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[RP] Château d'Eclaibes - Demeure de Léalie de Clairambault

Duncan.
Duncan s’installa confortablement, souriant à la réponse de sa mère mais ne pu toucher aux mets apportés par Toinette, encore trop énervé pour trouver l’appétit…
L’ambiance est pourtant détendue, sa mère plaisantait sur la façon d’appeler son cadet, nouvellement Comte, qui répondit avec décontraction et Conta l’expérience qu’il avait acquis ces derniers temps.
Duncan s’arrêta plus particulièrement sur la dernière réplique de son jeune frère.


Je ne doute point que tu seras digne de la tâche qui t’incombe. Tu as travaillé dur pour y arriver et tu as de grandes capacités. Si tu ne perds pas pieds, comme ton prédécesseur, il n’y a pas à s’inquiéter.

Duncan se décida à prendre de quoi remplir son estomac, laissant le temps à sa mère de s’exprimer avant de répondre ensuite.


Pour le tour des Flandres, si tu as besoin d’une escorte, tu sais où t’adresser.


Il sourit à Louis, sachant très bien que les FSF étaient sujet à discussions et que son cadet devrait savoir composer avec tous afin que les choses s’arrangent. Même si Duncan et lui ne partageaient pas toujours les mêmes avis sur la question, l’aîné des Clairambault respectait les efforts fait par son jeune frère.

A la réflexion de sa mère, concernant le nom du futur nouveau né, Duncan baissa les yeux. Trop accaparé par les derniers évènements, les aventures subites par sa mère… il ne s’était pas posé les questions simples mais essentielles qui devraient couler de source…


Veuillez nous excuser, mère.
Nous sommes bien impolis de parler politique alors que le plus important est sous nos yeux.

Il approcha sa main du ventre de celle qui lui avait donné la vie. Puis je ?
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Zolealie
Léalie sourit à son fils aîné. En public elle eut refusé tel geste, mais seule en famille, cela ne la dérangeait point. Elle acquiesca donc, et plaça la main de son ainé sur le haut de son ventre, là ou parfois l'enfançon donnait déjà des coups.

Si c'est un garçon, je le nommerai Roland, comme votre grand père.
Si c'est un fille, Héloïse, comme votre arrière grand mère.


Elle sourit à ses fils et réprima un baillement. Il se faisait tard. Demain elle serait certainement maire de Tournai et aurait fort à faire.
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Louis_alexandre
Louis-Alexandre écoutait distraitement. Il faut dire qu'il n'avait jamais songé à l'éventuel prénom de l'enfant à naître. Et pas seulement parce qu'il savait que c'était le choix des parents uniquement. Dans quelques mois il serait fixé : qui prendrait sa place du dernier de la famille ? Le jeune homme, encore un peu enfant dans son coeur, éprouva une pointe de jalousie à l'idée d'avoir un petit frère. Jaloux à l'idée de voir grandir un enfant comme il aurait du l'être. Jaloux de la santé - qu'il souhait sincèrement à l'enfant - qu'il n'avait pas eu lui même.

Louis-Alexandre se ressaisit, quelque peu honteux d'éprouver tels sentiments. Jamais il n'avait imaginé que sa courte visite au château familial susciterait tant d'émotions en lui. Heureux, mais fatigué par son voyage, le cadet sourit tendrement. Les paroles de son frère et de sa mère l'avaient profondément ému et réconforté. Il aurait tant aimé resté davantage parmi les siens, mais ses responsabilité auraient tôt fait de le rappeler à l'ordre.


De bien beaux prénoms, pour un enfant qui le sera tout autant, j'en suis déjà convaincu. J'ose espérer que vous saurez être raisonnable et ne pas vous surmener. Je tacherai de venir régulièrement vous rendre visite, à Tournai ou ici. Je m'organiserai pour pouvoir rester plusieurs jours.

Louis-Alexandre baissa légèrement la tête, confus de devoir rentrer sur Bruges dès l'aube. L'heure tardive l'incita à reprendre son frère et sa mère dans ses bras, pour un simple au revoir. Les retrouvailles devaient déjà se terminer. En espérant ne jamais plus avoir à les renouveler. Quelques minutes plus tard, il suivrait Toinette en direction de sa chambre pour une courte nuit.
Zolealie
[ Chateau de Valenciennes, tard dans la nuit. Appartements de la Comtesse]

Alors qu'elle parlait, Léalie crut aperçevoir une ombre passer sur le visage de son cadet. Meme si ses voeux etaient sincères, l'instinct d'une mère ne trompe pas, et la comtesse se doutait qu'accueillir un nouveau membre dans une fratrie n'etait jamais aussi simple qu'il y paraissait.

