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[RP] Château d'Eclaibes - Demeure de Léalie de Clairambault

Louis_alexandre
Jamais Louis-Alexandre n'aurait pensé être si heureux d'apercevoir le donjon du baron SlamJack perçait le ciel de Tournai. Le sinistre édifice l'avait toujours effrayé, comme son propriétaire d'ailleurs, mais le jeune Clairambault trépignait d'impatience. Il s'était lassé du beffroi de Bruges, sa ville natale lui manquait. Et sa mère. Surtout.

Sa longue convalescence en la belle Venise Du Nord l'avait tenu éloigné d'elle pendant si longtemps. De nombreuses semaines, des mois même. Le jeune garçon, avec toute l'impatience d'un enfant de 8 ans, commençait à fatiguer son Père. L'arrivée à Tournai était imminente. La fin de la patience paternelle aussi.

Le coche sillonnait maintenant les rues tournaisiennes. Bientôt, Louis-Alexandre pourrait étreindre sa mère, en lui racontant tous ce qu'il a vu et appris a Bruges. Les chevaux s'arrêtèrent. Suivant son Père, l'enfant s'avança vers la demeure familiale, et entra. Enfin.
Zolealie
Le bruit du coche la tira de son assoupissement. Encore entourée des vapeurs du sommeil qui l'avait surprise sur son divan à la fenetre, un seul mot s'echappa de sa bouche.

Louis.

Léalie se leva précipitemment, et la tete lui tourna un instant. Agacée d'etre retenue aussi injustement par son corps ensommeillé, elle fronca les sourcils et se dirigea vers l'entrée au moment meme ou la porte s'ouvrait.

Wuggalix se tenait là, tout sourire. Et son petit Louis ! S'agenouillant, elle ouvrit les bras pour recevoir le boulet de canon qui venait s'y jeter.

Elle le serra bien fort, soucieuse tout de meme de ne pas l'etouffer, et lui murmura...


Mon petit Louis, comme vous avez grandi !

Par dessus l'epaule de son fils, Léalie souriait à son époux, attendant que son cadet se lasse de son etreinte pour se jeter, à on tour, dans ses bras.
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Wuggalix
Le séjour en la capitale avaict esté plaisant aux yeux du bourgeois tournaisien, le charme naturel de la Venise du Nord l'enchantait à chacune de ses visites, mais c'est aussi les retrouvailles avec quelques vieux amis et les moments passés avec son tout jeune fils en taverne qui avaient cette fois plu au Patriarche de Clairambault...

Toutefois son intendance en la mairie l'avaict éloigné un temps plus long que prévu de la belle Tournai et du reste de sa famille, c'estait donc souriant qu'il rentrait aux cotés d'un Louis-Alexandre presque bouillonnant.

Arrivant devant leur demeure, il posa un pied à terre puis laissa son fils marcher en ses pas, on pourrait presque croire qu'il jouait à ne point avancer trop vite, s'imaginant le jeune homme derrière lui trépignant à l'idée de rentrer et retrouver sa maison... Et ceux qui y estaient.

Wuggalix pousse la porte... Puis sourit de la scène qui s'en suivit.

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Louis_alexandre
Comment se lasser d'une telle étreinte ? Louis-Alexandre aurait pu rester des heures dans les bras de sa mère qu'il n'avait vu depuis trop longtemps. Toute l'impatience que l'enfant avait -vainement- tenté de contenir durant le retour explosa enfin.

Alors qu'il s'exprimait désormais correctement en temps normal, à ce moment précis, ce fut un flot de paroles au débit particulièrement rapide qui sorti de sa bouche. Tant de chose à raconter, tant d'exploit dont il voulait se vanter. Son séjour dans la capitale flamande avait été particulièrement enrichissant. Louis-Alexandre avait appris et observer peut être plus ce que sa mère aurait pu croire

Les petites Blanches de Bruges (2 choppes par jour, à boire lentement, mais chut, cela doit rester secret), les moeurs légères de certaines brugeoises (Mère Marjolaine devra répondre à de nombreuses questions après le prochain office), ou encore toutes les explications parfaitement incompréhensibles de son père sur la gestion d'une ville (mais qui ne seront pas totalement inconnus quand le temps sera venu de s'y intéressé sérieusement). Voilà une infime partie de tout ce que Louis-Alexandre raconta à sa mère en quelques secondes
Zolealie
Les yeux pétillants de Léalie passaient de son fils à son époux, tandis qu'elle l'écoutait lui compter ses aventures avec le débit et l'enthousiasme que seul un enfant peut avoir.

