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[RP]Château de la Motte au Bois - Demeure d'Harlegnan

Rosa
Les malles étaient presque prêtes, la Blonde retournait au couvent. Pour trois semaines à présent. Elle était maintenant fort inquiète de l'état de son aimé. Il se terrait, ne sortait guère. Elle partait l'esprit troublé, considérant le grand nombre de jours et de lieues qui les séparaient... et son fils... chair de sa chair. Il allait lui manquer.

Ravalant sa tristesse et ses noires pensées, elle donna ses ultimes instructions afin que l'on veillât bien sur son domaine en son absence, à ce que son fils ait ses exercices quotidiens.

Des changements avaient eu lieu également en caserne, deux démissions et un déménagement. Tout changeait autour d'elle, c'est comme si sa vie s'effilochait entre ses doigts. Soupirant, elle profita de la dernière journée avec son fils, avant son départ. Son fils, son avenir, son ancre.

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Camille_agathe
Ca doit vous faire bizarre que ma Camille se pointe chez Rosa, si Rosa n'est pas là. Ben remettez vous, faut pas oublier que Balthazar est l'un de ses seuls compagnons de jeu, que Toinette emmène Camille un peu ou elle veut, surtout quand elle dit "sitoplé, toinette", et que par dessus le marché je suis chargée de d'éviter le dégringolage du sujet. Ben voui.

Alors elle débarque, et elle joue avec le gamin tout l'après midi, dans la cour du Chateau. Elle en ressort avec de la poussière partout, de la boue séchée sur les joues et les mains, un grand sourire du le visage et la promesse à Balthazar de revenir bientôt.

C'est beau la jeunesse.

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Rosa
La Blonde était de retour, les yeux un peu vides, les joues plus creuses, la mine tristounette. Il faut dire à sa décharge que le régime pain et eau n'était guère du goût de la Vicomtesse, sans compter l'éloignement d'avec son fils, ses soucis et son Comté. Après avoir donné l'ordre de déballé les malles, fait un souper de retrouvailles avec son héritier, elle s'assit à son bureau, regardant d'un air nostalgique cette table qui avait connu tant d'heures de travail, sur lequel son époux avait passé tant de nuit, et elle même avait oeuvré sans compter.

Un tas de missives encombraient sa table de travail et d'un air las, commença à les ouvrir. La première, était cachetée de rouge, estampillée "Vous avez des impôts à payer". Cela commençait bien... elle donna l'ordre à son Intendant d'aller aussitôt porter son écot à la ville de Tournai.

Missive suivante, un bandeau noir l'entourait. Un avis de décès, celui du baron de Loos, Whitechief. Sa mine s'allongea encore et songeant au décès de son propre époux, elle écrivit une missive à sa veuve, dont elle partageait fort bien sa peine.

Quelques invitations à des joutes, des réceptions... la Blonde n'avait guère le coeur à cela, préférant le calme de chez elle.

Encore une autre missive. Venue du Saint-Empire Germanique. Son coeur se serra, l'angoisse l'étreignit. Elle la décacheta et retrouva l'écriture déliée, mais tremblante de son père. Avant de la lire, elle ferma les yeux un instant, revivant comme si c'était hier, son départ soudain, avec la complicité de sa nourrice, afin d'échapper, à peine nubile à un mariage non désiré. Un sanglot étouffé monta en elle. En ce jour funeste, tout changea pour elle. Elle vint en Flandres, à Tournai ou elle s'était épanouie, avait trouvé métier, mari, enfant... Prenant son courage à deux mains, elle lut la missive.




Ma chère fille, ma Rosa,

Me voici devenu un vieil homme, prêt à rendre l'âme. Afin de faire pénitence avant de rendre mon dernier soupir, j'ai certaines choses à te dire.

Tout d'abord, je regrette infiniment avoir voulu te marier contre ton gré, lorsque tu étais jeune fille. J'étais ambitieux pour moi et pour toi, sans penser à ce qui te rendrais heureuse. Cette erreur t'a éloignée de moi durant de trop nombreuses années. Je le regrette et implore ton pardon.

