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[RP]Château de la Motte au Bois - Demeure d'Harlegnan

_kael
Par delà les plaines la nouvelle commençait à se répandre en terre flamande. Léalie de Clairambault n'était plus.

Aux premiers dires qui circulaient _kael n'y avait prêté aucun attention. Les petites gens disaient souvent n'importe quoi quand ils parlaient de famille noble. De plus, bien qu'il ne connaissait la Comtesse que sommairement il la savait solide.
Elle venait d'accoucher il y a peu et d'après ce qui se disait, elle et l'enfant se portaient bien.
Mais la rumeur avait grandi et prenait des proportions inquiètantes. Après moult renseignements glânés à droite et à gauche il fallait malheureusement se rendre compte de l'évidence...

Léalie reposait apparemment au Château de la Motte au Bois, chez son amie Rosa. _kael pris donc chemin afin de se rendre en ce lieu de deuil. Durant le trajet il pensait à Duncan et à Aidan, tout deux FSF comme lui. A Wuggalix aussi, et enfin à Louis- Alexandre... Quel gâchis!!!

Au Château c'était le branle-bas de combat, les uns allaient dans un sens, les autres dans la direction opposée.
Le Bailli avait quand même pu arracher à un garde que Dame Rosa allait donné le jour à son enfant.
Bien... Il rendrait homage plus tard, il ne servait à rien de venir encombrer encore plus, ce qui était déjà une journée hors du commun...

Avant de partir il pu entre-apercevoir Aidan en compagnie de Bebonne. Le regard des deux hommes se croisèrent, ça suffisait à _kael pour transmettre à son ami toute sa sympathie.

Peu après le Bailli, triste, descendait la route afin de regagner la ville et ses tavernes...
Bebonne
Le dialogue s'instaurait peu a peu entre Bebonne et son parrain. Sa colère semblait enfin faire place a la tristesse et a la résignation... La douleur n'était pas facile a dépasser mais apparemment il n'était pas le seul a souffrir puisque dans un moment de silence, un grand cri se fit entendre.

Avec étonnement, la demoiselle regarda Aidan qui semblait tout autant perdu qu'elle. Que pouvait-il bien se passer?
Sa marraine? Avait-elle un soucis? Décidément la journée s'annonçait pleine en rebondissements... Bons ou mauvais... Soucieuse de savoir ce qui pouvait bien se passer, elle chercha du regard quelqu'un qui pourrait les aider.
Toinette passait alors dans le couloir devant elle. Le pas pressé et décidé ... elle n'était pourtant pas stressée, Bebonne alla a sa rencontre pour savoir la raison des cris.

L'accouchement? Bebonne mis quelques minutes a comprendre que sa marraine était en train de donner la vie... Alors que peu de temps auparavant, Aristote avait rappelé a lui une de ses fidèles, voila qu'il offrait la vie. Enfin, pas le temps de penser a ce paradoxe, Bebonne regarda son parrain un peu perdue, que faire?! Elle fixa les yeux de son parrain espérant trouver une réponse a la question ... Mais rien ne venait... Une chose est sure, il fallait qu'elle soit la pour sa marraine comme elle l'avait été pour la jeune fille a de nombreuse reprise.
Espérant qu'il la comprendrais, Bebonne embrassa sur les deux joues son parrain avant de le prendre dans ses bras une dernière fois.


Il faut que j'aille voir comment va ma marraine. Ces cris m'effraient légèrement et je suis sure qu'elle a besoin de présence de gens qui l'aiment. Fais attention a toi ...

Elle savait qu'inviter son parrain a monter voir Rosa était quelque peu déplacé, elle préféra alors le laisser ici et reprendre leur conversation plus tard. De toute façon, elle n'était pas sans croiser Aidan ...

Une fois auprès de sa marraine, elle aida Toinette a la rafraichir quelques peu en lui passant un linge mouillé sur le visage. Les traits de sa marraines étaient tirés par la douleur et la voir dans cet état était assez déstabilisant pour la jeune fille. Mais il lui fallait rester forte ... Oublier la douleur semblait impossible, il fallait donc qu'elle l'aide a la supporter.


Puis-je faire quelque chose pour vous? J'voudrais bien vous faire rire ... mais trouver une histoire drôle en ce moment c'est pas vraiment des plus simple.

