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[RP] Château d'Eclaibes - Demeure de Léalie de Clairambault

Chevalier°bayard
De retour à Tournai après presque deux semaines d'absences, Bayard, après être passé aux étuves de la ville, rendit visite à ses amis. Il venait prendre des nouvelles de Wuggalix et de Tournai, de Léalie et de son jeune fils. Mais cette fois, alors qu'il attendait que le domestique l'introduise, il se sentait un peu embêté. Il espérait qu'on ne lui tiendrait pas rigueur de ce qui était arrivé à Lunes, victime innocente des manoeuvres de l'armée.
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Zolealie
Aussitôt qu'elle apprit la visite du Chevalier Bayard, Léalie courrut elle même l'accueuillir.

Chevalier, quel plaisir de vous revoir ! Vous avez des nouvelles de mon fils ? De Lunes ? Oh, et je dois vous présenter Louis-Alexandre, vous verrez comme il a grandi ! Par Aristote, je babille mais vous devez être épuisé...
L'entrainant par le bras vers le petit salon, elle cria par dessus son épaule,

De la Trappiste pour le Chevalier et une Blanche pour moi !

Elle le fit asseoir, s'assit en face de lui et lui prit les deux mains.

Mon brave Bayard, Wuggalix et moi-même avons prié pour vous tous...

Elle fut interrompue par Saturnin qui apportait la bière, le remercia d'un grand sourire et demanda qu'on lui amène son fils sitot qu'il serait éveillé.

Puis, levant sa chopine, elle trinqua avec le Chevalier et l'encouragea à lui conter ses dernières aventures... et désaventure.

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Louis_alexandre


    -tututututututututututututututu


Langes fraichement changés, confortable lit de bébé bourgeois, pouce suçoté avidement. Le dernier né des Clairambault dormait avec toute l'innocence des nourrissons. Malheureusement pour Iphigénie, le petit Louis-Alexandre avait une mère qui lui vouait un amour incommensurable. La nourrice avait pourtant déjà montré ses exceptionnelles compétences, mais elle savait très bien qu'au moindre incident, elle risquait de perdre sa place. Voire sa tête. Elle surveillait donc en permanence l'enfant avec anxiété. Et veillait particulièrement à préserver son sommeil qui lui permettait de rares moment de répis.

L'enfant s'était endormi depuis peu. Très important le repos pour les nourrissons. Peu de choses peuvent les y soustraire. Et revenant des cuisines, le vieux Saturnin tenait en ses mains l'une de ses choses. Il entrebâilla précautionneusement la porte et fit part à la nourrice des ordres de la maitresse. Horrifiée elle vit alors tanguer dangereusement le plateau qu'il tenait. Le corps du vieux serviteur le trahissait souvent, mais il avait conservé une partie de ses réflexes de jeunes homme. La bière fut sauve. Mais les chopes s'entrechoquèrent...

    "Clanclanc"


Louis-Alexandre avait une expérience de la vie pour le moins limité. Mais du haut de ces nombreux mois d'existence, il avait rapidement su faire le rapprochement entre ce bruit et ce délicieux breuvage que sa mère eut substitué à son lait par le passé suite aux recommandations d'un médecin qui, dit en passant, parut plutôt loufoque après coup. L'enfant sortit donc de son sommeil si salvateur pour les nerfs de sa nourrice. Un œil. Puis le second. Puis la bouche. Légère inspiration. Puis vint enfin le premier mot qu'il eut appris. Très tôt d'ailleurs. Ce mot très utile pour un bébé quand il veut se manifester :

    -Ouiiiin Ouiiiiiin Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin
Chevalier°bayard
Bayard rassura Léalie sur l'état de Duncan, qui aux dernières nouvelles veillait Lunes qui recouvrait peu à peu ses forces. Puis il narra les aventures bien peu mouvementées de l'armée, tout en buvant sa trappiste. Il Finissait sur un "finalement, nous n'avons fait que marcher, camper, et taper sur des concitoyens pour agrandir les flandres de deux noeuds routiers!" lorsqu'un son parvint à leurs oreilles...

Ouiiiin Ouiiiiiin Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin

- Il me semble que je verrai bientôt Louis-Alexandre! Il m'a l'air en pleine forme, de voix du moins! fit Bayard avec un franc sourire...
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Zolealie
Léalie écouta le Chevalier avec attention, parsemant le récit de questions sur son fils et son amie, et l'assura de sa compréhension quant à la regrettable erreur qui avait causé l'état de Lunes. N'était-il pas le plus vieil ami de la famille ?

