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[RP] Château d'Eclaibes - Demeure de Léalie de Clairambault

Zolealie
De retour de Dunkerque, Léalie monte en sa chambrée avec Iphigénie, et rêvasse tandis que celle-ci la déshabille et la décoiffe. La jeune femme est devenue sa femme de chambre, depuis l'incident avec Louis Alexandre. Léalie resonge au chemin du retour, ravie de l'avoir fait avec son époux, qu'elle ne voit décidément que rarement...

Ils ont parlé politique, Parlement... Et n'etaient la plupart du temps pas d'accord. Léalie soupire. Etre mariée à Wuggalix de Clairambault n'est pas de tout repos. Tétû, arrogant, rancunnier, il a le chic pour déclencher les passions, et la comtesse a de plus en plus de mal à supporter d'être éclaboussée par les vagues que son mari déclenche. Voilà qu'elle a du traîner quelqu'un en justice, pour la première fois de sa vie !

Mais de voir ses yeux pétiller de plaisir quand il la voit entrer dans une pièce... Un mot tendre, un geste de lui et elle oublie tout le reste.

Toinette entre avec un pli, sortant Léalie de sa rêverie.Léalie décachette, déroule. Et blémit.

On lui écrit d'un couvent, à Limoges. Une jeune femme blonde a eté trouvée, grievement blessée, au bord de la route.

Sur elle, aucun papier. Juste une vieille lettre à moitié effacée, déchirée.... une lettre signée : Ta soeur, Léalie.

La lettre tombe des mains de la comtesse.


Inutile de défaire mes bagages, Toinette. Sitot le procès de Sandyrousse terminé, je pars pour Limoges.
_________________
Zolealie
On attend encore le verdict du juge, et Léalie ne se fait pas grande illusion. L'accusée continue son délire paranoïaque, et refuse encore et toujours des excuses, plaidant que la comtesse a obtenu ce qu'elle cherchait en la forçant à démissionner...

Qu'on lui prête des sentiments aussi calculateurs et vils dérange Léalie jusqu'aux tréfonds de son âme, et c'est en partie pour cela qu'elle ne veut meme pas attendre le verdict. S'il n'est pas en sa faveur, et si elle en a l'energie, elle ira laver son nom à la cour d'appel.

L'urgence, pour le moment, est de partir. Pour voir sa soeur, si c'est bien elle qu'on a ramassé sur le bord d'un chemin. Pour fuir les Flandres aussi... Elle a beau les aimer, les querelles incessantes l'ont par trop épuisées.

Duncan est encore loin, Louis Alexandre vole de ses propres ailes depuis bien longtemps et a toujours plus eté le fils de son père... Et Wuggalix...Lui manquera-t-elle seulement, occupé comme il est depuis toujours ? ll a promis de lui écrire....

Avec un dernier regard pour la maison qui abrita leurs plus belles années, la comtesse sans terre talonne son cheval et s'en va pour de longues semaines.

_________________
Wuggalix


Ma très chère mère,

Tout d'abord, je tenais à m'excuser de n'avoir pu vous donner des nouvelles plus tôt.
Les événements se sont succédés trop vite, ne me laissant le temps de prendre la plume pour vous écrire.

Rassurez vous, mère, je suis en pleine forme. Notre retour ne se fera pas dans l'immédiat, nous nous devons d'attendre les derniers blessés afin de s'assurer qu'ils soient correctement rétablis et qu'ils puissent rentrer chez eux, eux aussi.

Je sais que vous devez être inquiète et ne vous mentirais pas sur ce qu'il c'est passé la bas. Il y eut plusieurs batailles et, à notre grande surprise, les Hollandais semblaient bien préparés, comme s'ils savaient que nous arrivions et qu'ils nous attendaient, armes en mains.
Je fus très légèrement blessé, mais ne vous en faites pas, ce ne fut que superficiel, plus de peur que de mal. Le sang de l'ennemi à coulé le long de la lame de mon épée, croyez bien que je n'en retire aucune gloire ni satisfaction personnelle mais lors d'une bataille il est inévitable qu'il y ai des blessés voir même des morts et je préfère, de loin, que ce soit chez l'ennemi plutôt que dans nos rangs.

Comme je vous le disais, les Hollandais étaient bien préparés et par conséquent, les batailles ne nous ont pas été favorables, même si nos soldats ont fait preuve de beaucoup de courage et d'honneur, ne reculant pas devant l'ennemi.

Je ne sais toujours pas comment l'expliquer mais il semblerait que les forces de police Hollandaise aient réussis à entrer dans notre campement et emmener certains d'entre nous dans leurs geôles. Je fut l'un de ces prisonniers durant six longues journées.

