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[RP]Château de la Motte au Bois - Demeure d'Harlegnan

Rosa
Nombreux événements avaient eu lieu ces derniers temps: décès de la Comtesse Léalie de Clairambault, naissance de son fils Balthasar, décès de son époux Louis-Hubert, le Château de Bruges en difficulté.

La Blonde était vannée. Après avoir passé 6 mandatures à la Mairie, elle revint en son Château, prendre quelques repos, s'occuper de son fils, sortir, prendre l'air et oublier un moment les soucis quotidiens. Le printemps faisait son apparition et les rayons du soleil faisaient de brèves apparition dans le ciel. Rosa, accompagnée donc d'Iphigénie et de Balthasar se promenèrent dans les jardins du Château, profitant de la douceur de l'air. Douceur relative mais qui faisait du bien. Offrant son visage aux rayons blancs du soleil elle soupira de plaisir. Enfin un peu de trêve, de repos... Enfin...

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--Iphigenie
Au fil des jours, des mois, la loyauté d'Iphigénie s'était lentement transférée de son ancienne maîtresse à la Vicomtesse de la Motte au Bois.

Une femme douce, forte, généreuse, et son fils un poupon en pleine forme qui buvait avidement, tappait sur tout, riait fort et pleurait encore plus fort. Un garçon, donc, un qui grandirait bien et ferait la fierté de sa famille.

Contrairement à Toinette, Iphigénie ouvrait rarement la bouche. Elle avait donc regardé sa maitresse souffrir sans un mot, deuil après deuil. Dame Léalie et son enfançon, puis le maitre des lieux...Sans son amie, sans son époux, la jeune veuve avait fait face. Une ombre de tristesse passait parfois dans ses yeux lorsqu'elle regardait son fils désormais privé de père, mais elle cachait bien sa peine, et encore mieux sa fatigue tous ces longs mois à gérer la ville quand d'autres se seraient retirées pour pleurer.

L'enfant dans les bras, elle marchait aux cotés de Rosa, lui jetant de temps à autre un regard par en dessous. Aujourd'hui libérée de ses devoirs de maire, elle semblait enfin reprendre un peu de rose aux joues et apprécier sa promenade. C'etait un grand jour que ce jour. L'ainé des Clairambault épousait la dame d'atour de sa maitresse. La nourrice se râcla la gorge et se fit violence pour adresser la parole à la Vicomtesse en premier.


Souhaiterez vous emmener monsieur Balthazar aux noces, madame ? dit-elle d'une toute petite voix.
Rosa
La voix d'Iphigénie, si rare, en sa présence sorti Rosa des pensées dans lesquelles elle s'était réfugiée. Un instant de réflexion puis un sourire. La Blonde opina gaiement du chef.

Excellente idée Iphigénie, je n'ai que trop peu sorti mon fils, peu de gens le connaissent et puis cela nous fera le plus grand bien à lui, moi, vous, Bertine d'assister à un mariage, surtout celui-là.

Elle sourit ravie, à cette expectative, songeant déjà à comment son héritier devrait être vêtu, le choix de sa robe et ces préoccupations bien féminines lui redonnèrent de l'entrain.

Il nous faudra nous habiller de couleurs, je porterais mes bijoux, en cette occasion amusons-nous, je ne puis assister à ce mariage en grand deuil. Nous pouvons commencer les préparatifs, choisir les tenues....

Rosa commençait à babiller, soulagée par cette idée inattendue qui lui ouvrait d'heureuses perspectives, un changement bienvenu dans son quotidien et ses soucis.
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--Iphigenie
Excellente idée Iphigénie....

Rouge jusqu'aux oreilles c'est à peine si la nourrice arrive à écouter la suite. Elle n'avait pas conscience d'avoir eu une bonne idée... Elle voulait juste savoir si sa maitresse aurait besoin d'elle pour garder le bébé....

...lui, moi, vous, Bertine d'assister à un mariage.....

