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[RP]Château de la Motte au Bois - Demeure d'Harlegnan

--Balthasar


Le garçonnet se précipita vers sa mère en criant.

Moman! A bras! Il était suivi de près par sa nourrice, à qui il avait échappé. Puis, dévisageant l'homme inconnu, il regarda sa mère d'un air interrogatif et en le désignant du doigt.


Qui?
Rosa
Rosa sourit en le prenant dans ses bras.

Philibert, voici Balthasar Maximilien Kremroat d'Harlegnan. Mon chéri, je vous présente Philibert d'Harlegnan, un cousin de ton père.

Evidemment à son âge il ne pouvait savoir ce que cousin signifiait, déjà que père...il ne le saurait que difficilement. Mais il perçut que l'homme était important pour sa mère. Quelqu'un de proche sans doute. Il s'apercevrait rapidement en grandissant que la famille formait des liens très importants.
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--Iphigenie
Essoufflée, Iphigénie déboula dans la pièce juste après Balthazar, espérant le récupérer avant qu'il....

Trop tard. Rouge de confusion en voyant que l'enfant avait eu le temps d'interrompre une conversation, d'accaparer sa mère et de pointer du doigt le visiteur en quelques secondes, la nourrice plongea immédiatement en révérence.


Mes excuses, madame la vicomtesse.... murmura-t-elle. Monsieur Balthazar est particulièrement vif ce jour d'hui.

Honteuse de sa chevelure décoiffée (Balthazar lui avait grimpé sur le dos en voulant jouer au cheval) de son corsage déchiré au col (les remnes ) et de son oeil au beurre noir (elle aurait pas du se retourner au moment ou il "chargait"), elle prolongea la révérence. Si seulement elle pouvait trouver un moyen de sortir sans qu'on voit son visage...
Rosa
Rosa eut pitié d'Iphigénie, la voyant essoufflée et dans tous ses états. Elle sourit et s'apprêta à la congédier pour la laisser se remettre quelques instants, lorsqu'elle vit son oeil au beurre noir.

Iphigénie, qu'avez-vous donc là, sur votre visage?

Son visage avait changé d'air et s'en vint à la fois inquiète pour la nourrice et fâchée de son état. Qui s'était permis de lui faire cela? Le coupable serait certainement châtié.
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--Iphigenie
Voilà c'etait arrivé. La Vicomtesse avait vu. Aussi blanche qu'elle etait rouge une seconde auparavant, Iphigénie pese ses choix.

Dire la vérité ? Devant le visiteur !? Ah non alors, il prendrait son cher petit ange pour un mal élevé, et la vicomtesse serait peut-être gênée...

Mentir... à sa maitresse ? Non elle ne saurait pas faire...

Un regard affolé au visiteur, un regard suppliant à Rosa.

Un acci...ccident tout b-b-bête madame la comt...euh Vicomtesse... Je vous le conterai...ppplus tard si vous vvvvoulez... vous avez gente compagnie... euh...ahem...

Oh non voilà que maintenant elle refusait de répondre à sa maitresse. Elle allait être chassée une seconde fois ! La premiere fois lui avait brisé le coeur, même si la comtesse de Valenciennes avait refusé que Louis Alexandre ne la chasse... Une seconde fois... sa pauvre mère se retournerait dans sa tombe de honte !

Blanche comme un linge, elle regarde ses pieds et attend le courroux de sa maitresse.
Rosa
Le visage de Rosa avait un air dubitatif. Ne sachant trop qu'en penser, elle décida qu'elle s'en occuperait plus tard, effectivement. Etant donné l'agitation d'Iphigénie, elle voulu lui donner l'occasion de se reprendre un peu.

Bien, Iphigénie, allez vous remettre un moment en cuisine, buvez une bonne chope, et remettez de l'ordre dans votre tenue. Je garderais Balthasar un moment avec moi pendant ce temps.

Puis s'adressant à son cher visiteur dit encore.

Excusez-nous pour cet incident. Voyez, je ne manque pas d'animation ici.

Puis, s'adressant à son fils, elle continua d'un air sérieux en fronçant les sourcils.

Vous serez sage avec votre mère, c'est compris?
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Rosa


Balthasar n'en menait pas large, il savait plus ou moins consciemment qu'il avait peut être outrepassé des règles... mais il s'était tant follement amusé...Manifestement Mère n'était pas contente. Il prit un petit air penaud, qui habituellement faisait craquer sa mère. Que voulez-vous, les enfants ont tous cette manie de trouver l'expression qui fait fondre leurs parents...

Oui..Moman. Sage.

