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[RP] Château d'Eclaibes - Demeure de Léalie de Clairambault

pnj
La journée ensoleillée avait permis à Lunes et Duncan de se promener quelques heures dans les champs à la bordure de la ville... main dans la main ils avaient marché ne se quittant pas des yeux.
L'heure tournait et la nuit était tombée bien vite... trop vite au goût de Lunes qui voyait peut être approcher l'heure d'une séparation... le cœur serré elle pressa un peu la main de son compagnon et le regardait avec sa mine triste.
Ils se dirigeaient doucement vers la demeure de Duncan et son cœur se serrait à chaque nouveau pas qu'elle faisait.

Une fois devant la maison ils ne purent se séparer si facilement et Duncan invita Lunes a entrer. Il ouvrit la porte et... personne pour les accueillir...
Ils se regardèrent intrigués... que pouvait-il donc se passer ?

Duncan tira d'un coup sur le bras de Lunes et partit en courant vers le grand couloir face à eux... "où vas-ton ? , que se passe t-il ?" elle découvrait la maison... elle ne l'avait jamais exploré jusqu'ici et elle voyait défiler les portes à toute allure autour d'elle.
La course s'arrêta enfin et les bruits de leurs pas qui couvraient ceux du bébé cessèrent, leur laissant découvrir la nouvelle.
Ils se regardèrent et se sourirent avant de se hâter de rejoindre le lieu d'où les cris provenaient.
Duncan.
Ils arrivèrent devant la porte de la chambre de Léalie, d’où venaient les cris du nouveau né, Duncan regarda encore une fois Lunes, cherchant un peu de courage pour ouvrir la porte et découvrir enfin son petit frère ou sa petite sœur.

Il sentait son cœur battre de plus en plus fort, ses mains commencèrent à trembler lorsqu’il ouvrit la porte, à ce moment là, il vit son père avec le petit être dans ses bras, le regardant avec fierté, son regard se tourna vers sa mère qui semblait épuisée mais heureuse.

Le jeune homme s’approcha timidement, regarda son petit frère, quelque peu intrigué de voir un si petit être et à la fois content qu’il soit né avant son départ, il prit la main de Lunes, l’approchant afin qu’elle puisse aussi admirer le nouveau né. La demoiselle semblait tout aussi émerveillée que lui…

Après quelques instants, ils se rendirent tous deux auprès de Léalie, Duncan, s’assoyant sur le lit, près de sa mère et lui prenant la main.


Félicitation mère, c’est un magnifique petit frère. Il sourit tendrement à sa mère, lui donnant un verre d’eau.
Il vous faut vous reposer un peu, une fois le bébé préparé ils vous le rapporteront.

Il caressa doucement le visage tiré, par les efforts, de sa mère, pour l’apaiser au mieux.
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Zolealie
Léalie, bien qu'epuisée, fut ravie d'avoir sa famille autour d'elle pour accueillir le nourrisson.

La sage femme se retira et Toinette fit de même, après avoir langé l'enfant et l'avoir rendu à son père.

Elle sourit fièrement lorsque Lunes admira le nourrisson, puis croisa le regard de son époux d'un air interrogateur. Celui-ci hocha la teste en signe d'approbation, et la jeune mère tapota le coté du lit sur lequel son fils n'etait pas assis.


Approchez, ma nièce, dit-elle à Marissa.

Lorsque son fils et sa nièce furent installés de chaque coté d'elle, Wuggalix vint déposer l'enfançon dans les bras de Léalie. Le Bourgmestre sourit à sa femme et annonça :


_ Je vous présente Louis-Alexandre de Clairambault. Qu'Aristote le guide !

Le mouvement de surprise de sa jeune nièce n'échappa point à Léalie de Clairambault.

_ Oui, mon enfant. Votre oncle Wuggalix a tenu à ce que perdure le nom de son défunt frère.... Nous pensons que Louis eut aimé cela, et espérons que vous l'aimiez aussi. Quant à Alexandre, c'etait le prénom de mon père,expliqua-t-elle lorsque Duncan la questionna du regard.