Aussi, lorsqu'il prit congé, le serra-t-elle un peu plus fort que d'ordinaire sur son coeur en chuchotant.


Je suis si fière de vous, mon petit Louis.

L'enfant etait un homme, elle ne pouvait décemment pas le rassurer autrement qu'en insinuations. Mais elle esperait que de l'appeler par le nom qu'elle lui donnait enfant lui transmettrait le message. Il serait toujours son petit. Celui qu'elle avait failli perdre, et veillé tant de nuits.

Après l'avoir embrassé au front, elle le regarda enlacer son frère, puis sortir. Puis elle sourit à son fils aîné. Duncan était très différent de Louis. Elle n'avait jamais ressenti le besoin de le proteger autant, bien qu'elle s'inquietât énormément de son bien être. Elle n'avait jamais eu à l'affronter non plus, et ils n'avaient point de secrets l'un pour l'autre. Deux fils si différents ... C'etait un miracle qu'ils ne se déchirent pas.

Lui aussi, elle avait bien failli le perdre, et par deux fois. Mais il etait déjà adulte alors, et elle l'avait vécu différemment. Une mère s'attend toujours à perdre un fils adulte à la guerre en duel....Aristote soit loué, pour l'instant il l'avait épargnée. Elle lui tendit les mains.


Je vais donc ecouter mes fils, et me coucher. Demain le bureau du Bourgmestre m'attend. J'espère que vous resterez quelques jours, Duncan... Je sais que Bourbourg vous attend mais....il me ferait plaisir de vous avoir ici pour mes premiers pas de Bourgmestre. Mais allez donc vous reposer mon cher enfant, vous me direz cela demain.

Elle l'embrassa longuement, lui déposa un baiser sur le front comme à son frère, puis lui souhaita la bonne nuit et attendit que Toinette revienne pour la délaçer. Son regard tomba sur la lettre inachevée sur son secretaire. Elle avait oublié son troisieme fils ! s'installant à la hate, elle lui griffonna quelques mots.



Mon fils,

Recevoir une missive de vous dès mon retour me touche infiniment, et j'ai grand hâte à ce que vous me rendiez visite en Valenciennes. J'ai à vous entretenir de quelque affaire que je souhaiterais vous confier.... Il s'agit du Domaine d'Eclaibes... Vos frères sont trop pris par leurs propres terres pour me rendre service, et entre la mairie et ma grossesse je ne me sens point la force de régenter à la fois Valenciennes, la maison de tournai et la seigneurie d'Eclaibes....

Me feriez vous la grande joie d'en devenir l'intendant ? Je ne puis songer à personne en qui j'aurais plus confiance pour gérer mes terres et mes gens. Vous auriez bien evidemment toute liberté d'emmenager dans le petit chateau d'Eclaibes, ou de garder residence à Tournai, selon votre préférence....

Quelle que soit votre réponse, il me tarde en tout cas de vous revoir. Vos frères quittent à peine mes appartements, il ne manque plus que votre visite pour faire de moi une mère comblée.

Avec toute mon affection,
Votre Mère.


Toinette entra, bouguonna que c'etait pas des heures pour ecrire quand on est enceinte, que sa grandeur avait besoin de repos.... Et finit par coucher sa maitresse, non sans avoir promis de faire envoyer ladite missive dès l'aube.
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Aidan01
[Domaine d'Eclaïbes, au petit matin]

« ... c'est pourtant simple ! Vous deplacez l'enclot des animaux plus pres des stocks de nourriture, ainsi vous aurez beaucoup moins de mal pour leur emmené a mangé. Et ce serra plus rapide. Et sachant qu'une riviere coule non loin de la, vous executerez le systeme d'irrigation que j'ai prit soin de sortir de l'Academie. Si tout marche comme il faut vous n'aurez plus besoin de remplir continuellement l'abrevoir des betes !
Bref, vous tous, vous avez bien tout noté ce que je vous est dit ? Bien ! J'aimerai que tout les travaux soit terminé dans moins d'une semaine. Si vous y parvenez, vous ne le regreterez pas ! Allez au travail ... »