Ni ta mère ni moi n'avons pu t'oublier, malgré que ton nom ne soit plus prononcé dans notre demeure, à cause de notre honte. Sache par ailleurs que peu après ton départ, ta mère a donné le jour a un garçon, que nous avons appelé Skal. Il a rejoint le royaume de France, peut être un jour Aristote le mettra sur ta route. Si c'est le cas, tâche de garder contact. Il est ta seule famille directe sur cette terre, ta mère ayant rejoint Aristote quelques années après, ainsi qu'a dû te l'apprendre ton cousin Schnegg.

Lorsque cette missive te parviendra, je ne serais probablement plus de ce monde. J'espère que tu mène une vie heureuse et qu'un jour, tu puisses me pardonner.

Ton père


Une douleur sourde monta en elle, ses yeux s'écarquillèrent. Elle étouffa un sanglot, elle se sentait comme poignardée. Skal, son fiancé, sa moité.... était son frère. Leur amour était impossible, le bonheur qu'elle croyait possible s'effondrait tel un jeu de cartes. Tout s'écroulait. Cela en était trop, elle s'évanouit sur son bureau. Un petit moment après, lorsqu'elle revint à elle, elle eut juste la force de quérir un serviteur afin qu'il aille quérir le Comte de Douai.

Pendant ce temps, elle lut sans vraiment lire quelques missives sans importance, l'esprit hanté par cette nouvelle plus que surprenante.

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Skal
[A Douai quelques heures plus tard]

Il était tard, le jeune comte était de retour en ses terres, il pouvait enfin se reposer un peu, il faut dire que les derniers évènements n'étaient pas des plus reposant.
Il n'était plus au conseil depuis maintenant deux mois mais ses journées étaient toujours aussi remplies, entre l'entrainement matinal des FSF, la place public pour se mettre à jour et bien entendu sa tache de comte de Douai le temps devenait quelque chose de précieux.

Cependant le calme était la que pour une courte durée, un messager portant les couleurs du blason de sa fiancée venait d'arriver devant la demeure du comte.


Votre grandeur Skal Mirolis...... La vicomtesse de Lannoy, la Motte au Bois et Poperinge Rosa d'Harlegnan
désire vous voir de toute urgence, s'il vous plait veuillez me suivre!!



Son visage changea d'expression à ces mots, sans perdre un instant il se dirigea en direction de l'écurie et galopa le plus rapidement possible, inquiété de se qu'il aurait pu arriver à sa douce.

[Demeure de la motte au bois ]

Il était maintenant presque le matin, on pouvait apercevoir le soleil se lever, Skal rentra dans le manoir direction la chambre de Rosa

Rosa que se passe t-il?
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Rosa
Skal était arrivé. Le visage de Rosa, livide, à peine expressif laisser deviner l'ampleur de la tragédie qui les frappait. Elle lui tendit sans mot dire la missive, retenant ses larmes avec grand peine.

Elle le regarda lire, découvrant ses réactions au fur et à mesure de sa lecture.

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Skal
Aucun mot, juste une main tendue avec une lettre, il la prit et commença à la lire
au fur et à mesure qu'il avançait dans sa lecture on pouvait apercevoir des goûtes de sueurs couler le long de son visage, il tomba net sur le fauteuil qui heureusement se trouvait juste derrière lui.

Il regarda Rosa quelques minutes sans dire un seul mot, puis il lança


Qu'allons nous faire?
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Rosa
D'une voix étranglée, d'où elle retenait ses sanglots, elle répondit.

Je l'ignore. Le mariage nous est interdit, nous n'avons pas le droit de nous aimer... autant. Mais pourquoi n'ai-je jamais rien su? Père ne vous avait pas parlé de moi? sa propre fille?

