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[RP] Château d'Eclaibes - Demeure de Léalie de Clairambault

Chevalier°bayard
Après avoir croisé Fifi dans les rues de Tournai, et être passé à la forge, Bayard arriva devant la maison de ses amis. Il tambourrina à la porte, plus fortement que la décence et la politesse ne l'eut voulut.

C'est, comme d'habitude, Saturnin qui vint ouvrir. Il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche que Bayard était à l'intérieur, tenant le vieil homme par l'avant-bras.


- On m'a dit qu'il était arrivé un accident à mon filleul! Dites-moi, Saturnin, comment va Duncan ?
- L'est couché et m'en vais quérir le médecin...

Et le vieil homme se dégagea, laissant le chevalier, qui attendit des nouvelles dans le vestibule...

EDIT pour cohérence
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Rosa
Le vieux Saturnin était venu la quérir. Décidément, l'on avait besoin de ses compétences. Bien qu'elle en soit fort pourvue, grâce à ses expériences sur le champ de bataille, chaque blessé, chaque blessure se révélait différent. Dans certaines situation, la prière à Aristote constituait le dernier rempart contre la mort. Sans tarder, elle prit ses effets et courut à la maison des Clairambaut. N'étant pas une habituée des lieux, elle se laissa guider jusqu'au blessé. Elle avait juste compris qu'il s'agissait d'une blessure à la tête, seul un examen approfondi lui en révèlerait plus. Cela fâchait Rosa que ce que les menaces des Zeds n'avaient pu accomplir, un bête accident l'avait fait...
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Nellyne
A l'étage, Toinette s'était affairée à préparer tout ce qui pourrait être utile aux soins de son jeune maître.
Tywin guettait par la fenêtre l'arrivée tant espérée du médecin. Sans doute ne voulait-il pas laisser Nell seule dans l'inquiétude et dans cette maison qu'elle ne connaissait pas plus que lui.

Les voilà ! annonça enfin Tywin. Saturnin a trouvé dame Rosa...

Nellyne finissait de griffonner quelques mots sur un feuillet. Elle avait demandé à Toinette de lui fournir de quoi écrire à dame Léalie pour l'informer des tristes évènements au plus tôt et la brave femme lui avait montré tout le necessaire dans le secrétaire de la chambre de Duncan.
Citation:
Dame Léalie,

Je vous sais en voyage et sans doute surchargée de travail pour le bien de notre comté mais je me dois de vous écrire pour vous prévenir qu'un accident a eu lieu ici à Tournai et que votre fils Duncan, cher à mon cœur sans doute presque autant qu'au votre, est pour l'heure blessé.

Inconscient depuis cette maudite chute, il est victime d'une blessure à la tête dont je ne sais malheureusement estimer l'importance...

Dame, je vous assure faire tout ce qui est en mon pouvoir pour lui faire administrer des soins le plus rapidement possible.
Il se dit que dame Rosa, médecin, est en ville et je l'espère très vite au chevet de Duncan.
Mes mains tremblent de ne pouvoir vous donner plus de détails sur sa santé mais je le ferais bien sûr dès que possible.

Pardonnez-moi d'être porteuse de si mauvaises nouvelles.

Respectueusement,

Nellyne.


Aux paroles de Tywin, elle plia rapidement le feuillet et le confia à Toinette.
Vous qui êtes de la maison, dame, pourriez vous faire parvenir cette missive au plus tôt à Dame Léalie? Je ne sais comment...
La missive en question avait déjà disparu dans la poche de Toinette.
N'vous tracassez pas pour ça ma p'tite. J'l'habitude! Depuis qu'monsieur est Comte...tout est urgent dans c'te maison!
Nell esquissa un sourire empli de gratitude avant d'apercevoir Saturnin qui introduisait enfin dame Rosa dans la chambre.

Oh dame, merci d'être venue si vite! La jeune tavernière laissa s'échapper tout son soulagement en saluant l'arrivante.
Toinette poussait déjà Saturnin dans le couloir alors que des coups frappés à la porte se faisaient entendre du rez de chaussée.

Nell et Tywin se rapprochèrent de la couche de Duncan à la suite de Rosa, sans trop savoir comment ils pouvaient lui être utiles.
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Rosa
Arrivée devant le jeune Duncan, Rosa se mit immédiatement à la tâche et donna quelques indications

Apportez-moi donc une bassine d'eau, des linges et bandages propres, vites mesdames il n'y a pas de temps à perdre!