Ces épreuves ne m'ont pas minées le moral, je tenais bon par ce que je savais que je retrouverais les miens à mon retour et que l'amour que l'on me portait était plus fort que toutes les épreuves que je pouvais subir. Enfin je le croyais.
Mère, vous serez peut être surprise d'apprendre que, au fond de ma geôle, j'ai reçu une missive, apportée par un pigeon visiblement plus débrouillard que la plupart.
Ce pigeon m'apportait une lettre de Nellyne, lettre que j'ai ouverte avec une grande impatience mais c'est très vite que la déception me prit.
En effet, en ce jour ou j'avais le plus besoin de soutiens, c'est une lettre m'annonçant que Nellyne, qui était alors ma promise, souhaitait se défaire de notre union, ne comprenant pas mes motivations d'aller risquer ma vie sur le champs de bataille.
Mère, comment la femme que j'aime ne peut elle pas voir que c'est pour le bien de notre Comté et aussi pour l'avenir de la famille que je rêvais de construire que je faisais cela ?
Comment celle qui me disais m'aimer plus que tout peut elle m'annoncer cela alors que je suis loin d'elle et que j'ai tant besoin de son soutiens et de son amour ?

Vous l'aurez comprit, mère, mon cœur est triste et en colère, je pensais même me laisser dépérir dans ma geôle. Mais je me souvins de celle qui jamais ne m'a abandonnée et qui m'a toujours soutenue, quelque soit mes choix. Mère, c'est bien grâce à l'amour que vous m'avez toujours porté qu'aujourd'hui je suis encore là et jamais je ne vous en remercierais assez.
J'ai hâte de vous retrouver et de vous serrer contre mon cœur afin d'apaiser le mien, si c'est encore possible.

A très bientôt, mère,
Avec toute ma tendresse,

Votre fils,
Duncan.


[Lettre postée avec accord de l'envoyeur et du recepteur]

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Neidanac
L’orée de la forêt était maintenant derrière lui grâce à ce raccourci il arriverait avant le coucher du soleil à destination. Demain les troubadours chanteraient le retour d’un bourrin. Mais sa présence a Tournai étais maintenant plus intéressante avec la venu de Elena7 fille cadette de Erwyndil D’Harlegnan, Comtesse de Guînes et dame d’Anzy-le-Duc. Il allait pouvoir enfin rentrer a cambrai après 60 long jours en hollande, 60 long jour a attendre le bon moment pour partir il étais a la fois content de son retour mais triste, Il pensais constamment au bourrin et au flamand (les vrai flamands!) resté la bas pour soigner de grave blessure. Arrivé à la lisière de la ville, un frisson lui parcourut l’échine son regard venait de se poser sur une maison, mais pas n’importe lequel tous semblais croire que c’étais celle du comte Wuggalix. Wuggalix n’est pas un homme ordinaire, probablement le meilleur flamand auquel il avais pu rencontrer, Tournai avais ben de la chance d’avoir un maire de Valeur comme celui-ci.

Neidanac se mis a marcher vers la maison, son destrier avais malheureusement péri au main des hollandais. L’épée toujours en main souillé par le sang de ses ennemies, le sang séché a sa figure démontrais qu’il n’avais toujours pas eu accès a un cours d’eau, ses yeux terriblement fatigué montrais qu’il avais très peu dormi durant le chemin du retour, puisque personne ne pouvais monter la garde lors de son sommeil il ne se pouvais se permettre de se faire si facilement éliminé. Se sentant hors de danger en la ville de tournai il laissa tomber son épée un bruit sourd se fit entendre. Quelques coup de poignet on suivi sur la porte il attendis avec un air curieux, il avais hâte de revoir l’homme avec qui son père avais écrit le traité du lion de fer…

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Duncan.
De retour dans le demeure familiale, Duncan pourrait enfin prendre un peu de repos mais avant il fallait qu'il écrive à sa mère. Il se devait de lui donner des nouvelles mais aussi d'en prendre, ce qu'il avait lu au parlement avait fait grandir son inquiétude et il ne pouvait rester sans nouvelles.

Le jeune homme allait s'installer au bureau de son père, le calme de la pièce l'aiderait a se concentrer sur son courrier.


Citation:
Ma très chère mère,

Me voilà de retour dans la demeure familiale, et même si vous m’aviez avertis de votre voyage, je regrette de ne pas pouvoir vous serrer contre moi à cette heure.

J’espère que le fait de me savoir rentré saint et sauf apaisera vos inquiétudes et vous permettra de d’être plus sereine au chevet de votre sœur.
Comme promis, j’ai prié pour qu’Aristote vous permette de lui parler avant de l’emmener à lui s’il le décidait et j’ose espérer que mes prières furent entendues.

Mère, je vous écrit cette lettre pour vous donner de mes nouvelles mais aussi par ce que je suis inquiet. Je viens régulièrement au parlement Flamand et j’a pu, de façon hasardeuse, lire le courrier que vous avez envoyé, annonçant votre démission du dit parlement.
Mon inquiétude ne vient pas du fait que vous démissionnez mais plutôt des raisons, d’une des raisons de cette démission.