Ne sachant que dire, Bebonne prefera rester silencieuse et se contenta de continuer a humidifier le visage de sa marraine.
Skal
Le soldat avait prévenu, Duncan, Aidan et Bebonne au passage.
Il lui restait plus qu’a rentrer au château pour soutenir moralement Dame Rosa.
Il reparti sur son cheval en direction de la Motte de bois.

Une fois à l’intérieur du château, il se demanda ou était passé les domestiques, il y avait personne dans les couloirs, qu’elle que chose se tramer cela faisait aucun doute.
Il se dépêcha alors d’entrer dans la chambre de Rosa.
Il resta bouche bée en voyant Rosa couché dans son lit en compagnie de Toinette et Bebonne.
Après quelques secondes d’étonnement, il se reprit et interrogea les domestiques pour savoir se qui se passait.
Il comprit alors que Rosa accoucher de son bébé.
Etant son fidele garde du corps, il se devait d’être à ses cotés pour cet instant douloureux et magnifique à la fois.


Dame Rosa, je suis la….je vais rester pas loin de la porte si vous avez besoin de quoi que se soit faite moi appeler.

d’un geste rapide de son bras, il fit virevolter sa cape en se tournant en direction de la porte pour monter la garde.
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Melusine34
Que de monde dans cette maison !! Était ce toujours comme ça? Pas vraiment le moment de se poser la question remarque. Prévenue puis escortée par Bertille la jeune herboriste arriva enfin dans la chambre de Rosa. A Skal qui attendait a la porte et parce que c'est encore son ami qu'elle connaissait le mieux dans cette maisonnée elle confia sa cape et son écharpe:

Pourriez-vous m'garder ça Skal? J'vous revaudrai ça - un sourire et une bise amicale- Faudra veiller a ce qu'aucun homme ou fille non encore mère n'entre.... du moins avant que je ne vienne vous faire signe.


Pas vraiment le temps de faire des politesses, et comme souvent dans ses cas là un ton vif et sans réplique avait fait son apparition dans la voix de la brunette.

Une fois dans la chambre elle regarda ses mains et grimaça : hors de question d’approcher la parturiente avec son bandage. Elle dénoua donc la fine gaze qui maintenait en place son attelle et une fois libérée avisa un nécessaire de toilette et lava ses mains. Se faisant elle prit le temps d’un rapide coup d’œil dans la chambre :


Toinette, attisez un peu le feu voulez vous ? et faites chauffer de l’eau nous en aurons besoin pour la toilette.

Bertille, je vais avoir besoin de linges et de langes savez-vous où trouver ça ?

Bebonne…
-elle marqua alors une pause et d’une voix plus douce et moins directive elle poursuivi- J’ai demandé a Skal de s’assurer qu’aucun homme n’entre avant que Rosa ne soit libérée et accepte les visites. Mais vous les connaissez… -sourire en coin- des colosses sans peur ni reproches mais qui devant les mystères de la naissance se sentent désarmés et vite effrayés…une présence rassurante leur sera je pense d’un grand secours


Comment lui faire comprendre en douceur qu’elle aurait aimé l’avoir a ses côtés mais que n’étant ni instruite de ce qui allait suivre ni mère elle-même il était préférable qu’elle ne voit pas la naissance et tout ce qui entourait ce moment si particulier avant que de ne le vivre elle-même… pas simple vraiment… mais la naissance était toujours un moment fort impressionnant, presque effrayant parfois dont on ne comprenait vraiment la beauté qu’après avoir sois même donné la vie disait on. Et pour être tout a fait franche la brunette se serait bien passée elle-même être confronté a cette réalité de cette manière : la première fois qu’elle avait vécu ce moment elle avait presque manqué de jurer ne jamais vouloir en passer par là elle-même…

Elle s’essuya les mains et enfin a même de s’approcher de la Vicomtesse, Mélusine s’assit sur le bord du lit et lui dit d’une voix qu’elle voulu douce et rassurante :

Rosa, je vais pas vous apprendre comment cela se passe –sourit- et pour cause c’est vous qui m’avez appris. Je vais donc vous demander de vous calmer autant que possible et de vous concentrer sur votre respiration : régulière autant que vous le pourrez.