D'abord, se laver les mains, ensuite éponger le plus de sang possible, afin de voir plus nettement la blessure, ensuite elle aviserait... Il n'y avait pas de temps à perdre, mais il fallait conserver le sang froid.
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Nellyne
Des linges propres attendaient déjà qu'on en ait besoin, Nell demanda une bassine d'eau du haut de l'escalier alors que des voix d'hommes se faisaient entendre en bas.
Saturnin ne tarda pas à la monter en expliquant à la tavernière qu'un ami de la famille avait appris l'accident et venait aux nouvelles de son filleul.
Nell retourna vite au chevet de Duncan laissant au vieil homme le soin d'expliquer la situation au visiteur.

Rosa semblait savoir exactement ce qu'elle faisait et agissait avec douceur bien que ses gestes soient sans hésitation.
Nellyne posa à nouveau les yeux sur le visage paisible de Duncan... Paisible certes, mais si pale...Ses doigts s'entremélaient nerveusement alors que son esprit se tournait déjà vers quelques prières silencieuses.

Je ne sais pas...enfin si je peux vous être utile... la jeune femme piétinnait un peu d'impuissance mais tentait de ne pas le laisser paraître.
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Nellyne
[Bien plus tard ce jour là...]

Cette journée semblait ne jamais vouloir en finir...Nell avait l'impression d'avoir quitté sa chaumière depuis des jours tant son esprit était envahi d'appréhension, de doutes, de peur ou encore de souvenirs...Les images de moments passés avec Duncan étaient pour l'heure la seule chose qui l'aidait à ne pas s'effondrer.
Bien du temps s'était écoulé depuis leur première rencontre et parfois, la jeune femme se demandait encore comment tou cela était arrivé.
Mais aujourd'hui, rien ne comptait plus à ses yeux que d'entendre des mots rassurants de la part de Rosa.Nell se refusait à croire que la vie puisse lui reprendre cette part de bonheur qu'elle avait à peine eue le temps de caresser...
Elle avait découvert un homme attentif et plus tendre qu'elle n'avait pu imaginer, mais il lui restait tant de choses à découvrir et à partager avec lui...

Nell écoutait attentivement les instructions de Rosa et tentait de se rendre utile de son mieux.

En entendant des bruits de sabots, Nell leva les yeux sur Tywin qui jeta un coup d'oeil par la fenêtre.
Un coursier, je crois dit-il...
A peine quelques minutes après, on frappa à la porte et Toinette entra une missive à la main.Elle la remit à Nell qui s'empressa de la lire.



Chère Damoiselle,

Excusez ma réponse tardive. Le choc et la peine de vostre nouvelle fut tout d'abord trop grande, et je demandai à mon époux de me laisser revenir à Tournai sur le champ pour voir mon fils...

Malheureusement, malgré son inquiétude à lui aussi, le comte ne peut se passer de ma présence à ses côtés.. Mon devoir me retient ici...

Aussi vais-je vous confier mon fils, damoiselle, et avoir foi que vous saurez lui apporter les memes soins et le meme amour que sa mère.

Duncan m'avait parlé de la tendresse particulière qu'il éprouve pour vous, je suis donc rassurée de le savoir entouré par une femme aimante durant cette épreuve.

Damoiselle, si ce n'est déjà fait, faites installer Duncan chez nous... Et restez avec lui le temps qu'il vous plaira. Ma maison est la vostre...

Demandez à Toinette, ma fidèle gouvernante, de vous préparer une chambre attenant celle de Duncan. Elle saura prendre soin de vous, préparer vos repas et vous relever auprès de mon fils chéri lorsque vous aurez besoin de sommeil.

N'epargnez aucune dépense, en médecin, plantes... Mettez tout sur le compte de la famille Clairambault.

Je rentre dès que possible... Veillez sur mon enfant, damoiselle. Restez auprès de lui, chez moi... Vous aurez ma reconnaissance éternelle pour cela.

Léalie de Clairambault.


La jeune femme esquissa un sourire reconnaissant à cette lecture et la donna presque timidement à Toinette pour qu'elle en prenne connaissance.
La gouvernante regarda Nell d'un air entendu et se retira à nouveau, assurant qu'elle n'était pas loin si l'on avait besoin d'elle.
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Chevalier°bayard
Ayant vu passer Rosa, puis entendant les bruits du personnel de la maison qui cherchait bassine, eau, linge propre, Bayard se dit que Duncan était entre de bonnes mains.