Puis il lui grimpa sur les genoux et resta immobile un moment, tentant de dompter sa nature trèèèès expansive.
--Iphigenie
Elle réprime un grand soupir de soulagement, hoche la tête sans quitter le sol des yeux.

Madame est trop bonne, murmure-t-elle avant de disparaître sans demander son reste, à reculons.

Elle file dans sa mansarde, met sa chemise du dimanche en attendant de pouvoir repriser celle-ci, se recoiffe, puis descend aux cuisines. Toinette lui manque. Oh bien sûr, elle l'aurait réprimandée comme du poisson pourri, mais elle sait toujours quoi faire, la vieille Toinette. Et maintenant elle n'est plus là pour parler à la Vicomtesse à sa place.

Doux Christos, comment va-t-elle réussir à conter la vérité à sa maitresse....? Elle sait ce que Toinette dirait : Enfin bon sang de bois, petite, dame Rosa est aussi douce et juste que la comtesse, t'as-t-y peur de quoi au juste ?

Iphigénie ne sait pas. Elle a toujours eu peur de tout le monde,y compris la comtesse. Simple, elle n'est à l'aise qu'avec les enfants. Sûrement pour ça qu'elle est une bonne nourrice.
Phillau
LA scène fut rapide, d'abord l'entrée du bambin qui semblait avoir tout la vigueur de son père, puis ensuite de la nourice débordée. L'enfant avait définitivement la vigueur de son père et celle-ci était imprimée autour de l'oeil de la servante, un travail d'Harlegnan tout cela.

Rosa se tourna vers Philibert et s'excusa pour ce qui n'était qu'un banal résultat de chamaillerie entre un bambin semble-t'il remuant et sa nourrice.


Ne vous excusez-pas ma chère, ce n'est qu'un petit incident domestique


Tendant le bras, il caressa la joue du petit cerf si tranquille maintenant sur les jambes de sa mère.


Toute la vigueur de son père, le calme se mère rejaillit parfois il semblerait. Philibert laissa s'échapper un rire. Que ces deux sentiments vont être dur à exprimer en même temps.
--Balthasar


Balthasar observait le Cousin Philibert qui parlait de son père. La lumière lui vint en son esprit. Un détail lui rappela l'homme qui le chatouillait en le saluant. Désignant sa moustache, il lui dit.

Tache, comme Papa.

Puis, du coup, l'ayant classé définitivement dans la case "Familiers", il entreprit de lui raconter sa journée...ce qui n'était guère aisé ni à dire, ni à comprendre, mais visiblement il cherchait à faire valorisera sa déjà si grande virilité.

Moa, zouer choval avec Génie. Moa fort! Génie courir, crier, moa plus vite, plus vite!

Sa nature expressive avait repris le dessus et montrait avec force détails et mouvements, galopades ses jeux avec Iphigénie.
--Athus
Athus, le fidèle Garde Personnelle de la Blonde arriva au Château avec de mauvaises nouvelles. On avait besoin de sa Maîtresse à l'Etat-Major. Discutant avec l'Intendant, il apprit qu'elle était occupée en entretien avec un membre de sa famille. Il hésita un moment, les visites étant toujours appréciées au Château, surtout lorsqu'il s'agissait de la famille, mais l'affaire était sérieuse.

Il prit donc l'initiative d'aller tout de même dans l'Antichambre, afin de transmettre son message. Se tenant à la porte, il salua sa Maîtresse et le visiteur.


Pardonnez- moi, Vicomtesse, mais l'Etat-Major a besoin de vous pour une affaire urgente. On requiert votre présence au plus vite.

La Vicomtesse ayant fait un signe qu'elle avait saisi, il se retira, faisant déjà seller Ourasi, la fidèle monture de sa Maîtresse et l'attendit, pour l'escorter, devant le grand escalier.
Rosa
Aux propos de son fils, Rosa sourit fièrement, puis, brusquement se rembrunit au souvenir du visage tuméfié d'Iphigénie. Elle sursauta, il fallait absolument qu'elle mît les choses au clair.

Oui, très cher, Balthasar est un petit garçon très vif, comme vous pouvez le constater... j'espère que mon influence apaisante l'aidera, avec le temps...

Rosa soupirait lorsqu'arriva Athus, la demandant à l'Etat-Major. Elle en fût fort fâchée que cela arrivât à ce moment-là. Elle qui adorait recevoir du monde, son Cousin qui avait fait le déplacement...