Vous dites, dans cette lettre envoyée au parlement, que votre santé est fragile et ce sont ces mots qui suscitent mon inquiétude.
Mère, je vous en conjure, donnez moi de vos nouvelles et prenez soin de vous.
Je ne saurais supporter de vous savoir malade si loin de moi, ne pouvant pas être à vos côtés pour vous soutenir.

Dans l’attente de vos nouvelles,
Votre fils,

Duncan.


Une fois fait, il attacha le morceau de parchemin à la patte du pigeon qu'il utilisait chaque fois qu'il écrivait à sa mère, pigeon qui n'avait, jusque là, jamais failli à sa tâche.
Il ouvrit la fenêtre et lâcha l'oiseau.


Aller envol toi et retrouve celle qui te nourrira.
_________________
Duncan.
Il venait a peine de rentrer chez lui qu'un pigeon se posa sur le rebord de la fenêtre de sa chambre. Un seul pigeon se posait ici, celui qui était dédié aux missives entre sa mère et lui...

Duncan se pressa d'ouvrir au volatil afin de décrocher le mot à sa patte pour pouvoir avoir des nouvelles de celle qui lui manquait tant.


Citation:
Mon très cher fils,

C'est le coeur à la fois lourd et léger que je prend la plume...

J'ai pris conscience il y a peu que je porte en mon sein depuis quelques mois le troisieme enfant de vostre père. Je n'y croyais point au début, après quinze longues années sans enfant... Je me croyais bien trop âgée... Mais mon ventre qui s'arrondit semble prouver qu'Aristote a voulu m'accorder une nouvelle fois ce cadeau. Vous aurez donc, d'ici un semestre environ, un frère ou une soeur.

Je décidai alors, bien que ma soeur ainée soit mal en point, de reprendre la route avant que mon embarras ne soit trop grand pour voyager. Il est hors de question que l'enfant ne naisse point en Flandres... Wuggalix ne m'eut point pardonné de le priver de ce bonheur.

Et.. Hier, alors même qu'il m'accordait l'ajout d'un nouveau membre à ma famille, le Très Haut décida de me priver de mon unique soeur.

Votre tante est morte dans mes bras...Je pleure une soeur, mais aussi le fait que jamais vous ne l'aurez connue.

J'ai écrit la premiere nouvelle à vostre père, lui annonçant que je prenais la route vendredi... N'ayant point encore reçu réponse, je n'ai pas le coeur de lui annoncer la seconde.

Je prend la route dans quelques minutes. Plus rien ne me retient à Limoges à présent, et la Comtesse de Laroche-Aymon, Ewaële de la Boësnière, m'offre le confort de son coche pour une partie de la route.

Je vous retrouverai bientot, mon très cher fils. Ne craignez point pour moi , car meme après que ma route ne se sépare de celle de la comtesse, j'ai auprès de moi le Sieur Klesiange de Tournai, rencontré sur la route de Limoges, et qui m'a gallament offert de veiller à ma sécurité. Aristote en soit loué. Voyager seule dans mon état n'eut point eté raisonnable.

Veillez, je vous prie, à ce que ces nouvelles arrivent à votre père. Je commence à penser qu'il n'a point reçu mes précédentes missives... Son silence m'inquiète. Comment se porte-t-il ?

Mon très cher fils, mon coeur est lourd, mais l'idée de vous retrouver après de si longs mois, et de vous offrir un frere ou une soeur, panse mes blessures quelque peu.

Que Dieu vous Garde, mon Enfant.

Votre mère.


Duncan était triste pour sa tante, même s'il ne l'avait jamais connue, il aurait aimé être aux côtés de sa mère pour pouvoir la réconforter...
Mais ses pensées allaient plutôt vers la joie de savoir que celle qui l'a mis au monde était sur le retour et qu'elle portait la vie en elle...

_________________
Duncan.
Installé au bureau de son père, Duncan rédigea un courrier en réponse à la lettre de sa mère.

Citation:
Ma très chère mère,

C’est avec tristesse que j’apprends la nouvelle du décès de votre sœur. Certes je ne l’ai pas connue mais je sais qu’elle comptait beaucoup à vos yeux.
Je partage votre chagrin et soyez assurée que je prierais Aristote pour qu’il l’accueil auprès de lui afin qu’elle puisse reposer en paix.

Je dois pourtant vous avouer que ma peine est bien atténuée par les autres nouvelles que vous m’apportez.
C’est avec une grande joie que j’ai lue vos écrits disant que vous portez en vous un petit être qui deviendra mon petit frère ou ma petite sœur. A savoir si je préfèrerais l’un ou l’autre, je vous dirais qu’un petit frère me ferait grand plaisir et peut être que je pourrais partager avec lui ce que je n’ai pu partager avec Louis à cause de mon manque de disponibilité. Mais, une petite sœur serait tout aussi agréable. Notre famille compte déjà beaucoup d’hommes et une fille serait, à mon avis, très agréable pour vous, une présence féminine de plus dans la famille ne ferait pas de mal…
Bref, vous comprendrez que cette nouvelle me met en joie.

