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[IG/RP]Yep! Vilains et Libertad, Unis et Insoumis !

Isadora.da.vinci
[ aux portes d’Angoulême, assaut du 1er décembre – duel Fantess/Isadora ]

La moribonde grattait désespérément le sol de ses doigts maculés de boue rougeâtre. Sa respiration sifflante trahissait son épuisement. Ses doigts se refermèrent finalement sur une pierre anguleuse et dans un sursaut d'obéissance aveugle le bras se leva en tremblant. Désespérée, désespérante tentative. Isadora prise de pitié abaissa son arme. Pauvre petite sacrifiée sur l'autel d'une Tyrannie aveugle. Savait-il le comte, bien confortablement installé dans ses ors et ses brocarts, que sous les tentures pourris un tas de cadavres ? Oui sans doute. Et s'était sans doute cela le pire.

L'espace d'un instant, l'italienne se demanda si après tout, il ne serait pas charitable d'achever proprement la jeune-femme. Son visage semblait joli malgré la sueur qui traçait des sillons noirs dans la poussière et le sang. Une douleur fulgurante arracha un cri à Fantess qui se crispa de souffrance. Isadora leva son arme et... lui asséna un coup de pommeau sur le temporal. Sonnée pour le compte son adversaire sombra dans un néant salutaire où elle cesserait de se débattre contre l'inéluctable douleur.

Isadora brandit son épée à la verticale en travers de son visage et salua la détermination de cette adversaire.

- Honneur.
- ... et chance à toi, s'il est encore temps.


Qui sait, peut-être que les médicastres des hospices pourraient quelque chose pour elle, si elle était retrouvée à temps...

Merci Fantess ! Les duels c'est quand même 'achement plus sympa à deux !

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Poupée Harpie
Diabolikbarbiturik
[angouleme campement pres du pommier]

Entre délire et réalité, elle était plongée dans un semi sommeil, ses paupières tremblotaient.
Elle frissonnat, ouvrit un oeil à demi puis l'autre, elle distingua une silhouete, l'esprit analyse,
qui est cette personne, lombée là a son chevet, impossible de prononcer son nom, elle en a plus le souvenir.
Elle étend son bras lentement, touche la cuisse de la personne, elle ne rêve plus, celle ci est de chair.

Elle essaye d'ouvrir la bouche et prononce quelques mot

De l'eau !

Elle reprend ses esprits, minutes après minutes, tout deviens clair,
elle connait cette femme. Soudain la douleur lancinante lui fait réaliser qu'elle n'avait pas révée,
elle est belle et bien bléssée.


Où sont les autres? est ce qu'ils vont bien?

Elle essaye de se redresser lentement, se retrouve dans une position bien peu confortable, elle soulève le drap,
regarde sa blessure, puis le souvenir de ce soir, deux hommes ça y'est tout lui reviens.


Natt dis moi la vérité où sont ils? tous morts?
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Debrinska


Le soir va bientôt tombé lorsque Debrinska arrive en vue du camps de Messire
Gmat.....
Elle est montée sur "Rom's" son hongre pour ménager "Braque" son frison, son compagnon de combat, son ami! Elle est précédée de ptitLoup. Le louveteau est maintenant un mâle adulte de bel taille, aux crocs bien affûtés!

Du haut de Rom's, elle cherche à repérer ou se trouve le poste de commandement...Elle regarde l'infrastructure...puis songe en elle-même:

On dirait que si tôt arrivés, nous allons déjà devoir repartir..pas le temps de faire connaissance avec les autres...

Puis, Deb hèle un homme qui passe non loin....
Hé toi, l'ami... peux-tu contre un écu me conduire à Messire Gamt ou à Sire Leriot !

L'homme n'a pas l'air très heureux , il grommelle dans sa barbe et crache devant les sabots du cheval!

Une noire colère monte en Debrinska:
Vas-tu obéir... trépané des burettes....te crois-tu si grand Sire pour ne pas rendre un service quand on te le demande...

Elle tire un fouet de sa botte...Le paysan la regarde, puis prend la bride de Rom's pour la conduire vers les hommes qu'elle a demandé!

Au fond d'elle-même, elle a pitié du pauvre hère, mais elle a trop connu la guerre, le sang, l'injustice, et son cortège de misères pour ne pas savoir que dans ce bas monde seuls, les forts survivent!

Il n'y a pas de haine en elle, seulement un profond dégoût des institutions et de ceux qui les représentent... elle est femme, elle est libre, il y bien longtemps qu'elle a oublié qu'elle a été elle aussi représentante de ses institutions dans un autre monde!
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Nattascha
au chevet de Barbi - dans le campement Libertad

Un mouvement, une respiration un peu moins profonde que les autres, une main qui se pose sur elle…
Plongée dans ses pensées, les sens en éveil malgré tout, tout ce mouvement dehors, ces hommes qui s’interpellent, ces feux qui s’allument, ces rires qui annoncent les esprits qui s’échauffent, cette envie de bouger, d’agir…
Mais cette main sur elle…
Pas de sursaut, un sourire quand le visage se tourne vers la blessée. Puis deux mots…
« De l’eau ».