Elle félicita, posa des questions, applaudit, ou fronça les sourcils, selon qu'il parlait de ses progrès ou des moeurs de Brugeoises.

Elle portait de temps à autre sur son époux un regard plein de promesses, comme pour lui donner patience, lui qui ecoutait sans broncher le récit qu'il connaissait evidemment déjà.

Toinette sortit alors des cuisines, et fondit sur l'enfant comme un chien sur un os.


Le Petit Louis Alexandre ! Oh mais comme vous avez grandi, monsieur Louis ! Je vais devoir vous appeler le Grand Louis Alexandre, bientôt, dit-elle à l'enfant, certaine de lui faire plaisir.

Eh oui, huit ans déjà... renchérit Léalie, qui avait profité de l'entrée de Toinette pour embrasser son époux.

Elle posa un regard plein de malice sur son cadet, et prononça les mots qu'il brûlait d'entendre depuis longtemps déjà...


D'ailleurs... ne serait-il pas temps que vous appreniez le maniement des armes, mon fils ?

Le regard de l'enfant s'eclaira instantanément, et Léalie se félicita de sa décision. Il etait maintenant assez fort pour tenir une épée, après tout, et elle ne pourrait pas le couver eternellement...

Elle se tourna vers son époux, qui approuva du regard. Nul doute que l'enfant eut commencé plus tôt s'il n'avait tenu qu'à son père...

Toinette choisit ce moment pour leur rappeler que le diner etait pret, et la petite famille s'en fut festoyer en parlant à batons rompus.

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Zolealie


Chapitre VII. Election de Wuggalix à la charge de Comte des Flandres.

Plusieurs jours plus tard

Les élections ont été éprouvantes, comme toujours, mais cette fois, Léalie ne sent pas la fatigue. Rentrant du conseil, sujte après l'annonce officielle faisant de Wuggalix le nouveau Comte de Flandres, elle se hâte de donner quelques ordres pour qu'un festin soit préparé, puis fait les cent pas, attendant que Wuggalix rentre lui aussi...

Des bruits de pas sur le perron... Léalie se rue sur la porte d'entrée, l'ouvre à la volée, et fait ce qu'elle n'a pu se permettre de faire au conseil, devant tout le monde.

Elle lui saute au cou.

Son époux l'acceuille en ses bras avec un rire sonore, claque la porte d'entrée du pied, et s'y adosse, sa femme toujours dans les bras.

Léalie s'ecarte légèrement de lui, lui sourit et murmure...


Bonjour, Monsieur le Comte...

Les heures à venir seront bien mouvementées, elle le sait. Wuggalix aura nombre visites, discours à prononcer, décisions à prendre... Il pourra même s'écouler plusieurs jours avant que son époux ne puisse lui accorder un moment seul...Mais là, tout de suite, pour quelques heures, elle a toute son attention. Le prenant par la main, elle l'entraine dans le petit salon, crie à Toinette de ne les pas les déranger, et referme la porte derrière eux.

Louis Alexandre étudie, Duncan est à la forge. Ce soir, il festoierons ensemble. Mais jusque l'heure du souper, personne n'ose les déranger. Et les gens de la maison Clairambault ne pourront entendre, en passant devant la porte, que des chuchotements, parfois entrecoupés de rires.

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Zolealie
15 jours plus tard

Léalie rentra du conseil et s'affala sur une méridienne avec un soupir.

Elle n'avait pas cru si bien deviner, lorsqu'elle avait songé qu'elle ne verrait pas beaucoup son époux...

D'abord des menaces au comte et au conseil d'un brigand renommé, suivie de la mort bien malvenue du bavard le plus connu des flandres...

Le comte gérait tout avec un calme impressionnant, ne se laissant pas impressionner par les menaces des brigands qui voulaient le détrôner, et ne sourcillant même pas aux accusations de complot qui fleurissaient ça et là...

Etre comtesse semblait lui attirer plus de quolibets de respect, songea-t-elle, mais pour son époux et pour les Flandres, elle tâcherait de tenir.

Léalie soupira une fois de plus. Elle ne voyait son époux qu'au travail, quelques instants volés.. Son aîné parvenait à lui glisser un mot ou deux lors des réunions du conseil, mais tous les adultes de Clairambault etaient fort pris....

Et son cadet, le petit Louis Alexandre... Elle ne l'avait presque pas vu depuis l'election de son père. Il allait finir par penser qu'Iphigénie était sa mère !

Enfin, les fêtes de fin d'année étaient là. Avec un peu de chance, elle verrait sa famille. Et puis elle avait un nouveau filleul, plein d'enthousiasme, dont les missives lui donnaient le sourire.

