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[IG/RP]Yep! Vilains et Libertad, Unis et Insoumis !

Fantess
(Angoulême nuit du 1 au 2 décembre)

Les combats ont fait rage toute la nuit.
Fantess s’était engagée dans la garde pour défendre sa ville et la vie heureuse qu’elle y menait. Elle n’avait pas imaginé que les combats à mener seraient si cruels. Au cours de la nuit elle avait vu ses amis tomber un par un sous les coups de l’ennemi.
L’ennemi : que cela voulait-il dire vraiment ? Ils se battaient tous pour ce qu’ils pensaient être juste, sous les ordres de chefs qui ne leur expliquaient pas tout.
Ces derniers jours Angoulême avait connu des heures bien sombres. Les rumeurs allaient bon train, beaucoup de gens quittaient la ville, une armée de Brigands (à ce qu’elle avait entendu) était aux portes de la ville.
Ce soir son major lui avait donné l’ordre de se battre contre «l’ennemi ». La nuit lui semblait interminable. Elle avait déjà reçu plusieurs coups violents qui l’avaient gravement blessée. Mais elle en avait donné aussi et cela lui laisserait des blessures plus profondes dans l’âme.
Elle était à bout de force. Un homme sur le visage duquel elle avait lu la rage et la haine lui avait porté un terrible coup d’épée à la jambe et l’avait laissée pour morte. Elle avait sombré dans l’inconscience quelques instants..peut être quelques minutes ou quelques heures même. Fantess ne savait plus. Le bruit des armes qui s’entrechoquent était toujours aussi impressionnant quand elle reprit connaissance.
Elle releva la tête et tenta de se relever. Cela lui demanda des efforts surhumains..mais elle se jura que tant que la vie coulait en ses veines elle ne se laisserait pas aller. Apres tout ce n’était pas sa première blessure de la nuit.
Alors qu’elle se traînait avec difficulté, elle aperçut au coin d’une rue Kabotine. La personne par qui tout ces malheurs étaient arrivés. Elle était entourée par deux femmes pleines d’agressivité. Fantess ne pouvait la laisser fuir.. pas après tout ce qu’elle avait fait endurer aux angoumoisins.
Elle attendit, cachée, quelques instants. Puis une opportunité inattendue se présenta. L’une des femmes s’est éloigne de kabotine pour aller attaquer un homme qu’elle ne reconnut pas dans cette pénombre.
Alors que la seconde avait détourné l’attention Fantess alla se planter devant elle.
Cette dernière lâcha Kabotine qui malgré son état trouva la force de lever son épée.
La haine envahit le visage de cette guerrière prête à mettre Fantess en pièces.

Pas fait tout ce chemin pour supporter que tu restes en travers du mien, minette ! Otes-toi de mon soleil où je t’envoie le rejoindre. T’es déjà blessée ma jolie, insiste pas où je t’achève sans sourciller !
Minette ??? Joli surnom de la part quelqu’un voulait la tuer. Fantess ne savait pas ce que cette femme voyait en elle mais cela ne lui dit rien qui vaille. Elle avait raison Fantess était déjà blessée et très mal en point. Mais hors de question d’abandonner maintenant. De toute façon elle se savait perdue…autant se battre jusqu’au bout.
Elle leva son épée tant bien que mal et se campa du mieux possible sur ses jambes.


Plutôt rejoindre ton « soleil » que de te laisser continuer ce carnage ma grande. Je n’ai plus grand chose a perdre de toute façon. Mais tant qu’a perdre mon sang autant que ce soit pour arroser ton cadavre…

Fantess ne se reconnaissait pas. Cette bataille avait réveille ses instincts les plus primaires……mais la rage la tenait et elle ne supportait pas le regard carnassier de cette sauvage.
Eikorc
[Angoulême, la nuit du premier au deux décembre…]

Allongé dans l’herbe fraîche et presque humide dans un coin du campement, non loin du foyer dont les flammes font danser des lueurs orangées sur son visage… Visage portant encore les stigmates de son dernier combat… Il ne s’en cache pas, il assume malgré la sensation d’avoir trahit sa sœur qui brûle au fond de son ventre… Elle n’a même pas répond à son courrier… Lui est-il arrivé quelque chose ? Est-elle en danger ? Ou alors peut-être qu’elle ne veut tout simplement plus le voir ni lui parler à cause de ce qu’il a fait… L’azur plongé dans la contemplation des étoiles s’assombrit légèrement à cette pensée… Le nez se plisse alors qu’une grimace déforme ses lèvres, ouvrant une fois de plus celle inférieure…

Mince soupire qui s’échappe de sa gorge alors que les paupières se ferment quelques secondes… L’armée a été montée, il faut se préparer à combattre tous les soirs… Sa large épée est sortie de son fourreau, rutilante et posée à ses côtés… Il cherche à repousser ses pensées… Repousser l’envie de partir pour rejoindre le dernier endroit où on lui a dit avoir vu sa sœur… Questionnement sans réponse qui revient à nouveau… Il faudra sans doute attendre qu’ils soient face à face pour enfin qu’il sache…