Une main qui se pose sur le front, une main calme et se voulant apaisante, un murmure
« d’accord, je vais te chercher ça. Je reviens. Ne t’inquiète pas… Reste calme. Promis je te ramène ça au plus vite »

Puis lâchant la main qui repose dans la sienne, la reposant sur la couche, d’un pas pressé qui l’amène dehors, elle va à la rencontre du premier groupe venu, expliquant la situation, quémandant gourdasse d’eau fraiche. Plusieurs gourdes se tendent vers elle, la solidarité Libertad en action. Elle prend deux gourdes en remerciant puis repart vers la tente ou l’attend son amie.
Les yeux entrouverts elle murmure, des choses pas forcément compréhensibles, mais certainement est-elle perdue, ne se sachant pas forcément d’où elle revient.
Natt lui ouvre une gourde, relève doucement la tête de la blessée, l’aide à boire quelques gorgées qui l’aideront à reprendre ses esprits, essuie le menton où quelques gouttes ont coulé et lui sourit.

« Contente de te revoir parmi nous ma belle. Bienvenue à la maison, enfin si je puis dire, bienvenue parmi nous en tout cas »

Pas l’envie de lui raconter son périple, elle s’en souviendra bien assez tôt. D’ailleurs… très vite elle s’en souviendra, une main au bout d’un bras faible qui soulève le drap. A peine un regard, elle se souvient certainement maintenant.
Le regard qui change, de douloureux il devient inquiet.
Une petite voix qui demande


Natt dis moi la vérité où sont ils? tous morts?

Les main de Natt qui reprennent la sienne, un sourire aux lèvres pour la rassurer avant même de parler.

Non ma belle, ils ne sont pas morts. Personne n’est mort. Mais toi tu reviens de loin et je suis contente d’être là pour assister à ton retour parmi nous. Ne t’inquiète pas, tout le monde va bien. Plus motivé et volontaire que jamais pour mener notre action à bien.

La malade, fatiguée par ses premiers mots, repose sa tête sur sa paillasse, rassurée certainement de savoir tout le monde en vie.

Prenant la lettre posée au pied du couchage de Barbi, elle la lui dépose dans la main. des nouvelles pour toi ma belle.
Une esquisse de sourire sur le visage de son amie, un rayon de soleil dans cette journée grise et froide.
"tu la liras plus tard, quand tu seras un peu plus en forme. de bonnes nouvelles ne t'inquiètes pas. prends ton temps.. une amie qui pense à toi très fort."

Les yeux se referment sur cette vie que peut être elle pensait à un moment avoir quittée pour de bon. Un sourire sur les lèvres. heureuse d'être en vie certainement notre Barbi. Le sommeil sera réparateur tout autant que les soins à venir.
Natt la regarde. Les jours à venir seront difficiles, les plaies douloureuses, et l’inaction tout autant pour le moral.

Puis dehors des cris, des rappels, des ordres qui fusent.
Natt n’entend pas bien, et craint de manquer quelque chose d’important. Repose la main de Barbi maintenant endormie, lui dépose sur le front un baiser, lui murmure quelques mots qu’elle n’entend pas, des mots d’encouragement, d’amitié aussi.


« peut être que je ne pourrai pas revenir te voir de sitôt, mais en pensée je suis avec toi ma belle. Sois courageuse et forte et remets toi vite, qu’on puisse à nouveau tracer la route ensemble »

Natt se lève, cherche des yeux quelqu’un qui pourrait veiller sur son amie durant son absence. Qu’elle fut de quelques minutes ou… plus longue. Une femme, un fichu sur la tête, portant seaux d’eau, vive, l’œil à l’affut de tout ce qui pourrait se produire attire son attention.
Après un dernier regard vers Barbi, une course pour rattraper la femme entre aperçue et lui expliquer qu’il faut quelqu’un pour veiller sur son amie. Qu’elle doit filer, que son destin se joue peut être maintenant…
Dans un sourire, la femme dépose au sol ses deux seaux d’eau et suit Natt jusque la tente ou Barbi se repose. Lui dépose une main sur l’épaule et la rassure,


« je m’occuperai d’elle, partez sans crainte ».


Rassurée, Natt court rejoindre le reste de la troupe, se maudissant de n’avoir pas pris le temps de demander son nom à cette femme qui veillera sur son amie.
Barbi le lui dira certainement quand elle aura la force d’écrire pour donner de ses nouvelles.
Pour l’instant les choses semblaient se précipiter et elle courait vers ceux qui faisaient qu’aujourd’hui une force en elle la poussait vers l’avant.

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Nous n'avons qu'une liberté : la liberté de nous battre pour conquérir la liberté...

henri jeanson
Selene2rr
Quand la Lune s'incline face au Soleil, vue des remparts, regard vers Périgueux..