C'est ainsi donc qu'Aidan fini son petit discourt a l'egart des paysans et serviteur en tout genre qui occupé le chateau et les terres d'Eclaibes. Le soir meme, il avait recu une pigeon de Dame Lealie, sa mere adoptive qui lui demandé si il voulais prendre en charge leurs terre et en devenir l'Intendant. Et c'est ainsi qu'il ce leva avant l'auror pour rejoindre le chateau est visité dans les moindres recoins la proprieté ! D'un premier tant il fut legerement abasourdit par la surface des terres et ce dit qu'il ny arriva jamais. Mais petit a petit, il reprit confiance en lui. En y penssant les Soldats ne baissent pas les bras ! Alors cela n'allais pas arrivait de si tot ... Apres sa visite, il donna des ordre pour l'emmenagement du domaine celon ces propres convictions. Il donna une liste d'ordre a suivre. Il prenait son travail a coeur et ne voulais certainement pas decevoir Lealie & Wuggalix. Esperont que cela n'arrive pas ...
Apres une ou deux heures de visite, d'ordre et tout ce qui s'en suis, Aidan penssa qu'il avait enfin fini sa premiere visite. Il laissa donc les hommes de main d'Eclaibes a leur travail et partit en direction des ecuries. Il voulais prendre un cheval pour pouvoir rallier plus rapidement Valenciennes ou la Comtesse de Clairambault l'avait fait mandé. Il trouva une jeune jument, qui apparament etait toute heurese de pouvoir sortir de son paddock et de ce degourdir les jambes. Aidan la sella, la monta et partit au grand galop.


[Chateau de Valenciennes, milieu de matiné]

Aidan avait chevauché a bride relaché. Il n'avait pas eu beaucoup l'occasion de monté sur un cheval. N'etant pas de noble extraction, un achat aussi important qu'un cheval n'etait pas pour lui. Mais etant toujours colé a Duncan durant leur jeune année, il avait a plusieurs reprise put profité des destriers du fils Clairambault. Mais a present, il en prenait etrangement gout. Le vent sifflé a ces orreilles tel qu'il etait sur qu'il aurait etait incapable d'entendre un orage. Les cheveux collés en arriere, des petits yeux retrecit par la grande vitesse. Aisni il arriva rapidement en vue de Valenciennes qui etait singulierement beaucoup plus grande que Eclaïbes, il en prenait a present concience. Il rallenti l'allure de sa jument et rentra a l'interieur de la cour. Cela fessait une bonne paire d'heure que le soleil etait levé, mais il etait encore bien tot. Certainement beaucoup trop tot pour faire une visite a une Dame, enceinte de surplus. Il descendit de son cheval et l'accrocha a un arbre, au milieu de la cour ou il aurai surement le plaisir de mangé quelque rose et autre fleur, au plus grand malheur du maitre jardinier. Aidan ce fit annoncé comme etant le fils adoptif Clairambault. Mais il demanda a l'homme de ne pas allé reveillé la Comtesse, qu'il devrai attendre quelques heures si il ne voulais pas gouté au plaisir de ce faire battre. Le serviteur blemit legerement, puis disparu dans les longs couloirs de la demeure. Aidan rentra a sa suite et le suiva a l'interieur de la batisse. Avec un peu de chance Toinette etait reveillé et elle lui ferrai, comme dans ces jeunes années un petit quelques chose a mangé. Il avait eu l'occassion durant toute sa jeunesse passé au coté de Duncan de connaitre Toinette. Elle etait en charge de veillé sur le turbulant enfant. Et comme les deux comparsses etaient tout le temps ensemble du temps des bacs a sable, elle devait certainement ce rapelé de lui.
Ces souvenirs le fit sourire au moment ou il entra au cuisine ou il apprecut Toinette, attablé a prendre un rapide petit dejeuné. Aidan ce racla alors legerement la gorge pour annoncé sa presence ... un sourire sur les levres ...
--Prosper_le_purineur
Prosper se rendit devant les portes du château, il n'était pas spécialement beau, le purineur pensait d'ailleurs être plus beau que cette chose.

