Aymeric_de_saunhac
Les premières lueurs du jour se lèvent sur les remparts de Carcassone. Mon dernier passage ice-lieu remonte à la terrible séparation. Contraints par nos parents à être séparés il y a quatre ans, je reviens enfin chez moi. Bien que les raisons de mon retour ne soient pas de bons augures, je ne peux mempêcher dattendre avec impatience de voir poindre les premiers oliviers de Montpelher, dentendre les marins arrimer au port et décharger leurs cargaisons ; enfin, apercevoir la demeure où tu te trouves depuis tout ce temps.
Point de lettre ne me précède. Partis dans lurgence, nous navons guère eu le temps de prévenir quiconque de nostre venue. Bien sûr, par ces temps dagitation tu dois te douter que nostre tante a été appelée afin dhonorer son serment tout comme père. Que je sois avec elle nest en revanche pas une évidence, dautant plus que je devais entreprendre un voyage vers le nord avec le Senher Zak et Donà Russo avant quune missive probablement divine ne dévie nostre trajet vers le Languedoc.
Sur les ordres contradictoires de Zak et Russo je mentraine à manuvrer le couillard. Un amas de citrouilles éclatées jonche les extrémités de nostre campement. Heureusement, tante Vanyel a une utilité toute destinée pour cesw cadavres qui sans cela taquineraient nos narines de leurs effluves de légumineuses pourrissantes en plein soleil. La réputation de tante Vanyel de pâtissière avertie nest plus à faire, ses gâteaux sont tous plus merveilleux les uns que les autres.
Lodeur séchappant du fourneau improvisé ne fait quéveiller mes papilles gustatives, entrainant par la même occasion une déconcentration quant à mes affaires de couillards. Une sorte de beuglement provenant de dessous une tente que ma dernière citrouille avait pris pour cible met fin au supplice de mon estomac qui réclame une part du somptueux met délicat qui se prépare.
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Point de lettre ne me précède. Partis dans lurgence, nous navons guère eu le temps de prévenir quiconque de nostre venue. Bien sûr, par ces temps dagitation tu dois te douter que nostre tante a été appelée afin dhonorer son serment tout comme père. Que je sois avec elle nest en revanche pas une évidence, dautant plus que je devais entreprendre un voyage vers le nord avec le Senher Zak et Donà Russo avant quune missive probablement divine ne dévie nostre trajet vers le Languedoc.
Sur les ordres contradictoires de Zak et Russo je mentraine à manuvrer le couillard. Un amas de citrouilles éclatées jonche les extrémités de nostre campement. Heureusement, tante Vanyel a une utilité toute destinée pour cesw cadavres qui sans cela taquineraient nos narines de leurs effluves de légumineuses pourrissantes en plein soleil. La réputation de tante Vanyel de pâtissière avertie nest plus à faire, ses gâteaux sont tous plus merveilleux les uns que les autres.
Lodeur séchappant du fourneau improvisé ne fait quéveiller mes papilles gustatives, entrainant par la même occasion une déconcentration quant à mes affaires de couillards. Une sorte de beuglement provenant de dessous une tente que ma dernière citrouille avait pris pour cible met fin au supplice de mon estomac qui réclame une part du somptueux met délicat qui se prépare.
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