Bientôt, quand elle aurait un peu de temps, elle l'inviterait ici, se dit-elle. Duncan et Wuggalix seraient ravis de le rencontrer.

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--Toinette


Chapitre VIII. Du décès de Lunes.


Le lendemain

Alors que Toinette s'affaire en cuisine, elle entend la porte d'entrée s'ouvrir, et se hâte d'aller accueillir sa maitresse.

Elle rentre bien tot, bouguonne-t-elle, le repas n'est pas prêt ! Pourtant d'habitude, lorsque la comtesse se rend au cimetière, sa promenade dure bien une heure !

La brave vieille femme sort de sa cuisine, marmonnant toujours dans sa barbe, et s'arrête net sur le seuil. Son torchon lui tombe des mains.

La comtesse se tient devant-elle, blanche comme un linge, Louis Alexandre à coté d'elle, bizarrement silencieux.


Mon enfant, montez rejoindre Iphigénie, voulez vous ? murmure Léalie d'une voix à peine audible.

Toinette s'avance.... Elle observe la comtesse, qui ne quitte pas son fils des yeux jusqu'à ce qu'il soit hors de vue à l'étage. Puis tout à coup le visage de Léalie change du tout au tout. Ses yeux s'emplissent de larmes, et Toinette manque de tomber, car la comtesse s'est jeté dans ses bras comme l'adolescente qu'elle était à son arrivée à Tournai...


Allons, ma douce dame, murmure-t-elle... contez à Toinette vostre chagrin...

Lunes, sanglote la comtesse.. Ma petite Lunes... Il grave une...

La comtesse ne finit pas sa phrase et Toinette n'y comprend goutte... qui grave quoi ? Lunes est elle souffrante ? Elle console Léalie comme elle peut, l'entraine en sa chambrée ou elle la force à se dévêtir et à se coucher...

La voix de stentor de Saturnin lui provient du rez-de-chaussée.

Toinette ! un messager pour la comtesse !!

La vieille femme laisse sa maitresse sangloter sur le lir descend aussi vite que ses jambes le lui permettent...

Elle explique au messager que la comtesse est souffrante.... Celui-ci à l'air bien embarrassé..


C'est que c'est urgent, ma bonne.. et j'ai encore d'autres personnes à prévenir... Quand la comtesse ira mieux... Dites lui que je suis venue de la part de Dame Merenwen...

Toinette sent un frisson lui parcourir le dos...

Damoiselle Lunes a péri, conclut-il...

Plantant son époux et le messager là sans façons, la vieille femme remonte les escaliers quatre à quatre. C'etait donc ça.. L'on grave une pierre tombale pour Lunes, et Léalie l'a vu avant meme que d'etre avertie formellement.

Elle trouve la comtesse assise sur son lit, le regard vide, et s'assied à coté d'elle. Le rang s'efface devant l'affection, et Léalie se blottit dans ses bras
.

C'etait ma meilleure amie...
Duncan.
Ces temps troublés l’avaient éloigné de la demeure familiale. En effet, les diverses menaces contre la Comté avaient obligées l’armée à être sur le qui vive et un grand nombre de soldats avaient été mobilisés. Voilà donc prêt de deux semaines que le jeune Caporal n’était pas rentré chez lui, profitant de ses rares moments de repos pour aller participer aux débats du conseil.

Mais la ville de Tournai avait aussi besoin de ses Artisans et pour le coup, c’est de forgerons qu’elle manquait. La mairesse avait fait la demande au commandeur de libérer le jeune homme durant quelques jours afin qu’il puisse fabriquer seaux et couteaux pour la ville qui en manquait grandement.

C’est dans la matinée que Duncan quitta le campement des FSF, décidant de passer par la demeure des Clairambault afin de déjeuner avec sa famille avant de se rendre à la forge. Peu de temps à passer auprès de sa mère à qui il devait terriblement manquer, ils étaient tout deux si proches et ne c’étaient entraperçus que trop rapidement dans les couloirs du conseil, sans avoir le temps de discuter au calme de leurs joies et tourments.

C’est donc avec une certain entrain que le jeune homme parcouru la campagne Tournaisienne afin de rejoindre la ville en fin de matinée pour pouvoir arriver au moins pour le déjeuner. Il donnerait certainement du travail de dernière minute à Toinette pour le repas mais il sait qu’elle le fera avec plaisir pour le retour du jeune maître.

Enfin arrivé, Duncan poussa la porte d’entrée de la maison et entra, se déchaussant et posant sa cape. Il s’avança un peu, s’approchant de la cuisine il parla d’une voix forte, s’adressant à Toinette.


Toinette, c’est Duncan, je suis rentrer pour le déjeuner, vous seriez aimable de bien vouloir rajouter mon couvert.

