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[RP] Château d'Eclaibes - Demeure de Léalie de Clairambault

Louis_alexandre


Enfin, toute l'attention qui lui était due lui fut accordée. Totalement à l'aise dans ses langes propres, Louis-Alexandre pris appui sur son grand frère agenouillé pour se redresser. L'équilibre était encore précaire, mais il se tenait presque droit, son visage face à celui de son ainé. Mimant la scène que ses yeux infantiles venaient de percevoir, il colla contre Duncan, à défaut de pouvoir faire le tour de large torse avec ses si petits bras. Les sourires provoqués par cette initiative l'encourageaient à poursuivre son petit numéro. Louis-Alexandre embrassa la joue de son frère - ou la mordit, c'est selon. Il aurait été difficile de se faire une idée précise - .

Par delà l'épaule de Duncan, l'enfant aperçut la petite table qui trônait entre sa mère et le caporal. A quelques pas de lui seulement. Juste quelques pas à faire pour arriver à portée des choppes de bière. Louis-Alexandre regretta un instant d'avoir autant attiré l'attention. Se détachant de son frère, il se lança vers l'objet de sa convoitise. Premier pas. Petit instant de surprise dans l'entourage, il fallait en profiter. Second pas. Difficile de garder l'équilibre avec un tête si grosse par rapport à son corps. Etait-il trop tôt pour tenter l'expérience?. Troisième pas. Hum finalement, rien de bien difficile. Petit regard vers sa mère, arborant un sourire qui voulait cacher ses réelles intentions.

C'était le mouvement de trop. Le mouvement qui précipita le quatrième pas. Louis-Alexandre était heureusement à portée de la table basse. Un contact du bout des mains, ce qui était préférable à un contact du sommet du crâne. Finalement il avait réussi. Malgré une petite frayeur à la fin du parcours, il était arrivé. Il n'avait qu'a tendre le bras pour se saisir d'une choppe de bière. Ce qu'il, bien entendu, ne manqua pas de faire une fois remis de ses émotions : d'un geste vif , il se retourna avec le fruit de son larcin et tenta de fuir. Où ? hum, voila la faille dans son plan. Mais facile pour vous d'en rire, avec les quelques années que vous avez d'avance sur lui. La précipitation n'aidant pas à trouver un équilibre, sa fuite fut de toute façon de très courte durée. Louis-Alexandre tomba sur le sol, renversant la bière sur le tapis.


Sainte Illinda !! s'écria Iphigénie en imaginant déjà l'enfant souffrant d'horribles fractures.
Aïe le tapis, pensa Toinette. L'enfant ne risquait rien, elle le savait. Par contre, l'odeur de la bière est tenace.
Humpf si c'est pas du gachis, maugréa Saturnin.
Il est toujours amusant de voir comment un même évènement affecte différentes personnes.
Zolealie
Léalie a tout d'abord observé la scène d'un air attendri, tranquillement installée sans son fauteuil. Voir ainsi ses deux fils faire connaissance lui procure le plus grand plaisir.

Lorsque Louis-Alexandre se colle contre son frère, imitant visiblement sa mère, celle-ci étouffe un petit rire... Aux deux premières enjambées de son enfant, Léalie retient son souffle, comme toute mère lorsque son petit fait ses premier pas. Le petit sourire qu'il lui fait l'emplit de fièrté, et elle l'encourage d'un hochement de tête.

Et lorsqu'il s'empare de la lourde choppe, elle tend le bras d'instinct, puis se ravise. Wuggalix lui dit toujours qu'elle est trop protectrice, et qu'on ne fait pas d'un enfant un homme en le couvant comme une donzelle...

Mais ce que vous voulez savoir, vous, c'est ce qu'elle fait quand il tombe. On sait... on y vient.

Eh bien comme c'est une mère parfaite, elle s'agenouille près du petit, vérifie qu'il n'a rien et, pendant la micro seconde pendant laquelle un bébé décide s'il va pleurer ou non, elle lui fait un grand sourire et applaudit.

à plat ventre sur le tapis, Louis Alexandre regarde sa nourrice au visage affolé, puis sa mère. Puis sa nourrice. Puis sa mère.

Quelle réaction suivre ? L'inquiétude de l'une lui dit que c'est grave, qu'il faut avoir peur... pleurer. Le sourire de l'autre lui dit que c'est drôle.... rire ?

La question du jour ; en qui Louis Alexandre a-t-il le plus confiance ?
Réponse au prochain épiso... post.