La nuit est calme...Sélène debout face au vide devant elle, néant nocturne qu'elle apprécie...Ecrin noir velouteux sur lequel elle dépose ses pensées, où elle peut être elle, avec ses faiblesses et ses incertitudes, sa face cachée...Une brise glaciale cingle son visage où l'on peut lire détermination et tristesse mélangés, effet miroir avec l'astre de nuit dans lequel elle a plongé le métal azuré de son regard..Les lèvres entrouvertes échappent un souffle légèrement saccadé sinuant en un voile de vapeur...Cette sensation de vide gigantesque, elle l'a a ressentie, il y a quelques mois en traversant le Dauphiné, mais différemment...

Sa mèche rebelle qui s'obstine à barrer sa joue se retrouve balayée, Sélène frissonne, pensées percutées sur les faits passés et présents...Vie mercenaire qu'elle a choisi de son propre chef, venant du creux de son ventre, coulant dans ses veines, qu'elle a su permuter par une vie politique...Elle plisse le nez à certaines paroles qui lui reviennent en tête, se demande un bref instant pourquoi ils se battent si certains sont aveugles et appuyés sur des idées préconcues..Puis elle hausse les épaules en frissonnant de nouveau, les deux mains sont apposées sur le ventre rond comme une lune pleine..

Tout est si fragile en fait, vie et mort maintenues par un fil qu'il suffirait de briser pour changer la donne...Elle plisse le nez, partagée par tant de choses qui forment un chaos de ses pensées..Sept mois, sept lunes qu'elle attend que la faucheuse lui offre ses bras pour un repos éternel...sept mois que la vie s'obstine à la garder en se modelant en son ventre...Sept mois qu'elle se consume de souffrance qu'elle sait sans retour...Les yeux larmoyent, scintillement d'étoiles renforçant l'azur baigné de lumière lunaire..lui demander secrètement conseil, de devenir guide des choix qui s'imposent à elle...

Sélène se mordille la lèvre inférieure, le ciel pâlit légèrement à l'horizon, dérangeant la noirceur qu'elle aime tant, l'heure de lever le camp est proche...L'heure d'aller au devant de ceux qui se font dans les braies de les savoir toujours debout et déterminés...Un sourire s'esquisse tandis que la brise change de direction, ramenant ses cheveux fouetter son visage d'albâtre, odeur de jasmin et de feu mélangé, elle tourne la tête en direction de la colonne de fumée qui s'élève de la cathédrale..L'Ange a frappé...

Haussement perceptible des sourcils, l'azur stoppe sur une silhouette familière qu'elle détaille longuement...Apparemment Mat' ne l'a pas repérée, absorbé par la comtemplation du paysage qui se révèle sous les premières lueurs d'une aube hivernale...Paysage givré sous un ciel pâle et orangé, malgré la distance elle peut discerner les traits de son beau-frère...Elle a du respect pour lui malgré son égocentrisme démesuré...Se demande à quoi il pense...puis plonge elle aussi son regard en direction de Périgueux en esquissant un sourire en coin...se faire plaisir avant de tout abandonner...

Laisser son passé derrière elle, peut-être prendre un choix qu'eux n'admettront pas..sourire en pensant à Fab' l'imaginant souffler tristement, Libertad...Elle sent sa gorge se nouer, une main glacée quitte le ventre endormi pour venir fouiller la besace, agrippe une lettre angevine à laquelle elle n'a pas répondu...Elle la relit sous la lumière d'un soleil timide, le coeur étreint d'un feu de souffrance, songe à lui répondre avant d'entamer son voyage sans retour...Lui doit au moins cela, elle qui a dépossédé cette femme de ce qui construit une vie...lui avouer qu'elle aussi à tout perdu et lui demander pardon...

Sélène inspire profondément l'air glacial qui brûle ses poumons, les paupières se ferment alors qu'elle expire lentement...La tête se baisse légèrement pour se relever en ouvrant les yeux sur un regard devenu déterminé et où flamboye un feu que peu lui connaisse...Elle range au plus profond d'elle ce qui fait de l'être humain un humain, la face cachée s'éclipse afin de laisser place à la mercenaire, la combattante...Elle se détourne, sans jeter un regard à Mat', il est temps de reprendre les armes en murmurant...


Tu pourrais être mon choix
Involontaire de vivre ma vie jusqu'au bout ou pas... *



* Grand merci à Muse pour l'inspi ..
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--Anita


On entendait déjà le bruit du galop des chevaux qui s'éloignait et la vieille femme avait pris la place de Natt au chevet de Diab.
Tout étais silence tout à coup, juste un court instant surement mais déjà les vautours faisait des rondes prêt à plonger sur leurs proies.
La vieille regardait la jeune femme dormir, elle lui frolera le front d'un linge inbibé d'eau a plusieurs reprises.
La femme se rendit compte que la jeune femme tenais une missive dans sa main, elle essaya de lui retirer, mais celle ci la tenais fortement et malgres son sommeil n'etait pas prete de lacher.
Elle s'assied pret de la jeune femme quand soudain elle la vit bouger
.

Doucement mademoiselle !

Je suis Anita, je suis charger de vous veiller, vos amis ont du partir précipitament.

