Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, ..., 13, 14, 15   >   >>

[RP]Château de la Motte au Bois - Demeure d'Harlegnan

Margaux.
Une fois sortie de la chambre de Rosa, la Blanche sourit à Skal et Bebonne et se hâta dans dire un mot sous la menace de voir la marée d'émotions contradictoires se fracasser sur sa trop frêle charpente.
Mélusine se chargerait sûrement de les avertir.

Pour sa part, elle se retira dans un coin du Château dont elle se souvenait qu'il était peu fréquenté du temps où la Dame d'Atours de Rosa se faisait plus présente.

La tête appuyée sur le cadre d'une fenêtre, elle laissa les larmes couler le long de ses joues. Elle n'avait eut que peu de temps pour pleurer son amie jusque là et il avait été de plus en plus difficile de maintenir un calme et un contrôle apparent durant tout ce temps.
Elle éprouvait tant d'émotions différentes à cet instant qu'elle ne savait pas comment son cœur trouvait encore le temps de battre.
Joie pour Rosa, soulagement pour l'enfant et pour Mélusine qui avait du ressentir une grande pression mais qui s'en était sortie la tête haute. Fierté pour l'apprentie, reconnaissance vis à vis de sa nièce présente pour son parrain et sa marraine. De la peine pour Toinette qui venait de perdre sa maîtresse à qui elle était très attachée ainsi que son époux... pour Wuggalix, loin de tous en des moments si tragiques, pour Héloïse arrachée à la vie si jeune, pour Léalie partie alors qu'elle avait certainement encore tant de choses à réaliser... Elle était inquiète, Duncan était-il parvenu à trouver et apaiser son frère, lui qui était encore si affecté ? Quoi de plus normal !

Elle entendit à peine les pas derrière elle :
Dame Margaux ?

Oui, répondit-elle d'une voix fluette tandis qu'elle séchait ses larmes tant bien que mal avant de se retourner.

Bertine que se passe-t-il ?

Une fois avertie, elle remercia Bertine et se hâta de rejoindre l'entrée, priant pour que ses yeux ne soient pas trop rouges. Il n'était pas question pour elle d'ajouter au fardeau de quiconque de l'inquiétude pour sa personne.

Monseigneur Alhysis, merci d'être venue aussi vite. C'est affreux ! Un terrible accident... Dame Léalie, sa fille Héloïse... Elles ne sont plus, elle n'ont pas survécu, dit elle plus calmement.
_________________
Alhysis
L'archeveque vit arriver Merenwen, les yeux boursouffler, elle tentait vraisemblablement de retenir quelque chose d'inquietant.

Monseigneur Alhysis, merci d'être venue aussi vite. C'est affreux ! Un terrible accident... Dame Léalie, sa fille Héloïse... Elles ne sont plus, elle n'ont pas survécu

A cet instant, l'archeveque se signa ...

Qu'Aristote les garde auprès de lui sur le paradis solaire, elle marqua un arret puis ajouta, je vous presente mes sinceres condalences ... si cela peut vous aider dans cet tragique evenement, je serais honorée de pouvoir organiser les funerailles des defuntes.
Margaux.
Je vous présente mes sincères condoléances ... si cela peut vous aider dans cet tragique événement, je serais honorée de pouvoir organiser les funérailles des défuntes.

Margaux remercia l'Archevèque.

J'ai bien peur de ne point vous être très utile pour cela. Le mieux serait que vous puissiez rencontrer ses fils Duncan et Aidan. Eux seuls, en l'absence de leur père, seront à même de vous dire ce qu'ils comptent faire où ce qu'ils aimeraient pour rendre un dernier hommage à leur mère et à leur jeune sœur.

Me permettez-vous d'aller les quérir... je suis sûre qu'ils apprécieront que vous vous chargiez de leurs funérailles.

Sur ces mots, elle sortit dans la cour se hâtant pour ne pas laisser patienter trop longtemps Monseigneur Alhysis.

Où étaient-ils ? Comment se sentaient-ils ?


Duncan, Aidan, appela-t-elle. Monseigneur Alhysis est là ? Elle aimerait vous voir.

Les trouvant enfin elle tendit et prit les mains de Duncan. Je regrette que vous ayez à songer à cela si tôt mais... elle hésita... Il va falloir se charger des funérailles... voulez-vous vous en charger ou préférez-vous que nous le fassions pour vous ?
_________________
Rosa
L'enfant était né, Bertine avait aidé Rosa à être présentable, elle ouvrit ensuite la porte, permettant ainsi à ceux qui le désiraient de voir le nouveau-né. Un peu émue, elle appela Skal, Grand Protecteur de la Vicomtesse et à présent de son enfant également.