Le cri de son cadet les interrompit tous deux, et le visage de Léalie se fendit d'un grand sourire.

Oui, en pleine forme, vous faites bien de le dire, acquiesca-t-elle avec une fierté non dissimulée. La nourrice ne devrait point tarder à nous l'amener, et vous verrez combien il est éveillé. Savez-vous qu'il rampe à présent ? Et puis il sourit, il babille...

Son bavardage fut interrompu par la porte qui s'ouvrait, et elle tendit les bras vers la nourrice, impatiente qu'on lui tende son fils.
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Chevalier°bayard
Alors que Léalie prenait Louis-Alexandre dans ses bras, Bayard s'approcha, et s'abstenant de faire ces drôles de grimaces que font habituellement les grandes personnes aux bébés, il serra avec délicatesse la petite main du bébé...

- Bien le bonjour monsieur Louis-Alexandre!

Le petit serra sa petite main autour d'un doigt du chevalier.

- C'est bien ce que je pensais, un petit bout d'homme plein de vie. Et déjà bien éveillé! Vous devez en être fière Léalie!
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Louis_alexandre


Iphigénie venait de déposer l'enfant dans les bras maternels. Soulagée devant le sourire de sa maitresse, elle se retira laissant Louis-Alexandre à sa mère. Visiblement, elle n'avait commis aucun impair, bien que le sommeil du dernier Clairambault fut écourté.

    Ga ! Aga ! Areuh !


Louis-Alexandre s'accorda quelques instant de bonheur auprès de sa mère avant de commencer à scruter autour de lui, à la recherche de l'objet de sa gourmandise. A son age, il saisissait tout ce qu'on lui tendait, même les gros doigts que les hommes avaient l'habitude d'agiter devant lui. Un jour surement, il comprendrait ce geste. Mais pour l'heure, il n'avait que faire de ce doigt. Cela ne se mangeait pas, et surtout, cela ne se buvait pas. Louis-Alexandre vint donc se serrer contre sa mère, là où la nourriture s'écoulait à volonté. A défaut de bière, il aurait au moins du lait.
Zolealie
C'est bien ce que je pensais, un petit bout d'homme plein de vie. Et déjà bien éveillé! Vous devez en être fière Léalie!

Léalie sourit au Chevalier, ravie. (Fière n'est pas le mot, elle est complètement gaga, oui, tout le monde le voit bien et tout le monde est trop gentil pour lui dire.)

Louis Alexandre semble toutefois se désinteresser un peu vite du visiteur pour se blottir contre elle. Léalie, en bonne éducatrice, décide que son fils doit très vite apprendre à ne pas se détourner des étrangers. Elle tend donc l'enfant à Bayard.

Là, sur vos genoux il apprendra à mieux vous connaître. Hors de question que j'encourage sa timidité, surtout avec un ami comme vous !
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Duncan.


Il avait du la laisser seule (enfin presque puisqu'elle était sous l'étroite surveillance de sa mère et la Comtesse) afin de revenir chez lui, pour peu de temps malheureusement.

Il était partagé entre son inquiétude pour sa belle et son bonheur de retrouver les siens, sa mère, son père, sa chère cousine et son petit frère qu'il avait aperçu seulement le jour de sa naissance.

Duncan avait voyagé toute la nuit en compagnie d'amis Tournaisiens, c'est fatigué par le voyage et excité par les retrouvailles qu'il arriva chez ses parents.
Il était encore tôt et le jeune homme ne voulait réveiller personne, il ouvrit doucement la porte afin de faire le moins de bruit possible, il laissa ses affaires dans l'entrée, il les prendrait lorsque tout le monde serait réveillé.

Il se rendit, dans un premier temps, en cuisine où Iphigénie et Saturnin s'attelaient déjà à la tâche. Après un sursaut suite à la surprise de voir quelqu'un entrer sans faire de bruit, les deux domestiques exprimèrent leur joie de revoir l'aine des fils Clairembault en la demeure.
Duncan les salua chaleureusement et leur demanda une petite collation afin de reprendre quelques forces.
Iphigénie lui prépara un grand bol de lait chaut et quelques tartines que le jeune homme s'empressa d'engloutir, la remerciant à chaque bouchée.