Elle tendit un godet d'eau a Diab, mais voyant que celle ci avait du mal a ce redresser, elle passat sa main derriere sa nuque afin de l'aider et la fit boire lentement.

Elle proposa ensuite a diab de lui lire la missive quelle tenait fortement entre ses mains.

Je vous la lis si vous le souhaitez, vous n'avez pas l'air d''en avoir la force.
Rebaile
[Le 5 décembre, quelque part dans l'mélange des campements]


Le silence a succédé au fracas des épées qui s'entrechoquent, aux cris des blessés et aux râles de ceux tombés pour une certaine idée d'la liberté...
La baile n'a rien, aucune égratignure pour son baptême de dawa... Mais d'puis ce premier jour où Néa a été grièvement blessée, là-bas, loin d'eux, quelque chose s'est cassé en elle.
N'saurait dire quoi, la baile, mais l'sentiment de fêlure est bien là... Se reproche en permanence de n'avoir pas quitté l'armée pour aller à sa recherche. L'a vu Aye partir du campement, ya deux soirs.. aurait parié sa vie, la baile, qu'elle allait r'chercher la souris... Aye, si entière et plus courageuse qu'elle des fois, pask'elle réfléchit moins et qu'elle agit direct.. S'père seulement qu'elle a retrouvé Néa, pour redonner du sens à ct'action à laquelle elle participe...

Puis les pertes se sont succédé dans leurs rangs, des qu'elle connaissait, d'autres moins ou pas du tout: Hiji, Jenn, Amb, Alphus, et maintenant Diab... Diab dont Natt s'occupe comme un ange, et qui vient d'se réveiller... Les r'garde de loin, la baile, et la culpabilité la transperce de nouveau, d'avoir abandonné la souris, là-bas, loin d'eux...
Se hait, se hait comme jamais, la jeune libertadienne.. Envie d'faire des folies, pour oublier c'qu'elle considère comme une trahison... Mettre sa tête en mode faucheuse et tuer tout c'qui s'approche... Ou filer en douce en Limousin et s'perdre dans le regard d'une rousse...

Envie de hurler à la mort la rage qu'elle a contre elle-même... S'planter le nez au ciel, s'moucher dans les étoiles, et pleurer sa race d'avoir perdu une amie, une part d'elle-même...

Errer dans l'campement, au gré des groupes qu'cette armée rassemble... Regard qui s'laisse prendre par tout et n'importe quoi, simplement ne plus s'regarder, ne plus se voir...
Entendre un cheval, là-bas un peu plus loin, s'tourner et apercevoir une femme le chevauchant. Les traits qui s'affinent plus elle se rapproche, et qui d'un coup, ramène au souv'nir d'la baile tout une série d'images, tout un pan de son passé: Lady en souffrance, une prêtresse qui prend les choses en main, puis Appoline qui nait..
Debrinska, Debrinska, qu'est-ce que tu fous là?...

Images d'une vie bien enterrée, mais images qui brulent et qui font mal.
T'ain de dawa en Périgord, où elle se sent mise à nue d'partout, sans savoir quelle carapace elle va pouvoir se trouver plus tard...
La haine en elle, l'envie de tuer.. Vivement un château à prendre, qu'elle frappe et qu'elle meurt, si elle doit... L'dawa au corps, et la tête ailleurs, par-delà la frontière...

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Plus vous saurez regarder loin le passé, plus vous verrez loin dans le futur (Winston Churchill)
Fantess

[ aux portes d’Angoulême, assaut du 1er décembre – duel Fantess/Isadora ]


Fantess était au sol et attendait le coup fatal. Le temps semblait s’être figé. Fantess avait une dernière pensée pour tous ceux qu’elle aimait et avant tout pour son bien aime Psy. Leur amour naissant en resterait là. Elle avait été heureuse durant ces quelques jours a ses cotés et elle emporterait ça avec elle au- delà du temps. Elle se sentit finalement apaisée, prête à accueillir la mort.
Puis un grand coup vint la prendre par surprise à la tempe….une douleur fulgurante ..puis plus rien…
Le néant : plus de bruit, le noir, plus de sensations……juste le froid qui envahissait son corps lentement et presque qu’imperceptiblement….
C’ était donc ça la mort…..



Merci a toi Isadora. le plaisir fut partage et j'aurais aime que plus de joueurs puissent en faire autant.
Debrinska
Le coeur carapaçonné...les pensées qui se bousculent dans la tête...

Qui...qui est ce qui me pousse ...pourquoi est - ce que je le sais... cela fait partie de la punition...malédiction de la Déesse!

Cire, mon frère s'en est allé par les chemins des étoiles...il a rejoint les eaux du lac sacré...Ellimac, mon Mentor est de par delà les montagnes et les plaines..il poursuit sa quête!

La pluie tombe drue, l'âme vagabonde... ne pas penser à celui qui occupe malgré elle ses rêves... si elle se laisse aller , elle va faire demi.tour pour le chercher ....
Ou es.tu mon Loup.... ou es.tu mon beau Seigneur? sans toi c'est dur.. c'est trop dur, tu me manques tant! Que t'es-t-il arrivé?