Les paupières s’ouvrent à nouveau sur un regard métallique qui tourne vers le feu, une ombre s’y dessinant… Le taureau Andalou qui assit semble faire un pseudo tour de garde… Quelques instants les regards se croisent… Puis chacun part de son côté… Le colosse se redresse lentement, sans bruit, petit sourire au coin des lèvres… Nouveau coup d’œil dans le ciel, avisant la lune qui éclaire peu le terrain… Ses pensées volent vers une autre qu’ils ont mis en sécurité dans une auberge… La future mère de son enfant plus que ronde… Il sait qu’elle n’était pas d’accord, mais dans son état, c’eut été de la folie voir du suicide de vouloir se battre à leur côté…

La montagne de muscle rit doucement avant de froncer les sourcils en grondant… Côtes encore fragiles apparemment… Grognement d’ours mal léché alors qu’il s’arrache au sol… C’est pas les quelques contusions que sa rencontre avec un Ange lui ont laissé qui vont l’empêcher de combattre… Coup d’œil vers la tente où doit se trouver les armements… Le sourcil se hausse alors qu’une lueur flamboie au fond de l’azur… Folie ? Peut-être, mais quel mercenaire ne l’est pas au moins un peu ?

Avec un sourire carnassier au coin des lèvres, le Seigneur de Vautorte se dirige rapidement vers la dite tente, avec un peu de chance il trouvera une hache… Et quelques unes des personnes présentent dans le coin savent de quoi il est capable avec cette arme… La première qu’on lui ait appris à manier alors qu’il était encore tout jeune… Quelques pas lui suffisent à rejoindre sa cible et d’un revers de main la toile est repoussée… Les yeux cherchent grâce à la luminosité vacillante d’une torche accrochée au centre…

Sans attendre il se penche, repoussant les lames d’épées ou de dague, rejetant quelques boucliers ici et là… Il n’est pas discret et il s’en fout… Tout le monde a dû le voir partir dans cette direction… Plié en deux, il cherche à trouver son arme en grommelant… Pas une seule hache dans le campement !

Puis soudain, des cris… Le torse se redresse instinctivement alors que l’azur fouille les ombres autour de la tente… Ça y est, les combats commencent… Sans attendre, il jaillit de derrière la toile, manquant de bousculer quelqu’un au passage, ne s’attardant pas mais rejoignant rapidement sa paillasse pour attraper son arme… Pas le temps de mettre son plastron… Et puis, il risque pas grand-chose non plus… Et c’est avec un sourire qu’il regarde les combats s’engager, cherchant un adversaire isolé pour pouvoir participer peut-être un peu… Ou pas…


Citation:
01-12-2008 04:24 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deùsiaeme Armàie d'Engoulaeme" dirigée par Buchettes


[Angoulême, la nuit du deux au trois décembre…]

El Diablo n’a pas daigné user sa lame sur la chair des périgourdins la nuit précédente, c’est sourire au coin des lèvres qu’il est revenu au campement le lendemain, s’échauffant le poignet en faisant tourner sa lame… Sourire bien vite effacé lorsqu’on lui annonce qu’une libertadienne est tombée… Diab… Les sourcils se froncent alors que l’azur flamboie… Cette nuit, il fauchera au moins un soldat du périgord pour venger la donzelle du groupe ami… Les mains se resserrent et sans un mot il retourne à sa paillasse pour passer le plastron taillé pour lui seul… Tant pis pour la hache, l’épée suffira…

Faut maintenant attendre le jour J, callé dans un coin, l’une de ses dagues glissée dans sa main… Petit coup de poignet pour l’envoyer en l’air alors que l’œil la suit avant de fléchir légèrement les doigts en arrière pour amortir la réception… Recommencer le jeu tout en écoutant attentivement ce qu’il se passe… Donner des coups d’œil sur les autres membres et en particulier sur le taureau et l’ogre rasé… Les deux qui partiront les premiers sans doute…

Un bruit de sabot le faire redresser la tête et stopper son jonglage improvisé… La montagne de muscle tend l’oreille pour deviner d’où ça vient… Puis pas loin devant lui se dessine la silhouette d’une lune enceinte jusqu’aux yeux à cheval sur sa jument et fonçant dans la direction de leurs adversaires qui arrivent au même moment… Le sang déjà bouillonnant dans les veines d’Eikorc ne fait qu’un tour… Il s’élance de toute la puissance de son corps, traçant aussi vite que possible l’azur fixé sur la silhouette de la Caïte… Libertad oui, mais faut pas déconner, dans son état elle risque simplement de se faire planter…


LIBERTAD !

Un cri qui claque à ses oreilles juste au moment où il parvient à rejoindre Sélène, heureusement qu’elle s’est arrêtée quelques secondes… Le bras droit s’envole, la cueille juste sous le ventre, accompagnant le mouvement pour ne pas que le choc ne soit trop violent… Et voilà une lune accrochée sur une épaule alors que le colosse fait un demi-tour sur lui-même et se stabilise en avançant un pied… Des mots à peine soufflés qui viennent résonner dans son oreille et lui arrachent un grommellement… Il ne dira rien, mais ses pensées sont sans doute compréhensible…

L’azur métallique fouille le champ de bataille pour trouver le petit bout de femme ou un autre libertadien pour la chopper… Tous semblent occupés mais il aperçoit la petitote avec sa fronde non loin d’eux… Sans doute pour ça que la Caïte s’est arrêtée… Les semelles s’enfoncent dans la terre alors que le colosse prend appui pour s’élancer dans la direction de la petite Libertaa… La course est rapide malgré qu’il essaie de limiter les chocs de son épaule contre la lune qui est glissée sur son épaule, maintenu par une poigne de fer qui est enroulé autour de sa taille…

La main libre se tend et choppe la petite fille par ses braies, l’arrachant au sol d’un coup sec pour l’emmener avec lui sans ralentir sa course… V’la une montagne de muscle en mode protection des petits bras ou des femmes enceinte… Froncement de sourcil à cette idée alors qu’il fait demi-tour pour repartir dans la direction du campement libertadien… Nouveau grommellement alors qu’il retient de balancer que les gosses ça se bat de la cime des arbres et pas sur le champ de bataille lui-même, surtout avec une fronde !

