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[RP]Château de la Motte au Bois - Demeure d'Harlegnan

Henrijean01
rentre dans l' édifice et voit le sire agenouyer
apret sa tirade et en sanglot


sire , je comprent se que vous resenter , met croyer moi de la haut il vous voit .
je sais que se ne sont que des mots et j' espère qu'il vous aporte réconfort


lui donne trois baton d'encent

il représente la trilogie , allumer les sur leur tombe et prier si vous en avez le désir

sort de l'édifice et se rend sur la petite tombe de rose et y alume trois batons d' encents et se met à prier

s'est prière finie sent retourne chez lui afin de continuer ses devoir
Zolealie
Au début, Léalie n'avait eu aucune idée de ce qui lui arrivait. Ou etait donc Aristote ? Et Héloïse...? Pourquoi etait-ce sombre, ici, plutot que baigné de lumière ?

Et soudain, son propre corps lui avait apparu, blême, comme endormi, son enfançon a ses cotés. Et Rosa, Merenwen... Ses fils.... Elle voyait tout, comme flottant entre deux mondes.

Tout en se demandant si Aristote ne voulait pas d'elle, ou si c'etait son esprit qui se refusait à quitter ses proches si vite, Léalie s'etait concentrée sur sa famille.

Elle avait vu Duncan sortir en trombe. Elle avait crié son nom, mais au lieu qu'il se retourne, c'est elle qui s'etait retrouvée dans la cathédrale, en un claquement de doigt, comme si le temps n'existait pas pour elle.

Tout à coup, elle se trouvait là....aux cotés de son fils effondré.

Immediatement, elle s'approcha de lui et tenta de lui parler... Il ne l'entendrait surement pas, mais elle ne pouvait le regarder souffrir sans rien faire.


Ne pleurez pas, mon petit... Mon fils, ma vie. Je ne pars pas, je suis là, tout près. Aristote m'attendra ! Je ne puis partir en vous laissant dans cet etat... Mon tout petit, ne pleure pas, maman est là, maman est là....

La litanie fu*t interrompue par l'arrivée de Merenwen, qui s'agenouilla aux cotés de Duncan et lui caressa les cheveux sans mot dire.

Une bouffée de tendresse envahit la comtesse qui n'etait plus. Comme elle etait soulagée de savoir la Blanche à ses cotés. Ses gestes si tendres, son soutien discret... levant la main vers les cheveux de son fils, elle s'apperçut pour la premiere fois que ses membres etaient translucides, comme etherés.... Elle posa sa main sur celle de Margaux... Regarda sa main se fondre dans celle de la jeune femme, et ensemble, du meme geste, elles caresserent les cheveux blonds de Duncan.
Aidan.
Beaucoup de chose en tres peu de temps. Alors qu'il attendait avec impatience dans le Hall d'entrée de la demeure - certes énorme - de Rosa, cette dernière arriva. Aidan la dévisagea un moment, ce demanda ce qu'il ce passait. Comment ce pouvais t'il, qu'une grande Dame tel que Rosa puisse être dans un tel état ? Les yeux légèrement gonflés et rougies comme si plusieurs litres - un peu exagérer - venait a l'instant de sortir pour coulé doucement le long de ces joues. Cela ne rassura certainement pas Aidan qui devint encore plus nerveux et tendu mais suivit tout de même Rosa dans les longs couloirs de son château. Ils retrouvèrent Duncan ainsi que Merenwen devant une grande porte qui devait mené a une chambre. Lealie et Heloïse serrai t'il a l'intérieur ? Derrière cette porte ? Aidan voulu le vérifier sur le champ, mais la stature de Duncan ce mis devant lui en posant une main sur son épaule ? Lui en tout cas n'était pas dans le même état que Rosa. Il était certes aussi nerveux que lui, mais il n'avait pas les yeux rouges. Peut être que ce n'était pas aussi grave dans ce cas ! Il rentra a la suite de son frère dans la chambre derrière eux et il découvrit avec horreur les corps allongés sur le lit de sa mere ainsi que sa jeune sœur qui n'était encore qu'un simple bébé !