Un torrent de questions tournoyait en son esprit. Au moins avait-elle un peu une famille à présent, son fils aurait un oncle. Elle avait un frère. Elle n'en revenait toujours pas.
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Skal
Il la regarde et comprend sa souffrance, il ressent la même mais il faut se faire une raison et effacer l'avenir qu'ils avaient tracés ensemble

Depuis aujourd'hui j'ai toujours cru que mes parents étaient mort quand j'avais deux ans, ils sont partis en guerre et ne sont jamais revenu comment j'aurai pu le savoir? J'ai vécu avec un frère mais je n'ai jamais entendu parlé d'une grande soeur....

Je ne comprend pas pourquoi nous l'avoir caché et pourquoi nous le dire juste avant sa mort


Il se retourne regarde par la fenêtre, soupire

Je crois que nous devons en savoir plus sur cette histoire....

le monde peut parfois nous réserver bien des choses...
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Rosa
Rosa soupira. Un faible sourire éclaira son visage.

Une chose est certaine. Balthasar sera plus qu'enchanté d'avoir un Tonton, surtout qu'il vous adore. Mais cette nouvelle...m'a plus que remuée. J'ai besoin de repos... et d'un bon remontant.

Elle tapa des mains pour qu'on leur serve un pichet de bière fraîche. Elle en avait plus que besoin. La journée avait été rude pour elle, et le Comte avait fait une longue route.

Il donne certaines réponses mais cela nous en pose une multitude de questions. J'ai peur que pour beaucoup nous n'en ayons pas de réponses.

Elle soupira à nouveau. Ses traits trahissaient la fatigue, la peine et le découragement.

Veuillez m'excuser, je vais prendre quelque repos. N'hésitez pas à investir une des chambre d'amis et vous servir en cuisine. Je propose que nous parlions à Balthasar demain de tout cela... si vous le voulez bien. Je préfèrerais ne pas avoir à lui parler seule.
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Rosa
[Un peu plus tard dans la nuit]

Rosa s'était endormie, tant bien que mal. Le nombre de mauvaises nouvelles l'ayant assaillie en une seule journée l'avaient anéantie, épuisée. Heureusement au bout d'un moment elle trouva enfin le sommeil tant attendu. De courte durée. Malheureusement. Elle fut tirée de sa léthargie par une douleur cuisante dans ses entrailles. Enceinte de son époux de peu avant son décès, elle entamait le dernier trimestre de la grossesse. Elle hurla, c'était beaucoup trop tôt pour que son enfant vienne au monde. Angoissée, elle appela Bertine qui alerta la maisonnée.

Bertine, l'enfant vient, bien trop tôt...Je t'en prie, appelle Melusine ou quelqu'un qui pourra m'aider.... Fais vite.

L'angoisse déformait ses traits. Pas grand chose l'effrayait. Mais la pensée de perdre son enfant, doux souvenir de son époux lui était insupportable.

J'y cours, Vicomtesse, comptez sur moi.

Escortée d'un garde, Bertine, exceptionnellement autorisée à monter un cheval de l'écurie de sa maîtresse, accourut en ville, quérir l'aide nécessaire.
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--Balthasar
Le garçonnet fut tiré de son sommeil par des cris et des hurlements. Une agitation croissante dans la maisonnée parvenait à ses oreilles. Il se leva tout bougon et sortit voir ce qu'il se passait. A ce moment vint sa nourrice, en tenue de nuit qui venait vers sa chambre.

Enfin Balthasar, que faites-vous là? Allons, il faut se recoucher.


Balthasar eut le temps de protester.

Mais qu'est qui se passe? C'est maman?

En posant cette question, il se mit à réaliser que si sa mère était en souci, il le serait aussi. Sa plus grande hantise serait de perdre sa mère. Il n'avait qu'elle au monde.

Iphigénie lança un regard plein de compassion.


Ta maman va avoir son bébé. Ca va aller... Ne t'inquiète pas.

Evidemment, vous lui dites de ne pas paniquer, du coup il panique pour de bon.