Vous pouvez à présent entrer, messire Skal.
_________________
Skal
Skal qui avait attendu un long moment à l'extérieure pour garder la porte et faire en sorte que personne entre entendit enfin Dame Rosa l'appeler.
ça devait être enfin fini, il rentra doucement sans faire trop de bruit pour ne pas effrayer le petit, il salua alors "Oh grande maitresse" (mdr) puis il se tourna vers le petit.


Ah bien Dame Rosa vous l'avez pas raté hein, jvais pas dire qu'il vous ressemble parce que à cette âge la difficile de dire a qui il ressemble, en tout cas c'est un trés beau bébé félicitation.

Il fera un guerrier hors paire j'en suis sur.

_________________
Duncan.
Échanges fraternels interrompus par l’arrivée d’une Blanche. Dans d’autres occasions, Duncan aurait joué les joli cœur avec celle qui, il y a peu (ou il y a bien longtemps…) avait conquis le siens. Mais ce jour, chaque fois qu’elle le rejoignait, il se demandait quelle nouvelle allait elle lui annoncer.

Duncan, Aidan. Monseigneur Alhysis est là ? Elle aimerait vous voir.

L'Archevêque, oui, bien sur, il fallait préparer la cérémonie et l’enterrement. Duncan ressentit un certain soulagement de savoir que ce Monseigneur Alhysis c’était déplacée. Non pas qu’il n’avait pas confiance en les autres membres de l’église mais il souhaitait un bel enterrement pour sa mère et sa sœur, avec le plus haut représentant de l’église en Flandres.

Je regrette que vous ayez à songer à cela si tôt mais... Il va falloir se charger des funérailles... voulez-vous vous en charger ou préférez-vous que nous le fassions pour vous ?


Bien sur, il aurait préféré ne pas avoir à s’occuper de cela mais il le fallait, il devait le faire pour sa mère, il devait reprendre le dessus et faire les choses lui-même pour pouvoir faire son deuil.
Il serra les mains de sa Blanche dans les siennes et la regarda dans les yeux.


Merci de votre proposition mais…je dois m’en occuper.
Conduisez nous à Monseigneur, si vous voulez bien.

_________________
[en attente]

Retirez la laisse et la gamelle du chien de garde, il deviendra un loup pour vous !
Margaux.
Le courage dont Duncan faisait preuve ne la surprenait pas car elle savait l'homme qu'il était, toujours prêt à défendre ce ou ceux en qui il croyait. Aujourd'hui, ce courage était presque palpable, elle le voyait à chaque fois que leur yeux se croisaient.
Oserait-il seulement se laisser aller à la peine quand ils se trouveraient seuls ? Lui faisait-il assez confiance pour cela ?

Serrant avec amour sa main dans la sienne, elle le mena vers l'archevêque accompagnés d'Aidan.


Monseigneur, Duncan, Aidan... peut être avez-vous besoin que je vous laisse seuls... vous avez surement pleins de choses à voir... avant j'ai tout de même une nouvelle à vous annoncer... Rosa vient de mettre au monde un très bel enfant, il se porte bien grâce aux bons soins de Mélusine.

On a fait mieux comme annonce d'heureux évènement songea-t-elle mais elle avait eut beau retourner l'information dans sa tête, elle n'avait trouvé de meilleure formulation... cet enfant et Rosa auraient mérité mieux mais elle en était bien incapable pour l'heure.
Tu as intérêt de te rattraper ma fille, se sermona-t-elle.

_________________
Rosa
Toinette partait chez les moines, heureusement Iphigénie était là pour nourrir le petit Balthasar. Malgré les recommandations d'Achilée, de Margaux et de ses amis, Rosa travaillait, encore et toujours. Par moment une immense lassitude la tenaillait. Prise alors de remords, elle allait se reposer, un moment. Mais son esprit ne lui laissait aucune quiétude, et sans arrêt elle demandait:

Et le marché? Et les impôts? et les funérailles? aussi, ne pouvait-elle se reposer longtemps, il lui fallait rejoindre son bureau, passer ses troupes en revue en caserne...Tout un programme pour cette jeune maman, éprouvée par le chagrin.

Par ailleurs inquiète de n'avoir aucune nouvelles de son époux, elle avait mandé Athus pour qu'il le retrouvât. C'était chose faite. Louis-Hubert était à Lannoy, malade, gravement et ne pouvait plus se déplacer, avait démissionné de sa charge de Chancelier. Une douleur se fit en elle...lui, si loin, tant de temps, et même pour ces moments si importants dans sa vie, son propre époux était absent et de plus elle ne pouvait l'aider et le soigner elle-même.

Elle soupira, levant les yeux brouillés par les larmes au ciel.


Ah mon amie...quels jours difficiles nous vivons, si seulement vous étiez à mes côtés, si nous pouvions encore bavarder, avec insouciance...