La tristesse et le chagrin l'accompagnent! Si quelqu'un a porté la main sur toi par ruse ou par félonie, je le retrouverai et je lui ferai payer de par la hache que je porte et avec laquelle tu m'as appris à me battre!

Une petite étincelle brille en elle! Promesse tenue, Debrinska chevauche maintenant au côté de Messire de Notre-Dame... Ami cher de seigneur Loup et d'elle-même... Le bossu est son réconfort!

Elle est ainsi perdue dans ses pensées ...mouillée et crottée par les mottes de gadoue que projettent les sabots des chevaux...lorsqu'elle entend crier son nom:
Debrinska, Debrinska, qu'est-ce que tu fous là?...

Elle se dresse sur ses étriers et cherche du regard qui peut bien la connaître ici à part"Messire Créfieu".

Un instant et tout se bouscule à nouveau dans son crâne, tout ce à quoi elle a voulu échapper....
Rebaille....Rebaille.... c'est bien toi!

Deb se porte vers la jeune femme : ce que je fous ici...dit.elle après avoir sonder les yeux de Rebaille.... à part tenir promesse à un ami...je cherche la même chose que toi... Je me cherche à perdre mon âme!

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Garel
[Sur les remparts de périgueux]

En cette fraiche matinée de décembre, le lieutenant garel était tranquillement en train de fumer sa pipe assis sur un tonneau de poudre noire lorsqu’un jeune soldat vint le voir

Dites mon lieutenant alors qu’est ce qui se passe j’étais sur que nous allions être attaqué cette nuit, à Angoulème les rebelles criaient haut et fort qu’ils viendraient prendre le château d’après ce que m’ont dit les marchands ambulants qui viennent d’arriver de là bas.

A ses mots le lieutenant garel éclata de rire


Tu veux que je te dise mon petit, et bien d’après nos éclaireurs ils sont tous en train de laver le fond de leur caleçon, il va falloir qu’ils frottent dur pour que leur sous vêtements redeviennent blanc, j’espère pour eux qu’ils ont des vêtements de rechange parce qu’avec le froid qui fait, ils vont avoir le cul geler.

Mais ils vociféraient tellement et avaient l’air déterminé…


Tu as bien vu à bergerac, les gascons aussi faisaient beaucoup bruit et au final ils sont repartis la queue entre les jambes, tout ça, ça braille ça fait du vent mais tout compte fait ils n’ont pas de "cojjones" comme on dit dans le sud.
Sur ce, je te laisse méditer la dessus, moi je file en taverne me mettre au chaud, manger un bout de lard et une soupe bien chaude.

Le lieutenant garel rangea sa pipe et fila tranquillement en taverne.
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Gmat
Après de longues heures de marche, un petit homme vient à sa rencontre...

- Général ! Général ! Puis-je vous déranger quelque peu ?!

- Mais bien entendu mon grand; que ce passe-t-il ?

- Je vous suis depuis quelques temps au sein de votre groupe, mais je me demande ce qu'on est en train de faire; nous voilà parti d'Angoulême vers l'Est alors nous devions prendre la ville...

- Hum... en effet mon grand, mais tout ça est si simple... Comme tu as pu voir, le Périgord semblait trop sûr de lui, et cela à la faute de un conseil peu organiser et incohérent. Ils m'étaient leurs armées en faucheuse pour savater tous ceux qui passaient. Nous avons voulu y remédier... De là, nous avons pris un contrôle indirect sur la mairie d'Angoulême, ville phare du duché afin de montrer que nous avions trouvé le point faible de celui-ci et ridiculiser le conseil.

- Oui mon général, j'ai pu le constater, cela dit, pourquoi sommes nous parti de la ville ?

- Et bien tout simplement parce que notre but n'est pas de faire peur aux villageois, d'ailleurs nous n'avons jamais attaqué de simple rodeurs.. Nous avons mis à terre l'armée du lieutenant Buchettes juste en se défendant face à leurs attaques, par la suite, nous avons attendu près d'une semaine sur place afin de voir si le conseil était capable de répliquer afin de soulager sa population et ainsi de lui montrer un esprit protecteur mais sans suite... Le conseil est resté planqué dans son chateaux, blindant les murailles avec 3 armées sans pour autant faire en sorte qu'une d'elle vienne défendre les Angoumois. On entend dire qu'un lieutenant se nommant Garel se vante de notre départ... Un lieutenant dont nous n'avons pu entendre parler car celui-ci commence à sortir sa frimousse une fois notre départ lancé... Mais ne t'inquiète pas mon grand, je suis sûr que si nous faisons marche arrière, ce dit lieutenant apprenti se recachera dans ses latrines... Il doit avoir peur de salire leur belle armure surement... Comme on dit chez nous, c'est ceux quien parle le moins qui en mange le plus...
Buchettes est tombé face à nous, mais il peut être le seul à se vanter d'avoir fait quelque chose pour son duché et tout est à son honneur, le reste n'est que bouffoneries... Ils ont même fait intervenir des lances Auvergnates afin de faire leur propre boulot...


