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[RP] Château d'Eclaibes - Demeure de Léalie de Clairambault

Duncan.
Duncan mit du temps avant de comprendre pourquoi Nellyne paraissait à la fois heureuse et inquiète. Il ne c'était pas rendu compte que son sommeil avait duré si longtemps.
Toinette revint avec de la blanche, le jeune homme commença à la boire mais visiblement, le doux breuvage ne semblait pas vouloir lui faire du bien ...
C'est donc avec regret qu'il bu le verre d'eau apporté en renfort.

Après avoir été forcé à se nourrir, malgré son estomac noué, Il prit le temps de se reposer quelque peu.
Un léger sommeil qui l'aida à retrouver ses esprits mais qui n'élimina pas son mal de tête.

Une fois mieux réveillé, il échangea quelques mots avec Khalidia, resté là pour tenir compagnie à Nellyne. Puis, après le départ de ce dernier, il profita de quelques instants en tête à tête avec sa douce aimée pour la remercier d'être restée à ses côtés tout ce temps.
Il voyait bien qu'elle était fatiguée et que, elle aussi, avait bien besoin de repos.

La nuit tombant, le jeune homme allait pouvoir se plonger dans un véritable sommeil réparateur. Il prit la main de son aimée, déposant sur elle un regard tendre et chaleureux.


Allez donc dormir un peu, tout ira mieux maintenant. Demain je pourrais me lever et nous irons nous promener afin de nous détendre.
Juste avant de fermer les yeux, il ajouta. Encore une fois merci a vous d'être là...

C'est sereinement qu'il se rendormit.
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Zolealie
Le lendemain matin...

L'aube pointe à peine le bout de son nez lorsque le coche de Léalie franchit les larges grilles de sa demeure. Gravissant les marches en toute hâte, elle se précipite aux cuisines, ou elle sait trouver Toinette à cette heure.

Comment va-t-il ? lance-t-elle sans prendre le temps de dire bonjour.

Il s'est réveillé hier, Ma Dame ! Il est encore faible, mais il a d'mandé d' la blanche !

Aristote soit loué ! s'ecrie Léalie en enlaçant la vieille femme. S'il est conscient, il est sauvé ! Rosa l'a-t-elle revu ?

Point encore, mais il a bon esprit, v'savez ! Et Nellyne avant que de se coucher, m'a confié qu'en s'endormant, il parlait déjà de se lever pour une promenade le lendemain !

Se lever ! Sans l'accord du médecin ? Ah il faudra qu'il me passe sur le corps ! Est-il reveillé ?

Non, ma Dame, il dort... Dame Nellyne aussi, dans la chambre attenante.

Bien... je m'en vais le veiller en ce cas. Il ne manquerait plus qu'il essaie de se lever à son reveil ! Faites appeler Dame Rosa, voyez si elle aurait un moment pour passer le voir...

Léalie monte à l'étage en toute hâte, puis, poussant sans bruit la porte de la chambre de Duncan, traverse la pièce à pas feutrés... Son fils dort paisiblement, un très léger rai de lumière filtre d'entre les rideaux et éclaire son visage. Il a les joues plus roses que la dernière fois qu'elle l'a vu.

Avec un soupir de soulagement, mais n'osant l'embrasser de peur de perturber son sommeil, elle réajuste les rideaux, plongeant à nouveau la pièce dans l'obscurité totale, puis s'installe à tâtons dans le fauteuil à son chevet.

Quelques secondes plus tard, Léalie s'est endormie, épuisée du voyage, affalée en avant sur le lit, le front sur la main de son fils.

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Duncan.
Des bruits dans la maison, une présence prêt de lui, Nellyne serait elle restée à le veiller bien qu’il lui ai dit d’aller se reposer ?
Duncan ouvrit difficilement les yeux, se disant qu’il aurait bien dormi encore une heure ou deux… Après tout, quitte à avoir un repos forcé, autant en profiter …
Mais rien à faire, pas moyen de dormir plus longtemps.

Les yeux enfin ouverts, il essaya de voir le visage de Nellyne posé sur sa main. Quelle fut sa surprise lorsqu’il ne reconnu pas ses traits mais ceux de sa mère.
Un léger sourire se dessina sur son visage. Il se trouvait vraiment chanceux d’avoir autour de lui les femmes les plus attentionnées du Royaume. De son autre main, le jeune homme dégagea le visage de sa mère de mèches de cheveux rebelles.