Puis lui tendant un morceau de bois recouvert de cuir : au besoin, si la douleur se fait trop forte mordez ceci sans vergogne. Si jamais cela ne suffisait pas à vous soulager j’ai pris la liberté d’amener avec moi de l’huile de jasmin blanc ne vous en faites pas.

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Rosa
Bebonne aidait la Blonde de son mieux, humectant son front, Toinette préparait déjà le nécessaire. Mel arriva, à temps semblait-il pour la délivrance. Bertine acheva les préparatifs sous les indications de Mel. Sans aucun doute, la Blonde était dans de bonnes mains. D'ailleurs, il lui sembla tenir une main encourageante, sensation étrange. Invisible mais si présente, de douces paroles à l'oreille. Enfin, elle ne s'attarda pas dessus, les douleurs se faisant plus présentes.


Rosa, je vais pas vous apprendre comment cela se passe –sourit- et pour cause c’est vous qui m’avez appris. Je vais donc vous demander de vous calmer autant que possible et de vous concentrer sur votre respiration : régulière autant que vous le pourrez.


Elle se concentra donc à respirer calmement, le plus lentement possible, soufflant, surtout entre deux grimaces. Par Aristote, certainement il n'était pas une mauvaise chose que les homme soient bannis de cette chambrée ainsi que les jeunes filles, étant dans ces moments-là extrêmement peu à son avantage. Bertine alla tenir compagnie à Bebonne, pouvant ainsi rassurer les hommes présents.

Les douleurs étaient à présent insupportables, elle accepta un peu malgré elle de prendre le morceau de cuir mais auparavant elle ne put s'empêcher de demander.


Je peux...avoir une gorgée de blonde? S'il vous plait, j'ai soif...très soif...
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Zolealie
Toinette, Melusine, Bebonne, Skal. La Blonde des flandres etait bien entourée, et Léalie sentait ce courant d'air flou l'envahir, l'emporter.

Pas déjà, je voudrais voir son enfant !

Aristote a beau etre patient et bon, quand c'est l'heure, c'est l'heure. Avec un soupir et un dernier baiser sur le front de son amie, Léalie se laissa évanouir dans l'oubli, souriant à l'idée de voir à quoi ressemblait le paradis, et de revoir sa fille... Mais priant qu'on la laisse revenir en visite quelques fois, s'assurer que tout son petit monde allait bien.
Margaux.
En la Cathédrale, Duncan avait recouvré des forces, la volonté et le courage de vivre cette vie.
Sans attendre Margaux prit les mains qu'il lui tendait et les serra pour lui témoigner à nouveau sa présence et son amour.
Elle lui avait promis de tout faire pour son bonheur et elle comptait bien s'y tenir.


Il faut retourner au Château de la Motte au Bois, Aidan…il lui faut du soutien à lui aussi, il en aura grand besoin, lui qui se faisait une telle joie de rejoindre la famille et d’avoir une mère aimante.

Aidan... Le pauvre... Vous avez raison, rentrons vite, il ne faut pas le laisser seul... votre mère... elle n'aimerait pas cela.

Elle le soutint pour sortir de la Cathédrale et ils chevauchèrent côte à côte pour rejoindre le Château de la Motte au Bois. Château qui semblait bien agité, encore plus qu'auparavant. Elle chercha le regard de Duncan.

Que se passe-t-il ? Rien de grave j'espère...

Une fois dans la cour, la Blanche sauta à bas de son cheval qu'elle confia aux bons soins d'un page qui passait là. Elle attrapa les rênes de la monture de Duncan, posa sa main sur sa jambe et leva les yeux vers lui.
Duncan, j'aurais voulu rester à vos côtés auprès d'Aidan, mais il me faut aller voir ce qu'il se trame à l'intérieur. De plus, j'imagine que vous avez besoin d'être seuls... entre frères.

La Blanche tourna alors les talons et franchit rapidement les quelques mètres qui la séparait de la porte de la demeure.
Elle se laissa alors guider vers la chambre de Rosa par ses gens sans pour autant entendre leurs conversations qui ne tournait qu'autour de la délivrance de leur maîtresse qui ne tarderait pas.


Bebonne ma nièce ? Que fais-tu ici ? Bertine ? Skal ? Que se passe-t-il ?

