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[RP] Château d'Eclaibes - Demeure de Léalie de Clairambault

Krystel_van_hoedezee
L'homme attendait patiemment, patiemment... Bien vite, son bol de lait s'était transformée en Blanche, et pour tromper son attente, l'homme buvait, buvait...

Voilà la réponse !

L'homme sursauta. Gné qué réponse ?

Une soubrette portait quelque chose dans sa main, mais il voyait trop double pour savoir ce que c'était. Il plissa les yeux, et vit une lettre. Fichtre ! La réponse à la lettre de la môme van Hoedezee ! Il l'avait oubliée celle-là, à force de tromper son attente dans la Blanche (fort bonne par ailleurs). Il se leva, tendit la main pour prendre le pli, porta la main à un chapeau imaginaire pour saluer et s'en fut par la porte du milieu. Puis, il monta sur ses deux chevaux et galopa vers Ath. A chaque soubresaut, il hoquetait bruyamment. Lorsqu'il arriva au domaine, il fut copieusement grondée par une jeune fille qui trouvait son état d'ébriété suspect. Jeune fille qui fut aussitôt rassurée en voyant le pli de la Comtesse, qu'elle lut avec avidité.

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Wuggalix
Une fois l'oscultation - minutieuse et soignée - de son épouse terminée, le Patriarche de Clairambault dont l'enmellement des cheveux dénonçait un réveil qui n'estait point entier, sortit à pas feutré de la chambre de Léalie... Après avoir refermé la porte d'une main ayant trouvée la poignée par hasard puiqu'icelui n'ouvrait qu'une moitié d'oeil, le Comte des Flandres s'en redescendit voir si son fils estait toujours en la maison.

Quelques pas dans les escaliers... Puis le visage du jeune homme lui apparut.


Ahhh Louis-Alexandre, vostre mère m'a dict que vous aviez quelques questions concernant l'aristotéliscisme... Souhaitez vous me les poser ?

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Krystel_van_hoedezee
Domaine d'Ath

Les nouvelles n'allaient pas vite à la campagne. Deux jours s'étaient écoulés depuis l'annonce de la mort du Bâtard de France, et la mauvaise nouvelle venait juste d'arriver au domaine. La visite royale serait écourtée, et le domaine en deuil, car sa maîtresse était veuve.

Krystel avait reçu la lettre de la Comtesse Consort, et les précieux conseils de la dame avaient été scrupuleusement suivis. Ne voulant pas renouveler l'expérience du coursier ivrogne, elle décida d'envoyer un pigeon à dame Léalie pour la remercier.

Le pigeon s'envola donc, parcourut vaillamment la distance qui séparait le château de la demeure des Clairambault, puis se posa sur le rebord de la fenêtre des cuisines et tapa furieusement à la fenêtre. Une servante lui ouvrit et prit le pli. Le pigeon aperçut un compagnon à plumes en train de se faire plumer, et jugea sage de filer à tire d'ailes.

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Maeva83
La lance cambrésienne venait de franchir les murailles d’enceinte de Tournai, lorsque les premières lueurs de l’aube déposaient un voile légèrement bleuté sur les ruelles encore sombres de la ville.

L’humeur était plutôt joyeuse malgré la fatigue du voyage.
Un peu fourbus par cette chevauchée nocturne, les soldats accompagnèrent Maéva et Yosil, son fidèle et meilleur ami, jusqu’à la demeure de Wuggalix.

Après s’être assurés de leur sécurité, la petite troupe prit congé et se mit en quête d’une taverne accueillante pour y trouver table et repos avant de reprendre la route le soir même.

La bien saillance les fit hésiter un instant avant de s’annoncer. Il était bien tôt, et le calme des lieux laissaient à penser que tous encore dormaient.


Maé regarda Yosil, et lui proposa de suivre la lance jusqu'en taverne. Il était bien trop tôt pour s'annoncer, de plus, un petit rafraichissement s'imposait, pas question de se présenter dans cet état, tignasse en bataille, goute au nez, braies froissés...

Viens Yo, on suit les autres, un petit déjeuner en taverne suivi d'une petite toilette dans une auberge accueillante sont de mise.
Nous ne pouvons réveiller toute cette maisonnée et se présenter dans cette état, ça fait pas sérieux non?


