Debrinska
L'odeur du sang frais fait place à l'insupportable odeur de charogne de la mort quand elle pourrit les corps...Même le froid n'arrive pas à chasser ce parfum de pourriture....
Froid, froid, mouillée... trop mouillée....les yeux verts s'entrouvrent à nouveaux ....à y regarder de plus près,ils sont déjà voilés. Mais Deb reprend conscience un instant ... est.ce l'odeur, ou l'envie atroce de dire adieu à Muad? Peu importe, mais avec la conscience revient la douleur... des larmes de givre coulent de ses yeux!
Le ciel au- dessus de sa tête à la couleur de l'infini... la couleur de nulle part...
Les nuages sont des nefs de crépuscule qui vont la transporter jusqu'au port d'Avalon, jusqu'au Tor, elle reposera la-.bas sous les pommiers éternellement fleuris de fleurs blanches..les fleurs qu'elle aurait choisi pour un mariage...leur parfum délicat couvrira la puanteur du champ de bataille!
La lune ou est-ce un pâle soleil d'hiver orne les voiles des grands bateaux des cieux d'un doux faisceau lumineux...Est.ce cela le couloir qu'il faut emprunter pour arriver à la Déesse Mère? Est-ce sur cet halo qu'il faut marcher pour rejoindre la matrice de celle qui a conçu toutes choses?
Loin, c'est si loin... Tue! Tue!.... Tue...... Pour Pendragon et LUI! son cri de guerre résonne en elle... la haine , le sang, tue... tue... tue....!
Et puis l'esprit qui l'habite encore tant soi peu la ramène au bord du lac sacré....la ou le ciel et la terre se marient pour permettre aux prêtresses d'appeler la Barque sacrée.....Lumière de l' astre qui fait ressortir les roseaux dont les graminées se courbent dans la brise de la nuit, si noirs que l'on dirait des calames trempés dans l'encre...alizé du soir qui rend la surface du lac à peine fripé comme une peau de nouveau.né... douce clarté qui rend les eaux argentées et trompeuses pour qui ne connaît pas!
NONNNNNNNNNNNN... son cri de terreur la ramène de nouveau... les eaux s'ouvraient et l'attiraient... tandis que Muad sur le bord essayait de la retenir en vain!
Elle essaie de bouger, douleur atroce dans le bas ventre ainsi qu'une horrible sensation de liquide qui coule!
Elle hurle lui semble-t-il de honte et de désespoir... ses sphincters se sont ouverts sous l'effet de la blessure.... la mort et la honte réunies.... mourir comme cela...rien ne lui sera épargné!
A-t-elle vraiment crié dans son délire? Il lui semble maintenant que de la chaleur s'installe contre elle....elle tend ses doigts un tout petit peu et quelque chose de chaud et d'humide vient si coller...Il lui semble entendre des sanglots... Deb réalise que c'est ptit loup....elle arrive à passer un index tremblant sur la truffe du loup qui geint à ses côtés!
La Mère et Cernunnos,lui ont envoyé un compagnon pour accompagner son agonie.... elle en sera pas seule pour le grand passage!
On lui arrache la main... elle a froid de nouveau...elle tremble.... et se rend compte que le loup a disparu...même lui l'a abandonnée...alors elle ne doit plus lutter, mais se laisser aller sur cette terre froide qui n 'est même pas la sienne...
Si c'est ce que la Déesse exige pour mon pardon....
Mais sa main lui semble nue et froide... elle tourne péniblement les yeux vers son poignet et constate que son bracelet aux serpents entrecroisés à disparu et que sa peau et couverte de bave séchée!
Le brouillard tombe à nouveau devant ses yeux... une dernière pensée idiote...
Saintes... c'était quand...qui a gagné...et son capitaine..il est mort aussi?
Et dans sa tête ...des images... Muad et elle riant au éclat.... des enfants leurs courent dans les jambes... les leurs?... Avalon ,,Muad ,,,les pommiers... comment on appelle la barque... Mère ....redis moi comment faire....C'est les ténèbres...noiiiiiiiiiiir..........
