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[RP] Château d'Eclaibes - Demeure de Léalie de Clairambault

Chevalier°bayard
La nuit était tombée, mais il n'était pas encore trop tard. Aussi Bayard décida-t-il de passer en vitesse chez la famille Clairambault, afin de prendre des nouvelles du petit Louis-Alexandre, et de saluer Duncan avant son long voyage.

C'est un Saturnin à la mine perplexe qui vint lui ouvrir. Bayard lui expliqua la raison de sa venue.


- Mais s'il est trop tard, ou que Dame Léalie ne veut être dérangée, vous pouvez me donner des nouvelles du petit vous même...
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--Saturnin
Saturnin secoua la tete, réalisant qu'avec tous ces évenements il ne savait meme pas si son jeune maître était encore dans la maison.

M'sire, je... je ne sais pas si not' sire Duncan est encore là.. Je l'on entendu monter faire son baluchon après être allé voir sa mère....

M'dame Léalie est la haut avec le p'tiot. On lui a donné un bain chaud... Le médecin, il a dit qu'ce s'rait ben intelligent d'l'emmener à Bruges, et ma maîtresse m'a dit que not' maître Wuggalix arriverait ce tantôt pour les emmener.

Elle m'a fait préparer la voiture, je pense qu'elle veut partir au plus vite... Je crois pas qu'elle va dormir. Elle s'est meme pas arrangée depuis not' retour, elle est couverte de boue et elle veut pas laisser Toinette la remplacer...


Le vieillard hésita. Laisser entrer le Chevalier, au cas ou Duncan souhaiterait le voir ? Ou le renvoyer poliment, sachant que Léalie n'etait certainement pas en etat de voir qui que se soit ?

Euh... Vous voulez que j'aille voir si le cheval de Duncan est encore là, m'sire ? fut tout ce qu'il trouva à dire.

Il fit entrer Bayard, grimpa les escaliers aussi vite que ses vieilles jambes le lui permettaient, fouilla la maison et les écuries... Puis revint vers Bayard la mine désolée.

M'sire, not' maitre Duncan semble déjà parti... Je ne le trouve point. J'vous aurais ben invité à la cuisine prendre une pinte... Mais Toinette et moi on doit tout emballer pour le voyage, not' maitresse Léalie ne quitte pas Louis Alexandre des yeux et M'sire Wuggalix sera bien pressé de partir quand il arrivera. J'voudrions point qu'il me fâche si rien n'est prêt...

Il raccompagna donc Bayard à la porte, le remercia de sa visite avec maintes maladroites courbettes, lui assura qu'il dirait à ses maîtres que leur ami s'etait inquiété de leur sort, puis une fois Bayard sorti, il repartit sceller les chevaux à l'ecurie.
Wuggalix
Le chevauchée avaict estée rapide depuis la capitale, et l'ancien Bourgmestre de Tournai revenaict en sa ville pour y trouver sa famille au plus vite car nouvelles plus qu'inquiétantes lui estaient parvenues.

La nuit enveloppait la belle Tournai mais les yeux du bourgeois tournaisien eus put estre fermés qu'il connaissait la route à prendre aussi bien que si il l'avaict empruntée par des centaines de fois (c'est le cas j'crois).
Alors qu'il s'approchait de la maison de Clairambault il vit à l'austre bout de celle ci son vieil ami désormais Capitaine des Flandres et lui adressa un salut de la main qu'il ne sait si celui ci à perçu.

Tout est-il que le patriarche avaict fils prit de maux et il se pressa à entrer, sautant de sa monture et poussant la porte en une fraction de minute.


Saturnin, mon bon Saturnin, dis moi où est mon fils et dict moi que tout est prêt pour partir...

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--Saturnin
Oui, mon bon monsieur, tout est prêt... Ah, Madame va être si heureuse de vostre retour, elle est là haut avec le pet....

Saturnin n'eut pas le temps de finir que sa maîtresse dévalait les escaliers, jupes boueuses en main, chevelure folle et traces de larmes aux joues.