Nouveau cri libertadien de l’autre côté… Le visage se tourne pour regarder ce qu’il se passe… Apercevant un mouvement du coin de l’œil, l’azur flamboie alors qu’il hausse un sourcil… Oups et une lune qui gigote juste à ce moment là, lui arrachant une grimace alors qu’il cherche un moyen pour les défendre…

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Membre du fan-club "boisé forever"
Bardaya
Aux alentours de Périgueux, dans la nuit

Même si elle n'était pas à Angoulême, le bruit était arrivé aux oreilles de Bardaya. Ainsi, la mairie avait été vidée complètement par des brigands...
Ainsi une armée de vauriens, dirigée par le mari de la maire en exercice, était en station dans la ville...
Ainsi, toutes les bonnes paroles de Kabotine, n'étaient que du vent.

La Doissat était furieuse de s'être faite ainsi bernée par cette ingrate. Celle là même qui était venue la supplier de ne pas poser sa candidature afin qu'elle ai sa chance de servir la ville...Et quel service!

A la lumière de sa chandelle, elle relisait encore une dernière fois, le courrier relatant quelques faits troublants vécus en taverne par une amie.
Des noms comme Eikorc Nattasha, Eicork, Al Fred, Faliosou y était cité comme parlant de partage de butins...de butins....les sous d'Angoulême..
Voilà de quoi il s'agissait, ce qu'ils étaient près à s'arracher comme des vautours, s'était le fruit du travail de tous les Angoumoisins, le fruit du travail de chaque maire qui s'était succédés, le fruit de son acharnements durant quatre mois à faire prospérer sa ville.
Ses doigts se serrèrent sur le parchemin qui se déchira presque sous la pression.

Autour d'elle, les soldats se préparaient pour la bataille. Pour sur, elle en serait! Et sa cible numéro 1 sera Kabotine la traitresse, la sans honneur, la mythomane.
Oui, elle en serait et sa lame crait déjà à l'éventrement et à la décapitation.

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Sinik10
[Angoulême, la nuit du premier au deux décembre]

Les temps étaient durs à Angoulême, les épreuves s’accumulaient, tous étaient pressés d’en finir. Ces derniers jours, Sinik pouvait observer un paysage nouveau lorsqu’il effectuait sa garde sur les remparts de la ville, un camp de base de brigands. Ils étaient nombreux, on ne savait pas trop combien. Sinik ne ressentait plus la peur qu’il avait dans sa jeunesselorsqu’il sentait le combat arriver, il avait déjà fait les plus belles années de sa vie et rendre à sa ville ce qu’elle lui a donné était sa plus grande espérance. L’occasion allait bientôt se présenter …

La décision d’attaquer le camp ne mis que peu de temps à être prise, il fallait donc se préparer à faire couler ce sang.

Les soldats angoumoisins venaient d’apprendre que leur propre mairesse faisait parti de ces brigands, elle avait même permis le financement de cette armée avec leurs propres écus. Les dirigeants de l’armée n’avaient donc aucun mal à motiver chaque soldat, tous fiers d’être des fils d’Angoulême, il suffisait d’attiser la haine qui les habitait depuis qu’ils ont appris la trahison de leur maire, qu’ils pensaient faisant parti des leurs.

La préparation fut sérieuse, la section de Sinik était chargée d’attaquer sur le flanc gauche. Il observait ses frères d’armes, tous déterminés comme jamais. Le sentiment de haine permettait de combattre celui de peur.

Toutes les sections se regroupaient avant de sortir, il fallait attaquer par surprise. Tous les soldats sortirent de la ville par section. Quelques secondes plus tard, ils entendirent un cheval partir au gallo poursuivi par l’un des chefs de section. Surement un brigand planqué qui attendait pour prévenir les autres…Ils avaient prévu le coup…

Les dirigeants avait l’air décidé à poursuivre l’opération, les hommes avancèrent vers le camp des brigands…

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Selene2rr
[Angoulême, la nuit du deux au trois décembre…]

Beuh...Elle en a presque la nausée d'être ballotée comme un sac de blé...Elle grommelle, gigote maintenant qu'elle sait que le Colosse a empoigné sa fille et qu'il les emmène à l'abri...Sél' râle sur la montagne de muscles, lui mord le cou, seule partie accessible à ses crocs, espérant ainsi qu'il desserre l'étreinte de son bras mais en vain...Elle use de tout les moyens, de l'attendrissement aux paroles sèches l'intimant de la relâcher de suite..Nada, niente rien n'y fait...