[img]http://www.mycontact.fr/blog/gallery/47/michael_jackson.jpg[/img]

Mais voyant le snobisme vomitoire de l'ambiance général, il se dit qu'il ferait mieux d'aller retourner voir les troubadours, au moins eux, ils étaient snobe avec humour, et assumaient leurs fautes de liaison.

http://www.dailymotion.com/video/xtplh_les-liaisons-dangereuses_fun
Zenaide
[château de valenciennes, début de matinée]

Après avoir fini de souper, Zénaïde fila dans sa chambrée. Elle se devait d'être en forme pour le lendemain matin. La jeune femme se coiffa longuement les cheveux après une courte toilette. La nuit commençait déjà à arriver, elle ne devait pas perdre de temps. Elle se coucha donc en espérant pouvoir se lever suffisamment tôt pour déjeuner.

Un bruit dans le couloir la réveilla en sursaut.. quelle heure pouvait-il bien être? Zénaïde se leva d'un bond et comprit avec satisfaction qu'il faisait encore nuit pour quelques temps. Elle entreprit donc de se laver, choisit sa plus belle robe, se coiffa et attacha ses cheveux de longs rubans assortis qu'elle entortilla dans deux jolies nattes.
Elle avait l'air d'une jeune fille mais elle était fière de sa jeunesse, de plus elle n'était pas laide malgré sa finesse inhabituelle, pour une fille de son âge, due à son manque d'alimentation. La vie lui sourillait à présent mais elle s'était montrée plutôt cruelle envers elle ces dernières années.
Elle descendit d'un pas décidé à la cuisine, son ventre, pour une fois, ne gargouillait pas, sensation qu'elle n'avait pas éprouvé depuis fort longtemps. Elle entra dans la cuisine et découvrit Toinette déjà au travail, à concocter divers mets pour le petit déjeuner.
Doucement, elle se manifesta.


Le bonjour Maitresse Toinette.

La jeune camériste gratifia la vieille dame d'un sourire rayonnant. S'asseyant, ayant prit un petit bout de pain à moitié rassit au passage, elle s'enquit de la nuit de la dame. Pas qu'elle cru bon de le faire par pure politesse mais elle ne savait pourquoi mais la femme l'intéressait beaucoup, elle dégageait un charisme qu'elle avait peu souvent rencontré. Elle avala à la hâte un verre d'eau et se rendit compte que le jour pointait son nez. Elle courut à la porte de la chambre de la Comtesse.

Elle hésita un instant à entrer puis actionna doucement la porte, qui, bien graissée, s'ouvrit sans bruit. Zénaïde ne s'était pas entretenue avec Toinette sur la manière de réveiller la Comtesse. Elle pensa alors à entrouvrir les rideaux, heureusement, le soleil ne donnait pas sur la chambre, Dame Léalie ne serait pas réveillée brutalement par un rayon.
La camériste rassembla les affaires dont elle aura besoin et fila chercher de l'eau afin de la débarbouiller.
Lorsqu'elle revint, elle trouva la Comtesse s'étirant gracieusement dans son lit.
Zénaïde lui sourit.


Bien le bonjour Dame Léalie, avez-vous bien dormi?

En attendant sa réponse, la camériste versa l'eau dans le baquet afin de préparer le bain. Elle rassembla les onguents pendant que la Comtesse entra dans l'eau. Zénaïde versa un peu du liquide nacré dans l'eau et passa le gant sur la peau douce et délicate, la parfumant au passage.
Au sortir du bain, elle la sécha et lui démêla les cheveux. Une robe classique était sortie, la camériste aida la Comtesse à l'enfiler puis s'occupa de la coiffer en une belle queue de cheval haut placée, faisant retomber ses cheveux sur ses épaules dans un mouvement ondulé. Elle la maquilla et se recula un peu..
Zénaïde fit une grimace et retoucha un peu la coiffure avant de se contenter du résultat.
La Comtesse était fort séduisante. La camériste la parfuma un peu et s'écarta pour de bon, souriante, attendant d'autres ordres.

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Duncan.
Château de Valenciennes, fin de soirée en famille

Duncan sourit lorsque sa mère annonça les prénoms choisis pour l’enfant à naître. Il avait toujours vu sa mère comme étant garante des valeurs familiales et des traditions. Le fait qu’elle choisisse les noms des ancêtres de la famille confirmait ce sentiment et ne l’étonnait guère. Il prit la main de sa mère comme signe d’approbation, même s’il savait bien qu’il n’avait pas son mot à dire, il était tout de même conscient que le consentement de la famille rassurait la maîtresse de maison.