Une fois les réponses obtenues, Margaux frappa doucement à la porte et entra refermant la porte derrière elle et s'empressant de rejoindre le chevet de Rosa.

Mélusine, ma sœur et toi Rosa ! Comment les choses se présentent-elles ? Elle se saisit d'un ligne humide qu'elle passa sur le front de la très future mère tout en tenant sa main de l'autre.
Elle se souvint alors de la douleur qu'elle avait ressentit en mettant Lunes au monde. Douleur qu'elle avait enduré sans faillir malgré son jeune age de l'époque. Douleur d'être seule sans mère pour l'entourer, seule dans ce couvent de Bretagne. La joie avait vite succédé à la vue de cet enfant, enfant qu'elle venait alors de mettre au monde... enfant qu'on lui avait arraché si brutalement... la douleur était alors revenue.

Pour Rosa, il n'en serait rien et deux Blanches seraient là pour y veiller.

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Aidan.
Aidan était dans une colère folle il faut dire ce qui est. Si le pauvre coche serrai passé devant lui, un instant auparavant, il aurai était certain que le pauvre bougre aurai gouté au tranchant de son épée. Mais un entonnement des plus improbables ce déroula, le jeune Bebonnie, sa petite filleule - que si l'on y regarder bien - était devenu femme, avait était elle aussi prévenu par Skal. Bonne ou mauvaise chose ? Il n'aurai su le dire au premier abord, mais plus tard il saura que sans son intervention, il aurai tué un jeune innocent.

Mais alors qu'ils étaient en pleine conversation Bebonne et lui, quelque chose d'encore plus étrange ce déroula ! Un cri, aigu retentit dans le château tout entier. Que ce passait t'il donc encore ? Lealie était revenu a la vie ? Non, non cela ne pouvait être vrai. Quoi alors ? Bebonne alla ce renseigner auprès des domestiques qui grimpé les escaliers et ils apprirent donc que Rosa était sur le point de donner la vie a son jeune enfant. Qu'elle triste revirement de situation. Il y a quelques heures a peine, Heloïse, sa jeune sœur qui venait elle aussi a peine de naitre mourrai et voila qu'Aristote mettait en place la venu au monde d'un autre enfant devant le nez d'Aidan. Ce moquerai t'il de lui ? Un pincement au cœur, il laissa donc partir Bebonne vers les étages supérieurs pour voir si elle pouvait donné un coup de main a sa Marraine.

Et lui, que pouvait t'il faire a present ? Aidan sortit du château. Il ce savait incapable de pouvoir aidé Rosa dans un tel moment. Il n'avait jamais fait de quelconque étude dans l'art de la médecine et serrai plus un poids qu'une aide a la Vicomtesse. Il alla donc s'assoir dans le parc devant l'immense battisse. Pendant son moment de solitude, il repensa au moment - certes peu nombreux, mais tellement magnifique - qu'il avait passé avec celle qui l'avait prit au sein de sa famille et lui avait donné l'amour qu'une mère donne a son fils, l'amour qu'Aidan n'avait jamais eu.

Il lâcha un long soupire attristé. Mais du remues ménage a l'entrée du château le fit sortir de ces pensés. A croire que la Château de la Motte au Bois était la destination en vogue du moment. Ce fut Kael , un FSF, un de ces hommes de surcroit. Il demanda quelque chose a l'une des servantes, puis fit demi tour pour partir. Il remarqua Aidan juste avant de quitté le château et lui fit un regard compatissant. Mais a peine Kael partit, voila que Melusine arrivait avec l'une des servantes a Rosa. Elles rentrèrent rapidement dans le château sans même l'apercevoir. Puis c'est alors que son petit/grand frère - il va falloir qu'on sache qui et qui a la fin - arriva au château en compagnie de Merenwen. La blanche rentra aussi rapidement dans le château, laissa Duncan seul devant le parvis. Aidan ce leva alors et alla en sa direction.