Et l’annonce de votre retour m’apporte réconfort et apaisement. Outre le fait que j’étais inquiet pour vous, je vous avoue sincèrement que vous me manquiez beaucoup.
Je suis ravi et j’ai hâte de vous retrouver, vous, ma mère, mon amie, ma confidente.

Content aussi de savoir que vous ne voyagez pas seule, les routes ne sont jamais assez sûres et vous savoir accompagnée me rassure.
Prenez soin de vous, mère, et revenez nous vite.

Je vous attends avec impatience,
Qu’Aristote vous protège,

Votre fils,
Duncan.


Une fois terminé, il l'accrocha à la patte du pigeon, ouvrit la fenêtre et relâcha l'animal, le regardant s'envoler et espérant qu'il retrouve sa maîtresse...
_________________
Duncan.
Jamais il n’aura été autant utile en si peu de temps ce pigeon. Le voilà de retour avec une lettre de sa mère. Duncan fut étonné d’une réponse si rapide, c’était il passé quelque chose de fâcheux ?
C’est quelque peu inquiet qu’il déroula le parchemin et en fit lecture.


Citation:

Mon très cher fils,

Il me tarde à moi aussi de vous serrer contre mon coeur et d'ecouter toutes les aventures que vous avez traversées depuis mon départ.

Quant à l'arrivée de l'enfant, je souhaite secretement qu'Aristote me donne une fille... En effet, un peu de compagnie féminine ne me ferait pas de mal dans cette famille d'hommes !

Je vous tiendrai au courant du jour de mon arrivée.

Je note que vous ne me donnez point de nouvelles de votre père, ou de raison pour son silence prolongé... Vous ne me cachez pas quelque horrible nouvelle, au moins ?

J'avoue que j'y songe de plus en plus, car quoi d'autre qu'une horrible maladie ou la mort pourrait l'empecher de m'ecrire pour partager si grande nouvelle que l'arrivée d'un enfant ?

Répondez moi vite,
Votre mère de plus en plus inquiète.


Soulagé qu’il ne soit rien arrivé à sa mère, Duncan respira un peu avant de se traiter de sot !
Il avait été tellement attentif aux nouvelles que sa mère lui donnait qu’il oublia de répondre à ses interrogations. Le jeune homme alla se rafraîchir un peu avant de rédiger une réponse, complète cette fois ci…
De retour il vit un second pigeon à la fenêtre. Décidément, les nouvelles affluaient ces temps ci, ce qui n’était pas du goût des rebords de fenêtres de la chambre du jeune homme qui seraient bientôt recouverte de fiente de pigeon…
Sand attendre, il prit le second parchemin et…l’écriture de sa mère…encore ! Deux pigeons coup sur coup, cette fois ci, il était bien plus qu’inquiet…


Citation:
Mon très cher fils,

Je n'ai toujours point de nouvelles de votre père et commence à penser qu'il se soucie d'avoir un autre enfant comme d'une guigne.... ?

Mais passons, je vous ecris ce jour pour vous donner deux nouvelles...

La première est que je m'arrête quelques jours à Chateauroux, ou l'avocat de votre père, Georges d'Aigurande, dit le poilu, m'offre aimablement son hospitalité.

J'espère que le Duc me trouvera une escorte jusqu'à nostre domaine, la mienne ne s'arretant point à Chateauroux.

La seconde est que bien que je recule mon retour de plusieurs jours..... j'ai entendu vostre déception que je parte en retraite pour un long mois sitot mon retour en Flandres.. Et je n'irai point. Si mon fils ressent le besoin de m'avoir à ses côté, prier Aristote devra attendre.

En esperant que cette nouvelle vous réjouisse, je vous serre contre mon coeur et prie qu'Aristote vous garde.

Votre mère.


Que de frayeurs inutiles pour le jeune Seigneur, à croire que sa mère le faisait exprès pour le taquiner malgré l’éloignement…
C’est donc avec le sourire qu’il rédigea sa réponse à sa mère.


Citation:
Ma très chère mère,

C’est quelque peu confus que je vous écrit cette lettre. Confus de ne pas avoir répondu à vos questions concernant père et, par conséquent, vous avoir causé bien du souci.
Je vous avoue que je ne croise que très rarement père ces derniers temps mais il semble non seulement bien vivant mais aussi en bonne santé. Son procès lui prend beaucoup de temps et il part souvent réfléchir auprès des moines.
Je ne sais pas si c’est ceci qui l’empêche de vous répondre mais peut être est ce une des raisons…


Par contre, je suis quelque peu inquiet quand à votre escorte. Quel escorteur abandonnerait celle qu’il doit protéger en route ? J’espère que la raison est vitale au moins…
S’il le faut, je demanderais un relais pour traverser l’Artois, j’y ai des amis et mon parrain, votre filleul, Chevalier Bayard s’y trouve, je suis presque certain de pouvoir trouver quelqu’un pour vous escorter jusque chez nous.