Duncan, enfin repus, se dirigea vers la chambre de Louis Alexandre, son petit frère qui devait avoir déjà bien grandit.
Il poussa doucement la porte de la dite chambre, s'approcha doucement du lit et resta un instant, sans bouger, à admirer ce petit être si paisible.
Paisible à l'instant ou son grand frère le regardait mais la nuit avait du être agitée pour avoir mit les couvertures et le lit en cet état...
Duncan remonta la couverture sur les petites jambes potelées de son petit frère puis, dans un sourire de satisfaction, il se retira et se rendit dans sa chambre afin de se reposer un peu avant le réveil des membres de la famille.

La fatigue l'ayant rattrapée, il s'endormit profondément....

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Zolealie
Alors que le Chevalier fait bondir Louis Alexandre sur ses genoux, Toinette entre dans le petit salon, un grand sourire sur le visage.Léalie lève la tête.

Oui ma bonne Toinette ?

Ma petite Dame, Iphigénie ne vous a pas dit ? Saturnin non plus ?

Léalie hausse un sourcil.

Ah, mon pov épousé perd la tete à c'te heure ! Quant à Iphigénie, elle est bien brave et bonne avec les enfançons, mais c'te timidité, ça la perdra, j'vous l' dis ben ! J'étions partie au marché dès l'aube, et à mon r'tour y me disent comme ça en passant que not' petit maitre Duncan est rentré !

La main sur le coeur, Léalie de se lève d'un bond. Heureusement que c'est Chevalier qui tient Louis Alexandre, ou le petit aurait surement inventé les montagnes russes en grandissant, pour se rappeler les bras de sa mère.... Elle est si heureuse qu'elle se jette dans les bras de Toinette, comme elle le faisait en arrivant dans cette maison, jeune mariée à 15 ans, avant d'apprendre à se tenir.

Duncan ? Mais ou est-il ?

La vieille femme rit de bon coeur.

Ah, ça faisait bien longtemps que vous m'aviez pas sauté au cou comme ça ! Pour sur, son retour ça rajeunit le coeur.

Pourquoi ne m'a-t-on rien dit ?
réplique Léalie, reprenant quelque peu de décence et d'autorité.

Ben moi j'l'apprend à peine, ma chère Dame.... Ces deux nigauds n'ont rien dit ! Iphigénie dit qu'il est entré à la cuisine à l'aube, juste quand j'm'en partais au marché, est monté voir son frère et puis à présent, il s'est endormi dans s' chambrée...

Saisissant les deux mains de Toinette, Léalie la regarde dans les yeux.


Je ne dois pas le reveiller.... meme si j'en meurs d'envie. Mais à la seconde ou il montre signe de vie... tu viens me prévenir, hein, dis, Toinette ?


Le ton de petite fille est revenu, et Toinette étouffe un sourire attendri, hoche la tete et sort, laissant Léalie se rasseoir auprès du Chevalier et de son cadet, aux anges.
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Louis_alexandre


Les babillages du dernier-né Clairambault jouant gaiment avec les narines du visiteur furent interrompus par les cris de joie de sa mère. Galvanisé par cette bonne humeur, il repris aussitôt ses activités et chercha en vain se qui pouvait bien se cacher au fond des oreilles de Chevalier Bayard. Les siennes étaient trop petites, aussi Louis-Alexandre préférait insérer ses petits doigts dans celles des adultes.

De nouveaux éclats de rire. Juvéniles ceux là. Nul ne saura jamais ce que l'enfant avait trouvé pour le faire réagir. A moins qu'il n'eut rien trouvé justement. Mais bien vite les traits de Louis-Alexandre se crispèrent. Petite douleur dans le bas ventre. Légère sensation de chaleur, pas vraiment agréable. Et enfin émanations d'effluves malodorantes. Franchement nauséabondes même.
Zolealie
Léalie n'a rien vu des expérimentations de son petit dernier, ou elle se serait encore extasiée de son intelligence, et l'aurait promu "futur médecin", à n'en point douter.

A peine assise, Léalie plisse le nez. Le Chevalier, patient comme toujours, ne dit mot, mais il est évident que l'enfant empeste.. Le prenant dans ses bras, Léalie l'embrasse tendrement, puis le place à bout de bras devant elle.