Duncan était quelque peu embêté, ne sachant pas s’il devait la réveiller ou la laisser dormir encore un peu…pour s’être endormie ainsi, sa mère devait être fort fatiguée. De toute façon, impossible de faire le moindre mouvement sans bouger sa main et donc la réveiller.
Il lui caressa le visage en l’appelant doucement.


Mère, mère, réveillez vous, vous allez vous faire mal au dos à dormir en cette position.
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Zolealie
Mère...

Léalie se réveille en sursaut, cligne des yeux quelques secondes, puis sourit à son fils, et prenant la main qu'elle tient encore dans les siennes, l'embrasse avec ferveur.

Duncan, mon cher enfant, comment vous sentez vous ? Puis-je vous apporter à boire ?

Elle se lève d'un bond sans trop savoir pourquoi, prête à courrir lui quérir à boire ou à manger sans doute... puis prend conscience du sourire légèrement amusé de son fils et rougit un peu.

S'asseyant sur le lit comme lorsqu'il etait tout jeune, elle se calme et lui sourit tendrement.


Vous nous avez fait une peur bleue mon fils.... Vous êtes resté bien longtemps sans conscience. C'est Nellyne qui m'a prévenue alors que j'etais à Anvers avec votre père.

Cette petite est bien courageuse et fort dévouée. Elle s'est installée ici à ma demande... Savez vous qu'elle vous a veillé nuit et jour ?

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Duncan.
Son mal de tête c'était dissipé, même s'il se sentais comme prit dans un étau, c'était devenu beaucoup plus supportable.
Il pu donc aisément sourire à sa mère qui semblait quelque peu perdue.


Je vais bien mère, enfin mieux ...

Il lui prit la main, comme pour la rassurer.

Soyez sans crainte, il y a eu plus de peur que de mal.
Et oui, je sais que Nellyne m'a veillé durant tout ce temps. Je me suis réveillé hier et ai parler un peu avec elle.
D'ailleurs j'ai dû l'obliger à aller dormir un peu, la pauvre était épuisée.


Duncan retira les draps qui le recouvraient et s'assit aux côtés de sa mère.

Voulez vous m'aider à me lever mère ? Rester allonger ne me convient pas, j'ai besoin de bouger un peu.
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Zolealie
A la demande de son fils, Léalie hésita l'espace d'une seconde.

Se lever, si tôt après son réveil et sans avoir vu le médecin ? Etait-ce bien raisonnable ?

Mais il lui demandait son aide et ne semblait pas vouloir partir bien loin, et elle ravala son inquiétude.

Se saississant de son bras, elle l'aida donc à se lever lentement et à faire quelques pas dans la chambrée.


Qui veut aller loin ménage sa monture, souffla-t-elle à son fils avec un sourire. J'espère que vous ne voudrez point courrir par monts et pas vaux avant que Dame Rosa ait pu vous osculter...

Priant pour que son fils l'écoute, ou que Nellyne se reveille assez vite pour l'épauler, elle lui demanda comment il se sentait sur ses jambes pour l'instant.
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Duncan.
Avec l’aide de sa mère, Duncan se leva. Un instant d’hésitation, la tête qui tourne, un léger vertige. Il se ressaisit, prit le bras de sa mère et fit quelques pas hésitants dans la chambre avant de répondre à sa mère.

Pour ce qui est de courir, je crois que c’est compromit, pour le moment…Il la regarda avec un léger sourire. Ne vous en faites pas, mère, je prendrais le temps de me remettre.

Le jeune homme était naturellement impatient mais il se voulait rassurant. Il était certain qu’il ne tiendrait pas parole pour ce qui est de prendre son temps et d’ailleurs, la suite des évènements le prouva.
Il lâcha le bras qui le soutenais et recula d’un pas, cherchant son équilibre. Un pas puis l’autre, le voilà qu’il avance seul. Ayant prit confiance, il s’essaya à quelques exercices d’assouplissement. Le résultat ne se fit pas attendre et sa tête se mit à tourner et à lui faire mal. Le jeune homme reprit le bras de sa mère afin d’aller se rassoire sur le lit.
Voyant le regard inquiet de sa mère, il baissa la tête.