Sans plus tergiverser, Maé et Yo firent demi-tour.
Le dos à la demeure, un regard complice suffit pour que tous deux au même moment talonnèrent leur monture pour faire la course jusqu'en ville.

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Yosil
Yosil avait les traits tirés après ce voyage de nuit. Mais sa formation de Soldat lui avait appris à faire des marches longues sous n'importe quel temps.

De plus il avait porté la petite Bourrine durant une bonne partie du trajet sur son dos, refusant aux autres Soldats de le relayer.

Personne ne touche à la fille du Comte
avait-il répété. Peu importait son rang à vrai dire, personne ne touchait à Maé, point.

La Bourrine s'était réveillée comme une fleur à l'aube.
Yosil s'engouffra en tête de la petite troupe dans la ville de Tournai.

Voilà que la lance cambraisienne arpentait les rues encore vides qui se réveillaient paisiblement.

La petite troupe n'eut pas à se consulter, elle nécessitait une réhydratation en bière et quelques paillasses ou lits pour se reposer un peu.
Même la jeune Bourrine semblait désirer ardemment une petite choppe et un peu de repos.


"Viens Yo, on suit les autres, un petit déjeuner en taverne suivi d'une petite toilette dans une auberge accueillante sont de mise.
Nous ne pouvons réveiller toute cette maisonnée et se présenter dans cette état, ça fait pas sérieux non?"demanda t'elle.


Yosil pointa du doigt une maison orné d'un grand écriteau et parla pour que Maé ainsi que les autres Soldats l'entendent :
"Nous nous retrouvons là bas. Si vous avez des courses à faire ou des affaires à régler vous avez quartier libre mais on se rejoint là bas ensuite."

Pour Maé :
"Cette taverne sied-elle à Mademoiselle ?"

La crinière rousse en bataille acquiesça en souriant. Le Bourrin lui ébouriffa gentiment et les deux compères se mirent en route vers la taverne.


Mon RP parlait de l'entrée de la ville et non de la demeure...modifié tout de même à la demande qui m'a été faite .
Louis_alexandre
[Pendant ce temps, dans la demeure Clairambault]
    -Ahhh Louis-Alexandre, vostre mère m'a dict que vous aviez quelques questions concernant l'aristotéliscisme... Souhaitez vous me les poser ?


Heureux, le cadet suivit son père dans le petit salon, toujours plus agréable que les escaliers pour une discution qui pourrait aisément durer des heures. Et surtout, cela donnait au jeune homme un peu de temps pour savoir comment formuler ses questions. Il savait que son père était ami avec Monseigneur Bigornéa depuis de longues années, et que la foi avait une place importante dans sa vie. En guise d'introduction, Louis-Alexandre commença à balbutier:

-Père, dans quelques semaines je serais un homme. Et parmi tant d'autre choses, je serais susceptible de me faire baptiser de mon plein gré. J'attendais ce moment avec impatience depuis si longtemps, fidèle aux convictions qui sont les nôtres, mais je dois avouer que plusieurs évènements ces derniers temps m'ont laissé dubitatif.

Louis-Alexandre repensait à l'abbesse Marjolaine, et aux explications de sa mère. Mais la comtesse avait soigneusement éluder les interrogations sur l'archevêque de Malines.

-Monseigneur Bigornéa est partie pour la capitale vivre, je cite, dans le luxe et la volupté. J'avoue avoir quelques doutes sur la significations de "volupté", mais j'ai la vive impression que c'est plutôt en contradiction avec les valeurs en lesquelles Monseigneur Bigornéa semblait croire.

Louis-Alexandre se remémora les ragots colportés par les voyageurs et autres troubadours sur le clergé de leurs régions respectives. Tant de clerc courant après titres et fortune, du simple curé au cardinal. Jusqu'à ce jour, les Flandres semblaient épargné, donnant l'image au jeune Clairambault d'être une terre d'une pure piété.

