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[RP] Château d'Eclaibes - Demeure de Léalie de Clairambault

Rosa
Avec tous ces événements, la Blonde était bien lasse, au moins la mère et l'enfant se portaient bien... pour l'instant. Heureusement elles étaient entre de bonnes mains: Toinette se chargerait du repos de sa maîtresse et de par son aplomb il n'était guère aisé de contredire la parole de la vieille servante. Rassurée par sa parole de la réveiller en cas de problème, elle se laissa guider vers sa chambre.

Rosa se fit confier aux bons soins d'Iphigénie, qui la mena dans la chambre aux tentures jaunes. Machinalement elle leva la tête vers les tentures... elles étaient bien jaunes. Elle esquissa un sourire puis, s'enquit de l'occupation de la nourrice. Une idée germa dans son esprit. Elle demanda, montrant l'évidence arrondie, telle une preuve de fécondité brandie comme un étendard:


Dites-moi, Iphigénie... je vais enfanter d'ici quelques mois et je recherche une nourrice... pensez-vous que vous pourriez travailler pour moi?
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Melusine34
La petite langée et proposée a sa mère, Mélusine se retira dans un coin de la chambre pour laisser entrer Duncan. Elle avait peine a le reconnaître sans la « cuirasse » volontiers taquine et piquante qu’il arborait d’ordinaire quand elle le croisait en taverne. Puis ce fut Aidan, et Mel se sentait de moins en moins à sa place dans cette réunion de famille.

Toinette la tira d’embarras décrétant et a raison que mère et fille n’avait que trop veillé et devaient se reposer. Maîtresse femme elle chassa en douceur tout le monde de la chambre et raccompagna la vicomtesse vers la chambre mise a sa disposition.

C’est le moment que choisi Mélusine pour tenter de s’éclipser dis]crètement.

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--Iphigenie
Iphigénie était déprimée. Après avoir nourri et elevé Louis Alexandre, elle était devenue la femme de chambre de la comtesse Léalie, durant de nombreuses années... Aristote, dans sa grande bonté, lui avait donné son 5 eme enfant quelques mois avant l'accouchement prevu de sa maitresse, et Iphigénie etait ravie de céder sa place de camériste à la jeune Zenaide pour etre la nourrice de l'enfançon à venir....

C'est que Léalie l'avait sauvée de la pire des hontes, refusant à son cadet le droit de la congédier, et depuis ce jour, la jeune femme timide et un peu maladroite lui vouait une devotion sans pareille. Seulement... La petite Héloïse refusait son lait, et la pauvre Iphigénie se retrouvait sans fonction précise. Aussi fut-ce le pas lourd et la tete basse qu'elle obéit à Toinette et accompagna la medicastre.

Une femme bien bonne au demeurant, qui lui avait annoncé avec autant de douceur possible qu'il n'etait point etonnant qu'un nourrisson si faible refuse tout autre lait que celui de sa mère.. qu'elle n'y etait pour rien.


Dites-moi, Iphigénie... je vais enfanter d'ici quelques mois et je recherche une nourrice... pensez-vous que vous pourriez travailler pour moi?

Elles etaient arrivées à destination, et Iphigénie s'appretait à disparaitre dans une reverence, quand la question tomba comme un seau d'eau froide.

Etre nourrice ? Avoir de nouveau un travail important, plutot que se retrouver aux cuisines ? Oh oui, ça lui plairait.... Mais.. mais...

Paralysée tout d'abord, une lueur d'espoir dans les yeux, elle finit par les baisser et balbutier...


Nou...nourrice ? Oh pour sur, c'est-ce que je fais de mieux, Monseig... zut, c'etait quoi le féminin de Monseigneur ? Euh...Vicomtesse... Mais...euh, c't à dire.... Je suis au service de Sa Grandeur depuis si longtemps, et y m'ferait ben peine de la quitter.. Je... J'partirais point sans sa bénédiction, comprenez...