Hum…désolé mère…

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Zolealie
Léalie sourit à son fils. L'impatience de la jeunesse...Bien qu'elle soit inquiète de son manque de précautions, avoir élevé deux fils a appris à Léalie qu'on doit avoir le coeur bien accroché en toutes circonstances, et elle se contente de lui tapoter gentimment l'epaule.

Ce n'est rien mon enfant. Je sais combien vous detestez vous sentir impuissant ou inutile... Vous prélasser n'est point votre nature.

Elle le regarde droit dans les yeux, et perdant son sourire...

Mais promettez, pour l'amour de votre mère, que vous ne tenterez rien sans un bras disponible à vos cotés ? Que vous tentiez de vous lever trop tot ne me chagrine guère, si nellyne, toinette ou moi meme sommes là pour... vous assister en cas de vertige.

Alors qu'elle est assise près de lui, on frappe à la porte, et Toinette entre sur l'invitation de sa maitresse.

Comtesse, quand voudriez vous la chambre bleue apprêtée..vous savez, pour votre invitée ?

Léalie la regarde sans comprendre, puis porte la main à sa bouche.

Par Aristote, mon fils, j'oubliais ! J'ai rencontré récemment en taverne la comtesse de Moissey, une jeune femme amie de votre père, rencontrée durant ses voyages. Elle est de passage à Tournai, mais elle était descendue à l'auberge, rendez vous compte !

Se tournant vers Toinette.

Mon Dieu comment ai-je pu oublier.. Ma bonne Toinette je suis navrée, mais vous allez devoir travailler doublement... La comtesse est attendue ce jour d'hui ! Oui, préparez la chambre bleue, c'est de loin la plus belle... N'oubliez point d'allumer un bon feu et d'aérer le lit... Dépoussierez les....

La comtesse s'interrompt, notant la mine renfrognée de Toinette qui ne dit mot mais a croisé les bras.

Mais je parle pour rien... Vous savez mieux que quiconque comment recevoir des invités, ma bonne Toinette... Je ne vous retiens pas plus longtemps.

Apaisée, la veille femme sort, non sans bougonner dans sa barbe qu'on apprend pas aux vieilles gouvernantes à tenir une maison..Lélie se tourne vers son fils.

Mon fils, voilà une visite qui vous consolera d'être pour l'instant confiné au comfort de notre demeure. La comtesse est une jeune femme de grande beauté et distinction, à la conversation aisée. Sa visite devrait nous apporter à tous le brin d'air frais qui manque à cette maison !

Lorsque vous vous sentirez d'aplomb, je vous aiderai à vous installer près du feu dans la grand salle, afin de pouvoir recevoir vos visiteurs ailleurs qu'à votre chevet, et profiter de nos veillées....

Je dois descendre aux cuisines, m'assurer qu'un festin soit prêt pour ce soir... Serez vous bien tout seul ? Je suis sûre que Nellyne ne tardera plus à se lever maintenant...

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Nellyne
Le sommeil avait été lourd cette nuit là, sans doute rassurée que Dunacn soit enfin revenu à lui, Nell avait pu se laisser aller à sombrer bien plus sereinement que ces dernier temps. Levé depuis tôt elle avait croisé Toinette et apprit l'arrivée de la comtesse aux aurores.
La patience n'étant pas son fort, elle prit sur elle tout de même de laisser la mère et le fils se retrouver en toute intimité.
Elle frappa à la porte de la chambre lorsque cela lui parut raisonnable, les bras chargés d'un panier qui avait été apporté tard la veille. Etrangement, Toinette avait expliqué que le présent était pour le maitre mais la lettre jointe, elle, était adressée à Nell.

Lorsqu'on l'y invita, la jeune tavernière entra dans la chambre et salua la comtesse avec le sourire. Hésitant quelques secondes, Nell se demanda comment elle devait s'adresser à la comtesse...question qu'elle n'avait pas pris le temps de se poser à leur dernière rencontre...

Comtesse...je suis ravie de vous revoir, et je suis sûre que je ne suis pas la seule! son sourire s'élargit encore en croisant le regard de Duncan, le trouvant bien plus en forme que la veille.