-Peut-on encore avoir foi en notre clergé ?se risqua-t-il à murmurer.
Wuggalix
Ahhh jeunesse... Le Patriarche de Clairambault aimait ces -trop rares- moments à discutailler avec ses fils, les sujets n'estaient point les mesme quand il s'agissait de l'ainé ou du cadet, mais peu importait, et s'est avec un sourire aux lèvres que le Comte s'assit lourdement sur son fauteuil en le petit salon, prêt à discutailler des heures...

Louis-Alexandre avaict l'art de poser des questions "pièges" pour tout parents soucieux d'élever son enfant en la bonne voie qu'est celle de la droiture et de la foy... Ainsi, après un murmure de son fils qui ne parvient point à l'oreille pourtant tendue du Patriarche, ce dernier répondit comme suit.



Mon fils, nostre Archevêque à dict "dans le luxe et la volupté", je l'ai également entendu, et je suis ravi que vous l'ayez noté. Cela prouve ainsi vostre infinie attention et vos questionnements, qui ne pourront vous mener que vers l'essence mesme de la foy... Dieu.

Alors que ces simples mots sortaient de la bouche de Monseigneur, c'est une idée bien loin de ce qu'évoquent ceux-ci dans leur sens premier, qu'il fallait que nous entendions.



Puis souriant à son fils, le Patriarche de Clairambault continua son explication de ce qu'avaict voulu exprimer l'Archevêque de Malines aux fidèles, car il est évident qu'aucun de ses prêches ou actions n'allaient à l'encontre du dogme.


Vous n'estes point sans savoir que Monseigneur faict construire en la belle Venise du Nord un Hostel... Et que pensez vous qu'il y aura en celui-ci ?

Sans attendre de réponse et en faisant un clin d'oeuil à son fils, Wuggalix poursuivit...

Par "luxe", Monseigneur Bigornea nous faisait comprendre qu'elle entendait grasce à cet Hostel développer l'Organisme du Grand Camérier, afin d'offrir à tous ceux qui en auront besoin, un luxueux repas ainsi qu'un luxueux toit, auxquels iceux-ci ne pourraient assurément point prétendre.

Et la volupté mon fils ?
La volupté, au delà du plaisir des sens désigne la jouissance intellectuelle, et Monseigneur nous dict par ce mot, qu'icelle entends - en cet Hostel - plus encore se consacrer à la lecture des Sainctes écritures, et à méditer sur la parole de Dieu qui y est couchée.

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Louis_alexandre
- Merci , Père, de m'avoir accorder quelques instants. Et je m'excuse encore de l'impudence dont j'ai fait preuve. Jamais je n'aurait du faire oser douter ainsi de Monseigneur Bigornéa.

Louis-Alexandre aurait tant aimé croire sincèrement les paroles de son père. Mais des incohérences demeuraient. L'OGC se mourrait, et ce, depuis longtemps. En quoi l'emménagement de l'archevêque à Bruges serait-il une solution ? Autant le cadet Clairambault aurait parfaitement compris qu'elle quitte Tournai pour s'installer à Malines (quand la cité serait enfin libérée des barbares par l'armée de Sa Majesté Levan III de Normandie); autant il ne pouvait s'empêcher de penser que Monseigneur Bigornéa laissait planer derrière elle un vague sentiment de décadence.

- Vous avez su cette fois encore répondre parfaitement à mes interrogations, mentit-il. J'irai me confesser auprès du Frère Jacquot. D'ailleurs, je serai bientôt en âge aux yeux de l'Église de prendre moi-même la décision de me faire baptiser. Je tiens à vous assurer que jamais je n'ai songer à me détourner du chemin tracé par les Deux Prophètes
Louis_alexandre
[bien plus tard, au retour de Louis-Alexandre de son excursion en terres hollandaises]

Iphigénie ? Entrez-donc.

Confortablement installé dans un des fauteuils du petit salon, Louis-Alexandre luttait pour conserver son attitude grave. Il devait annoncer une décision importante, sans se laisser submerger par ses émotions. La nourrice entra nerveusement. C'était la première fois que l'enfant sur lequel elle avait veillé durant 15 ans, cet enfant devenu aujourd'hui un jeune homme, la faisait demander de la sorte.