Sous ses yeux ébahis, la femme qui depuis le début de cette épreuve avait fait preuve de calme et de fermeté avait disparu, laissant place à une enfant qui se jeta dans les bras de Wuggalix, sanglotant dans son cou de sorte que le vieil homme n'entendit que quelques bribes de phrase.


Enfin ! Mon ami... si peur... champs de maïs... rivière ! Notre pauvre..... glacé.... docteur... fièvre...

Son pauv' maître ne pouvait rien faire de plus que de la tenir contre lui, et avait l'air bien embêté.

Puis d'un coup, elle sembla s'apercevoir de la présence du vieil homme, et se détacha vivement des bras de Wuggalix. Elle porta la main à sa chevelure, comme si elle réalisait tardivement sa déplorable apparence.


Il dort encore, dit-elle à son époux, calme partiellement retrouvé. Iphigénie le veille.. Nous partons sur l'heure, n'est-ce pas ? Je...Je ne puis voyager ainsi...Le veillerez-vous le temps que je m'apprête ?

Le coeur du vieil homme saigna à voir sa jeune maîtresse lutter pour garder son calme. Le regard perdu qu'elle portait sur son époux ne trompait personne.

Le patriarche des Clairambault enveloppa sa femme dans ses bras et monta avec elle à l'etage.

Quelques temps plus tard, le couple redescendit, suivi d'Iphigénie. Wuggalix tenait en ses bras son fils endormi.

Saturnin precéda ses maitres jusqu'à l'attelage qu'il avait préparé, puis les regarda partir d'un oeil inquiet.
Duncan.


Voilà quelques temps que le jeune homme était parti, le voyage fut long mais pas désagréable, les Toulois l'avaient plutôt bien accueillis, il y avait enfin trouvé un village vivant, pas comme tous ceux qu'il avait traversé sans y voir âme qui vive...

C'est tout de même avec une grande joie qu'il retrouva la demeure familiale mais il fut quelque peu déçu, en passant la porte, de retrouver cette demeure vide. Il savait qu'un voyage en la capitale Flamande était prévu mais il avait espéré que ses parentes seraient rentrés avant son retour.

Les domestiques n'étaient pas là non plus, surement partis au lavoir ou au marché, vaquant à leurs occupations.
Le jeune homme rangea ses affaires et profita pour faire une légère toilette avant de s'en aller faire le tour du village...

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Zolealie


Chapitre V : Des Amours de Duncan de Clairambault


[ Hotel Particulier des Clairambault, Tournai]
De retour à Tournai sans Wuggalix, remplacant le maire de Bruges, ni Louis-Alexandre, encore en convalescence, Léalie avait grand hâte de voir si son aîné était rentré.

Le petit allait mieux, s'il toussait toujours. Les médecins Brugeois l'avaient déclaré de forte constitution.

Elle passa embrasser Toinette et lui donner des nouvelles de Louis-Alexandre.


Ma bonne Toinette, sais-tu ou se trouve mon fils aîné ? J'ai tant hâte à le revoir...

La brave femme lui répondit que le sieur Duncan etait certainement dans sa forge, mais qu'il rentrait diner tous les soirs, si elle souhaitait attendre son retour.
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Duncan.


Travail à la forge, missions pour aller rechercher le Comte, ou plutôt aller rosser ses ravisseurs ...
Ces derniers temps, le jeune Clairambault avait été fort occupé et n'avait guère eu le temps de prendre des nouvelles de son petit frère ni de ses parents d'ailleurs...

Ce soir la, il rentra tôt dans la demeure familiale, espérant croiser l'un de ses parents qui devaient être revenus de leur séjour en la capitale.
Saturnin était toujours là pour l'accueillir à son arrivée, à croire qu'il passait son temps à l'attendre afin de pouvoir le servir au mieux, quel brave homme...



Bonsoir mon bon Saturnin, pourriez vous faire prévenir mes parents que je suis rentré et que j'aimerais prendre de leurs nouvelles ainsi que de Louis Alexandre.
Je les attendrais au salon enfin...s'il sont rentrés...


