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[IG/RP]Yep! Vilains et Libertad, Unis et Insoumis !

Falco.
Bergerac- Temps frais

On serre les rangs, completez les Lances , mais n'effrayons pas les cul terreux du coin.

Ils sont arrivé à cheval et dans une synchronisation épatante devant les murs de Bergerac. Escouades variées ne formant plus qu'une colonne faussement relachée.
La ville est belle, gardée par trois fois rien et un grand parchemin.
Loi Martiale..Lances dissoutes..Laisser passer..Roy...Patati, patata.

Les miliciens ont la sagesse de ne pas empêcher l'entrée, confiant en leur hierarchie pour accomplir un travail délicat.
Tenter de convaincre une troupe en armes qu'elle doit ranger ses chevaux et ses épées sinon elle aura à faire avec un terrible procés.Bouh! Tremblez mortels!

Chose qui indiffére le Fossoyeur.
Les parchemins n'ont jamais empêché des gens de guerre d'avancer.
Une armée, oui.
Mais Bergerac est aussi fortifiée que des latrines de couvent.
Ce qui l'arrange. Faire le coup de feu à peine entré en ce pays aurait été une perte de temps facheuse.

Les passants peuvent regarder ce défilé de brics et brocs en armures déparaillées qui a fiére allure.
Un défilé qui espére bien se trouver une auberge, du foin et des repas chauds.
Perigord devra s'habituer aux gens d'armes, la venue du Roy va en faire venir des charettées entiéres.

Général Zouz! Envahissez la meilleure Taverne de la cité.Mais éffarouchez pas les indigé..Gens du pays. Payons s'il le faut.
Hum..

Du haut de son palefroi aussi osseux que lui, il se tourne vers les badauds.

Alertez votre Maire, un Conseiller Ducal, n'importe quoi..Dites leurs que Falco de Cartel désire voir une trogne ayant quelque autorité dans ce..Village.

Le seul espace leur permettant de descendre de selle sans écraser n'importe quoi ou qui se révéle vite être la place de l'Hotel de Ville.

Qu'ils soient perçus comme alliés ou plus vraisemblablement ennemis par les gueux lui importe peu. Mais il gage que leur Duc voudra le savoir. Lui.
Plus les cris des paysans seront perçants, plus un émissaire Ducal viendra vite.
Alors que les armures cliquétent, les chevaux s'ébrouent de la chevauchée, il regarde le ciel avant de sourire.


Hum..Zouz! En fait ne paye pas..Mais si tu croises un élu, raméne le , par le col s'il le faut.




Postage en gargote ne signifie pas dans un vide géographique. RP ouvert à tous, dans la cohérence du lieu et de la localisation de votre personnage.
Bienvenus!

_________________
Fossoyeur,Fait le Bien avec beaucoup de Mal
--Delateur
Une missive donnée en mains propres puis passant de mains en mains.
Voici bonne nouvelle pour expliquer le retard d'une des Lances.

Le gros de la troupe avait vu une armée, ou plutôt un type en arme tout seul barrant la route.
Banniére floue dans le jour naissant.
En tout cas cible trop insignifiante pour mériter une perte de temps.

Il faut croire que l'escouade emmenée par le Spadassin de Cartel en a jugé autrement.
Et il a eu raison le bougre.
Voila qui donnera le ton au Perigord.
On n'arrête des gascons ni avec la plume, ni avec un oriflamme.
Ceci devrait donner du sel si le Duc se décide à envoyer un émissaire.

Citation:
Avons été repoussés sans dégats à Marmande sur le chemin de Bergerac, apres un choc de nuit avec une armée.
Liam lui, a été rapatrié à Labrit, indisponible et blessé pour 5 jours.

Pertes ennemies:

A vue d'etendard et de galons il semblerait que le capitaine du PA a été grievement blessé dans l'echauffourée.
Armée Perigourdine détruite.

On reprend la route.

C.


La musique change sur la place de Bergerac. Pas martiale ni sanguinaire. Elle est juste amusée et efficace.
Zouz83
Zouz avait attendu Cartel près de la lisière avant de rentré en ville. Certains de leurs compagnons manquèrent à l'appel lorsque il vue débarquer Falco. Mais la belle rousse faisait partie du lot d'arrivé a bon port ce qui le rassura.