Mère, permettez moi d’écrire au Duc, qui vous offre aimablement son hospitalité et vous propose de vous trouver une escorte, afin de lui transmettre mes remerciements et de lui assurer l’amitié sincère de notre famille.

Pour finir, vous me voyez ravi de savoir que vous n’irez pas vois les sœurs à votre retour et que je pourrais profiter pleinement de votre présence. Il y a tant de temps que je ne vous ai vu que j’ai l’impression que cela fait au moins une année.

C’est avec impatience que je vous attends,

Votre bien aimé fils,

Duncan.


Une fois fait, il s’empara du pigeon semblant le moins fatigué, lui confia le parchemin et le libéra afin qu’il rejoigne sa maîtresse.

_________________
Zolealie


Chapitre XIII. Retour de la mère prodigue, en deuil, et enceinte.


[hotel particulier De Clairambault, Tournai]
L'aube pâle se lève sur Tournai lorsque le coche aux armes des De Clairambault s'arrête dans la cour de son hotel particulier.

Léalie en sort avec difficulté, gênée par son ventre déjà arrondi. La maison, enfin. Elle aura passé une grande partie de sa grossesse loin des siens, à soigner puis regarder sa soeur mourrir. Tout cela semble bien loin derrière elle à présent.

Son fils ainé l'attend, elle le sait. Dans quelques jours elle s'installera au chateau de Valenciennes, ou son cadet lui rendra certainement visite....Toinette et Saturnin sortent en courant pour l'accueillir, faisant grand cas de son confort, de son etat, de son teint qu'ils disent resplendissant comme lorsqu'elle portait ses deux garçons.

Léalie sait qu'il n'en est rien, qu'à son âge porter un enfant est risqué, qu'elle a les traits tirés et le teint platreux, mais elle sourit au vieux couple, réconfortée par les visages familiers.

Toinette lui apprend, baissant les yeux et tordant les mains, que le Comte de Valenciennes est en retraite. A sa grande surprise, Léalie ne se sent pas outre mesure affectée. Cela fait bien longtemps qu'elle a compris que Wuggalix est marié aux Flandres bien plus qu'à elle. Il avait promis d'ecrire, et en plusieurs mois ne l'a fait qu'une seule fois. Son devoir, ses procès... Il n'a pas de temps pour elle. Au moins lui a-t-il donné deux beaux enfants, et bientot un troisieme. Peut-etre lui donnera-t-elle naissance en l'absence de son epoux, mais cela n'a plus beaucoup d'importance.

Epuisée, elle monte en leur chambrée ou elle laisse Toinette la délacer et la coucher. Un peu de repos avant que Duncan n'arrive semble primordial, ou il ne manquera pas de s'inquieter de sa mine.

La petite Comtesse s'endort à peine la tete posée sur l'oreiller, la tete pleine d'images des semaines passées. Le visage de sa soeur, si blanc sur l'oreiller, la découverte de sa grossesse à peine arrivée à Limoges, la protection offerte par le sieur Klesiange sur les routes, suivie de leur conflit, la gentillesse du Duc du Berry lors de son séjour chez lui, endeuillée et perdue.... Elle l'est toujours, d'ailleurs. Réussira-t-elle à le cacher...?

_________________
Duncan.
La veille au soir


Les rues de la ville étaient calmes, comme chaque été, les villageois préféraient passer plus de temps aux champs afin de profiter des longues journées pour s’avancer dans leurs tâches quotidiennes.
Le jeune Seigneur de Bourbourg, lui, en avait profité pour aller se promener dans la campagne avoisinante, restant à observer le travail de ces fiers paysans, se rappelant toutes les fois où lui-même avait travailler dans les champs familiaux afin, selon ses parents, de lui montrer la chance qu’il avait d’être né dans une famille aisée.
Enfant qu’il était, a l’époque, il avait toujours aimé les travaux physiques, certainement pour cela qu’il a apprit à forger et c’était engagé dans l’armée flamande, la difficulté apportait plus de satisfaction que le facilité…

C’est donc en flânant qu’il revient dans sa ville natale, parcourant les rues presque désertes, s’arrêtant dans une des boulangeries afin de satisfaire sa gourmandise naturelle, discutant avec quelques badauds qui lui demandaient renseignements et lui en donnaient en retour. Mais son esprit était bien ailleurs, son esprit était sur les routes Artésiennes, celles où devait se trouver sa mère qu’il était impatient de retrouver.
Cela faisait plusieurs mois qu’il ne l’avait pas vu, depuis son départ pour la Hollande, peut être même avant.