Il ne voulait pas perdre de temps et pensait aller rejoindre sa mère qui devait être dans le petit salon lorsqu’il entendit la vieille femme lui répondre mais, sa voix semblait plutôt venir des chambres…

Messire Duncan, nous sommes dans la chambre de vos parents avec votre mère. Montez nous rejoindre je vous prie.

L’inquiétude gagna le jeune homme, sa mère serait elle malade et on ne l’aurai pas prévenu ? Il monta les escaliers presque en courant afin de savoir au plus vite ce qu’il se passait. Arrivant dans la chambre de ses parents, il vit sa mère, pleurant à chaudes larmes et Toinette, semblant la consoler. Duncan s’approcha doucement, fit un signe de tête à la vieille femme pour la remercier d’être aux côtés de la Comtesse, puis, il s’agenouilla devant sa mère, lui prenant les mains qu’il baisa avec toute la tendresse qu’un fils pouvait donner à sa mère. Il chercha son regard avant de s’adresser à elle.


Que vous arrive t’il mère ? Quel est ce malheur qui vous met dans cet état ?
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Zolealie
Léalie sanglotait dans les bras de Toinette, se rassurant dans l'odeur de farine et de linge propre de la vieille femme.

A son arrivée en la maison de Clairambault, toute jeune mariée, elle avait du compter sur les conseils de la vieille gouvernante pour apprendre à tenir une maisonnée.

Léalie n'avait pas oublié. Et ce soir, son besoin d'affection maternelle était revenu en force. La brave femme la berça longtemps...

Puis la voix de Duncan résonna dans la maison, et Léalie sentit son coeur se briser à nouveau. Elle allait devoir lui dire !

Comme dans un rêve, elle entendit Toinette l'appeler.. ses pas se rapprocher.. Lorsqu'il franchit le seuil, elle se blottit plus avant dans les bras de la vieille femme, comme pour reculer l'instant fatidique...

Son fils lui prenait les mains... elle posa sur lui un regard éperdu tandis qu'il les baisait tendrement, cherchant à la réconforter.

Mais c'etait elle, la mère... Elle qui devrait le réconforter. Elle se forca à respirer. Les sanglots cessèrent, bien que les larmes coulent encore librement sur ses joues.


Mon fils... mon très cher fils.. Je suis navrée...notre petite Lunes... n'est plus.
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Duncan.
Jamais il ne l’avait vu pleurer, il voyait sa mère comme une femme forte, que rien ne pouvait abattre mais les larmes qui coulaient le long de ses joues montraient bien qu’elle était une femme comme les autres, avec des sentiments, des joies et des tristesses. Le jeune homme était quelque peu perturbé de la voir ainsi et ne savait trop comment réagir. Quel pouvait être ce malheur si grand pour qu’elle semble si triste ?

Léalie se reprit, retrouva sa force de mère aimante et protectrice, après une grande inspiration, elle reprit son calme et annonça la triste nouvelle à son fils.


Mon fils... mon très cher fils.. Je suis navrée...notre petite Lunes... n'est plus.

Duncan resserra un peu plus les mains de sa mère dans les siennes, son visage était marqué par ce sentiment de tristesse qui montait en lui. Des larmes emplissaient ses yeux, sans arriver à couler, retenues par le jeune homme. Pas question de pleurer, pas question d’en rajouter au chagrin de sa mère. Sa meilleure amie venait de disparaître, lui, se devait de soutenir sa mère.

Lunes morte …Duncan resta un moment silencieux, repensant à ces moments passés avec la demoiselle, celle qu’il avait aimé, celle avec qui il avait partagé de merveilleux moments. Ils se souvenait de cette demoiselle qui aimait rire et s’amuser, pleine de tendresse et de craintes aussi. Ces craintes qui avaient finies par les séparer… Il ne l’avait pas revu depuis très longtemps, depuis le jour ou elle lui avait annoncé sa relation avec le sieur Van Artevelde, ce jour la Duncan lui avait dit qu’il comprenait et qu’il ne fera rien, jamais, contre leur union. Mais elle avait, semble t’il, préféré s’éloigner de Duncan après lui avoir demandé de rester son ami.

Toutes ses pensées qui traversèrent l’esprit du jeune homme, toujours agenouillé prêt de sa mère. Il releva la tête, prit sa mère dans ses bras, la serrant tendrement contre son cœur.


Je suis désolé mère, je sais qu’elle était votre amie.
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Zolealie
"Je suis désolé mère, je sais qu’elle était votre amie"

Dans les bras de Duncan, Léalie ne put réprimer un tendre sourire. Voilà qu'elle avait voulu le protéger... et qu'il pensait plus à sa douleur à elle, qu'à la sienne.