Vous avez toujours accompli votre rôle de nourrice avec talent. Même bien après que votre travail aurait du se terminer. J'ai toujours eu l'idée de vous garder à mon service, dans quelques années. C'est d'ailleurs dans cet optique que j'avais fortement insisté auprès de mon père pour que vous soyez chargé des exploitation familiale pendant notre absence.

La nourrice baissa les yeux. Elle savait qu'elle n'avait pas été à la hauteur des attentes de la famille Clairambault. Allaiter un nourrisson, changer ses langes, elle y excellait. Depuis 15 ans. Son premier et unique travail. Mais contrairement à beaucoup de nourrices, elle était restée au service de la même famille, bien après que l'enfant ait grandi. Sa place au sein de la maisonnée était de plus en plus difficile à définir. Surtout que les derniers évènements montrèrent qu'elle n'était point capable d'assumer un autre rôle.

Vous avez mis mon père dans une situation particulièrement inconfortable. Je ne peux accepter quiconque le considère comme un esclavagiste. N'importe quel gueux aurait commis la même erreur que vous, ne proposant pas le revenu minimal imposé par la Loi, s'en serait sorti sans trop de conséquences. Mais vous conviendrez que le comte n'est pas n'importe quel gueux ....

Iphigénie commença à avoir le souffle court. 3 malheureux écus, pourtant si lourds de conséquences. L'image du comte risquait d'être entaché, et qui sait pour combien de temps. Elle ne disait mot, comme résignée, sachant parfaitement ce qui l'attendait.

J'ai tant voulu croire que vous seriez à même de devenir une intendante susceptible de rester au service d'un membre de notre famille. Je suis contraint d'admettre que j'étais dans l'erreur. La voix du jeune homme avait de plus en plus de mal à rester impassible. Elle était même franchement tremblante. Nous n'auront plus besoin de vos services désormais.

Louis-Alexandre aurait tant aimé ravaler ses propos. Il ne put que retenir ses larmes. Iphigénie pas du tout. Tant d'années passées à servir avec loyauté la famille Clairambault, balayées en un instant. Elle s'en voulait d'avoir fait l'erreur classique des jeunes nourrices : s'attacher. Louis-Alexandre se leva vers la fenêtre, évitant soigneusement de croiser le regard de la femme en pleurs. Posant son regard sur les toits de Tournai, il lui adressa quelques derniers mots :

Vous trouverez devant vous votre solde, et une lettre de recommandation. Puissiez-vous vous rendre aussi utile auprès d'une autre famille que vous l'avez été auprès de moi pendant si longtemps. Veuillez fermer la porte en sortant.

Iphigénie quitta la pièce juste à temps. Les larmes de Louis-Alexandre n'eurent pas de le temps de rejoindre les siennes.
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--Iphigenie
Elle avait empaqueté son baluchon le plus vite possible, le rouge aux joues et les larmes aux yeux. Elle avait aimé Louis Alexandre autant que sa position le lui avait permis, et son coeur se brisait de l'avoir décu.. Mais elle avait pourtant fait de son mieux...

Elle se hâtait hors de la grande maison, le nez baissé, lorsqu'elle percuta quelqu'un de plein fouet.


Aaah ! Mais enfin ma bonne, qu'est-ce qui vous prend ?

Iphigénie, à cul plat par terre, n'osait lever les yeux. Cette voix lui etait bien connue. Pire, cette voix venait du même niveau qu'elle. Le sol.

Elle avait renversé la comtesse.

Elle entendit un soupir d'effort, et une main lui attrapa le bras prestement, mais sans brutalité, la forçant à se lever.


Allons, debout. Je n'ai point de mal. Et vous ?

Les larmes se transformèrent en sanglots.

Madame la comtesse est trop b..b..bonne...

Oui, enfin un accident peut arriver à tout le monde. Pourquoi ces larmes ? Et qu'est-ce donc que ce baluchon ?

Elle tenta d'expliquer, mais les mots s'emmelaient entre ses sanglots.

C'est ma f-f-f-faute... Le jeune maître a eu raison de me..r-r-r-renvoyer...

Plaît-il ?

La voix de la comtesse montait rarement. Très rarement. Et pour une raison qui etait inconnue à la jeune nourrice, sa maitresse etait furieuse.

Ne. Bougez. Pas. Clair ?