Réalisant qu'elle parlait trop et trop vite, Iphigénie se sentit rougir jusqu'aux oreilles et se tut abruptement.
Rosa
Iphigénie semblait ravie par la proposition mais ne cacha pas son embarras par rapport à la famille Clairambault. Rosa s'efforça de la rassurer.

Ne vous en faites pas. Si vous êtes d'accord, je demanderais personnellement à la Comtesse, mais la connaissant je doute qu'elle me refuse ce service.

Puis, comme pour la convaincre davantage, elle dit en souriant, d'un ton complice:


Par ailleurs mes demeures sont très confortables et votre présence nous serait plus que bénéfique. Vous m'avez l'air d'être une brave femme et la Comtesse chante vos louanges.

Et alors que ses paupières s'alourdissaient, elle ajouta encore:

Je m'enquerrais de cela dès demain... pour l'heure je vais me reposer... un peu.alors qu'elle s'asseyait sur le lit moelleux qui semblait l'appeler avec force. Aaah, dormir, poser sa tête sur l'oreiller... dormir... dormir...
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Krystel_van_hoedezee
[Certaines choses ont une fin]

Le bras de Krystel allait un peu mieux, et la jeune fille ne voulait pas abuser de l'hospitalité de la jeune maman. Elle pensa qu'il était temps pour elle d'aller se reposer à Ath, où quantité de travail l'attendait.

Elle avait mandé la jeune athoise qui lui servait provisoirement de domestique, et s'était habillée à la hâte. Cape recouvrant les épaules, elle s'apprêtait à faire ses adieux à la Comtesse. Mais il était encore bien tôt, et le soleil ne s'était pas levé. Ne voulant pas réveiller la jeune mère, Krystel griffonna quelques mots d'adieux.


Citation:
Votre Grandeur,

je n'ai guère encore eu l'occasion de vous féliciter pour la naissance de votre fille. Mon bras ne me faisant plus guère souffrir et ayant encore moult choses à faire à Ath, je me dois de vous quitter. Pardonnez-moi si je ne vous fais pas mes adieux de vive voix, mais quelque affaire urgente m'oblige à partir si tôt.

Que Sainte-Illinda vous protège,

Krystel van Hoedezee, ...


Puis, elle posa sa lettre sur un meuble, et sortit dans la cour où l'attendait un coche, qui partit presque aussitôt.
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Zolealie
[Chateau de Valenciennes, le lendemain de l'accouchement]

Héloïse l'epuisait à la réveiller souvent pour se nourrir, mais la comtesse n'allait certes pas s'en plaindre. L'enfant voulait vivre, semblait-il, et la mère se fichait bien de manquer de forces ou de sommeil si cela pouvait augmenter les chances de survie de sa fille.

La matinée etait bien avancée lorsque, le sommeil d'Héloïse lui offrant un peu de répit, la comtesse fit mander en sa chambrée son amie Rosa.

Elle souhaitait que la vicomtesse examine son enfant...Elle savait bien que Rosa ne pourrait point lui annoncer un miracle. Mais elle esperait tout de même. Et puis...tout à l'heure, en lui portant une collation, Iphigénie lui avait demandé, yeux au sol et l'air gêné, si elle avait vu la vicomtesse ce jourd'hui ?

Intriguée par la question, la comtesse n'avait pas relevé, mais elle ne manquerait pas de demander à Rosa si l'ancienne nourrice de son fils cadet l'avait de quelque manière mécontentée.

En attendant l'arrivée de son ami, elle ouvrit quelques lettres portées par Iphigénie. La première lui venait de Louis. Griffonnée en pleine nuit, elle lui portait ses felicitations et voeux pour l'enfant, ainsi que des excuses de ne pouvoir etre présent à cause d'un projet d"etat important.

Léalie sourit. Il tenait décidément de son père, à travailler ainsi jour et nuit. Elle ouvrit ensuite une missive de la jeune Dame de Paradis, qui lui annonçait son départ précipité. La comtesse haussa les epaules. Il etait dommage qu'elle n'ait pu faire ses adieux à la jeune femme, mais ainsi allait la vie.