Mon fils, vous ne sentez pas la rose... Toinette ?!

La brave femme était à peine sortie, et repasse la tête par le porte.
Oui ?
Tu veux bien porter Louis-Alexandre à sa nourrice, qu'elle le lange ? Mais qu'elle me le ramène aussitot, son frère ne devrait plus tarder à nous rejoindre...


La brave femme attrape l'enfant sur son épaule et l'emporte aussitôt.

Léalie reprend sa conversation avec le chevalier, s'excusant du dérangement. Lorsque Iphigénie revient avec le bébé, tout frais langé, Léalie pose l'enfant à ses pieds sur la peau d'ours, et le regarde ramper ici et là d'un oeil tout en parlant avec Bayard.
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Duncan.
Des va et viens dans la maison, des cris inconnus mais ne sonnant pas le danger... Duncan sortait lentement de son sommeil.
Ce fut Toinette, lui apportant de quoi faire sa toilette, qui fini de réveiller le jeune homme.

Ce dernier, toujours aussi taquin et heureux de voir celle qui s'occupait du bien être de la famille Clairambault, s'assit discrètement sur le bord de son lit, se leva sans faire un bruit et s'approcha de Toinette, lui posant la main sur l'épaule en lui disant bonjour.


La vieille femme ne manqua pas de sursauter, posant la main sur son cœur et se retournant vers Duncan qui lui souriait malicieusement.


Oh ! Vous me ferez passer de trépas un jour avec vos sottises.


Puis, lui souriant et lui mettant la main sur le visage.

Contente de vous revoir chez vous.


Le jeune homme fit une bise à la bonne qui l'avait vu grandir et qui avait toujours été présente pour lui.


Content de vous revoir Toinette, ça fait du bien d'être de retour.
Dites, allez prévenir mère que je vais la retrouver dans peu de temps, ça lui fera grand plaisir.



Vot'mère c'est qu'vous êtes là, jke vais la prévenir qu'vous êtes réveillé, elle vous attend au p'tit salon.


Sur ces mots, elle se retira et partit prévenir la maîtresse de maison.
Le jeune homme fit un petite toilette avant de se rendre au petit salon.
En entrant dans la pièce, il fut surprit d'y voir autant de monde et découvrit d'où venaient les cris qu'il ne connaissait pas.

Il s'approcha de sa mère, l'embrassant tendrement et longuement.


Vous m'avez manqué mère, cela fait tellement longtemps...
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Zolealie
Léalie se lève d'un bond, enjambe Louis Alexandre qui décidément va finir par se sentir en danger dans cette maison, et court dans les bras de Duncan, l'embrassant avec fougue** le repoussant à bout de bras pour mieux le regarder, avant de le serrer de nouveau sur son coeur. Ce joli manège est accompagné d'un flot ininterrompu de paroles.

Mon fiiiiiiils ! Comment vous portez vous ? Avez vous fait bon voyage ? Oh, vous avez vu, ce cher Bayard nous rend visite ! Mais vous devez bruler d 'impatience de voir votre petit frère réveillé ! Il joue sur le tapis....

** Embrasser, c'est prendre dans ses bras, hein. Non parce qu'il n'y a que Wuggalix qu'elle "embrasse" avec fougue, et pas en public, non plus. Faut suivre.

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Duncan.


Duncan ne savait plus comment répondre, ni à quelle question d'ailleurs, il n'osait plus non plus bouger jusqu'à ce que sa mère le laisse enfin respirer.
Il ne l'aurait certainement pas repoussé dans son élan démonstratif de tendresse, il trouvait tellement bon de la revoir surtout ainsi.

Après s'être reprit un instant, il entreprit de lui répondre.


Je vais bien mère, je vais bien et j'ai fait bon voyage.

Puis, la raccompagnant jusqu'à son siège.

C'est un grand plaisir de vous voir ainsi mère, votre joie me réconforte.

Puis, se retournant vers Bayard.

Bonjour et ravi de vous voir caporal.

Puis ses yeux se posèrent sur son petit frère qu'il avait vu, paisiblement endormi, à son arrivée. Duncan s'agenouilla prêt de lui, le regardant à la fois inquiet et émerveillé.
Inquiet par ce qu'il ne sait pas vraiment comment s'y prendre avec un si petit être et émerveillé de voir son petit frère...

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