Vous ! Elle a dit vous.... Ah oui bien sur, quelle idiote elle fait ! La vicomtesse ne peut emmener le fils sans la nourrice ! Un sourire timide sur le visage, Iphigénie écoute Rosa babiller, ravie de la voir heureuse, et tout ça grâce à son idée. Sans oublier qu'elle va voir l'ainé de son cher Louis, le fils de sa chère maitresse morte, se marier... Aristote est bon, Aristote est grand !
Elleonore.
La journée était radieuse en Flandres, le soleil réchauffait les derniers vents d'hiver. Une diligence, une jeune fille à la fenêtre regardait le paysage pas vraiment ravie d'être la! Le temps c'est long et encore plus quand on fait rien et qu'on doit rester sagement assis! Mais sans s'en rendre compte, l'heure est grave aujourd'hui ... Elleonore, parce que c'est comme sa qu'elle s'appelle, commence à gigoter dans tout les sens. Parce que regarder dehors c'est gentil ... mais c'est tout plat! Rien a regarder, même pas une p'tite montagne. D'autant plus que ça faisait des jours et des jours qu'elle était la dedans avec sa nourrice pour seule compagnie. Donc l'une après l'autre perdent patience, faut croire que c'est une qualité qui devient rare de nos jours, et une fois de plus ... une nouvelle pause.

Heureusement peu de temps après avoir repris la route, elles arrivèrent devant le château. La petite descendit on ne peux plus rapidement de la diligence et regarda autour d'elle le regard pétillant.


-waw ... C'est vraiment magnifique! Un vraie château de princesse! J'en ai de la chance d'être acceuillie ici.

La petite n'arrêtait pas de regarder autour d'elle. La nourrice ne prit pas le temps de la rassurer ou lui adresser ne serait-ce qu'une parole gentille avant la rencontre avec sa "belle-mère". Un peu nerveuse, la petite sautillait tout le long du chemin, heureuse de pouvoir enfin bouger sans rester asisse.

- Maman m'avait bien décrit ce château. Je crois bien que c'est le plus grand que j'avais encore jamais pu voir! Je suis pressée de voir si c'est aussi grand et beau à l'intérieur!

- Tu veux pas t'dépêcher un peu?! Si tu continue a parler, la, j'serais pas rev'nu a Nevers avant des semaines!

De quoi miner le moral d'une optimiste cette nourrice ... Sans dire un mot, la tête baissée la petite suivit. Même plus le droit de flâner et de rêver a une nouvelle vie loin de tout les soucis... Parce que des soucis! Sa fait des semaines qu'ils lui tombent tous dessus. Le pire avait tout de même eclipsé les autres ... le décès de sa mère avait fait coulé beaucoup de larmes et surtout les siennes! Voila qu'elle arrivait enfin a sourire à nouveau et être heureuse, sa nourrice faisait des siennes... Drôle de façon de dire que la petite va lui manquer!
La grande porte devant elles s'ouvrit et un homme leur posa des questions. La jeune fille tenta de regarder par dessus l'épaule du garde. Un vrai château de princesse? Il fallait en être sûr!
Pendant ce temps la, la nourrice expliquais le cas aux gardes.


-Bonjour, voici Elleonore, je pense que votre Dame est au courant. C'est possible d'annoncer s'iou plait?


Le monsieur hocha de la tête et rentra. La petite resta bouche bée maintenant que le garde avait bougé. Ce château allais vraiment lui plaire. Certe il lui manquerait ses amies, sa vraie maison ... Mais la maison de remplacement avait l'air bien plus magnifique. La petite se mit a prier que la femme qui avait un si beau château n'était pas une marâtre insupportable... Pendant que le garde était parti, la nourrice lui leva légèrement le menton pour qu'elle la regarde dans les yeux.

- Elleonore, pas d'bêtises! Tu parles bien à la dame, non d'ailleurs tu m'laisses parler. Une fois partie, promet-moi d'm'envoyer des lettres tout d'même

Oh non! Pas de larmes ... Pas a peine arrivées! La petite respira un bon coup, ravala ses quelques larmes et hocha de la tête pour lui dire oui. Certes le trajet a été long et a énervé l'une et l'autre mais c'est pas une raison pour oublier sa nourrice qui a donné beaucoup pour l'éduquer. Avec cette petite charge d'émotion, la petite en avait oublié d'imaginer à quoi pouvait ressembler sa nouvelle belle-mère.
Rosa
C'était un grand jour, Rosa avait reçu une missive et son visage s'était assombri. Son amie, Capucine de Chabigny, était décédée laissant une petite fille, orpheline, son mari étant déjà décédé. Elle avait proposé de la recueillir, possédant toute la place nécessaire et l'affection. Cependant, elle était nerveuse. Et si la petite Elleonore ne s'entendait pas avec elle. Certes elle était mère, mais saurait-elle lui procurer tout ce dont elle a besoin?

