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[RP]Château de la Motte au Bois - Demeure d'Harlegnan

Rosa
[Quelques jours plus tard]

Toujours en convalescence dans son château, Rosa était sur un fauteuil dans ses jardins et relisait encore et encore la missive de son père lorsqu'elle vit un élément qui la troubla. Le parchemin semblait avoir subi quelques grattages. Y regardant de plus près, en effet cela ne semblait pas naturel. La mine songeuse elle fit appeler Iphigénie afin de savoir qui s'était occupé de relever le courrier en son absence.

Bertine, appelez-moi Iphigénie, je vous prie, j'aimerais lui dire quelques mots.

Bien Madame, j'y cours de suite.

Elle se dépêcha, alors que la blonde était songeuse tout en surveillant de loin Balthasar qui jouait au preux chevalier, avec un cheval de bois. Nul doute, pour épater Camille avec ses prouesses, lors de sa prochaine visite.
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Petrasis
en promenade dans les allées de ce jardin......

Petrasis s' approcha doucement du fauteuil où reposait un visage connu.


Oh! bonjour dame, vous avez une bien charmante demeure
Vous avez raison de profiter de ce soleil


Petrasis leva les yeux au ciel

Oh! mais que vois*je dame! des nuages?
--Iphigenie
Quand Bertine vint la trouver, Iphigénie devint blanche comme neige, hocha la tête et se dirigea en trainant des pieds vers les jardins.

Mais quelle idiote elle avait eté... Comment avait elle pu croire une seule seconde que la Vicomtesse serait dupe de son stratagème idiot ? Et qu'est ce qui lui avait pris de se mêler... oui mais aussi... les gens en taverne jasaient...

La tête blonde de la Vicomtesse lui apparut, et elle approcha, mains moites... Oh mais.. ! Rosa avait de la visite... Oserait-elle en profiter pour...?

Sans prendre le temps de réfléchir aux conséquences, elle tourna les talons et s'enfuit le plus discrètement possible vers les écuries. Le cocher l'emmènerait à Valenciennes, il l'aimait bien. Oui, il fallait qu'elle voit Toinette, qu'elle lui raconte... Seule Toinette saurait quoi faire.

Sa visite distrairait la Vicomtesse un temps, et elle reviendrait avec une explication...ou ne reviendrait pas.
Rosa
La Blonde fut tirée de sa rêverie par une autre blonde, manifestement perdue. Son Château se situait plusieurs lieues au sud de Tournai, en pleine campagne, proche de l'Artois. Il était rare que quelqu'un s'y aventurât par erreur.

Oh! bonjour dame, vous avez une bien charmante demeure
Vous avez raison de profiter de ce soleil

Oh! mais que vois*je dame! des nuages?


Hem, je vous remercie. Ceci est mon château en la Vicomté de la Motte-au-Bois. Dites-moi, vous êtes perdue? Nous sommes loin de Tournai et encore plus de Bruges. Je vais vous faire raccompagner afin que vous ne vous égariez pas en davantage.

Rosa appela Athus afin qu'il fasse atteler son coche pour ramener la damoiselle saine et sauve en des lieux qu'elle connaissait.

Mon garde va vous ramener dans la ville la plus proche, et soyez plus prudente à l'avenir, les routes ne sont guère sûres.

Etrange, par contre, qu'Iphigénie ne soit point encore arrivée. Elle ne s'inquiéta pas outre mesure, la demeure était vaste, le domaine encore plus et elle prenait peut être un peu de repos, pour une fois c'était Rosa qui veillait sur son fils...
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Petrasis
C est bien aimable
mais je n' ai pas besoin d' être raccompagnée, je suis libre

Et j' aime visiter à ma guise
Rosa
Elle soupira.

Je vous déconseille de vous aventurer dans des propriétés privées sans vous être annoncée, cependant.

Athus, vous seriez assez aimable pour raccompagner mademoiselle aux portes de la propriété et de lui indiquer le chemin. Merci.

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--Toinette
Deux bonnes heures plus tard, Toinette, grommelant et pestant, marche à pas rapides vers la Vicomtesse dont elle aperçoit la chevelure dorée au bout de l'allée. Tirant par l'oreille une Iphigénie toute rouge, essouflée et en larmes. La vieille femme ne semble pas se rendre compte du côté cocasse du tableau qu'elles offrent, furieuse qu'elle est. On peut l'entendre invectiver Iphigénie de loin.