Sélène plisse le nez en échappant un soupir de dépit, les grognements du Colosse en disent long et elle n'insiste pas...D'ailleurs que pourrait-elle faire ? Coincée par son ventre et engoncée dans cette foutue armure de cuir bouilli, elle ressemble plus à un pantin sur lequel on s'amuse à enseigner les passes d'armes aux mômes qu'à autre chose...Du coup elle se laisse transporter, menton apposé sur l'épaule du Crok', azur métallique fixant le combat avec une envie rageante d'y retourner...

Elle tressaille, un cri au loin, Libertadien et Andalou, elle reconnaîtrait entre mille l'intonation du Fablitos qu'elle imagine foncer tel le taureau qu'il est dans la masse mouvante des ennemis...Elle esquisse un sourire, cherchant du regard El Toro Rosso mais ses pupilles sont attirées par un mouvement proche...Coup d'oeil en coin vers la trogne du Crok' qui apparemment regarde dans la même direction...

Ni une ni deux elle cogite..Le Crok' de dos, chargé et les mains prises...La môme...Elle...Pupilles azurées et flamboyantes posées sur la silhouette qui vient sur eux sans hésiter, juger à la démarche et la façon de présenter l'arme que c'est pas un des leurs et sentir cette sensation qui vous met tous les sens en alerte et vous averti du danger...Larmes de sueur qui coule sur sa nuque...Elle frissonne...Non de peur, nafoute, mais de ces frissons qui vous hérisse le poil et vous parcours la colonne vertébrale en prenant naissance aux creux des reins pour venir mourir à l'échine...L'excitation de l'instant, du danger, et de ce qu'il va advenir....

Sél' tente de retrouver un peu de souplesse...Elle sait que Crok' planque une dague à l'arrière de ses braies...Elle fait la moue, songe à la sienne remise à Nébisa avec le stylet du Masque, tandis qu'à force de se tortiller en avant, prenant dangereusement appui sur son ventre, elle sent le pommeau de la dague titiller la pulpe de ses doigts...Encore un effort, souffler sans détacher le métal de son regard du danger qui lève son arme vers eux...S'étirer comme elle peut, enfin empoigner l'arme et d'un geste vif la ramène vers son visage et la lance sans la moindre hésitation sur l'homme qui menace sa fille, le père de son enfant à venir et sa propre personne...


Citation:
02-12-2008 04:27 : Vous avez frappé Cubi. Vous l'avez grièvement blessé.

02-12-2008 04:27 : Vous avez été attaqué par l'armée "Deùsiaeme Armàie d'Engoulaeme" dirigée par Alex41.


Un sourire s'esquisse, elle a fait mouche...L'homme trébuche en lâchant un cri de surprise et tombe au sol dans un bruit mat...Le brouhaha du combat s''estompe au fur et à mesure des immenses enjambée du Colosse..Dernier regard de regret alors qu'ils entrent dans le campement...La voici enfin à terre, regard sur sa fille qu'elle amène contre elle en lui chafouinant les cheveux, l'air de dire "toi ma fille, va falloir qu'on cause bataille.." puis elle lève son visage vers le Crok' qui la toise d'un regard des mauvais jours..Elle le comprend quelque part elle vient de le priver d'un combat...Elle plisse le nez, puis s'en suit un longue discussion où Sélène tente d'expliquer son geste, où il a le dernier mot comme toujours, où sortira un arrangement pour une fois...
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Isadora.da.vinci
[ aux portes d’Angoulême, assaut du 1er décembre – duel Fantess/Isadora ]

Isadora hausse un sourcil perplexe. Son regard se teinte d’amusement.

- Enfin… voyons… tu te vides de ton sang à gros bouillons !...
- Arf ! Basta… A ta guise ! En garde !


A vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Néanmoins, de gloire il ne saurait y avoir à se laisser vaincre. Isadora se fend prime mais son adversaire pare en déviant sa lame à droite. Déséquilibrée par sa jambe blessée la jeune femme est entraînée malgré elle par l’élan de son coup. Il faut dire que l’italienne n’a pas retenu le sien. Isadora saisit l’occasion, et tendit que Fantess se présente à elle de profil, elle lui assène un maître coup d’épaule qui fini de désarçonnée son ennemie. La jeune femme épuisée par l’hémorragie choit de tout son long dans l’herbe rougie. Isadora se relève prestement et brandit à nouveau son arme, prête à parer une éventuelle contre attaque…
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Poupée Harpie
--Fantoche


[En plein cœur du Périgord, le 4 décembre 1456]

Aujourd’hui, de retour sur les sentiers. Routes tellement désertes qu’on se croirait en temps de guerre. On entend pas un pet de lapin.

Hier, passage éclair à Périgueux. Il avait traversé sans encombre le campement des diverses armées périgourdines et s’était même offert le luxe d’aller boire un verre en taverne. Un nain qu’on aurait put surnommer Passe-Partout s’il n’avait déjà eu sa part de surnoms!

En ville, l’ambiance était tendue. De partout on entendait des voix qui s’élevaient : « à mort les Vilains! », « Méchants Vilains, veuillez prendre vos cliques et vos claques et vous en aller ailleurs svp! », « Vilain! Laisse-moi tranquille ou j’le dis à môman… » etc.

Ce que lui, le nain pouilleux avec sa trogne de brochet avait envie de leur répondre, c’était pas très compliqué… C’est l’jeu ma pauv’ Lucette. Des périgourdins innocents vont p’t être souffrir, ouais… Mais après qu’vos armées ont égorgé d’innocents voyageurs, ça s’appelle le r’tour de bâton! Ben ouais… qui sème le vent… Chez vous, chez nous, les innocents payent pour les crimes des autres… c’trop injuste toute c’t injustice!!!