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Louis_alexandre


Etalé de tout son long, Louis-Alexandre du se contenter d'un léger gout de bière sur ses lèvres. Il n'avait pas particulièrement chercher à embrasser le tapis. Contre toute attente, l'expérience ne fut pas si désagréable. Mais tout allait trop vite. Des rires, de la bière gâchée, des rires, des cris de paniques, des rires .... Oui, surtout des rires.

Ces rires qui résonnaient si bien au fond de lui. Ceux de sa mère, naturellement. Les seuls sons qui avaient de l'importance à cet instant. Malgré un père jaloux, il ne pouvait en être autrement. Comment une nourrice, si impliquée soit-elle, peut-elle rivaliser avec une mère aimante, présente, voire oppressante?

Elle riait. Sa mère riait. Louis-Alexandre n'était pas encore en mesure d'appréhender correctement le comique de la situation. Mais c'était sa mère. Et elle riait. Plus qu'une chose à faire. Rire aussi.
Chevalier°bayard
Bayard était content d'être passé aux étuves avant de venir, au vu de l'inspection menée par Louis-Alexandre... Puis ce fut le bébé qui eut besoin d'étuves, ou plutôt d'un changement de couches... eh, eh, chacun son tour!...

Ensuite Duncan fit son arrivée, au grand plaisir de sa mère... Bayard salua Duncan, toujours un peu mal à l'aise, car le jeune homme devait être très affecté par ce qui était arrivé à Lunes... Mais la conversation s'engagea, et il ne semblait pas être en colère, au soulagement de Bayard, qui appréciait sincèrement le jeune homme. Puis Bayard pensa s'effacer, laissant Léalie avec ses deux fils... C'est alors qu'il saluait Duncan et Léalie qu'il vit une choppe se déplacer toute seule... rêvait-il ? Ah non... il y avait un bébé en-dessous... puis choppe et bébé valsent par terre... Ah les enfants! Prennent vite les bonnes habitudes! Le tout se termina sans bobo heureusement (sauf pour la choppe) et dans un éclat de rire général...

Puis Bayard salua tout le monde et se retira, laissant la famille Clairambault aux joies des retrouvailles...

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Duncan.
Visiblement plus à l'aise que Duncan, Louis Alexandre n'hésita pas à approcher son grand frère, voir même à s'en servir comme appuis.
Ce petit être montra même l'affection qu'il portait à son ainé de façon quelque peu baveuse, ce qui fit sourire Duncan qui ne manqua pas de s'essuyer la joue avec un linge qu'il avait toujours sur lui.

Le jeune homme, attendri par son cadet, le regarda avec fierté faire quelques pas jusqu'à la table basse, fierté qui lui fit oublier les dangers existants...Il faut dire que le jeune homme ne connaissait rien aux bébés.

Surprise, petite frayeur lorsque son petit frère chuta chope en main et rire lorsqu'il vit qu'il n'y avait rien de grave à part la perte d'un peu de ce divin liquide.

Chevalier Bayard prit congé juste après cet évènement, Duncan le salua respectueusement, hésitant, comme chaque fois, entre le salut militaire et une poignée de main amicale.
Après l'avoir raccompagné, duncan retourna auprès de sa famille, profitant de ces instants passé avec les siens...

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Wuggalix
Après quelques journées pour le moins occupées par diverses transactions commerciale et austre préparatifs en tout genr, affaires courantes et exploitation de pigeons - bien fatigués par le travail que leur donnait leur propriétaire - le Bourgmestre tournaisien soufflait quelque peu en cet après midi de la fin du moy de septembre... Et profita dudict temps de repos pour passer quelques temps avec sa famille à nouveau réunie depuis le retour de Duncan.

C'est deux fils et une épouse qu'il trouva alors qu'il poussait la porte, et souriant, ils s'approcha pour les embrasser uns à uns.


Le bonjour à tous !


Les moments comme ceux-ci estaient trop rares pour que le Patriarche de Clairambault ne descende peu de temps après son arrivé en la cave pour y revenir quelques temps après avec un tonneau de blanche brugeoise...
Une fois ouvert il trempa trois chope et en tendit une à Duncan et Léalie, puis regarda le jeune Louis-Alexandre qui s'esté approché durant le court laps de temps de son père, et tendait du mieux qu'il pouvait la main.

Rigolant le bourgmestre approcha sa chope des lèvres du petit (*) et attendit quelques temps qu'ils trempent celles-ci avant de la porter à sa bouche propre.