Quelque peu déçu que son cadet ne puisse rester plus longuement, non pas qu’il lui en voulait, Duncan savait très bien qu’il ne pouvait faire autrement aux vues de ses nouvelles responsabilités mais, il était si rare qu’ils soient réunis, autre que dans des bureaux politiques…
Le jeune Seigneur salua son frère chaleureusement, lui certifiant qu’il serait heureux de le voir plus souvent si le temps le lui permettait.

Il se retrouvait à nouveau seul avec sa mère, répondant à son sourire apaisant. Lorsque celle-ci lui annonça qu’elle souhaitait se reposer, Duncan fut un peu déçu sur le moment, il aurait aimé que cette soirée dure encore, les instants passés avec celle qui l’avait enfanté étaient toujours trop courts à son goût. Mais il savait très bien que sa mère avait besoin de repos et lui-même l’aurait sûrement « sermonnée » si la soirée c’était éternisée…


Soyez rassurée, mère, je resterais ici quelques temps et vous conseillerais, si le besoin se fait, pour vos nouvelles fonctions. Si vous me le permettez, je resterais même jusqu'à la naissance de mon futur frère ou sœur…


Après avoir embrasser sa mère, il prit congé et alla rejoindre ses appartements pour une bonne nuit de repos.

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--Toinette
[Chateau de Valenciennes, Cuisines. A l'aube ]

Pour une fois, la vieille Toinette se leva sans grogner. C'est qu'elle avait vu ses deux "petits", hier au soir, en les accompagnant dans leur chambrées, et elle etait de bonne humeur, la vieille Toinette. Elle avait meme revu et nourri le jeune Comte alors qu'il repartait, juste avant l'aube, à ses affaires Brugeoises. Duncan ne s'etait pas manifesté. Surement dormait il encore, ce qui présageait qu'il resterait un peu plus, qu'Aristote soit loué !

Qu'ils etaient grands et beaux, ses jeunes maîtres ! Duncan semblait plus solide que Louis, dont la croissance avait eté quelque peu retenue par son horrible accident lorsqu'il etait enfant, mais le cadet des Clairambault avait trouvé son forté dans les etudes et etait devenu un jeune homme brillant. Le coeur de la vieille gouvernant se gonflait de fierté aux prouesses des deux jeunes hommes qu'elle avait aidé à elever. L'un s'epanouissait dans l'armée, l'autre dans la politique.

Alors qu'elle cuisinait en sifflotant, la jeune femme de chambre entra dans la cuisine, et s'enquit de son etat. Toinette lui sourit. Elle etait à l'heure, bon signe. Plaçant devant elle un bol de lait bien chaud, elle lui repondit d'un ton bien moins bourru que la veille.


J'ai fort ben dormi, surtout qu'j'ai vu les deux jeunes maitres hier à la veillée. Si t'as besoin d'quechose ou d'conseils, tu viens m'trouver, hein.

Le jour commençait à se lever, et c'est avec satisfaction que Toinette vit la jolie jeune fille se hater auprès de sa maitresse. En voilà une qui ne tirait pas au flan. Toinette detestait les tire au flan.

[Chateau de Valenciennes, Cuisines. Milieu de matinée ]

Après quelques heures de préparatifs, à nourrir les serviteurs et à leur donner leurs ordres pour la journée, la gouvernante s'assit à la grande table de bois et s'offrit elle meme un en cas, soupirant d'aise au calme qui l'entourait.

Un raclement de gorge lui fit lever la tete... Elle ne vit d'abord qu'une silhouette se profiler dans l'encadrement de la porte, et plissa les yeux pour distinguer les traits du visiteur.

Elle connaissait ce visage...plus masculin, certes...du poil au menton mais...La vieille femme se leva d'un bond, ouvrant les bras.


Le petit Aidan ! Quel plaisir d'vous voir icelieu, Maître Aidan...Vous venez voir la comtesse ? J'ai appris que vous entrez dans la famille bientot, c't'une bonne nouvelle ça oui !

La Comtesse est à l'eglise avec sa camériste, puis à la mairie pour leurs tâches.. elle devraient pu tarder ben longtemps... Mais asseyez-vous donc ! Z'avez faim ? Soif ? Une Blanche peut-être ?

Et sans lui laisser le temps de décliner son invitation, la voilà qui se retourne et hurle.

SATURNIIIIIIIIIIN ! Viens donc voir qui qu'est là !!!!

Et la vieille femme de le faire asseoir et de le choyer jusqu' au retour de la comtesse.
Zolealie
[Chateau de Valenciennes, à l'aube.]