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Froid, froid, mouillée... trop mouillée....les yeux verts s'entrouvrent à nouveaux ....à y regarder de plus près,ils sont déjà voilés. Mais Deb reprend conscience un instant ... est.ce l'odeur, ou l'envie atroce de dire adieu à Muad? Peu importe, mais avec la conscience revient la douleur... des larmes de givre coulent de ses yeux!
Le ciel au- dessus de sa tête à la couleur de l'infini... la couleur de nulle part...
Les nuages sont des nefs de crépuscule qui vont la transporter jusqu'au port d'Avalon, jusqu'au Tor, elle reposera la-.bas sous les pommiers éternellement fleuris de fleurs blanches..les fleurs qu'elle aurait choisi pour un mariage...leur parfum délicat couvrira la puanteur du champ de bataille!
La lune ou est-ce un pâle soleil d'hiver orne les voiles des grands bateaux des cieux d'un doux faisceau lumineux...Est.ce cela le couloir qu'il faut emprunter pour arriver à la Déesse Mère? Est-ce sur cet halo qu'il faut marcher pour rejoindre la matrice de celle qui a conçu toutes choses?
Loin, c'est si loin... Tue! Tue!.... Tue...... Pour Pendragon et LUI! son cri de guerre résonne en elle... la haine , le sang, tue... tue... tue....!
Et puis l'esprit qui l'habite encore tant soi peu la ramène au bord du lac sacré....la ou le ciel et la terre se marient pour permettre aux prêtresses d'appeler la Barque sacrée.....Lumière de l' astre qui fait ressortir les roseaux dont les graminées se courbent dans la brise de la nuit, si noirs que l'on dirait des calames trempés dans l'encre...alizé du soir qui rend la surface du lac à peine fripé comme une peau de nouveau.né... douce clarté qui rend les eaux argentées et trompeuses pour qui ne connaît pas!
NONNNNNNNNNNNN... son cri de terreur la ramène de nouveau... les eaux s'ouvraient et l'attiraient... tandis que Muad sur le bord essayait de la retenir en vain!
Elle essaie de bouger, douleur atroce dans le bas ventre ainsi qu'une horrible sensation de liquide qui coule!
Elle hurle lui semble-t-il de honte et de désespoir... ses sphincters se sont ouverts sous l'effet de la blessure.... la mort et la honte réunies.... mourir comme cela...rien ne lui sera épargné!
A-t-elle vraiment crié dans son délire? Il lui semble maintenant que de la chaleur s'installe contre elle....elle tend ses doigts un tout petit peu et quelque chose de chaud et d'humide vient si coller...Il lui semble entendre des sanglots... Deb réalise que c'est ptit loup....elle arrive à passer un index tremblant sur la truffe du loup qui geint à ses côtés!
La Mère et Cernunnos,lui ont envoyé un compagnon pour accompagner son agonie.... elle en sera pas seule pour le grand passage!
On lui arrache la main... elle a froid de nouveau...elle tremble.... et se rend compte que le loup a disparu...même lui l'a abandonnée...alors elle ne doit plus lutter, mais se laisser aller sur cette terre froide qui n 'est même pas la sienne...
Si c'est ce que la Déesse exige pour mon pardon....
Mais sa main lui semble nue et froide... elle tourne péniblement les yeux vers son poignet et constate que son bracelet aux serpents entrecroisés à disparu et que sa peau et couverte de bave séchée!
Le brouillard tombe à nouveau devant ses yeux... une dernière pensée idiote...
Saintes... c'était quand...qui a gagné...et son capitaine..il est mort aussi?
Et dans sa tête ...des images... Muad et elle riant au éclat.... des enfants leurs courent dans les jambes... les leurs?... Avalon ,,Muad ,,,les pommiers... comment on appelle la barque... Mère ....redis moi comment faire....C'est les ténèbres...noiiiiiiiiiiir..........
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