Avance, bougre d'idiote ! T'as voulu mon conseil, va ben falloir le suivre. Et arrête de geindre, t'en as ben d'la chance que choyons trop pressée sinon j't'aurions trainée par l'oreille depuis l'chateau d'Valenciennes !

Elle finit par lui lâcher l'oreille, mais ce n'est que pour s'emparer fermement de son coude.

Comment qu't'à pu faire ça ? ! Ah, par Aristote, not' chère Comtesse se retour'nrait dans s'tombe... Trahir sa meilleure amie !

Mais... j'voulais aider !

Paf, une torniole derrière le crâne. Iphigénie pleure de plus belle.

Aider... Aider !!! ??? Mais t'as don' point d'ecervelle !

La vieille furie s'arrête net devant la Vicomtesse, exécute la révérence la plus courte du monde, toujours rouge de colère et d'efforts.

M'dame la Vicomtesse, mes confuses d'arriver d'la sorte... Mais c'te gourde à une confession à vous faire. Si j'avions su.... s'rait jamais arrivé, ça non ! J'l'aurions fouettée au sang moi-même avant qu'elle eut pu faire quoi qu'ce soit pour déplaire à une Dame si bonne qu'vous....

Dans la folie de sa colère, la vieille Toinette doit soudain réaliser qu'elle parle à tord et à travers, refait une révérence rendue maladroite par la poigne qui ne lâche toujours pas la jeune nourrice.

Parle, bougre d'idiote ! Dis à m'dame la Vicomtesse c'que t'as fait !

Rosa
La visiteuse partie, Rosa but longuement une bonne chope de blonde, qui contribuait à se refaire une santé, après trois semaines de pain sec et d'eau et ses rudes épreuves. Elle se retourna, attirée par des éclats de voix qui s'entendaient depuis loin. Ahurie par la scène qui se déroulait sous ses yeux, une Toinette furibarde qui traînait une Iphigénie rouge et pleurant, Rosa eut à peine le temps de dire:

Le bon jour Toinette. Mais que se passe-t-il Iphigénie? Enfin voyons, parlez.
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--Iphigenie
Toinette à raison, elle est idiote. Elle mérite d'être renvoyée, bannie, jetée au cachot. La jeune nourrice aux joues rondes s'attendait à ce que Toinette peste, mas pas qu'elle se mette dans cette colère noire... Et maintenant que dirait la Vicomtesse ?

En larmes, elle tombe à genoux.


M'dame la Vi..vi...vicomtesse, chuis.. je... j'voulais vous aider... C'est que ça jasait tellement, j'supportais pas... pis alors la lettre est arrivée...enfin... c'est que l'scel, l'était décollé, alors... j'la lue. J'aurais pas du, j'aurais pas du ! Pis j'ai vu qu'z'aviez un frère... et alors j'ai cru... enfin.. j'ai pensé..

Qui t'demande de penser ! gronde Toinette avant de lui assener une nouvelle torniole derrière le crâne. Iphigénie renifle, baisse les yeux.

J'ai...volé vot' lettre... j'l'ai amenée à mon cousin qu'est clerc...J'voulais qu'les gens z'arrêtent de s'moquer...
Rosa
Rosa fit de grands yeux. Son esprit tâchait de comprendre de quoi exactement Iphigénie parlait, elle sentait l'émotion la submerger mais elle tâcha de se contenir jusqu'à ce qu'elle sût le fin mot de l'histoire.

La missive de mon père? Qu'avez-vous fait? Pour quelle raison? Expliquez vous! Qui jasait, pourquoi se moquaient-ils? Allez, parlez!
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--Toinette
La gourde, en sanglots, est infoutue d'expliquer correctement, et Toinette n'y tient plus. Elle s'avance d'un pas, et ses yeux pleins de mépris fixés sur la nourrice, révèle le pot aux roses.

Suffit les pleurnicheries sans queue ni tête ! Elle a volé vot' missive pour vous faire croire qu'vot' fiancé... c'est vot' frère. Idiote ! Tout ça parce qu'elle a entendu en taverne qu'il... qu'il...

Même Toinette, qui n'a pourtant pas froid aux yeux, n'arrive pas à terminer sa phrase... Elle approche de Rosa, se penche et murmure à son oreille.

...Qu'il semblait qu'il f'sait la cour à une aut'....

