Fantess

(Angoulême nuit du 1 au 2 décembre)
Les combats ont fait rage toute la nuit.
Fantess s’était engagée dans la garde pour défendre sa ville et la vie heureuse qu’elle y menait. Elle n’avait pas imaginé que les combats à mener seraient si cruels. Au cours de la nuit elle avait vu ses amis tomber un par un sous les coups de l’ennemi.
L’ennemi : que cela voulait-il dire vraiment ? Ils se battaient tous pour ce qu’ils pensaient être juste, sous les ordres de chefs qui ne leur expliquaient pas tout.
Ces derniers jours Angoulême avait connu des heures bien sombres. Les rumeurs allaient bon train, beaucoup de gens quittaient la ville, une armée de Brigands (à ce qu’elle avait entendu) était aux portes de la ville.
Ce soir son major lui avait donné l’ordre de se battre contre «l’ennemi ». La nuit lui semblait interminable. Elle avait déjà reçu plusieurs coups violents qui l’avaient gravement blessée. Mais elle en avait donné aussi et cela lui laisserait des blessures plus profondes dans l’âme.
Elle était à bout de force. Un homme sur le visage duquel elle avait lu la rage et la haine lui avait porté un terrible coup d’épée à la jambe et l’avait laissée pour morte. Elle avait sombré dans l’inconscience quelques instants..peut être quelques minutes ou quelques heures même. Fantess ne savait plus. Le bruit des armes qui s’entrechoquent était toujours aussi impressionnant quand elle reprit connaissance.
Elle releva la tête et tenta de se relever. Cela lui demanda des efforts surhumains..mais elle se jura que tant que la vie coulait en ses veines elle ne se laisserait pas aller. Apres tout ce n’était pas sa première blessure de la nuit.
Alors qu’elle se traînait avec difficulté, elle aperçut au coin d’une rue Kabotine. La personne par qui tout ces malheurs étaient arrivés. Elle était entourée par deux femmes pleines d’agressivité. Fantess ne pouvait la laisser fuir.. pas après tout ce qu’elle avait fait endurer aux angoumoisins.
Elle attendit, cachée, quelques instants. Puis une opportunité inattendue se présenta. L’une des femmes s’est éloigne de kabotine pour aller attaquer un homme qu’elle ne reconnut pas dans cette pénombre.
Alors que la seconde avait détourné l’attention Fantess alla se planter devant elle.
Cette dernière lâcha Kabotine qui malgré son état trouva la force de lever son épée.
La haine envahit le visage de cette guerrière prête à mettre Fantess en pièces.
Pas fait tout ce chemin pour supporter que tu restes en travers du mien, minette ! Otes-toi de mon soleil où je t’envoie le rejoindre. T’es déjà blessée ma jolie, insiste pas où je t’achève sans sourciller !
Minette ??? Joli surnom de la part quelqu’un voulait la tuer. Fantess ne savait pas ce que cette femme voyait en elle mais cela ne lui dit rien qui vaille. Elle avait raison Fantess était déjà blessée et très mal en point. Mais hors de question d’abandonner maintenant. De toute façon elle se savait perdue…autant se battre jusqu’au bout.
Elle leva son épée tant bien que mal et se campa du mieux possible sur ses jambes.
Plutôt rejoindre ton « soleil » que de te laisser continuer ce carnage ma grande. Je n’ai plus grand chose a perdre de toute façon. Mais tant qu’a perdre mon sang autant que ce soit pour arroser ton cadavre…
Fantess ne se reconnaissait pas. Cette bataille avait réveille ses instincts les plus primaires……mais la rage la tenait et elle ne supportait pas le regard carnassier de cette sauvage.
Les combats ont fait rage toute la nuit.
Fantess s’était engagée dans la garde pour défendre sa ville et la vie heureuse qu’elle y menait. Elle n’avait pas imaginé que les combats à mener seraient si cruels. Au cours de la nuit elle avait vu ses amis tomber un par un sous les coups de l’ennemi.
L’ennemi : que cela voulait-il dire vraiment ? Ils se battaient tous pour ce qu’ils pensaient être juste, sous les ordres de chefs qui ne leur expliquaient pas tout.
Ces derniers jours Angoulême avait connu des heures bien sombres. Les rumeurs allaient bon train, beaucoup de gens quittaient la ville, une armée de Brigands (à ce qu’elle avait entendu) était aux portes de la ville.
Ce soir son major lui avait donné l’ordre de se battre contre «l’ennemi ». La nuit lui semblait interminable. Elle avait déjà reçu plusieurs coups violents qui l’avaient gravement blessée. Mais elle en avait donné aussi et cela lui laisserait des blessures plus profondes dans l’âme.
Elle était à bout de force. Un homme sur le visage duquel elle avait lu la rage et la haine lui avait porté un terrible coup d’épée à la jambe et l’avait laissée pour morte. Elle avait sombré dans l’inconscience quelques instants..peut être quelques minutes ou quelques heures même. Fantess ne savait plus. Le bruit des armes qui s’entrechoquent était toujours aussi impressionnant quand elle reprit connaissance.
Elle releva la tête et tenta de se relever. Cela lui demanda des efforts surhumains..mais elle se jura que tant que la vie coulait en ses veines elle ne se laisserait pas aller. Apres tout ce n’était pas sa première blessure de la nuit.
Alors qu’elle se traînait avec difficulté, elle aperçut au coin d’une rue Kabotine. La personne par qui tout ces malheurs étaient arrivés. Elle était entourée par deux femmes pleines d’agressivité. Fantess ne pouvait la laisser fuir.. pas après tout ce qu’elle avait fait endurer aux angoumoisins.
Elle attendit, cachée, quelques instants. Puis une opportunité inattendue se présenta. L’une des femmes s’est éloigne de kabotine pour aller attaquer un homme qu’elle ne reconnut pas dans cette pénombre.
Alors que la seconde avait détourné l’attention Fantess alla se planter devant elle.
Cette dernière lâcha Kabotine qui malgré son état trouva la force de lever son épée.
La haine envahit le visage de cette guerrière prête à mettre Fantess en pièces.
Pas fait tout ce chemin pour supporter que tu restes en travers du mien, minette ! Otes-toi de mon soleil où je t’envoie le rejoindre. T’es déjà blessée ma jolie, insiste pas où je t’achève sans sourciller !
Minette ??? Joli surnom de la part quelqu’un voulait la tuer. Fantess ne savait pas ce que cette femme voyait en elle mais cela ne lui dit rien qui vaille. Elle avait raison Fantess était déjà blessée et très mal en point. Mais hors de question d’abandonner maintenant. De toute façon elle se savait perdue…autant se battre jusqu’au bout.
Elle leva son épée tant bien que mal et se campa du mieux possible sur ses jambes.
Plutôt rejoindre ton « soleil » que de te laisser continuer ce carnage ma grande. Je n’ai plus grand chose a perdre de toute façon. Mais tant qu’a perdre mon sang autant que ce soit pour arroser ton cadavre…
Fantess ne se reconnaissait pas. Cette bataille avait réveille ses instincts les plus primaires……mais la rage la tenait et elle ne supportait pas le regard carnassier de cette sauvage.