Heureux de les voir tous en vie et bien portant il serra tout le monde dans ses bras sans trop s'attarder car ils avaient gros a joué dans une ville dont il ne connaissait encore que le nom: Bergerac. Une jolie cité, l'air vivante même très tôt le matin, a leur arrivé déjà ils entendait des bruits d'une ville qui bouge.

Zouz entra alors avec les troupes dans la ville par la grande porte. Falco avait l'air tout heureux en voyant le monde qu'il y avait dans cette ville. Sûrement déjà entrain de mesuré les gens a vue de nez et de calculé le nombre de planche de bois dont il aura besoin pour enterrer tout la populas. Cet pensé répugna un peut le Zouz qui n'avais pas trop l'habitude de cotoyer les morts.

Falco. interpella Zouz:


Général Zouz! Envahissez la meilleure Taverne de la cité.Mais éffarouchez pas les indigé..Gens du pays. Payons s'il le faut.

Petit sourire en coin des lèvres quand Falco lui demande de faire ce qu'il sait faire de mieux: envahir les tavernes! mais pas le temps de lui répondre que déjà ce dernier interpelle un gueux qui passait par la.

Alertez votre Maire, un Conseiller Ducal, n'importe quoi..Dites leurs que Falco de Cartel désire voir une trogne ayant quelque autorité dans ce..Village.

Zouz près à allé accomplir son devoir de bon général de boisson commença a partir vers la première taverne en vue. Quand Falco lui dit:

Hum..Zouz! En fait ne paye pas..Mais si tu croises un élu, raméne le , par le col s'il le faut.

D'accord Falco pas de soucis je vais voir ce que je trouve. A plus tard en taverne. Tu va chercher du bois? enfin des planches? Paraît qui aurait un général qui soit tombé d'après ce que mes oreilles ont entendu jusqu'ici dans le village. On va sûrement pas l'enterrer tout de suite mais si on attend un peut... qui sait

sur ses paroles Zouz s'engouffra dans la taverne et alla sympathisé avec les demoiseaux et demoiselles présente en ses lieux.
Seamus
Seamus avait laissé Cabotine gambader hors de la ville

Il pénétra dans les murs et fit le tour des tavernes

Il entra enfin dans une taverne où il reconnu quelques visages familiers

Il sourit à l'assemblée

Commandeur, voici mon Seamus dit une voix de femme

Oups se dit-il, ça attaque d'entrée

Il s'inclina devant l'assemblée avant de prendre rapidement la parole

Tout d'abord, faisons les choses dans l'ordre, annonça t'il en offrant une tournée générale, un large sourire s'épanouissant sur son visage

Commandeur, dites seulement une parole et je vous suivrai... A part lui, il ajouta tant qu'elle me parait sensée bien entendu ^^
Ou sinon, conservez d'aussi belles femmes à vos côtés et je les... enfin, vous suivrai jusqu'au bout du monde

Il fit un clin d'œil à une damoiselle et sourit à une jeune femme
Simone_de_beauvoir
Tagada, tagada, voilà les deux folles…

À la suite d’un canasson décharné, les cheveux bruns et roux s’entremêlent au gré du galop sautillant d’une jument qui n’en peut mais.


Bergerac, nous voilà ! Nous venons en paix, youhouuu !

Grisée par la vitesse du vent qui lui cingle le visage, Simone délire complètement. Devant elle Bergerac approche, offerte et tentatrice, d’apparence si vulnérable. Les chevaux s’arrêtent devant la mairie, les donzelles mettent pied à terre et se dirigent sagement vers la taverne la plus proche, où leur Commandeur bien-aimé officie déjà. Étrangement, la moitié des Bergeracoises sont déjà sous le charme et tentent de le lui prouver à grand renfort de cordes et de coups de latte dans la tronche.

Salut à toi, Commandeur ! Ne te dérange pas pour moi, je m’en voudrais d’interrompre pareille séance de séduction. Lut m’écuyère, interprète et infirmière… Le voyage a été bon ?

La taverne est étrangement peuplée, les dialectes incompréhensibles, les chuchotements intempestifs. Elle sent poindre l’agacement. Lance quelques réflexions bien senties, se fait offrir quelques tournées en guise d’excuses. Commence déjà à s’ennuyer. Échanges de regards avec la rouquine. Langueur. Besoin d’action.

Des inflexions familières lui parviennent aux oreilles. Un accent irlandais. Elle tourne la tête.


Commandeur, je vous présente mon Seamus d’ami, que j’ai recruté…

La fin de la phrase se perd dans le brouhaha ambiant et les entrechocs des chopines. L’Irlandais fait déjà son joli cœur. Il fait la paire avec le Commandeur, auquel il débite des énormités.