- Ah oui en effet...

- Dit moi petit, tu veux me rendre un service ?

- Oui biensûr Sir Gmat, tout ce que vous désirez !

- Agit toujours par fierté quoi qu'il arrive, et ne te cache jamais devant rien... c'est la pire honte que l'on puisse avoir et ce sera la plus belle des victoires pour les opposant...Prends exemple sur le Périgord. Ils se cachent lorsqu'on est là et braille une fois qu'on est parti...

- Bien Sir Gmat, merci pour ces informations.

- Je t'en pris, maintenant va rejoindre le groupe, on a de la route à faire...
_________________
Gmat de Cianfarano de Charnée
@ooo(]============> Aristote pardonne.....Moi non
Garel
Attablé à la taverne municipale garel finissait son repas arrosé d’une bonne bouteille de bergerac, lorsque le jeune soldat fit son entrée il se dirigea directement vers le lieutenant.

Dites mon lieutenant j’ai réfléchit à ce que vous m’avez dit tout à l’heure, vous pouvez m’en dire plus sur eux vous avez l’air de bien connaître le sujet.

Assis toi je vais te raconter une histoire, il y a dix mois de cela une armée de la même acabit était venu aussi à Angoulème avec toujours la même intention prendre la ville et la piller, elle était commandée par l’infâme Don_Tirso et son second, bin, devine qui c’était, je te le donne en mille émile, ce gmat celui est à la tête de l’armée qui nous menace aujourd’hui.
Et tu veux savoir ce qui est arrivé, et bien ils ont eu maille à parti avec nos armées et eux aussi sont repartis la queue entre les jambes, leur misérable armée a été pulvérisé et le fameux gmat a mangé de la purée avec une paille pendant 45 jours, et tu crois que ça lui aurait servit de leçon, bin non, comme quoi ils ont vraiment rien dans la caboche


sitenreveuxyenrena a écrit:
27-02-2008 04:20 : Vous avez frappé Gmat. Ce coup l'a probablement tué.
27-02-2008 04:20 : Vous avez été attaqué par Gmat.


Mais il se peut que dans un accès de lucidité qu’il ait repensé à cette aventure et qu’il ait décidé de filer ventre à terre, il a du faire une indigestion de purée la dernière fois, AAAAAAAAAH,
garel parti dans un grand éclat de rire.
La kabotine l’accompagnait déjà mais elle était plus maline, elle avait réussi à filer en poitou et à se faire oublier.
Bois un coup tu vois qu’il y a vraiment pas de souci à se faire.


Et les deux hommes vidèrent quelques chopines.
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Ermesinde
[Pour un envol ...]

Un vol de grues au –dessus de la tête d’Ermesinde attira son attention tandis qu’on s’activait autour de la tente de la convalescente . Un signe du destin ? Etait-ce un grand frimas qui poussait plus loin les oiseaux migrateurs ? Aucun ouragan , pourtant annoncé avec force cris ne les détournerait assurément de leur chemin ou ne les obligerait à se poser au sol .

Sur terre aussi des appels provenaient de couloirs de migration . Les hommes aux poings dirigés vers le ciel n’avaient jamais craint de faire retomber sur eux la colère implacable d’en haut . Mais l’holocauste annoncé n’aurait pas lieu et certains ici bas mourraient sans doute … mais d’étonnement.
Ils étaient aigles, volant vers des aires dissimulées aux regards de tous , et non buses en survol de poulailler . Et si certains d’entre eux, traînant dans la terre angoumoise leurs ailes blessées, resteraient cloués au sol quelques temps , des yeux acérés continueraient à fixer leur point de chute , surveillant le moindre mouvement .

Le cœur de la libertadienne débordait de vouloir consoler son amie pourtant elle n’irait pas la voir . Elle détestait laisser des compagnons d’armes derrière elle et ne pouvait s’empêcher d’éprouver une impression d’abandon . Et les informations qui lui parvenaient du lointain ces jours derniers auguraient d’autres pertes : Jansenn et le Doc , grièvement blessés après une attaque sournoise alors qu’ils tentaient de les rejoindre . A chaque fois, éviter la tentation de se retourner afin de poursuivre le but . Aujourd’hui encore, il lui faudrait aller plus loin et elle craignait de lire la détresse dans un regard . Alors, elle avait déposé sur un coffre, à l’entrée de la tente, un velin sur lequel reposaient ces quelques mots :


Citation:

Le soir même , alors que le vent mugissait au-dessus des plaines et de la ville , faisant écho aux gémissements des blessés , les Rouges étaient partis en une longue cohorte , laissant derrière eux les hommes aux épaules trop étroites semer la peur dans les âmes de leurs semblables . Sans doute ne savaient-ils pas affûter leurs canifs ? Les serres, elles, n’avaient jamais besoin d’être aiguisées .