Anxiété, excitation, impatience, tant de sentiments que Duncan avait du mal à contrôler maintenant. Le temps passait et la nuit commençait à tomber et le jeune homme n’arrivait pas à apaiser son esprit. Il lui fallait trouver une occupation, pourtant, il n’en manquait pas, entre les FSF et ses diverses activités dans la ville… Les FSF, pas pour le moment, il ne souhaitait pas voir du monde, son esprit était trop loin de tout ça.
Le cadastre, voilà, il se rendrait au cadastre, il y avait bien longtemps qu’il n’y avait pas mit les pieds et les demandes avaient dues s’entasser, sans oublier le travail qu’il n’avait pas terminé.

La bougie avait brûlée toute la nuit, éclairant le bureau du préposé au cadastre qui, lui, avait fini par s’endormir avant la levée du jour.




Au petit matin, un réveil à la Fifi


Le gamin (fifi) était là aux Aurores, comme à son habitude, toujours à traîner dans les rues à la recherche de services à rendre contre quelques pièces ou de quoi manger. Mais ce matin la, les affaires n’étaient pas bonnes, peu de monde présent et tous plus pressés les uns que les autres, le gamin, un peu désabusé, s’approcha de la porte sud, regardant au loin les arrivées de voyageurs.

C’est intrigué qu’il aperçu un coche aux couleurs qui ne lui étaient pas inconnues mais il lui était impossible de se souvenir. Il suivit donc le coche afin de savoir où il se rendait, curiosité oblige. Lorsque le coche s’arrêta, il se rappela enfin (plus facile lorsqu’il s’arrête devant une demeure particulière…), la Comtesse de Valencienne était partie il y a quelques temps et la voilà de retour.
C’était pour lui l’occasion de rendre un service qui allait sûrement lui rapporter quelques piécettes.

On pu voir le gamin courir dans les rues de la ville, comme s’il avait la maréchaussée au trousses. Sans hésiter, il se rendit au cadastre où il avait vu une lueur au petit matin. C’est sans prendre le temps de frapper à la porte qu’il pénétra dans le cadastre et cria, ne voyant pas que sont interlocuteur dormait profondément…




Sire Duncan ! Sire Duncan ! C’est vot’mère, la Comtesse d’Valencienne, elle est là !


C’est dans un sursaut que Duncan se réveilla, manquant de tomber de sa chaise et sentant son cœur battre comme s’il voulait s’échapper de sa poitrine. Encore endormi, sachant à peine où il se trouvait, le jeune homme se leva et s’exclama.

Bonjour mère, soyez la bienven…

Puis, réalisant qu’il n’était pas dans la demeure familiale et qu’en face de lui se trouvait seulement un gamin qu’il aurait bien escarpé, pour le coup, il se repris et fronça les sourcils.

Mais on n’a pas idée de me faire de telles frayeurs !
Mère, tu me dis que mère est rentrée ?


Oui m’sire, j’l’ai vu d’mes propres yeux.

Sans même se préoccuper de Fifi, Duncan se défroissa légèrement et sortit du cadastre, en direction de l’hotel particulier de Clairambault. Jetant un regard à Fifi, loin derrière lui, il lui cria Prends des brioches, vas y, sers toi. Sans même penser que le gamin puisse voler tout ce qu’il trouvait…


Hotel particulier de Clairambault, une arrivée toute en délicatesse


Le pas se presse au fur et a mesure qu’il approche de sa destination, jusqu’à ne plus arriver à marcher et se mettre à courir. Les gens qui l’avaient connu plus jeune et qui pouvait le voir diraient sûrement qu’il agissait comme lorsqu’il n’avait encore que dix ans et qu’on lui promettait quelques pâtisseries s’il se dépêchait de rentrer.

Mais la raison de son empressement était bien plus importante aujourd’hui, sa mère qu’il n’avait pas vu depuis longtemps et qui, de surcroît, lui avait annoncé sa grossesse. Duncan était impatient de pouvoir prendre de ses nouvelles et la féliciter.

Enfin arrivé devant la demeure familiale où le coche était toujours là, attendant d’être rangé. Le jeune homme caressa le cheval qui avait ramené sa mère avant d’entrer dans la bâtisse, sans précaution et parla d’une voix haute.


Mère, vous êtes enfin rentrée !

En disant ces mots, il cherchait à ce que sa mère lui réponde afin qu’il sache où se diriger pour la rejoindre mais, au lieu de cela, c’est Toinette, l’air sévère qui lui répondit, l’informant que sa mère se reposait dans sa chambre.

Quelque peu déçu mais rassuré de la savoir rentrée, Duncan se décida à l’attendre dans le petit salon.


Toinette, vous serez gentille de prévenir mère que je suis là, dès qu’elle se réveillera.

Il s’installa confortablement, non s’en s’être servi une blanche pour patienter, et ressassa les questions qu’il avait hâte de poser à celle qui lui avait tant manqué…
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Zolealie
[Hotel particulier De Clairambault, Tournai.]