Mais répondre… personne n’écoute personne. Aujourd’hui c’est chacun sa mert et que le meilleur gagne. Fantoche est plus motivé que jamais, il espère juste ne pas arriver en retard.

Et si demain il crève la bouche ouverte avec une lame plantée dans l’bide? Ça fera un beau souvenir de guerre pour son adversaire. Son dernier espoir de survie c’est une maxime : « on ne frappe pas les plus petits que soi ». Et des plus petits que lui, y allait pas y en avoir des masses.
Sorianne
Toujours à Angoulême, dans l'église
(un chti peu à la bourre :s )

Le regard dans le vague, Forth semblait ailleurs. Perdu loin de tout ce qu'il se passait. A quoi pensait-il? Peut-être qu'il regrettait d'avoir pris sa retraite de l'armée au moment où l'on avait le plus besoin de lui? Ou au contraire était-il content de l'avoir quitté, évitant par là même les manipulations de ceux qui les dirigeaient?

Il prit son temps pour lui répondre. A tel point que So pensa qu'il ne l'avait pas entendu. Elle avait besoin de ses bons conseils, il était sage et il fallait qu'elle sache ce qu'il en pensait. Elle ne supporterait plus longtemps cette situation. Déchirée entre deux camps diamétralement opposés. Qui ne serait pas perdu...? A moins qu'elle ne se complique les choses...? Peut-être.

Perdue dans ses pensées, elle eut un léger sursaut quand Forth parla. il regardait toujours l'autel devant eux, et elle l'écouta... Elle écouta le diacre. Bien qu'elle ne saisit pas tout ce qu'il dit -elle aurait dû suivre sa pastorale plus avant- elle en comprit quand même le sens. Sa voix était apaisante. Ou peut-être était-ce le lieu? Le regard perdu, elle regardait l'autel tout en écoutant son ami parler. Les cierges étaient allumés et leur flamme vacillait comme le monde à l'extérieur...

Il se tourna brutalement vers elle, et So l'observa, curieuse... La main tendue vers elle, le regard brillant, comme s'il avait reprit vie soudainement. Il lui proposa une alternative à ses soucis et le visage de la jeune femme se fendit d'un léger sourire. Elle avait pensé à tout, mais pas vraiment à cela. On lui reprochera le fait de n'avoir choisi aucun camps, c'était certain. Mais le fait que Forth l'accompagne dans ce choix la réconfortait. Elle prit donc la main tendue.


Merci Forth. Je savais que vous étiez sage... Vous écoutez me fais le plus grand bien! Quant à cette idée de soigner les blessés, je suis de tout coeur avec vous.
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Forth_with
Toujours dans l'église pour le départ, Angoulême.

C'était comme ça avec lui. Croissance, évolution, désillusion, contact avec la réalité et retour en graçe s'enchainait à la vitesse ou ces femmes enfilaient des perles sur des colliers. Un homme à état d'âme voilà ce qu'il serait toute sa vie. Et Sacha pouvait ou d'autres pouvaient y voir une faiblesse éclatante peu importe il était ainsi et pas autrement.

Alors lorsque Sorianne accepta sa proposition il fut tout à coup pleinement heureux. Tout autant qu'un gamin dont on accepte d'acheter le jouet qu'il veut depuis un moment. Il était en joie. Et pourtant tout ce qu'ils allaient subir, les choses qu'ils allaient vivre seraient terribles, et ce choix, quel choix...


Je pars sur le champ pour un lieu où j'ai commencé à faire rassembler des tentes. Pour l'instant c'est de bric et de broc. Je dois passer au collège pour y récupérer des lits aussi, Benoît va m'aider et d'autres j'espère.

Venez nous rejoindre sur place avec le maximum de choses que vous pouvez trouver et le maximum de gens que vous pourrez convaincre aussi. C'est au pied des murailles.

Il va y avoir du travail.


Puis peut-être cela la surpris mais il attrappa son menton et ainsi avec un sourire dessiné, un sourire de joie et de tristesse mêlé dit.

Un jour les hommes et femmes comprendront que la paix est préférable à tout, un jour. Mais aujourd'hui nous ne pouvons que panser les plaies en attendant.

Puis il commença à se diriger vers la sortie. Le vent devenait toujours plus froid mais il n'avait pas le temps de s'attendrir sur son sort.
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Mara_
quelques jours avant

Mara avait suivi l'Jul qui lui avait dit : t'vas voir la môme , j'vais t'faire connaître d'l'humanité d'haute volée , d'l'intelligence comme t'en as jamais vu ma tiote !

Depuis qu'ses vieux croupissaient à l'ombre dans elle ne avait même pas quelle geôle pour d'la ptite cambriole d'fin d'semaine, Mara n'avait vu qu' des vieux qui lui f'saient la morale ou qui voulaient lui recouvrir la tignasse d'une coiffe en cornet, et depuis qu'elle s'était sauvée de cet enfer qu'est un couvent, n'avait croisé qu'des mégères qui lui hurlaient d'sus ou d'la flicaille qui s'essoufflait à essayer d'la rattraper quand elle avait chippé un pôv quignon d'pain!