Un vrai flamand que ce jeune homme !
...dit-il, se tournant vers le frère et la mère dudict jeune homme.

Puis s'installant en le fauteuil qu'il affectionnait, Wuggalix sirota la blanche qu'il tenaict tout en appréciant le plaisant instant. Ses fonctions ne lui laissaient que peu de répits ces temps-ci et c'est avec un sourire qu'il discutaict avec sa famille.









(*) Un privilège.

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--Iphigenie
Les jours et les mois passent. Toinette tient la maison du mieux qu'elle peut, sa maîtresse étant occupée par les elections approchantes, son rôle dans la communauté, son époux et ses fils..

Iphigénie passe ses journées avec Louis Alexandre. Le petit n'a plus besoin de son lait, mais elle rechigne à le quitter. Il a fait ses premiers pas, et part à présent à la conquête de la langue française. Sa mère s'emerveille de la moindre syllabe, et le proclame génie plus souvent qu'à son tour.


Ah, l'amour d'une mère est encore plus aveugle que celui d'un amoureux transi, murmure-t-elle en souriant chaque fois que la jeune femme s'extasie d'un progrès.

Hum, elle a beau dire, elle même est fort attachée au petit, qui grandit à vue d'oeil, et bien qu'elle s'amuse des exclamations de Léalie, elle est la plupart du temps sous le charme de l'enfant, elle aussi..


C'est vrai qu'il est beau, ce petit. Et pas bête. Bientôt il animera les tavernes tournaisiennes aussi bien que son grand frère.

Au mot taverne, l'enfant relève la tête de son jeu.

Bière ?

Iphigénie éclate de rire. Dame Léalie ne l'admettra jamais, mais ce fut le premier mot de son fils. Elle essayait de lui faire dire mère, et avait obtenu.... la preuve que son enfant serait un vrai Flamand !

Souriant à l'enfant, elle le ramasse, le cale sur sa hanche et l'emmène aux cuisines. Toinette et Saturnin doivent avoir besoin d'aide.
Zolealie
Léalie rentre chez elle après une journée bien fatiguante, et riche en émotions. Elle se laisse tomber sur son divan préféré... Celui sur lequel elle passa de longues heures, allongée, attendant son cadet.

Repenser à ces mois difficiles, durant lesquels elle craignait chaque seconde de perdre l'enfant, la colère éprouvée ces dernières heures lui revient de plein fouet.

Comment le soldat Toffie a-t-il pu remettre en cause son sérieux au conseil, en tant que Commissaire aux Mines ?

Alors que les médecins lui intimaient de s'allonger et de ne plus rien faire, elle a tenu à rester le temps qu'on la remplace... Que pouvait-elle faire de plus ? Tuer son enfant à naître ?

Poussant un soupir excédé, Léalie réalise que son jugement sur l'homme, déjà fortement émoussé par ces attaques sans fondement, est tombé au plus bas à peine une heure plus tard, lors de la visite de sa charmante filleule, Folie.

La pauvrette etait venue, en larmes, lui compter que le soldat Toffie l'avait embrassée dans le cou, et avait prétendu, en public... Non seulement etre son amant.. mais qu'elle lui etait infidèle !!!

Léalie se lève et fait les cent pas dans le salon. Elle a toujours su que le paysan Toffie etait joueur, et taquin. Mais elle ne se doutait pas qu'il s'amuserait un jour avec la réputation d'une jeune fille.


On ne joue pas avec la vie des gens ! marmonna-t-elle.

Léalie avait du ecrire au jeune homme témoin de la scene, pour se porter garante du sérieux de la jeune fille... Marraine, de nos jours, n'etait plus une charge aussi simple que dans le temps...

Fort heureusement, elle avait aussi, dans cette meme taverne, fait une jolie rencontre, et appris de bonnes nouvelles.

Une jeune bergère du nom de Mathie lui avait fait fort bonne impression, et Léalie espérait que la jeune fille s'adapterait bien à son nouveau village.

Et le sieur Vanartevelde lui avait annoncé, marchant sur des oeufs, qu'il courtisait à présent son amie Lunes.

Léalie sourit. Duncan et Lunes s'etaient séparés d'un accord commun, et en relativement bons termes... Pourquoi en voudrait-elle à ce gentilhomme de succomber, après les faits, à la beauté de Lunes ? Elle ne connaissait point gentilhomme méritant plus que Vanartevelde de trouver le bonheur, après les tragédies qu'il avait vécues.