« Que ... que c'est t'il passé ? Que ... hmph ... »

Pendant que Duncan tombé a genoux devant le corps de Lealie, Aidan lui était en proie a de nouveau demon. Cela ne pouvais pas etre vrai. Certainement un cauchemar qui allais bientôt ce terminer. Oui ce devait être cela. Le jeune homme devint complètement livide, aussi blanc qu'un spectre. La tête qui lui tourner affreusement. Il s'appuya contre le mur pour éviter de tombé et a taton ce déplaça le long du mur. Il manqué d'air, comme si une main invisible serrer d'une poigne de fer ces poumons. Il réussi a atteindre la fenêtre et l'entrouvrit pour pouvoir y passé sa tête et pouvoir y respirer normalement. Il resta ainsi un moment et quand il ce retourna, n'y Duncan n'y Merenwen n'était pressent dans la pièce. Il ne restait plus que Rosa ainsi que les deux corps étendu sur le lit. Il s'avança vers eux et déposa un baiser sur le front de Lealie avec autant de tendresse et d'amour dont il pouvais faire preuve a ce moment la. Il replaça au passage une petite mèche de cheveux qui barrer le visage de sa mère qui était a pressent si paisible, si gracieux. Il regarda ensuite sa petite sœur qui n'avait pas eu la chance de pouvoir vivre et grandir et devenir une magnifique femme. Aristote la reprit avec lui beaucoup trop tôt. Une seule et unique larme coula le long de sa joue ...

Puis avant que Rosa puisse comprendre ce qu'il ce qu'il ce passé Aidan était déjà sortit de la chambre en trombe. Il avait sortit son épée du fourreau et ce dirigeait déjà vers les étages inférieurs de la demeure en l'espoir de trouvé le coché. C'était a cause de lui si un tel accident avait eu lieu. Si il n'aurai pas était aussi stupide il n'y aurai pas eu autant de mort. Aidan qui avait rejoint les Clairambault depuis peu de temps, lui qui était si heureux d'avoir enfin un père a qui s'identifier, une mère a qui porter un grand amour et bien sur une petite sœur auquel il pourrai protéger tout le long de sa vie. La moitié de ces choses lui a etait reprise beaucoup trop vite, sans qu'Aidan ne puisse rien faire. A cause de la bêtise d'un seul homme ! Il aller payer pour cela. L'addition serra le prix de sa vie ...
Duncan.
Un homme entra dans la cathédrale et s’approcha de Duncan. Celui-ci ne releva pas me tête, il était comme sans forces. Il prit l’encens que l’homme lui tendit, sans dire un mot, sans plus de mouvement qu’il était nécessaire, le laissant repartir sans même le remercier. Duncan ne lui voulait aucun mal mais il semblait incapable de parler, plonger dans une sorte de léthargie.

Il resta un long moment ainsi, sombrant peu à peu dans un songe semi éveillé. Drôle de sensation de chaleur et de douceur rassurante. Il connaissait cette sensation, elle est la même qu’il avait connu petit enfant et même plus tard lorsque sa mère le réconfortait. Était il sur le chemin qui le mènerait à elle ? Allait il retrouver sa mère et sa sœur aux côtés d’Aristote ?
Où n’était ce qu’un rêve ?

Il n’aurait pas été capable de le dire, visiblement incapable de penser de façon rationnelle. Il ce laissa bercer par cette douce présence lui rappelant les bras de sa mère.

Ne pleurez pas, mon petit... Mon fils, ma vie. Je ne pars pas, je suis là, tout près. Aristote m'attendra ! Je ne puis partir en vous laissant dans cet etat... Mon tout petit, ne pleure pas, maman est là, maman est là....