Des pas discrets, une lumière douce... Léalie ouvre les yeux et s"etire, un sourire aux lèvres. Hier au soir son ainé lui a non seulement accédé à son désir de rester un peu et de la conseiller dans son nouveau poste de maire, mais il a meme proposé de rester jusqu'à la naissance de l'enfant.

En l'absence de son époux, avoir son fils ainé à ses cotés pour veiller sur elle est plus qu'elle n'aurait pu rêver. Zenaide la tire de ses pensées en la saluant.


J'ai merveilleusement bien dormi, jeune fille, je te remercie.

Tandis que sa camériste s'emploie à préparer sa tenue et sa toilette, Léalie mord à belles dans une miche de pain chaud, avant d'attaquer avec un plaisir non dissimulé l'encas que Zenaide lui a monté et posé près du lit. Elle se laisse ensuite baigner, habiller et coiffer, donnant de ci de là quelques instructions à sa nouvelle servante sur ses tenues preférées, et la manière simple dont elle aime être parée et coiffée.

Elle plisse le nez lorsque Zenaide veut lui poudrer le visage et lui aposer du carmin sur les levres, mais la laisse faire. Elle n'aime s'appreter de la sorte que pour les grandes occasions, masi après tout, quel meilleur moyen de voir si la sa camériste sait s'y prendre ?

Elle entreprend ensuite d'expliquer ses habitudes et ses goûts à la jeune fille, la félicite pour son travail minutieux et rapide, puis se lève et sort de sa chambrée, Zenaide sur les talons.


Avant que de passer à mon bureau, je veux me rendre rapidement à l'eglise pour remercier Arisote de ses bienfaits. J'aimerais que tu m'y accompagnes. Puis tu seras libre de passer quelques temps en taverne ou au marché tandis que je travaille, à moins que ta charge de Tribun ne t'occupes.

Tout en descendant le grand escalier de pierre, puis la cour du chateau en direction du coche qui les attend déjà, elle plisse le front, réflechissant à la journée qui l'attend.

Je dois rentrer sur Valenciennes pour le déjeuner... Mon fils Aidan m'a écrit qu'il passerait la matinée à Eclaibes, et je veux etre là s'il passe me conter ses progres. Tu renteras donc avec moi... Et tu pourras rester à Valenciennes pour le restant de la journée, à moins que tu ne préfères revenir en ville et profiter de mon coche.

La Comtesse s'engouffre dans le carosse avec l'aide du cocher, puis aussitot qu'il s'ebranle....

Mon fils ainé va rester à Valenciennes jusqu'à la naissance....

Elle a parlé plus pour elle meme que pour la camériste, trop heureuse pour garder l'information pour elle.



Chapitre XIV : La Fin d'un Amour, mais pas d'un mariage.


[Chateau de Valenciennes, midi]

De retour à Valenciennes, Léalie trouve Aidan en cuisine, l'entraine au chateau et ecoute avec plaisir son récit des changements qu'il opère à Eclaibes.

Elle le remercie chaleureusement d'avoir reglé les impots de sa première semaine et de lui avoir laissé des conseils pour gérer la mairie... Et lui raconte sa longue matinée.

Rédiger l'annonce en mairie, trouver un tribun compétent, trouver un fonctionnaire pour la fournir en point d'etats essentiels au bon fonctionnement du marché, ce qui n'etait pas chose aisée en pleine periode estivale... Embaucher des aides pour racheter à TBP quand elle n'etait pas là, conseiller une nouvelle sergente à la maréchaussée pour soulager les policiers existants... Ecrire au CAC pour lui racheter son bois, surveiller le marché, et s'entretenir avec la Présidente du Comité des Fêtes pour mettre sur pied la lotterie qu'elle avait promise aux Tournaisiens dans son programme.


Wuggalix avait raison. Etre maire est la plus epuisante des tâches, mais comme il est agréable de se sentir utile ! dit-elle à Aidan en souriant.

Wuggalix... le regard de la Comtesse s'assombrit en songeant à son époux. Plusieurs jours qu'on lui a dit qu'il etait sorti de retraite...Qu'elle lui a ecrit longuement pour lui souhaiter la bienvenue, lui dire sa hate qu'il voit son gros ventre. Mais point de réponse. Et hier au soir, on lui a rapporté qu'il a eté vu à l'AF, déclarant.. ."Qu'il est bon d'etre chez soi !"