Epuisée, elle s'endormit, enfin, pour quelques heures de repos mérité, mais le visage toujours en larmes...
_________________
Rosa
La Maison d'Harlegnan avait repris un train de vie habituel, régulièrement ponctué par des pleurs de nourrisson, nouveauté à laquelle on s'habituait à grand peine. Heureusement Iphigénie s'en occupait à merveille, laissant Rosa travailler à la mairie. La joie reprenait ses droits dans ce foyer dans lequel on avait de bonnes nouvelles du Maître des lieux et cela se voyait à l'air épanoui de la Dame de la maison.
_________________
--Toinette
Ce soir là, la vieille femme grimpa lourdement l'escalier en colimaçon qui menait à la chambrée de la Vicomtesse.

C'foutues marches s' ben trop hautes, on voit qu'c'est construit par des jeunots, pff....

Elle arriva essoufflée à la lourde porte de bois et pour une fois, hésita avant de frapper.

A la mort de son cher péoux Saturnin et de sa douce maîtresse, Duncan et Aidan étiaent bien trop eperdus de chagrin pour penser à la bonne vieille Toinette, et c'est la Vicomtesse qui l'avait, sans sourciller ni hésiter un instant, prise à son service.

La grandeur d'âme de Rosa de Leffe, sa considération pour une vieille servante et la façon dont elle tenait compte qu'elle aussi etait en deuil de Léalie avaient profondément touché le coeur de la paysanne.

Alors lui faire des reproches.... c'etait mal venu, pis c'etait pas comme la Comtesse de Valenciennes à qui, malgré son rang, elle n'avait jamais hésité à tirer les oreilles, l'ayant connue à 15 ans, jeune mariée et toute timide...

Allez ma vieille, du nerf. Elle frappa donc à la porte d'un coup décidé. Une fois, reçue, elle donna une courte révérence, puis d'un ton rendu bourru par la gêne de sa tâche, mais tout de meme plus doux que celui utilisé avec Iphigénie...


M'dame la Vicomtesse.... Faut que j'vous dise. Sauf vot' respect, c'est qu' vous travaillez trop ! J'savions ben que la mairie c'est beaucoup d'effort, et que vous et ma maitr...euh, la comtesse de Valenciennes, ça vous tenait à coeur de protéger Tournai, tout ça mais...

M'dame la Vicomtesse si vous continuez comme ça, vot' petiot il va s'prendre pour de la rôture, à croire que sa mère c'est la nourrice et la cuisinière c'est sa mère grand, moi j'vous l'dis !


Essoufflée, et se demandant si sa franchise n'allait pas lui valoir d'etre chassée de chez la vicomtesse, elle ne baissa pourtant pas les yeux. Après tout, elle ne faisait que dire la vérité, et essayer d'aider l'amie de sa chère Léalie... Si ça lui valait la porte, elle irait se refugier chez son petiot Duncan....
Rosa
La Blonde croulait comme à son habitude sous une paperasse de parchemins, son piegonnier débordait, elle passait la majeure partie de son temps en mairie ou dans son cabinet de travail.

Quelqu'un toqua à la porte et Toinette se présenta, un peu rouge, essoufflée et quelque peu embarrassée. Rosa, encore les pensées dans les chiffres, prêta au départ assez peu d'attention, lorsque les propos de Toinette atteignirent son esprit.


M'dame la Vicomtesse.... Faut que j'vous dise. Sauf vot' respect, c'est qu' vous travaillez trop ! J'savions ben que la mairie c'est beaucoup d'effort, et que vous et ma maitr...euh, la comtesse de Valenciennes, ça vous tenait à coeur de protéger Tournai, tout ça mais...

M'dame la Vicomtesse si vous continuez comme ça, vot' petiot il va s'prendre pour de la rôture, à croire que sa mère c'est la nourrice et la cuisinière c'est sa mère grand, moi j'vous l'dis !


A ces propos, la Vicomtesse en question rougit, pâlit, blêmit avant de se reprendre et de retrouver ses couleurs. Elle n'avait certes pas l'habitude que quelqu'un de sa maison lui parlât ainsi. Mais elle dut reconnaitre qu'elle avait bien raison. Et cela la culpabilisa, était-elle une mère indigne pour qu'elle délaissât ainsi son enfant?

Penaude, elle répondit, d'un ton doux.


Je vous remercie de votre franchise Toinette, ce n'est certes pas agréable à entendre mais vous avez raison, il faut que je passe plus de temps avec mon fils.

Je vous promet de réfléchir à un moyen de réorganiser mon temps afin d'être plus présente.


Rosa congédia Toinette, tout en réfléchissant à ce nouveau défi qui s'annonçait.
_________________
--Toinette
Par la barbe du grand Aristote, vl'a t'y pas que la vicomtesse passait par toutes les couleurs !