En ce cinquième jour du mois de décembre 1456 , les oiseaux ne se cachaient pas pour mourir … assurément .

Ils volaient plus loin , plus haut ...
Ils reviendraient ...

_________________
Aphelie
[Angoulême campement liberetad, 2 jours plus tôt]

Du passage sous la tente d’une barbi encore endormie.
Aphélie regarde la scène le dos appuyé contre un arbre.
Elle sait qu’à l’intérieur son amie se bat pour revenir parmi eux.
Elle le sait parce qu’il ne peut en être autrement.
La veille, elle avait raccommodé la belle comme elle avait pu.
Se remémorant chacun des gestes du Doc.
Elle aurait tant aimé qu’il soit elle et qu’elle n’ait juste qu’à le seconder.
Mais le sort en avait décidé autrement...
Le sort ? Gné ? non...une liste, juste une liste...
Et le visage approximatif dessiné sur un parchemin sans doute.
Voilà ce qu’ils sont aux yeux des autres maintenant.
Un nom et un visage.
Et si par hasard quelqu’un a le malheur de leur ressembler...et bien tant pis pour lui.

Une nuit encore de combat s’était écoulée.
De combat...ou de beuverie pour essayer d’effacer certaines images.
Une journée de repos et la voilà adossée à un arbre.
On y revient toujours au final.
C’est sobre qu’elle fixe le pend de la tente en attendant le départ.
Elle voit sortir certains, d’autres hésiter, elle attend le dernier moment.
Se lève pour la rejoindre et aperçoit un visage inconnue à ses côtés.
Elle s’approche lentement alors que l’on essai de faire boire barbi.
Un sourire pour l’encourager.


C’est pas de l’eau j’espère ? je t’ai déjà dit qu’il faut nettoyer de l’intérieur...tu m’écoutes donc jamais ?

Elle attrape la bouteille de mirabelle déposée au pied de la couche et s’installe accroupie prêt de la blessé.
Un regard pour celle qui visiblement prendra soin d’elle en attend qu’elle puisse se déplacer.


B’jour...je m’appelle Aphélie, celle qui lui a fait une cicatrice en forme d’étoile sur la poitrine, vous pourrez admirer le travail en changeant le pansement.

Puis se tournant vers Barbi.

Quoi ? fallait bien que je dépose ma griffe et que j’me différencie du Doc non ?

Sourire moqueur et baiser sur le front.

Te relève pas trop ma belle, je plaisante ne t’inquiètes pas...tu m’as fait peur tu sais.

Elle tourne la tête vers le fond de la tente.
Pas le moment de laisser voir le trouble.


On viendra te rechercher barbi...promis.

Elle se met à rire d’un seul coup.

Tu te rends compte, ils veulent se débarrasser de nous mais finalement aux quatre coins de leur duché ils devront supporter l’un de nous. C’est quand même le comble j’trouve. Enfin on s’en fou, ça nous fera revenir très vite comme ça.

Dehors le bruit des sabots se fait entendre.
Elle se mord les lèvres.


J’peux pas rester tu l’sais...

Du pouce elle caresse son visage, lui sourit, s’approche et murmure.

Ni les coups, ni la justice ou la faim, on garde la position...

Elle pose la bouteille prêt de barbi et se redresse d’un bon.

Dame, veillez sur elle s’il vous plait...Il faudra peut être l’emmener vers un lieu plus confortable. Et si elle veut reprendre la route trop vite...n’hésitez pas à la ligoter. Elle adore ça !

Un clin d’œil à la brune et elle tourne le dos pour rejoindre l’extérieur.
L’appel de la chevauchée n’attend pas.
Un œil vers les étoiles.
Elles sont là...Semper Fi...
Linon
[Nuit de martyre, du 5 au 6 décembre 1456 ]


La Grison avançait d'un bon pas en ce deuxième jour de voyage. Le bruit mouillé de ses sabots s'arrachant à la boue du chemin berçait les deux enfants qui somnolaient entre les bras de Linon qui tenait les rênes. Elle-même se laissait aller à la rêverie en regardant la lune qui semblait indiquer le chemin. L'air était froid et humide, le silence de la forêt qu'ils longeaient, complet.

Est-ce cela qui attira son attention ? Elle fronça légèrement les sourcils, cherchant l'origine de son inquiétude, mais la petite Li se mit à bougonner sur l'inconfort de sa position. Linon se penchait sur elle pour la rassurer quand l'enfer se déclencha.

Des hurlements et des vociférations à glacer les sangs s'échappèrent du bois tout proche, paniquant la jument qui se mit à hennir et à tourner sur elle-même pour trouver le danger, les enfants brutalement arrachés à leur sommeil se mirent à pousser des cris stridents, achevant de paniquer l'animal qui se cabra.
Linon tenta de crier pour couvrir les bruits dans le vain espoir de contrôler le cheval fou de peur et tirait sur les rênes autant qu'elle pouvait, le coeur battant la chamade, ne voyant rien, ne comprenant rien de ce qui se passait.


Citation:
06-12-2008 04:25 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "phenix de Saintes" dirigée par Theodebert.