Commandeur, dites seulement une parole et je vous suivrai...

Elle hausse un sourcil moqueur. Ou l’affirmation est ironique, ou le Seamus a déjà un sérieux coup dans l’aile. Le goulot d’une flasque de wiskey dépassant allégrement de sa besace fait pencher la balance en faveur de la deuxième hypothèse.

Ooh… Du wiskey… C’est pour moi ?

Et les cils de papilloter. Il se montre d’abord possessif et peu prêteur, mais elle s’avère une négociatrice intraitable lorsqu’il s’agit de wiskey. Une miche emporte la partie.

Les discussions se font techniques et stratégiques. Ennuyée, un peu ivre, elle s’en détourne malheureusement. Sa maladresse déclenche une dispute. Furieuse contre elle-même, elle dément avec mauvaise foi les reproches qui lui sont fait. Les injures fusent, les échanges se font cinglants. Les esprits échauffés par l’alcool finissent par s’apaiser de la même façon et les conversations reprennent.

Simone les écoute d’une oreille distraite, enchaînant les chopes d’alcool local jusqu’à ce que sa vision se brouille légèrement. Ses sensations sont quelque peu cotonneuses. Un vague sourire aux lèvres, elle accueille tout nouvel arrivant par un joyeux
Fuyez, pauvre fou, que chacun déclame en chœur.

Est formée une nouvelle recrue. Prometteuse. La soif de vengeance est un bon moteur.

Dans un coin Zophia rêvasse tristement. Elle s’en approche, lui tire affectueusement les cheveux.


T’penses à quoi ? Besoin d’action, pas vrai ? Ça viendra, t’inquiète. Et… Ne pense pas trop. Ça fait bien du mal, parfois.


Les sourcils se froncent au dessus des mirettes grises qui se plongent dans celles de Zophia. Faut pas y toucher, à la roussotte…
_________________
Dnartreb
[AVENTURE PERIGOURDINE]

Quand Reb vint au village de Bergerac, la ville semblait sans dessus dessous. La veille encore, il était à Sarlat où des rumeurs couraient sur éventeulle attaque de brigands.
Depuis tant de temps passé sur les chemins, Reb avait noué moult amitié mais n'avais pu trouver repos, comptant autant de village en sont actif que de femmes en son fort passif.
La vie des villages lui semblait insipide et les gens attachés à leur roture, ne pouvant vivre aventure le rendait cynique.

Ce fut par simple croisement de chemins que Reb prit autre philosophie de vie. Il avait contact en Gascogne et savait qu'il pouvait mener aventure sans remettre à lendemain ses nouvelles attentes.
Les champs étaient en friches et ce fut par monts et par vaux qu'il prit chemin, oubliant passé imparfait et laissant présent récent à mauvais temps.

Ce fut sans peine que Reb trouva le campement de Falco et de zouz.

Je viens saluer la Gascogne qui prend quartier en Périgord !

Me voici parmi vous...Je viens à vous pour offrir mes compétences.


Reb salua en portant petit sourire non dissimulé

Je suis accompagné mais je ne sais quand mes compagnons de route seront réveillés.

L'on m'a dit que Falco offrait nouvelle vie en Périgord? Le vin y serait-il meilleur?


Reb posa sa besace près d'une souche puis traversa le campement.
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Zophia
Bergerac, nous voilà ! Nous venons en paix, youhouuu !

La rouquine éclata d'un rire joyeux, en écoutant le crie de son amie Simone, cheveux au vent, joues rosies, les deux jeunes filles arrivaient enfin aux portes de la ville.

Le galop c'était passé sans équivoque, elles avaient quittées la Gascogne d'un commun désir de folie évidente. La rouquine était partie le coeur unpeu mêler, un dernier regard, un coeur qui bat unpeu plus fort, une envie de voir si ce n'était qu'un songe, un doute, ses ami(es) face à elle, ceux là à qui elle tenait par dessus tout, sa promesse à son ami de toujours Zouz, sa parole donnée à un escogriffe, elle ne reculerait pas, elle fonça à toute vitesse sans même se retournée, son emmerderesse derriere elle sur le même canasson, les deux jeunes filles filaient vers Bergerac.