« Duncan ... »

Puis il le prit dans ces bras en une longue étreinte avec force et amour dans ces gestes.
Melusine34
Le travail avait bien commencé et la délivrance ne tarderait plus Les traits crispés sous l’effet de la douleur, Rosa tenait bon. Concentrée Mélusine faisait son possible pour l’encourager : un sourire d'encouragement sur les lèvres, une voix qu'elle adoucit en voyant la souffrance se peindre sur le visage de la future maman ; et surtout une appréhension qui évanoui au moment même où elle vit entrer sa sœur dans la chambre.

Rosa a écrit:
Je peux...avoir une gorgée de blonde? S'il vous plait, j'ai soif...très soif...


Margaux a écrit:
Mélusine, ma sœur et toi Rosa ! Comment les choses se présentent-elles ?


Bien Margaux. Entends-tu ? Dame Rosa retrouve déjà quelques réflexes de premier secours –dit elle d’un ton taquin, puis plus sérieusement- toute la bière que vous voudrez Rosa, mais avant un dernier effort s’il vous plait, votre enfançon arrive.

Une contraction plus forte que les précédentes et … Margaux vient m’aider il est là ! Il est là !

Mélusine soutint le petit être alors que sa sœur le recueillait dans un linge propre, le frictionna vigoureusement et le libéra des liens qui le retenaient encore à sa mère.

Abasourdie, Mel ne sut que laver ses mains et la regarder faire. Le cri du tout nouveau né la fit sortir de sa torpeur et emplie son cœur d’une joie et d’un soulagement sans pareil : il vit !

Elles le lavèrent ensuite avec milles précautions profitant de ce moment pour vérifier que tout allait bien. Rassurées , Mélusine s’approcha de Rosa, souriante épongea les perles de sueur qui ornaient son front alors que Margaux lui présentait et lui déposait dans les bras son enfançon.

Jugeant que les deux amies aimeraient partager ce moment ensemble, la brune blanche s’écarta . Elle rejoint Bertille et Toinette :


Madame est fort éprouvée et a soif. Je pense qu’une chope de blonde l’aiderai a se remettre. Optez pour la meilleure de la maison, rien ne saurait être trop beau pour fêter l’arrivée d’un héritier.
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Rosa
Bien Margaux. Entends-tu ? Dame Rosa retrouve déjà quelques réflexes de premier secours –dit elle d’un ton taquin, puis plus sérieusement- toute la bière que vous voudrez Rosa, mais avant un dernier effort s’il vous plait, votre enfançon arrive.

Pas le temps pour la bière, le bébé arrivait déjà, une douleur plus forte que les autres, une envie de pousser... et les premiers vagissements commençaient. Epuisée, Rosa se laissa aller sur les coussins. Elle n'en revenait pas, elle était maman. Elle eut une pensée pour son amie, la vie partait une autre revenait. Ce petit être resterait à jamais lié à sa chère disparue. Une question la turlupinait cependant, elle voulut en être certaine.

Mel, dites-moi, c'est bien un garçon? Un héritier?

A l'acquiescement de celle-ci, elle savait que son époux serait vraiment ravi. Elle sourit d'un air fatigué mais épanoui à son amie Margaux. Elle qui l'avait connue jeune fille, femme, et à présent maman. Un petit air triste en songeant à son époux, qu'on ne savait pas vraiment où joindre. Cependant, à observer la petite bouille de son enfançon tout frais lui fit changer les idées... ainsi que la grande chope de Blonde apportée par Bertine.

Il s'appellera Balthasar Maximilien Kremroat d'Harlegnan, selon les désirs de mon époux.

Puis, s'adressant à ses amies, elle continua:

Je vous remercie infiniment pour votre aide...à présent il faudra aller chercher Monseigneur Alhysis, si elle est disponible pour organiser la veillée funèbre, regardez avec Duncan, ce qu'il désire faire.
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Margaux.
Les paroles de Mélusine la firent rire mais ne l'étonnèrent pas. Rosa et son amour pour la Bière... leur histoire était légendaire.

Oui ma sœur, j'entends bien ! Crois moi aucune autre parole n'aurait pu mieux m'éclairer sur son état !
Allez Rosa, la délivrance est proche et tu pourras bientôt bercer cet enfançon tout ton soul.