La nourrice hocha la tete et resta tétanisé dans le couloir, alors que Léalie s'en retournait à grand pas décidés dans la maison, appelant son cadet d'un ton qui ne presagait rien de bon.
Zolealie
Léalie de Clairambault n'avait jamais été si furieuse de toute sa vie.

Que son époux prenne certaines décisions sans elle lui déplaisait, mais il était son seigneur et maitre, au sens propre comme au sens figuré, et la jeune femme ne l'eut point épousé s'il n'avait pas été digne de confiance.

Qu'en politique, ses adversaires puissent douter de l'impartialité de son jugement, de part son mariage au Comte regnant l'agaçait, mais elle pouvait comprendre...

Mais s'il etait un domaine sur lequel Léalie de Clairambault regnait en maitresse absolue... S'il etait un domaine dans lequel elle excellait... C'etait la gestion de l'hotel Clairambault, du chateau d'Eclaibes, et de tous les domestiques y etant rattachés.

Cette charge lui revenait de droit, et de par son sexe, et de par son statut de matriarche.

Qu'on attribue une tache différente à Iphigénie sans son accord lui insupportait. Qu'on la chasse etait inadmissible...

Mais que ce fut son petit dernier, dont le poil commençait à peine à lui pousser au menton, qui lui manque ainsi de respect en sa propre maison ?

Cela la rendait folle de peine. Mais cela, elle ne pouvait point le montrer... Et la rage prit donc la place.

Elle le trouva dans sa chambre, visiblement secoué. L'espace d'un instant elle voulut courrir à lui et secher ses larmes.

Mais la raison lui revint. Serrant les poings à en blanchir les phalanges, elle s'approcha.


Louis Alexandre de Clairambault. Comment avez vous osé ?

Décomptant sur ses doigts les fautes de son cadet, elle prit un ton ferme et cassant.

Premièrement, vous avez demandé à votre père d'assigner à Iphigénie une tâche autre que celle que JE lui avais donnée, et sans m'en prévenir. Cette faute en elle meme est inadmissible, mais vous ne vous etes point arrêté là !

Deuxièmement, vous lui avez donné un rôle qu'elle était clairement incapable d'accomplir. Par Aristote la pauvrette ne sait même pas compter ! Le comte est trop occupé pour connaitre ce genre de détails, et vous... visiblement trop sot ou trop empressé pour vous en soucier, ou pour me demander conseil !

Troisièmement, vous avez le toupet de la congédier pour une faute qu'elle n'aurait jamais du etre en position de commettre.


La comtesse approcha de son cadet jusqu'à ce que leurs visages se touchent pratiquement.

Iphigénie est MON employée, et vous estes ici chez MOI. Ne vous avisez plus jamais, jamais, de vous prendre pour le maître de ces lieux, et de MES gens.

Iphigénie reste à MON service. Elle sera la nourrice de mon prochain enfant, si Aristote le veut. Que vous ayez eu le coeur de chasser celle qui vous a veillé toutes ces nuits lorsque vous etiez malade.... pour une faute de jugement que VOUS avez commise.... Me dépasse.

Vous m'avez horriblement déçue... Depuis quand agissez vous sans me consulter ? A l'avenir vous tenterez de prouver votre valeur d'homme autrement qu'en manquant de respect à votre mère, ou par Aristote, je jure que je vous ferai chasser de sous mon toit !

Faites moi affront de la sorte une fois de plus, Louis... et je n'aurai plus qu'un fils. Est-ce clair ?


Qu'on lui manque de respect à l'Avenir Flamand etait déjà suffisamment douloureux... Mais que son propre fils mine son autorité sous son propre toit ? Nul mot ne peut décrire le sentiment de trahison qu'eprouvait la comtesse, et si ses mains tremblaient encore de rage contenue...

C'est de la déception et de la douleur que son fils pourrait lire dans ses yeux.

Le jeune homme ne bronchait pas, et après un long et lourd silence, la matriarche des Clairambaults sortit, la tête haute mais le coeur brisé.

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Zolealie


Chapitre XII Les malheurs de Soph.... Léalie.


Son époux à Dunkerque, défendant la ville contre des brigands, son fils ainé parti elle ne savait pas bien ou, après avoir démissionné de son poste de capitaine, et son fils cadet parti elle ne savait pas ou non plus...