Léalie sourit à sa nièce. La jeune femme avait décidément eu son lot d'emotions pour la soirée....

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Chevalier°bayard
Le lendemain, en chemin vers la caserne pour le départ de la misson hollandaise, Bayard apprit la bonne nouvelle. C'est armé de pied en cap qu'il arriva devant la maison des Clairambault. Ne voulant pas effrayer la maisonnée, et l'heure étant bien matinale, il laissa un message à l'attention des propriétaires des lieux, avant de continuer sa route.

Citation:

A la famille Clairambault,
Léalie, Wuggalix et Duncan,
Mes amis,

Félicitations pour l'heureux événement ! Bienvenue à votre fils en ce monde, en notre bonne ville de Tournai. Que sa vie soit longue et prospère!
Je vous fait livrer ce jour un fût de trappiste (pour changer!) mettez-le en perce en son honneur, et buvez-en une choppe pour moi!

J'espère que la mère se porte bien, je viendrai vous saluer dès mon retour à Tournai (en ramenant autre chose que des layettes ?).

A très bientôt,

Amicalment,

Bayard

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pnj
[ Marissa vient de rentrer dans la maison]

Citation:
Ma nièce ! Vite... courez quérir.... Toinette... L'enfant arrive...


Marissa affolé ne sachant quoi faire, couru dans tous les sens. Elle s'approcha de sa tante qui était allongée sur le lit a deux doigts de sortir le nouveau membre de la famille, elle tient la main de Léalie, affin que celle-ci sache qu'elle était la pour la soutenir.

La sage femme venait d'arriver, ainsi que son oncle Wuggalix, qui ne fit qu'un pat dans la pièce pour embrassé sa dame, avant de se faire jeter dehors.


Allez y ma tante il est bientôt là, plus qu'un effort !!!!

Le bébé montré enfin son doux visage, ainsi que sa voix qui pouver réveillé tout le village.

[ le voilà sortie]

Félicitations ma tante, vous avez été courageuse et votre enfant est magnifique.

La pièce commencer a se remplir doucement, elle entendit juste une voix, lui disait d'approcher ce qu'elle fut.

Citation:
Je vous présente Louis-Alexandre de Clairambault. Qu'Aristote le guide !


Marissa fut plus que surprise par cette nouvelle, ses yeux brillé de joie par cette douce attention.

Je vous remercie mon oncle, pour cet honneur, ça me touche énormément, je ne sais pas comment vous remercier.

Marissa fit une bise à Wuggalix et Léalie pour les remercier encore et encore, regardant cette merveille qui venait de voir le jour.
Zolealie
Tenant toujours la main de sa nièce, Léalie écouta ses remerciements et secoua la teste.

_ Vous n'avez point à nous remercier, mon enfant. Vostre oncle était très attaché à Louis...

Malgré le plaisir que lui faisaient toutes ces visites, Léalie se sentait littéralement épuisée. Elle embrassa son fils, lui recommandant la prudence dans son prochain voyage, embrassa son amie Lunes et remercia sa nièce de l'aide apportée.

Lorsque tous furent sortis, elle profita du calme retrouvé pour garder un peu son nouveau né contre elle en échangeant quelques mots avec son cher époux. Puis elle le laissa lui enlever le nourrisson, et tomba dans un profond sommeil.

Le lendemain, alors qu'elle déjeûnait dans le petit salon en compagnie de son époux, Toinette lui porta la gentille lestre de Chevalier Bayard, qu'elle lut avec le sourire avant de la tendre à Wuggalix.

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Wuggalix
[Maison de Clairambault - 3ème jour de septembre 1456 à l'aube]


Le Bourgmestre tournaisien n'avaict fermé l'oeuil de la nuit, tantôt allant voir le tranquille repos de son épouse, tantôt admirant le paisible somme de son second fils, le tout jeune Louis-Alexandre.
C'est donc posté devant l'une des fenestres de l'étage premier que le bourgeois, toujours vêtu de l'écharpe municipale qu'il n'avaict quitté depuis la veille, regardait le soleil se dessiner doucement sur les courbes plates de la campagne lointaine...