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Rosa
Rosa venait de terminer ses ablutions lorsqu'elle fut appelée en la chambrée de la Comtesse. Tout d'abord elle fut inquiète, ne sachant pas à quoi s'attendre, elle espérait surtout que la santé de ses deux protégées soit au mieux. Elle entra donc, salua son amie qui lui demanda d'examiner Héloïse.

Ce qu'elle fit rapidement, ne voulant fatiguer inutilement le nourrisson encore si fragile. Le regard inquiet de la mère l'amena à parler sans tarder.


Etant donné son trop jeune âge elle se porte bien. Mais elle restera cependant fragile longtemps. Pas de trop longues sorties et des soins attentifs, le reste dépendra d'elle...
Mais voyons vous comment vous vous portez.


Rosa examina la Comtesse également, qui semblait bien se remettre, trop fatiguée encore cependant. Elle lui recommanda de se reposer le plus possible. Elle laissa passer un instant puis se lança à l'eau.


J'ai une requête un peu spéciale à vous faire...Hier j'ai parlé à Iphigénie, et comme j'aurais dans quelques temps besoin d'une nourrice.. je me demandais si.. je lui ai proposé de l'embaucher pour mon enfançon. Elle est d'accord mais elle est à votre service. Seriez-vous d'accord que je la prenne à mon service?
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Zolealie
Les paroles de Rosa la rassurèrent quelque peu. Elle se laissa osculter, promit de se reposer, non sans souligner que cela serait difficile si elle devait se representer à la mairie...

Elle tomba des nues à la requête de son amie. Des emotions contradictoires se bousculèrent dans sa poitrine.


Iphigénie veut me quitter ? fut sa premiere réaction. La pauvrette, qu'Héloïse refuse son lait a dut lui faire tout drôle... fut la seconde.

Puis elle sourit à son amie.


Je ne puis vous conseiller meilleure nourrice qu'Iphigénie. Elle est douce, patiente, et ne manque jamais de lait. Mais Rosa.. si vous la prenez à votre service... prendriez vous également son epoux ? C'est que sans cheval, la route serait bien longue entre Valenciennes et La Motte aux Bois, et je ne veux point séparer une famille de 5 enfants... Victor est un excellent jardinier.
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Rosa
En parlant de la mairie, Rosa fut inquiète, connaissant la charge que cela représentait. Une idée germa en son esprit.

Ne vous inquiétez point, je vais me porter candidate pour la mairie, vous pourrez ainsi vous reposer.

Puis, changeant de sujet.Oui, ça lui a fait un sacré coup, à Iphigénie, elle aime à se sentir utile et assurément elle le sera chez moi.... ainsi que sa famille. Nous avons largement assez de place et puis on a toujours besoin de bras.
A présent je dois vous laisser...j'ai un programme à faire.


Rosa prit congé de son amie et rentra chez elle.
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Zolealie
Ne vous inquiétez point, je vais me porter candidate pour la mairie, vous pourrez ainsi vous reposer.

Léalie accueillit cette proposition avec un grand soulagement. Elle aimait etre maire, mais.. etre mère primait, surtout vu l'etat fragile du nourrisson.

Elle fut ravie d'apprendre que La vicomtesse prendrait toute la famille à son service, et lui promit de lui envoyer Iphigénie sitot son enfant né, ou meme un peu avant si elle ressentait le besoin d'apprendre à la connaitre avant de lui confier son premier né.




Chapitre XVI : Un fils perdu, un fils trouvé.


[Plusieurs semaines plus tard]

Le mandat de Léalie touchait à sa fin lorsque l'horrible nouvelle eclata. Louis Alexandre, après avoir officiellement assuré leur allié Artésien de leur aide devant la sécession de Calais, venait de s'emparer de la ville, rompant par la meme le traité d'alliance mis en place par son propre père.