Plongée dans ses pensées, elle monta à l'etage. Les babillages de son fils seraient le meilleur remède à une journée bien fatiguante.

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--Saturnin
Grommelant que c'est pas des heures pour travailler, Saturnin descend la lourde de malle que sa femme vient de remplir.

La petite dame a décidé de partir sur un coup de tête, tenir compagnie à son amie Lunes, convalescente à Dunkerque.


Pas Dieu possible de prévenir au dernier moment, marmonne-t-il.

Tout est prêt, c'est l'heure de prévenir sa maitresse. Saturnin s'arrête net devant la porte entrouverte du petit salon, arrêté par les voix du Maitre de maison et de sa femme.

Il jette un oeil curieux, et son froncement de sourcil est remplacé par un petit sourire. Les époux sont gentiment enlacés.


- Vous aussi allez me manquer, Léalie.
- Je vous écrirai chaque jour, mon ami.

Se retournant avec un sourire attendri, il se retrouve nez à nez avec Toinette. Saturnin recompose bien vite son visage, mais sa femme a toujours l'air autant amusé.

Ca ferait mieux de se préparer au lieu de roucouler, après autant d'années de mariage, pfff ! lance-t-il à Iphigénie qui patiente dans le hall, Louis Alexandre perché sur une hanche.

Que Toinette le sache romantique, passe encore.. .Mais la nourrice n'a pas besoin de le savoir.
Duncan.


Revenu il y à peu de son voyage, l'ainé des fils Clairambault avait reprit le cours de ses affaires.
Il avait reprit en main le cadastre et s'efforçait, avec l'aide des Tournaisiens, à le mettre en bonne forme.

Ce voyage l'avait quelque peu changé, sa vision des choses était différente et et certaines choses qui lui semblaient importante auparavant étaient devenues futiles aujourd'hui. Il avait saisit qu'il y avait nombre choses bien plus importantes que de se faire du mourront pour quelques déceptions de cœur.

Il avait des projets à mettre en place, une famille qui prenait soin de lui et à qui il devait faire honneur, une carrière militaire dont il fallait s'occuper... le reste n'avait que peu d'importance à ce jour.

Il c'était levé tôt ce matin, avant le jour, afin de retrouver un ami, un associer...
après avoir avalé un bon et copieux petit déjeuner, le jeune homme se rendit aux cuisines afin de préparer de quoi se nourrir durant la journée, en effet, il n'aurait pas le temps de rentrer pour le déjeuner et peut même pas pour le diner...

Il était temps de partir pour cette journée d'un nouveau départ...

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--Saturnin


Chapitre IV. Accident et Maladie de Louis Alexandre


Saturnin tournait en rond, furieux.

Pourquoi ne l'avait-on pas laissé venir ? Le petit Louis Alexandre s'etait perdu dans un champ il y avait de cela plusieurs heures, et toute la ville semblait à sa recherche.

M'dame Léalie , à peine rentrée de son voyage à Antwerpen, était repartie sur le champ, suivie de sa femme et de la nourrice. Et lui alors ?

Le vieil homme savait fort bien qu'il n'avait plus ses jambes d'antan, et qu'il fallait quelqu'un à la maison au cas ou quelqu'un trouvait son p'tiot et le ramenait...

Le vieil homme s'arrêta soudain de marcher. Il venait de penser à Louis Alexandre comme à son p'tiot. Pas à dire, on s'y attache à ces p'tites bêtes là, et sa femme Toinette n'avais jamais pu en avoir.

Donnant un coup de pied dans un mur, il continua à arpenter la maison, refusant d'admettre que la peur le tenaillait.
Zolealie
Léalie grimpe les marches du perron quatre à quatre, son enfant dans les bras.

Après des heures de recherche, elle a finit par entendre la voix de Louis Alexandre, faible, lointaine... et près de la rivière qui borde les champs...

Sa course folle dans les maïs, pour atteindre la rivière avant que l'enfant ne s'y noie lui a laissé les joues griffées. Ses longs cheveux s'echappent de sa coiffe. Le lieutenant Misskanoueg a finit par retrouver l'enfant endormi et glacé au pied d'un arbre... sur l'autre rive ! a -t-il trouvé le gué ? est-il tombé ? Léalie n'en sait rien, mais le front brulant du petit endormi dans ses bras ne lui dit rien qui vaille.