Je fais office de livreur ce matin! elle jouait des sourcils en présentant le panier sous toutes ces coutures avec beaucoup de cérémonie.
Voilà un présent qui vient de l'herboristerie m'a t'on dit.
Nell s 'approcha du lit et y déposa le panier, se retenant d'embrasser Duncan comme elle avait pris l'habitude de le faire durant son inconscience.
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Duncan.
Duncan ne pouvait qu’acquiescer aux dires de sa mère. Les évènements avaient prouvé qu’il avait encore besoin de soutien.
C’est alors qu’arriva Toinette, le jeune homme écouta la discussion entre elle et sa mère, se demandant qui pouvait bien être cette Comtesse. Une amie de son père que Duncan n'avait pas eu l'occasion de rencontrer jusque là...


Mère, je serais ravi de pouvoir converser avec cette Comtesse.

A ce moment là, Nellyne frappa à la porte et vint déposer un panier sur le lit. Duncan posa sa main sur la sienne, la remerciant d’un tendre regard. Il ouvrit le panier, curieux de savoir ce qu’il contenait. C’est avec gourmandise qu’il découvrit le contenu du panier. A cet instant, le jeune homme ne songeait qu’à une chose…prendre un bon petit déjeuner.
Il se leva et attrapa le bras de sa mère ainsi que celui de son aimée.


Puisqu’il faut que je sois assisté, vous m’accompagnerez bien prendre un bon petit déjeuner afin que je puisse retrouver rapidement des forces ?

Que pouvait il espérer de mieux ? Aller remplir son estomac accompagné des deux femmes de sa vie …
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Nellyne
Alors que Duncan fouillait avec curiosité dans le panier, Nell décacheta la lettre d'accompagnement et la survola avant d'en faire profiter la comtesse et surtout son aimé, principal concerné.



La tavernière hocha la tête et esquissa un sourire. En voilà une bonne idée...le soin par la douceur, sous forme de gourmandises.
Au regard de Duncan, elle se dit que Mélusine avait tapé juste.

Puisqu’il faut que je sois assisté, vous m’accompagnerez bien prendre un bon petit déjeuner afin que je puisse retrouver rapidement des forces ?

Nell sourit et récupère le panier.
Ma foi, je crois que nous sommes pour le moins équipés!
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Zolealie
Comtesse...je suis ravie de vous revoir, et je suis sûre que je ne suis pas la seule!

Léalie sourit à la jeune fille.

Le plaisir est mien, Damoiselle. Je vois que vous avez pris si bon soin de mon fils en mon absence que le voilà à présent pressé de se lever !

Elle parcours la lettre tendue par la jeune fille, sourit avant que de la lui rendre.

Nous ne devrons pas oublier de remercier chaleureusement la jeune apothicaire. J'ai déjà, par le passé, eu l'occasion de remarquer son dévouement et sa discrétion... Je lui ferai envoyer quelques douceurs en remerciement.

Se tournant vers son aîné qui réclame pitance.

Cela est entendu, mon enfant. Descendons donc mander à Toinette un bon encas pour vous et Nellyne. Pour ma part je vous accompagne, mais ne dé-jeûnerai point.. J'ai déjà mangé dans le coche, et il y a trop à faire avant l'arrrivée de notre distinguée hôte....

Sur ce, soutenant son fils avec l'aide de Nellyne, elle entame le lent voyage vers la grand salle.

Ses pensées se tournent vers la comtesse... Charmante personne, à n'en point douter, et fort bien mise, sourire radieux... Toutefois, ses vues sur la politesse ont pris Léalie de court. Comment, une minuscule courbette à peine esquissée en signe de courtoisie... pourrait elle etre signe d'hypocrisie ?

Par bonheur la jeune fille semble avoir de l'humour, et une disposition gentille. La comtesse espère de tout coeur qu'elles sauront se comprendre, et que la jeune femme ne sera plus offusquée par des moeurs qui, après tout, font partie intégrante de sa personne.

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Louis_alexandre
L'agitation qui régnait dans le maison Clairambault commença à intriguer Louis-Alexandre. Puisqu'il lui était désormais impossible de se concentrer sur sa plume, autant descendre voire de quoi il en retournait. Sa mauvaise poésie attendrait volontiers un miraculeux sursaut d'inspiration de qualité. Et puis l'enfant était toujours content de quitter sa chambre aménagée au dernier étage de la maison, au plus près du soleil, selon les conseils de médecins soit-disant avisés.

    -Jeune Maître, permettez-moi de vous rappeler qu'il va être l'heure de prendre votre élixir.