Mamaaan, mamaaaan!se mit-il à brailler. Iphigénie le retint d'aller vers sa mère et il courut dans un coin, se mettre en boule, et resta là prostré au grand dam de sa nourrice.

Melusine34
La brune sitôt arrivée au castel ne s’encombra pas de politesses. Une fois n’est pas coutume elle sauta a bas de son cheval l’abandonnant aux mains d’un écuyer sans même lui accorder plus qu’un regard furtif et fila directement à la porte. Là non plus nuls ronds de jambes superflus ; juste une présentation rapide pour qu’on la laisse entrer et elle réclama qu’on la mène immédiatement dans la chambre de la vicomtesse.

« L’enfançon de la maîtresse est sur le point de naître » lui avait dit Bertine aussi Mélusine fit quérir la matrone de la demeure pour l’assister et ordonna qu’aucun nœud ne persiste dans la maison. Elle ne savait pas où en était Rosa dans son état, si l’enfant était assez âgé ou non mais elle ne voulait courir aucun risque.

Arrivée dans la chambre elle trouva Rosa pliée de douleur contre son ventre… c’était en effet imminent…à moins que… les draps rougis ne laissaient rien présager de bien bon ; plus de doute le travail avait bel et bien commencé. La jeune femme se lava consciencieusement les mains, se faisant elle parlait à la future mère essayant autant que faire se peut d’adopter un ton calme et rassurant :

Rosa essayez de vous calmer… Iphigénie va vous aider à vous redresser contre les coussins, le mieux serait de vous accroupir si vous vous en sentez la force. Je sais –non en fait elle en savait rien physiquement n’ayant jamais enfanté encore mais bon- que c’est fort douloureux mais je dois vus demander cet effort. Votre enfant est en passe de naître mais il n’est pas avancé assez pour que je puisse vous aider encore.

Respirez … bloquez… poussez … voilà ! encore !


Rester calme, tenter d’apaiser la praturienne au mieux par des paroles réconfortantes, des encouragement et un ton égal et aussi posé que possible… facile à dire mais beaucoup moins à faire… surtout quand la jeune femme vit apparaître petit a petit le nourrisson, le teint mauve et le cordon fermement enroulé autour de son cou frêle. Ne rien dire tout de suite pour ne pas décourager la mère, tant restait à faire encore… et fermer son visage à toute émotion pour ne pas l’affoler car elle se savait alors incapable de lui mentir.

Encore un effort Rosa je vous en prie on y est presque… -puis à mi voix : Iphigénie préparez un linge s’il vous plait et de grâce enveloppez le prestement.

L’enfant né, Mel ne s’attarda pas à savoir de quel sexe il pouvait être. Elle savait que cela arrivait, souvent même hélas, mais elle n’avait encore jamais vécu pareille épreuve et regrettait amèrement qu’Achilée ne soit pas là avec elle pour l’épauler. Des deux sœurs, la plus blonde avait toujours été plus diplomate et savait trouver les mots qui faisaient défauts à la brune. Las il allait lui devoir se débrouiller sans son aînée.

Rosa, un dernier effort pour la délivrance… elle ne devrait…non la voici.
Moment délicat par excellence il ne manquerait plus qu’après l’enfant l’on doive pleurer la mère ; mais non le cotylédon vint en une seule fois et fut emporté loin tout de suite.

Mélusine put alors se rincer et s’asseoir au chevet d’une Blonde des Flandres épuisée et secouée. Comment le lui dire ? Le lui dire ou attendre qu’elle demande ? Elle avait une tâche bien rude à effectuer et elle savait que ce qu’elle se devait de lui annoncer allait lui porter l’estocade mais avait elle le choix ? Non… hélas non. On vint lui porter l’infusion d’églantier qu’elle avait mandé, et s’asseyant sur le lit qu’on venait de refaire et dans lequel on venait de recoucher une Rosa changée et rafraîchie, elle lui tendit la tasse.


Buvez cette infusion elle vous aidera a reprendre des forces.