Des mots dans un doux murmure, non pas prononcés dans le creux de l’oreille mais directement dans son cœur. Elle veillait, il en était certain, elle ne l’avait pas abandonné, se refusant le repos éternel qu’elle méritait. Une larme coula sur la joue du jeune homme et dans un murmure presque inaudible il lui répondit "merci, mère"

Douce caresse dans ses cheveux comme pour le rassurer, l’apaiser. Une douceur maternelle que seule une femme qui aime peut donner sans un mot pour exprimer ce sentiment pur. Chaleur et douceur étaient les même que celles ressenties juste avant mais…elles semblaient plus réelles.
Sortit de son demi sommeil, Duncan ouvrit les yeux et releva la tête. Son regard se posa sur celle qui était à ses côtés et, voyant Merenwen, une seule pensée vient à lui. Sa mère ne l’avait pas laissé sans amour, elle savait qu’il serait entre de bonnes mains auprès de sa Blanche. Cette douce caresse qu’il avait ressentit était certes celle de Merenwen mais aussi celle de sa mère, peut être pour lui faire comprendre qu’elle avait confiance et pour lui dire que Merenwen était parfaite pour prendre le relais auprès de lui.

Visage plus détendu, colère passée, il semblait soulagé de savoir que sa mère veillerait sur lui. Sans un mot il posa sa tête dans le creux de l’épaule de Merenwen, reprenant doucement ses forces pour affronter la vie que sa mère lui avait donné.

_________________
[en attente]

Retirez la laisse et la gamelle du chien de garde, il deviendra un loup pour vous !
Zolealie
Contre toute attente, elle l'entendit murmurer "Merci, Mère"...

Aristote est grand, songea-t-elle alors, de m'accorder l'inconcevable présent d'etre entendue de mes proches. Mais pour combien de temps encore....?

Soudain, elle se sentit partir... Non elle voulait rester encore, parler à Merenwen qui pourrait peut etre l'entendre aussi ! Mais elle sentit un baiser sur son front. Quoi ? Qu'est-ce que... ? A présent une colère insidieuse lui parvenait....bientot si puissante qu'on eut dit une vague deferlant sur elle.

Aidan ! Par Aristote, elle avait suivi son ainé malgré elle, abandonnant son cadet à un tourbillon de sentiments plus forts que lui ! Sans plus se debattre elle laissa son esprit quitter la cathedrale pour repartir au chateau d'Harlegnan. Aidan l'appelait, mais elle reviendrait. Elle serait partout à la fois, jusqu'à ce qu'Aristote décide de definitivement l'arracher à ses petits.
Zolealie
Le Noir total. Puis, lentement, la lumiere s'etait faite autour d'elle, mais ce n'etait point la lumière irridescente qu'elle imaginait trouver au paradis.

Il lui fallut un bon moment pour comprendre ce qu'elle voyait. Son propre corps, reposant aux coté de son enfançon, et ses fils entrant dans la pièce. Héloïse devait être à présent dans les bras aimants de son créateur... Pourquoi ne l'avait-elle pas suivie ? Meritait elle l'enfer ?

Elle ne sentait point son corps, mais elle voyait et entendait tout, comme flottant entre deux mondes. Duncan s'effondra à son chevet, embrassant une main qu'elle ne sentait plus vraiment, mais la vague d'amour et de desespoir lui parvint si fort qu'elle crut être son fils à cet instant. Ajoutée à la douleur de Rosa, à l'inquietude de Margaux et au choc d'Aidan, c'etait pire que l'enfer.

Douleur insoutenable, sentiment de culpabilité intense. Duncan sortit de la piece sans un mot. Lealie cria son nom, mais bien sur, il ne l'entendait point.

En un clin d'oeil, la comtesse morte se retrouva en la cathédrale **, auprès de Duncan, effondré devant l'autel, criant contre Aristote, pleurant... Elle lui parla alors, cherchant à le rassurer, et eut l'infini bonheur de l'entendre lui repondre. Ainsi Aristote ne l'avait il pas reniée, mais lui laissait juste un peu de répit... Il comprenait que jamais elle ne pourrait partir sans les avoir consolé, tous....

Le temps n'existait plus, cela elle l'avait compris. Il lui fallait un battement de cil pour se retrouver là ou etaient ses fils. Alors qu'elle consolait son ainé dans la cathedrale, elle s'etait sentie partir à nouveau.

Tout d'abord elle avait voulu resister. Mais la sensation qu'on lui baisait le front l'intrigua... suivie d'une vague de colere si puissante qu'elle s'inquieta.