Ils étaient tous arrivés dans une coordination surprenante et admirable, les jeunes filles sauta en bas de selles pour enfin mettre pied au sol. Zophia releva sa longue tignasse flamboyante au couleur de feu, et se fit d'un geste machinal une queue de cheval, regarda Simone d'un air complice de la fille qui a soif et pointa du nez la première taverne.

Ces yeux s'écarquillèrent d'un air moqueur, quand elle apperçu un Zouz fortement demandé, elle ricana amusée par un tel succès.La rouquine se fait discrète l’air de rien et observe les gens de la taverne, se commande à boire et plonge ses lèvres dans la mousse généreuse, d'un geste machinal du revers de la manche efface toute trace de mousse sur les lèvres.

La rouquine, assise sagement se perd dans le brouhaha des discussions. Une pensée vers Dax, un songe? Achille? Son regard se fait plus triste et sa fidèle amie attentive lui tire une mêche en la taquinant.



T’penses à quoi ? Besoin d’action, pas vrai ? Ça viendra, t’inquiète. Et… Ne pense pas trop. Ça fait bien du mal, parfois.



La rousse plonge son regard dans celui de son amie Simone puis lui sourit, dans ses yeux brillent une folle envie d'aventure, peu importe où cela la plongerait la rouquine n'avait qu'un seul but, restée près de Falco et ses ami(es) les dés étaient lancés et Zophia suivrait les siens au bout du monde s'il le fallait.

Dernier regard vers celle qui semble toujours être là pour elle, Zophia relève la tête, et crie avec les siens la mine enjouée de celle qui a besoin d'action..


Fuyez, pauvre fou
_________________


Vole..vole petit papillon bleu et surtout ne t'arrete jamais..
Falkee_de_moustiers
L’homme entra d’un pas lourd dans la taverne, un géant de deux bon mètres, d’un pas qui fait trembler les tables et les chopines s’approche des troubadours.
Sont regard est froid, ces yeux bleux scrutent les marauds déguisés en sorte d’amuseurs publics militarisé, mais ce dernier n’est pas dupe !
Sa main se tient sur la garde de son épée Galatée, ses pieds sont bien encrés dans le sol.
Il préfère tranché et aprés discuter, ca mais les choses à plat au moins.

D’une voie sourde, l’octave apparait et fait taire :


Gna gna gna gna gna

Mais qu’est ce qu’elle raconte la vielle dame qui vous accompagne ?


Citation:
Le gros de la troupe avait vu une armée, ou plutôt un type en arme tout seul barrant la route.
Banniére floue dans le jour naissant.
En tout cas cible trop insignifiante pour mériter une perte de temps.


Le type bousculé à l'entrée c'est le capitaine, mais ne vous inquiétez pas il saura vous retrouvez ! Il n’a aucun sens de l’humour mais par contre beaucoup d’amis sur qui compter.
Eilith
Taverne de Bergerac

Elle a mal à la tête.
Sitôt arrivée dans la journée, elle s'était rendue directement dans la taverne, dans laquelle elle avait retrouvé Zouz. A son grand regret, d'ailleurs, il s'amusait à noyer sous la bière les personnes qui passaient par là.
Et pendant la soirée, une dame qu'elle avait confondu avec un messire se disputait avec une personne légèrement folle sur les bords, qui se prenait pour un vampire mi-chien mi-chat, avec une canine. Sont bizarres dans cette ville, faudrait vraiment que l'Eglise y soit plus présente.

Et là, la taverne est emplie des cris de Simone, Zouz, dame Gigi et des autres, sous prétexte que l'un d'entre eux a fait ses courses après avoir pris les armes. La jeune fille a bien essayé de défendre la personne en question, mais elle s'était récoltée un coup de pied. Puis en plus faut esquiver les noyaux d'olive que Gigi crache sur Staron... Enfin, cela commence à se tasser, et ils peuvent accueillir tout nouvel arrivant comme il se doit :
"Fuyez, pauvre fou". Elle retrouvait l'ambiance qui lui avait tant manquée et cela lui faisait du bien, vraiment.

Mais ça n'enlève pas ce fichu mal de crâne, et ce n'est pas Falco et Dnartreb qui discutent avec une Bergeracoise des effets néfastes de la gens féminine sur eux que cela va se calmer.

Un géant arrive dans la taverne, imposant, et fait taire l'assemblée en quelques phrases. Sa voix grave raisonne dans les tympans d'Eilith, l'abrutissant un peu plus.

Gna gna gna gna gna

Mais qu’est ce qu’elle raconte la vielle dame qui vous accompagne ?