Une contraction fut plus douloureuse annonçant l'arrivée tant attendue de l'héritier de la Famille d'Harlegnan car oui il s'agissait bel et bien d'un héritier !
Margaux avait accouru à l'appel de Mélusine qui avait été parfaite dans son rôle de sage femme. Elle avait appris de la meilleure personne qui soit comment aurait-il pu en être autrement. La Blanche blonde
(bah oui yen a deux ^^) avait recueilli le petit être porté par Mélusine dans un linge propre.

Un regard surpris fut posé sur la brunette, elle s'en était sortie à merveille, ne le voyait-elle pas ? Elle semblait avoir perdu ses moyens devant la fragilité de ce petit corps quand la douleur de l'enfantement ne l'avait pas fait broncher. Puis l'enfant cria et l'apprentie sembla revivre, Margaux saisit alors la crainte qui avait comme paralysé sa jeune sœur.


Tout va bien, l'enfant va bien, murmura-t-elle à son oreille, tu as été parfaite.

Puis l'enfant fut présenté à sa mère, moment d'émotion pour les deux amies qui se sourirent. Elles en avaient fait du chemin les deux blondes depuis qu'elles se connaissait.
Margaux baissa alors les yeux sur son ventre posant sa main dessus. Elle avait été mère une fois mais n'avait jamais pu profiter réellement de se bonheur. Aurait-elle la joie de revivre ses instants à nouveau ? Partagerait-elle ce bonheur avec l'homme qui occupait à présent toutes ses pensées ? Elle l'espérait de tout cœur mais seul Aristote savait ce qu'il adviendrait d'eux. Lui seul savait... ils étaient en revanche deux à pouvoir tout faire pour que leur bonheur perdure et elle ne manquerait pas à sa promesse peu lui importait les embuches qui se trouveraient sur son passage. Elle n'avait pas pour habitude de fuir devant les défis.


Il s'appellera Balthasar Maximilien Kremroat d'Harlegnan, selon les désirs de mon époux.

Sortie de sa rêverie au son des derniers mots de Rosa, Margaux sourit à la mère et se pencha sur l'enfant caressant sa joue d'une main légère.
Il est magnifique Rosa.

Je vous remercie infiniment pour votre aide...à présent il faudra aller chercher Monseigneur Alhysis, si elle est disponible pour organiser la veillée funèbre, regardez avec Duncan, ce qu'il désire faire.

La veillée funèbre.. oui... bafouilla-t-elle. Oh elle n'avait pas oublié le tragique accident qui s'était déroulé plus tôt. Comment allait-elle aborder le sujet ? Duncan et Aidan se trouvaient non loin. Avaient-ils pu parler ?

Tu as raison Rosa... je vais aller descendre et voir ce que Duncan et Aidan comptent faire. La main sur la poignée de porte, elle se retourna et sourit à la vue de ce tableau magnifique qu'était cette nouvelle mère, le regard plongé dans les yeux de son enfant.
Un instant plus tard, elle avait quitté la pièce s'inquiétant à présent de la conversation qui était à venir.

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Duncan.
Le chagrin était toujours bien présent et pas prêt de s’en aller. Mais il fallait reprendre le dessus, trop de monde comptait sur lui, son frère, son père, sa Blanche, ses amis, sans compter les postes qu’il occupait.

C’est accompagné de Merenwen qu’il quitta la Cathédrale et chevaucha jusqu’au domaine de la Motte au Bois.
Il pensait retrouver son frère entrain de se recueillir près de leur mère et de leur petite sœur mais c’est un Château encore plus agité qu’il trouva, que pouvait il s’être encore passé pour que tous soient sur le qui vive ?


Que se passe-t-il ? Rien de grave j'espère...

J’espère qu’il n’est pas arrivé un autre malheur.

Duncan, j'aurais voulu rester à vos côtés auprès d'Aidan, mais il me faut aller voir ce qu'il se trame à l'intérieur. De plus, j'imagine que vous avez besoin d'être seuls... entre frères.

Allez y et faite moi prévenir si vous avez besoin de mon aide. Je vais chercher Aidan…

La Blanche passa la porte du Château, laissant Duncan seul, sans savoir par où commencer pour trouver son frère. Qu’avait il bien pu faire durant tout ce temps ? Cette agitation ne serait pas due au fait qu’il se soit vengé de la mort de leur mère ? Dans quel état pouvait il bien être ?
Tant de questions qui traversaient l’esprit du jeune Seigneur de Bourbourg.
Alors qu’il allait partir à sa recherche, voilà qu’Aidan vint à lui, on pouvait lire la tristesse sur son visage, certainement la même qu’on pouvait voir sur celui de Duncan.