Aidan !

Elle l'avait laissé auprès de son corps, et visiblement il avait besoin d'elle. Elle se laissa emporter dans le noir à nouveau, pour se retrouver face à son fils cadet, l'epée à la main !

Son coeur etait plein de haine....de desespoir et d'injustice. Duncan avait eté à moitié assoupi lorsqu'il l'avait entendue... Mais comment parvenir à Aidan au milieu de cette fureur ?

Elle essaya de lui parler, de l'apaiser, de l'envelopper de ses bras qui à présent n'etaient plus qu'une brise légère. Ses pensées se concentraient sur l'epée qu'elle devait à tout prix lui enlever avant qu'il ne tue un innocent
.

Je suis là, Aidan.. Je suis là ! Baissez cette epée mon fils... Baissez l'epée... baissez l'epée. Je suis là, je ne pars point encore, mon enfant, calmez vous...

Il devalait l'escalier quatre à quatre, et elle suivait, sans avoir à courrir, par la seule force de son amour. Cet amour pour sa famille qui semblait garantir de la porter vers celui de ses proches qui avait le plus besoin d'elle.

** voir RP Cathédrale
Bebonne
Quelle bonne journée! La cueillette avait été des plus bonnes et Bebonne pensait déjà a la bonne petite tarte qu'elle pourrait préparer ... Mais c'est fascinant comme d'une seconde a l'autre, une journée peut passer de merveilleuse a tragique.
Alors qu'elle retournais vers le village, l'envie d'aller en taverne pressente, elle rencontra Skal. Rencontre des plus banale, échange de bonjours et tout ce qui s'en suive avec beaucoup de respect ... Quand il en vint a lui annoncer la mort de Lealie. Morte? Lealie? Impossible ... une blague surement! Pourtant le soldat de l'Ost ne semblait pas rire du tout. Et si c'était vrai? Aidan?! L'idée de le savoir triste faisait trembler Bebonne. Tout naturellement, elle continua de parler avec Skal quelques instants avant de le laisser rentrer.
Il lui fallait retrouver Aidan. Tel qu'elle le connaissais il aurait une seule façon d'agir, et ce serait surement loin d'être la meilleure. La douleur lors de la perte d'un être cher reste toujours difficilement exprimable. Et cela, Bebonne le savait bien... Aidan avait été la pour elle lors du décès de Miss, elle serait la pour lui aujourd'hui.
C'est donc sans plus attendre, qu'elle se hâta vers le château de sa marraine...

Enfin! On pouvait enfin apercevoir le château tant attendu. Aucun garde sur les marches ... Surement trop occupé a l'intérieur. C'est donc sans bruit qu'elle passa l'immense porte. Une fois rentrée, elle aperçu Aidan. Épée a la main, en train de pousser des cris de toute sorte. Ce qu'il disait n'avait même plus de sens ... Un cocher, des ânes, du beurre? La douleur était vraiment en train de le ronger.
Le regardant, elle ne put dire un seul mot. A cet instant ... quelle pouvait bien être la seule chose qui réussirait a l'atteindre? A lui faire comprendre que sa mère vivra toujours tant qu'il penserait a elle. Bebonne elle-même avait connu cette douleur qui arrache le cœur ... et elle savait très bien que l'accident serait long a admettre.
Quelques larmes commençaient a apparaitre le long des joues de Bebonne. Jamais elle n'avais vu son parrain aussi triste ... et son état lui faisait mal a elle aussi. Doucement, elle s'approcha de lui jusqu'à pouvoir capter son attention.


• Je suis venue pour toi Aidan... Je sais que tout ceci est injuste ... Mais tu ne pourra rien y changer. Ranges cette épée, le sang que tu fera couler ne te la rendra pas ...

C'est alors qu'elle se rapprocha de lui, la seule chose qui lui paru logique a ce moment-la était de le prendre dans ses bras. Lui montrer avec des actes qu'elle serait la pour lui. La pour l'aider a l'accompagner dans ces moments difficile et intense. C'est donc ce qu'elle fit ... elle le serra fort contre elle espérant qu'il se calme légèrement.
Margaux.
[En la Cathédrale]

Leurs corps et leurs âmes étaient si liés en cet instant que la blanche perçut un changement dans l'état d'âme de Duncan sans pour autant en saisir la raison.