Elle fronce un peu les sourcils, croyant avoir entendu qu'une vielle était un instrument de musique. C'est peut-être une grave insulte ? Il faudra qu'elle pense à la réutiliser, pour voir si c'est le cas.

Le type bousculé à l'entrée c'est le capitaine, mais ne vous inquiétez pas il saura vous retrouvez ! Il n’a aucun sens de l’humour mais par contre beaucoup d’amis sur qui compter.

La jeune fille lève les yeux de sa tisane pour regarder le nouvel arrivant. Après les moutons et les porcs croisés dans de nombreuses villes, il fallait qu'ils tombent sur un boeuf. Génial. Bienvenue à Bergerac.
Bon, si l'inconnu arrive avec ses gros sabots en faisant son impoli, faut bien que quelqu'un lui fasse se présenter, hein ?

Messire, vous avez l'air de bien le connaître, le capitaine. Vous êtes un personnage important et tout ? C'est que nous on doit amener à messire Falco une personne avec de l'autorité, donc ça nous arrangerait que vous en soyez, on aurait plus à chercher.

Et peut-être qu'avec un peu de chance il va baisser la voix et arrêter de se prendre pour une terreur, le boeuf. Peut-être.

_________________
Eilith, petit engoulevent,
Chantonne parfois dans sa bulle,
Accompagnée des tintements
De cloches d'une campanule.
Cesaire_h
C'est pas qu'il en a jugé autrement c'est qu'il a pas eu trop le choix. L'armée s'est posée sur le chemin, leur coupant brutalement la route de nuit. Ils chevauchaient avec tant d'elan que l'eviter fut impossible...Vu le carnage il a fallu rebrousser chemin. Il peut rien en dire d'autre.
Avec un jour de retard ils arrivent donc à Bergerac, Césaire a perdu une recrue nouvelle. Le type se rendant compte si ça se trouve que voyager pouvait être autrement dangereux que de faire le mariole en taverne. Il s'est carapaté vers Bazas. Pas une grosse perte. Liam les rejoindra quand à lui.

Fier équipage plein de poussière, les montures ecumantes, les voici,un spadassin et une fourmi. Lui ayant fait le tour d'une multitude d'etendards, des remparts pleins et de l'activité impressionante qui regne dans la ville. Au loin une sorte de haie d'honneur qu'il remarque avec une tranquille sérénité...On attendait à l'evidence un tres gros et riche cortège qui soulevait pour le moment une epaisse poussière aux abords des portes de la ville.

Il jette un oeil en coin à la fourmi qui l'accompagne, avec tout ça, pas même eu le temps de se rouler dans une clairière. Esperant qu'elle est pas du genre à courir vers l'attroupement en hurlant des insultes aux nobliots du coin. Chassant vite cette idée, nope, elle sait se tenir la fourmi. Si elle n'est pas preteuse il la voit mal en haranguère braillarde. Il démonte devant une taverne, avec aux entrailles une soif féroce, une faim tenace. Pas de vengeance. Mais d'une bonne bière locale et d'un repas solide tout simplement.


On va s'en jeter une la fourmi ?

Otant le haume et replaçant à l'automatique le couvre chef, deux mains gantées à taille fine l'aident à quitter la selle.
Il est armé comme lorsqu'on a été chargé par une armée sans sommation, Cartel de pied en cape, peinard comme toujours, sans provocation inutile.
Prudent et attentif, le bras sûr guidant sa partenaire et lui glissant.


Tu fais des progrès...T'arrive même à plus te perdre en route.

Un sourire en coin, fourbu du voyage mais c'est un détail, avec la hâte de retrouver le Cartel de tête. Depuis le temps. Ces dernières semaines entre deux retraites, le césaire a visité du pays, bien décidé à décrocher une bourse d'étude.

T'as emporté ta belle robe à fanfreluches j'espere...

Ils entrent dans la gargotte animée, bruyante d'activité, retrouvant une ambiance familière. Qu'il espere du ton des gens d'armes soudés. Chopant un gamin à l'air déluré, il lui glisse un parchemin, un écu et quelques consignes. Le marmot detalle dans la ville effectuer sa course en quête d'un grand escrogriffe portant blason reptilien et fleuri. Pas d'erreur possible.


Citation:
Sommes là. Moins un, le Riez a été atteint d'une colique subite. Martiale a été plus accueillante que la veille. Lance dissoute et en attente devant une bonne chope.