Saturnin vint confirmer ce fait, expliquant qu'en plus Nellyne veillait sur lui. Il ne pouvait rien faire de plus, qu'aller à l'église allumer un cierge à Sainte-Illinda pour le rétablissement de son filleul, et prit congé, se promettant de revenir prendre des nouvelles de Duncan.

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Rosa
Rosa avait examiné la tête de Duncan, les lésions ne semblaient pas grave, à part une forte coupure qui saignait abondamment comme toujours en ces cas-là. Le pansement devrait être changé souvent. Elle était très efficacement secondée dans les soins par la demoiselle Nellyne, dont elle apprécia le caractère simple, aimant et serviable. Manifestement son inquiétude pour le patient n'était pas seulement dûe aux attentions habituelles entre les soignants et les patients. Rosa sourit à cette idée.

Duncan se remettrait, probablement. Ce qui l'inquiétait en revanche c'est qu'il ne se réveillait pas. La commotion avait dû être forte. Rosa espérait qu'aucun bout d'os n'avait pu se briser, risquant par là même de compresser un vaisseau. Le cerveau était une machine très sensible, et il valait mieux éviter d'y toucher..


Nell, pouvez-vous préparer de la tisane? Il nous faudra le veiller à tour de rôle, guettant le moindre changement dans son état.

Puis, posant sa main sur l'épaule de la jeune femme, elle lui dit d'un air fatigué mais souriant.

Il s'en sortira...

Du moins Rosa l'espérait de tout son coeur. Le secours de Sainte-Illinda ne serait pas de trop...
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Nellyne
D'un coup d'un seul, Nell fut envahie par un étrange sentiment. Les mots de Rosa la rassurèrent instantanément et pourtant c'est un sanglot irrépressible qui se fit entendre.
La main sur sa bouche, la jeune femme tentait de retrouver son calme.
Merci...merci dame...

Tywin s'approcha et lui fit une accolade rassurante.
Ca va aller maintenant Nell, vous devriez penser à manger quelquechose aussi si vous voulez avoir la force de veiller.

La tavernière reprit peu à peu son calme en remerciant son ami et s'approcha du lit.Sans doute était-ce le fruit de son imagination mais Duncan semblait déjà avoir repris des couleurs. Ses lèvres se posèrent doucement sur le front du jeune homme et elle sourit un peu avant de se diriger vers la porte.

Rejoignant Toinette et Saturnin aux cuisines, elle s'empressa de les rassurer sur l'état de leur maître. La nouvelle fut accueillie avec soulagement et joie. Même Fifi, attablé devant une bonne assiette, arbora un large sourire. Nell se dit qu'elle lui serait éternellement reconnaissante des services qui leur avait rendu ce jour.
La gouvernante s'affairait déjà à préparer un plateau pour la jeune femme et dame Rosa précisant que la chambre attenante à celle du jeune maître était prête si l'une d'entre elle avait besoin de repos.
Nell les remercia à maintes reprises avant de remonter les bras chargés.
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Tywin
Nellyne revint des cuisines avec un plateau de nourriture.
Tywin l’aida à le poser sur un coin de table.

Je vais vous laisser Nellyne. Si vous avez besoin de quoi que se soit, n’hésitez surtout pas à me faire mander.

Tywin repensa alors aux paroles de Rosa : Il s’en sortira….
Il regarda alors Nellyne avec un sourire rassurant

Hé hé ! Je vous l’avais bien dit qu’il allait s’en sortir, c’était même une promesse !
Je repasserai très vite reprendre des nouvelles de Duncan
Pensez à bien vous reposer également.

Au revoir Dame Rosa


Tywin sorti alors de la chambre, puis, en se dirigeant vers la sortie, il ne pu s’empêcher de penser a l’heureux hasard qui lui avait fait faire demi-tour pour faire part à Duncan de son mécontentement sur sa qualité de travail.
Zolealie
Plusieurs jours plus tard...

Après un voyage qui lui sembla durer une éternité, mais qui n'avait pris qu'une nuit grâce à un changement fréquent de chevaux, Léalie arriva de Bruges à l'aube.

La maison semblait dormir encore, mais son brave Saturnin l'accueillit pourtant, prenant son mantel.

Wuggalix lui avait porté nouvelle que Dame Rosa avait bon espoir que leur fils se remette... Mais la comtesse courrut tout de même plus qu'elle ne marcha jusqu'à la chambre de son fils.

