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[RP] L'enfant sans-nom

Ylalang
Elle aurait pas été en train d'accoucher qu'elle se serait gaussé de la réaction du chaste et pur Malemort (enfin qu'il dit...). Mais là yavait un truc qui requérait vraiment son attention, donc pour une fois elle ne moufta pas.
Une nouvelle contraction, et histoire de se donner du courage, elle hurla d'une voix qui devait probablement retentir dans tout l'hotel Saint Paul :


BORDEL, PLUS JAMAIS JE LAISSERAI UN HOMME ME FAIRE UN MARMOT, CA SE VOIT QUE C'EST PAS EUX QUI LES PONDENT ! !

Et de pousser, pousser, pour faire sortir le petit être qui vivait en son sein depuis neuf beaucoup trop long mois. Elle sentit une vive douleur, suivie d'un soulagement certain. La tête venait de passer. Inspirer, expirer, restait les épaules.

Alençon, z'etes toujours là ?
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Barahir_de_malemort
La Vicomtesse hurla, mais fort hein, et pas sur lui en plus. Le jeune Malemort avait un genou sur le lit, les en coupe entre les cuisses de la Vicomtesse, l'air absent en voyant le sommet du crâne de l'enfant, puis lentement la tête, sortir de la marechal d'arme. Plus jamais il ne la regarderait de la même façon, evidement. Un bébé était dans cette état là en sortant ? Une chose repugnante comme celle-ci serait peut être un jour un soldat ou un Duc ? Telle les chaînes d'un prisonnier condamné à regarder l'ombre d'un feu sur le mur d'une caverne tombant miraculeusement, le voile se leva dans l'esprit du jeune Malemort, liberant des questions et des morceaux de verités fausse qui tombaient en petit morceaux. Malheureusement, l'horreur devant lui, les cris qui l'entouraient ne le mettait pas dans de bonnes dispositions pour reflechir, pas plus que la situation ne s'y pretait. Obeissant à ce que lui avait dit la Vicomtesse au départ, orsqu'elle avait un ton plus ou moins normal, il entreprit de se saisir de la tête de l'enfant avant d'en retiré ses mains precipitement.

Ah mais beurk !

Le jeune Malemort prit une grande inspiration et se dit pour lui même:

Saint Nicolaïde, pitié aide moi en ces dures heures, même si je suis à peu pres certain que jamais tu n'as connu pareil chose tu pourras m'aider. Prends aussi Saint Lescure avec toi, et Saint Lodovicus, et Saint Jehan aussi, ils doivent en connaître autant que moi, mais ils m'aideront, et pis Jehan me doit bien ça, je suis héraut.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.


Et tout en recitant le credo, il prit son courage à deux mains, ou plutôt la tête du bébé, et entreprit, comme le lui avait dit la Vicomtesse, d'y tourner, pour que les épaules passent. Delicatement donc, et sans prêter attention au sang qu'il y avait un peu partout. Il essaya d'accompagner le mouvement, d'influer un peu sur son cours pour que les épaules puissent passer sans tordre le coup au petit Crocy qui sortait. Saint Nicolaïde, Saint Nicolaïde, j't'attend éspece de viele baderne, viens m'aider plutôt que de torturer des incroyant sur la lune. Je suis sur que c'est plaisant comme activitée, mais là en l'occurence, un enfant du Tres-Haut est en grand besoin, pitié ! Pitié !
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Merci Lady-K pour ces si belles K-Ban (aussi classe qu'une Rolls Phantom)
Rhân
Où aller?
La question fut vite rêglé quand le vicomte entendit dans les couloirs de l'hôtel Saint-Paul des cris qui traversaient les murs à en briser les verres. Si c'était sa femme, il devait la rejoindre au plus vite parce que ce n'était guère normal tout ces cris ; il n'avait pas souvenir de tels hurlements à la naissance d'Eilinn. Ce ne pouvait être donc que grave et le cœur battant à 200 à l'heure et inquiet comme jamais au sujet de sa femme, il courut en direction des cris, dégainant par réflexe son épée comme s'il devait aller sauver une princesse (forcément dragonne) qu'on enlevait à l'instant. Et même si ce n'était pas sa femme au fond, il devait quand même se passer quelque chose pour que quelqu'un crie ainsi, et il était de son devoir de secourir les femmes en détresse.