C.

_________________
Falco.
Grande Place de Bergerac.

Hum? Pars pas l'môme..Tu diras en réponse à mon Spadassin de rejoindre en armes cette place.

Une mince journée, une nuit calme. Il a renoncé temporairement à avoir devant lui un responsable du Duché.
Leur Comte a démissionné juste à l'arrivée royale, leur Capitaine est aux fraises, le reste à l'avenant.
Une soirée à regarder ces couillons tendre des fleurs au travers des rues et se faufiler d'attractions en attractions.
Perigord s'écroule et ce peuple avec obstination s'amusera jusqu'à ce que les flammes les engloutissent sans doute.
Grace à l'élimination de l'armée du Capitaine, lances et renforts dispersés ont pu gagner la cité, ce qui est excellente nouvelle.

Sur la grande place les chevaux sont sellés et gardés, ils occupent une des tavernes les plus grosse de la ville.
Cela devrait encore simplifier la tâche d'un eventuel délegué Comtal pour les trouver.

Mais alors qu'il va pour manger un morceau, se frictionner la chauvitude et verifier le degré d'alcoolisation de la troupe un tintamarre dans la rue principale le stoppe net.
De l'étendart royal! Du canasson carapaçonné! De la créme de palais qui s'améne!L'avant Garde de ce bon vieux Levan!

Dérapage et glissades sur le pavé, entrée en désordre de haillons multicolores dans la Taverne de la Grande Déesse.

Aux Armes! En selle Cornedieu! Général Zouz forme une troupe avec les plus costauds! Les autres..Allons expliquer au Maire qu'on ne fait pas poireauter des Gascons sans conséquences!
Hop, hop!

C'est vrai à la fin! Que leur Conseil Comtal soit en ruine, d'accord..Mais de la à ignorer une délégation du duché de Gascogne venue exprés pour son Altesse, ça frise le Casus Belli.
Sitôt dit, sitôt fait.
Le Fossoyeur ressort, en mode corbeau qui a vu un lapin à l'agonie, droit vers l'Hotel de ville.
Le temps est compté.

Pour donner le rythme de l'ire gasconne il empoigne une ptite vieille qui empêche de bien voir les géraniums decorant l'édifice.
On croirait pas à le voir si famélique le Cartel, mais l'aieule decolle pour rater misérablement la porte principale.
Il est un peu rouillé au Lancer de vieux, faut croire.

Si tu ne viens pas au Gascon, le Gascon viendra à toi!
_________________
Fossoyeur,Fait le Bien avec beaucoup de Mal
Denna.
La route avait été calme, elle devait le rejoindre. Un retour plus rapide qu'elle ne l'aurait cru. Arrivant sur la grand place, l'ambiance avait changé quelque peu. En une semaine elle ne reconnaissait plus Bergerac. Se faufilant entre cavaliers et montures elle se mit à le chercher du regard.

Idiote qu'elle était ... pourquoi le chercher au milieu des fantassins alors qu'elle était certaine de le trouver devant une bonne pinte.

S'éloignant des bruits de ferraille qui claquent, de l'odeur des équidés fatigués, de celle des hommes et des femmes heureux de leur arrivés en terre étrangère, elle pénétra dans la première taverne venue.

Le gamin était là ... comme promis. Il avait changé depuis le temps qu'elle ne l'avait pas vu ... mais il était resté le même malgré tout.
Eilith
De la Taverne à la Mairie

Elle est en train d'attendre la réponse du géant aux yeux bleus, quand un ouragan en haillons débarque dans la Taverne.

Aux Armes! En selle Cornedieu! Général Zouz forme une troupe avec les plus costauds! Les autres..Allons expliquer au Maire qu'on ne fait pas poireauter des Gascons sans conséquences!
Hop, hop!


Ah, ce n'était que Falco. Un Falco drôlement heureux, apparemment. Il venait de crier ses ordres avec jubilation, comme un gamin excité par la perspective d'un énorme gâteau (ou un jouet, ou tout autre cadeau qu'on promet aux enfants pour les tenir tranquilles).

Ils sortent tous de la taverne, et, tandis que Zouz va faire son armée, une petit poignée se dirige vers la mairie. Elle voit le Seigneur de Cartel attraper une petite vieille puis la lancer vers la mairie...pour rater sa cible, apparemment.
Eilith a beau chercher des personne âgées pas trop épaisses, elle n'en voit pas à sa portée. Bon, c'est vrai qu'en plus elle risque de ne pas avoir la force de les soulever. Elle va se contenter de faire un feu, ce sera moins compliqué. Enfin, elle croit que ce le sera.