Poussant doucement la porte, elle découvrit son fils alité. Il semblait dormir assez paisiblement malgré les quelques gouttes de sueur qui perlaient à son front.

Une demoiselle dormait à son chevet, affalée en avant, la tête entre ses bras sur le lit... La main dans celle de son fils.

Nellyne. La pauvre avait du s'assoupir en lui tenant la main. On lui avait rapporté que Dame Rosa faisait des visites régulières, dormant parfois même sur place.. Léalie brulait de lui parler, mais pour l'heure...

Léalie approcha silencieusement et s'assit de l'autre coté du lit. Sortant de sa manche un mouchoir brodé, elle essuya le front de son fils bien aimé avec douceur....


Mon enfant, chuchota-t-elle d'une voix étranglée

Saisissant la main libre de Duncan, elle se mit à prier, des larmes coulant silencieusement sur ses joues.
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Nellyne
Relevant doucement la tête, Nell émergea de ce qui lui semblait être un léger assoupissement. Surprise, il lui fallu quelques secondes pour comprendre ce qu'elle voyait.

Dame Léalie, vous avez pu...Elle se redressa tout à fait et vérifia par reflexe le bandage de Duncan comme le lui avait demandé la Vicomtesse.
Son état ne s'aggrave pas d'après dame Rosa...la fièvre semble même s'apaiser...

La tavernière évitait de s'attarder sur le visage humide de Léalie pour ne pas la mettre mal à l'aise mais les mots lui échapèrent...
Vous avez l'air épuisée...
Elle regrettait aussitôt ces mots qui manquaient cruellement de courtoisie envers la maitresse des lieux, Comtesse de surcroît.

C'est en taverne que Nell avait fait la connaissance de Wuggalix bien avant qu'il ne soit Comte. Il lui avait été immédiatement sympathique et s'était révélé être un patron jovial et généreux. Les occasions de croiser sa femme avaient été plus rares et Nellyne mesurait, pour l'heure, la distance que cela pouvait créer, ne sachant l'attitude à adopter. Elle n'était pas "du grand monde" et s'était souvent demandée ce que la mère de Duncan penserait de leur rapprochement. Sa missive l'avait quelque peu apaisée sur le sujet mais la jeune femme n'en restait pas moins intimidée.

Je vais vous ...laisser. Vous avez besoin de passer du temps avec votre fils et, je suis sûre que votre présence lui fera grand bien... Nell hésita un instant puis se pencha doucement sur le jeune homme, embrassant son front.
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Zolealie
Un léger froissement de draps sortit Léalie de sa prière. Nellyne était reveillée, et relevait la tête.

Dame Léalie, vous avez pu...

La jeune femme s'affaira immédiatement à vérifier le bandage de son fils.

Oui, j'ai enfin pu me libérer un peu, dit-elle en observant les gestes soigneux de Nellyne.

Son état ne s'aggrave pas d'après dame Rosa...la fièvre semble même s'apaiser...

Léalie sourit à la jeune femme. Elle avait veillé son fils comme elle-même l'aurait fait, et pourtant elle agissait comme si elle n'avait pas tous les droits d'etre là....

Merci de me rassurer, mon enfant.

Sentant le regard furtif de Nellyne, elle sortit un mouchoir et se temponna les yeux.

Vous avez l'air épuisée...

La comtesse releva la tête. La jeune fille avait légèrement rosit, comme si elle regrettait ses paroles. Le coeur de la comtesse s'emplit de tendresse pour cette modeste jeune femme qui visiblement avait un coeur en or, mais hésitait à parler librement en sa présence.

Vous aussi, Nellyne. Et je vous en remercie. Seule la certitude que mon fils était veillé nuit et jour m'a donné la force de rester auprès de Wuggalix. Si vous n'aviez été là, je....Je ne sais pas ce que j'aurais fait.

Je vais vous ...laisser. Vous avez besoin de passer du temps avec votre fils et, je suis sûre que votre présence lui fera grand bien...

Pendant une seconde, Léalie ne sut que dire. Puis elle vit Nellyne hésiter avant de déposer un chaste baiser sur le front de Duncan. La jeune fille semblait se faire violence pour le quitter.

D'instinct, Léalie s'empara de la main de Nellyne, l'empêchant de s'écarter du lit.


Non ! Restez.