Le jeune homme sourit au domestique, ne sachant même pas si ses parents étaient réellement revenus ...

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Zolealie
Léalie avait failli se ruer à la forge de son fils, mais il etait déjà tard, et elle avait peur de le manquer s'il etait déjà sur le chemin du retour...

Après avoir fait tourner Toinette en bourrique, à faire les cent pas dans la cuisine, la bombardant de questions sur Duncan, sa santé, son moral... elle entendit enfin la voix de son ainé dans le hall d'entrée.

Sans attendre elle ramassa ses jupes et courrut en direction de sa voix.

Il se dirigeait vers le petit salon lorsqu'elle le rattrapa.


Duncan !

Son fils s'etait à peine retourné qu'il etait étouffé en une tendre accolade, puis sa mère s'ecarta de lui pour mieux le regarder, une main doucement posée de chaque coté de son visage.

Comment allez vous ? Vous m'avez manqué, et à votre père aussi. Le petit Louis Alexandre vous a également réclamé plusieurs fois. Mais ils sont restés à Bruges pour quelques temps encore... Oh mon fils, quel plaisir de vous voir en si belle forme !
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Duncan.


Même pas le temps d'arriver au petit salon qu'il de retrouva dans les bras de sa mère. Rien n'est plus réconfortant, pour un jeune homme, de rentrer après une dure journée et tendrement étreint par celle qui lui à donné la vie.

C'est en souriant, le visage quelque peu écrasé qu'il répondit à sa mère :


Je vais très bien mère, je suis moi même très heureux de vous revoir. * il lui prit les mains * Et vous, comment vous portez vous ? Et Louis Alexandre, va t'il mieux ?


Depuis qu'il était parti, Duncan n'avait eu de nouvelles de son petit frère tombé malade après sa disparition...


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Zolealie
Louis Alexandre semble à présent hors de danger, même s'il tousse encore... Quant à moi.. Je vais mieux à mesure que Louis se remet...

Léalie sourit à son fils. Quel bien cela faisait de le revoir. Elle n'etait jamais bien tranquille lorsqu'il courrait les routes, meme si elle n'osait point le lui dire.

Avez vous soupé ? Peut-être pourrions nous nous installer au petit salon et ratrapper le temps perdu... Que vous me contiez votre forge, vos affaires, vos amitiés...

Elle l'entraîna au petit salon et pris place sur sa causeuse préferée.
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Duncan.


Le jeune homme était soulagé d'entendre dire que son petit frère allait mieux et que, par la même occasion, sa mère aussi...
Il la suivit jusqu'au petit salon et s'assit face à elle, il était rare qu'ils se retrouvent seuls tous deux depuis la naissance de son petit frère, non pas que Duncan se sente lésé, il est même très heureux de ne plus être l'enfant unique mais, parfois il aimait bien parler avec sa mère, elle l'avait toujours écoutée et bien conseillée et il aimait ses discussions...enfin, il y était très attaché...


Que vous dire mère, le travail à la forge se passe plutôt bien, nous avons même du mal à fournir le marché. Il faut dire que nous manquons de concurrence mais nous n'allons pas nous en plaindre.

En ce qui concerne mes amitiés et bien...J'ai revu damoiselle Malycia et je vous avoues que nous nous entendons beaucoup mieux depuis que nous nous sommes séparés * Duncan rit en y repensant *
Sinon je pense que vous savez que l'entente entre Misskanoueg et moi c'est beaucoup détériorée, vous connaissez ma position sur son attitude lors des dernières élections...


Duncan s'arrêta un instant, il était parti à déballer toute ses humeurs sans même que sa mère ai le temps de lui répondre.
Ces voyages répétés l'avaient visiblement rendus bavard ou alors ce serait le plaisir de pouvoir discuter avec sa mère et la peur de que ça ne dur pas qui le poussait à parler sans s'arrêter ...

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Zolealie
Léalie, penchée en avant, écoutait son fils avec plaisir et attention, une main posée sur les siennes. Cela faisait bien longtemps qu'ils avaient discuté de la sorte, et Léalie savourait chaque instant.