Wuggalix se remémorait ainsi la longue journée passée, le retour de Bruges, la promenade en Tournai avec sa filleule et son vieil ami, puis le retour en la demeure et l'interminable attente hors de la chambrée pendant que les dames s'affairaient à l'intérieur...

Puis il y avaict eut la joie dans les yeux de Marissa quand il venaict à annoncer le nom de son fils, dont la première partie estait celui du défunt cadet du Patriarche de Clairambault.
Et sa réponse simple et accompagnée d'un sourire à sa jeune nièce...

"Vous n'avez poinct à me remercier"

Alors que la matinée commençait et que la famille Clairaubault somnolait encore, le Bourgmestre partit en son bureau remplir quelques formalités puis s'en alla, marchant d'un pas calme sur les routes encore désertes et laissant la tendre fraicheur d'un matin d'aout lui caresser le visage, en la taverne qui estait sienne, dans le but à se désaltérer et à échanger quelques mots avec ses concitoyens.

Il y croisa quelques nombreuses personnes dont dame Achille, la Lieutenante et les sieurs Nortymer et Fenrislepal; avec qui "la chope" a estée fortement croisée... Et vidée. Puis l'heure du retour et du déjeuner avec son épouse approchait et le bourgeois tournaisien dut se faire quelque peu aider à retrouver son chemin - et l'emprunter de façon rectiligne - par une gentille personne croisée peu de temps auparavant, dans ladite taverne... (*)

Une fois arrivé en sa demeure, et après avoir déjeuné il entreprit à écrire une réponse à son vieil ami sur les routes.

Citation:
Mon cher Bayard,

Je vous remercie pour vostre gentille lestre et pour le tonneau de trappiste, que nous ne manquerons pas plus d'ouvrir en son honneur, que d'en boire une chope pour vous et à vostre santé.
Vostre santé justement, je vous faict confiance pour la préserver et nous revenir entier et point découpé.

Léalie se porte merveilleusement bien et est à l'heure ou je vous écris en train d'apprécier une blanche près de nostre second enfant.

Portez vous bien et prenez soin de Duncan,
Bien amicalement,

Wuggalix.








(*) Je vous passe le moment ou Clementus à failli tuer son Bourgmestre en lui faisant boire une cinquantaine de tisanes "pour le soigner"... Noyé dans de l'eau chaude, beurk !
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pnj
Marissa c'était levé plutôt tôt aujourd'hui, la nuit ne fut pas très bonne pour elle, ses rêves quelques peu étrange l'avait réveillé plusieurs fois dans la nuit.
C'est à cette heure matinal que Marissa demanda à la domestique de lui servir un petit déjeuner copieux.

S'il vous plait, pouvez-vous m'apporter un petit déjeuner copieux ???

La domestique lui fit un sourire suivi d'un ..

Oui de suite Damoiselle Marissa

Merci bien

Marissa assise sur la grande table de la salle a mangé, attendant de ce rassasié, ses pensées étaient tournées vers les soldats qui étaient encore parties, mais surtout à son cousin Duncan et à Messire Aidan, elle attendais leurs retour avec impatience et surtout sans embûche .
La servante arrivé les mains charger de bon petits pains encore tout chaud, de tisane parfumé a souhait, elle sans lécher les babines d'avance.

Je vous remercie bien.

Mangea tranquillement espérant croisé son oncle ou sa tante avec le dernier arrivé des Clairambault.
Zolealie
A peine levée, Léalie se hâta comme tous les jours vers la chambre de son dernier né, échanger quelques mots avec la nourrice et se rassurer sur le bien être du petit. Comme toutes les jeunes mères, elle était toujours anxieuse que le petit être attrape mal ou ne se nourrisse point correctement.