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Rosa
Aristote soit loué, Bertine avait réussi sa mission. Melusine était à son chevet et sa simple présence fit du bien à Rosa et la rasséréna quelque peu.

Merci... d'être venue...La gorge sèche, entourée d'Iphigénie, de Mel, tout irait mieux. L'accouchement se passa assez promptement. Il fallait dire qu'elle avait déjà donné le jour à un beau garçon. Celui-ci, étant bien plus petit, sortirait bien plus vite. Lorsque celui-ci vit le jour, la Blonde se laissa aller sur ses oreillers, épuisée, fermant les yeux. Mais rapidement elle sentit que quelque chose n'allait pas. Elle était médicastre, elle sentait ce genre de choses. L'enfant ne criait pas. Melusine chuchotait. Mauvais signe. Encore abrutie par le travail, elle délaissa un peu ces réflexions de côté.

Un moment après, elle se retrouva bassinée, changée, un linge sur le front, les draps prestement changés, une tisane dans les mains, Mel à ses côtés. Les yeux perlant de larmes elle demanda, sans oser dire les mots funestes.


Est-il....? qu'est-ce?

Même à demi-mot, elle comprenait, elle avait compris, mais il fallait être certaine, qu'on le lui dise...
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--Melusine34
Citation:
Est-il… ? Qu’est-ce ?


Que dire ? Elle en savait fichtre rien et de plus se sentait totalement dépourvue. Que dire à une mère dans ces cas là ? Parfois les mots semblent tellement vides et pauvres que la Blanche s’en passa. Elle prit la tisane des mains de Rosa pour la poser plus loin, puis gardant dans ses mains celles de la jeune femme elle opina du chef en silence. Une voix sourde sortit de sa gorge pour un laconique :

… un garçon… c’était un garçon…

Elle se sentait pataude et désarmée face à la douleur de sa patiente ; elle essaya alors par le regard et le contact de ses mains enfermant les siennes de lui transmettre toute la force et le réconfort qu’elle pouvait. Son premier réflexe eut été de la prendre dans ses bras en une accolade maternelle mais elle n’osât pas ; reste de pudeur de la brune qui aimait peu a ce qu’on la touche sans doute et d’éducation et de retenue peut être aussi, elles se connaissaient mais peut être pas assez encore pour que Rosa accepte ce genre de familiarité.

La brune resta avec elle le reste de la soirée jusqu’à son coucher, ne voulant la laisser seule en pareil moment… son dîner attendrait, il comprendrait… quand enfin elle quitta la chambre et le domaine, la nuit était tombée. Elle fit quelques recommandations tant à Iphigénie qu’à Bertine et leur promit de revenir le lendemain et tous les jours que le désirera leur maîtresse. Si icelle avait un deuil à faire il n’était pas le moment encore de la laisser seule avec sa douleur.


Rosa
La réponse laconique de Mel confirma ses soupçons. Un grand poids s'abattit sur ses épaules.

… un garçon… c’était un garçon…

Heureusement, Mel et elles se comprenaient à demi-mot. Nul besoin de grands discours. Sa simple présence attentive et ses tisanes faisaient mieux que mille paroles. La journée a été la pire qu'il soit. Mauvaises nouvelles en cascade, et voilà que son avenir, le souvenir de son époux bien-aimé n'était plus. Un autre garçon, il aurait été fier. Ses pensées s'assombrirent, heureusement Mel veilla à ce qu'elle ne broie pas trop de noir. Sa présence l'aidait à ne pas sombrer, jusqu'à ce qu'elle s'endormit, veillée par Bertine, qui ne la quitterait pas d'un pied durant les jours suivant, selon les recommandations de Mel.

Cette journée éprouvante l'avait anéantie. Elle resta allongée plusieurs jours, prenant des bouillons, des tisanes, sans même grimacer. C'est vous dire dans quel état elle était. Balthasar était grognon, gardé par Iphigénie, qui s'inquiétait pour lui, sans oser parler à la mère de celui-ci, considérant qu'elle avait assez de soucis ainsi.

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