Pauvre Nellyne, elle aimait visiblement son fils... Mais se sentait obligée de céder la place. La comtesse et la tavernière formaient un tableau fort peu commun, chacune d'un coté du lit, l'une retenant l'autre... L'etonnement se lisait dans les yeux de Nellyne.

Nellyne, je n'ai pas besoin d'etre seule avec lui. Et si ma présence le rassure, la votre tout autant... Si ce n'est plus.

Sans lui lacher la main, Léalie fit signe à Nellyne de s'assoir sur le lit. Ce ne fut que lorque la jeune femme s'executa que la comtesse lui lacha la main. D'une voix très douce, elle enchaina, le regard fixé sur la jeune fille...

Vous vous aimez, n'est-ce pas ?
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Nellyne
Vous aussi, Nellyne. Et je vous en remercie. Seule la certitude que mon fils était veillé nuit et jour m'a donné la force de rester auprès de Wuggalix. Si vous n'aviez été là, je....Je ne sais pas ce que j'aurais fait.
Nell ne s'attendait pas à être remercier. La comtesse avait dû se faire bien du souci, retenue par des obligations loin de son fils. La comtesse...la mère surtout... celle dont Duncan lui parlait parfois, les yeux emplis de tendresse mais qu'elle n'avait jusqu'alors perçue qu'à travers son rang. A cet instant, Léalie lui apparaissait comme une femme sensible et en proie à la peine de n'avoir été là plus tôt.

Sur le point de se retirer, Nell sentit son bras retenu fermement.

Non! Restez.
Nellyne, je n'ai pas besoin d'etre seule avec lui. Et si ma présence le rassure, la votre tout autant... Si ce n'est plus.

La jeune femme leva un regard étonné sur la comtesse puis le posa sur la main qui la retenait toujours. Cet instant lui paraissait irréel. La jeune femme ne savait comment masqué l'émotion qui la gagnait. A travers ces mots, la mère de Duncan, sans le savoir peut-être, lui otait un poids considérable...

Nell n'avait pas vraiment envie de se retirer, pas tant qu'elle ne verrai pas à nouveau un sourire sur le visage de celui qu'elle aimait. Elle s'éxécuta et reprit place au bord du lit. Lorsqu'elle regarda à nouveau Léalie, celle-ci la fixait et sa dernière question fut un nouveau choc.

Vous vous aimez, n'est-ce pas ?

oui!
Nell, stupéfaite de l'audace de sa réponse franche et rapide, rosit après coup. Je veux dire...elle cherchait ses mots.Pas ceux qui feraient bien...mais ceux qui pouvaient décrire l'homme qu'elle avait appris à découvrir et les sentiments qu'elle éprouvait à son égard envers et contre toute raison.
Je l'aime...
Cette fois-ci, la jeune tavernière ne baissa pas les yeux. Loin d'elle une quelconque once de défi, juste le moment de ne pas cacher ses sentiments.
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Zolealie
La jeune fille sembla se détendre lorsque Léalie lui demanda de rester.. Mais point encore assez à son gout.

Elle attendit la réponse à sa question... Elle la connaissait déjà, mais avait posé la question pour éclaircir la situation.

Le "oui !" de Nellyne la fit presque rire. Cette petite lui rappelait sa propre jeunesse, lorsque Toinette avait toutes les peines du monde à canaliser sa spontanéité... Lorsqu'elle se jetait au cou de son parrain...


Je l'aime....

Tiens... Nellyne n'avait pas répondu "nous nous aimons"... Peut-être n'etait elle point encore bien sûre des sentiments de son fils à son égard, et qui pouvait l'en blâmer ? Toute demoiselle qui se respecte reste quelque peu méfiante tant qu'on ne lui demande pas sa main....

Quoiqu'il en soit, Léalie avait sa réponse.


Vous l'aimez, vous restez. C'est aussi simple que cela. L'heure n'est pas à vous demander si vous avez votre place ici, mon enfant.

Elle lui sourit avec tendresse. La pauvrette était impressionnée par la grande demeure, les domestiques... Et en plus, inquiète pour Duncan.

Vous estes mon invitée, Nellyne. Et ce au moins jusqu'à ce que mon fils soit rétabli. J'ai besoin de toutes les bonnes volontés, et Duncan a besoin de toutes les prières et de tous les soins possibles.

Léalie caressa la joue de son enfant d'une main légèrement tremblante....

Et dire que je dois repartir demain....
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