A peine Aidan était il arrivé à la hauteur de Duncan qu’il le prit dans ses bras. Duncan le serra fort, sans un mot, l’émotion qu’ils faisaient passer par cette simple étreinte valait tous les discours.

Deux frères, ils ne l’avaient pas toujours été. Aidan et Duncan se connaissaient depuis l’enfance. Le premier orphelin et le second fils de Bourgeois, à l’époque. Dès leur première rencontre il c’étaient liés d’amitié, ne faisant plus rien l’un sans l’autre, ils étaient devenus inséparables.
Lorsqu’ils eurent grandit, ils s’engagèrent tout deux dans l’OST Flamand, évoluant ensembles même si séparés à cause de la guerre en Bretagne à laquelle Duncan n’avait pu participer à cause de sa charge à la mairie de tournai. Une fois de retour, Aidan et Duncan avaient retrouvés leur complicité, comme si jamais ils ne c’étaient séparés et depuis, plus jamais ils ne l’avaient été aussi longtemps.
C’est plus tard qu’Aidan fut adopté par la famille de Clairambault. Son père et sa mère l’avaient toujours considéré et traité comme un fils et c’est donc tout naturellement que l’adoption se fit.
Aidan était légèrement plus âgé que Duncan et pourtant, très souvent on disait de lui qu’il était le cadet, certainement à cause de son arrivée tardive dans la famille.

Deux frères, ils l’avaient toujours été dans leurs cœurs et le sont maintenant dans le nom et de façon officielle.

Après quelques instant, Duncan s’exprima enfin « Aidan, mon frère », peu de mots mais qui en disaient long.
Il relâcha l’étreinte, et prit Aidan par les épaules.


Sais tu pourquoi il y a encore tant d’agitation ici ? J’ai cru que tu avais fait un bêtise…
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[en attente]

Retirez la laisse et la gamelle du chien de garde, il deviendra un loup pour vous !
Alhysis
L'archeveque arriva devant la grande demeure, elle etait quelque peu perdue, on lui avait demander de venir rapidement icelieu, ses services etaient demandé urgement.

Un poil fatiguée de son retour de limoges, sonna la grand cloche a l'entrée et patienta.
--Bertine
La pauvre Bertine courait en tous sens, entre les décès, la naissance, tout était sens dessus-dessous. La cloche sonna. Qui pouvait-il encore venir? Sans nul doute que ces prochains temps bien du monde passerait.

Elle alla ouvrir et se retrouva nez à nez avec Monseigneur Alhysis. Soulagée elle la salua.


Ah Monseigneur, merci infiniment de vous être déplacée si rapidement, asseyez-vous là un instant. dit-elle en lui désignant un fauteuil dans l'antichambre et lui servant prestement une chope de blonde. L'on viendra rapidement vous expliquer.

Puis elle s'en fut quérir Dame Margaux qui ne devait être très loin.

Melusine34
Rosa a écrit:
Je vous remercie infiniment pour votre aide...à présent il faudra aller chercher Monseigneur Alhysis, si elle est disponible pour organiser la veillée funèbre, regardez avec Duncan, ce qu'il désire faire.


Dame ne vous inquiétez de rien. Pensez d'abord a vous reposer un peu. Nous allons faire prévenir Monseigneur et préparer chambre et maison pour la veillée. -elle rosit alors et se ravisant- Si vous l'acceptez bien sur.

Si je puis me permettre il vous faut songer a reprendre des forces et profiter de ces tous premiers moment avec sa petite Grandeur Balthasar Maximilien -sourire amusé suite a la formule-


[Peu de temps aprés]


Toujours dans la chambre Mélusine aidait Toinette a langer l'enfant et a rendre la chambre présentable pour les visites quand...

Rosa, il me semble entendre le timbre a l'entrée. Ce doit être Dame Alhysis. Je vais vous laisser. Si vous avez besoin de quoi que ce soit n'hésitez pas a me faire mander surtout; je ne serais pas loin.


Elle inclina la tête avec respect et sortit.

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