Elle prit l'enfant dans ses bras et lui parla doucement, ravie découvrir les changements quotidiens dans ses attitudes. Il commençait à s'eveiller aux objets et aux personnes alentours, et lui avait meme souri plusieurs fois.

Rassurée, elle s'habilla et descendit se restaurer. Lorsqu'elle entra dans la grand salle qui servait aux banquets et aux festes, Marissa etait déjà installée à la grand table, assise devant un copieux repas. Lui souriant, elle s'approcha.


_ Le bonjour, ma nièce ! Mais que faites vous donc à manger toute seule en cette grande salle froide ? Vous eûtes été bien mieux au petit salon...

Léalie s'installa, chippa un petit pain à sa nièce avec un sourire espiègle, et s'appretait à entamer une agréable conversation avec elle lorsque Saturnin entra, un parchemin scellé à la main.

Les yeux brillants, Léalie reconnut la plume de Duncan.


_ Des nouvelles de vostre cousin, très chère ! Laissez moi vous la lire.




Mes très chers parents,

Voici maintenant quelques jours que je suis parti, moi qui ai toujours vécu à vos côtés, j’avoue que votre présence et votre bienveillance me manque.
Je suis aussi attristé de ne pas pouvoir être présent pour les premiers jours de mon petit frère, j’espère pouvoir être plus présent pour lui dans l’avenir.

J’espère que tout va bien pour vous, que mère se repose comme il se doit et que père ne mette pas trop de blanche dans les biberons de Louis Alexandre, il ne faudrait pas qu’il grandisse plus vite que son aîné.

Le voyage jusqu’à Anvers c’est plutôt bien déroulé et nous fument bien accueillis par les villageois et avons pu prendre une journée de repos avant de partir pour des choses plus sérieuses.
Nous partîmes avant la levé du soleil afin de profiter de la fraîcheur et de la nuit pour surprendre nos éventuels ennemis, Anvers à cet heure est d’un calme apaisant et il n’a pas fallut longtemps pour ne plus voir les remparts de la ville, le brouillard matinal rendant la visibilité difficile.
Petit à petit nous nous sommes enfoncés dans la campagne Flamande, arrivant jusqu’à l’invisible frontière qui nous sépare de nos voisins du nord.
Le brouillard s’étant levé, il nous à laissé une vue dégagée sur les plaines du nord, nous mettant par la même occasion à découvert et nous avons du hâter le pas afin de nous mettre plus en sécurité.

Une fois arrivés à destination pour ce premier jour, nous avons installé le campement et nous sommes organisés afin de sécuriser l’endroit, je profite donc de ce moment de liberté afin de vous donner des nouvelles pour apaiser au mieux vos inquiétudes.

Comme promis, je prends soin de Lunes, que mon regard ne quitte pas un instant, elle se joint d’ailleurs à moi et vous embrasse chaleureusement espérant vous revoir bientôt.

Je dois maintenant vous laisser afin de me préparer à reprendre la route,
Je vous donnerais d’autres nouvelles dès que possible.

Je vous embrasse tendrement,
Embrassez pour moi mon petit frère ainsi que ma chère cousine,

Votre fils,

Duncan.

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pnj
Marissa toujours assise, savourant son délicieux petit déjeuner, entendit du bruit.

Ma tante, quel plaisir de vous voir ? Comment allez vous en ce jour ? Comment va le petit Louis-Alexandre?
A vrai dire je ne sais pas pourquoi je suis venu dans la grande salle, j'étais peut-être encore dans les bras de morphé !


A peine sa phrase finie, que Léalie avait prit un petit pain, le sourire aux lèvres, Marissa lui tendit le panier.

Je vous en pris ma tante, servez vous encore, vous avez besoin de reprendre des forces, de plus ils ont délicieux.

Quand soudain Saturnin arriva avec un parchemin en main, vue le grand sourire de soulagement et de plaisir qui pouvait se lire sur le visage de sa chère tante, Marissa compris que c'était de la part de son cousin Duncan.

je suis tout a votre écoute ma tante.
Zolealie
Ma tante, quel plaisir de vous voir ? Comment allez vous en ce jour ? Comment va le petit Louis-Alexandre?