Tendue, Rosa faisait les cent pas, en attendant le coche qui amènerait la petite demoiselle. Elle avait donné ses ordres à la Maisonnée. Elle serait considérée comme étant de la famille, adoptée par la Vicomtesse. Il fallait absolument qu'elle se sente chez elle.

Elle revisita la chambre qui lui était destinée, avec des poupées et une petite garde-robe pour celles-ci et une vraie pour la demoiselle. Peut être ne jouait-elle déjà plus avec les poupées, mais on ne savait jamais. Elle avait fait mettre des tentures roses et des tons pastels. "Pourvu que ça lui plaise". Une surprise de taille l'attendait, pour plus tard.

L'angoisse arriva à son comble lorsqu'elle entendit le gravier du Château crisser sous les roues du coche.


Ciel, là voilà! Préparez-vous tous!

Iphigénie arriva avec Balthasar, qui marchait depuis peu, et commençait à baragouiner quelques mots, ils accompagnèrent Rosa vers l'entrée, puis elle continua à descendre les escaliers afin d'arriver à hauteur des arrivantes.

Le bonjour à vous et bienvenue au Château d'Harlegnan, vous avez fait bon voyage?

Rosa fixa la fillette qu'elle voyait pour la première fois, et percevant la fatigue de la nourrice qui avait chaperonné la petite durant ce long voyage, elle songea qu'elles devaient avoir faim et envie de se reposer

Je suis Rosa, et voici mon fils, Balthasar et Iphigénie sa nourrice. Allons dans l'antichambre nous y mangerons quelques biscuits avec de la bière bien fraîche.... et un verre de lait pour vous jeune damoiselle.
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Elleonore.
Alors qu'elle regardait toujours autour, un peu fasciné par le château car elle n'en avait vu un seul qui ait cette taille et ce caractère, une grande femme, presqu'aussi blonde qu'elle, parut à la porte. En voyant son sourire un peu fébrile, Elleonore ressentit directement la nervosité qui pesait, c'est alors qu'elle eut la magnifique idée de faire un grand sourire histoire de calmer les nerfs de tout le monde.
Après en avoir reçu l'ordre, la petite suivit sa nourrice dans la grande bâtisse. Sa y est, elle pourrait enfin voir l'intérieur du château de ses propres yeux. La curiosité face a la nouveauté offre une sacré dose de stimulant! Pour sur, maintenant elle ne regrettais pas du tout le voyage et les longues heures asisse à ne rien faire d'autre que regarder le paysage.
Un gâteau, puis deux ... Elleonore s'assied sagement sur une chaise et écoute la nourrice parler avec Rosa du voyage. La nourrice omettait totalement le drame qu'elles avaient vécu durant le voyage et qui a embêter bien longtemps la petite lorsqu'il fallait dormir.


- Madame Rosa , vous savez? Eh bien sur le trajet on s'est fait attaquer! Des vilains avaient décidé de nous derrober le peu de choses qu'on avait sur nous. On leur a donner quelques pièces mais au final on a réussit à partir. Heureusement... Après quand on est arrivée en ville on a du aller voir tout un tas de gradé et autre lieutenant ... Mais personne ne voulais nous entendre alors comme on devait venir rapidement ici, on est repartie... Comme l'a dis ma nourrice, tant pis pour notre argent, on est toujours en vie c'est le principal


La nourrice regarda la petite en souriant. Même s'il est vrai l'épisode est triste, elle s'en était plutôt bien sortie et en plus elle avait réussit a lui faire comprendre que la vie valait plus que de l'argent ou autre. Et sa, Elleonore adorait en parler ... Même si elle n'avait rien de morbide, parfois les discussions en revenait a ça... surement à cause du décès récent de sa mère, du fait qu'elle lui manquait très probablement. Mais la petite restait malgré tout très forte dans cette épreuve, sa réaction face à la femme qui l'éleverait à la place de sa mère en était la preuve. Aucune réticence, aucune comparaison pour le moment avec sa vraie mère ... elle n'avait qu'un seul désir pour le moment que tout se passe de la meilleure façon qu'il soit et qu'elle puisse enfin se reposer.
Rosa
Rosa pâlit lorsque Elleonore lui fit part du brigandage qu'elles avaient subi en route.

Par Aristote, vous avez été brigandées! Heureusement que vous êtes saines et sauves! S'il vous était arrivé malheur, je... je..je m'en serais voulu, si seulement vous aviez une escorte!