Léalie de Clairambault se sentait desoeuvrée, tenue à l'ecart et pire que tout, furieuse des accusations que des personnes sans scrupules lui lançaient au visage.

Cette vile rouquine qui avait trahi leur parti, se permettait à présent de venir l'accuser publiquement de complot contre son comté !?

Ah, on ne calomniait point la noblesse flamande comme cela, et Léalie n'avait pas peur de s'attaquer à un juge des flandres si c'etait pour laver son nom.

Dans ce bordel sans nom qu'etait sa vie, quelle ne fut pas sa joie de voir arriver à Tournai le plus vieil ami de Wuggalix, Andryl, ainsi que sa promise Labretagne...

Lorsque celle ci lui proposa de l'escorter à Dunkerque pour rejoindre son epoux sans danger, Léalie entrevit enfin la possibilité de revoir son epoux, et de se tenir au courant de la situation.

c'est avec reconnaissance qu'elle accepta la proposition de Labretagne, et rentra chez elle à la hate pour faire ses bagages.

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Labretagne
rendez-vous avait été prit pour le soir.
femme de parole qu'elle avait toujours été, labretagne passa la journée a retaper la chariotte qu'elle avait réussit à trouver chez un marchand.

elle se rendit chez les commerçant qu'elle conaissait encore a tournai et réussi à se faire préter quelques outils afin de réaliser sa tache.

aprés quelques heures de travail, elle regarda son oeuvre, elle y atela sa mule et fière d'elle se rendit a la demeure de zoelealie.

arivant dans le jardin, elle laissa la bête paître le temps d'aller prévenir son amie et de charger ses bagages.

elle tapa a la lourde porte et appela.

lealie!!! leeaaliiiieee!!!! votre carosse est avancé dame comtesse!!!

elle sourit en disant ces dernier mots car elle savait trés bien que lealie n'appréciait guère qu'elle la nomme ainsi.

elle se retourna afin de surveiller que la mule ne s'échappe pas.



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pleurer un etre chère des années durant n'aide pas à construire sa vie
Zolealie
Léalie se précipite, certaine d'une bien mauvaise nouvelle pour que l'on hurle ainsi à sa porte, et manque de percuter Toinette qui se précipite elle aussi.

lealie!!! leeaaliiiieee!!!! votre carosse est avancé dame comtesse!!!

Reconnaissant La bretagne, meme de dos, Léalie sourit en secouant la tete, et fiche un coup de coude bien placé à Toinette qui a déjà commencé à l'invectiver :

Dites donc malaprise, on hurle pas comme ç....

Toinette, voici Labretagne, la promise d'Andryl, vous rappelez vous ? Le plus vieil ami du comte...

La domestique se tait brusquement sous le coup de coude puis fait un signe de tete à la jeune femme, avant de s'en retourner en déclarant :

J'men vas chercher Saturnin pour descend' vot' malle. et de marmonner plus bas mais comment ell' vont t'nir dans c'te cariole, mystere....

La comtesse descend les quelques marches et prend les mains de Labretagne.

Avons-nous le temps pour une bière avant de prendre la route ? demande-t-elle en souriant. Le garçon d'ecurie finit tout juste de sceller ma jument...

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Labretagne
labretagne se tournait afin de voir qui haussait le ton ainsi sur sa personne lorsqu'elle entendit lealie s'adressait a sa servante.

lui adressant un sourire, elle monta une marche afin de rejoindre le péron.

Citation:
Avons-nous le temps pour une bière avant de prendre la route ?


une bière..; humm... il me semble avoir était résonable aujourd'hui... et si je bois encore une tisane, nous devrons nous arréter devant chaque buisson afin de soulager ma vessie... alors oui... je veux bien une bière... et si nous n'avons pas le temps et bien... nous le prendrons!

elle suivit lealie afin de se désaltérer avant d'affronter la noirceur de la nuit.
une nuit qui s'annoçait fraiche.
elle ne regreta pas d'avoir prévu une peau de bête en plus pour se protéger du froid.

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pleurer un etre chère des années durant n'aide pas à construire sa vie






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