C'était comme si elle avait pu voir la colère qui brulait à l'intérieur de lui disparaître. Elle ne relâcha pas son étreinte pour autant, elle attendrait un signe de sa part, le signe qu'il était prêt et si celui-ci devait se faire attendre et bien elle attendrait.

Soudain, il ouvrit les yeux et releva la tête et la regarda avant de reposer la tête sur son épaule.

Elle se rendit alors compte qu'elle se sentait plus seule qu'un instant auparavant, mais qu'elle était également plus apaisée. Alors que la Blanche craignait que Duncan perde jusqu'à l'envie de vivre l'espoir était revenu en elle. Et sa main qui caressait les cheveux de Duncan s'était faite plus légère.

Il y avait tant de choses qu'elle aurait voulu lui dire, tant de pensées qui se bousculaient qu'elle eut du mal à les retenir mais elle le fit pour lui qui avait encore besoin d'un peu de temps.
Si vous saviez comme je vous aime et comme j'aimerais que vous n'ayez pas à ressentir cette peine, songea-t-elle.
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Duncan.
Peu à peu, il reprit des forces et réalisa qu’il ne pouvait pas se laisser aller ainsi. Son père, son frère, ses responsabilités…Merenwen…il ne pouvait pas les laisser, il se devait de ne pas sombrer, d’être fort.
Il prit une grande inspiration et se redressa, sentant ses forces revenir, il se mit debout, posa sa main sur l’autel en signe de paix avec Aristote et se tourna vers sa Blanche.
Accroupi devant elle, il lui prit les mains, il lui était encore impossible de sourire mais son regard se faisait plus tendre et apaisé.


Il faut retourner au Château de la Motte au Bois, Aidan…il lui faut du soutien à lui aussi, il en aura grand besoin, lui qui se faisait une telle joie de rejoindre la famille et d’avoir une mère aimante.


Il aida Merenwen à se relever, il était encore un peu faible et s’appuya légèrement sur elle pour se diriger vers la sortie de la cathédrale.


Je crains que par colère il fasse une bêtise, il l’aimait tellement…

Son frère, Duncan connaissait bien Aidan et il savait qu’il chercherait à venger leur mère, qu’il risquerait de sombrer dans une folie meurtrière passagère et que le premier sur sa liste serait le cocher. Pauvre homme qui avait certainement tout fait pour éviter l’accident et qui devait se sentir coupable de ce qui était arrivé. Mais même le meilleur des cochers ne pouvait pas grand-chose face à des chevaux fous.

Apaiser Aidan était la priorité et préparer les funérailles serait certainement la prochaine étape, une des choses les plus difficiles que Duncan aurait à faire dans sa vie…

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[en attente]

Retirez la laisse et la gamelle du chien de garde, il deviendra un loup pour vous !
Rosa
Rosa restait coite, Duncan étant parti en trombe du Château, suivi de près par la Blanche, Aidan désespéré, que tentait d'aider sa filleule, Bebonne. Une immense fatigue la submergea subitement. La Blonde s'effondra à genoux aux côté de son amie, en sanglotant, elle murmura.


Ah mon amie, pourquoi nous avez-vous quittée, je me sens si inutile, je n'ai pu vous sauver, je ne sais comment aider vos fils. Sainte-Illinda, donnez-moi la force et le courage...

Epuisée, elle resta là, sans bouger, s'endormant dans un sommeil agité, tenant la main de son amie, frêle lien de leur amitié.
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Zolealie
Elle ne pouvait rien pour Aidan. Aveuglé par la haine et la colère, il n'avait aucune chance de l'entendre, pauvre petit. Elle vit avec soulagement Bebonne arriver et le serrer dans ses bras. Que n'avait elle encore des bras solides pour le serrer contre elle ? Mais c'etait justement parce qu'elle n'en avait plus que son fils etait dans cet etat.