Pour se remettre du choc, Rosa but une bonne gorgée de bière. Puis, sentant la lassitude tant de la nourrice que de la fillette, elle se leva, prenant Balthasar dans ses bras.

Je vais vous montrer vos chambre, Elleonore, la vôtre est prête, j'espère qu'elle vous plaira. Demain après une bonne nuit de repos, j'aurais une surprise pour toi.

Rosa sourit et se réjouit à la tête qu'elle ferait lorsqu'elle verrait de quoi il s'agissait. Puis, elle indiqua à la nourrice où elle pourrait se reposer en attendant de rentrer chez elle.
Montant les escaliers, elles arrivèrent au premier étage.


A gauche, ce sont mes appartements, mon bureau, celui de mon défunt époux. A l'aile droite, il y a la nurserie et vos appartements, damoiselle.

S'adressant à son fils, Rosa expliqua en souriant.

J'espère que vous serez gentil avec Elleonore, elle sera votre grande soeur, à présent.

Ils entrèrent dans les appartements qui à présent étaient ceux d'Elleonore. Richement décorés, elle ne manquerait de rien et pourrait inviter ses amis à loisir.

Voilà ma fille, j'espère que vous vous sentirez chez vous ici, vous ETES chez vous.
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Phillau
Retour de Guyenne, passage par la foire de Saint-Germain à Paris afin d'y régler les stocks, Philibert était de retour en Flandres après plus de deux semaines loin de sa maison.

Il décida de passer d'abord par la demeure de sa cousine, bien vide depuis la disparition du cerf mais qui conservait une certaine vie. Arrivé devant les portes, le seigneur ne se faisait pas annoncer, ses armes sur son ensemble de voyage parlaient pour lui. Le cerf bleu des Harlegnan était une clef dans la plupart des maisons de la famille.

Sachant que l'intendant aurait fait savoir son arrivée avant que Philibert n'ait pu atteindre le salon, il se pressa de se décrotter et de donner quelques instructions à ses hommes. Le seigneur ne voulait pas qu'ils restent tous dans la cour de la demeure, une compagnie d'arme n'était guère seyante au milieu d'un jardin.

Arrivé dans le hall, Philibert y attendit la maitresse des lieux. Il avait quelques mauvaises nouvelles à lui apprendre.
Rosa
Athus vint prévenir sa maîtresse, occupée à faire connaissance de sa nouvelle fille, qu'un Harlegnan s'était présenté au Château. Intriguée par cette nouvelle, mais ravie d'avoir de la visite, elle vérifia vite sa coiffure avant de se présenter à l'entrée. A la vue de Philibert, elle pressa le pas, la mine réjouie.

Bonjour, mon Cousin, quel plaisir que votre visite. Venez donc dans l'Antichambre, l'on vous servira une chope bien fraîche.

Rosa l'y précéda, faisant signe à un servant de s'exécuter au plus vite. Elle mettait un point d'honneur à ne jamais faire périr de soif un de ses hôtes.

Une fois installés, elle lui demanda.


Quel bon vent vous amène? Rien de fâcheux j'espère?
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Phillau
Tout se passa très vite, l'arrivée de sa cousine l'installation dans l'antichambre et les premières boissons. On savait recevoir un ami chez les Harlegnan, a fortiori un membre de la famille.

Prenant un air un peu grave, car Philibert avait quelques mauvaises nouvelles à apprendre, il but d'abord une gorgée avant de commencer.


Quand je suis rentré en Flandres, vous m'aviez demandé de vous faire ramener du sel pour vos fromageries.

Une petite pause

Bien que cela m'arrive peu souvent, le convoi transportant vos boisseaux a été attaqué peu après l'Anjou par des mercenaires. Tout a été perdu


Philibert se redressa dans son siège, l'esprit marchand alerte et aux aguets.

Je vais faire repartir une cargaison dès que possible, par la mer, je pense demander au FSF. Pensez-vous pouvoir produire quelques fromages d'ici là afin que nous descendions avec ?

Le seigneur pensait descendre avec du fromage, des tapisseries et de la bière avant de remonter avec du vin et du sel. Le voyage serait long et il avait tenu à en prévenir sa cousine avant.
Rosa
A l'annonce de la nouvelle, l'air grave de Philibert se communiqua à Rosa.

Ceci est bien ennuyeux. J'aurais peut être possibilité d'avoir des rentrées de sel dans quelques temps, mais n'en ayant pas obtenu jusqu'à présent ,je n'ai encore pas pu faire tourner la fromagerie et ne pourrais donc vous en confier pour la vente.