L'premier à la regarder autrement que comme d'la vermine c'était l'vieux, l'gros, l'venteux Julius et quoiqu'il lui dise, c'était d'la rigolade ou du rêve en barre!

Elle le suivait , évitant les vents contraires, profitant des acalmies d'ses narines pour roupiller quelques heures puis apprenait à sourire d'cette drôle de chose qu'est d'vivre !

Puis , la rencontre dont il lui avait parlé a eu lieu : une dame, une grande dame qui disait plein d'choses qu'elle ne comprenait pas mais une chose n'était pas tombée dans l'oreile d'une sourde: qu'elle se battait pour les opprimés ceux qu'avaient rien et qu'étaient ecrabouilles par les noblios qu'avaient moins d'noblesse qu'les poux qui caracolaient sur son crâne!! ça , ces paroles de Nessty pour la ptiote c'était un aller simple pour l'pays qu'elle croyait qu'il existait qu'dans son imagination d'gosse et elle savait qu'sa place si on voulait bien d'elle, était là , entre l'gros aux yeux si doux et ces gens qui s'battaient pour ceux d'sa condition .

le jour d'avant
On lui avait d'abord donné un bouclier et un baton , puis l'jour arrivant , une grand monsieur aux cheveux noirs , (wouuaaa qu'les biau!!) lui avait remis entre les mains une épée !!
Elle avait du mal à la porter mais respirant calmement pour n'pas montrer son effort , elle la tenait fièrement, prête à s'en servir quand il faudrait!


le grand jour

mara , s'était entraînée tout l'matin quand on était venu la chercher pour rejoindre un autre groupe..
A la vue des uniformes , elle se tendit et arrêta ses pas quelques instants,ayant dans ses fibres la peur quasi phobique des sons des bottes qui marchent au pas, le cliquetis sec cognant l'pavé la faisant se recroqueviller, espérant ne pas tomber dans leur œil dénué de compassion dés que leur regard se posait sur ceux qu'ils appelaient : la fange!

Citation:
02-12-2008 04:27 : Vous avez été attaqué par l'armée "Deùsiaeme Armàie d'Engoulaeme" dirigée par Alex41.


De la bataille Mara ne se souvient que des bras qui la repoussaient à chaque tentative d'avancée " t'es encore trop p'tite pour mourir toi ,reste derrière !!!!"
Mara enrageait et piquaient ça et là des postérieurs ennemis quand elle vit Jul partir en trombe et fonçant dans l'tas

l'vieux!!! reviens!!!....

et puis ce cri qui lui perça les tympans et n'en finit pas de raisonner , cette lame entrant dans le corps de Nessty et la laissant se glisser lentement au sol, telle une poupée de son que plus rien ne tient verticalement n'a de cesse de revenir entre ses yeux et le reste du monde.
un mince filet de voix sortit de sa bouche , comme dans ses cauchemars, un trop faible filet que personne n'entendit :

Noooon... noooonn !
Nattascha
4 décembre, campement Libertad

Tourner, virer, trouver quelque chose à faire.. n'savait pas quoi faire d'ses dix doigts.
visiblement elle n'était pas la seule. ça grognait un peu partout, ça affutait les lames, les faisait briller, s'amusait à lancer des dagues dans des pommes... juste histoire d's'occuper. l'temps commençait à s'faire longuet pour beaucoup d'monde...
Pas qu'elle soit pressée d'passer l'arme à gauche, mais bon, même ça, ça l'occuperait. D'puis deux jours c'était morne plaine dans l'coin.
Salue d'un sourire quelques têtes qu'elle reconnait, s'pose deux minutes pour taper la discute, puis repart, passant ainsi de l'un à l'autre, jusqu'à arriver à la tente ou se repose Barbi.
Pas qu'elle l'ait oubliée la d'moiselle, juste que.. bah elle sait pas en fait. l'a toujours eu du mal pour trouver les mots d'encouragement. mais là, le hasard fait bien les choses..
Salue Ermy qui patiente là, parle absinthe quelques instants avec elle, puis tire un pan de la tente pour apercevoir Barbi allongée, encore un peu pâlote mais visiblement bien vivante.
entre doucement sans faire de bruit, dépose lame et bouclier au sol en silence et s'pose près de la convalescente.
Regarde à nouveau le visage de son amie.. les couleurs reviennent sur les joues. les soins ont été bons et elle vivra. elle n'a pas le choix, il faut qu'elle vive de toute façon.
Attrape délicatement une main qui repose sur le drap. elle est tiède, peut être un peu chaude en fait, mais pas de fièvre brulante qui dévorerait ce corps blessé.
Quelques mèches collées à son front la dérangeront lorsqu'elle s'éveillera.
Natt tourne la tête et cherche autour d'elle de quoi rafraichir ce visage. Se lève, fait le tour de la tente et trouve dans un coin un seau contenant de l'eau fraiche et un linge.
Revient s'asseoir près d'elle et passe sur son front le linge essoré, rince également le reste du visage puis remet en place les quelques mèches rebelles.

Rien à faire, il n'y a rien à faire de ces longues journées.. alors pourquoi ne pas rester là et qui sait, assister au réveil de Barbi.
Reprend la main de la blessée dans la sienne, s'assied confortablement, et regarde dehors, par l'ouverture de la tente, le campement qui lentement s'éveille, à l'approche de la nuit.
Les esprits s'échauffent, on espère du mouvement, du feu, du sang... on espère faire ce pourquoi on est venus.
Tuer ou mourir.