La jeune fille s'approche des géraniums et essaye d'y mettre le feu. Premier essai. Zut, raté. Elle réessaye une seconde fois... Ah, un petit grand-père vient s'écraser juste sous son nez, éteignant les flammes naissantes. Elle se sent à deux doigts d'y renoncer, mais le refait une toute dernière fois. Enfin, le feu commence à prendre. Elle se penche pour souffler dessus, et voit des ombres qui commencent à se former au fur et à mesure qu'il augmente d'intensité. Satisfaite de son travail, elle retourne vite vers ses camarades.

Son mal de tête commençait enfin à partir, laissant place à un émerveillement croissant devant toute cette agitation.

_________________
Eilith, petit engoulevent,
Chantonne parfois dans sa bulle,
Accompagnée des tintements
De cloches d'une campanule.
Falkee_de_moustiers
Il regarde toujours la petite troupe de comédiens professionnels déguisés en soldatesque terrifiante :

Grrrrrrrrrrr ….rrrrrrrr ! ATTENDEZ ICI !!!, vous partirez quand on vous le dira![/b]

Ca fait froid dans le dos des méchants pareils ! Oulalala….

Puis comme tout bon soldat des Centaures, avant de commencer à massacrer n’importe quels ennemis se présente :


Je suis Falkee…….. Falkee de Moustiers..
Soldat éternel et dévoué des Centaures ! ne vous fiez pas à mon gabarit, moi aussi je sais tricoter de jolie chose…


Puis éclate d'un rire qui occupe tout l’espace.

Avec les tripes surtout des vilains que j’occis….. J’aime jouer un peu… c’est humain !…. Ils durent tellement peu….

Puis caressant Galatée son épée d’une main douce, rarement rencontrée.
La sensualité est troublante d’ailleurs, presque interdite.
L’épée frétille est commence à vibrer.
Qui attire le regard de la frêle roussotte, observatrice cette dernière n’en perd pas une miette.
Que penses t’elle d’ailleurs de ce rituel ?


Galatée fut forgée pendant 10 bonnes semaines de sa main d’un alliage fait de fer et de comète d’étoiles, il l’avait présentée aux autres épées de ses amis, pour que jamais elles ne se combattent et qu’elles se reconnaissent sur les champs de bataille. Elle avait la réputation de trancher l’ennemie d’une seule fois en deux.
Galatée était comme lui, les choses les plus courtes sont les moins longues et c’est pour ça qu’ils s’apprécient.


Patience Galatée tu trancheras ces têtes bientôt, je t’en fais la promesse….

Il est vrai que ce colosse dégage un rare charme, proche de celle du pur-sang que seules les jeunes filles et les femmes de certains âges et de certaines lignées apprécient vraiment.
Et son regard d’un bleu abyssal en avait fait déjà chavirer plus d’une….A leur dépend !

Rarement homme eu autant de lumière dans son visage, car l’honnêteté de caractère qui l’habitait faisait que de tout son être l’aura du chevalier rayonnée.
Il émanait de lui comme une sorte d’atmosphère de sérénité quand l’heure de mort s’approchait.
Ce dernier ne la craignait pas, il l’attendait chaque jour.
Les chevaliers vivent pour leur simple mort, rien d’autres ne préoccupent leur esprit, même pas damoiselles.

Il était hautement apprécié par ses supérieurs pour son dévouement et par les seigneurs du Comté pour son sens du mot juste.
Il aimait aussi en secret, et sans jamais l’avoir dit grande Dame du Périgord, qui lui ressemblait tant…


Enfin il parla

Bon… chez les Gascons la pourquoi pas « vielle dame » (insulte, oh non ! juste description de l’instrument moulinant des notes de musiques quelques peut dissonantes et inaudibles), et ses « disciples suiveurs » on peut être l’oreille des petits gouvernants et les appellent comme on appelle du petit personnel, mais ici, c’est plutôt différend.


Qu’est ce qui veut le vieil instrument, qu’on lui mette de l'huile dans les rouages ?

Je vous l’ai déjà dit, ne tirez pas trop rapidement grande gloire des événements au sujet de l’armée que vous croyez avoir démantelé.