Aristote la rappelait, elle le sentait....il la laisserait revenir par moments, si on avait besoin d'elle, du moins c'etait ce qu'une voix irréelle et lointaine lui murmurait.

Léalie, mon amie, pourquoi nous avez vous quittée.....

Encore un peu, supplia l'ectoplasme à son Dieu. Elle m'appelle, l'entendez vous ?

Aristote etant la bonté meme, elle ne fut pas surprise de se retrouver à coté de Rosa, qui tenait la main à present froide qui fut la sienne, il n'y avait pas si longtemps.

Posant sa main transparente sur l'epaule de Rosa, elle tenta de lui envoyer une vague de tendresse. Duncan avait pu l'entendre dans un moment d'assoupissement, et l'espoir que Rosa le puisse aussi lui vint. Un flot de paroles sortit de son coeur, puisqu'elle n'avait plus de bouche.


Vous n'etes pas inutile. Mon heure avait sonnée. Mes fils sont aimés et entourés de votre filleule et Dame d'Atour. Aidez-les. Soyez le roc des femmes qui les soutiennent... Soyez la force derrière celles qui sont en premiere ligne...et surtout, songez à votre enfant. Je suis là, mon amie et si je dois partir, je jure de revenir vous tenir la main si vous m'appelez.
Rosa
Une onde de chaleur sur l'épaule, une voix douce aux oreilles, une paix dans le coeur...Rosa fut lentement tirée de son état de moitié somnolence, lorsqu'une onde de choc la parcourut. Avait-elle rêvé? Comme si la main inerte de son amie lui avait redonné un peu de force et d'espoir.. mais à présent autre chose l'attirait vers la vie... une douleur sourde et soudaine, comme un étau autour de ses entrailles.

Recroquevillée, elle tenta d'appeler Bertine, plus qu'un cri, ce fut un murmure, répété, plus fort cette fois.


Bertine... Bertiiiiine, venez vite!

La jeune femme accourut vers elle, lui faisant des remontrances, accompagnée de près par Toinette.

Enfin, Ma Dame, que faites-vous là, par terre, dans votre état, vous devriez vous reposer, Dame Margaux vous gronderait si elle vous voyait là.

Son flot de paroles se tarit, lorsqu'elle vit les traits particulièrement crispés de sa maîtresse, qui se tenait le ventre comme convulsivement. Son langage d'antan lui revint rapidement.

Boudiou Ma Dame, me dites pas que le ptiot va venir, maintenant?

Un gémissement sourd confirma ses soupçons. Branle-bas de combat, un certain affolement régna à nouveau dans le Château...
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--Toinette
Son époux, puis sa maîtresse l'avaient quittée. La vieille Toinette en avait vécu des deuils, mais ces deux là, si rapprochés, avaient eu raison de sa force de caractère légendaire, et elle trainaît des pieds derriere la jeune Bertine, comme dans du cotton, la tête vide.

La vie allait pourtant la tirer de sa léthargie plus vite que prévu. Voilà que la vicomtesse, qui l'acceuillait chez elle durant ces moments tragiques, et sur laquelle la vieille femme avait toujours compté pour son expertise dans bien des moments difficiles comme les accouchements de Léalie, ou l'accident de Duncan, se trouvait en position de faiblesse pour une fois.

On ne pouvait accourir à ses cotés en criant : Appelez dame Rosa, vite ! Non, cette fois c'etait Dame Rosa elle-même qui entrait en labeur, le visage crispé et les mains moites.

Toinette se retrouva à genoux à coté d'elle en un clin d'oeil, son malheur oublié pour le moment. Lui parlant d'une voix claire, ferme et rassurante, d'instinct, comme si l'urgence de la situation avait balayé tout le reste. C'est à peine si elle avait conscience du corps de sa bien aimée maitresse à quelques pouces de là.


Vicomtesse, tout va bien se passer. Respirez par petits à coups, et restez calme. Connaissez vous un autre médecin que je puisse faire appeler à votre chevet ? Sinon, je ne vous inquietez pas, je vous ai vu faire tant de fois que je vous assisterai moi meme, et je jure par Aristote que mes vieilles mains ne trembleront pas.