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Nous n'avons qu'une liberté : la liberté de nous battre pour conquérir la liberté...

henri jeanson
Gmat
Le jour levant, Gmat se dressait sur les remparts d'Angoulême, le regard dirigeait vers les hautes tours du château de Périgueux que l'on pouvait apercevoir au loin...
Qu'est-ce qui pouvait lui passer par la tête à ce moment là ?! à quoi pensait-il ? que voulait-il faire ?! et surtout, que va-t-il entreprendre ?...
Voilà ce que se poser la plupart des villageois d'Angoulême, ainsi que le conseil périgourdin qui restait cacher au chateau, volés et portes fermés...

Le vent frisait dans le coin, raffraichissant la contrée et surtout les idées de chacun.

Il plissa alors les yeux en regard des fortifications voisines et acquiessa.
L'armée avait pour but de proteger ces murailles à ses débuts, mais ayant montré tant de haine et de crainte à notre égard, nous allons rendre une petite visite à nos supérieurs...
Périgueux est-il si solide que ça ? le château est-il si impénétrable que l'on puisse le dire ?!
L'arrogance d'Amerzone, le surplus de confiance de Matpel et l'abscence des autres...voilà ce qui va nous faire réussir...
Le manque de compétence du conseil est la faille du Périgord....

Périgueux... nous voilà

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Gmat de Cianfarano de Charnée
@ooo(]============> Aristote pardonne.....Moi non
--La_ou_pas
Orthez, bien des kilomètres plus au Sud.


Assise sur une branche d'arbre, les pieds dans le vide, elle réfléchit. En elle bien des choses avaient changées, évoluées, plus rien n'était comme hier, mais rien n'était vraiment différent. Entourée d'étoiles, elle frissonnait et lâcha un profond soupire. Tous au Nord. Et elle seule. Ici.
Entre deux procès et quelques brigandages, elle laisse filer le temps et réfléchit à son devenir.
Le pied se pose sur l'arbre, les doigts jouent avec ses orteils nus tandis qu'elle fredonne un petit air de son enfance. Sur son coeur le poids s'est envolé, elle est presque sereine pour la première fois depuis des années. La douleur semble s'être enfuie d'elle même depuis qu'elle a croisé sa route. Les couleurs renaissent, le goût de manger aussi. Même l'envie de rire est là. De rire franchement, sincèrement.
Tout ce qu'elle avait été s'était comme dissoud, sans pour autant avoir été effacé. Etrange. Alycia. Est aujourd'hui. Lycia. Ou inversement. Elle est heureuse de vivre, elle est heureuse d'être amoureuse de tout aujourd'hui. Sans pour autant s'arrêter sur quiconque. Nul besoin de personne pour que le coeur batte et que le souffle trouve une raison pour caresser les poumons.
Heureuse. Oui mais.
Oui mais elle s'ennuie. Ca ne part pas ça. Elle a beau être heureuse, elle continue de s'ennuyer. Quitte à choisir elle aurait demandé qu'il lui enlève ça au moins, l'envie de bouger, de frapper, de mordre, de courir, de boire, de rire, de taquiner, bref l'envie de se bouger. Au lieu de quoi elle est là, heureuse mais insatisfaite. Depuis quelques temps repenser à eux. A lui. A elle. A elles aussi.
Assise sur sa branche elle se dit qu'il manque une personne à ses côtés près des étoiles. Se retournant, elle aggripe son perchoir à pleine main et se laisse rouler, la tête en bas, le cul en l'air, sa chevelure brune flottant dans le vent. Elle laisse le sang envahir son crâne, que les veines qui parcours ses tempes s'emplissent, que le bourdonnement naisse à ses oreilles et que l'air passe plus difficilement. Puis achever de tourner, pendre quelques secondes dans le vide, jambes courant dans le vide, avant d'ouvrir les doigts et de tomber à terre.
Lycia s'ennuie. Et les rumeurs l'ont déjà rejoint à Orthez. Amie blessée, plume et encre sont à sortir. Première fois depuis quelques petits mots envoyés pour un anniversaire. Rien de quoi fouetter un chat non plus. Mais de quoi lui dire qu'elle pense à elle...


Citation:
'lut Diab'.
Ba alors t'fou quoi?
Paraît qu't'es mal en point? M'demande pas d'où j'tiens c't'info, tu s'rais surprise. Alors qu'est tu branles? C'quoi c't'histoire d'jouer à la fillette et t'faire toucher par un p'tit branleur puceau s''ça s'trouve. C'est Libertad qui t'ramolli? T'd'vrais dire au vioc qu'il doit organiser une cession spécial entraîn'ment particulier pour les tites nenettes dans ton genre. Scalper d'l'homme ç'va ben cinq minutes mais dans une bonne bataille ça vaut pas son éventration j'te l'dis moi.
R'met toi vite, on n'sait jamais si j'dois t'recroiser bientôt, mais ça m'f'rait chier d'te voir avec une béquille. C'comme pour l'Amb, j'veux bien qu'on m'fasse mes bras, mais j'suis pas prête à être bonne pour vous non plus.