Elle remerciait Aristote chaque jour, qu'en grandissant, son fils ne se soit point éloigné d'elle au point de ne plus se confier. Le guider, le soutenir, etait toute sa vie, et elle savait la chance qu'elle avait qu'il ne lui ai point retiré ce privilège à l'adolescence.


Elle félicita son fils pour sa réussite à la forge, lui faisant remarquer que meme sans concurrence à Tournai, les mauvais forgerons ne trouvent point clientèle, les gens préfèrent faire venir leurs armes de plus loin....

J'ai revu mademoiselle Malycia...


Léalie se raidit quelque peu... Les amourettes de son fils avec les deux filles du Seigneur des Lys-les-Lannoy ne lui avaient pas échappées. Et son amitié pour Lunes avait quelque peu compliqué les choses... Son fils revenait-il vers la cadette ?

"nous nous entendons beaucoup mieux depuis que nous nous sommes séparés "

Léalie sourit, n'osant s'avouer qu'elle était presque soulagée. Elle eut craint de voir son fils risquer de souffrir aux mains d'une jeune fille aussi courtisée que Malycia.

Il avait encore bien le temps de trouver chaussure à son pied.


Vous me voyez ravie que vos rapports se soient transformés en amitié, mon fils..

Sinon je pense que vous savez que l'entente entre Misskanoueg et moi c'est beaucoup détériorée, vous connaissez ma position sur son attitude lors des dernières élections

Léalie regarda longtemps son fils avant de répondre.

Mon fils, je comprend et soutien vostre position. Ce qu'à fait Misskanoueg n'etait point responable, et elle eut pu mettre la ville en danger...

Je conviens qu'une telle insoucience, et inconstance, n'appartiennent pas aux postes à responsabilités..

Mais je n'oublie pas non plus, mon enfant.. que c'est elle qui a retrouvé vostre petit frère. J'espère que vous comprendrez que je la juge moins durement que vous ...

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Duncan.


Duncan regarda sa mère lorsqu'elle lui expliqua sa position vis à vis de Misskanoueg, il comprenait, bien évidement ce que sa mère voulait lui dire mais ne minimiserait pas ce qu'elle à fait pour...un coup de chance...

Si ce n'était pas elle qui l'avait retrouvé ça aurait été quelqu'un d'autre...mais vous avez raison mère, je comprend votre position et ne lui enlèverait pas ce qu'elle à fait.


Sinon, mère, comment c'est passé votre séjour en la capitale, autre que de vous inquiéter de la santé de Louis Alexandre, j'espère que vous avez profité quelque peu de l'endroit ?

Duncan sourit à sa mère, il souhaitait parler avec elle de choses plus agréables que des malheurs qui frappaient la famille et des déboires des gens de Tournai.

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Zolealie
Léalie hocha gravement la tête aux paroles de son fils. Elle comprenait sa position, plus tranchée que la sienne... Après tout, un jeune homme fougueux et une mère dévouée ne pouvaient pas toujours se rejoindre totalement sur tout...

Elle lui sourit lorsqu'il changea de sujet. son fils avait toujours su sentir lorsqu'il etait temps d'alléger les conversations....


Je n'ai pas beaucoup profité de Bruges, préférant rester au chevet de votre petit frère... Mais j'ai assisté au couronnement de sa grandeur le comte de Flandres...

Elle lui comta la cathédrale, la foule, les tenues...Il parlèrent longtemps.
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Zolealie


Chapitre VI : Du Retour du Fils Prodigue.


Les semaines avaient passé, et Léalie attendait aujourd"hui avec grande impatience le retour de son époux et de son cadet.

Les lettres avaient beau être fréquentes et rassurantes, tant sur leur santé que sur les progrès que faisaient Louis Alexandre, la jeune mère n'y tenait plus.

Levée aux aurores, elle guettait par la fenêtre la ruelle fréquentée, espérant les voir arriver avant qu'elle ne doive se rendre au conseil...

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