Les soldats surgirent du bois en hurlant et se jetèrent sur eux, arrachant tout ce qu'ils pouvaient attraper. La jeune femme paniquée se mit à hurler quand elle sentit qu'on tirait violemment sur sa cape pour la faire tomber, lâcha les rênes pour s'agripper aux enfants que les soldats cherchaient à lui arracher. La fillette s'envola sous ses yeux, attrapée par le col par une grande main crasseuse, alors qu'elle-même était violemment arrachée à la selle et chutait tête la première sur le chemin boueux. Sonnée par le choc elle se releva en s'agrippant à l'équipement de la selle, tâtonna, trouva le pommeau de l'épée, en gémit de bonheur et l'arracha à son fourreau. Alors qu'elle se retournait pour faire face aux assaillants, brandissant l'arme qu'elle ne savait pas utiliser, la morsure insupportable d'une lame dans le muscle de son bras droit lui en fit perdre instantanément l'usage et l'épée tomba à ses pieds.

Citation:

06-12-2008 04:25 : Pegasou vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.


Le sang s'étala immédiatement sur la chemise alors que Linon, décoiffée et les cheveux dans les yeux tentait de maîtriser sa douleur et ses pensées affolées, cherchant des yeux les enfants introuvables... Elle aperçut Marko, debout, figé de peur qui regardait bouche bée la fureur déchaînée des soldats qui se ruaient sur Linon et Libertà.
Alors que ceux-ci l'entouraient et menaçaient de l'engloutir sous leur nombre, Linon se mit à hurler en direction de Marko


Cours ! Cours ! Mais COUuurs...


Son cri s'étrangla quand le deuxième coup d'épée pénétra entre ses côtes dans une épouvantable douleur, lui coupant net la respiration, la laissant ahurie de confusion. Son esprit enfoui sous les couches de douleur et de terreur comprit à peine la vision du petit Marko s'enfuyant vers la forêt, son épée en bois à la main, deux soldats hurlant de joie à ses trousses.
Elle s'effondra comme un sac dans la boue quand son mollet fut entaillé par le troisième coup d'épée

Citation:

06-12-2008 04:25 : Eruckt vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.


Cette fois à terre, Linon entraperçut enfin la petite fille à quelques pas d'elle, identifia enfin les pleurs de terreur, Libertà, couverte de sang hurlait des appels à l'aide à ses parents pendant que les soldats fous s'acharnaient sur son petit corps martyrisé. Linon tenta de se soulever pour se rapprocher d'elle sans parvenir à faire plus que soulever un peu la tête

*oh.. Li.. Li... pardon...*
Le quatrième coup ne fit que lui entailler le cuir chevelu, inondant immédiatement ses longs cheveux noirs et son visage de sang

Citation:
06-12-2008 04:25 : Formarie vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Elle vomit sang et bile et se mit à hurler de douleur de colère et d'impuissance alors que les héros continuaient de la larder de coups de lame


Citation:
06-12-2008 04:25 : Othello vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Arkn3cr0n vous a donné un coup de baton. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Formarie vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Bbnem vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Erwan vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Sylphe vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Pegasou vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Puis il lui sembla que tout s'effaçait, devenait brumeux et sans importance, elle tenta de se rouler en boule pour se protéger des coups qui pleuvaient, dressa en tremblant une main ensanglantée pour protéger sa tête sans la trouver. Son esprit s'enfouit au plus profond de sa conscience, complètement détachée de l'immense lac de douleur pure qu'était devenu son corps intégralement couvert de sang, transpercé de toutes parts.

Citation:
06-12-2008 04:25 : Wolfwarrior vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Carmena vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Fyemayou vous a frappé Vous êtes mort au combat.
06-12-2008 04:25 : Arkn3cr0n vous a donné un coup de baton. Vous êtes mort au combat.


Quand le corps de Linon ne bougea plus, même après un dernier coup de pied dans ses côtes brisées, qu'il sembla que le sang s'écoulait moins vite, les vaillants soldats s'écartèrent et regardèrent avec satisfaction leur oeuvre.
La garce qu'on leur avait désignée était enfin morte, ils méritaient bien la médaille d'honneur qu'on allait leur remettre au cours d'une cérémonie qui serait bouleversante d'émotion, leur courage serait souligné, leurs familles pleureraient de fierté d'avoir de tels héros chez elles, défendant leurs vies au péril de la leur...


Ils quittèrent donc le champ de cette grande bataille et abandonnèrent derrière eux,à côté d'un tas de pierres, les corps suppliciés de Libertà et de Linon.

Si l'esprit de Linon n'avait pas été si profondément enfoui, elle aurait peut-être réussi à formuler une dernière pensée, une dernière question...
Qui, parmi ceux qui avaient tant hurlé après eux aurait le courage de ses opinions?
Qui prendrait les pierres pour la lapider, lui écraser le crâne et s'assurer que plus jamais elle ne penserait, et que surtout plus jamais elle ne parlerait?

Car finalement, c'était bien là son seul crime...
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