Ingeburge
[HRP]Euh bah je ne sais pas vraiment si on peut qualifier ça de RP ouvert ou fermé mais ce qui est sûr, c'est que si quelqu'un désire participer, il peut tant qu'il demeure cohérent quant au contexte.
Si quelqu'un poste à côté de la plaque... mais non, personne ne fera ça^^
LJD Ingeburge [/HRP]
I) Nichée dans la campagne bourguignonne...
... à l'écart de la route serpentant entre Dijon et Mâcon, se dressait une demeure d'apparence simple mais cossue. Celle-ci était bâtie en pierres claires et s'élevait sur deux étages. Elle était encadrée d'une cour de sable fin sur le devant et d'un jardin luxuriant et sauvage sur l'arrière. L'ensemble était ceint d'un haut mur troué par un seul accès gardé par deux hommes en faction dans une petite guérite, de nuit comme de jour.
La maîtresse des lieux tenait à sa tranquilité et le détachement venu de son fief de Carpentras y veillait jalousement. Et Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele n'avaient besoin que de peu d'ordres pour satisfaire la patronne.
Une fois l'obstacle des gardes et de l'enceinte franchi, l'on pénétrait dans une cour de taille raisonnable, suffisante en tout cas pour qu'un lourd coche puisse y tourner sans peine. Sur la droite, les écuries; sur la gauche, les communs.
Et puis, plus en retrait, la demeure. Si l'on s'avançait, les deux dogues allemands au poil noir de bleu luisant, vestige d'une vie de couple depuis longtemps révolue, dressaient l'oreille. Si l'on approchait davantage, un grognement se faisait entendre et là, immanquablement, quelqu'un se précipitait pour calmer les deux chiens.
La large porte, au vantail clouté et orné d'un heurtoir de bronze, était enfin accessible. Une fois poussée, ce que laissait présager l'extérieur était alors éclipsé par ce que les yeux découvraient.
Certes, l'on était loin des dimensions exceptionnelles du Palazzo di Diana que la propriétaire avait acquis dans le quartier du Trastevere, à Rome mais la décoration, l'ameublement, les bibelots... tout dénotait l'aisance. Après tout, elle pouvait se le permettre, les revenus tirés de ses terres lui permettaient de mener un train de vie confortable. Elle s'efforçait pourtant de ne pas trop s'éloigner des préceptes aristotéliciens et comme pouvait le dire n'importe quel clerc avisé, tout était une question de juste milieu.
Le rez-de-chaussée était composé d'un petit salon dans lequel on pénétrait dès la porte franchie, d'une salle à manger et de la cuisine.
Au premier étage, des chambres et un autre salon.
Au second étage enfin, les appartements de la maîtresse de maison. C'était là qu'elle passait le plus clair de son temps quand elle séjournait en Bourgogne, n'utilisant que rarement les autres niveaux. Elle prenait par exemple le plus souvent ses repas chez elle et travaillait dans le bureau attenant à sa chambre à coucher.
Le jardin était l'autre endroit où elle aimait à passer du temps. Elle l'avait vu pour la première fois en automne, quand les arbres s'étaient parés de couleurs chaudes allant du rouge profond au topaze, passant du brun à l'ocre. Elle en avait alors ressenti des frissons de plaisir et ce coin de nature qui l'avait poussé à acquérir la propriété, ayant toujours eu un rapport privilégié à la végétation et... à l'eau. Elle avait nommé son palais romain en hommage à la déesse païenne des sources, des forêts et de la chasse, sa nouvelle demeure serait une autre représentation de son affection pour la chaste divinité, tous comme les cyprès qu'elle n'avait pas manqué de faire planter dans son refuge de verdure.
Niché en un coin de la campagne bourguignonne, se dressait, superbe et mystérieux, l'Artemisium, le dernier sanctuaire acquis par Ingeburge.
EDIT > Faaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaute
_________________
Si quelqu'un poste à côté de la plaque... mais non, personne ne fera ça^^
LJD Ingeburge [/HRP]
I) Nichée dans la campagne bourguignonne...
... à l'écart de la route serpentant entre Dijon et Mâcon, se dressait une demeure d'apparence simple mais cossue. Celle-ci était bâtie en pierres claires et s'élevait sur deux étages. Elle était encadrée d'une cour de sable fin sur le devant et d'un jardin luxuriant et sauvage sur l'arrière. L'ensemble était ceint d'un haut mur troué par un seul accès gardé par deux hommes en faction dans une petite guérite, de nuit comme de jour.
La maîtresse des lieux tenait à sa tranquilité et le détachement venu de son fief de Carpentras y veillait jalousement. Et Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele n'avaient besoin que de peu d'ordres pour satisfaire la patronne.
Une fois l'obstacle des gardes et de l'enceinte franchi, l'on pénétrait dans une cour de taille raisonnable, suffisante en tout cas pour qu'un lourd coche puisse y tourner sans peine. Sur la droite, les écuries; sur la gauche, les communs.
Et puis, plus en retrait, la demeure. Si l'on s'avançait, les deux dogues allemands au poil noir de bleu luisant, vestige d'une vie de couple depuis longtemps révolue, dressaient l'oreille. Si l'on approchait davantage, un grognement se faisait entendre et là, immanquablement, quelqu'un se précipitait pour calmer les deux chiens.
La large porte, au vantail clouté et orné d'un heurtoir de bronze, était enfin accessible. Une fois poussée, ce que laissait présager l'extérieur était alors éclipsé par ce que les yeux découvraient.
Certes, l'on était loin des dimensions exceptionnelles du Palazzo di Diana que la propriétaire avait acquis dans le quartier du Trastevere, à Rome mais la décoration, l'ameublement, les bibelots... tout dénotait l'aisance. Après tout, elle pouvait se le permettre, les revenus tirés de ses terres lui permettaient de mener un train de vie confortable. Elle s'efforçait pourtant de ne pas trop s'éloigner des préceptes aristotéliciens et comme pouvait le dire n'importe quel clerc avisé, tout était une question de juste milieu.
Le rez-de-chaussée était composé d'un petit salon dans lequel on pénétrait dès la porte franchie, d'une salle à manger et de la cuisine.
Au premier étage, des chambres et un autre salon.
Au second étage enfin, les appartements de la maîtresse de maison. C'était là qu'elle passait le plus clair de son temps quand elle séjournait en Bourgogne, n'utilisant que rarement les autres niveaux. Elle prenait par exemple le plus souvent ses repas chez elle et travaillait dans le bureau attenant à sa chambre à coucher.
Le jardin était l'autre endroit où elle aimait à passer du temps. Elle l'avait vu pour la première fois en automne, quand les arbres s'étaient parés de couleurs chaudes allant du rouge profond au topaze, passant du brun à l'ocre. Elle en avait alors ressenti des frissons de plaisir et ce coin de nature qui l'avait poussé à acquérir la propriété, ayant toujours eu un rapport privilégié à la végétation et... à l'eau. Elle avait nommé son palais romain en hommage à la déesse païenne des sources, des forêts et de la chasse, sa nouvelle demeure serait une autre représentation de son affection pour la chaste divinité, tous comme les cyprès qu'elle n'avait pas manqué de faire planter dans son refuge de verdure.
Niché en un coin de la campagne bourguignonne, se dressait, superbe et mystérieux, l'Artemisium, le dernier sanctuaire acquis par Ingeburge.
EDIT > Faaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaute
_________________