Elle leva la tête vers Bertine, dont l'affolement semblait difficilement contenu.

Bertine, fais mander deux grands gaillards, qu'ils viennent porter Dame Rosa en sa chambrée. Puis tu feras mander Dame Margaux, la vicomtesse va avoir besoin de tenir la main d'une amie. Tu feras enfin prévenir le Vicomte que sa femme est en train d'accoucher, avant de revenir m'aider.

Si elle avait eu deux secondes pour prendre un peu de recul, la vieille femme aurait certainement rougi de prendre ainsi le controle d'une maisonnée pour laquelle elle ne travaillait pas, mais pour l'heure, son instint seul la dirigeait.
Rosa
Toinette avait pris les choses en mains, Aristote soit loué, au moins Rosa était entre des mains expertes. Après la série d'ordres donnés ici et là, elle ajouta faiblement.

Bertine, appelez aussi Melusine dans son échoppe, s'il vous plait.

Deux gardes aidèrent à porter Rosa dans sa chambre, heureusement, ils étaient bien entraînés. Elle tâcha de respirer, le plus calmement possible. Elle avait beau déjà avoir aidé à l'accouchement de parturientes, lorsqu'il s'agissait du sien...c'était autre chose.

Par Sainte-Illinda, le Vicomte, son époux, espérons qu'il soit joignable. Tant de questions, tant de douleurs aussi. Elle qui avait connu la guerre, les privations.. heu non j'exagère, les épreuves, elle n'avait pourtant pas été préparée à celle-là la plus grande de toutes.

En son fort intérieur, elle pensa très fort: Léalie, comment avez-vous fait pour en avoir quatre?

Bertine s'en fut quérir Dame Margaux, Melusine et faire envoyer un coursier chez le Vicomte.

Rosa soupira:


Meren, reviens vite...
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Zolealie
Brave Toinette, forte même au plus fort de son deuil. Léalie leva les yeux au ciel. Oui, c'est bon j'ai compris, chacun de mes proches a quelqu'un d'autre pour l'aider, je ne suis pas indispensable. Murmura-t-elle au Très Haut.

N'empêche, elle n'avait pas envie de partir tout de suite non plus, na.
Si Aristote etait grand, Léalie était têtue. Et comme pour lui donner raison, voilà Rosa qui lui parlait, ou presque.

Léalie, comment avez-vous fait pour en avoir quatre ?

La comtesse leva les yeux au ciel, l'air de dire : "Et toc ! on a encore besoin de moi" puis s'approcha de la Vicomtesse, le sourire aux lèvres.

Je n'en ai accouché que 3, ma chère... L'adoption, quelle merveilleuse chose, on a tout l'amour sans la douleur !

Ne sachant pas si ça aiderait, mais profitant qu'Aristote semblait décidément dans un bon jour pour céder aux caprices d'une mortelle - déjà morte en plus- et la laissait aux cotés de son amie, elle s'assit sur le lit de Rosa et lui caressa les cheveux.

Allons, mon amie. Vous êtes la mieux entrainée des débutantes. N'est-ce pas vous qui m'avez appris à respirer correctement ? Margaux arrive. Si elle tarde trop j'irai hurler dans son oreille, promis. Ce sera bientot fini et vos souffrances s'envoleront à la seconde ou vous verrez votre héritier.

Flute, elle venait de lui gacher sa surprise... Esperons que Rosa n'ait pas entendu ses mots, mais juste ressenti l'idée générale. Vite, détourner son attention sur autre chose. Et de souffler à son oreille, pouf pouf pouf, comme pour lui donner le rythme. Ridicule ? Surement, si on eut pu la voir, mais la mort à cela de bien qu'on peut faire le clown sans risquer d'etre la risée de quiconque.

En attendant Margaux, je vais vous tenir la main, moi. Vous pouvez serrer aussi fort qu'il vous plaira, vous ne pouvez pas me faire mal !

Et de rire comme une gamine en posant sa main au travers de celle de son amie. Décidement, Léalie etait plus légère de coeur morte que vivante.
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