La vieille femme baissa les yeux cette fois, par pudeur, certes, mais aussi parce qu'elle se demandait si cette fois elle n'y etait pas allé un peu fort.

Mais c'est qu'elle n'avait jamais servi d'autre femme que Léalie. Sa petite maitresse, qui même mère de trois enfants et comtesse, avait toujours été aux yeux de la vieille paysanne la petite bourgeoise qui se jetait dans ses bras en pleurant quand les temps etaient durs, et qui avait eu tant de mal à se défaire de ses manières spontanées en se mariant dans la haute bourgeoisie.

Fort heureusement, la vicomtesse semblait posséder la même nature compréhensive et simple que son ancienne maitresse, et c'est en réprimant un soupir de soulagement que Toinette ecouta sa réponse courtoise et sans colère.

Elle se retira bien vite. Mais une fois dans l'escalier, l'image du visage timide et rougeaud d'Iphigénie lui vint à l'esprit. Pous sûr, c'te nigaude aurait jamais eu le courage de parler à la vicomtesse.

Le naturel revint au galop, et on entendit la cuisinière ronchonner et soupirer pendant au moins une heure dans les cuisines.


C'est y pas malheureux d'êt' timide comme ça, c'est toujours la vieille Toinette qui s'y colle à parler d'choses pas simples aux maitres... Y'en à ras le bonnet de les entendre s'monter l'bourrichon sans oser ren dire... Mon Saturnin aurait vu ça qu'y se r'tournerait dans sa tombe, pour sur !

Ah, ma pauve p'tite comtesse, ça ça l'aurait fait bien rigoler, de m'voir aller parler comme ça à sa bonne amie...'fin bon, fallait ben l'faire, hein, sinon on aurait eu un vicomte qui s'prend pour un palefrenier à c't'heure...
Rosa
Les missives s'accumulaient, les visites en caserne se faisaient plus rares, Rosa n'était guère habituée à ainsi déserter ces tâches, mais elle avait pris à coeur la remarque de Toinette et passait plus de temps en compagnie de son fils, Balthasar, la nourrice dans les parages tout de même. Contrairement à ce qu'elle avait craint, cela lui plaisait, et se surprenait souvent à sourire voire même à rire en voyant les grimaces et sourires de son bébé. Son coeur, attendri, changeait lentement ses priorités.

Ayant travaillé toute sa vie, mis tout son coeur à la tâche pour la ville, le Comté, elle pensait à présent un peu plus à sa famille, à maintenir les relations avec ses amis. Du travail, elle n'en manquerait jamais, mais des amis... Songeant avec tristesse au départ prématuré de sa grande amie, la Comtesse de Valencienne, elle se dit que la vie était bien trop courte, pour ne pas s'occuper des générations futures, de son fils...

_________________
Louishubert
La maisonnée grouillait comme rarement.
Les domestiques étaient en état d'alerte. Le maître s'énervait. La demeure d'Harlegnan se transformait en quartier général des élections comtales et le Cerf était gonflé à bloc. Plusieurs de la maisonnée ne l'avaient même jamais vu ainsi, mais les plus vieux, eux, se souvenaient bien les campagnes glorieuses du passé et l'élan fébrile qui parcourait les pièces de l'hostel les faisait sourire tant il leur rappelait le jeune temps du Vicomte.

Des gens entraient et sortaient. Des courriers étaient écrits. On recrutait des lieutenants politiques, des militants. On reformait le plus possible les réseaux de contact rouillé. On ressortait de vieux discours pour en préparer de nouveaux. Bref, on préparait le retour de Louis-Hubert d'Harlegnan en politique comtale.

Le mot d'ordre était simple: do or die.
Rosa
La demeure était en constants bouleversements. On avait utilisé certaines salles d'une aile du château pour en faire un lieu de formation de futurs maires, la nurserie était toujours aussi bruyante et la nourrice passablement occupée à veiller sur le rejeton des maîtres de maison. Il se servait du hochet avec grande dextérité, au plus grand plaisir de Skal, qui serait chargé plus tard de lui apprendre le maniement des armes.

Les bureaux des maîtres étaient toujours bien remplis: Nombreux visiteurs avaient audience avec le Cerf, nombreux pigeons assaillaient Rosa, les laissant tous deux fort occupés.

Cette demeure vivait, oui, intensément, ce qui n'était pas pour déplaire à la Blonde, même si un certain calme lui manquait parfois.
Maridsa lui avait dit de se détendre. Oui, mais quand? Comment?

Elle prit le parti de se dégourdir les jambes dans les jardins, profitant des pâles rayons du soleil d'hiver, histoire de se changer les idées.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, ..., 13, 14, 15   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)