L'on dit souvent que l'instinct maternel est le plus puissant qui existe. L'ouïe maternelle doit l'être aussi.
Cela fait un peu moins de vingt ans que la voix de Duncan ne l'a pas tirée de son sommeil. La voix à mué considérablement, elle est à présent profonde, et n'a rien du cri aigu d'un enfançon.
Et pourtant, au plus profond de son sommeil, elle l'entend.


Mère !

Léalie se redresse d'un bond, et pas encore bien revéillée, se retrouve 20 ans en arrière. Un oeil à moitié fermé, elle enfile une robe de chambre et se rue à la nurserie de l'autre coté du couloir.
Vide. Elle secoue la tete, se reveille tout à fait. Cela fait 10 ans que la nurserie est vide. Mais c'est pourtant bien Duncan qu'elle a entendu, elle n'a pas révé... Ou si ?
Haussant les épaules, elle décide de descendre prendre un lait chaud en cuisine... Des traces de bottes boueuses vers le petit salon l'arrêtent et elle s'y engouffre.


Duncan, mon enfant ?

Elle l'aperçoit et court l'embrasser, et pour la première fois depuis de longs mois, les larmes qu'elle pleure sont dues à la joie.

Que je suis heureuse de vous revoir ! Vous m'avez l'air en forme... dit elle après l'avoir longuement serré sur son coeur.
Mon fils, il me tarde que nous nous asseyons et que vous me racontiez... tout ! Mais je vois au plus vite me rendre à Valenciennes, qui je le crains a manqué d'une maitresse de maison trop longtemps, et j'ai promis à votre petit frère qu'il pourrait m'y rendre visite plutot que de venir jusqu'à Tournai....


Elle lui sourit, lui caresse la joue, l'enlace à nouveau.

Dieu qu'il me fait plaisir de vous voir, si seulement vous saviez ! Viendriez vous avec moi à Valenciennes ? Nous pourrons parler plus tranquillement la bas, sans que je m'inquiète que Louis Alexandre s'y rende pour m'embrasser et fêter la victoire de l'AF et ne m'y trouve point.

Elle n'avait cessé de sourire depuis qu'il etait entré, ses mains repoussant une mèche de cheveux, rectifiant son col, lissant ses epaules. Tout etait prextexte à le toucher, comme pour s'assurer que son fils etait bien là, vivant et en bonne santé.
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Duncan.
Confortablement installé, sirotant tranquillement sa blanche, Duncan n’avait pas eu long à attendre avant d’entendre des pas dans la maison, de pas qui venaient de l’étage.
Un peu confus il se dit qu’il n’avait pas été discret et avait certainement réveillé sa mère, espérant qu’elle n’en soit pas en colère.

Il posa sa chope lorsqu’il l’entendit dans les escaliers, prêt à la recevoir. Il avait commencé à s’apaiser mais à ce moment la, son impatience grandissait à nouveau, depuis le temps qu’il n’avait vu le visage apaisant de sa mère, qu’il ne l’avait serré dans ses bras…

Le regard fixé sur l’entrée de la pièce, il aperçu d’abord l’ombre qui avançait avant de voir enfin la silhouette, grossie au niveau du ventre, de celle qu’il attendait.
A peine eut il le temps de se lever pour l’accueillir que sa mère, visiblement aussi impatiente que lui de le retrouver, l’embrassa avec toute la passion d’une mère pour son fils.

Tout en l’écoutant, Duncan séchait les larmes, de joie, qui coulaient le long des joues de celle qui l’avait élevé, souriant béatement comme un enfant devant le jouet qu’il attendait depuis si longtemps.


Mère, je suis tellement heureux que vous soyez rentrée. Je me suis tellement inquiété pour votre santé, surtout lorsque vous m’avez annoncé que votre escorte… se reprenant…bref, vous êtes là et c’est le plus important.

Puis, revenant sur l’annonce du départ à Valencienne.

Mère, prenez le temps de vous reposer un peu avant de prendre a nouveau la route, ce serait plus prudent dans votre état.
Je vous accompagnerais, c’est certain, je ne vais pas vous laisser voyager encore seule et compte bien profiter de votre compagnie.


En prononçant ces morts, il déposa une bise sur la joue de sa mère. Il ; n’avait pas fait de remarque sur sa mine, il la trouvait fatiguée et mettait cela sur le compte du long trajet qu’elle avait fait, enceinte et endeuillée.

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Zolealie
[ Hotel Particulier De Clairambault, Tournai]

Léalie, bien que persuadée qu'elle ne pourrait pas se rendormir, avait cédé à son fils et accepté de rester allongée dans le petit salon une bonne partie de la journée. Ils avaient parlé quelque peu, de sujets sensibles dont Léalie se refusait de parler à quiconque d'autre. La mort de sa soeur, l'incident avec son escorte à laquelle Duncan avait fait allusion, l'absence de Wuggalix.... Elle se rendormait sporadiquement, mais trouvait toujours son fils à ses côtés chaque fois qu'elle rouvrait les yeux.