S'non comment va la tite troupe? Paraît qu'vous z'avez une foule d'nenettes qui traîne dans l'coin? Z'ont qu'ça à foutre à engager des chieuses, au premier ongle cassé elles vont râler. Tssss si j'étais dans l'coin j'leur apprendrais la vie moi! Et en plus d'ça les mioches s'mettent à envahir tout l'coin? L'est belle la liberté tiens!
Oue j't'ai dis cherche pas à savoir d'où j'tiens c't'info, j's'rais obligé d'te tuer. Et t'sais qu't'es bien l'une des seules qu'j'voudrais po toucher.
Comment s'porte l'Erm? Hate d'vous revoir toutes les deux. Angers ça r'monte à trop loin. C'tait l'bon vieux temps.
Et les autres vont? Pas qu'ça m'intéresse tu m'diras... Mais bon, c'pour faire la causette, tu m'connais...

S'non moi ça va, j'suis à Orthez, j'ose pas trop sortir d'c'te ville, paraît qu'j'suis fichée d'partout, et où qu'j'aille j'ai un procès qui m'tombe d'ssus, z'ont qu'ça à foutre. Mais t'sais qu'ça m'fait rire d'les voir s'précipiter sur moi comme si j'tais une célébrité alors qu'connaissent pas mon nom. J'suis sûre qu'les dirigeants ont fait circuler mon portrait avec p'tit mot d'amour à la wanted: morte ou vive pour 200 écus. Oue plus c'est l'arnaque j'suis pas non plus l'vioc hein.
Oue donc Orthez, c'po trop mal, mais p'tain j'm'emmerde. Mais d'une force t'imagines po. Moi qui voulait d'l'animation... A part les rebellions contre les boulets du coin c'tout c'qu'y'a. M'enfin y'a toujours Lucius. Ah lui c't'une belle gueule. J'sais pas c'qu'il a, mais il a un 'tit truc qui m'laisse presque comme une nenette face à lui. T'vois l'genre, une vraie horreur. C'pour ça qu'j'me tâte à m'barrer loin. Les hommes j'ai dis plus jamais. Alors bon tâter l'vieux d'la blondasse, même si elle est pas trop blonde dans son genre, c'po pour moi. Qui sait, j'pass'rais p'tete bientôt vous saluer.
Bon ma grosse, j'te laisse, t'sais qu'j't'aime ben mais j'po qu'ça à foutre.
T'salueras tout l'monde pour moi. Quoi qu'non, y'en a qu'vont croire qu'ils m'manquent. J'm'ennuie c'tout.
Tssss.
A la r'voyure et toi et les autres allez pas clamser.
Lycia.


Fantess

[ aux portes d’Angoulême, assaut du 1er décembre – duel Fantess/Isadora ]



Son adversaire avait l’air amusé de l’arrogance dont fantess avait fait preuve.
- Enfin… voyons… tu te vides de ton sang à gros bouillons !...

Fantess se dit qu’elle avait peut être raison. Dans son état c’était bien présomptueux de croire qu’elle pourrait vaincre qui que ce soit. Mais elle se devait de garder la face et de mener son combat jusqu’au bout. Elle n’avait rien contre cette femme en particulier mais son « devoir » de garde était la.
Elle leva son épée avec le peu de force qui lui restait et se sentit prête pour se battre.

- Arf ! Basta… A ta guise ! En garde !

Les lames s’entrechoquent. Fantess frappe…mais son poids la déséquilibre. Déjà affaiblie par sa blessure à la cuisse, fantess vacille un peu.
Elle tentait de se maintenir debout quand la sauvageonne lui assena un terrible coup d’épaule qui la fit chavirer pour de bon. Elle s’étala de tout son long dans l’herbe, bien trop faible pour se rattraper. Une fois a terre, Fantess dans un dernier élan attrapa une pierre qu’elle tenta de lever pour l’écraser sur le pied de son adversaire. Mais elle fut prise de vitesse par cette dernier qui s’attendait à une nouvelle tentative. Son arme s’abattait déjà…….Fantess ferma les yeux et attendit la mort…..En finir lui semblait un soulagement comparé aux douleurs qui tenaient son corps
--Prosper_youp_la_boum
(le lendemain de la bataille d'angouleme, sur le champ de bataille)


Prosper etait passe ce matin la a l'asile voir la Paulette, enieme tentative pour la convaincre d'aller boire une tite chopine avec lui. Il tomba sur le gamin chtarbe avec la main devant les yeux qui lui indiqua que Paulette etait a l'etage avec Dame Orka, blessee pendant la nuit.



Oue la blondasse a encore voulu s'montrer interessante.. grmbl..

Il monta donc dans les chambres et trouva Paulette endormie a cote de la Blonde qui s'inqueitait pour ses amis. Pris d'un elan de generosite qui lui etait pas familier, il decida d'aller voir ce qui s'etait passe. Pis ptet qu'yavait des choses interessantes dans les poches des cadavres alignes sur le champ de bataille. Il s'y rendit donc, fouillant et retournant les morts du pied quand tout a coup, tomba sur la donzelle qu'avait failli le crever a coup de dague au pigeonnier quand il lui avait propose la botte.. l'avait l'air mal en point la drolesse, mais elle respirait encore.. pouvait pas la laisser ici.. Ptet meme que reconnaissante de l'avoir sauvee, elle serait a ses genoux apres.. Mouais, yavait ptet moyen d'faire quelque chose... Il ecarta donc les viandes froides environnantes chargea la jeune fille sur ses epaules et fonca droit devant lui
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