Puis, levant un sourcil, elle ajouta.

J'espère que cette mésaventure ne vous aura pas ruiné tout de même, ce serait vraiment dommage. Mais effectivement, je pense qu'un voyage en bateau serait peut être plus sûr pour la suite.

Rosa vida sa chope et fit signe qu'on les resservisse.

Par ailleurs pensez-vous que le marché du fromage puisse bien rapporter? je ne m'y connais encore guère en ce domaine.
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Phillau
Craignant de n'avoir que trop affolé la veuve de son cousin, Philibert tenta brusquement un changement d'attitude alors qu'on arrivait à parler de ses finances.

Ne vous inquiétez-pas, cette mésaventure, contraignante puisqu'elle ne vous permet pas de lancer vos fromageries n'aura pas eu trop de dégât sur mon commerce.

Et quand bien même, ce n'est que de l'argent.


La fortune accumulée dans le recel par Philibert était connue et la cacher aurait été mal vu, cette affirmation n'en restait pas moins très vantarde. Réfléchissant à la question de sa cousine, Philibert tenta de synthétiser ses pensées afin de fournir une explication complète et compréhensible à une non-initié.


La vente de fromage tout comme celle de vin ou de tapisserie dépend de la concentration de haute bourgeoisie dans les capitales dans lesquelles l'on souhaite vendre.

Les grandes villes et capitale de la côte Ouest ou du centre de la France regorge de bourgeois qui apprécient les mets délicats. J'envisage une sorte de route de commerce qui emmènerait du fromage et des tapisseries flamandes pour revenir avec du vin et le fer dont nous avons besoin pour nos tapisseries.

Reste à s'entendre avec le comte pour cela.


Sa tirade achevée, Philibert bu une gorgée et reprit

Le revenu ne sera pas extraordinaire mais cette manne substantielle vous permettra surement d'être à l'abri du besoin avec votre fils. Je pourrais également lui apprendre le sens du commerce.

Philibert sourit à ces paroles.
--Atiredaile
Le messager ailé de la Comtesse déposa au pigeonnier la missive dont on l'avait chargé, après avoir picoré quelques grains il s'envola derechef pour Hasbrouck.



Ma cousine,

Le décès de Louis est pour moi un déchirement et je ne sais trouver les mots qui pourraient vous soulager. Je ne pense d'ailleurs qu'ils puissent exister.

Vous pourrez, bien évidemment, compter sur ma présence lors de ses obsèques. Charles malheureusement ne pourra se joindre à moi, son état empire et j'ai bien cru le perdre il y a quelques jours.

Cette triste occasion sera pour moi celle de connaître votre fils et si le moment s'y prêtait j'en serais fort heureuse. J'aimerai d'ailleurs vous rendre visite sur Tournai et par là profiter de l'hospitalité que m'avait si souvent promis mon cousin. Je ne sais si le moment est opportun et croyez qu'il ne me sera d'aucune offense de loger dans une auberge.

Mormy





Rosa
Rosa sourit à Philibert, lorsqu'il lui annonça de belles perspectives de commerce.

Vos connaissances en la matière me seront sans nul doute précieuses et même si la perte de mon époux ne nous laisse pas dans le besoin, j'ai à coeur de faire fructifier le patrimoine familial afin que l'avenir soit assuré. Je ne manquerais pas de faire appel à vous lorsqu'il s'agira d'élever Balthasar dans ces connaissances.

Un page vint lui apporter un pli. Elle en prit connaissance rapidement, pris un air grave un instant avant de laisser le pli au page et de reprendre la conversation avec son cousin.


J'ai fait ouvrir cette fromagerie, en primeur en Flandres, j'espère que cela donnera des résultats. Sinon j'aurais au moins eu la satisfaction d'avoir été une pionnière ici.

Elle but une gorgée avant de songer à ce que lui avait dit le médicastre le matin même. Elle attendait un enfant, dernier cadeau de son époux, avant son départ pour le Soleil. Elle ne s'était doutée de rien avant longtemps...Elle allait se retrouver à la tête d'une grande maisonnée à présent...

A ces pensées, son petit bout arriva en courant, suivi de sa nourrice.




Désolée pour certaines incohérences au niveau du temps RP/IG etc, mais c'est plus difficile avec des enfants que des adultes qui sont un peu "intemporels", moins précis dans les dates. Sans compter que le RP-funérailles n'a pas encore eu lieu. Bref....

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