_ Le petit se porte comme un charme... Vous devriez monter le voir tantôt, il commence à sourire...

Je vous en prie ma tante, servez vous encore, vous avez besoin de reprendre des forces...

Léalie secoua la teste. Elle n'avait pas grand faim ces derniers temps, et se sentait encore très faible. Peut-être était-ce le départ de son fils ainé qui l'avait secoué, ou les absences répétées de son époux. Elle eut aimé lui lire cette lettre qui lui etait également adressée. Mais Wuggalix, s'il semblait ravi d'être de nouveau père, était trop préoccupé par ses devoirs de bourgmestre, et même lorsqu'elle voyait son époux, il semblait ailleurs, redigeant un lettre ou pensant à son travail.

Après avoir lu la lettre de Duncan à sa nièce, elle prit soin d'embrasser celle-ci comme Duncan le demandait...

_ Je me sens un peu lasse, dit-elle d'une voix blanche à sa nièce. Je m'en vais répondre à cette lestre avant que de me rallonger.

Elle sourit vaillamment à Marissa pour ne point l'inquiéter et prit congé. Une fois dans le petit salon bleu, Léalie s'installa à son secrétaire pour rédiger sa réponse à Duncan.



Mon enfant,

Vous me trouvez fort ravie de vous savoir sain et sauf, bien que le départ de mon fils ainé m'ait causé grand chagrin. Je ne suis en effet point habituée à vous savoir loin... Vostre petit frère se porte bien, et commence à s'éveiller à ce qui l'entoure. Je suis sûre qu'il vous offrira un grand sourire à vostre retour.

Vostre père ne met point trop de Blanche dans les biberons... à vrai dire nous ne le voyons que très rarement, tout occupé qu'il est à remplir ses devoirs de maire, en son bureau ou en taverne.

Je suis bien aise que vous preniez soin de ma petite Lunes. Embrassez-la tendrement pour moi.

Je passerai vostre bonjour à toute la famille, et attend avec impatience vostre prochaine lettre...

Tendres baisers,
Vostre mère.


Léalie scella la lettre d'un geste décidé. Elle comptait bien cacher à son fils cette langueur qui l'assaillait. Sinon il serait capable de déserter pour revenir à ses cotés. Avec un profond soupir, elle s'allongea sur le divan et sombra dans un sommeil agité.
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pnj
Citation:
_ Le petit se porte comme un charme... Vous devriez monter le voir tantôt, il commence à sourire...

Il commence déjà a sourir ? c'est merveilleux, je vais lui rendre visite.

Après lecture de la missive, Léalie avait pris soin d'embrasser Marissa de la part de son cher cousin, Marissa lui sourit en la remerciant.

Citation:
_ Je me sens un peu lasse, dit-elle d'une voix blanche à sa nièce. Je m'en vais répondre à cette lestre avant que de me rallonger.


Reposez-vous bien ma tante, je vais de se pat voir le petit Louis-Alexandre.

Marissa fit une bise sur la joue de sa tante est partie à l'étage.
Wuggalix
Le Bourgmestre tournaisien avaict passé la journée en la Mairie et après une réunion (arrosée? ) du Conseil Municipal et un rapide tour à Bruges pour quelques formalités fonctionnelles, rentrait doucement en la demeure familiale...
Wuggalix avaict croisée sa nièce dans la matinée de ce jour et s'esté rendu en l'Eglise tournaisienne afin de prier à ce que la jeune Marissa, qui venaict à lui faire part de son envie à aller retrouver une amie brugeoise, ne croise aucun malotru durant le court périple qui la mènerait à la belle Venise du Nord.


Une fois entré en la maison de Clairambault, il croisa Saturnin qui lui montra la missive que son fils avaict écrite depuis la plus boisée des villes de Flandres... Après lecture et après avoir un peu parlé avec le domestique, il sut que son épouse avaict envoyée réponse à Duncan et que celle ci estée partie se reposer.