Je vous prie de m'excuser, mais manifestement, on ne peut guère prendre de repos, le devoir m'appelle, et quelques soucis à régler. Si vous désirez, vous pouvez rester, une chambre pourra être préparée pour vous, et les jardins sont de toute beauté en cette saison.
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Rosa
Le Château était sens-dessus dessous. Un tas de messagers faisaient la queue pour délivrer leur message à la Vicomtesse. Chargée de multiples tâches, elle n'avait guère une minute à elle. Additionné à tout cela que Balthasar n'en faisait qu'à sa tête et qu'elle se devait d'être présente afin de le cadrer un peu.

De plus son départ au couvent était prévu pour bientôt. Une grande question se posait. Une question grave, fatidique, qui hantait ses pensées jour et nuit.... QUELLES tenues allait-elle pouvoir emporter lors de son séjour au couvent?

L'heure était grave. Elle n'avait droit qu'à une malle. Elle avait supplié, grondé, boudé, prié à genoux la mère supérieure pour pouvoir en emporter plus. Rien à faire. Elle était restée inébranlable.


Ma fille, vous devez vous détacher des biens terrestres...avait-elle dit. Rosa était au supplice. Déjà qu'elle était privée de bière, elle serait loin de son fils et voilà qu'on voulait l'éloigner de son péché mignon?

Elle secoua la tête...ce péché là était si mignon... enfin, elle en profiterait pour se confesser. D'ailleurs ces deux semaines seraient longues, sans son promis, son amour, son aimé, son prince.

Lui, torturait ses pensées, jours et nuits, bien plus que la questions de ses toilettes. Elle espérait pouvoir fêter des épousailles.

Qui aurait cru qu'elle puisse un jour retrouver le bonheur au bras de quelqu'un? Vous lui auriez posé la question peu auparavant... jamais elle ne l'aurait cru. Et voilà qu'un homme arrivait à la faire sourire, rire... et aimer à nouveau.

Elle soupira profondément en s'occupant des dernières affaires avant son départ. Ces deux semaines seront les plus longues de sa vie...

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Rosa
La Blonde des Flandres était rentrée du couvent. La pénitence avait été longue, nuits interminables passées en prières, à genoux sur les dallages froids du couvent. Régime pain sec et eau froide... imaginez dans quel était la célèbre Vicomtesse. La Mère supérieure avait été intraitable. Voilà ce que c'était de ne pas se confesser souvent, et d'aimer beaucoup.
De retour chez elle, elle s'était longuement baignée, avait retrouvé avec grand plaisir ses magnifiques toilettes et avait couvert de baisers son fils qui lui avait tant manqué et qui avait fêté ses trois ans en son absence.

Un monceau de missives encombrait son bureau, dont quelques nouvelles. Fait incroyables, les Flandres avaient eu un Comte en un jour. Elle n'en revenait pas. Elle prit le temps de se remettre doucement au courant des affaires du Comté. Par ailleurs, elle était ravie de ne pas avoir un monceau de travail à faire. Elle pouvait prendre le temps de voir son fiancé, d'être avec son fils et préparer les épousailles.

Son retour avait fait sensation, dans les tavernes, les gens écarquillaient les yeux à son passage, telle une revenante. Elle en riait et en même temps trouvait agréable de se retrouver chez elle.

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Rosa
La Blonde se tournait et se retournait en tous sens dans sa couche. La nuit était bien avancée, mais la chaleur étouffante l'empêchait de dormir. Et puis son fiancé était parti, parti chez les moines. Elle soupira en songeant à lui. Il lui manquait. Depuis son propre retour du couvent, il était moins présent, semblait préoccupé. Rosa sachant ce qu'un mandat comtal pouvait faire sur une personne, elle imaginait ce que deux pouvaient faire.

Heureusement de bonnes nouvelles égayaient son quotidien. Son fils avait trois ans, on avait demandé à la Vicomtesse d'être la marraine de Camille. Ce qui lui avait fait un plaisir immense. Elle songeait à sa vie, tout ce qu'elle avait vécu jusqu'à présent, tâchait d'imaginer ce que le futur pouvait lui réserver. Son destin se trouvait quelques chambres plus loin... Elle se leva sans prendre la peine de mettre un châle et pénétra doucement dans la chambre de son fils. Elle s'assit près de lui, admira sa petite tête endormie, ses cheveux soyeux et bouclés, humides, du fait de la chaleur, ses lèvres comme une moue boudeuse. Elle adorait son fils. Il était sa vie, son âme. Certes, il n'était pas facile à vivre, avait un caractère fort, tel son père, mais elle espérait amener un peu de sérénité et de sagesse dans sa petite tête. En le caressant caressant sa joue, elle le contemplait, pleine d'amour.

Puis elle s'assit dans un fauteuil à ses côtés, et s'endormit, apaisée par la présence proche de son enfant.

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