Sourire à son fils adoptif pour qu'il ne s'inquiete pas... La comtesse lui assure qu'il est leur invité pour autant de jours qu'il le souhaite, puis retourne à son bureau.

Elle n'abbat pas grand travail cet après midi là. La gifle est encore présente. Wuggalix fait passer l'AF avant elle, et avant son enfant. Ce n'est pas nouveau, vu qu'il n'a pas non plus repondu à la lettre lui annoncant sa paternité. Mais le vase est presque plein....Peut-être devrait-elle s'installer à Eclaibes...?

Ce soir là, la proverbiale goutte d'eau allait, après 20 ans, faire déborder le vase pourtant immense de sa patience.

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Ascamion
[A la Bonne Choppe]

En taverne, tard le soir, alors que tout le monde avait bien bu, bien plus que d'habitude, la Comtesse Léalie, en voulant descendre à la cave, était tombée, malgré les mises en garde des hommes qui étaient présents.
Mélusine, qui soignait la Comtesse dans la cave de la taverne, parlait de sang. Après avoir apporté son aide, Ascamion sortit et partit à la recherche de Wuggalix.
Où est-ce qu'il pourrait bien être ? Ascamion pensa tout de suite au Chateau de la famille Clairambault. Il prit le premier cheval qu'il trouva - qui appartenait à Léalie - et se mit au galop. Il n'avait pas l'habitude des chevaux, mais avait déjà eu l'occasion d'en chevaucher quelques uns. Mais Ascamion allait vite et dirigeait le cheval à merveille.
Il galopa, galopa encore...


[Au Chateau de Valencienne]

Arrivé au Château de Valencienne - Ascamion avait emprunté le cheval de la Comtesse-, il tambourina à la porte.
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Ascamion
Régent des Flandres
--Saturnin
[ Chateau de Valenciennes, Tard la nuit]

En pleine nuit, un garde vient le reveiller. Y'a un homme à la porte qui tambourine comme un dingue.

Saturnin descend en râlant et fait signe au garde d'ouvrir. Pas bien reveillé, il marmonne d'un ton bourru.


Les maitres sont point là, La Comtesse est en taverne et le Comte a pas mis les pieds ici depuis ..... bref. Z'avez besoin d'l'hospitalité ?
Ascamion
Ascamion, supris de voir un homme inconnu lui adresser la parole, n'avait pas pensé qu'un garde, ou une domestique lui aurait répondu.
Non, Ascamion n'avait pas besoin d'hospitalité. Il avait beau être un gueu, il dormait au chaud et avec un minimum de confort. Mais il ne releva pas ce point et répondit précipitamment.


Il est arrivé malheur à la Comtesse. Je cherche son époux !
Savez-vous où puis-je le trouver ?

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Ascamion
Régent des Flandres
--Saturnin
Il est arrivé malheur à la Comtesse

Malheur ? à la Comtesse ?

Saturnin blémit et pense de suite à son enfant. L'homme demande à voir Wuggalix... mais....

M'sieu l'Comte est en retraite....non ? L'est rentré ? On l"a point vu icelieu.....
Ascamion
M'sieu l'Comte est en retraite....non ? L'est rentré ? On l"a point vu icelieu.....

Ascamion, exaspéré, répondit d'un ton pressé :

Bon sang ! Vous dormez ici, et n'en savez rien ?

Il continua de parler à l'homme, tout en courant vers le cheval qu'il avait laissé en bas des escalier.

J'espère pour vous qu'il ne vous avait pas prévenu !

Ascamion monta le cheval, et repartit au galop dans la direction opposée, vers Tournai. Complètement désespéré, il demanda au premier venu s'il ne savait pas où était Wuggalix. L'homme se dirigeait vers le chateau.

Hey, toi, maraud, sais-tu où se trouve Wuggalix de Clairambault ?

Oui, je l'ai apperçut aujourd'hui, dans les locaux de l'AF.


Surpris, Ascamion écarquilla les yeux. S'il disait vrai, il n'avait pas de temps à perdre. Il repartit, en direction de l'AF, sans écouter l'homme qui braillait on ne sait quoi.


[Dans les locaux de l'AF]

Ascamion descendit de son cheval et l'attacha à l'endroit prévu à cet effet. Il entra ensuite dans les locaux de l'AF, personne... Il parcoura tous les couloirs à la recherche d'une tête.
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Ascamion
Régent des Flandres
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