Là ou la naissance d'une fille et l'insistance d'une epouse avaient échoué à faire sortir Wuggalix de son mutisme, la trahison de Louis réussit. Malgré une conversation violente et un entetement et une froideur de la part de Léalie que Wuggalix ne s'attendait point à trouver à son retour de retraite, les deux époux tombaient au moins d'accord sur un point : la famille devait se serrer les coudes face à l'acte de Louis Alexandre.

Non content d'avoir profité de leur nom, du parti de son père, des alliés de son frère, pour se faire élire... il semblait à présent bien décidé à detruire le travail de son père avec l'Artois, détruisant une amitié précieuse, et divisant le parti de l'Avenir Flamand, si uni sous la direction de Wuggalix.

Léalie, tout d'abord incrédule, avait tenté de raisonner Louis, mais la reaction du Comte de Flandres fut aussi cruelle que claire : il declara en place publique ne plus la considerer comme sa mère, et ce depuis bien des années... Malgré les preuves d'affection qu'il lui donnait encore il y a peu, à son retour de Limoges.

Terassée par le coup, Léalie se plongea corps et âme dans la gestion de Tournai et la survie de son enfant. Elle penserait à sa fille et à sa ville avant tout, sans penser ni à son fils, ni à ses sentiments personnels, tant qu'elle serait responsable de la securité de Tournai.

Et c'est au milieu de ce marrasme qu'arriva une lettre de la Herauderie des Flandres. Léalie l'ouvrit d'une main tremblante.



Votre Grandeur,

Nous avons bien pris note des modifications que vous avez porté à notre attention, et avons procédé aux changements idoines dans la fiche généalogique de votre famille.
Heraldiquement,

Leah Melani, dicte Sylvestre.





Enfin !

Transportée d'une joie précieuse dans une période si sombre, Léalie fit immédiatement mander Aidan au castel de Valenciennes.
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Aidan01
Depuis quelques semaines Aidan une toute nouvelle occupation. S'occupait avec un grand plaisir de sa nouvelle monture. Lealie lui en avait fait cadeau lors de son accouchement, et depuis ce moment la, Aidan avait passait bon nombre d'heures a s'occuper avec une grande affection de l'étalon Ulysse. Pourquoi ce nom ? Sa mère lui avait expliquait qu'Ulysse était un héros de la Grèce Antique, et qu'il avait vécu de nombreux périples pour pouvoir rentrer chez lui. Et comme le cheval rentrait tout seul dans les écuries, avec ou sans cavalier, on lui avait attribués ce jolie nom. Aidan était donc la, a passait une brosse en métal sur la robe sombre du cheval et a lui flattait l'encolure et a lui murmurer des mots par moment pour qu'il reste calme. Depuis tout ce temps, le cheval avait eu le temps de s'habituer convenablement a lui ... ce qui n'etait certainement pas pour déplaire Aidan qui trouvait par la meme occasion un nouveau compagnon de voyage.

Mais alors qu'il était en plein travail, un jeune serviteur, dont Aidan ne connaissait pas le nom, il faut dire aussi que vu le nombre de serviteurs qui travaillaient ici, s'en était impossible de retenir tout les noms. Le jeune homme, presque un enfant, l'informa que Lealie de Clairambault le fessait mandait. Aidan remercie le jeune homme/enfant et remis Ulysse doucement dans son paddock. Puis il ce dirigea rapidement vers le château ou il monta rapidement les escaliers pour rejoindre ces propres appartements. Il y fit une toilette rapide et mis des vêtements propres, il fallais bien faire bonne impression, non ? Quoi qu'il en soit, une fois qu'il fut convenable, il ce dirigea ensuite vers les grands appartements de la Comtesse et frappa a la porte. Un petit moment plus tard une voix a l'intérieur le fit entrer. Il ce dirigea vers Lealie et lui déposa un baiser sur la joue avant de ce reculer légèrement pour prendre la parole.