Il soupira mais , résigné, il daigna retourner s'asseoir tandis que sa nourrice apportait une flasque au contenu bleuâtre sur un plateau doré. En d'autres circonstances, ce contraste aurait pu amuser le garçon. Il était cependant las. Certes, le mal qui l'avait envahi quelques années auparavant ne l'avait jamais totalement quitté, malgré les efforts des meilleurs médecins flamands.

Une moue de dégoût explicite indiqua à Iphigénie que Louis-Alexandre avait avalé sa gorgée. Soulagée, la nourrice remporta son plateau tandis que le cadet Clairambault se hâta vers la porte. Les bruits évoluèrent alors en voix. Féminine. Ah non, une voix d'homme également. Louis-Alexandre marqua un temps d'arrêt. Il ne parvenait pas à l'identifier clairement.

Chaque marche descendue lui permettait d'affiner ses déductions. Sa mère était en conversation avec Nellyne et un homme. Encore un autre médecin consulté pour l'état de santé de Duncan ? Ou alors ... aurait-il été possible que ....

Louis-Alexandre dévala les marches à la volée. Bien qu'extrêmement plus faible que d'ordinaire, la voix de son frère aîné le réjouit. Duncan était resté couché depuis trop longtemps. Et même si son état s'améliorait de jour en jour, Louis-Alexandre attendait celui où son frère quitterait son lit. Une dernière porte à franchir. Son ouïe ne l'avait pas trahi. L'aîné Clairambault se tenait devant lui. Un mot, un seul, réussit à sortir de la gorge nouée d'émotion de Louis-Alexandre alors qu'il se jetait vers son frère


    DUNCAN !!!!

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Zolealie
Arrivée au bas des escaliers, Léalie aida son fils aîné à s'installer devant la grand cheminée et couvrit ses genoux d'une peau de bête.

Alors qu'elle s'apprêtait à tourner les talons en direction des cuisines, une cavalcade se fit entendre dans les escaliers et son cadet déboula dans la pièce en criant le nom de son grand frère.


Doucement, murmura-t-elle par reflexe lorsque Louis Alexandre se jeta sur Duncan.

Mais elle etait émue, et ravie que son cadet, qui ne courrait pas bien souvent, fut pris d'une telle énergie en voyant son grand frère.

Louis s'etait montré exemplaire pendant toute cette épreuve, suivant ses parents sur le tour de Flandres, puis restant seul avec Iphigénie et un grand frère alité pendant que Léalie repartait pour Ghent... Sans jamais se plaindre, l'enfant avait été sage et discret, et Léalie lui avait plusieurs fois dit que c'etait le plus beau cadeau qu'il eût pu lui faire.

Avec un sourire d'excuse à Nellyne de l'abandonner dans ce joyeux fouilli, la comtesse disparut aux cuisines pour donner ses ordres.

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Duncan.
Arrivé dans la grand salle, Duncan s'installa confortablement, aidé de sa mère. A peine le temps d'inviter Nellyne à s'assoir à ses ses côtés qu'il vit son jeune frère venir lui sauter dessus, avec une fougue peu commune.

Duncan donna une chaleureuse accolade à son cadet avant de lui ébouriffer les cheveux. Son petit frère avait été tellement calme depuis le réveil de Duncan qu'il le pensait aux côtés de leur père, entrain de l'observer pratiquer leur passion commune, la politique.

Ne sachant pas si le jeune garçon avait déjà rencontré Nellyne, Duncan fit les présentations.


Louis Alexandre, voici Nellyne, une demoiselle très chère à mon cœur. Peut être vous êtes vous déjà croisé lorsque j'étais inconscient...?
Puis, se tournant vers Nellyne. Ce petit garç..euh...je voulais dire ce jeune homme Duncan regarda Louis Alexandre avec un léger sourire puis s'adressa à nouveau à Nellyne Donc, je disais que ce jeune homme est mon cher cadet, Louis Alexandre.

Duncan se rendit compte qu'il n'avait pas vu son petit frère grandir. Il faut dire qu'avec les manœuvres militaires, ses diverses activités et fonction, il avait été fort occupé ... En le regardant, il se dit que, lorsqu'il serait a nouveau sur pieds, il faudrait qu'il passe plus de temps avec lui : lui apprendre le maniement de l'épée, lui faire découvrir certains endroits connus seulement par les jeunes hommes du village ...
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