Les cris redoublants d'intensité et revenant sans cesse comme si on égorgeait un goret le faisait trembler d'inquiétude ou plutôt de peur panique qu'il puisse lui arriver quoique ce soit qui puisse la faire crier ainsi. Allait-elle...? Il refusait de penser que l'issue de l'opération lui soit fatale mais l'idée revenait, insidieuse à chaque fois qu'il la chassait. Justine le suivait-il? Il n'en savait rien et n'en avait cure, son seul soucis étant de courir le plus vite possible pour arriver auprès d'elle.

Enfin il arriva devant la porte au moment où la champenoise jurait sur les hommes qui ne pondait pas de marmots. Il reconnut sa voix et fut un peu rassuré de l'entendre. Au moins elle était là, même si surement pas en très bon état. Elle était encore assez bien pour réfléchir un peu... enfin réfléchir.. c'était quand même n'importe quoi et la première pensée d' l'orléanais fut de lui dire en réponse télépathique qu'il lui en ferait volontiers encore un ou deux, surtout si ce n'était pas un garçon là. Il lui promettrait tout ce qu'elle voudrait, mais elle lui en fera d'autres. Et puis de toute façon à part le refuser dans sa couche, ce qu'il n'accepterai jamais, elle n'avait aucun moyen d'aller contre la nature.
Ces pensées là furent furtives et laissèrent rapidement à nouveau place aux réflexes activés en cas d'urgence comme celui-ci. L'orléanais avait en effet toujours son épée en main et devant la porte d'où semblait venir la voix de la vicomtesse, il ne s'attarda même pas pour regarder si la porte était fermé ou non mais fonça dessus comme pour la défoncer. Celle-ci cédant sans résistances du fait de son ouverture peu normale par le Malemort, il se retrouva déboulant à toute vitesse emporté par son élan, épée à la main dans la chambre de
Saint-Jean en criant :

Tiens bon ! J'arrive! Ne la touchez pas!
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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
--L_archange_saint_michel
Un rayon de lumière se fit intense dans la pièce, on le protagoniste comme touché par la grâce du Très Haut purent entendre les musiques célestes. Dans cette lumière intense, on pu apercevoir les traits d'un ange



La lumière intense se fit plus faible et une voix forte se fit entendre.

Barahir de Malemort pauvre pêcheur j'ai entendu ton appel ! Je suis celui que l'on appel L'archange Saint Michel, chef absolu de la milice céleste. Oui ce n'est pas le mieux pour un accouchement mais Saint Nicolaïde n'était pas disponible, je crois qu'il est sur un cas d'exorcisme en Artois. Bref revenons à nos moutons enfin à notre dragon.

Le très Haut a entendu ton appel et m'a conduis jusqu'à toi afin que la grâce divine efface tes péchés et que cet enfant à venir ne soit pas marqué dès sa naissance par le sceau du malveillant.
Assiste cette femme de ton mieux le Très Haut fera le reste.
Barahir_de_malemort
Le bébé sortait gentiment, la Vicomtesse geulait comme une truie qu'on égorge, le jeune Malemort, plein de conviction recitait le credo en s'empechant de vomir sur le ventre de l'irlandaise le petit dejeuner qu'il n'avait pas prit, degouté par... Ca serait trop long à decrire. Quand soudain tout s'arreta. Le jeune Malemort n'entendit plus qu'une musique d'enfer, aux guitares electriques affutés, à la basse claquante et sonnante et à la voix forte (oui, au début j'avais penser mettre comme musique divine un truc genre musique d'ascenseur, mais en fait une vrai musique divine c'est For Whom The Bells Tolls. Le jeune Malemort n'en a pas conscience, mais il le sait. Il ne sentit plus les fluides poisseux sur ses mains, et, à l'instar de Dale Copper quand il voyait le Géant (sauf que dans son cas, tout était devenu blanc et pas noir). Un envoyé céléste ! Un... Archange ? Il ecouta la tirade de Saint Michel et commença, sur le ton malmortien qui le caracterisait:

Haaaaan l'arnaque ! Saint Michel... Même pas Gabriel que j'ai le plus prié... Pis sympa quoi, genre moi je marque les mômes du sceau du malveillant...

Mais soudain, il se rappela à qui il s'addressait. Saint Michel quoi, à qui était-il apparu ? Kreuz ? Lorgol ? Alsbo ? Surement que quelques grand capitaines des armées du Tres-Haut, un club trié sur le volet pour lequel, lui le jeune Malemort, rôdomont, vantard et assassin à ses heures perdus venait d'entrer. Quand même quoi... Et puis, c'était là le signe que le Tres-Haut ne l'avait pas abandonné. Il baissa les yeux, se signa d'une main en prenant sa croix de baptême de l'autre.