« Veuillez excuser mon retard. Jetait dans les écuries avec Ulysse. Vous vouliez me voir ? »
Zolealie
Tandis qu'elle attendait son fils, l'esprit de Léalie vagabonda sur les evenements en cours. Il n'etait décidément pas simple de suivre sa conscience, quand tant de flamands reagissaient sans refléchir, et sans ecouter ses explications, l'accusaient de vendre Tournai à l'Artois.

Bon sang, son fils avait déclenché la colere des Artesiens pour disparaitre ensuite, laissant les flandres se debattre seules dans cette situation batarde, mais les Flamands préfèraient s'indigner de la présence, parfaitement calme, des Artesiens à Tournai ? Ne voyaient-ils pas que les Artésiens, furieux et à juste titres, eurent pu mettre les Flandres à feu et à sang ? Ne voyaient-ils pas comment elle donnait à tous le temps de parler avant de tirer l'epée ?

La disparition de Louis, en revanche, ne semblait emouvoir personne...

L'arrivée d'Aidan la sortit de ses noires pensées. Elle sourit, non seulement de part la nouvelle qu'elle avait à lui annoncer, mais devant le plaisir evident que son fils avait à profiter de son cadeau. Accourant vers lui, elle se laissa embrasser puis lui saisit les epaules et s'exclama.


Mon fils.... Vous êtes mon fils !

Oui, bon, ce n'etait pas très clair. Aussi lui agita-t-elle la lettre de la Herauderie sous le nez, en precisant :

C'est officiel, Aidan !

Il fallait fêter ça ! Lealie se demanda si Duncan était dans les parages... Lui aussi avait bien besoin d'apprendre une heureuse nouvelle. Après tout, il venait de perdre un petit frère.
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Chevalier°bayard


En ce jour, deux cavaliers avaient quittés un camps militaire dés l'aube, chevauchant jusqu'au château de Valencienne.

Bayard menait, le vieux coursiers lui ayant indiqué la route, et Valencienne n'étant pas si loin que ça de ses terres de Rubroëk. A ses côtés galopait Maéva. Et Dieu, comme il aimait l'avoir à ses côtés!

Ils avaient de bonne montures et avalaient les lieues, jusqu'à enfin arriver au château de la famille Clairambault. D'après les dernières lettres de sa marraine, elle devait déjà avoir accouché. Et la pauvre ne devait pas avoir facile en ces temps troublés. Il espérait faire plaisir à ces vieux amis en les visitant avec Maé, en prenant de vive voix de leurs nouvelles. Peut être arriveraient-ils même avant les derniers courriers envoyés ?

Voyant au loin le château, leur visite étant vraiment une surprise, Bayard espérait qu'il trouverait quelqu'un au logis, ou au moins avoir des nouvelles fraîches.

Il galopèrent jusqu'à la grande porte cochère où Bayard se fit annoncer, espérant qu'on viendrait leur ouvrir...

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Maeva83


La campagne lui semblait calme, il était doux de fouler à nouveau la terre flamande qu'elle affectionnait tant!

Ah Bayard! Vous n'avez pas idée à quel point j'aime les Flandres! Quelle douleur de voir toutes ces tensions entre ce comté et le nôtre. Quelle folie s'est donc emparée de Louis Alexandre pour nous trahir ainsi et souiller l'amitié qui unissait nos peuples et nos familles!
Je suis heureuse que vous soyez à mes côtés en ces heures sombres, qui plus que vous, peut m'aider à comprendre les Flandres?

J'espère que tout s'arrangera très bientôt, je suis impatiente de voir notre parrain et Dame Léalie, je suis très inquiète pour elle depuis la réception de sa dernière missive...

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Chevalier°bayard




Les chevaux piaffaient devant la porte du logis.

Oui mon Ange, j'espère aussi que tout s'arrangera vite, et surtout sans cicatrices indélébiles entre Flandres et Artois. Il y a tant à construire, tant de projets qui pourraient être réalisés...

Il plongea son regard dans celui de Maé... ah oui, des projets... il lui sourit tendrement.

Je suis aussi impatient d'avoir des nouvelles de nos amis...

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