Le patriarche s'en alla donc voir son second et tout jeune fils, puis s'installa en la pièce principale et y attendit que Léalie se réveille afin de passer le peu de temps libre que lui laissait sa fonction ses temps-ci, avec la charmante épouse qu'elle estait.

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Zolealie
Une porte qui claque, des bottes qui arpentent le plancher... Léalie se réveille en sursaut. Le pas de son époux, elle le reconnaitrait entre mille.

Se levant d'un bond, elle sort du petit salon et court le rejoindre, toute faiblesse envolée.

Confortablement assis au coin du feu, Wuggalix lit, son visage éclairé seulement par l'âtre rougeoyant. Sans un mot, la jeune femme vient prendre auprès de lui sa place habituelle. Assise à même la peau d'ours qui recouvre les dalles glacées, elle lui enlève doucement sa lecture des mains et s'adosse contre le fauteuil de son époux.

Wuggalix calme ses inquiétudes de jeune mère quant à leur cadet, et allège son chagrin d'avoir vu partir son ainé en campagne. La mélancolie qui l'affligeait la quitte.

Jusque tard dans la nuit, les ainés de la famille Clairambault conversent, se donnant mutuellement des nouvelles de leur famille et de leurs amis, discutant de la vie politique du Comté, des besoins de leur ville...

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Zolealie


Chapitre III. Petite enfance de Louis-Alexandre de Clairambault.


Le petit Louis Alexandre grandit... Vite... moins vite que son grand frère, un prodige jamais égalé mais vite tout de même. Bref, vu qu'il grandit, autant prévenir les villageois de l'arrivée d'un nouveau Clairambault sur la halle de Tournai.


Au fils des mois, Léalie, comme toutes les mères de jeunes enfants, étudiait de près tous les progrès de son petit, les rapportant à ses proches avec extase et....minutie.

C'est ainsi que les Clairambault en général, et Wuggalix en particulier, apprirent, dans les moindres détails et jusqu'à l'ecoeurement, que le petit Louis Alexandre avait...

...fait son premier sourire à sa mère, bu son premier biberon de Blanche, gazouillé un mot qui n'avait rien à voir avec "maman" mais que tous feignirent d'entendre ainsi, mangé sa première bouillie, rampé à quatre pattes... etc, etc, etc...

Un enfançon, quoi.


Ah oui mais, disait Léalie avec fierté, celui-là est spécial, il ne se contente pas de ramper, il rampe vite et bien... Et puis il s'intéresse à tout ! C'est un futur génie, mon fils...

Oh Oui, disait Saturnin à sa femme Toinette sitot que Léalie avait le dos tourné... Pour sûr, il rampe vite... Il rampe sous les lits, dans les cheminées.... Et il touche tout... Enfin il casse tout ce qu'il touche... !

Peuchère, pis il a de l'appétit
, renchérissait celle-ci ... Il ne rechigne pas à goûter... même la poussière et les limaces ! La nourrice n'a point trop à se plaindre, il a beau être glouton, il boit plus de blanche que de lait !

Ils grognaient, se moquaient de Léalie et de son admiration aveugle pour le petit garçon aux cheveux de jais ( "comme son père !" s'exclamait elle avec émotion) Mais au fond, ils étaient tous sous le charme de Louis-Alexandre, dont la bonne disposition rattrapait toutes les bêtises.
Seul Wuggalix ne se plaignait jamais des babillages de sa femme. Le Bourgmestre l'écoutait patiemment, même lorsqu'il rentrait las de sa journée de travail. Bien heureux, finalement, d'etre mis au courant du moindre progrès de son cadet qu'il ne voyait point aussi souvent qu'il l'eut souhaité.

Léalie songeait souvent à son fils ainé, resté près de Lunes tandis qu'elle se rétablissait... Elle se demandait si Duncan reconnaitrait l'enfant à son retour... Peut-être même qu'il marcherait et parlerait d'ici là...

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