Le crépuscule approchait lorsqu'elle se déclara prête à rejoindre le chateau de Valenciennes, et cette fois Duncan ne put la persuader de repousser le court voyage. Elle l'avait promis à son cadet.
Pour sûr, le jeune homme montrait tous les signes de ressembler à son père, et d'accorder à la politique et aux Flandres plus d'importance qu'à sa famille.
Et c'est justement pour cela que Léalie s'interdisait de faillir, ne serait-ce qu'une fois, aux rendez vous qu'elle lui donnait. L'exemple de l'exactitude, c'etait à elle de le lui donner.


[Ce soir là, au Chateau de Valenciennes]

Arrivée au Chateau, Léalie eut la bonne surprise de trouver la bâtisse en assez bon état, les salles propres bien que recouvertes de draps blancs pour la plupart, et les quelques domestiques y vivant, propres sur eux et sobres. Léalie mourrait d'envie de poser des questions à son fils sur sa vie, ses amours, mais décida d'attendre qu'il se confie de lui meme, s'il en ressentait le besoin. Aussi l'entraina-t-elle dans sa chambrée, seule pièce chauffée en cette soirée quelque peut fraiche, et choisit-elle un sujet moins personnel pour commencer.

Il faut que je trouve un intendant pour le petit Chateau d'Eclaibes, dit-elle à son fils après s'être installée face à lui près du feu . La maison de Tournai est facile à entretenir, et je veux la garder vide, afin que tous les membres de la Famille puissent y rester quand nous passons une soirée en taverne ou chez des amis et que le voyage du retour parait trop long.

Mais Eclaibes... Hm. Vous avez déjà bien à faire au domaine de Bourbourg... Pensez vous qu'Aidan serait intéressé d'y vivre et de gérer ces terres ?

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Duncan.
Du temps passé avec sa mère, être là, converser et retrouver leur complicité, la veiller durant son repos, voilà des choses simples qui comblaient le jeune homme. Ce temps était précieux pour lui, il lui permettait, outre le fait de passer du temps avec sa mère, de se libérer des tensions du quotidien.
Lorsqu’elle lui affirma qu’elle était prête à reprendre la route pour rejoindre le château de Valencienne, Duncan essaya bien de protester légèrement mais il savait qu’il avait déjà beaucoup fait en l’obligeant à prendre un peu de repos.
C’est donc en se hâtant qu’il prépara quelques affaires avant le départ.


Château de Valencienne, au coin du feu

Une fois au Château, Duncan prit le temps de visiter les lieux qu’il ne connaissait pas encore. Quelque peu impressionné par la grandeur des lieux, il laissa ses yeux vagabonder et se poser sur les diverses décorations et ornements qui le laissait admiratif. Les domestiques, discrets et aux aguets s’occupèrent de ses affaires, le laissant rejoindre sa mère dans ses appartements.
Il s’installa près de sa mère, sur son invitation, s’attendant à quelques questions privées mais il fut légèrement surpris du sujet abordé.

Un léger sourire se dessina sur le visage du jeune homme lorsque sa mère lui demanda si son ami et frère d’adoption accepterait de s’occuper de l’intendance du domaine d’Eclaibes.


Pour sûr, mère, je pense qu’il en serait honoré. Vous savez, tout comme moi, quel attachement il a pour notre famille et je suis certain qu’il s’attellerait à la tâche avec le plus grand soin.
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Zolealie
[ chateau de Valenciennes, au coin du feu]

Léalie sourit à son fils.

Je ne doute point de son attachement, ou je ne m'apprêterais point à lancer les démarches pour l'adopter, mon cher fils. Je me demandais seulement si cela lui ferait plaisir.. Enfin, ne lui causerait pas trop de désagrément, d'être l'intendant du domaines d'Eclaibes...

En attendant que votre père l'anoblisse et qu'il ait ses propres terres, faillit-elle ajouter... Mais elle décida de laisser le soin à son époux d'annoncer cela publiquement.
Elle lui jeta un regard en biais. Il savait déjà beaucoup de son voyage par ses nombreuses missives, et elle lui raconterait tous les détails qu'il voulait, s'il demandait mais.... Elle brulait de lui demander comment lui allait... Comment il avait pris l'abandon de Nellyne, comment il lui avait pardonné... Elle meme avait bien du mal à songer à la jeune fille en termes gracieux. On pardonne moi facilement le mal fait à ceux qu'on aime que le tord qu'on vous a causé.

Louis Alexandre n'allait plus tarder, le temps pressait si elle voulait que son aîné se confie. Elle toussota, puis tenta un...


Comment se porte Nellyne ?
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