Le Capitaine, n’a aucun sens de l’humour….Voila qui devrait vous mettre un peu sur le chemin de la raison.
On n'entre pas chez les gens en défonçant les portes sans risquer de se faire « truffer » !



Je vais voir si quelqu’un veut se déranger pour si peu de chose…..Mais ça m’étonnerait
Simone_de_beauvoir
Zophia sourit tandis que dans ses yeux restait ce trouble triste que Simone aurait voulu effacer. Elle savait sa rousse trop sensible, à un point qui la rendait vulnérable. Impressionnable, et incorrigiblement rêveuse, mais ne rêvassant pourtant pas à celui qui l’aurait tant souhaité. Suis-moi je te fuis… Simone secoua la tête. Elle-même avait fermé son cœur à ces folies qui ne l’amusaient plus. Mais elle craignait pour sa rousse, sororalement, presque maternellement quoiqu’elles aient le même âge. Son sourire confiant la rassure à peine.

Feu follette…

Une voix de basse l’interrompit. Un colosse traversait la taverne d’un pas à… décorner les bœufs ? Elle saisit sa chope sur la table avant qu’elle ne se renverse sous les vibrations du sol et des tables, puis prêta attention aux paroles du géant.

Gna gna gna gna gna

Cela s’annonçait bien.

Mais qu’est ce qu’elle raconte la vielle dame qui vous accompagne ?

La vielle ? La dame ? Un ivrogne, à coup sûr. Il n’y avait ici ni dame à la vielle ni vieille dame. D’ailleurs, engage-t-on une vieille dame dans une armée ? Non plus qu’un aveugle, dont la vielle est l’instrument traditionnel. Simone sentit comme un malentendu flotter dans l’air.

Le type bousculé à l'entrée c'est le capitaine, mais ne vous inquiétez pas il saura vous retrouvez ! Il n’a aucun sens de l’humour mais par contre beaucoup d’amis sur qui compter.

Elle se retourna vers la porte d’entrée. L’un d’entre eux aurait-il donc bousculé un autochtone qui s’était révélé être Capitaine ? Cela ne leur ressemblait guère, pourtant. Nous étions ici entre gens civilisés. Pour preuve la gentille écuyère qui, au lieu de l’ignorer ou de le frapper, lui demanda d’une voix douce s’il était quelqu’un d’important. Simone avec un ricanement abandonna le bovidé aux mains du moineau, certaine que celle-ci saurait s’en dépêtrer. Avec raison, puisqu’il reste d’abord sans réponse, cependant qu’un empailleur débraillé surgit en beuglant des ordres divers. La costaude se sent concernée et rejoint donc son Général, quoiqu’elle aurait aimé elle aussi aller saluer le maire. Elle les suit donc de loin pour profiter du spectacle.

Qui débute par un splendide lancer d’ancêtre devant la mairie. Simone ouvre des yeux émerveillés. Où cet échalas de Falco cachait-il pareille énergie ? Elle attendit avec impatience la riposte, très probablement sous forme de jeter de nourrisson, dont elle se régalait d’avance.

Quand le divertissement fut interrompu par le géant qui accourait en grelottant.


Brrrrrrrrrrr ….rrrrrrrr ! ATTENDEZ ICI !!!, vous partirez quand on vous le dira!

Partir ? Mais il n’en était pas question, à peine venaient-ils d’arriver.
L'inconnu se présenta enfin.


Je suis Falkee…….. Falkee de Moustiers..
Soldat éternel et dévoué des Centaures ! ne vous fiez pas à mon gabarit, moi aussi je sais tricoter de jolie chose…


Hm. Visiblement les Gascons avaient une réputation de tricoteurs. Fort bien, en tant qu'apatride elle ne se sentait pas visée, et s’avança vers lui en esquissant une révérence.


Simone de Beauvoir, ‘chantée.

Mais le mastodonte préférait caresser langoureusement son épée en murmurant des histoires de têtes et de tripes. Simone recula d’un pas en haussant les sourcils d’un air perplexe. L'homme enchaîna pour remettre la vielle sur le tapis. Puis sans transition se mit à déblatérer des menaces au sujet d’une armée. Simone se tourna vers Eilith, l’œil rieur.

On a démantelé une armée, nous ? Avec nos petits poings et nos manches à balais ? La classe. Dire qu’on ne s’en est même pas rendu compte. C’est fou, à croire que ce type est plus au courant de nos faits et gestes que nous-mêmes. J’ai dû m’endormir à un moment donné.

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