Rosa
Rosa ouvrit grand les yeux. Elle était pourtant aguerrie. Rien ne devrait l'émouvoir ainsi. Et pourtant.

Mais.. alors, Skal n'est pas mon frère? Mais alors...? Et elle a cru que... il voyait d'autres femmes?

Certes, c'était un homme absolument magnifique et un tas de femmes en étaient folles. Mais bon, de là à... en son absence... tout de même...

Et toute cette histoire parce que vous croyiez que... que...? Mais enfin, vous êtes inconsciente? Le choc que ça m'a causé a fait que j'ai perdu le bébé, les fiançailles brisées...

Sa voix se brisa à son tour....Elle ne savait comment réagir. Les conséquences de tout cela parvenait à peine à sa conscience. Quelques secondes plus tard, d'une voix faible elle ajouta.

Vous... vouliez me protéger?

D'une voix blanche elle dit encore.

Laissez-moi...

Avant de s'affaler, inanimée, sur sa chaise.
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--Toinette
Ah ben voilà ! Tu lui as tué son enfançon et maintenant tu lui donnes des vapeurs ! Mais quel diable t'as pris l'esprit pour...

Toinette se précipite sur Rosa pour lui tapoter les joues, puis se retourne vers une Iphigénie toujours agenouillée et lui jette un regard froid.

File avertir Bertine, qu'elle vienne avec des sels, et ensuite disparaît, ça vaut mieux pour toi. Ne remets plus les pieds ici, tu m'entends !

Le visage défait de la jeune nourrice doit lui faire peine, car elle ajoute d'un ton bourru.

Aristote garde ta tête de linotte. Va !

Et elle se retourne vers la vicomtesse, dégageant sa poitrine pour qu'elle respire. A l'arrivée de Bertine et d'un grand gaillard, elle s'assure que la vicomtesse est correctement installée dans sa chambrée, fait prévenir son maïtre qu'elle est retenue par une urgence au chateau de la Motte aux Bois, et s'occupe du petit Balthasar le temps que Dame Rosa reprenne ses esprits.

Rosa
Lorsqu'elle rouvrit les yeux, il faisait encore jour. Elle était dans sa chambre. Elle tâcha de se rappeler ce qui s'était passé. Elle était tombée dans les pommes, pardon, en pâmoison, ça fait mieux...Et avant. Toinette, et Iphigénie et cette nouvelle. Par Aristote. Quel gâchis. Elle soupira et appela Toinette.

Toinette, pensez-vous que votre maître pourrait se passer quelques jours de vos services? J'aurais besoin de vous un peu, pour Balthasar, et Angel, le fils de la Baronne PetitCabri qui arrivera bientôt. Ce serait d'ailleurs une bonne idée si Camille pouvait nous rejoindre également. Qu'en pensez-vous?

Les enfants c'était la vie, l'avenir, au moins en leur présence, elle se sentait mieux, rassérénée. Ils apportaient une joie que personne d'autre ne pouvait offrir. Etre mère était une des meilleures choses qui lui soit arrivé.
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--Toinette
La vieille femme s'est juste approchée du lit de la Vicomtesse, silencieuse, le visage fermé, a écouté, et acquiescé. Mais lorsque Rosa lui demande son avis, sa gorge se serre. Sûrement le souvenir d'une très jeune Léalie se reposant sur elle et sur ses conseils.

M'sieu l'Comte sait déjà que chuis ret'nue chez vous pour vous aider. J'l'avions fait prév'nir, et ms'ieu l'comte il a confiance en moué. Z'avez raison, j'allons faire venir la p'tiote, c't'une bonne chose qu'elle soit point seule à Bourbourg ou à Valenciennes en c'moment.

Un regard aux traits tirés de Rosa, et la vieille jette tout décorum aux orties. Pauv' petiote, la vie s'acharne sur elle. Toinette s'assied sur le lit de la Vicomtesse. La vieille main fripée tapote celle, plus blanche et plus douce, de la blonde.

Allons, mon p'tit. Toinette est là maintenant. Vous vous r'posez, hein, pis moi j'm'en va prend' soin d'vous et d'vote petit monde, si vous voulez ben m'laisser faire...

Un sourire tendre qu'elle ne sort plus que pour Camille s'affiche sur le visage ridé, atteignant les yeux blanchis par l'âge.

J'vons pas laisser la meilleu' amie d'feue ma maitresse dans l'embarras, hein.

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