Ni elle, ni lui, n'avait revu Lunes depuis longtemps. Mais tous deux l'avaient aimée. Léalie serra son fils contre son coeur, savourant le réconfort qu'il lui apportait.

Puis elle se détacha de lui et chassa une mèche rebelle de son front, comme elle le faisait lorsqu'il etait enfant.


Merci mon fils... Je suis surtout peiné qu'elle se soit éteinte si jeune.. La vie est injuste parfois. M'accompagnerez vous au Castel des Lys ? Je voudrais présenter mes condoléances à Merenwen et au Baron... et.. faire mes adieux à Lunes...
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Duncan.
Cela faisait longtemps qu’il n’avait passé du temps avec sa mère et lorsqu’il revient enfin, c’est de la tristesse qu’il lut dans ses yeux. Bien sur il n’était pas la cause de cette tristesse mais il aimait tellement voir sa mère sourire, qu’il ne pouvait s’empêcher de vouloir la réconforter.

Le jeune homme était presque plus attristé par la peine de sa mère que par la perte d’une amie qu’il n’avait vue depuis longtemps. Sûrement une réaction naturelle d’un fils par rapport à sa mère mais d’autres seraient ils capables de le comprendre …

Il sourit à sa mère lorsqu’elle lui chassa une mèche du visage.


Bien sur mère que je vous accompagnerai. Je me dois aussi de présenter mes condoléances et … Je partage votre chagrin, c’est bien normal que je sois à vos côtés.

Duncan sécha le reste des larmes qui avaient coulées sur le doux visage de sa mère puis lui baisa la joue en se relevant.

Je vais aller me changer et faire un brin de toilette, je ne peux pas y aller comme ça …
Dès que vous serez prête nous pourrons nous rendre au castel.


Duncan sortit de la pièce, posant sa main sur l’épaule de Toinette dont il savait qu’elle serait là pour aider la maîtresse de maison à se préparer et la soutenir en cas de besoin.
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Nellyne


Chapitre IX. L'accident de Duncan


Ils avaient traversé les rues de la ville encore désertes aussi rapidement que possible. En arrivant à la porte de la propiriété, Nell frappa avec énergie la lourde pièce de forge qui ornait la grande porte. Dans la seconde presque, celle-ci s'ouvrit laissant apparaître, au grand soulagement de la tavernière, Toinette, la domestique dont Duncan lui parlait si souvent, vantant ses mérites avec une grande affection.

Les voilà ! Par Aristote, mon petit maitre ! que lui est il arrivé ! Entrez vite, portez le dans sa chambre... SATURNIIIIIIIIIIN !

Nellyne s'écarta du passage et laissa Khalidia et Tywin entrer avec le brancard en suivant les indications de Toinette. Le simple fait de savoir Duncan chez lui ota un poids immense à la jeune femme.
Le vieux Saturnin apparut à son tour et la salua avant de se couvrir rapidement.

M'en vais quérir le médecin, ma p'tite, allez y , restez donc pas là! j'me dépèche...

Nell le regarda avec soulagement et suivit la direction qu'il lui montrait d'un geste de la main, pour aller rejoindre les autres.
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Khalidia
Khalidia entra dans la maison des Clairambault à la suite de Tywin et du brancard. Le vieux Saturnin les croisa, marmonnant quelques mots tout en enfilant une veste... il devait surement s'en aller quérir un médecin.

A la suite de Toinette, il monta un peu difficilement l'escalier, en veillant à ne pas faire tomber Duncan, pour arriver dans la chambre de ce dernier. Tout était prêt pour recevoir le jeune blessé : draps propres, bassine d'eau claire sur une petite table à côté du lit, torchons et serviettes... Il ne manquait plus que le médecin.

Ils déposèrent le brancard par terre, puis après avoir déchaussé le jeune homme, ils soulevèrent le corps et le posèrent sur le lit. Khalidia s'écarta pour laisser la place à Nellyne.

Un médecin, un médecin.... je ne sais pas si Dame Rosa est toujours à Tournai...pensa-t-il en lui même.

Nellyne, en attendant le médecin, je vais aller voir au dispensaire si Mélusine ou Achilée peuvent venir ici, pour des premiers soins. Je ne peux rien faire de plus ici...

Il prit les mains de son amie, et lui dit dans un sourire qui se voulait rassurant :


Ne t'inquiètes pas pour ton bougre de Duncan, c'est un costaud. Il s'en sortira certainement...

Puis il se retourna et partit rapidement vers le dispensaire.
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