't'aim', vraiment vraiment fort."

[Entre Chienne et Loup, avant un réveil douloureux]


Nessty s'était enroulée dans la vieille cape qu'un homme ensorceleur avait un jour déposé affectueusement sur ses épaules et se saisit la bride de son cheval pour l'entrainer au pas au travers des ruelles pavées sans réveiller les habitants. Bien que pas mal d'entre eux semblait ne point dormir.

Malgré l'heure avancée de la nuit, les chandelles scintillaient encore dans certaines maisonnées et notamment à la mairie où les soldats étrangers semblaient festoyaient autour d'une bouteille. Des ombres furtives se faufilaient au coin des rues avec l'espoir de ne pas être vues. L'ombre d'habitants innocents et intriguant depuis peu en raison des tumultes soulevés par une période fort trouble pour eux, non l'ombre de l'un de ces malfrats rencontrés autour d'une chopine. Elle savait ces derniers en leur campement en train de cuver sagement. Le loup était bien en la bergerie mais ce n'était point l'un de cette meute chantant la liberté qu'elle avait appris à connaitre ici.

Un Loup qui commençait d’avoir petite part
Aux Brebis de son voisinage,
Crut qu’il fallait s’aider de la peau du Renard
Et faire un nouveau personnage.
Il s’habille en Berger, endosse un Hoqueton,
Fait sa Houlette d’un bâton,
Sans oublier la Cornemuse.
Pour pousser jusqu’au bout la ruse,
Il aurait volontiers écrit sur son chapeau :
« C’est moi qui suis Guillot, berger de ce troupeau. »
Sa personne étant ainsi faite
Et ses pieds de devant posés sur sa Houlette,
Guillot le sycophante approche doucement.
Guillot, le vrai Guillot, étendu sur l’herbette,
Dormait alors profondément.
Son Chien dormait aussi, comme aussi sa Musette.
La plupart des Brebis dormaient pareillement.
L’Hypocrite les laissa faire,
Et pour pouvoir mener vers son fort les Brebis
Il voulut ajouter la parole aux habits ;
Chose qu’il croyait nécessaire.
Mais cela gâta son affaire,
Il ne put du Pasteur contrefaire la voix.
Le ton dont il parla fit retentir les Bois,
Et découvrit tout le mystère.
Chacun se réveille à ce son,
Les Brebis, le Chien, le Garçon.
Le pauvre Loup, dans cet esclandre,
Empêché par son Hoqueton,
Ne put ni fuir ni se défendre.
Toujours par quelque endroit Fourbes se laissent prendre :
Quiconque est Loup agisse en Loup ;
C’est le plus certain de beaucoup.
[de Giovanni Mario Verdizotti : Il lupe e le pecore in Cento Favole.]


La gueuse avait besoin de réfléchir, encore, et seule une chevauchée dans la nuit lui apporterait cette bouffée d'oxygène dont elle avait besoin notamment après plusieurs jours de stationnement dans la même ville.

Arrivée non loin des remparts, elle s'arrêta un instant pour flatter affectueusement l'encolure de sa monture. Jamais elle n'aurait cru que cette brave bête s'en remettrait pour traverser à nouveau avec elle le royaume. Il y a à peine quelques mois, Nessty était arrivée à Niort en se trainant sur une carne décharnée, toutes 2 épuisées par la longue fuite du Béarn. Les voici fringantes comme jamais et piaffant d'impatience pour y retourner. Mais ce soir...

Une poterne en pierre attira son regard. Elle se glissa dans le jardinet soigné et y découvrit un puits sous la pâle lueur nocturne. Sa main se porta spontanément sur la petite lune d'émeraude qu'elle portait autour de son cou et au plus près de son coeur depuis... depuis son premier passage en Périgord.

Tout est si serein ici...

S'installant sur la margelle pour profiter de l'instant de répit qui se dégageait de ce lieux, elle libéra soigneusement sa crinière aux reflets noisettes et disciplinée par son chignon pour la rassembler à nouveau et la tresser. Cette tradition pour conjurer le mauvais sort des boulasseries et surtout pour camoufler sa féminité dans sa cape élimée, elle la réitérait avec plaisir et ferveur ce soir. Chacun de ses gestes étaient emprunts de nombreux souvenirs depuis la Bourgogne. Tout juste si elle n'entendit pas les railleries du grand blondinet et de l'ours du Cuiteux, le tout ponctué par une bise frontale réclamée par son sorcier de pacotille.


Nessty cessa de rêver lorsque ses paroles prononcées à l'âge de l'adolescence et de l'innocence lui revinrent à l'esprit. Elles avaient toujours été son adage, mais cette nuit... cette nuit elle en faisait voeux et jeta une piécette au fond du puits.

Que mes compagnons de routes soient honnêtes et braves.
Que mes amis partagent mes rires et ma générosité.
Que mes proches soient comblés par mon affection.
Que mes ennemis tremblent dans l'ombre.

Il était temps pour cette vilaine de rejoindre l'Hydre qu'elle menait et elle y laisserait sa vie sans hésitation...
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