Saturnin accourt, son visage à la fois soulagé à la vue de Louis Alexandre, et inquiet pour sa santé. S'il remarque l'etat déplorable de sa maîtresse, il ne dit rien.


Le médecin est arrivé, je l'ai fait attendre dans le petit salon. J'ai fait du feu dans la chemi....

Mais Léalie est déjà partie en direction du petit salon.

Agenouillée auprès de son enfant, elle regarde le médecin l'osculter. On lui annonce une forte fièvre et une toux inquiétante. Caressant le front de son enfant, Léalie souhaite une fois de plus que son époux soit à ses côtés.

Saturnin entre, un pli à la main.


M'bonne dame Léalie, une lettre de Bruges !!!

Comment.. déjà ? il ne doit pas etre au courant si vite....

Léalie décachette d'une main tremblante, trouvant récomfort dans l'ecriture même du père de ses enfants.

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Wuggalix


Très chère Léalie,

Quand vous lirez ces mots je serais en partance pour nostre belle ville, car souhaite vous venir chercher avec nostre plus jeune fils afin de passer quelques temps en la Venise du Nord...
La demeure doit estre bien vide puisque nostre ainé est partit servir les Flandres - qu'Aristote protège sa route - et vostre dévoué se morfond en ses taches en la capitale.

Ainsi nos appartements brugeois sont prest à nous recevoir et peut estre pourrions nous emmener Louis-Alexandre en taverne, je suis certains qu'il aimera ces lieux plein de blanche savoureuse et à la mousse qui nous faict saliver en ne faisant que poser nos yeux sur elle.

Bientôt de retour en Tournai,
Vostre dévoué,

Wuggalix de Clairambault.


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Zolealie
C'est bien ce qu'elle pensait, Wuggalix avait écrit ces mots sans savoir l'epreuve que sa famille subissait.

L'idée qu'il pense à sa solitude dans la grande maison, et se morfonde lui aussi à Bruges sans eux lui réchauffa un peu le coeur.

Son époux venait les chercher. Tout s'arrangerait.

Mais un tel voyage mettrait-il la santé de Louis.Alexandre en danger ? Posant la lettre, elle s'en enquit anxieusement auprès du médecin.


Ma bonne Dame... l'état du petit est inquiétant. J'allais justement suggérer que vous le meniez à Bruges, auprès des meilleurs médecins du comté.... Si vous voyagez en voiture fermée, je ne vois pas quel tort serait fait à l'enfant.

Léalie le remercia, promit de suivre ses consignes à la lettre et lui souhaita bonne nuit. Puis elle appela Saturnin, et ensemble ils donnèrent à l'enfant un bain très chaud, avant de le mettre au lit avec le cataplasme ordonné par le médecin.

Léalie tint longtemps la main de son fils, attendant le retour du maitre de maison.

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Duncan.


Duncan avait suivi l'homme à travers champs durant un long moment pour enfin arriver à la rivière...mais trop tard...
Louis Alexandre avait été retrouvé, sa mère l'avait, à première vue, déjà ramené à la maison, les villageois commençaient à rebrousser chemin lorsque l'un d'eux s'approcha du jeune homme.

Feriez bien de r'joindre votre mère, le p'tit frère à pas l'air bien. J'ai entendu dire qu'létait fiévreux Je...

Duncan ne laissa pas l'homme terminer sa phrase et partir en direction de la maison familiale, remerciant l'homme de l'avoir prévenu.
Enfin arrivé sur un chemin non encombré d'épis en tout genre, le jeune homme ralenti le pas,que pourrait il faire, il ne connait rien en médecine et était bien incapable d'aider aux soins de son petit frère.
Il pouvait être présent pour sa mère comme il l'avait toujours été, mais il ne resterait pas longtemps, il devait partir à la demande du CAC et du Comte des Flandre.


Il arriverait bientôt en la demeure familiale, baisant le front de sa mère inquiète pour son cadet.
Elle lui annonça qu'elle irait à Bruges avec le patriarche des Clairambault et le jeune Louis Alexandre, que s'il n'allait pas mieux, ils verraient un médecin la bas.
Duncan, pas vraiment rassuré pour son petit frère prit sa mère dans ses bras et lui murmura Ne vous inquiétez pas mère, il ira beaucoup mieux très vite, c'est un garçon très fort pour son age

Sur ces mots, il salua sa mère, allant préparer ses affaires pour son voyage qui le mènerait jusqu'en Lorraine.

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