Merci, merci Tres-Haut, merci Saint Michel, je m'executerai.

Et là, tout redevint sombre, bruyant, poisseux. Le jeune Malemort, tenant l'enfant, desormais en bonne position pour sortir, était concentré dans sa mission divine, prêt à l'accomplir avec brio et ne fut ditrait que par un cri différent de celui auquel il commencait à avoir l'habitude. Il regarda par dessus son épaule pour voir Rhan, épée au poing qui venait d'entrer dans la piéce. Il soupira et reporta son attention sur l'enfant.
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Ylalang
Le problème d'un accouchement, c'est que vous passez votre temps à vous demander quand est-ce que ça va se terminer pour enfin souffler un peu. Puis vous poussez aussi. Ylalang commençait vraiment à fatiguer, et dire qu'il faudrait enquiller sur une journée complète après à bosser dans la chapelle... ou pas... Et si elle demandait des vacances à Montjoye ? Bon, faudrait trouver une raison valable, mais un accouchement ça passait... puis elle était pas une de ces gueuses des champs qui se remettaient au turbin après avoir sorti le môme dans un buisson.
Un congé maternité qu'elle appelerait ça, ça sonnait bien tiens...
Mais revenons à nos contractions, qui empècherent le maréchal de voir Barahir en pleine communion spirituelle avec St Michel, qui cette fois-ci s'occupait de terrasser une dragonne en train d'accoucher.

Une nouvelle contraction, et elle sentit les épaules passer, tandis que le futur père pointait enfin le bout de son nez après avoir fracassé la porte.


PAS TROP TÔT !


Le corps du nourrisson glissa hors de son corps dans les derniers efforts de la vicomtesse. Pourvu que Justine se pointe bientôt histoire de terminer le travail. Elle poussa un soupir, attendant le cri du nourrisson.
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Barahir_de_malemort
Enfin il sortit, un petit être tout rougeâtre, tout gluant. Le jeune Malemort, au bord du lit le tenait dans ses mains, en dessous des bras, juste un peu au dessus du lit. Un lien le retenait encore à sa mére, par le milieu du bidon, decidement, elle voulait pas le quitter malgré tout le foin qu'elle avait fait celle là, gare à celui qui s'y attachait. N'écoutant que son instinct, car en chaque homme sommeillait un Bear Grylls, le jeune Malemort s'approcha du cordon en ouvrant la bouche et... Ah mais c'est degeulasse ! Oublions. Le jeune malemort donc, posa le jeune Crocy sur le lit en sortant son couteau d'une main experte, le contacte avec le manche lui rappela qu'il aurait mieux fait de l'utiliser pour ouvrir la porte, plutôt que son poinçon qu'il avait tordu, il fit un genre de boucle et passa son couteau dedans pour couper le cordon, il rangea ensuite son couteau, reprit le bébé et le posa sur la poitrine de sa mére, là encore mû par l'instinct.

Il regarda alors autour de lui, voyant le Vicomte en arme et derriere lui la tapisserie de l'adoubement à l'Hopîtal. Il se dirigea vers celle-ci, ecarta les bras et tira fort dessus une premiere fois, puis une seconde et enfin une troisiéme. Un large pan vint avec lui cette fois là, fragilisé qu'elle était par l'âge, la moisissure et l'inutilisation. Le jeune Malemort prit alors la peine de jauger de la douceur du tissu, puis se resigna, il était trop grossier et trop réche pour pouvoir couvrir l'enfant sans blesser sa peau si douce, il s'essuya les mains dans la tapisserie avant de la laisser choir, pis s'en retourna vers le lit en defaisant l'agrafe de sa cape. Une cape de voyage, solide, increvable et noir, en apparence en laine elle aussi réche et grossiére, mais dont l'interieur était de zebeline, douce et chaude. Il avait honte de l'avouer le jeune Malemort, lui qui preferait ses bottes elimés aux belles poulaines, qui preferait la solidité à la légéreté des tissus, il avait honte d'avouer qu'avec l'écot d'Aubiat et de Ligney à l'occasion, il se faisait quand même faire des beaux vetements, un travers herité de son tonton Nico ça. Il ôta la cape, et du coté de la zebeline en couvrit la mére et l'enfant. Il traca ensuite une croix sur le front du nouveau-né, puis respectueusement, recula jusqu'à en heurter le Vicomte à qui il s'addressa:


Mes felicitations pour votre heritier.
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Merci Lady-K pour ces si belles K-Ban (aussi classe qu'une Rolls Phantom)
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